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Page 1: Aux racines du problème Une terre sacrée pour les trois grands monothéismes: judaïsme, christianisme, islam
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Aux racines du problème

Une terre sacrée pour les trois grands monothéismes: judaïsme, christianisme, islam

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La terre de Moïse, David et Salomon (1)

La tradition biblique affirme que la Palestine est la terre donnée par Dieu au « peuple élu », dirigé par Moïse qui a sorti d’Egypte le peuple hébreu où il avait été réduit en esclavage. Deux royaumes juifs se seraient alors créés .A plusieurs reprises, ils furent envahis et détruits par de puissants voisins.

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La terre de Moïse, David et Salomon (2)

Ces royaumes ont été pendant toute leur histoire l’objet d’invasions successives:

Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains…

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Jésus et la naissance du christianismeC’est au 1er siècle, que Jésus passe sa vie en Palestine, alors

dominée par les Romains ( né vers 6 av. et mort en 30ap.)Après sa mort, ses disciples contribuent à la diffusion du

christianisme en Palestine d’abord, puis dans le reste du bassin méditerranéen.

Il reste aujourd’hui des minorités chrétiennes dans cette partie du Moyen-Orient mais elles ne représentent qu’un effectif limité.

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La diaspora juive

En 70 ap.JC, les juifs de Palestine se révoltent contre l’occupation romaine.

Les représailles, ordonnées par l’empereur Titus, sont terribles: une partie de la population juive est dispersée (c’est le sens du mot hébreu diaspora) autour de la Méditerranée.

En 131 ap JC, nouvelle révolte juive, nouvelle répression et nouvel exode.

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La Palestine arabe

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Jérusalem, une ville sacrée pour les trois grands monothéismes

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Le mur des Lamentations

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L’église du Saint Sépulcre

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L’esplanade des mosquées

Le dôme du Rocher La mosquée Al’Aqsa

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La Palestine OttomaneA partir du XIIIème siècle et surtout à partir du XVIème, le

monde arabe passe en grande partie sous la domination des Turcs ottomans, convertis à l’Islam.

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La naissance du mouvement sioniste

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Les juifs en Europe à la fin du XIXème siècle

Un pogrom en Russie (1905)

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Théodore Herzel (1860-1904)

journaliste et écrivain juif hongrois d'expression allemande. Les manifestations antisémites qui accompagnent l’affaire Dreyfus sont pour lui un coup de tonnerre; désormais il estime absolument nécessaire la constitution d'un « abri permanent pour le peuple juif » en Palestine (Sion est l’autre nom de Jérusalem), thèse qu'il a repris dans son livre : « l'État des Juifs ». En 1897, Herzl réunit à Bâle le premier congrès sioniste. Les fondements de l'Organisation sioniste mondiale sont établis et il la présidera jusqu'à sa mort, en 1904. De nombreux juifs européens commencent à émigrer en Palestine.

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Le mandat britannique

Pendant la Première guerre mondiale, l’empire turc ottoman s’allie à l’Allemagne. Vaincu, il doit céder des territoires: la Palestine passe sous « mandat » britannique.

Le Royaume-Uni publie la Déclaration Balfour (du nom du ministre des affaires étrangères anglais) dans laquelle il se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un « foyer national pour le peuple juif »

L’ immigration juive en Palestine s’accélère: entre les deux guerres, les juifs représentent environ 12% de la population totale, majoritairement composée d’Arabes palestiniens.

Dès mars-avril 1920 les premières émeutes palestiniennes antijuives éclatent: le mouvement gagne de l'ampleur en avril 1936 avec le déclenchement d'une grève générale qui durera six mois.

Parallèlement des actions de guérilla contre les britanniques se multiplient aussi bien de la part d’organisations arabes que juives.

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La Palestine sous mandat britannique

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La création d’un état juif La Shoah et ses 6 millions de victimes, juives très majoritairement,

provoque un choc à la Libération et un immense courant de sympathie envers les juifs survivants.

Ci-dessous un dessin fait par un membre d’un Sonderkommando, équipe chargée de vider les chambres à gaz et de brûler les corps dans un crématorium.

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Le rôle de l’ONU•En 1947, l’Assemblée générale de l’ONU vote un plan de partage de la Palestine créant deux états indépendants, un juif et un arabe.•Ce plan est immédiatement rejeté par les états arabes de la région (Syrie, Jordanie, Egypte…)•Le 14 mai 1948, Ben Gourion proclame l’indépendance de l’état d’Israël dans les limites du plan de partage. Le jour même, les armées arabes envahissent le nouvel état. •L’armée israélienne, mieux équipée, bouscule les armées arabes et conquiert des territoires au détriment du « virtuel état arabe palestinien ».•En 1949 les Arabes doivent demander un armistice qui prend en compte les conquêtes israéliennes.•Les états arabes voisins, sans aucun scrupule, récupèrent des territoires du « mort-né » état arabe palestinien: la Jordanie annexe la Cisjordanie et l’Egypte occupe la Bande de Gaza, officiellement pour prévenir une éventuelle nouvelle poussée israélienne…

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Le drame palestinienLa victoire israélienne s’accompagne d’un exode massif des

populations arabes de Palestine vers les pays voisins, Liban, Jordanie principalement: c’est la « naqba » (catastrophe en arabe). Les réfugiés sont entassés dans des camps provisoires…dont certains existent encore.

Dans certains cas, l’armée israélienne n’hésite pas à vider, parfois avec une grande violence, les villages arabes de leur population pour les repeupler avec des familles juives.

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Les conflits israélo-arabes: 1956

En 1956, le chef d’état nationaliste arabo-égyptien Nasser nationalise le canal de Suez qui était alors contrôlé par un groupe privé franco-anglais.

Il est aussi à cette date un soutien inconditionnel de la cause de l’indépendance de l’Algérie contre la France coloniale.

La France et le Royaume-Uni montent une expédition militaire de débarquement en Egypte à laquelle s’associe Israël dont l’Egypte est l’ennemi.

Mais les E.U., furieux de ne pas avoir été consultés et l’URSS, alliée de Nasser, font pression sur les trois pays: l’opération tourne au fiasco.

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Les conflits israélo-arabes: 1967La guerre des Six Jours

Le 23 mai 1967, l'Égypte bloque l'accès du Golfe d’Akaba aux navires israéliens (route du sud essentielle à l'approvisionnement des Israéliens en pétrole).

Parallèlement Nasser masse des troupes à la frontière israélienne et noue des alliances militaires avec la Syrie et la Jordanie. Il obtient le soutien de l’URSS.

Le 5 juin l’aviation israélienne attaque sans déclaration de guerre, de façon « préventive », les aérodromes militaires des trois pays arabes: la maîtrise du ciel permet à Tsahal (nom hébreu de l’armée israélienne) d’occuper de façon foudroyante le Golan, au nord, enlevé à la Syrie, le Sinaï, enlevé à l’Egypte, la Cisjordanie et Jérusalem-est enlevées à la Jordanie.

Les pertes humaines sont également lourdes pour les pays arabes : 20 000 morts pour l'Égypte, 6 000 pour la Jordanie et 500 pour la Syrie, contre 800 Israéliens.

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Les conflits israélo-arabes: 1967les conséquences

de la guerre des 6 Jours

L'Organisation des Nations unies, après avoir obtenu un cessez-le-feu durable à la Guerre des Six jours en 1967, a adopté la résolution 242, qui requiert :

selon sa version officielle en français, « retrait des forces armées

israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit » ; selon sa version officielle en anglais, « withdrawal of Israel armed

forces from territories occupied in the recent conflict » ;

L'application de la résolution dans sa version en français signifierait le retrait d'Israël de la totalité des territoires occupés en 1967. Mais la résolution dans sa version en anglais n'emploie ni l'expression « of the territories » (littéralement « des territoires »), ni « of all territories » (littéralement « de tous les territoires ») et, de ce point de vue, ne requerrait pas nécessairement le retrait de la totalité de ces territoires. La difficulté vient du fait que l'expression en anglais « from territories » peut se traduire soit par « de territoires », soit par « des territoires ».

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Les conflits israélo-arabes: 1973, la guerre du Kippour

La guerre du Kippour opposa, du 6 octobre au 24 octobre 1973, Israël à une coalition menée par l’Égypte et la Syrie.

Le jour-même du jeûne de Yom Kippour par les juifs, les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien qui étaient occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours. Après 24 à 48 heures d’avancée des armées arabes, la tendance s’inversa en faveur de l’armée israélienne qui finit par repousser les Syriens hors du plateau du Golan au bout de 2 semaines et marchait au-delà du canal de Suez dans le territoire égyptien lorsque le cessez-le-feu demandé par les Nations unies fut appliqué. Ce spectaculaire renversement de situation est notamment dû aux aides militaires américaines. Washington établit en fait un pont aérien d’acheminements d’armes à Israël le 14 octobre pour contrer le pont aérien et maritime soviétique en place le 9 octobre.

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Le grand tournant des années 70 Les accords de Camp David (E.U.) furent signés le 17 septembre 1978, par le Président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier Ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du Président des États-Unis, Jimmy Carter. Ils furent suivis de la signature du premier traité de paix entre Israel et un pays arabe: le traité de paix israélo-égyptien de 1979.

l’Égypte récupére le Sinaï en 1982 après le retrait complet de l'armée israélienne

Ce traité provoque une rupture au sein du monde arabe entre ceux qui acceptent d’engager un processus de paix (Egypte, Jordanie) et ceux qui le refusent (le « front du refus » avec à sa tête la Syrie). La haine fut entretenue jusqu'à entraîner l'assassinat de Sadate en 1981.

Begin, Carter et Sadate à Camp David

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naissance d’une résistance palestinienne

L’Organisation de libération de la Palestine ou OLP organisation palestinienne politique et paramilitaire, créée en mai 1964. Dirigée depuis 1969 par Yasser Arafat qui la dirigea jusqu’à sa mort, en 2004.

Cette organisation, bien implantée dans les camps de réfugiés palestiniens en Jordanie et au Liban, se comportait souvent, dans ces pays arabes comme un état dans l’état: ce qui lui vaut d’être chassée de Jordanie après de violents affrontements avec l’armée jordanienne. (« Septembre noir » 1970).

Repliée au Liban, l’OLP en est chassée par une intervention israélienne en 1982; ses chefs doivent se réfugier en Tunisie.

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L’ action de la résistance palestinienne

Depuis sa création, l'OLP, qui comporte des institutions politiques, s'est considérée comme un mouvement de résistance armée représentant les Palestiniens.

En 1964, elle se dote d’une charte qui prévoit la destruction de l’état d’Israël et le retour des réfugiés Palestiniens sur leurs terres d’origine. Des commandos palestiniens partis des pays arabes voisins, pénètrent régulièrement en Israël pour y mener des opérations militaires. Des tirs d’artillerie frappent régulièrement le territoire israélien.

Des attentats sont commis à l’extérieur du Moyen-Orient: en 1972, aux Jeux olympiques de Munich (RFA), la délégation d’athlètes israéliens est anéantie par un commando de l’OLP. Des détournements d’avion ont lieu régulièrement.

Israël a considéré l’OLP, comme une organisation terroriste avant de la considérer comme un interlocuteur diplomatique. Certains des actes attribués à l'OLP ou revendiqués par elle étaient terroristes (visant des civils israéliens ou d'autres nationalités) ; d'autres actions, qui visaient les forces militaires, ont pu être jugées comme des actes de résistance face à l'occupation.

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L’Intifada des Palestiniens des territoires occupés. La première Intifada , appelée

« guerre des pierres », est un soulèvement général et spontané, qui a débuté le 9 décembre 1987, de la population palestinienne contre l'occupation israélienne. Les causes en sont multiples: fouilles régulières de l’armée israélienne, salaires inférieurs à ceux des Israéliens, accès très réglementé aux lieux saints de l’esplanade des mosquées à Jérusalem.

L'Intifada se caractérise par une campagne de désobéissance civile et par des manifestations violentes où sont engagés, entre autres, des enfants contre la domination israélienne, avant de s'étendre rapidement à l'ensemble des territoires occupés.

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L’évolution des positions

L'OLP a modifié, en avril 1996, sa charte qui visait la destruction de l'État d'Israël: elle reconnaît désormais son existence.

Mais tous les Palestiniens ne se reconnaissent pas dans cette évolution: ceux qui la refusent se sont souvent retrouvés au sein du Hamas, un mouvement à la fois nationaliste et islamiste qui prône toujours la destruction d’Israël et la création d’un état islamiste, fondé sur la loi coranique.

Côté israélien, l’implantation de colonies israéliennes au milieu des territoires remis à l’Autorité palestinienne compromet gravement les tentatives de paix.

Logo du Hamas

Colonie israélienne en Cisjordanie

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Vers un état palestinien?

Les Accords d'Oslo sont le résultat d'un ensemble de discussions menées en secret entre des négociateurs israéliens et palestiniens à Oslo en Norvège, pour poser les premières pierres à une résolution du conflit israélo-palestinien: une déclaration aboutit à la reconnaissance mutuelle de la Palestine et d'Israël .

La déclaration de principes, signée à Washington le 13 septembre 1993 en présence de Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, Président du comité exécutif de l'OLP et de Bill Clinton, Président des Etats-Unis. Elle pose une base pour une autonomie palestinienne dans certains territoires de Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Une Autorité palestinienne, présidée par Arafat, voit le jour: c’est l’ébauche d’un état palestinien.

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La seconde Intifada Le 28 septembre 2000, Ariel Sharon, un

parlementaire « dur » et membre de l'opposition politique au gouvernement israélien, fait une visite sous haute sécurité sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem. Sa venue, prévue et autorisée depuis longtemps, est encadrée par 1 500 policiers. Plus d'un millier de Palestiniens l'attendent, dont de nombreux jeunes. Cette visite est interprétée comme une provocation par les Palestiniens et la population arabe.

Après le départ d'Ariel Sharon, des affrontements opposent des Palestiniens et des Israéliens. Des barres de fer, des pierres sont jetés sur les juifs en prière du haut du mur des Lamentations et des cocktails molotov sur les forces israéliennes. Sept Palestiniens sont tués et plusieurs centaines sont blessés dont certains trouveront la mort dans les jours qui suivent.

Une vague d'attentats suicides organisés par les mouvements extrémistes palestiniens, le Hamas surtout, vise les civils israéliens.

La violence va remettre en cause le rapprochement israélo-palestinien. Les autorités israéliennes décident de construire un mur isolant les territoires palestiniens et censé protéger les colonies juives et l’état d’Israël.

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Où en est-on aujourd’hui? Coté palestinien:

Mahmoud Abbas a succédé à Yasser Arafat, mort en 2004. Dans la bande de Gaza, en 2007, le Hamas a pris le pouvoir et conteste l’autorité

du président Abbas. Une véritable guerre civile entre Palestiniens s’est installée dans cette partie du territoire.

Côté israélien: Le gouvernement israélien prit des dispositions unilatérales pour assurer la

sécurité de sa population. La construction du mur se poursuit. Son tracé empiète largement sur les territoires de Cisjordanie occupés en 1967 et provoque d'importantes contestations et des condamnations internationales.

Le même gouvernement prit ensuite l'initiative du plan de désengagement concernant l'évacuation définitive et la destruction de toutes les colonies de la Bande de Gaza et de quatre implantations israéliennes dans le nord de la Cisjordanie.

Des négociations sont ouvertes (27novembre 2007) à Annapolis (EU) une conférence pour la paix au Proche-Orient, à laquelle ont pris part Ehoud Olmert premier ministre israélien et Mahmoud Abbas. Mais le Hamas refuse ces négociations. Les difficultés principales reposent sur le démantèlement des colonies israéliennes de Cisjordanie, réclamé par les Palestiniens et refusé en partie par Israël et sur Jérusalem que les deux adversaires considèrent comme capitale de leur état.