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N° 234/890 - MAI 2018 Pages 4 et 5 Réseau de soins Santéclair BPCE Mutuelle vous donne accès à de nouveaux services en ligne : géolocalisation et rendez-vous en médecine de ville, et téléconsultation. PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ VIVRE AVEC LA MALADIE DE PARKINSON pages 13 à 15 SYSTÈME DE SOINS Les nouvelles missions du pharmacien Pages 9 et 10 TÊTE D’AFFICHE Le bel avenir d’Alexandre Page 25

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Page 1: AVEC LA MALADIE DE PARKINSON - Ensemble Protection Sociale · AVEC LA MALADIE DE PARKINSON pages 13 à 15 SYSTÈME DE SOINS Les nouvelles missions du pharmacien Pages 9 et 10 TÊTE

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Pages 4 et 5

Réseau de soins SantéclairBPCE Mutuelle vous donne accès à de nouveaux services en ligne :géolocalisation et rendez-vous en médecine de ville, et téléconsultation.

PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ

VIVRE AVEC LA MALADIE

DE PARKINSON pages 13 à 15

SYSTÈME DE SOINS

Les nouvelles missions du pharmacienPages 9 et 10

TÊTE D’AFFICHE

Le bel avenir d’AlexandrePage 25

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4-8 | RÉSEAU | Votre mutuelle> Le réseau de soins Santéclair propose de nouveaux services : information sur le statut des médecins au regard de l’Optam et téléconsultation.> Le service de gestion des réclamations de BPCE Mutuelle met tout en œuvre pour être rapide et efficace.> Le point sur le règlement général sur la protection des données. L’intense activité de l’Association pour l’histoire des Caisses d’Epargne en 2018. Concours de l’Associa-tion Robert-Guérard.> Avec IMA, la garantie assistance de votre contrat santé, vous bénéficiez d’une aide adaptée en cas d’immo bilisation.

9-11 | NOTRE SANTÉ | Système de soins> Le pharmacien a de nombreuses missions : il peut accompagner les malades sous anticoagulants, les asthmatiques et les personnes âgées, mais aussi contri-buer au dépistage de certaines pathologies et participer à des actions de prévention.> Présentation des vingt-cinq mesures du grand plan de prévention du gouvernement. Plus de sept Fran-çais sur dix auraient déjà renoncé à se faire soigner au moins une fois. Les Français se déclarent majoritairement favorables à une prise en charge à domicile. Les soignants dénoncent une dégradation du parcours de soins. Plus de mille médecins ont été agressés en 2017.

12-15 | NOTRE SANTÉ | Médecine> Lorsque l’on suspecte un accident vasculaire céré-bral (AVC), il ne faut pas perdre une minute, il est donc essentiel de reconnaître immédiatement les premiers signes.> La maladie de Parkinson est l’affection neuro-dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer . Bien que l’on ne sache pas encore la guérir, il est possible d’en atténuer les symptômes.

16 | NOTRE SANTÉ | PréventionFaut-il se protéger de la lumière bleue ? Elle soulève de nombreuses questions, notamment au sujet des risques qu’elle ferait peser sur notre santé.

17-18 | NOTRE SANTÉ | Bien-être> Transpiration trop abondante ? Il existe heureu-sement plusieurs méthodes pour la réguler.> Le professeur Christophe Bédane, chef du service de dermatologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges, revient en cinq points sur la lucite estivale.

19 | NOTRE SANTÉ | FormeLes algues, véritables concentrés d’oligoéléments et d’antioxydants, sont bénéfiques pour la santé. Et en plus, elles sont faciles à cuisiner.

20 | NOTRE SANTÉ | En brefQuelques « brèves » sur des sujets qui touchent la santé, pour se tenir au courant dans un domaine qui évolue sans cesse.

21 | SOCIÉTÉ | ConsoManger local grâce aux circuits courts, qui réduisent les intermédiaires entre producteurs et particuliers.

sommaire[ ]LA REVUE | N° 234/890 | MAI 2018

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| N° 234/890 | MAI 20182

LA REVUE 7, rue Léon-Patoux CS 51 032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31

ÉDITÉE PAR : BPCE Mutuelle 7, rue Léon-Patoux CS 51 032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 Internet : www.bpcemutuelle.fr

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Hervé TILLARD

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Eric LE LAY

PHOTOGRAPHIES : Thinkstock ; Shutterstock ; Fotolia ; BPCE Mutuelle.

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Sylvie BOISTARD, Catherine CHAUSSERAY, Isabelle COSTON, Delphine DELARUE, Catherine DOLEUX Benoît SAINT-SEVER, Léa VANDEPUTTE, Aliisa WALTARI.

COMITÉ DE RÉDACTION : Hervé TILLARD, Eric LE LAY, Félicien BLOIS, Christophe CLÉMENT, Anne SAVOY-ALLAIN.

PUBLICITÉ : nous contacter

PETITES ANNONCES : à adresser 7, rue Léon-Patoux CS 51 032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 46

TIRAGE BIMESTRIEL : 64 500 exemplaires

COORDINATION ÉDITORIALE ET RÉALISATION : CIEM 12, rue de l’Eglise 75015 Paris Tél. 01 44 49 61 00 Ciem.fr

IMPRESSION : Imprimerie de Compiègne 2, avenue Berthelot ZAC de Mercières BP 60524 60205 Compiègne cedex Tél. 03 44 30 51 00

COMMISSION PARITAIRE N° 1118 M. 06 701

ISSN : 0751-1809

ABONNEMENT : 6 Prix au numéro : 1,20

DÉPÔT LÉGAL : 2e trimestre 2018.

Origine du papier : Italie.

Taux de fibres recyclées : 0 %.

Certification : ce magazine est imprimé sur un papier certifié PEFC, fourni par Burgo group.

« Eutrophisation » ou « Impact de l’eau » : PTot 0,012 kg/tonne de papier.

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De nouveaux services 3.0

Depuis de nombreuses années, nous n’avons de cesse de faire évoluer positivement les garanties et les services liés à nos contrats de complémentaire santé. Chaque année apporte son lot de nouveautés afin de coller au mieux aux évolutions en matière de santé.

Dans cette dynamique, nous avons fait le choix, depuis trois ans, d’intégrer les services du réseau Santéclair dans la majorité de nos contrats, dans le but, simple mais efficace, de garantir la qualité des prestations tout en faisant baisser fortement leurs coûts, donc le reste à charge pour l’adhérent. La démarche a été bien comprise, puisque vous êtes de plus en plus nombreux à utiliser Santéclair en optique, audioprothèse, dentaire, ostéopathie et à nous faire savoir votre satisfaction.

Il est normal à l’heure où notre réseau de soins propose de nouveaux services de nous y intéresser. Surtout lorsqu’il s’agit de sujets d’actualité :• comme cela existe déjà pour les professionnels cités ci-dessus, une application va permettre de géolocaliser les médecins de ville (généralistes et spécialistes), de vérifier s’ils sont signataires ou non du dispositif Optam et ainsi d’anticiper la prise en charge des dépassements d’honoraires, et éventuellement de prendre un rendez-vous en ligne ;• un service de télémédecine à votre disposition. Cinq consultations téléphoniques gratuites par bénéficiaire et par an. Si ce dispositif n’a pas vocation à remplacer la médecine « traditionnelle », il en devient un complément utile et rassurant, désormais validé par les autorités sanitaires.

Vous trouverez dans ce numéro le guide pratique de ces nouveaux services. Comme c’est maintenant l’habitude depuis plusieurs années, nous en testerons la pertinence à travers des enquêtes qualité réalisées auprès des adhérents. N’hésitez donc pas à donner votre avis !

Puisqu’il faut toujours anticiper, dans l’édito du numéro de juillet, je serai très heureux de vous parler, d’une part, du centième anniversaire de notre mutuelle et, d’autre part, de la prochaine étape de digitalisation à BPCE Mutuelle, c’est-à-dire notre nouveau site Internet…

[ ]édito

Hervé TILLARD Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle

22-23 | SOCIÉTÉ | EntretienEntretien avec le professeur de psychologie Yves-Alexandre Thalmann, qui publie un livre dans lequel il explique comment la mémoire aide à accéder au bonheur.

24 | SOCIÉTÉ | Sécurité routièreVélos, rollers, skateboards, trottinettes, gyropodes... Sur la route ou sur les trottoirs, à chacun sa place.

25 | RÉSEAU | SolidaritéAprès avoir reçu un implant cochléaire en 2002, Alexandre peut aujourd’hui mener une vie quasi normale . Et il a un bel avenir devant lui.

26 | RÉSEAU | Parlons-enLa Caisse d’Epargne a déjà 200 ans ! L’année 2018 sera marquée par plusieurs événements organisés pour célébrer ce bicentenaire.

27 | RÉSEAU | Groupe BPCE SportsDécouvrez les résultats du 42e challenge ski, qui s’est déroulé à Praz-sur-Arly, et du 58e ski meeting Interbancario, organisé à Saint-Moritz-Pontresina.

28-31 | RÉSEAU | Loisirs > Les vacances dans nos résidences, c’est avec Cent pour cent vacances (www.centpourcentvacances.fr).> Petites annonces.> Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de jouer !

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XXXXX XXXXRÉSEAU VOTRE MUTUELLE

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D epuis 2016, les adhérents de BPCE Mutuelle ont accès au réseau de soins Santéclair dans les domaines de l’optique, de la chirurgie

réfractive, du dentaire, de l’implantologie, de l’audio-prothèse, de l’ostéopathie et de la diététique, ce qui leur permet de bénéficier du tiers payant et d’avantages tarifaires importants de nature à réduire ou à faire disparaître le reste à charge.Afin de vous faciliter l’accès aux soins et de vous aider à mieux vous orienter lorsque vous devez consulter un médecin généraliste ou spécialiste, BPCE Mutuelle vous offre aujourd’hui des services complémentaires propo-sés par Santéclair.

INFORMATIONS, GÉOLOCALISATION ET RENDEZ-VOUS EN MÉDECINE DE VILLEVous pouvez désormais identifier les médecins signa-taires de l’option tarifaire maîtrisée (Optam ou Optam-CO) (2). Ce statut conditionne fortement le niveau de remboursement des dépassements d’honoraires, et vous pourrez, si vous le souhaitez, orienter votre choix de praticien. Pour cela, il suffit de vous rendre, depuis votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone,

dans votre « Espace santé » sur le site de BPCE Mutuelle (www.bpcemutuelle.fr) et de lancer la recherche « Géoclair » à partir du nouveau domaine « Généralistes et spécialistes ». Vous obtiendrez alors, via l’application « Trouvtondoc », la liste des médecins les plus proches de chez vous. D’autres renseignements, comme la tari-fication pratiquée ou les modes de paiement, sont disponibles… Et il vous sera même possible de prendre un rendez-vous en ligne si le médecin que vous choisis-sez est affilié à ce service (ce qui figure sur sa fiche détaillée).

TÉLÉCONSULTATIONLe service de téléconsultation, en partenariat avec le site « Mes Docteurs », permet pour sa part d’accéder en direct et en ligne à un médecin libéral. Il répond aux situations d’indisponibilité des médecins généralistes ou spécialistes et au besoin d’un conseil rapide. Il est également adapté aux « situations de mobilité », lorsque vous êtes en vacances par exemple.Les objectifs sont donc de :• rendre plus accessible la consultation médicale, par chat, visio ou audio ;

BPCE Mutuelle vous donne accès à de nouveaux services (1) proposés par le réseau de soins Santéclair : information sur le statut des médecins au regard de l’Optam(2) et téléconsultation.

Réseau de soins Santéclair : bénéficiez de nouveaux services

Avec les nouveaux services « Médecine de ville », vous bénéficiez via un point d’accès unique :• de la géolocalisation de plus de 64 000 médecins généralistes et 44 500 médecins spécialistes référencés* ;• de l’accès aux tarifs de consultation renseignés et au statut du médecin (Optam ou non-Optam) ;• de la prise de rendez-vous en ligne (si le médecin est affilié à ce service) ;• d’un service de téléconsultation sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.* Source : Pages jaunes, septembre 2017.

Un point d’accès unique

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Somme engagée Base de remboursement

Remboursement Sécurité sociale

Remboursement BPCE Mutuelle Reste à charge*

Signataire Optam 100 € 30 € 21 € 69 € 10 €

Non signataire Optam 100 € 23 € 16,10 € 29,90 € 54 €

* Le reste à charge indiqué dans ce tableau ne tient pas compte de la participation forfaitaire de 1 euro prélevée par la Sécurité sociale.

Exemple de prise en chargeConsultation d’un adulte chez un spécialiste (gynécologue, ophtalmologue, dermatologue…) à 100 euros.

Base de garantie (type CGN, ASV Optimum) et de remboursement (BR) de la Sécurité sociale :

• 30 euros (soit 300 % du BR) si le médecin est signataire de l’Optam ou de l’Optam-CO ;

• 23 euros (soit 200 % du BR) si le médecin n’est pas signataire de l’Optam ni de l’Optam-CO.

Rappel : nouvelle adresse Santéclair a déménagé en décembre 2017. Désormais, vous devez adresser vos devis : • par courrier au 7, mail Pablo-Picasso, CS74606, 44046 Nantes cedex 1 ;• depuis le site Internet de Santéclair, www.santeclair.fr, rubrique « Espace assurés » ;• par e-mail à [email protected] ;• par fax au 01 47 61 21 04.

Retrouvez toutes les informations sur ces nouveaux services en téléchargement dans votre « Espace santé » sur le site de BPCE Mutuelle, rubrique « Santéclair ».

« Santéclair, mode d’emploi » mis à jour

• permettre la continuité des soins, sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre ;• obtenir un avis médical et connaître la conduite à tenir très rapidement ;• faciliter l’orientation vers des établissements recom-mandés en cas de besoin.Ce service donne accès à 222 généralistes et à 197 spécia-listes (3) basés en France et inscrits à l’ordre des médecins, représentant plus de vingt-cinq spécialités (médecine générale, dentaire, dermatologie, gynécologie, homéo-pathie, ophtalmologie, ORL, pédiatrie, etc.).La consultation est entièrement protégée par le secret médical, avec envoi, à votre demande, d’un rapport complet à votre médecin traitant. Elle peut donner lieu à la délivrance d’une ordonnance (4) avec accès à des médicaments remboursables. Toutefois, ce service n’a pas vocation à se substituer à un service d’urgence médicale, de type pompiers ou Samu. Il ne permet pas non plus la délivrance d’un arrêt de travail ou d’un certificat médical sportif, ni le renouvellement d’ordon-nance complexe (en cas d’affection de longue durée, par exemple).Pour accéder à la téléconsultation, rendez-vous dans votre « Espace santé », onglet « Santéclair », rubrique « Trouvez un professionnel de santé partenaire ou saisissez votre devis dentaire en ligne », puis « Géoclair, trouvez un professionnel de santé partenaire ». Vous devrez, lors de la première téléconsultation, créer votre compte sécurisé. Nous vous invitons à consulter la vidéo de présentation du service et du mode d’accès, disponible sur notre site à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=gyJtEoX4JCI.

Dans le cadre de ce nouveau service, BPCE Mutuelle prend en charge jusqu’à cinq téléconsultations par an et par bénéficiaire. Au-delà, l’accès au service sera possible, mais payant par carte bancaire en ligne. Attention : dans ce cas, vous ne pourrez pas obtenir d’ordonnance et le téléconseil ne sera pas remboursable, ni par la Sécurité sociale ni par votre contrat BPCE Mutuelle.

(1) Ces nouveaux services ne sont pas accessibles aux adhérents de BPCE Mutuelle n’ayant pas accès au réseau Santéclair.

(2) Conformément aux dispositions des contrats responsables, la participation de BPCE Mutuelle est plus importante lorsque vous consultez un professionnel adhérant à l’option tarifaire maîtrisée (Optam et Optam-CO).

(3) Source : Mes Docteurs, septembre 2017. Le nombre de généralistes et de spécialistes peut évoluer.

(4) Attention, la délivrance d’une ordonnance n’est pas systématique. Le médecin en délivrera une s’il estime qu’il peut le faire compte tenu de la pathologie et de son diagnostic.

| N° 234/890 | MAI 2018

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E n dépit de tous les efforts de BPCE Mutuelle pour vous donner pleinement satisfaction, une insa-tisfaction de votre part est toujours possible.

Cela se traduit par une réclamation* écrite ou orale, à partir de laquelle la mutuelle doit vous apporter rapi-dement une réponse.

Dans le cadre de sa politique de gestion des réclamations, BPCE Mutuelle met tout en œuvre

pour vous répondre rapidement et vous donner toutes les explications nécessaires.

XXXXX XXXXRÉSEAU VOTRE MUTUELLE

| N° 234/890 | MAI 20186

A BPCE Mutuelle, il existe depuis de nombreuses années, une politique de gestion des réclamations qui intègre les « bonnes pratiques » préconisées par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité européenne des assurances et des pensions profession-nelles (Eiopa). La politique mise en œuvre par votre mutuelle vise à garantir à tous les adhérents un traite-ment gratuit, transparent, efficace, égal et harmonisé de leurs réclamations, dans la limite de son champ de responsabilité.

ACCUSÉ DE RÉCEPTIONLorsque vous adressez une réclamation à BPCE Mutuelle, celle-ci est dûment enregistrée (dans le cadre de la traçabilité) et, si le délai de réponse excède cinq jours, vous recevez un accusé de réception indiquant la prise en compte effective de votre d e m a n d e . L a m u t u e l l e s ’ engage à appor ter une réponse à toute réclamation dans un délai maximum de v ingt et un jours (si des circonstances particulières allongent ce délai, elle informe le réclamant du nouveau délai de réponse).Le service qualité de BPCE Mutuelle suit mensuellement les délais de traitement des réclamations. En complément des réponses individuelles apportées à chacun, une analyse périodique des motifs d’insatisfaction et de réclamation est effectuée afin d’identifier les problèmes et de trouver des pistes d’amélioration.L’un des axes d’amélioration prévu en 2018 est celui de l’information faite au client quant à l’avancement du traitement de sa demande.Il faut savoir qu’en 2017 BPCE Mutuelle a reçu 104 récla-mations écrites et 406 réclamations téléphoniques. Ces dernières ont représenté 0,43 % des 99 044 appels entrants traités l’an dernier.

À QUI S’ADRESSER ?Les réclamations doivent être adressées :• par courrier à BPCE Mutuelle, 7, rue Léon-Patoux, CS51032, 51686 Reims cedex 2 ;• par mail à [email protected] ;• par téléphone au 03 26 77 66 00.

* Une réclamation est une déclaration traçable et actant le mécontentement d’un client. Une simple demande d’information, d’avis ou de clarification de service ne constitue pas une réclamation.

Gestion des réclamations

Une réclamation ? Une réponse

En 2017, BPCE Mutuelle a reçu 406 réclamations téléphoniques, ce qui représente 0,43 % des 99 044 appels entrants traités.

Recours auprès du médiateur ?Si, au terme des échanges avec BPCE Mutuelle relatifs à la réclamation exprimée, un désaccord persiste, la saisine du médiateur de la mutuelle constitue une ultime voie de recours. A noter que la FNMF, qui gère cette saisine, refuse toute médiation avant épuisement des voies de recours internes.

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| N° 234/890 | MAI 2018 7

RÈGLEMENT GÉNÉRAL SUR LA PROTECTION DES DONNÉES

BPCE Mutuellese met en conformité Le règlement général sur la protection des données (RGPD) a pour vocation de protéger la vie privée des citoyens européens face aux nouvelles réalités du numérique. Ce règlement, qui entrera en application le 25 mai 2018, encadre le traitement de données personnelles afin de s’assurer notamment que celles-ci sont justement traitées de manière licite, transpa-rente et loyale envers la personne concernée. Les données doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées.Est considérée comme donnée personnelle toute donnée permettant d’identifier direc-tement ou indirectement une personne. Elle peut donc être de nature diverse  : nom, prénom, adresse, e-mail, numéro de téléphone, adresse IP, etc.

Une démarche obligatoireLe RGDP vient harmoniser les pratiques en termes de protection des données à l’échelle européenne par application directe du règle-ment à l’ensemble des Etats, et par voie de conséquence aux collectivités, associations et entreprises qui traitent des données person-nelles de ressortissants européens, dans tous les secteurs d’activité.BPCE Mutuelle (comme la CGP, par ailleurs) est bien évidemment dans l’obligation de se mettre en conformité par rapport au RGPD. Cela implique de définir une politique et des procédures de protection des données, d’éva-luer et d’améliorer les processus existants, mais également de sensibiliser les collabo-rateurs à la protection des données, le tout sous peine de lourdes sanctions financières. Que l’on se rassure : la mise en conformité de BPCE Mutuelle au regard du RGPD est en bonne voie.

][ ASSOCIATION POUR L’HISTOIRE DES CAISSES D’ÉPARGNE

Une activité soutenue en 2018En 2018, l’Association pour l’histoire des Caisses d’Epargne (AHCE) continuera de soutenir les travaux de sauvegarde du patrimoine historique des caisses, conformément à sa vocation.A cet égard, le départ de présidents de COS et de directoire sera l’occasion d’une nouvelle campagne d’archives orales.En outre, et dans le cadre de ses activités éditoriales, l’AHCE envisage, d’une part, la réalisation d’un ouvrage sur la vie du duc de La Rochefoucault-Liancourt (fondateur, avec Benjamin Delessert, de la première Caisse d’Epargne, en 1818) et, d’autre part, la publi-cation des actes du colloque organisé en décembre dernier, en collaboration avec l’Association Robert-Guérard, sur le thème « La révolution managériale des Caisses d’Epargne (1983-1991) ».Enfin, elle continuera d’accompagner le réseau dans la réalisation des disposi-tifs mis en place pour fêter le bicentenaire des Caisses d’Epargne.

XXXXX XXXX

CONCOURS ASSOCIATION ROBERT-GUÉRARD

Participez à l’édition 2018 Avec le concours qui porte son nom, l’Association Robert-Guérard* (à laquelle BPCE Mutuelle s’associe, en en assurant la mise en œuvre et la promotion) souhaite contribuer à la réalisation d’actions menées en faveur de l’enfance ou du handicap, à travers une dotation financière remise aux lauréats.Pour la cinquième année, ce concours est ouvert aux salariés ou anciens salariés retraités du Groupe BPCE, adhérents de BPCE Mutuelle et engagés en tant que membres d’une association dans une action telle que celle décrite ci-dessus. Il est doté de deux prix : le prix Robert-Guérard, d’un montant de 4 000 euros, et le prix Coup de cœur du jury, d’un montant de 1 000 euros.Le concours se déroule jusqu’au 31 août 2018 sur les territoires des entreprises adhérentes de BPCE Mutuelle.Pour participer, un dossier de candidature, annexé au règlement du concours, est à télécharger sur le site www.bpcemutuelle.fr. Une fois rempli, il devra être renvoyé, en format électronique seulement, à l’adresse : [email protected], avant le 31 août 2018 à minuit.* Figure du réseau des Caisses d’Epargne, Robert Guérard (1943-2004) fut notamment président du directoire de la Caisse d’Epargne de Lorraine nord et membre du conseil de surveillance du Cencep de 1983 à 1992.

][

]Une activité soutenue en 2018

sur la vie du duc de La Rochefoucault-Liancourt (fondateur, avec Benjamin

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| N° 234/890 | MAI 20188

Etre bien accompagné par IMA, la garantie assistance de votre contrat santé, et savoir que vous pouvez compter sur une aide adaptée, c’est rassurant. Rapide focus des prestations pouvant être accordées en cas d’immobilisation*.

IMA vous accompagne en cas d’immobilisation

V ous êtes salarié d’une entreprise ayant souscrit son contrat santé auprès de BPCE Mutuelle ou adhé-

rent individuel d’un contrat Atout Santé Vita l ité (A SV Essent iel, Opt imum, Premium) ? Alors vous bénéficiez d’une garantie assistance conçue sur mesure avec IMA (Inter Mutuelles Assistance).

QUI PEUT EN BÉNÉFICIER ?L’adhérent ainsi que le cercle de sa famille (conjoint, enfants et ascendants directs vivant avec l’adhérent), pour toute immo-bilisation au domicile de plus de cinq jours à la suite d’un accident ou d’une maladie soudaine et imprévisible.

QUELLES PRESTATIONS POUR UNE IMMOBILISATION ?L’immobilisation se traduit par une incapa-cité à réaliser soi-même les tâches de la vie quotidienne à son domicile, consécutive à

une maladie ou à un accident et constatée par une autorité médicale compétente.IMA organise notamment : l’intervention d’une aide ménagère ou d’une auxiliaire de vie ; la venue d’un proche ; des services de proximité ; la prise en charge des enfants  ; la prise en charge des ascendants ; le trans-port aux rendez-vous médicaux et paramé-dicaux ; l’entretien du jardin…

QUELLES SONT LES CONDITIONS D’INTERVENTION ?La prestation est fournie dans la limite de deux interventions par an et par bénéficiaire et elle est accessible du lundi au vendredi, hors jours fériés.Délai de déclaration à IMA : le plus rapide-ment possible et au plus tard dans les vingt jours qui suivent l’immobilisation au domi-cile (passé ce délai, aucune garantie ne sera accordée). Pour bénéficier de la garantie aide ménagère, la demande doit être

effectuée dans les sept jours à compter de l’immobilisation au domicile.* Pour connaître les autres motifs d’intervention (hospitalisation, chirurgie ambulatoire, aide aux aidants…) et les prestations proposées, consultez la notice accessible dans votre espace adhérent sur www.bpcemutuelle.fr.

SYSTÈME DE SOINS

Comment joindre le service ?Un numéro de téléphone unique :

05 49 76 97 59,

24 h/24 et 7 j/7.Des experts vous prennent en charge

et vous accompagnent pour analyser

votre situation et évaluer vos besoins

(en fonction de la taille de votre

logement, de la composition de votre

foyer, de votre niveau d’autonomie,

des aides dont vous bénéficiez déjà)

pour vous proposer les solutions les

plus adaptées.

Garantie Explication Plafond

Aide à domicile Entretien courant d’un logement habité 20 heures sur 20 jours

Auxiliaire de vie Soutien et accompagnement du bénéficiaire 20 heures sur 20 jours

Présence d’un proche Transport d’une personne valide pour tenir compagnie au bénéficiaire hospitalisé ou immobilisé

Billet train 1re classe ou avion classe économique + 2 nuits d’hôtel à concurrence de 50 € par nuit

Livraison de médicaments Transport A/R jusqu’à la pharmacie la plus proche ou portage des médicaments par un prestataire agréé 1 livraison par événement

Portage de repas Livraison de repas, pack composé de 5 ou 7 jours de repas à définir à la commande 1 forfait livraison par événement

Livraison de courses Transport A/R au centre commercial le plus proche ou frais de livraison d’une commande 1 livraison par semaine et par événement

Coiffure à domicile Déplacement d’un coiffeur au domicile 1 déplacement par événement

Portage d’espèces Transport A/R jusqu’à la banque ou portage d’espèces au domicile 1 A/R ou 1 portage sur 30 jours, dans la limite de 150 € contre reconnaissance de dette

Petits travaux de jardinage Tonte de pelouse, débroussaillage, désherbage, entretien et arrosage des massifs, taille de haies et d’arbustes, ramassage de feuilles… 10 heures sur 10 jours

Transport aux rendez-vous médicaux Transfert non médicalisé A/R vers médecin, hospital… 1 A/R sur 30 jours dans un rayon de 50 km

Accident ou maladie soudaine et imprévisible entraînant une immobilisation imprévue

Garantie Explication Plafond

Prise en charge des enfants Solutions de déplacement ou intervenant spécialisé Billet A/R (train ou avion) ou 20 heures sur 20 jours

Conduite à l’école Conduite du domicile vers établissement scolaire 1 A/R/jour/enfant, 5 jours par semaine sur 4 semaines

Conduite aux activités extrascolaires Conduite du domicile vers lieu d’activité 1 A/R/enfant/semaine répartis sur 4 semaines

Aide aux devoirs Soutien pédagogique quand le parent ne peut assurer cette tâche 2 h/enfant/semaine pendant 4 semaines

Soutien scolaire à domicile Soutien pédagogique du primaire au secondaire 3 h/jour ouvrable pendant l’année scolaire

Nourrice de remplacement Envoi d’un intervenant spécialisé au domicile pour s’occuper des enfants 20 heures sur 20 jours

Prise en charge des ascendants Déplacement d’un proche ou de l’ascendant, intervenant spécialisé au domicile Billet A/R (train 1re classe ou avion classe économique) 20 heures sur 20 jours

Les + famille

XXXXX XXXXRÉSEAU VOTRE MUTUELLE

Document informatif et non contractuel. Seules les dispositions de la notice sont contractuelles.

La direction d’EPS travaille actuellement à la définition d’axes stratégiques pour la politique d’action sociale de ses membres (BPCE Mutuelle et CGP). Pour connaître vos attentes en ce domaine, nous vous invitons à répondre à un rapide questionnaire en ligne qui sera accessible à compter du 30 mai 2018, à l’adresse suivante : ensemble-protection-sociale.e-questionnaire.com. Merci de votre participation.

Action sociale et prévention : votre avis nous intéresse

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LES MISSIONS DU PHARMACIEN

EXPÉRIMENTE LA VACCINATION CONTRE LA GRIPPE

(dans deux régions — Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine — auprès des personnes à risque)

DÉLIVRE DES CONSEILS SUR LES MÉDICAMENTS

(leur action, les risques d’interaction et le bon suivi du traitement)

PARTICIPE À DES ACTIONS PONCTUELLES DE PRÉVENTION

(promotion du calendrier vaccinal ou des dépistages organisés)

DÉPISTE LE DIABÈTE, LES ANGINES À STRETOCOQUES A ET LA GRIPPE

(grâce aux tests d’orientation rapide au diagnostic [Trod])

SUITLES PATIENTS DIABÉTIQUES, LES MALADES SOUS ANTICOAGULANTS ORAUX, LES PERSONNES EN ALD ÂGÉES DE PLUS DE 65 ANS ET LES PATIENTS POLYMÉDIQUÉS DE PLUS DE 75 ANS

(vérifie la bonne observance des traitements, s’assure que le patient e�ectue les analyses demandées et prévient le médecin en cas de problème)

La loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST, 2009) et la convention pharmaceutique de 2012 ont profondément élargi le rôle du pharmacien auprès des patients. Au-delà de sa mission de conseil concernant les médicaments, leurs interactions et le suivi des traitements, il peut désormais accompagner les malades sous anticoagulants, les asthmatiques et les personnes âgées en affection de longue durée (ALD), contribuer au dépistage de certaines pathologies et participer à des actions de prévention. Actuellement expérimentée dans deux régions, la vaccination pourrait bientôt faire également partie de ses compétences.

Les nouvelles missions du pharmacien

NOTRE SANTÉSYSTÈME DE SOINS

Si les pharmacies mutualistes sont bien engagées dans les nouvelles missions découlant de la loi HPST et mises en œuvre dans le cadre de la convention nationale pharmaceutique d’avril 2012 négociée entre l’Assurance maladie, l’Unocam et les syndicats représentatifs des pharmaciens d’officine, certaines de ces missions ne leur sont pas encore rémunérées par l’Assurance maladie. En effet, les pharmacies mutualistes, dont le statut juridique est dérogatoire au droit commun de la pharmacie, ne participent pas en tant que telles à ces négociations. Il fallait donc que les dispositions de cette convention soient transposées. « Le principe d’application de cette convention aux pharmacies mutualistes est acquis depuis la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2014 », précise Marie-Claude Lux, chargée de mission à la Fédération natio-nale de la Mutualité française (FNMF) auprès de l’Union nationale des pharmacies mutualistes. Néanmoins, chaque nouvel avenant doit faire

l’objet d’un arrêté ministériel de transposition. « Il faut savoir qu’aujourd’hui les revenus des pharmaciens ne dépendent plus uniquement du volume et du prix des médicaments vendus, explique Marie-Claude Lux. Une part significative provient de la rémunération de ces nouvelles missions. Le problème, c’est que les décrets de transposition de certains avenants ne sont pas encore parus. » Résultat : si certaines missions sont bien rémunérées, par exemple le suivi des patients sous anticoagulants oraux (anti-vitamine K), d’autres, comme le suivi du bilan de médication des patients âgés, ne le sont pas encore. Un comble quand on sait que la Mutualité française a toujours défendu l’élargissement du rôle des pharmaciens au sein du système de santé. Les pharmacies mutua-listes, à leur demande, participent d’ailleurs à l’expérimentation de la vacci-nation contre la grippe saisonnière déployée par l’Assurance maladie en Auvergne-Rhône-Alpes et en Nouvelle-Aquitaine.

LA RÉMUNÉRATION INCOMPLÈTE DES PHARMACIES MUTUALISTES

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Garantie Explication Plafond

Aide à domicile Entretien courant d’un logement habité 20 heures sur 20 jours

Auxiliaire de vie Soutien et accompagnement du bénéficiaire 20 heures sur 20 jours

Présence d’un proche Transport d’une personne valide pour tenir compagnie au bénéficiaire hospitalisé ou immobilisé

Billet train 1re classe ou avion classe économique + 2 nuits d’hôtel à concurrence de 50 € par nuit

Livraison de médicaments Transport A/R jusqu’à la pharmacie la plus proche ou portage des médicaments par un prestataire agréé 1 livraison par événement

Portage de repas Livraison de repas, pack composé de 5 ou 7 jours de repas à définir à la commande 1 forfait livraison par événement

Livraison de courses Transport A/R au centre commercial le plus proche ou frais de livraison d’une commande 1 livraison par semaine et par événement

Coiffure à domicile Déplacement d’un coiffeur au domicile 1 déplacement par événement

Portage d’espèces Transport A/R jusqu’à la banque ou portage d’espèces au domicile 1 A/R ou 1 portage sur 30 jours, dans la limite de 150 € contre reconnaissance de dette

Petits travaux de jardinage Tonte de pelouse, débroussaillage, désherbage, entretien et arrosage des massifs, taille de haies et d’arbustes, ramassage de feuilles… 10 heures sur 10 jours

Transport aux rendez-vous médicaux Transfert non médicalisé A/R vers médecin, hospital… 1 A/R sur 30 jours dans un rayon de 50 km

Garantie Explication Plafond

Prise en charge des enfants Solutions de déplacement ou intervenant spécialisé Billet A/R (train ou avion) ou 20 heures sur 20 jours

Conduite à l’école Conduite du domicile vers établissement scolaire 1 A/R/jour/enfant, 5 jours par semaine sur 4 semaines

Conduite aux activités extrascolaires Conduite du domicile vers lieu d’activité 1 A/R/enfant/semaine répartis sur 4 semaines

Aide aux devoirs Soutien pédagogique quand le parent ne peut assurer cette tâche 2 h/enfant/semaine pendant 4 semaines

Soutien scolaire à domicile Soutien pédagogique du primaire au secondaire 3 h/jour ouvrable pendant l’année scolaire

Nourrice de remplacement Envoi d’un intervenant spécialisé au domicile pour s’occuper des enfants 20 heures sur 20 jours

Prise en charge des ascendants Déplacement d’un proche ou de l’ascendant, intervenant spécialisé au domicile Billet A/R (train 1re classe ou avion classe économique) 20 heures sur 20 jours

XXXXX XXXX

Un acteur de premier plan dans la coordination des soins : c’est ce qu’est devenu le pharmacien, neuf ans après la loi Hôpital, patients, santé et

territoires (HPST) et cinq ans après la convention pharmaceutique, qui lui ont permis d’élargir ses champs d’intervention. « Un pharmacien est d’abord là pour expliquer le médicament : son action, son fonctionnement, ses risques d’interaction et, éventuellement, sa fabrication, affirme Stéphane Pichon, président de l’ordre des pharmaciens pour la région Paca. La durée de passage dans une officine est d’environ quinze à vingt minutes.

Nous prenons le temps de préciser au patient ce qu’il n’a pas compris pendant sa visite chez le médecin. » A ce rôle s’ajoutent désormais différentes missions plus précises, dans les domaines de l’éducation thérapeutique, du suivi de certains patients, du dépistage, de la préven-tion et de la vaccination. Le pharmacien est ainsi habilité à participer au suivi des personnes asthmatiques ou traitées par anticoagulants oraux (anti-vitamine K). Mal dosés ou associés par erreur ou méconnaissance avec d’autres produits, ces médicaments peuvent entraîner des hémorragies et conduire à l’hospitalisation. Il s’agit donc,

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NOTRE SANTÉ XXXNOTRE SANTÉ SYSTÈME DE SOINS

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en lien avec le médecin traitant, de vérifier la bonne observance du traitement, de s’assurer que les analyses biologiques nécessaires ont bien été effectuées ou de recommander, au besoin, une adaptation de la posologie.

« ON RASSURE LE PATIENT »« Parfois, le patient ne voit son médecin qu’une fois tous les trois mois, note Stéphane Pichon. En revanche, il passe fréquemment à la pharmacie. Cela nous permet, par exemple, de répondre rapidement à l’inquiétude d’une personne asthmatique qui a peur de faire une crise : on la rassure, on vérifie que son flacon n’est pas vide et on lui réexplique le traitement pour éviter les mésusages. Par ailleurs, dès que nous constatons un problème, nous pouvons avertir le médecin et lui demander de voir la personne en urgence. » Pour bénéficier de ce suivi, qui comprend deux entretiens annuels au minimum, le patient doit s’inscrire auprès du pharmacien.Depuis le 16 mars, les pharmaciens peuvent également réaliser des « bilans partagés de médication » auprès des personnes en affection de longue durée (ALD) âgées de plus de 65 ans et des patients polymédiqués de plus de 75 ans. Lors d’un premier entretien, le pharmacien recense les médicaments pris par le malade, recueille ses

observations (effets indésirables, difficultés à suivre les prescriptions…), puis établit une analyse pharmacologique dans laquelle il note ses conclusions et ses recommanda-tions. Cette analyse est transcrite sur un dossier médical partagé (DMP) avec le médecin traitant, qui adapte le traitement si nécessaire. Chaque année, l’analyse initiale sera réactualisée et le pharmacien s’assurera, en parallèle, de la bonne observance des traitements par le patient. Cet accompagnement, destiné aux malades chroniques, devrait bientôt s’élargir aux diabétiques et aux personnes atteintes de pathologies cardiovasculaires.

DÉPISTAGE ET PRÉVENTIONDepuis le 1er août 2016, les pharmaciens d’officine peuvent aussi effectuer trois tests rapides d’orientation du diagnostic (Trod) : le test capillaire d’évaluation de la glycémie (dépistage du diabète), ainsi que les tests oropharyngés de la grippe et des angines à streptocoques du groupe A. Pour ces deux derniers dispositifs, l’objectif est de déterminer si un traitement antibiotique est nécessaire et si une visite chez le médecin s’impose pour une prescription. « Le réflexe n’est pas encore entré dans les usages, remarque Stéphane Pichon. Il va falloir un peu de temps pour que les patients s’habituent à demander ces tests. » Les officines peuvent aussi participer à des opérations ponctuelles de dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), avec mesure du souffle, ou à des actions de prévention (promotion du calendrier vaccinal, des dépistages orga-nisés ou de la Journée sans tabac, par exemple).Dernière mission à souligner : la vaccination. Depuis l’automne 2017, les pharmacies des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine sont autorisées à vacciner contre la grippe les populations à risque ayant reçu une invitation de l’Assurance maladie (et disposant donc d’un bon de vaccination ou d’une ordonnance). Pour Stéphane Pichon, l’opération, prévue pour trois ans, est d’ores et déjà un succès. « Elle a permis de vacciner deux cent mille personnes, constate-t-il. On se rend compte que, pour les gens, c’est très facile. La pharmacie, c’est l’accès, en poussant une porte, à un professionnel titulaire d’un doctorat qui a fait six ans d’études. »  Vu sous cet angle, il serait dommage de se passer de ses services. « Cette mesure de santé publique doit permettre d’améliorer la couverture vaccinale, avec le souhait que des résultats probants permet-tront l’extension de l’expérimentation à d’autres régions et à de nouveaux publics », indique pour sa part l’ordre des pharmaciens sur son site Internet. C’est d’ailleurs ce qui a été officiellement demandé par l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (UPSO) lors d’une visite à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, au mois de mars.

ALIISA WALTARI

RAPPELAfin de limiter l’impact de la franchise de 50 centimes par boîte de médicaments ou flacon, il est pertinent de deman-der à son pharmacien un conditionnement trimestriel et non mensuel. Le patient évite ainsi de payer trois fois la franchise et bénéficie d’un prix en général inférieur de 13 %, ce qui génère des économies pour l’Assurance maladie et votre mutuelle, qui rembourse en général directement le pharmacien.Le tiers payant représente 98 % des remboursements effectués au titre de la pharmacie.

36 500 000 DOSSIERS PHARMACEUTIQUES OUVERTS DANS LES OFFICINESA ce jour, plus de 36 500 000 dossiers pharmaceutiques (DP) ont été ouverts par les patients dans les officines françaises. Créé par la loi du 30 janvier 2007 relative à l’organisation de certaines professions de santé, cet outil recense les médicaments délivrés à son titulaire au cours des quatre derniers mois (pour les médicaments biolo-giques, les données sont conservées pendant trois ans, et pour les vaccins, pendant vingt et un ans). Accessible à tous les pharmaciens et aux médecins exerçant dans les établissements de santé, le DP « améliore la coordination entre les professionnels de santé, le décloisonnement ville-hôpital et favorise l’amélioration de la couverture vaccinale », souligne l’Ordre national des pharmaciens. Il permet aussi de limiter les risques d’interactions et renforce la lutte contre la iatrogénie (effets secondaires du traitement).« Pour ouvrir un dossier pharmaceutique, il suffit de se rendre dans une officine avec sa carte Vitale, explique Stéphane Pichon, président de l’ordre des pharmaciens pour la région Paca. Il est aussi facile de le fermer, et le patient peut demander que certains produits soient retirés de la liste. » Selon l’ordre, le DP constitue une réelle sécurité, notamment pour les malades chroniques. « Si un patient part en vacances en oubliant son ordonnance, le dossier pharmaceutique permet d’avoir l’exact dosage de son médicament, précise Stéphane Pichon. De même, lors d’un déménagement, un patient peut demander au pharmacien d’éditer son dossier, et donc la liste de ses traitements, pour la présenter à son nouveau géné-raliste. » Enfin, le DP propose des services spécifiques concernant l’approvisionnement : son portail permet par exemple de faire passer l’information sur les ruptures, le rappel ou le retrait de médicaments.

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NOTRE SANTÉ XXX

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][ Plus de mille médecins agressés en 2017L’an passé, le nombre d’agressions de médecins a une nouvelle fois atteint un record, franchissant la barre du millier d’incidents. Au total, 1 035 cas de violen ces ont été recensés dans le dernier rapport publié par le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom). Si les insultes, les menaces et le harcèlement sont les agressions les plus fréquentes (62 % des cas), le nombre de vols, notamment d’ordonnances, continue d’aug-menter et représente désormais près d’un quart des incidents. Le Cnom rapporte aussi soixante-quinze agressions physiques, dont une à caractère sexuel. Ces violences touchent davantage les médecins généralistes (61 %) et les praticiens de sexe féminin (51 %). Pour répondre à l’inquiétude des professionnels de santé, l’ordre demande la possibilité d’utiliser l’application israélienne Reporty, qui permet de relier directement les praticiens aux forces de sécurité.

Le gouvernement présente son grand plan de prévention Préserver près de mille vies par an, c’est l’objectif affiché du plan Priorité prévention présenté le 30 mars par le gouvernement. Avec vingt-cinq mesures phares, qui représentent un investissement de 400 millions d’euros sur cinq ans, ce plan met particulièrement l’accent sur la lutte contre les addictions. Ainsi, les produits de sevrage tabagique seront bientôt remboursés au même titre que les autres médi-caments. L’information sur les dangers de la cigarette et de l’alcool devrait être développée, notamment en direction des femmes enceintes et des jeunes. Autres mesures à souligner : la création d’un programme national de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, la mise en ligne d’ici à la fin de l’année d’un site Internet consacré aux perturbateurs endocriniens et la généralisation de la vaccination antigrippale par les pharmaciens sur tout le territoire dès 2019.

Prise en charge à domicile : les Français votent pourSelon une enquête Viavoice réalisée en novembre 2017, 81 % des Français se déclarent favorables à une prise en charge à domicile si leur médecin le leur proposait. Actuellement, ils sont près de 2 millions à être traités par des prestataires de santé à domicile (PSAD). Ces derniers seront amenés à prendre de plus en plus d’importance dans la chaîne de soins, en raison du vieillissement de la population, de l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques et de l’accroissement des transferts de l’hôpital vers la ville, souhaité par le gouvernement dans le cadre de la stratégie nationale de santé (SNS). En parallèle, le nombre d’aidants (11 millions aujourd’hui) continuera certainement à augmenter. Les dépenses associées aux prestations de santé à domicile, dont 90 % sont prises en charge par l’Assurance maladie et qui représentent près de 3 milliards d’euros, suivront également une courbe ascendante.

Les soignants dénoncent la dégradation du parcours de soinsD’après un sondage Odoxa-Le Figaro-MNH (Mutuelle nationale des hospitaliers), la moitié des Français et les trois quarts des soignants estiment que « la manière dont se déroule aujourd’hui le parcours de soins des patients entre le médecin référent, les spécialistes et les établissements de santé » est « insatisfaisante ». Dans le détail, l’enquête nous apprend que 24 % des personnes interrogées sont aujourd’hui mécontentes de leur passage à l’hôpital contre 9 % en mai 2015, soit trois fois plus en seulement trois ans. De leur côté, les personnels hospitaliers sont deux fois plus nombreux que le reste de la population à être insatisfaits dans leur travail (40 % des soignants, contre 20 % des Français en moyenne). Enfin, bien que le développement de l’e-santé soit perçu par la plupart des acteurs comme un facteur d’amélioration de la situation, les professionnels hospitaliers « se montrent nettement moins convaincus » : selon eux, le digital leur fera plus « perdre » que « gagner » du temps.

][

Le chiffreSelon une étude BVA-Fondation April réalisée au mois de mars, plus de sept Français sur dix auraient déjà renoncé à se faire soigner au moins une fois et plus d’un tiers estiment qu’il est difficile d’avoir accès aux soins. Les principales raisons de ce renoncement sont les délais d’attente trop longs pour obtenir un rendez-vous (51 %), l’impossibilité de trouver un médecin le soir, le week-end ou pendant

les vacances (39 %) et le refus des médecins de prendre de nouveaux patients (38 %). Les personnes qui renoncent les plus aux soins sont les ruraux, en raison des délais d’attente, les étudiants, qui ne trouvent pas de médecin généraliste, et les salariés des entreprises, du fait d’une complémentaire santé insuffisante.

+7 Français sur 10

auraient déjà renoncé à se faire soigner au moins une fois

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DOSSIER

| N° 233/889 | FÉVRIER 201812

L ’accident vasculaire cérébral (AVC), causé par un caillot ou une hémorragie qui coupe la circulation du sang dans le cerveau, est une urgence absolue.

Savoir en reconnaître les symptômes est primordial, car une prise en charge dans les quatre heures et demie qui suivent leur apparition augmente considérablement les chances de récupération. Un transfert rapide vers un établissement hospitalier ou une unité neuro-vasculaire (UNV) permettra la mise en place d’un traitement adapté pour restaurer la circulation sanguine cérébrale au plus vite et éviter ainsi, le plus souvent, la survenue d’un handicap irréversible.

LES SIGNES RÉVÉLATEURSL’acronyme VITE, pour Visage paralysé, Inertie d’un membre, Trouble de la parole, En urgence appelle le 15, diffusé lors de la dernière campagne de sensibilisation du grand public, permet de se souvenir des principaux signaux d’alerte. Si un AVC peut parfois déclencher un mal de tête très violent, la plupart du temps il ne provoque aucune douleur, ce qui n’incite pas ceux qui en sont victimes à consulter tout de suite. Or, si vous ressentez brusquement une perte de force ou un engourdissement dans un bras, une jambe, une partie du visage ou une moitié du corps ou si vous avez des difficultés d’élocution, vous êtes peut-être en train de faire un AVC. Une perte soudaine de la vision d’un côté, comme un rideau qui tomberait sur un de vos yeux pendant quelques secondes, peut également être un signe alarmant. Dans tous les cas, la brutalité d’apparition des symptômes est carac-téristique et doit vous alerter. Au moindre doute, compo-sez aussitôt le 15 ou demandez à la personne présente à vos côtés de le faire pour vous. En attendant l’arrivée des secours, ne bougez surtout pas. Vous ne devez pas non plus boire ni manger, car la déglutition est très difficile en phase aiguë d’AVC et une « fausse route » complique-rait le travail des secouristes.

UNE PATHOLOGIE FRÉQUENTEBien que la prise en charge se soit améliorée, les AVC continuent de faire des ravages, notamment parce que de nombreux patients arrivent trop tard à l’hôpital. Chaque année, environ 140 000 personnes sont touchées

AVC : réagir, et vite

NOTRE SANTÉ MÉDECINE

par un AVC et près de 30 000 en décèdent. La moitié de celles qui y survivent en gardent des séquelles, comme une paralysie, des difficultés d’élocution ou une faiblesse musculaire. Certaines deviennent même dépendantes dans leur vie quotidienne.Il faut enfin rappeler que nombre d’accidents vasculaires pourraient être prévenus. Faire contrôler sa tension artérielle, son taux de cholestérol ou sa glycémie, surveiller son poids, pratiquer une activité physique, ne pas fumer et limiter sa consommation d’alcool et de sel sont des mesures simples qui permettent de réduire les risques.

CATHERINE CHAUSSERAY

Pour en savoir plus : Societe-francaise-neurovasculaire.fr ; Franceavc.com.

Peu connu, l’accident vasculaire cérébral (AVC) pédiatrique frappe entre cinq cents et mille enfants (âgés de 0 à 16 ans, voire in utero) chaque année en France. Une anomalie congénitale, un problème cardiaque ou hématologique, une méningite, une maladie rare, une déshydratation ou encore un traumatisme crânien peuvent en être à l’origine. Actuellement, 70 % des enfants touchés par un AVC en gardent des atteintes motrices et cognitives. Parfois, les consé-quences n’apparaissent que des années plus tard, à mesure que le cerveau se développe, car tout dépend de l’âge auquel l’AVC survient.Pour en savoir plus : Avcenfant.fr.

AVC PÉDIATRIQUE : DES SÉQUELLES PARFOIS LOURDES

Première cause de mortalité chez la femmeSelon l’agence Santé publique France*, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent la première cause de mortalité chez les femmes (plus de 18 343 décès enre-gistrés en 2013), devant le cancer du poumon. Bien que la mortalité due aux AVC soit en baisse tous âges confondus, une exception demeure pour les femmes de 45 à 64 ans, ainsi que pour les celles de plus de 85 ans. La stagnation du taux de mortalité dans ces tranches d’âge pourrait notam-ment s’expliquer par la forte augmentation du tabagisme.* « L’accident vasculaire cérébral en France : patients hospitalisés pour AVC en 2014 et évolutions 2008-2014 », Santé publique France, Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), 21 février 2017.

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L’acronyme VITE, pour « Visage paralysé, Inertie d’un membre, Trouble de la parole, En urgence appelle le 15 », permet de se souvenir des principaux signaux d’alerte.

Vivre avec la maladie de Parkinson

Vivre avec la maladie de Parkinson

Lorsque l’on suspecte un accident vasculaire cérébral (AVC), il ne faut pas perdre une minute, car une intervention rapide des secours peut éviter de graves séquelles. Pour cela, il est essentiel de reconnaître immédiatement les premiers signes.

vos côtés de le faire pour vous. En attendant l’arrivée des secours, ne bougez surtout pas. Vous ne devez pas non plus boire ni manger, car la déglutition est très difficile en phase aiguë d’AVC et une « fausse route » complique-

UNE PATHOLOGIE FRÉQUENTEBien que la prise en charge se soit améliorée, les AVC continuent de faire des ravages, notamment parce que de nombreux patients arrivent trop tard à l’hôpital. Chaque année, environ 140 000 personnes sont touchées

Pour en savoir plus : Societe-francaise-neurovasculaire.frSociete-francaise-neurovasculaire.fr ; Societe-francaise-neurovasculaire.fr ; Societe-francaise-neurovasculaire.fr Franceavc.com.

Peu connu, l’accident vasculaire cérébral (AVC) pédiatrique frappe entre cinq ) chaque année en France.

Une anomalie congénitale, un problème cardiaque ou hématologique, une méningite, une maladie rare, une déshydratation ou encore un traumatisme crânien peuvent en être à l’origine. Actuellement, 70 % des enfants touchés par un AVC en gardent des atteintes motrices et cognitives. Parfois, les consé-quences n’apparaissent que des années plus tard, à mesure que le cerveau se

AVC PÉDIATRIQUE : DES SÉQUELLES PARFOIS LOURDES

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DOSSIER NOTRE SANTÉMÉDECINE

Avec plus de 200 000 personnes touchées en France, la maladie de Parkinson est l’affection neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle évolue lentement, se manifeste parfois par des tremblements, mais surtout par des difficultés à effectuer des gestes et constitue ainsi une cause de handicap. Bien que l’on ne sache pas encore la guérir, il est possible d’en atténuer les symptômes grâce aux traitements pharmacologiques associés à des thérapies complémentaires comme la kinésithérapie ou l’orthophonie.

MÉDECINE

>>>

un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle des mouvements. Elle est généralement asymptomatique pendant plusieurs années, et on la découvre seulement lorsque le cerveau n’arrive plus à compenser le manque de sécrétion de dopamine.

DÉCELER LES PREMIERS SIGNES« Il y a parfois un tremblement, mais souvent des diffi-cultés pour accomplir certains gestes quotidiens, comme boutonner sa chemise, faire un nœud de cravate ou se brosser les cheveux, explique le professeur Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes et président du comité scientifique de France Parkinson. Au départ, il n’est pas rare que la gêne gestuelle soit faussement attribuée à un problème rhumatologique. » Pour poser le diagnostic, aucun examen radiologique ou biolo-gique n’est généralement nécessaire : le neurologue s’appuie sur des symptômes moteurs, notamment « une difficulté gestuelle des membres supérieurs ou inférieurs, par exemple une écriture devenue plus petite (on parle alors de micrographie, NDLR), une lenteur, une rigidité des membres. » Les signes sont le plus souvent asymé-triques : un côté du corps est plus atteint que l’autre. Quant au tremblement parkinsonien, c’est un trem-blement au repos, ce qui le distingue du tremblement essentiel, plus courant (300 000 cas). D’ailleurs, contrairement à une idée largement répandue,

L a maladie de Parkinson touche près de 2 % de la population âgée de plus de 65 ans, et l’on compte plus de 25 000 nouveaux cas chaque année. Chez

une personne sur deux, elle se déclare avant l’âge de 58 ans. Si les patients ont une espérance de vie normale, leur quotidien est gâché par des difficultés physiques qui ont tendance à s’accroître avec le temps. Cette pathologie se caractérise en effet par la destruction progressive des neurones qui produisent la dopamine,

Vivre avec la maladie de Parkinson

Vivre avec la maladie de Parkinson

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DOSSIERDOSSIERNOTRE SANTÉ VIVRE AVEC LA MALADIE DE PARKINSON

tous les parkinsoniens ne tremblent pas. « La maladie existe bien avant que les premiers symptômes moteurs ne se manifestent, précise Philippe Damier. Certains troubles du sommeil, comme des rêves agités, peuvent être présents chez des personnes qui vont développer la maladie des années plus tard. Il peut aussi y avoir une anosmie (baisse de la perception olfactive, NDLR) ou encore des problèmes de constipation. Ces symptômes prédiagnostiques ne sont toutefois pas spécifiques et ils sont loin d’être systématiques. » Une grande fatigue, des douleurs, voire une dépression peuvent également être des signes annonciateurs de la maladie. Aucun parkinsonien n’est semblable à un autre : les symptômes et l’évolution de la maladie sont très variables. La micrographie fait certes partie des premiers symptômes typiques, mais « comme la pathologie est souvent diagnostiquée bien après l’apparition de ce trouble, il est en général trop tard pour rééduquer, d’autant qu’il y a alors d’autres choses à travailler, constate Pauline Lorrain-Debrin, orthophoniste à Metz. Le patient peut en effet développer ensuite des troubles de la voix, avec une diminution de l’intensité vocale et des difficultés à articuler. C’est généralement son entourage qui s’aperçoit de ces difficultés et qui l’alerte ».

UNE CAUSE ENCORE MÉCONNUELa cause de la maladie de Parkinson reste inconnue. Le professeur Damier évoque les facteurs génétiques « importants, puisqu’une une seule mutation génétique suffit à entraîner la maladie dans 10 % des cas, ce qui est beaucoup plus que dans la maladie d’Alzheimer par exemple ». Si des causes génétiques sont avérées, « dans d’autres cas, des facteurs environnementaux peuvent être responsables. Les pesticides, notamment, pourraient être à l’origine de certaines maladies », ajoute le neuro-logue, mais, dans la grande majorité des cas, « il s’agit d’une interaction plus complexe entre des facteurs génétiques de prédisposition et des facteurs environne-mentaux, dont la plupart sont encore non identifiés ».

La piste environnementale est toutefois prise très au sérieux. Un lien de causalité entre cette pathologie et l’usage de produits phytosanitaires a d’ailleurs été clairement établi. Depuis 2012, la maladie de Parkinson est reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs qui ont été exposés pendant plusieurs années aux pesticides.« Même si la cause réside plus certainement dans des facteurs génétiques et, surtout, environnementaux, il est cependant probable que des chocs violents, répétés, puissent favoriser la maladie, souligne Philippe Gros, kinésithérapeute-ostéopathe à Paris. De plus, le fait de subir des coups sur le crâne de façon répétée entraîne une perte de neurones, ce qui peut expliquer qu’elle se révèle plus tôt. » Et de citer l’exemple du boxeur Mohamed Ali, diagnostiqué parkinsonien alors qu’il n’avait que 42 ans. « Les traumatismes peuvent aussi agir comme un révélateur de la pathologie, qui est dans l’attente d’un facteur déclenchant, poursuit le kiné. Parmi mes patients, j’ai eu un jeune de 40 ans qui prati-quait le rugby et qui avait subi de nombreux chocs à la tête, et un autre chez qui la pathologie s’était révélée après avoir été renversé par une moto. »

PRENDRE EN CHARGE AU PLUS TÔTLes séances de kiné comme celles d’orthophonie sont données sur prescription médicale. Les mettre en place le plus tôt possible va permettre au patient d’apprendre à se connaître et à appréhender sa maladie.Le travail du kiné ne se limite pas aux massages pour diminuer les douleurs dues à la rigidité des muscles. Un programme spécifique, composé d’étirements et d’exercices musculaires de coordination, améliore la qualité de vie des patients et leur permet de « garder la plus grande autonomie pour toute activité de la vie journalière, en priorité pour la marche », assure Philippe Gros.Pauline Lorrain-Debrin s’accorde, elle aussi, sur les bénéfices, en termes de qualité de vie, d’une prise en charge précoce. « Malheureusement, on ne m’adresse

>>>42 ans, c’est l’âge auquel le boxeur Mohamed Ali a été diagnostiqué parkinsonien

Marie-Line, dont le père a été diagno-stiqué parkinsonien à 58 ans, est membre de l’association France Parkinson . Elle y conseille les aidants afin qu’ils appréhendent mieux les signes de la maladie. « C’est une patho-logie caractérisée par la lenteur, il faut donc changer de rythme », souligne- t-elle, décrivant un patient « perclus de douleurs, apathique, qui doit fournir continuellement de gros efforts pour obtenir de petits résultats ». Elle qui connaît bien ce quotidien ponctué par les séances de kiné et d’orthophonie relate aussi les repas qui traînent en longueur, les sautes d’humeur, la difficulté à prendre une décision. « Le moindre geste est compliqué. C’est comme si l’on avait des moufles lorsque l’on tient un objet ou comme si l’on portait un énorme sac à dos et des palmes lorsque l’on marche », explique Marie-Line, qui précise que, « contrairement à la maladie d’Alzheimer, le malade est conscient de ce qui lui arrive ». Elle recom-mande aux aidants de « conserver une vie sociale autant que faire se peut », mais aussi d’être patients, de ne pas trop en demander, de se satisfaire de petites choses, comme une simple partie de dominos, et d’accepter que la personne soit fatiguée et ait fréquemment besoin de repos.

PROCHE AIDANT : TENIR SUR LA DURÉE

CONTRAIREMENT À UNE IDÉE LARGEMENT RÉPANDUE, TOUS LES PARKINSONIENS NE TREMBLEMT PAS.

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DOSSIERDOSSIER

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souvent le patient qu’une fois qu’il a des troubles de la déglutition », regrette l’orthophoniste. Elle reçoit cepen-dant des personnes de plus en plus jeunes : « Avant, c’étaient plutôt des retraités, qui avaient entre 60 et 75 ans, alors qu’aujourd’hui il y a des moins de 40 ans. Cela s’explique certainement par un diagnostic plus précoce, et il y a aussi beaucoup de gens qui se renseignent sur Internet et demandent à consulter. Il y a généralement plus d’hommes, je vois très peu de femmes. » Que propose-t-elle aux patients ? « Pour ceux qui ont 40 ans, je fais d’abord un bilan, je ne commence pas tout de suite l’ortho-phonie. Je les alerte surtout sur les signes, afin qu’ils soient informés sur le développement du parkinson, car c’est une maladie qui se vit sur le long terme. »

DES MÉDICAMENTS POUR SUPPRIMER LES SYMPTÔMESActuellement, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir définitivement de cette maladie, mais « les médicaments administrés pallient le manque de dopa-mine, indique le professeur Damier, et font disparaître les symptômes, aidant ainsi le patient à vivre le plus normalement possible. Il existe aussi un traitement chirurgical, pratiqué chez 5 à 10 % des malades, qui consiste à poser des électrodes sur le cerveau. Cette méthode donne des résultats spectaculaires et permet de garder la maladie sous contrôle de façon prolongée.

Mais l’intervention n’est pas anodine, et chez un grand nombre de patients elle est trop risquée pour être envi-sagée de façon raisonnable. » Les traitements médicamenteux entraînent hélas des complications et des effets indésirables, dont certains sont psychiques, voire psychiatriques. « Le patient peut connaître des troubles du comportement, comme des pulsions, confirme le neurologue. La lévodopa, un précurseur de la dopamine, peut par exemple être à l’origine de complications motrices. Au bout de quelques années, elle n’est plus efficace tout au long de la journée et les symptômes fluctuent. Des dyskinésies (mouvements soudains, incontrôlés, NDLR) sont donc parfois associées à ces traitements. » Par ailleurs, « la maladie, avec le temps mais aussi avec l’âge, se diffuse dans le cerveau, prévient-il. Cette généralisation s’accompagne de troubles de l’équilibre et provoque des chutes. Les fonc-tions cognitives et intellectuelles peuvent également être atteintes, par exemple sous la forme d’une apathie (on n’a plus d’énergie pour faire les choses). Puis surviennent les problèmes de mémoire. Or, bien qu’il y ait de nombreuses pistes de recherche, les possibilités de trai-tement médicamenteux sont pour l’instant encore limi-tées pour les troubles de l’équilibre ou des fonctions intellectuelles. » Le spécialiste insiste sur la nécessité, pour entretenir le cerveau, de « maintenir une activité physique régulière et de conserver du lien social ». Ce n’est certes pas toujours facile, car la maladie de Parkinson entraîne des troubles du sommeil, du stress et de l’anxiété, et elle modifie profondément l’image de soi, ce qui induit très souvent un état dépressif.Pour conclure, le professeur Damier pointe le caractère stigmatisant de cette affection neurologique, qui « a le gros inconvénient de provoquer des symptômes qui se voient ». C’est la raison pour laquelle neurologue, kiné, orthophoniste…, tous les professionnels de santé mais aussi l’entourage du patient doivent être mobilisés afin de l’aider à mieux vivre avec sa maladie.

ISABELLE COSTON

• France Parkinson : l’association informe les patients et les familles sur la maladie et anime localement des réunions et des activités pour lutter contre l’isolement. Renseignements sur le site Franceparkinson.fr.

• A lire : Mieux vivre avec la maladie de Parkinson, le guide info, ouvrage collectif (Dangles, 192 pages, 19 euros).

En savoir plus

Près d’un Français sur deux avoue que, s’il était diagnostiqué parkinsonien, il le cacherait sur son lieu de travail.

CAFÉS JEUNES PARKINSON : METTRE DES MOTS SUR LES MAUX

Des Cafés jeunes Parkinson, soutenus par l’asso-ciation France Parkinson, ont vu le jour dans huit grandes villes pour aider les malades jeunes à sortir de l’isolement. A Caen, Christine (diagnostiquée à 49 ans) et Marie-Hélène (à 55 ans) animent un vendredi soir par mois, avec deux membres du comité du Calvados, une réunion accueillant une quinzaine de personnes âgées de 32 à 60 ans, toutes atteintes de la maladie. « Nous retrouver nous permet de mettre des mots sur ce qui nous affecte », expliquent les deux bénévoles, qui ont par ailleurs suivi un stage de formation et d’écoute et qui débriefent chaque réunion avec un psychologue. « C’est une pathologie très compliquée, avec beaucoup de symptômes différents, qui impacte la vie professionnelle et peut également engendrer des problèmes de couple. On

devient plus lent, on a soi-même du mal à se reconnaître et le conjoint, lui aussi, doit faire le deuil de celle ou de celui qu’il a connu », soulignent-elles, décrivant les tracas du quotidien : les difficultés rencontrées lorsque l’on a de jeunes enfants, les troubles de sommeil, les « nuits cauchemardesques », la fatigue, les douleurs… « Même si l’on n’a pas tous les mêmes symptômes, on se sent moins seul, on se donne des tuyaux. Beaucoup reviennent d’ailleurs en disant qu’ils ont enfin pu en parler à leur famille », constatent Christine et Marie-Hélène, qui grâce aux Cafés jeunes Parkinson espèrent aussi changer le regard du public sur la maladie.

Pour plus d’infos : Franceparkinson.fr, onglet « Vivre avec la maladie », rubrique « Rompre l’isolement », puis « Les Cafés jeunes Parkinson ».

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NOTRE SANTÉ PRÉVENTION

L a lumière bleue est émise par le soleil, mais aussi par les sources lumineuses artificielles, comme les ampoules led, les écrans de télévision, les

ordinateurs, les tablettes et les smartphones. « Elle fait partie du spectre lumineux perçu par nos yeux, explique le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie (SFO) et spécialiste de la lumière bleue. Ce spectre est constitué de bandes de différentes couleurs, dont le bleu, qui s’étend du bleu turquoise au bleu violet proche de l’ultraviolet (UV). »Selon une étude de Santé publique France publiée en 2017, la durée quotidienne moyenne passée devant un écran a augmenté ces dix dernières années. Alors qu’en 2006 53 % des adultes déclaraient passer trois heures ou plus par jour devant un écran en dehors du travail, ils étaient 80 % en 2015. De même, chez les 15-17 ans, le temps quotidien passé devant un écran a augmenté en moyenne de près de deux heures entre 2006 et 2015.

DES EFFETS À COURT ET À LONG TERMEOr cette surexposition n’est pas sans conséquences. « Tout comme les UV, la lumière bleue provoque une perturbation du filtre lacrymal qui peut engendrer une gêne, des picotements, une sécheresse oculaire, voire des douleurs, indique le professeur. Ces symptômes sont généralement temporaires et s’atténuent dès que l’on met ses yeux au repos. » D’autres effets, plus inquiétants,

On en parle de plus en plus : la lumière bleue soulève de nombreuses questions, notamment au sujet des risques qu’elle ferait peser sur notre santé. Faut-il s’en protéger et, si oui, comment ?

Lumière bleue : quels dangers pour nos yeux ?

se révèlent à long terme : « La lumière bleue altère la rétine, avec les mêmes répercussions que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). » Cette maladie, qui se traduit par une perte progressive de la vision centrale, est la première cause de cécité chez les seniors. Le fait que la lumière bleue soit un facteur de risque de cata-racte (une opacification partielle ou totale du cristallin) n’est en revanche « pas clairement démontré », ajoute l’ophtalmologiste.Par ailleurs, la lumière bleue inhibe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, et aide ainsi à maintenir l’état d’éveil. Une action qui se révèle problé-matique à l’heure du coucher, quand il devient difficile de s’endormir et que le sommeil est perturbé.

LIMITER LA DURÉE D’EXPOSITIONPour se protéger des méfaits de la lumière bleue, plusieurs solutions existent. « Comme on met de la crème solaire l’été sur la plage, on doit porter des lunettes de soleil lorsque l’on est à l’extérieur, conseille le professeur. Il ne faut cependant pas choisir des verres teintés en bleu, qui ne filtrent justement pas la lumière bleue. » A l’inté-rieur de la maison, mieux vaut opter pour des ampoules led blanc chaud, avec une température de couleur de 2 700 à 3 000 kelvins, qui contient moins de bleu. Enfin, devant les écrans, la distance et la durée d’exposition jouent un rôle important. « Plus on est loin, moins l’œil reçoit de lumière, précise Gilles Renard. Il ne faut pas passer plus d’une heure devant son smartphone, par exemple, et pas plus de dix minutes avec un casque de réalité virtuelle, car l’écran est vraiment très proche des yeux. Quand on travaille sur ordinateur, il est conseillé de faire des pauses de cinq minutes toutes les heures et de baisser le plus possible la luminosité de l’écran. »Des lunettes anti-lumière bleue sont désormais propo-sées par les opticiens, mais « elles ont seulement une efficacité partielle, puisqu’elles ne filtrent que 20 à 30 % de la lumière bleue », souligne le professeur Renard, qui conclut : « On ne peut pas retirer tout le bleu d’une image sans l’altérer. Sans bleu, elle nous paraîtrait plus fade, moins belle… »

LÉA VANDEPUTTE

En inhibant la production de mélatonine, la lumière bleue retarde l’endormissement et perturbe le sommeil.

Plus que faire ajouter des filtres coûteux et à l’efficacité toute relative sur ses verres de lunettes, la bonne parade – gratuite – consiste à utiliser une appli qui colore progres-sivement l’écran en orange à partir de 18-19 heures. Recommandée par des profession-nels du sommeil, elle s’utilise aussi bien sur ordinateur que sur smartphone ou sur tablette. Pour plus d’infos : https://justgetflux.com.

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BIEN-ÊTRE

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PRÉVENTION

T ranspirer est un phénomène naturel qui permet de maintenir la température corporelle à 37 °C. La thermorégulation est gérée dans le cerveau,

au niveau du système nerveux, lequel active la sudation lorsqu’il fait trop chaud, pendant un exercice physique ou à l’occasion d’une vive émotion. Mais parfois, sans que l’on sache bien pourquoi, ce système se dérègle : on transpire plus qu’il ne faut des mains, des pieds, du dos ou des aisselles. On parle alors d’hyperhidrose.

ANTITRANSPIRANTS ET IONOPHORÈSELorsque le phénomène s’étend à l’ensemble du corps, deux médicaments sont préconisés pour réduire la transpiration : l’oxybutynine ou le propranolol, à prendre par voie orale (sur prescription).Pour les formes localisées (mains, pieds, aisselles), il existe plusieurs possibilités de traitement. Les produits antitranspirants régulent l’hypersudation en bouchant les pores de la peau (contrairement aux déodorants, qui, eux, n’empêchent pas la sueur, mais l’absorbent et masquent les mauvaises odeurs). Les plus efficaces sont à base de sels d’aluminium. Ceux que l’on trouve en pharmacie ou en parapharmacie sont plus concentrés (jusqu’à 5 % de sels d’aluminium, au lieu de 2 % pour les produits vendus en grande surface), mais ils peuvent être très irritants pour les peaux les plus sensibles. « Dans ce cas, on les utilise un jour sur deux ou on nettoie la peau au bout de douze heures, et le week-end on opte pour un déodorant peaux sensibles sans sels d’alumi-nium », conseille le docteur Nina Roos*, dermatologue à Paris. On peut aussi recourir aux produits naturels à base de pierre d’alun (exempts de sels d’aluminium), à humidifier avant de les appliquer sur la peau, ou à des plantes médicinales comme la sauge et le thym, à utili-ser en décoction pour un bain de pieds ou de mains.Lorsque cela ne suffit pas, une autre solution, baptisée ionophorèse, consiste à immerger les mains, les pieds et éventuellement les aisselles dans un bain d’eau où passe un courant électrique, ce qui a pour effet de diminuer la sécrétion des glandes sudoripares. Cette technique, sans danger et bien tolérée, nécessite deux ou trois séances de dix minutes par semaine durant deux mois, à renouveler environ tous les trois mois pour obtenir un effet permanent. Elle peut se pratiquer chez un kinésithérapeute ou même à la maison, mais il faut savoir que les appareils à ionophorèse sont assez chers (entre 150 et 400 euros).

TOXINE BOTULIQUE ET CHIRURGIEInitialement connue comme paralysant musculaire, la toxine botulique diminue également les sécrétions de sueur et se révèle très efficace pour combattre

Suer lorsqu’il fait chaud, c’est normal, mais quand la transpiration devient trop abondante, cela peut vite se révéler gênant. Il existe heureusement plusieurs méthodes pour la réguler.

Transpiration excessive :quelles solutions ?

la  transpiration excessive localisée. « Le dermatologue applique une crème anesthésiante sur la peau, puis il réalise plusieurs micro-injections de toxine pour tapisser l’ ensemble de la paume des mains, de la plante des pieds ou des aisselles, explique le docteur Roos. Ce produit ne provoque aucun effet secondaire et les résultats sont constatés quatre à cinq jours après la séance. » Seul bémol, son coût : il faut compter en moyenne 500 euros la séance (non remboursée par la Sécurité sociale), à renouveler tous les six mois.En dernier recours, la solution chirurgicale consiste à sectionner le nerf sympathique (au niveau du thorax), à l’origine des problèmes d’hypersudation. Cette inter-vention est toutefois de moins en moins proposée en raison du risque d’effets secondaires. « Dans certains cas, confirme la dermatologue, l’hyperhidrose se déplace à d’autres zones du corps et peut se révéler encore plus invalidante. »

SYLVIE BOISTARD

* Auteure d’Une peau en pleine forme, paru chez Solar (160 pages, 6,90 euros).

NOTRE SANTÉBIEN-ÊTRE

Les produits antitranspirants régulent l’hypersudation en bouchant les pores de la peau.

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FORMENOTRE SANTÉ BIEN-ÊTRE

1. LA LUCITE ESTIVALE PEUT APPARAÎTRE DÈS LES PREMIERS JOURS DU PRINTEMPS« Elle se développe sous l’influence des rayons ultraviolets (UV) A, explique le professeur Bédane. Ses causes sont encore mal connues, mais on soupçonne le rôle d’un agent photosensibilisant : un chromophore – une molécule qui a la propriété de changer de couleur sous l’action de la lumière – serait présent dans la circulation sanguine. C’est pour cela qu’une éruption se produit après une exposition intense au soleil lors des premiers beaux week-ends du printemps ou des premières journées à la plage en été. » De petits boutons rouges sont alors visibles sur le décolleté, le haut du dos, les avant-bras et les jambes, et ils ont la particularité de démanger. « Le visage est rarement atteint, car il est régulièrement exposé », précise le dermatologue.

2. ELLE TOUCHE MAJORITAIREMENT LES FEMMES À LA PEAU CLAIRE« Environ 5 % de la population est concernée par la lucite estivale dite bénigne, et dans 80 % des cas ce sont des femmes, indique Christophe Bédane. L’affection se déclare généra-lement au moment de l’adolescence, vers 16 ou 17 ans, et se prolonge rarement au-delà de 40 ans. Les personnes ayant une peau blanche et claire ou intermédiaire, d’un phototype 2 ou 3, y sont les plus sensibles. »

La lucite estivale, aussi appelée allergie au soleil, se manifeste par une éruption de petits boutons qui démangent. Le professeur Christophe Bédane, chef du service de dermatologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges et membre de la Société française de dermatologie (SFD), fait le point sur cette affection fréquente et le plus souvent bénigne.

Cinq choses à savoir sur la lucite estivale

3. LES SYMPTÔMES DISPARAISSENT D’EUX-MÊMES« L’allergie apparaît plutôt le soir, après une journée d’exposition au soleil, et ne dure souvent que quelques jours, observe le professeur. Les symptômes s’atténuent progres-sivement et il semble que le chromophore disparaisse. Pour soulager les démangeaisons, il est possible de se faire prescrire par son médecin généraliste une crème corticoïde. Contre les formes les plus invalidantes, un antipaludéen de synthèse sera efficace et le dermatologue pourra préco-niser de la photothérapie en cabine médicale : une dizaine de séances suffisent pour désensibiliser la peau. »

4. CETTE ALLERGIE NE SE GUÉRIT PASMême si les symptômes s’estompent généralement de manière spontanée en quelques jours, la personne n’est pas guérie. « La lucite tend à récidiver d’une année sur l’autre », prévient le dermatologue. Les manifestations peuvent s’aggraver au fil du temps : apparition de plus en plus précoce, durée de plus en plus longue, plus grande surface corporelle touchée… Mieux vaut donc limiter les expositions intenses et protéger sa peau du soleil.

5. ON PEUT LIMITER LA SURVENUE DES CRISESQuelques règles simples permettent d’éviter la survenue de la lucite. « Il faut tout d’abord s’exposer progressive-ment, recommande le docteur Bédane. On peut aller au soleil une trentaine de minutes le premier jour, ne dénu-der qu’une partie de son corps, puis augmenter petit à petit la durée les jours suivants tout en évitant la tranche horaire de 12 à 16 heures. Une bonne protection reste indispensable : il faut choisir une crème solaire avec un indice de 50 + et un coefficient élevé en UVA. » Le phar-macien peut vous conseiller pour trouver le produit le plus adapté. Afin de limiter les risques, la crème doit être appliquée soigneusement toutes les deux heures et systématiquement après la baignade.

BENOÎT SAINT-SEVER

• Dermato-info.fr, site de la Société française de dermatologie (SFD), rubrique « Education thérapeutique », puis « Le soleil et la peau ».

• Dermatonet.com, site du dermatologue Ludovic Rousseau, rubrique « Maladie de peau », puis « Allergie de peau ».

En savoir plus

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NOTRE SANTÉFORMEBIEN-ÊTRE

Et si on mangeaitdes algues ?

SPIRULINE : MISE EN GARDE DE L’ANSESA la suite de plusieurs signalements d’effets indésirables, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) met en garde les consommateurs de compléments alimentaires conte-nant de la spiruline : ces produits peuvent être contaminés par des cyanotoxines, des bactéries ou des traces de plomb, de mercure et d’arsenic. L’Anses leur recommande de privilégier les circuits d’approvisionnement contrôlés, en conformité avec la réglementation française, pour lesquels il existe une traçabilité et une identification du producteur.

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Pour des raisons de sécurité sanitaire, il est exclu de ramasser des algues en milieu naturel et encore moins sur la plage.

Q u’elles soient brunes, vertes ou rouges, les algues sont des trésors nutritionnels. Peu caloriques (environ 200 kcal pour 100 g), les

macro-algues (dulse, laitue de mer, wakamé, haricots de mer, nori…) regorgent de vitamines et de sels minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme : du magnésium, aux vertus anti- stress (10 g de laitue de mer séchée en four-nissent 278 mg, soit plus de la moitié des recommandations journalières), du potas-sium, essentiel au bon fonctionnement des nerfs et des muscles, du phosphore et du calcium. « Elles renferment également de puis-sants antioxydants, les caroténoïdes et les poly-phénols, qui aident à lutter contre le vieillissement cellulaire, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, comme ceux du sein et du côlon », souligne Sibylle Naud, diététicienne aux Sables-d’Olonne*. Autre atout : leur richesse en fibres (3,5 g dans 10 g de nori séchée), lesquelles facilitent le transit intestinal et induisent une sensation de satiété qui limite les grigno-tages entre les repas. La spiruline et la chlorelle, deux microalgues, sont également intéressantes pour leur richesse en protéines.

À LIMITER CHEZ CERTAINS MALADESCertaines algues marines sont particulièrement concen-trées en iode (32 500 µg pour 100 g de dulse et 486 000 µg pour 100 g de kombu breton, sous leur forme séchée) et doivent donc être consommées avec parci-monie par les personnes souffrant de troubles thyroï-diens. « On peut aussi les blanchir une minute dans de l’eau bouillante pour en diminuer la teneur ou se tourner vers les microalgues, qui, cultivées en eau douce, sont exemptes de cet oligoélément », précise Hélène Marfaing, ingénieure agroalimentaire, chef de projet au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva). La consom-mation d’algues est également à éviter si l’on est sous traitement anticoagulant, en raison de leur teneur en vitamine K, ou si l’on présente une hypertension arté-rielle (100 g d’algues séchées apportent en moyenne 4 g de sel).

POUR VARIER LES SAVEURSIl existe de multiples façons de cuisiner les algues. On peut en parsemer une omelette ou une soupe, les mélanger à des rillettes de poisson pour en rehausser le goût ou encore les déguster fraîches dans une poêlée de légumes. Elles se préparent aussi en tartare ou en

Véritables concentrés d’oligoéléments et d’antioxydants bénéfiques pour la santé, les algues sont devenues les nouvelles stars de nos assiettes. Et en plus, elles sont faciles à cuisiner.

chips. En consommer une ou deux fois par semaine permet de varier les saveurs en apportant une touche colorée à son assiette.Désormais, il est facile de trouver des algues dans les magasins bio ou de produits diététiques, sous forme déshydratée (séchée en morceaux ou en paillettes) ou même fraîches, conservées dans du sel (à rincer avant préparation). Bien sûr, il est exclu d’en faire la cueillette en milieu naturel et encore moins sur la plage, pour des raisons de sécurité sanitaire. Il existe en effet un risque de contamination, notamment aux métaux lourds, dans certaines régions maritimes. Par ailleurs, leur récolte est très réglementée et nécessite l’obtention d’une licence.

SYLVIE BOISTARD* Fondatrice du site Dietetique-des-sables.net.

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CONSO

Le « nudge » moins efficace que prévu en santé publiqueBien connue des publicitaires, la technique du nudge (ou nudging) vise à orienter nos choix et nos comportements en douceur sans que l’on en ait forcément conscience. De plus en plus en vogue, cette méthode est également utilisée en santé publique, pour lutter contre le tabac et l’alcool ou pour favoriser un régime alimentaire plus sain. Et cela avec succès si l’on en croit une étude britannique de 2011, qui cite notamment l’exemple d’un supermarché où la mise en place de chariots dotés d’un emplacement réservé aux fruits et légumes a permis de multiplier la vente de ces produits par deux. D’après les travaux de Paquito Bernard (université du Québec) rapportés récemment par Le Monde, l’approche serait toutefois moins efficace que prévu. En se plongeant dans toutes les études disponibles, ce scientifique a été « surpris du décalage entre l’enthousiasme général et les résultats, explique-t-il. […] Globalement, l’effet du nudge est assez modeste – une augmentation de 10 à 20 % (des comportements visés, NDLR), et il s’estompe assez rapidement ». Une expérience norvégienne menée dans un immeuble de bureaux a par exemple démontré que le nudging destiné à encourager l’utilisation de l’escalier avait au contraire conduit à une baisse de sa fréquentation. Les employés n’auraient pas apprécié que l’on tente d’influencer leur comportement…

Conçue par les spécialistes du réseau Morphée, l’appli Mon Coach sommeil aide à retrouver et à maintenir un sommeil de qualité. Pour l’utiliser, il suffit de la télécharger (gratuitement) sur l’App Store ou sur Google Play, puis de créer son profil en entrant sa date de naissance et l’heure à laquelle on doit se lever. L’application indique ensuite l’heure maximale d’endormissement conseillée « pour être en pleine posses-sion de [ses] moyens physiques et intellectuels » le lendemain,

indique le réseau Morphée. Un tableau de bord et un récapitulatif des données quotidiennes enregistrées par l’utilisateur (humeur du jour, forme au lever, dernière activité avant le coucher, durée du sommeil) lui permettent en outre de mieux suivre l’évolution de son sommeil. L’appli envoie aussi des notifications lorsqu’il

est temps de se préparer à aller se coucher ou pour rappeler l’importance d’un sommeil de qualité lorsque

l’on dépasse l’heure maximale d’endormissement.

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« pour être en pleine posses-le lendemain,

rappeler l’importance d’un sommeil de qualité lorsque l’on dépasse l’heure maximale d’endormissement.

NOTRE SANTÉ EN BREF

Handicap : une nuit pour célébrer la rencontre de l’autreLe 9 juin prochain, la Nuit du handicap s’installera dans une vingtaine de villes françaises pour une série d’événements de rue festifs et artistiques. Objectif : célébrer la rencontre de l’autre, la convivialité et permettre aux personnes en situa-tion de handicap de révéler leurs talents. Gratuite et accessible à tous, cette opération vise aussi à casser les peurs et les préjugés qui persistent autour du handicap. Au programme : apéros, concerts, spectacles, projec-tion de films, témoignages… L’occasion idéale de partager un verre, d’écouter de la musique et d’échanger entre voisins, amis et passants, porteurs de handicap ou non.Pour plus d’infos : www.nuitduhandicap.fr.

Les réseaux sociaux seraient-ils dangereux pour la santé ?Depuis quelques mois, les « repentis » de la Silicon Valley, ceux-là mêmes qui ont participé au développement de Facebook à travers le monde, ne cessent d’alerter l’opinion publique sur les dangers que représentent les réseaux sociaux pour la santé. En février, certains ont d’ailleurs lancé une opération de sensibilisation auprès des familles américaines et des décideurs publics. Selon eux, ces plateformes numériques ont été spécialement conçues pour qu’on leur consacre le plus de temps possible. Et ça marche : aux Etats-Unis, les adolescents passeraient désormais six heures par jour sur les réseaux sociaux, pour consulter leur fil d’actualité, compter leurs likes ou vérifier leurs notifications. Confrontés en permanence à des images idéalisées, voire à des contenus inappropriés ou dangereux, les plus jeunes s’exposeraient à des risques accrus d’anxiété et de perte de confiance en soi. Selon le ministère américain de la Santé, en seulement six ans, le taux de dépression des adolescents et des jeunes adultes se serait accru de 60 %. L’utilisation massive de Facebook, de Snapchat ou d’Instagram semble en outre induire une baisse de l’activité physique, avec les conséquences sanitaires que l’on connaît.

Une appli pour bien gérer son sommeil

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De plus en plus de consommateurs font leurs achats directement auprès d’agriculteurs locaux. Ces circuits d’approvisionnement dits courts réduisent les intermédiaires entre producteurs et particuliers.

Manger local grâce aux circuits courts

F aire ses courses près de chez soi pour limiter les distances de livraison et s’assurer de la qualité des produits, c’est ce que l’on appelle acheter en circuit

court. Ce mode de commercialisation regroupe de multiples situations. Pour le ministère de l’Agriculture, il « s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire entre l’exploitant et le consommateur ». La vente directe a lieu à la ferme, sur les marchés, sur des plateformes Internet ou encore à travers la livraison de paniers, comme c’est le cas dans les asso-ciations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap). A cela s’ajoute la vente indirecte aux acteurs de la restauration ou aux commerçants (boucherie, épicerie, supermarché…).

DEMANDE D’AUTHENTICITÉLes circuits courts répondent aux attentes de consomma-teurs à la recherche de produits du terroir, de tradition et d’authenticité. Une enquête menée par l’Institut natio-nal de la recherche agronomique (Inra, 2013) révèle que les amateurs de la filière courte sont le plus souvent des femmes (67 %) et que la tranche d’âge la plus représentée est celle des 40-54 ans (30 %) ; viennent ensuite les 25-39 ans (25 %), les 65 ans et plus (20 %) et les 55-64 ans (19 %). Au palmarès des produits les plus vendus, toujours selon l’Inra, les légumes et les fruits arrivent en tête, avec respectivement 67 % et 45 % des ventes ; ils sont suivis par la viande rouge (23 %), le fromage (13 %), la volaille (9 %), les œufs (6 %), le pain (5 %), les yaourts (4 %), les vins et alcools (2 %) et les produits de la mer (2 %).

PROXIMITÉ RELATIONNELLELes consommateurs sont également intéressés par le fait d’établir une relation avec les producteurs. C’est ce que propose, par exemple, La Ruche qui dit oui ! (lire l’encadré), en mettant en contact des particuliers et des producteurs locaux, qui se donnent rendez-vous une fois par semaine pour la distribution des denrées. Ce lien social, très apprécié, se rapproche de celui des marchés traditionnels. Pour les agriculteurs aussi, la relation est bénéfique, car ils peuvent ainsi valoriser leur travail et faire connaissance avec ceux qui consomment leurs produits.

AMÉLIORER LES REVENUS DES PRODUCTEURSLes circuits courts présentent enfin l’avantage de mieux redistribuer les bénéfices. Ils constituent un moyen d’aug-menter les revenus des producteurs en réduisant le nombre d’intermédiaires qui les séparent du consommateur.

Les marges de ces derniers représentent en effet près de 51 % du prix final d’un légume dans les circuits longs. Le système permet aussi de réaliser des économies sur le transport, qui peut peser près de 7 % du prix final dans la filière classique.Ce type de vente ne concerne toutefois qu’une minorité des échanges. En France, seul un exploitant agricole sur cinq vend tout ou partie de sa production en circuit court et la vente directe, par le producteur lui-même, concerne environ 16 % des exploitations, parmi lesquelles 47 % transforment les produits.

LÉA VANDEPUTTE

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du ministère de l’Agriculture, qui recense les initiatives autour du « manger local » : http://agriculture.gouv.fr/consommation-manger-local-partout-en-france.

L’EXEMPLE DE LA RUCHE QUI DIT OUI !Laruchequiditoui.fr est une plateforme de vente en ligne qui favorise les circuits courts et encourage les rencontres entre agriculteurs locaux et consommateurs. « Pour créer une Ruche, il faut d’abord contacter les producteurs, explique Franck Terras, responsable de la Ruche de Lavalette, près de Toulouse. Ces derniers doivent ensuite s’inscrire sur le site pour pouvoir proposer leurs produits. Ils fixent leurs prix et indiquent le minimum de commandes à atteindre pour effectuer la livraison. Une fois que l’on a réuni assez de monde et que l’offre de base est suffisamment fournie, l’aventure commence. » Les consommateurs doivent eux aussi s’inscrire gratuitement sur le site. En devenant membres, ils accèdent chaque semaine à une sélection de produits et ont six jours pour passer commande. « Il n’y a pas d’obligation d’achat ni d’abonnement », précise Franck. La veille de la distribution, chaque acheteur reçoit sa liste de produits commandés et le montant correspondant. Le jour J, membres et produc-teurs se retrouvent dans la Ruche.Pour plus d’infos : Laruchequiditoui.fr.

SOCIÉTÉCONSO

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n La Revue. – On parle beaucoup de la pleine conscience et de son utilité pour mieux profiter des petits moments agréables qui font notre quotidien. Or, selon vous, le bonheur n’est pas seulement une question d’apprécia-tion de l’instant présent : on peut aussi s’appuyer sur ses souvenirs pour être heureux…

Yves-Alexandre Thalmann. – Imaginez que quelqu’un vous offre la possibilité de vivre uniquement des émotions agréables en toute conscience, mais sans aucune mémoire : vous ne seriez pas d’accord ! L’éternel présent n’est pas complet : on tient quand même à pouvoir se rappeler ce que l’on a vécu. S’il est vrai que la pleine conscience et la méditation font partie des dimensions du bonheur qui nous amènent à apprécier davantage notre existence, elles peuvent aussi donner à certaines personnes l’idée qu’elles sont passées à côté de quelque chose, qu’elles auraient pu profiter davantage de nombreux moments de leur vie. Même si ces moments étaient joyeux, elles n’ont pas pu les investir parce qu’elles étaient soucieuses, stressées…

Bref, leur attention n’y était pas. Or tout n’est pas perdu pour autant : on peut très bien savourer les bons moments après coup, en se les remémorant.

Concrètement, comment utiliser cette mémoire pour être plus heureux ?D’abord, il faut en comprendre le fonctionnement. Beaucoup ont encore l’image de la mémoire comme une sorte d’enre-gistreur, un disque dur ou un appareil photo. On pense que nos souvenirs sont figés et qu’ils correspondent exac-tement à ce qui s’est passé. Les recherches menées depuis des dizaines d’années nous montrent qu’en réalité notre mémoire est reconstructive et que les souvenirs sont malléables. Je crois que c’est ça, l’idée principale : les souvenirs se modifient avec le temps et avec notre activité cérébrale. Par exemple, j’ai de très bons souvenirs de mes dernières vacances passées avec mon ou ma partenaire, tout était parfait. Si trois mois plus tard j’apprends qu’il ou elle m’était infidèle à ce moment-là, qu’il ou elle échangeait

A l’heure où l’on présente la pleine conscience et la méditation comme l’une des voies d’accès privilégiées au bonheur, le psychologue Yves-Alexandre Thalmann nous explique, dans son dernier livre, qu’il existe des chemins complémentaires : ceux de la mémoire, des souvenirs et de l’imagination.

Questions à Yves-Alexandre Thalmann, professeur de psychologie

La mémoire et l’imagination comme outils du bonheur

SOCIÉTÉ ENTRETIEN

QUAND ON SE REMÉMORE

UN SOUVENIR JOYEUX,

ON VIT DES ÉMOTIONS

AGRÉABLES, ET ÇA,

C’EST DÉJÀ DU BONHEUR.

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des messages avec une autre personne pendant notre séjour, mes souvenirs deviendront mauvais. La mémoire peut aussi faire le travail inverse : un souvenir qui n’était pas très bon peut le devenir grâce à une information reçue après coup. En fonction des connaissances acquises, mais aussi de notre humeur, de l’évolution de nos valeurs et de la façon dont nous voyons le monde, la mémoire modifie nos souvenirs. On peut donc commencer par se remémo-rer ses bons souvenirs, notamment pour les consolider.

Comment un événement passé peut-il encore générer du bonheur dans le présent ?Quand on se remémore un souvenir joyeux, on vit des émotions agréables, et ça, c’est déjà du bonheur. Par exemple, je me souviens de mes vacances, qui étaient excellentes. On va dire de façon chiffrée qu’elles m’ont apporté cent unités de bonheur. A chaque fois que je vais y repenser, de belles émotions seront au rendez-vous et de nouvelles unités de bonheur vont s’ajouter. Et le calcul ne s’arrête pas là, parce que j’ai très bien pu, avant de partir en vacances, avoir anticipé les bons moments que je m’apprêtais à vivre, et là encore, ce sont des unités de bonheur supplémentaires. Finalement, aux cent unités de bonheur vécues sur place, je peux en ajouter vingt avant l’événement et disons plus d’une centaine après. Notre mental a cette force de pouvoir se découpler du moment présent pour nous faire voyager dans le temps et dans nos souvenirs heureux. On le voit très bien avec les personnes âgées qui éprouvent beaucoup de plaisir à se remémorer les événements agréables de leur vie. Dans ce sens-là, ce n’est pas une fuite, au contraire : c’est un investissement de bonheur.

N’y a-t-il pas là un risque sombrer dans la nostalgie ?C’est moins le souvenir en lui-même qui est porteur de nostalgie que le regard que l’on y porte. Celui-ci peut être triste parce que l’on y voit surtout une perte irrémédiable, mais il peut aussi être très gai. On peut choisir de se dire : « J’ai eu de la chance de vivre cela. » Prendre conscience d’avoir vécu de bons moments et considérer cela comme une chance permet également de ressentir de la reconnais-sance et de la joie. Il ne s’agit pas de comparer nos bons souvenirs au présent, mais de les évoquer pour en dégager encore des effluves de bonheur. A nous de décider, par exemple, si nous préférons être tristes à l’évocation d’un amour passé ou satisfaits d’avoir aimé et d’avoir été aimés.

Vous encouragez également vos lecteurs à multiplier les occasions de se construire de bons souvenirs…Notre mémoire enregistre surtout les événements qui sortent de l’ordinaire et sont porteurs d’émotions. Ce point est intéressant parce qu’il nous permet de comprendre pourquoi, avec l’âge, on a l’impression que le temps passe plus vite. Les personnes plus ou moins âgées ont tendance à dire : « Comme le temps passe, je n’ai pas vu la dernière année tellement c’était rapide ! », alors que ce n’est pas du tout le cas des plus jeunes. Pourtant, que l’on ait 7, 17 ou 77 ans, une heure reste une heure. Mais si j’ai 7 ans, je vis beaucoup de choses surprenantes, nouvelles et liées à des émotions, ce qui fait que ma mémoire enregistre de nombreux événements. Par contre, ce que je vis à l’âge adulte est surtout de la routine, c’est sensiblement la même chose d’un jour à l’autre : mon travail, mes soirées, mes loisirs… Ma mémoire enregistre donc moins d’événements, or elle ne retient pas la durée : c’est le nombre d’événements

enregistrés qui nous dit si le temps a passé vite ou pas. Par conséquent, pour vivre plus d’instants heureux et enregistrer davantage de bons souvenirs que l’on pourra se remémorer à loisir, il faut sortir de la routine, s’exposer à des situations nouvelles, s’extraire de son petit confort quotidien. Cela aura le mérite à la fois de nous faire vivre de beaux instants et d’enrichir notre mémoire.

Vous dites que l’on peut choisir d’enjoliver ses souve-nirs, par exemple en y ajoutant des détails, des sensa-tions tactiles, des impressions positives, histoire d’en renforcer la trace mnésique. N’est-ce pas se mentir à soi-même ?Notre mémoire nous trompe, alors autant qu’elle le fasse bien ! Elle enregistre des informations qui sont la plupart du temps lacunaires, et c’est notre imagination qui vient combler les trous de façon automatique, sans que l’on s’en rende compte. L’idée, c’est que l’on peut parfaitement conscientiser ce mécanisme et l’utiliser à dessein. On peut choisir de gérer ses souvenirs un peu comme des photos dans un album. Prenez un mariage, par exemple : le photographe prendra entre trois et cinq cents clichés pendant l’événement et n’en imprimera qu’une cinquan-taine. Le résultat ne reflétera pas du tout l’événement de façon objective. C’est une sélection qui va dans le sens des plus beaux moments que l’on aimerait garder. On ne conserve pas la photo de la mariée avec son maquillage qui coule ou celle du marié avec sa chemise froissée de fin de soirée. Pourtant, ces images font aussi partie du lot, mais ce ne sont pas celles dont on a envie de se souvenir. Il ne s’agit pas du tout de se mentir à soi-même, mais d’utiliser de façon consciente les mécanismes de la mémoire pour aller dans le sens de l’appréciation et du bonheur. On ne nie pas le négatif, on donne simplement plus d’atten-tion aux éléments positifs.

Propos recueillis par Delphine DELARUE

Questions à Yves-Alexandre Thalmann, professeur de psychologie

La mémoire et l’imagination comme outils du bonheur

ENTRETIEN

On a toujours une seconde chance d’être heureux, d’Yves-Alexandre Thalmann. Odile Jacob (160 pages, 16,90 euros).

Pour en savoir plus

YVES-ALEXANDRE THALMANN.

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I l y a encore peu de temps, le principe était simple : les vélos devaient circuler sur la route, les rollers, les skateboards et les trottinettes, sur le trottoir.

Quid des engins de déplacement personnel (EDP) nouvellement apparus, comme les gyropodes ? Leur usage étant récent, aucun texte n’en réglemente préci-sément le mode d’utilisation. Tout est affaire, pour l’instant, de bon sens et de tolérance.

ROLLER, SKATEBOARD OU TROTTINETTEFaire du roller, du skate ou de la trottinette n’est auto-risé que sur les trottoirs. Ces engins n’ayant pas de moteur, ils suivent les mêmes règles de circulation que les piétons. Ils doivent donc emprunter obligatoirement les trottoirs, pour ne pas risquer une amende de 4 euros. Un comportement dangereux est toutefois bien plus sévèrement puni : celui qui, par son compor-tement, menace la vie d’autrui encourt une amende de 15 000 euros et un an de prison.

À BICYCLETTELe vélo est un véhicule. A ce titre, il doit circuler sur la chaussée, comme les scooters, les motos et les voitures. Ceux qui ne respectent pas la règle et roulent sur les trottoirs encourent une amende de 135 euros (90 euros en cas de paiement dans les quinze jours). En revanche, aucun point de permis ne peut être retiré. Le juge peut toutefois prononcer une suspension du permis de conduire en cas de conduite d’un vélo en état d’ivresse ou de mise en danger d’autrui.

A l’origine, les trottoirs étaient réservés aux piétons. Ils sont désormais empruntés par des conducteurs d’engins de toute sorte : vélos, rollers, skateboards, trottinettes ou même gyropodes. Ces usagers en ont-ils le droit ?

Sur la route et les trottoirs, à chacun sa place

Les enfants de moins de 8 ans qui conduisent un vélo peuvent emprunter le trottoir, de même que les personnes qui marchent en tenant leur bicyclette à la main. Attention, la portion du trottoir transformée en piste cyclable par la matérialisation de bandes blanches et du pictogramme vélo devient une portion de chaussée que seuls les cyclistes peuvent utiliser.

ET AVEC UN ENGIN DE DÉPLACEMENT PERSONNEL ?Où circuler avec les nouveaux engins à moteur, tels les gyropodes ? Juridiquement, la question n’est pas tranchée. Selon l’article L. 321-1-1 du Code de la route, les véhicules non soumis à une procédure administrative dite de réception (ou homologation)* et pouvant excéder 25 km/h ne sont pas autorisés à circuler sur la route. Or les engins à déplacement personnel ne sont pas soumis à la procédure de réception. Bien que, le plus souvent, leur vitesse ne dépasse pas les 25 km/h, la circulation sur la route ne semble donc pas être possible. Idem pour les pistes cyclables : celles-ci sont exclusivement réservées aux cycles à deux ou trois roues (article R 110-2 du Code de la route). Il ne reste que le trottoir ! Les forces de sécurité y tolèrent pour l’instant la circulation de ces engins, à condition qu’ils ne gênent pas les piétons ni ne constituent un danger pour eux-mêmes. Il est donc nécessaire de rouler au pas (6 km/h au maximum).

CATHERINE DOLEUX

* Acte attestant de la conformité du véhicule au regard de la réglementation nationale.

SOCIÉTÉ SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Roolleur, skate et trotinette suivent les mêmes règles de circulation que les piétons

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RÉSEAUSOLIDARITÉ

Sur la route et les trottoirs, à chacun sa place

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

L es lecteurs les plus… fidèles de La Revue se souviendront certainement des deux articles que nous avions consacrés, en 2002 et 2008, au

combat mené par Brigitte Orblin (CE PAC) pour que son fils Alexandre, né sourd profond, entende.En 2002, Alexandre, alors âgé de 6 ans, avait bénéficié d’une intervention chirurgicale encore rare à l’époque* : un implant cochléaire – ce dispositif médical électro-nique qui remplace les fonctions de l’oreille interne (cochlée) afin de fournir au cerveau des signaux sonores – était venu suppléer son absence d’audition. Un long apprentissage avait alors démarré, puisque Alexandre devait en quelque sorte « apprendre à entendre », à parler, etc. A 11 ans, en 2008, il avait déjà réalisé une grande partie du chemin, en mettant les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu, accom-pagné et soutenu par ses parents. Brigitte Orblin, aujourd’hui directrice d’agence à Marseille, a longtemps freiné sa carrière pour être plus près de lui, de même que son père, Christian Zola, qui pour cela a dû changer de service au sein de la CE PAC. « Nous n’aurions jamais pu nous occuper d’Alexandre comme nous l’avons fait si nous n’avions pas été accompagnés par la Caisse d’Epargne, qui a été sensible au handicap de notre fils, confie Brigitte Orblin. Nous en sommes très reconnais-sants. Nous avons aussi reçu des aides financières – car l’appareillage d’Alexandre coûte cher – du comité d’entre-prise (qui d’ailleurs, par la suite, a “intégré” le handicap dans ses prestations…), de BPCE Mutuelle et de la CGP… »

TOURNÉ VERS LES AUTRESSi aujourd’hui les progrès techniques permettent de poser des implants pour les deux oreilles chez les nouveau-nés – bientôt, il n’y aura même plus de proces-seur vocal externe –, Alexandre, il y a seize ans, n’a été opéré que d’un côté. « Sa capacité auditive est de 80 %. Elle n’évoluera pas davantage, mais il ne souhaite pas être opéré une nouvelle fois », explique Brigitte Orblin.De fait, Alexandre, qui a suivi un cursus scolaire dans un établissement marseillais spécialisé, n’utilise plus la langue des signes que lorsqu’il dépose momentané-ment son appareil. L’an dernier, il a obtenu un CAP de jardinier, fait des stages, puis travaillé dans le service administratif de l’Institut Paoli-Calmettes, à Marseille. « Il a beaucoup aimé ce qu’il a fait à l’institut et s’est parfaitement intégré au sein d’une équipe de huit personnes. »

Né sourd profond, Alexandre, le fils de Brigitte Orblin (CE PAC), a reçu un implant cochléaire en 2002, à l’âge de 6 ans. Aujourd’hui âgé de 21 ans, le jeune homme mène une vie quasi normale et la croque à belles dents.

Le bel avenir d’Alexandre

Il faut dire qu’Alexandre est un jeune homme tourné vers les autres, « plein d’humour, taquin… et dragueur », ajoute sa maman, non sans une légère pointe de fierté. Brigitte Orblin a toujours incité son fils à cultiver le contact humain, notamment à travers le sport. Il a ainsi pratiqué en club le tennis de table et le volley-ball. Grand fan de l’OM (à Marseille, difficile d’y échapper) depuis son tout jeune âge, il joue au foot dans un club handi-sport, mais dispute des matches contre des équipes dont les joueurs ne souffrent d’aucun handicap. Moyennant quoi, à 21 ans, il est parfaitement intégré dans le monde du handicap comme dans celui des valides – ce qui n’est pas toujours aussi évident qu’il y paraît. Autonome (il gère ses comptes, répond au téléphone, prend le train tout seul…), Alexandre envisage de se trouver un « chez lui » et de quitter le cocon familial, comme l’a fait sa grande sœur. « Nous avons tout fait et faisons tout pour qu’Alexandre soit parfaitement autonome, car nous savons qu’un jour nous ne serons plus là et que son autonomie évitera qu’il représente une charge pour quelqu’un d’autre, précise sa mère. En ce sens, il a toujours compris l’intérêt de l’implant et du travail effectué au cours des années. Cela lui permet d’être ce qu’il est aujourd’hui. » Alors, oui, Brigitte le dit sans ambages : « L’avenir est beau ! »

* La première opération du genre a eu lieu à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, en septembre 1976. Aujourd’hui, quelque 1 500 interventions de ce type sont réalisées annuellement en France, et environ 30 000 dans le monde.

BRIGITTE ORBLIN, CAISSE D’ÉPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE

À 21 ANS, ALEXANDRE

A PARFAITEMENT

SURMONTÉ LE HANDICAP

AVEC LEQUEL IL EST NÉ.

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RÉSEAU PARLONS-EN

L e 22 mai 1818, Benjamin Delessert et François de la Rochefoucauld-Liancourt fondaient la première Caisse d’Epargne, à Paris. Il était donc normal que

l’actuelle Caisse d’Epargne Ile-de-France donne le coup d’envoi de ce bicentenaire – qui sera dignement célébré, à la date anniversaire exacte, au Grand Palais, à Paris, avec les 5 000 collaborateurs de la caisse.

La Caisse d’Epargne fête en cette année 2018 le bicentenaire de sa création. La Caisse d’Epargne d’Ile-de-France a donné le coup d’envoi des célébrations, qui sont accompagnées par la Fédération nationale des Caisses d’Epargne.

Caisse d’Epargne : 200 ans déjà !

Avec la Fédération nationale des Caisses d’EpargneStructure de représentation et d’expression des seize Caisses d’Epargne régionales, la Fédération nationale des Caisses d’Epargne ne pouvait pas manquer d’accom-pagner la célébration du bicentenaire.Elle le fait notamment à travers la diffusion d’une web-série (www.bicentenaire.caisse-epargne.fr) de huit épisodes, à l’évocation historique rigoureuse, mais au ton humoristique. Elle a également organisé, le 22 mars, à l’hôtel de ville de Paris, la convention du bicentenaire, intitulée « Il était une fois demain », en présence de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes.Elle organise enfin, jusqu’au 11 juillet, le concours de photo Caisse d’Epargne-Polka Magazine (www.iletaitunefoisdemain.fr), dont Yann Arthus-Bertrand est le parrain et qui a pour thème « un demain qui donne envie » à travers la générosité, le partage, la solidarité, l’effort, le progrès…

Ainsi, le 8 mars dernier, en ouverture des cérémonies de commémoration, a eu lieu à la Seine musicale un concert spécial du bicentenaire, interprété par l’ orchestre de la Garde républicaine et retransmis en direct sur les ondes de Radio classique.Puis, le 21 mars, au palais de Chaillot, une soirée institu-tionnelle intitulée « Bicentenaire, le printemps des Caisses d’Epargne » s’est tenue sous le haut patronage du président de la République, en présence de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et depuis longtemps proche de la Caisse d’Epargne Ile-de-France. Cette manifestation s’est conclue par un feu d’artifice et une illumination laser de la tour Eiffel.Enfin, la Caisse d’Epargne Ile-de-France s’associe à La France des solutions pour soutenir et distinguer finan-cièrement dix-huit initiatives dans le cadre du prix du Bicentenaire, récompensant des actions novatrices, impactantes, qui répondent à des enjeux économiques, sociétaux ou environnementaux (www.reportersdespoirs.org/la-france-des-solutions). Une manière de s’inscrire pleinement dans les valeurs du slogan du bicentenaire, « Notre histoire, votre avenir », et de s’engager encore auprès des entreprises et des particuliers pour les deux cents prochaines années ! La remise des prix se dérou-lera le 8 octobre au Conseil économique, social et environnemental, au palais d’Iéna, à Paris.

Pour Didier Patault, président du directoire de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, « célébrer le bicentenaire de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, c’est afficher le dynamisme d’une banque qui se projette avec confiance dans son avenir ».

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Cinquième victoire consécutive pour la BPAURA CHALLENGE SKI

RÉSEAUXXX RÉSEAUGROUPE BPCE SPORTS

Une sélection de Groupe BPCE Sports a participé, du 13 au 20 janvier 2018, au 58e ski meeting Interbancario, à Saint-Moritz-Pontresina (Suisse). Les épreuves réunissaient plus de mille compétiteurs et cent trente banques de douze pays. Le cru 2018 a vraiment été exceptionnel pour la sélection Groupe BPCE Sports, forte de quatorze entités (deux BP, huit CE, deux centres informatiques, Natixis, Palatine) et quarante-six compétiteurs.

RÉSULTATSL’association Groupe BPCE a terminé troi-sième en ski de fond (et encore meilleure banque non scandinave), onzième en ski alpin et cinquième au général (meilleur résultat en seize participations).

Quatre podiums par équipes• 3) Christian Viry (BPALC) et Sébastien Sansoulet (BPCE-IT) en fond skate, cat. M/1.• 3) Vincent Cavard (CERA) et Christophe Lamanna (CEPAC) en fond skate, cat. M/0.• 2) Yannick Montagne (BPAURA) et Simon Rigaud (BPAURA) en alpin, cat. A.• 1) Cristel Cognet (BPAURA) et Nadège de Danieli (CERA) en alpin, cat. F/1.

Trois podiums individuels • 3) Yannick Montagne (BPAURA) en alpin, cat. A.• 3) Cristel Cognet (BPAURA) en alpin, cat. F/1.• 5) Vincent Cavard (CE RA) en fond skate, cat. M/0.

Un podium relais ski de fond • 6) Stéphane Coste (CEAPC), Christian Viry (BPALC) et Vincent Cavard (CERA).

Groupe BPCE Sports dans le TOP 5

INTERBANCARIO 2018

Ce 42e challenge ski, organisé par la Caisse d’Epargne Ile-de-France, s’est déroulé à Praz-sur-Arly du 24 au 27 mars. L’enneigement exceptionnel de la station ainsi que le beau temps étaient de la partie. Nouveau record de participation cette année : 370 personnes issues de 26 entités sont venues s’affronter sur les pistes de ski (slalom et super G), de snowboard et de ski de fond. Le challenge entreprise a une nouvelle fois été remporté par la BPAURA, qui a trusté les podiums. Le Trophée BPCE Mutuelle du fair-play a quant à lui été remis à la BPMED. Enfin, l’équipe organisa-trice a profité de cet événement pour fêter les 200 ans de la création de la CEIDF.

RÉSULTATSSlalomClassement femmes Seniors : 1) Céline Roudier-Léger (BPAURA 2) ; 2) Cristel Cognet (BPAURA 3) ; 3) Lucie Imbert (CEMP). Vétérans  1: 1)  Christine Blanc (BPAURA 2) ; 2) Sandrine Scholem (CECAZ 3) ; 3)   Cat her ine Gr i l let-Auber t (BPAURA). Vétérans 2 : 1) Alice Beaulier (CEPAC) ; 2) Pascale Frene (CERA 3) ; 3) Isabelle Quinton (CEIDF).

Classement hommesSeniors : 1) Yannick Montagne (BPAURA 2) ; 2) Simon Rigaud (BPAURA 3) ; 3) Guillaume Palerme (BPAURA). Vétérans 1 : 1) Fabrice Cuomo (CEPAC  2) ; 2) Philippe Pasquier (BPAURA  3) ; 3)  Andrea Rivolta (Natixis). Vétérans 2 : 1) Laurent Corne (CEIDF 2) ; 2) Jean-Marie Meyronin (CERA 3) ; 3) Gilles Arbez-Gindre (CEIDF).

Super GClassement femmes Seniors : 1) Cristel Cognet (BPAURA 2) ; 2) Céline Roudier-Léger (BPAURA 3) ; 3) Anne-Charlotte Vallier (BPAURA). Vétérans 1 : 1) Christine Blanc (BPAURA) ; 2) Sandrine Scholem (CECAZ 3) ; 3)   Cat her ine Gr i l let-Auber t (BPAURA).

Vétérans  2 : 1) Alice Beaulier (CEPAC 2) ; 2) Pascale Frene (CERA 3) ; 3) Carole Moreira-Tuduri (BPMED).

Classement hommes Seniors : 1) Yannick Montagne (BPAURA 2) ; 2) Simon Rigaud (BPAURA 3) ; 3) Yann Viollaz (BPAURA). Vétérans 1 : 1)  Fabrice Cuomo (CEPAC 2 ; 2) Philippe Pasquier (BPAURA 3) ; 3)  Andrea Rivolta (Natixis). Vétérans 2 : 1) Laurent Corne (CEIDF 2) ; 2) Gilles Arbez-Gindre (CEIDF 3) ; 3)  Jean-Marie Meyronin (CERA).

Ski de fondClassement femmes Seniors : 1) Célia Boisset (BPAURA 2) ; 2) Anne-Charlotte Vallier (BPAURA 3) ; 3)  Caroline Dégonon (CEPAC). Vétérans 1 : 1) Caroline Bottero (CERA 2) ; 2) Caroline Arpin (BPCE-IT 3) ; 3) Véronique Guigon (CERA). Vétérans 2 : 1) Babeth Pierrefeu (IT-CE 2) ; 2) Pascale Frene (CERA 3) ; Laurence Buffet (CEBFC).

Classement hommes Seniors : 1) Damien Lamanna (CEPAC) ; 2) Simon Rigaud (BPAURA) ; 3) Jérôme Luguet (BPAURA). Vétérans 1 : 1) ex æquo Christophe Lamanna (CEPAC) et Sébastien Sansoulet (BPCE-IT 3) ; 3) Ludovic Bouetard (BPAURA). Vétérans 2 : 1) Luc Nicolas (CEPAC 2) ; 2) Daniel Ghebanno (CEPAC 3) ; 3) Frédéric Galvani (BPAURA).

SnowboardClassement femmes 1) Céline Brun (CEPAL 2) ; 2) Christel Cognet (BPAURA 3) ; 3) Céline Roudier-Léger (BPAURA).

Classement hommesSeniors : 1) Charles Crepet (CERA 2) ; 2) Simon Rigaud (BPAURA  3) ; 3) Jean-Christophe Hornecker (Natixis). Vétérans 1 : 1) Vincent Petit (BPAURA 2) ; 2) Stéphane Martinat (CEPAC 3) ; 3) Stéphane Durini (BPMED).

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RÉSEAU LOISIRS

LA RÉSIDENCE

« LA MADRAGUE » PROPOSE

UNE QUARANTAINE DE

LOGEMENTS DISPOSANT

TOUS D’UN BALCON

OU D’UNE TERRASSE

AVEC VUE SUR LA MER.

On entend déjà les cigales… Nichée sur les hauteurs des collines de Saint-Cyr-sur-Mer, petite cité varoise au charme méditerranéen

préservé, la résidence La Madrague propose une quarantaine de logements disposant tous d’un balcon ou d’une terrasse avec vue sur la mer. Du studio au trois pièces cabine, ces appartements décorés avec

Située à proximité des calanques de Cassis et du circuit du Castellet, la petite ville balnéaire de Saint-Cyr-sur-Mer bénéficie d’un cadre exceptionnel. La résidence « La Madrague » vous y accueille dans un environnement typiquement provençal, à deux pas des plages.

La Madrague : calme et volupté en pays varois

goût, dotés de téléviseurs à écran plat et d’un accès wifi, peuvent accueillir de deux à dix personnes. Les cuisines sont équipées de plaques électriques, d’un four, d’un four à micro-ondes, d’un réfrigérateur-congélateur, d’un lave-vaisselle et d’une batterie de cuisine. Pour plus de confort, les parents de jeunes enfants pourront louer un kit de puériculture (chaise haute et lit parapluie – draps non fournis) pour la durée du séjour au tarif de 10 euros. A noter également que les salles de douche ont été rénovées et que les tables et les chaises de l’ensemble des logements viennent toutes d’être changées.Dans la résidence, vous trouverez une laverie abritant un lave-linge et un sèche-linge. Vous pourrez également profiter d’un espace de détente extérieur, avec une table de ping-pong mise à disposition.

PLAGES DE SABLE FINLa notoriété de Saint-Cyr-sur-Mer est directement liée à la beauté de ses plages de sable fin, qui comptent parmi les plus agréables du département. De passage dans la région au xixe siècle, Alphonse de Lamartine les avait d’ailleurs qualifiées de « baie de Naples en miniature ». Facilement accessibles depuis la résidence, ces plages s’étendent sur 2 kilomètres, au fond du golfe d’Amour. Calmes et familiales, elles se distinguent par leur sécurité (balisage des zones de baignade, chenaux

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RÉSEAULOISIRS

La Madrague : calme et volupté en pays varoisÀ SAVOIR

➥ FONDATION ET DÉVELOPPEMENTLes origines de Saint-Cyr-sur-Mer remonteraient à 536 avant J-C, date à laquelle les Grecs auraient décidé d’y fonder une escale baptisée Taurois. Au ier siècle, les Romains y construisent une villa (site actuel du musée Tauroentum) autour de laquelle s’organise la vie économique. La cité antique aurait ensuite été détruite par un cataclysme au iiie siècle.Aux ve et vie siècles, la région subit les invasions barbares qui contraignent les habitants à gagner les hauteurs de La Cathédra (La Cadière). Au xe siècle, La Cathédra comprend Bendorium (Bandol) et le hameau de Sanctus Syrius (Saint-Cyr). L’histoire de ces terres se confond avec celle de La Cadière jusqu’en 1825, date à laquelle les hameaux de San-Céri et des Lecques sont détachés par ordonnance du roi. En 1838, la ville qui regroupe San-Céri, les Lecques et la Madrague prend le nom de Saint-Cyr-de-Provence, avant de devenir Saint-Cyr- sur-Mer en octobre 1907.

➥ CLIMATLe climat de Saint-Cyr est de type méditerranéen. Ses hivers sont doux et ses étés chauds et secs. Pendant la saison estivale, les températures oscillent entre 20 et 27 °C.

➥ CULTURERiche de son histoire gallo-romaine, la ville dispose d’un musée qui attire chaque année de nombreux visiteurs : le musée de Tauroentum. N’hésitez pas à vous y rendre pour découvrir l’importante collection d’objets antiques qu’il abrite : amphores, monnaies, verreries, ainsi qu’un ensemble remarquable de sépultures.Autre lieu culturel incontournable : le centre d’art Sébastien, dédié au peintre-sculpteur Gabriel-Sébastien Simonet, longtemps fidèle à la commune. Aménagé dans une ancienne usine à câpres du xixe siècle, ce centre accueille de prestigieuses expositions d’art contemporain.

➥ ETONNANTLe peintre Gabriel-Sébastien Simonet (dit Sébastien), qui a donné son nom au centre d’art contemporain de Saint-Cyr-sur-Mer, est le créateur de la célèbre Palme d’or du Festival de Cannes.

][n Montgenèvre (05) – Collaborateur CE loue magnifique appt (65 m2), entièrement rénové, tt confort, avec balcon (10 m2), plein sud, centre village, à 100 m tous commerces et pistes. 1er ét. avec ascenseur. Pour 6/8 pers. Cuisine équipée (LV, LL, four, plaques induction, MO…). Parking privatif. Très nbses activités sportives l’été : tennis, golf, piscine, VTT, via ferrata, alpinisme… Loc. tte année. 1 000 à 1 500 €/semaine selon période. Animaux et fumeurs non admis. Tél. : 06 72 88 22 08. Courriel : [email protected].

n Xonrupt-Longemer (88) – Chalet à louer, rdc + 3 chambres mansar-dées à l’étage, chacune avec un lit pour 2 personnes. Tout équipé (LL, LV, MO, four, TV). Abri voiture. Local à skis. Les animaux ne sont pas admis. Location toutes saisons. Tél. : 06 87 80 32 91.

n Gérardmer (88) – Loue : 1) Coteau des Xettes, appt 50 m2 open space pour 4 personnes, cuisine toute équi-pée + terrasse vue sur Gérardmer et la Mauselaine + place de parking privée. Proximité centre-ville. 2) Au cœur du centre-ville, studio, cuisine tout équipée, un coin lits cabine (2 couchages), 1 canapé BZ + petite terrasse. Tél. : 07 62 88 32 87. Courriel : [email protected].

n Saint-Cyr-les-Lecques (83) – Loue studio 27 m2 + terrasse 6 m2. A 10 minutes à pied des plages. Proximité tous commerces et « Aqualand ». Excellent état. Couchages pour 4 personnes. Place de parking. Semaine, quinzaine, mois, ou à l’année. Prix raisonnable. Tél. : 04 91 79 14 02 ou 06 30 08 95 99.

n Juan-les-Pins (06) – Retraité CE loue toute l’année appartement de 53 m2, 4e et dernier étage avec ascenceur, dans résidence sécurisée, parc, 2 pièces avec terrasse, exposé sud, traversant, 4 couchages, cuisine équipée (LV, LL, MO, four, plaque gaz), 2 TV, climatisé. 1 sdb avec douche. Garage fermé. Tous com-merces à proximité, plages de sable à 300 m. Bus au pied de la résidence (Antibes, Cannes, Nice, aéroport). Renseignements : 06 83 45 66 38.

n Sud-Finistère (baie d’Audierne) – Loue gîte vue sur mer, rénové en 2014, avec grande cour fermée. Pour 6 personnes, 3 chambres, 2 salles d’eau, salon et cuisine tout équipée (LL, LV, MO, four, plaques induc-tion), wifi, TV, salon de jardin et barbecue. Tout pour bébé. Plage à 2 km et commerces à 1 km. Tarif : 300 à 650 €/semaine selon période.

Tél. : 06 45 74 05 86. Courriel : [email protected].

n Sanary-sur-Mer (Var) – Loue appartement type 2. Chambre, séjour, cuisine équipée, WC, salle d’eau. Idéalement situé en C-V. Très calme. Rez-de-chaussée, confort 3***, jardin (exposition sud dans la verdure), garage (important en centre-ville). Mer, plage, port, Caisse d’épargne, marchés, tous com-merces… Activités estivales, tout à pied maximum 300 m. Prix selon période. Tél. : 06 84 66 01 92 ou 04 94 25 92 35 HR (messagerie).

n Cannes la Bocca (06) – Loue studio en front de mer pour deux personnes. Dans une résidence sécurisée avec parking privatif, au 3e étage avec ascenseur. Vue mer panoramique, baie de Cannes, îles de Lérins. Tout confort, linge de lit fourni. Tarif selon période de 2 8 0 € à 4 8 0 € l a s e m a i n e . Tél. : 06 73 27 25 83.

n Uzerche (19) – Belle maison de campagne classée 4****, située au calme dans la verdure. Grand salon, 2 grandes chambres climati-sées, sdb et WC, tout confort (LL, LV, T V, lecteur DVD, b ibl io-thèque…). Accès facile aux grands sites classés : Collonges-la-Rouge, Sarlat ou Lascaux. Terrasse et grand jardin f leuri, chaises lon-gues, BBQ, coin jeux et portique. Etang de pêche privé. Tarif : de 420 € à 550 € la semaine selon sai-son. Photos : www.gite-valette.fr. Tél. : 06 84 49 86 13.

n Uzerche (19) – Charmant petit appartement de 27 m2, classé 2**. Accès facile aux grands sites classés, situé au calme dans la verdure, avec chambre climatisée, cuisine, salle d’eau et WC, tout confort (LV, LL, TV, lecteur DVD…). Jardin ombragé, chaises longues et BBQ. Tarif : de 220 € la semaine en haute saison. Photos sur : www.gite-valette.fr. Tél. : 06 84 49 86 13.

n Samoens (74) – Loue toute l’année studio avec balcon pour 4 personnes, tout équipé (plaques vitro, four, TV, DVD), exposé sud. Tous commerces à proximité, à 2 minutes à pied du centre-ville. Skibus en bas de l’im-meuble. Domaine skiable de 265 km. Tarif : 250 €/semaine hors vacances scolaires ; 300 €/semaine pendant les vacances scolaires. Tél. : 06 14 13 32 07. Courriel : [email protected].

n Saint-Luce (Martinique) – Loue studio dans résidence avec mezza-nine pour deux adultes + 1 enfant

Petites annonces

réservés aux planches à voile…) et par le nombre d’activi-tés proposées (beach-volley, minigolf, voile, pédalo…). La ville dispose de deux autres plages : la première, celle de la Madrague, se prolonge par une promenade piétonne sur le sentier du littoral, qui longe une succession de criques isolées à l’abri du vent (plages de la Reinette, du Resquilladou, des Engraviers…). La seconde, la plage du port d’Alon, est une calanque sauvage accessible par la route de Port d’Alon à partir de la D559 entre Saint-Cyr-sur-Mer et Bandol. Enfin, la ville regroupe trois ports de plaisance, idéals pour flâner en famille. Ces sites ont obtenu Pavillon bleu d’Europe, un label qui récompense les ports et les communes menant une politique environnementale durable et de qualité. >>>

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RÉSEAU

dans un calme idéal. Tout équipé : four micro-ondes, TV, climatisation, balcon. A 5 minutes à pied : bou-tiques, pharmacie, espace plongée, découverte en bateau de la côte, débarcadaire pour la capitale, excur-sion en mer. Linge de lit fourni. Photos sur demande. Tarif : 320 €/semaine et 800 €/mois. Tél. : 06 96 23 66 65 (Eveline) ou 06 77 76 14 74 (Sylvie).

n Hossegor (Landes) – Loue appt (1er étage avec asc.) T2 cabine avec 4 couchages, non-fumeur. Cuisine équipée (four, LV, LL, TV). Grand balcon, expo très ensoleillée. Emplacement unique à 50 m plage sable fin, tous commerces, école de surf. Pkg privé en sous-sol et piscine pr ivée. Centre-vi l le à pied à 10 minutes Mise à disposition gra-tuite de 2 VTT sur demande.Courriel : [email protected]. Tél. : 06 07 29 99 69.

n Centre Val-de-Loire (37) – Loue gîte cosy 6 personnes. Situation exceptionnelle au cœur du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Visite des châteaux de la Loire, balades sur le fleuve royal et bien d’autres découvertes. Rdc, cui-sine équipée ouverte sur espace de vie lumineux, chambre cocon pou-vant accueillir enfants en bas âge, salle d’eau et WC indépendants. Etage sécurisé, 2 chambres avec vue sur rivière, salle d’eau-WC, terrasse côté sud avec vue sur parc boisé, espace de jeux dans grand jardin, proche itinéraire Loire à vélo. Vélo à disposition, gîte non-fumeur, ani-maux non admis. Photos et tarifs A b r i t e l a n n o n c e 1 4 7 2 9 4 3 . Tél. : 06 75 66 77 00. Courriel : [email protected].

n Espagne, Costa Brava, Rosas – A louer appartement 4 personnes dans résidence avec piscine privée,

grande terrasse, solarium. Tous commerces et plage à proximité (1 km). Juil let-août : 580 €/semaine. Tél. : 06 70 43 85 10. Courriel : [email protected].

n Cannes centre (06) – Loue dans résidence de luxe gardiennée 2 pièces refait à neuf (6e étage) com-prenant : chambre avec 2 lits, pla-cards, séjour avec canapé 2 cou-chages, TV, Internet, clim, kitche-nette équipée. Sdb avec LL, WC. Terrasse de 10 m2. Prix selon saison et durée. Tél. : 06 60 95 35 90.

n Onzain (41, proche châteaux de la Loire, domaine de Dugny) – Loue mobil-home neuf, 3 chambres (6 couchages), cuisisne équipée (LV, LL, four micro-ondes), grand séjour avec TV, sdb, WC. Terrasse face à l’étang, salon de jardin et barbecue. Place de parking. Piscines (couverte et découverte), pédalo, pêche, soi-rées spectacles. Bar, snack et supé-rette, club enfants et wifi. Animaux non admis. Location semaines 31, 32, 33, 34 et 35. Tél. : 03 86 97 89 29. Courriel : [email protected].

n Sanary-sur-Mer (83) – Loue toute l’année appartement de vacances idéalement situé entre Sanary et Bandol à 50 mètres de la plage. Rdc avec terrasse de 25 m2. 3 chambres. Places de parking dans résidence sécurisée au calme en face de la plage. Tarif entre 400 et 700 €/semaine selon période, 20 % sur la 2e semaine. Possibilité de louer en Week-end ou à la nuitée hors haute saison. Photos possibles sur demande. Tél. : 06 05 47 72 95. Courriel : [email protected].

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n Golfe du Morbihan, Sarzeau centre (56) – Collaborateur CE loue maison rénovée spacieuse tout confort (TV, LL, LV, four, MO). 3 chambres. Jardin, terrasse, bois (70 m2), clos de murs. Parking pri-vatif. Plages sur océan (3 km) et golfe (1 km). Location toute l’an-née, quinzaine, semaine. Prix selon période (450 € à 700 €/semaine). P l u s d ’ i n f o s s u r d e m a n d e . Tél. : 06 86 44 10 01. Courriel : [email protected].

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n Bandol (83) – Retraité réseau loue appartement F3 pour 4 à 6 per-sonnes tout équipé (LL, LV, four et MO). 2 chambres avec 1 lit 2 per-sonnes et 2 lits 1 personne, canapé convertible 2 personnes dans séjour. Parking. Terrasse avec très belle vue mer dans résidence calme et sécurisée à 300 mètres de la plage er 800 m du centre-ville. L o c a t i o n d u d i m a n c h e a u dimanche. Tarif de 400 € à 700 € selon période. Tél. : 06 98 10 30 93.

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n Cassis (13) – Retraité loue bas de villa T2 toute l’année. Grande ter-rasse. Parking à 10 minutes du centre-ville et des plages. Animaux acceptés. Prix selon période : 400 € à 600 € semaine/quinzaine/mois ; 70 € le week-end. Tél. : 06 37 69 51 70. Courriel : [email protected].

n Port-Barcarès (66) – T2 de 45 m2 avec balcon, 2e étage avec ascen-seur face à la mer, piscine privée ouverte du 15/06 au 15/09 et place de parking. Résidence située à 2 minutes du port, accès direct à la plage, proche des commerces et marchés. Appartement aéré traver-sant chambre face à la chaîne mon-tagneuse du Canigou et pièce à vivre avec cuisine ouverte et balcon face à la mer. Prestation ménages et location linge de maison possible. Tarif selon périodes (250 € à 450 €). Photos sur demande. Tél. : 06 48 89 49 08.

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LOISIRS

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PAR FORTISSIMOTS

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LETTRIXSUDOKU

Placez une lettre dans chaque rectangle pour former 5 mots horizontalement, et 4 mots verticalement, dont les définitions sont :

1 - Meneur de bêtes

2 - Noble chez l’agneau

3 - Haut dans le ciel

4 - Bon vouloir

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