aventure incroyables jeunestalents desgazellesdebatilly … · 2017. 4. 10. · dans les années...

1
Région Dimanche 1er Mars 2015 TTE 7 1 L a première fois qu’on voit son nom au générique, assis dans une salle de cinéma, « la chaleur monte aux joues, on se demande même ce qu’on fait ». Dix ans après et la composi- tion de plus d’une quinzaine de bandes originales à son actif, André Dziezuk est plus serein. Mais « dire que l’on est composi- teur, on met du temps à l’assu- mer », avoue l’homme de 48 ans. Fils et petit-fils de mineurs, il est issu d’un milieu où l’on apprend «à rester à sa place », mais la musique est aussi dans son ADN familial. Son père était le chef de l’harmonie du village. Le gamin de Volmerange-le-Mi- nes sera embarqué volontaire dans l’aventure, qui lui laisse des souvenirs forts. Le premier reste celui d’un enfant un peu malin- gre face au chef de musique qui lui ouvre l’armoire aux trésors. « Il me tend une boîte, une clari- nette mi bémol. Je suis rentré à la maison fébrile et très fier d’avoir mon premier instrument. » Le gamin dissipé passera de la clari- nette au hautbois puis au saxo- phone, de l’harmonie au jazz et du big band au duo électro… Etudiant au conservatoire de Metz, un peu trop dilettante pour envisager une carrière de concertiste, il réussit son Capes de musicologie et est nommé au collège de Villerupt. « Je voulais enseigner, j’ai fait pendant vingt ans ce métier avec passion. » Mais le hasard, la chance ou le destin, s’en mêle. Dans les années 1990, saxo dans un groupe d’acid-jazz luxembourgeois, André rencon- tre Marc Mergen. Le duo de copains musiciens compose de l’électro dans sa cave, « sans autre ambition que le plaisir de bidouiller nos synthés. » Leur nom sera soufflé à Frédé- ric Fonteyne. Le réalisateur belge cherche ce type de musique émergente pour son film : Une liaison pornographique avec Nathalie Baye et Sergi Lopez. « On lui a maladroitement pro- posé trois maquettes… Le soir où on a appris qu’on était choi- sis, je revois Sergi Lopez avec sa boucle d’oreille nous étreindre en disant " C’est chouette pour vous, les gars" !». La BO est remarquée et les réalisateurs continuent à solliciter le duo pour des documentaires, des courts-métrages… L’intime du réalisateur De fil en aiguille, arrivent des projets de plus en plus gros et aussi des demandes de musique plus classique. Avec la bénédic- tion de son pote, André se lance alors en solo. « J’avais trouvé ce pour quoi j’étais fait. » Sa pas- sion pour l’informatique, sa curiosité insatiable pour tout ce qui lui passait à portée d’oreille… « Sans que j’en ai conscience, tout s’est combiné pour faire ce que je fais aujourd’hui. » Le vrai tournant professionnel se fera en 2010 avec Avant l’aube de Raphaël Jacoulot. « Il m’a filé les clés de son film sans me connaître », glisse le musi- cien. Cinq ans après, il vient de retrouver le réalisateur pour qui il finalise la musique de Coup de chaud, un prochain film avec Jean-Pierre Daroussin. S’il n’hésite plus à se dire com- positeur, André se voit en artisan du cinéma. « Je n’ai pas une musique toute prête en tête, j’ai besoin d’être "dans la matière" d’assembler les éléments, les sons, les uns avec les autres. » Un travail d’orfèvre mais aussi de psychologie. « Il faut traduire les désirs des réalisateurs, par- fois faire des propositions qui les bousculent mais aussi être capa- ble de tout recommencer pour avoir leur confiance. » Une relation de travail intime qu’il a partagée, entre autres, avec Philippe Claudel, Christo- phe Lamotte, Sylvie Testud ou Sandrine Bonnaire. En toute sim- plicité. « Composer une musi- que de film demande de l’humi- lité, il ne faut pas vouloir mettre sa musique en avant. La bande originale participe d’un tout. Je ne suis qu’un maillon dans l’aventure d’un film. » Mais fier, à juste titre, de faire entendre sa « petite musique ». Lucie BOUVAREL. LE PORTRAIT DU DIMANCHE andré dziezuk De bonne composition Professeur de musique à Villerupt pendant vingt ans, André Dziezuk travaille désormais avec les grands réalisateurs européens. Sa « petite » musique a séduit l’oreille de Philippe Claudel, Sandrine Bonnaire ou Christophe Lamotte. Fier d’être lorrain sans en faire un étendard, André Dziezuk compose chez lui à Volmerange- les-Mines, les portes grandes ouvertes pour sa femme, ses deux filles et les amis. Photo Julio PELAEZ Ses dates • 1966 : naissance à Thionville. • 1989 : collège Théo- dore-Monod à Villerupt. • 1999 : compose avec Marc Mergen la bande ori- ginale d’Une liaison porno- graphique de Frédéric Fon- teyne. • 2010 : Avant l’aube de Raphaël Jacoulot; Illégal d’Olivier Masset-Depasse, nominé pour le prix Fran- ce-Musique-Sacem. Quitte Villerupt. • 2011 : La Vie d’une autre de Sylvie Testud. • 2012 : J’enrage de son absence de Sandrine Bon- naire. • 2013 : Avant l’hiver de Philippe Claudel. • 2015 : Disparue en hiver , de Christophe Lamotte. E lles ont une pression monstre sur les épaules, mais aussi un moral d’acier ! Dans quelques jours, Catherine Di Pietrantonio et Morgane Iochem défendront les couleurs de Renault au 25 e rallye Aïcha des Gazelles, au Maroc. Briotine de 25 ans, Mor- gane Iochem sera au volant d’un Dacia Duster préparé. A sa droite, sa navigatrice, Catherine Di Pie- trantonio, 30 ans, originaire d’Amanvillers. Les deux Gazelles, amies et complices, sont toutes deux agents de fabrication à la Sovab de Batilly. C’est à ce titre qu’elles ont été sélectionnées par Renault pour défendre les cou- leurs de la marque au losange. Car depuis une dizaine d’années, Renault engage des col- laboratrices dans cette course 100 % féminine. Renault les prend en charge intégralement, les sponsorise, les chouchoute… Pour cette 25 e édition, dont le départ sera donné le 20 mars, Renault a sélectionné onze équi- pages venus des usines du Maroc, de Corée du Sud, de Rou- manie, d’Inde, de Colombie, mais aussi des services commerciaux, prévente... en France. Sans oublier, et c’est une première, l’usine Sovab, à Batilly. Catherine et Morgane représen- teront la branche « manufactu- ring » du groupe Renault. De quoi faire monter la pression ! « On s’est bien préparées », relativise Morgane. « Nous avons passé dix jours de formation à Erfoud, dans le sud marocain, où il a été ques- tion de conduite et d’orientation. Notre objectif ? Terminer à la pre- mière place de notre catégorie, ou du moins dans les pelotons de tête. On redoute juste la casse. » Un Duster très spécial Sportives, soudées, les deux « Sovabiennes » piloteront un engin taillé pour résister au désert, garantir la longévité du matériel et répondre aux condi- tions de sécurité : le Duster a été « revu » au centre de réalisation des prototypes du Technocentre, à Guyancourt. Il a fait l’objet d’adaptations techniques spécifi- ques (suspensions renforcées ou skis en aluminium sous le pont arrière). Pour faire la différence en course, du matériel a été ajouté, comme un compas lumineux sur le tableau de bord, une deuxième roue de secours, un « Terratrip » pour mesurer une distance très précise à 20 m près sur 1 km, etc. Et cette année, Renault essaye de nouveaux amortisseurs et change la taille des pneus pour améliorer les performances dans le désert. Catherine et Morgane laisse- ront leurs Clio et Twingo au garage sans aucun remord… L. B. AVENTURE rallye féminin Des Gazelles de Batilly sur les dunes du Maroc Deux employées de l’usine Sovab, à Batilly, participeront au rallye des Gazelles, au Maroc. Les filles ont un allier de poids : Renault ! Morgane Iochem et Catherine Di Pietrantonio sont agents de fabrication à la Sovab de Batilly. Photo Samuel MOREAU Avec 3000 fans chaque été, Vache de blues est le festival phare du Pays-Haut. Plus de vaches depuis le déménage- ment à Villerupt, mais toujours du blues, évidemment ! L’an dernier, le quart de finale de la Coupe du monde de foot- ball avait « flingué » la fréquen- tation du premier soir. « Moins 30% », calcule Pierre Ennen, l’organisateur en chef du festi- val. « Pourtant, on avait mis des télés ! » Le troisième et dernier soir, c’est la météo qui avait troublé la fête : une tempête, responsable de lourds dégâts dans le Pays-Haut, avait obligé les festivaliers à se réfugier à l’intérieur des locaux. De quoi avoir le vrai blues. Mais on ne met pas un festival pareil à genoux. Concerts décentralisés « Vache de blues est né d’une aventure hors du commun », retrace Pierre Ennen. « On était musiciens, cinq potes, on savait qu’on ne serait bientôt plus que quatre, car l’un d’entre nous était malade. » C’était en 2001, la programmation avait été bouclée à l’hôpital avec Bill. Dont l’amour du blues vit encore. Cette année, pour la quin- zième édition, l’équipe de 140 bénévoles frappe un grand coup : douze concerts décen- tralisés en amont et en aval des trois soirs de juillet ! Les hostili- tés démarrent vendredi pro- chain à Villerupt. « Puis Nil- vange, Luxembourg, Boulange ou encore Terville… », décrit Pierre Ennen. « Au final au moins un concert par mois en Moselle-Nord, avec l’esprit Vache de blues. » Des artistes choisis, des pépites, des purs… « pas que du blues dans les canons traditionnels », appuie Pierre Ennen. Pour que le feu d’artifices soit complet, les trois soirs de début juillet seront à prix cassés : 30€ le pass, 15€ la journée, avec cinq concerts par session et moult animations… Cette année, on peut déjà prédire la couleur de l’été : il fera beau. Hubert GAMELON. www.vachedeblues.fr CULTURE dès vendredi à villerupt Vache de blues en avance Le festival basé à Villerupt célèbre ses quinze ans avec une formule boostée. Photo archives RL Nancy : études européennes Le Centre européen universi- taire (CEU) de l’université de Lor- raine, situé place Carnot à Nancy, ouvre ses portes au public les 6 et 7 mars. Professeurs et étudiants présenteront les masters 1 et 2 « Etudes européennes », ainsi que les 4 spécialités proposées : « communication stratégique et relations publiques en Europe » ; « gestion financière et espace européen » ; « compétences et développement des collectivités territoriales au sein de l’Union européenne » ; « droit de la cons- truction européenne ». L’équipe pédagogique, les étu- diants, actuels et anciens, ainsi que des professionnels, informe- ront également sur les différents débouchés offerts par les filières. Le bureau des étudiants du CEU présentera la vie au sein de l’éta- blissement. Portes ouvertes 15, place Carnot à Nancy, le 6 mars, de 13h à 17h, et le 7 mars, de 9h30 à 12h. UNIVERSITÉ Après des castings les 24 et 31 janvier, les Lions Club de Forbach et du Val de Rosselle ont dévoilé leurs vingt-deux jeunes talents, venus de Moselle-Est et de Strasbourg. Vendredi soir, sur les planches de la scène du Burghof à Forbach, des adolescents et des jeunes adultes ont fait vibrer le cœur des spectateurs et des membres du jury, dont Marina D’Amico. Deux types de prix ont été remis aux vainqueurs. Quatre des finalistes ont été retenus dans la catégorie Premier prix et repartent avec la somme de 300 € chacun : Célia Lorrier (chant), Louise Giordano (danse), Corentin Hlupic (piano) et le groupe The Brainstorm (musique). Le jury a pu désigner deux coups de cœur qui ont obtenu la somme de 400 € : Chiara Terrana (chant) et Nicolas Lorrier (danse). Incroyables jeunes talents Les lauréats pourront suivre des cours dans leur discipline. Photo Jean-François KELLER Bipolaires : soirée à Nancy La Journée mondiale des trou- bles bipolaires est fixée au 30 mars. L’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel (IECA), rue Ney à Nancy, projettera à cette date le film documentaire de Rodophe Viemont, lui-même bipolaire : Humeur liquide (êtres (s) bipolaires), à 20h30. Le film sera suivi d’un débat avec des représentants de l’association France-Dépression Lorraine et du Centre expert des troubles bipolaires du CHU de Brabois. Réservation conseillée : tél. 06 03 89 34 47. REPÈRES

Upload: others

Post on 09-May-2021

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: AVENTURE Incroyables jeunestalents DesGazellesdeBatilly … · 2017. 4. 10. · Dans les années 1990, saxo dans un groupe d’acid-jazz luxembourgeois, André rencon-tre Marc Mergen

RégionDimanche 1er Mars 2015 TTE 71

La première fois qu’on voitson nom au générique, assisdans une salle de cinéma,

« la chaleur monte aux joues, onse demande même ce qu’on faitlà ». Dix ans après et la composi-tion de plus d’une quinzaine debandes originales à son actif,André Dziezuk est plus serein.Mais « dire que l’on est composi-teur, on met du temps à l’assu-mer », avoue l’homme de 48 ans.

Fils et petit-fils de mineurs, ilest issu d’un milieu où l’onapprend « à rester à sa place »,mais la musique est aussi dansson ADN familial. Son père étaitle chef de l’harmonie du village.Le gamin de Volmerange-le-Mi-nes sera embarqué volontairedans l’aventure, qui lui laisse dessouvenirs forts. Le premier restecelui d’un enfant un peu malin-gre face au chef de musique quilui ouvre l’armoire aux trésors.« Il me tend une boîte, une clari-nette mi bémol. Je suis rentré à lamaison fébrile et très fier d’avoirmon premier instrument. » Legamin dissipé passera de la clari-nette au hautbois puis au saxo-phone, de l’harmonie au jazz etdu big band au duo électro…

Etudiant au conservatoire deMetz, un peu trop dilettantepour envisager une carrière deconcertiste, il réussit son Capesde musicologie et est nommé aucollège de Villerupt. « Je voulaisenseigner, j’ai fait pendant vingtans ce métier avec passion. »Mais le hasard, la chance ou ledestin, s’en mêle.

Dans les années 1990, saxodans un groupe d’acid-jazzluxembourgeois, André rencon-tre Marc Mergen. Le duo decopains musiciens compose del’électro dans sa cave, « sansautre ambition que le plaisir debidouiller nos synthés. »

Leur nom sera soufflé à Frédé-ric Fonteyne. Le réalisateur belgecherche ce type de musiqueémergente pour son film : Uneliaison pornographique avecNathalie Baye et Sergi Lopez.« On lui a maladroitement pro-posé trois maquettes… Le soir

où on a appris qu’on était choi-sis, je revois Sergi Lopez avec saboucle d’oreille nous étreindreen disant " C’est chouette pourvous, les gars" !». La BO estremarquée et les réalisateurscontinuent à solliciter le duopour des documentaires, descourts-métrages…

L’intime du réalisateur

De fil en aiguille, arrivent desprojets de plus en plus gros etaussi des demandes de musiqueplus classique. Avec la bénédic-tion de son pote, André se lancealors en solo. « J’avais trouvé cepour quoi j’étais fait. » Sa pas-sion pour l’informatique, sacuriosité insatiable pour tout cequ i lu i pas sa i t à po r t ée

d’oreille… « Sans que j’en aiconscience, tout s’est combinépour fai re ce que je faisaujourd’hui. »

Le vrai tournant professionnelse fera en 2010 avec Avantl’aube de Raphaël Jacoulot. « Ilm’a filé les clés de son film sansme connaître », glisse le musi-cien. Cinq ans après, il vient deretrouver le réalisateur pour qui ilfinalise la musique de Coup dechaud, un prochain film avecJean-Pierre Daroussin.

S’il n’hésite plus à se dire com-positeur, André se voit en artisandu cinéma. « Je n’ai pas unemusique toute prête en tête, j’aibesoin d’être "dans la matière"d’assembler les éléments, lessons, les uns avec les autres. »Un travail d’orfèvre mais aussi

de psychologie. « Il faut traduireles désirs des réalisateurs, par-fois faire des propositions qui lesbousculent mais aussi être capa-ble de tout recommencer pouravoir leur confiance. »

Une relation de travail intimequ’il a partagée, entre autres,avec Philippe Claudel, Christo-phe Lamotte, Sylvie Testud ouSandrine Bonnaire. En toute sim-plicité. « Composer une musi-que de film demande de l’humi-lité, il ne faut pas vouloir mettresa musique en avant. La bandeoriginale participe d’un tout. Jene suis qu’un maillon dansl’aventure d’un film. » Mais fier,à juste titre, de faire entendre sa«petite musique».

Lucie BOUVAREL.

LE PORTRAIT DU DIMANCHE andré dziezuk

De bonne compositionProfesseur de musique à Villerupt pendant vingt ans, André Dziezuk travaille désormais avec les grands réalisateurseuropéens. Sa «petite » musique a séduit l’oreille de Philippe Claudel, Sandrine Bonnaire ou Christophe Lamotte.

Fier d’être lorrain sans en faire un étendard, André Dziezuk compose chez lui à Volmerange-les-Mines, les portes grandes ouvertes pour sa femme, ses deux filles et les amis. Photo Julio PELAEZ

Ses dates• 1966 : naissance à

Thionville.• 1989 : collège Théo-

dore-Monod à Villerupt.•1999 : compose avec

Marc Mergen la bande ori-ginale d’Une liaison porno-graphique de Frédéric Fon-teyne.

•2010 : Avant l’aube deRaphaël Jacoulot; Illégald’Olivier Masset-Depasse,nominé pour le prix Fran-c e - M u s i q u e - S a c e m .Quitte Villerupt.

• 2011 : La Vie d’uneautre de Sylvie Testud.

•2012 : J’enrage de sonabsence de Sandrine Bon-naire.

•2013 : Avant l’hiver dePhilippe Claudel.

• 2015 : Disparue enhiver , de Chr istopheLamotte.

Elles ont une pression monstresur les épaules, mais aussi un

moral d’acier ! Dans quelquesjours, Catherine Di Pietrantonioet Morgane Iochem défendrontles couleurs de Renault au 25e

rallye Aïcha des Gazelles, auMaroc. Briotine de 25 ans, Mor-gane Iochem sera au volant d’unDacia Duster préparé. A sa droite,sa navigatrice, Catherine Di Pie-trantonio, 30 ans, originaired’Amanvillers. Les deux Gazelles,amies et complices, sont toutesdeux agents de fabrication à laSovab de Batilly. C’est à ce titrequ’elles ont été sélectionnées parRenault pour défendre les cou-leurs de la marque au losange.

Ca r depu i s une d iza ined’années, Renault engage des col-laboratrices dans cette course100 % féminine. Renault lesprend en charge intégralement,les sponsorise, les chouchoute…Pour cette 25e édition, dont ledépart sera donné le 20 mars,Renault a sélectionné onze équi-pages venus des usines duMaroc, de Corée du Sud, de Rou-manie, d’Inde, de Colombie, maisaussi des services commerciaux,prévente... en France. Sansoublier, et c’est une première,l’usine Sovab, à Batilly.

Catherine et Morgane représen-teront la branche « manufactu-ring» du groupe Renault. De quoifaire monter la pression ! « On

s’est bien préparées», relativiseMorgane. «Nous avons passé dixjours de formation à Erfoud, dansle sud marocain, où il a été ques-tion de conduite et d’orientation.Notre objectif ? Terminer à la pre-mière place de notre catégorie, oudu moins dans les pelotons detête. On redoute juste la casse. »

Un Duster très spécialSportives, soudées, les deux

« Sovabiennes » piloteront unengin taillé pour résister audésert, garantir la longévité dumatériel et répondre aux condi-tions de sécurité : le Duster a été« revu» au centre de réalisationdes prototypes du Technocentre,à Guyancourt. Il a fait l’objetd’adaptations techniques spécifi-ques (suspensions renforcées ouskis en aluminium sous le pontarrière). Pour faire la différence encourse, du matériel a été ajouté,comme un compas lumineux surle tableau de bord, une deuxièmeroue de secours, un « Terratrip »pour mesurer une distance trèsprécise à 20 m près sur 1 km, etc.Et cette année, Renault essaye denouveaux amortisseurs et changela taille des pneus pour améliorerles performances dans le désert.

Catherine et Morgane laisse-ront leurs Clio et Twingo augarage sans aucun remord…

L. B.

AVENTURE rallye féminin

Des Gazelles de Batillysur les dunes du MarocDeux employées de l’usine Sovab, à Batilly,participeront au rallye des Gazelles, au Maroc.Les filles ont un allier de poids : Renault !

Morgane Iochem et Catherine Di Pietrantonio sont agentsde fabrication à la Sovab de Batilly. Photo Samuel MOREAU

Avec 3000 fans chaque été,Vache de blues est le festivalphare du Pays-Haut. Plus devaches depuis le déménage-ment à Villerupt, mais toujoursdu blues, évidemment !

L’an dernier, le quart de finalede la Coupe du monde de foot-ball avait « flingué » la fréquen-tation du premier soir. « Moins30% », calcule Pierre Ennen,l’organisateur en chef du festi-val. « Pourtant, on avait mis destélés ! » Le troisième et derniersoir, c’est la météo qui avaittroublé la fête : une tempête,responsable de lourds dégâtsdans le Pays-Haut, avait obligéles festivaliers à se réfugier àl’intérieur des locaux. De quoiavoir le vrai blues. Mais on nemet pas un festival pareil àgenoux.

Concerts décentralisés « Vache de blues est né d’une

aventure hors du commun »,

retrace Pierre Ennen. «On étaitmusiciens, cinq potes, onsavait qu’on ne serait bientôtplus que quatre, car l’un d’entrenous était malade. » C’était en2001, la programmation avaitété bouclée à l’hôpital avec Bill.Dont l’amour du blues vitencore.

Cette année, pour la quin-zième édition, l’équipe de 140bénévoles frappe un grandcoup : douze concerts décen-tralisés en amont et en aval destrois soirs de juillet ! Les hostili-tés démarrent vendredi pro-chain à Villerupt. « Puis Nil-vange, Luxembourg, Boulangeou encore Terville… », décritPierre Ennen. « Au final aumoins un concert par mois enMoselle-Nord, avec l’espritVache de blues. » Des artisteschoisis, des pépites, des purs…« pas que du blues dans lescanons traditionnels », appuiePierre Ennen.

Pour que le feu d’artifices soitcomplet, les trois soirs de débutjuillet seront à prix cassés :30€ le pass, 15€ la journée,avec cinq concerts par sessionet moult animations… Cette

année, on peut déjà prédire lacouleur de l’été : il fera beau.

Hubert GAMELON.

www.vachedeblues.fr

CULTURE dès vendredi à villerupt

Vache de blues en avance

Le festival basé à Villerupt célèbre ses quinze ansavec une formule boostée. Photo archives RL

Nancy : étudeseuropéennes

Le Centre européen universi-taire (CEU) de l’université de Lor-raine, situé place Carnot à Nancy,ouvre ses portes au public les 6 et7 mars. Professeurs et étudiantsprésenteront les masters 1 et 2« Etudes européennes », ainsique les 4 spécialités proposées :« communication stratégique etrelations publiques en Europe» ;« gestion financière et espaceeuropéen » ; « compétences etdéveloppement des collectivitésterritoriales au sein de l’Unioneuropéenne » ; « droit de la cons-truction européenne».

L’équipe pédagogique, les étu-diants, actuels et anciens, ainsique des professionnels, informe-ront également sur les différentsdébouchés offerts par les filières.Le bureau des étudiants du CEUprésentera la vie au sein de l’éta-blissement.

Portes ouvertes15, place Carnot à Nancy,le 6 mars, de 13h à 17h,et le 7 mars,de 9h30 à 12h.

UNIVERSITÉ

Après des castings les 24 et 31 janvier, les Lions Club de Forbach et du Val de Rosselle ont dévoilé leurs vingt-deux jeunes talents, venus de Moselle-Est et de Strasbourg. Vendredi soir, sur les planches de la scène du Burghof à Forbach, des adolescents et des jeunes adultes ont fait vibrer le cœur des spectateurs et des membres du jury, dont Marina D’Amico.Deux types de prix ont été remis aux vainqueurs. Quatre des finalistes ont été retenus dans la catégorie Premier prix et repartent avec la somme de 300 € chacun : Célia Lorrier (chant), Louise Giordano (danse), Corentin Hlupic (piano) et le groupe The Brainstorm (musique). Le jury a pu désigner deux coups de cœur qui ont obtenu la somme de 400 € : Chiara Terrana (chant) et Nicolas Lorrier (danse).

Incroyablesjeunes talents

Les lauréats pourront suivredes cours dans leur discipline.

Photo Jean-François KELLER

Bipolaires :soirée à Nancy

La Journée mondiale des trou-bles bipolaires est fixée au30 mars. L’Institut européen decinéma et d’audiovisuel (IECA),rue Ney à Nancy, projettera àcette date le film documentairede Rodophe Viemont, lui-mêmebipolaire : Humeur liquide (êtres(s) bipolaires), à 20h30. Le filmsera suivi d’un débat avec desreprésentants de l’associationFrance-Dépression Lorraine etdu Centre expert des troublesbipolaires du CHU de Brabois.

Réservation conseillée : tél. 06 03 89 34 47.

REPÈRES