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Lettre semestrielle aux familles de l’Œuvre d’Adoption et aux Amis de Montjoie.

Automne - Hiver 2016 N° 82

Editorial

Emmanuel n’est pas seulement une œuvre d’adoption sous le nom d’O.A.A.* EMMANUEL-FRANCE. La responsable d’un Service d’Adoption de l’Etat disait dernièrement, à l’une de nos familles préparées à Montjoie, venue approcher, pour la faire sienne, une toute petite fille trisomique 21 d’origine maghrébine : « Ce que fait cette œuvre, c’est un sacerdoce ».

Et vous le vivez, vous toutes, familles adoptives, qui êtes devenues si nombreuses, à vous ouvrir à l’un de ces « petits entre les petits ».

Comme vous le savez aussi, vous tous amis lecteurs, qui portez depuis des décennies par votre affection fraternelle, votre prière, vos partages si précieux à travers EMMANUEL-SOS-ADOPTION, association reconnue de bienfaisance accompagnant dans ce cadre légal, depuis 1975, tout ce qu’il a fallu inventer ici pour accomplir cette mission confiée à un couple, une famille, devenu berceau de bientôt 2.000 enfants, ceci sans rétribution parce que, dans l’esprit de l’œuvre, il ne peut être question de demander quelque argent à une famille accueillant en son sein un tel enfant.

Et, se faisant, Montjoie est devenu aussi ce havre de paix, de silence et de beauté où l’on trouve, ou retrouve, dans la plus grande simplicité, la réalité d’une Présence d’Ecoute et de Consolation s’écoulant d’un Cœur qui ne sait qu’aimer dans une simplicité et proximité inouïes qui nous sont prouvées par son choix de naître dans la Crèche de Bethléem comme le plus proche et le plus petits des enfants des hommes.

Luce et Jean ALINGRIN, simples gardiens

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* O.A.A. : Organisme Autorisé pour l’Adoption

Comment aider Montjoie ? Lire page 2 et encart de couleur. Merci.

,

l’amour qui sauve

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Comment aider Montjoie ?

L’association EMMANUEL-SOS-ADOPTION est agréée d’intérêt général. A ce titre, elle est habilitée à recevoir des legs, des donations et des capitaux d’assurance-vie, envoyés : - en chèque à l’ordre de l’association à l’adresse : Montjoie, CLEFS 49150

BAUGE EN ANJOU - par virement postal unique ou mensuel au CCP de l’Association : Etablissement Guichet N° de compte clé RIB CCP NANTES 20041 01011 0346947A032 71 IBAN : FR 14 2004 1010 1103 4694 7A03271 BIC : PSSTFRPPNTE

Pour les virements automatiques mensuels, la Poste nous adresse un relevé portant votre nom et prénom, ce qui nous permet d’établir le reçu.

Initialement, il faut remplir le coupon jaune se trouvant en encart joint, à déposer à votre guichet bancaire ou postal.

Vous pouvez aussi faire un virement par l’intermédiaire de Paypal.

Les personnes assujettis à l’I.S.F. peuvent aussi, indirectement, nous aider. A cet effet, écrire à l’adresse ci-dessus ou téléphoner à Jean ALINGRIN au 02.41.82.83.25. Il vous sera indiqué comment procéder.

Par mesure de facilité et d’économie, les reçus fiscaux sont établis annuelle-ment, en janvier. Mais, sur votre demande, un reçu peut être établi de suite.

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Qu’en est-il du golf ?

Il va avoir dix ans et se trouve jumelé depuis ce printemps avec la prati-

que du footgolf qui s’avère être une activité collective pour des joueurs

jeunes munis simplement d’un ballon de foot et d’une paire de baskets.

Ce golf a été créé uniquement dans le but de procurer une activité à

nos grands enfants handicapés vivant à Montjoie, permettant ainsi aux

clients du golf un autre regard sur le handicap.

La rentabilité du golf n’était pas le but recherché...

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Le bulletin et vous

Dans le numéro de printemps, nous vous avions demandé, amis lecteurs,

de nous faire savoir si, à l’avenir, vous souhaiteriez recevoir notre

bulletin par le mode informatique ; celui-ci, nous disait-on, étant deve-

nu si habituel que beaucoup d’entre vous répondraient positivement.

Or, à notre étonnement, une bonne centaine seulement l’a demandé

sur 3.500 adresses.

Et vos réponses, nombreuses, nous ont fait chaud au cœur : le contact

papier nous est agréable. Cela nous permet de le relire facilement, de

le faire lire et surtout de le conserver.

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Une abondance d’appels à secourir des enfants en détresse

Alors que durant l’année 2015, Montjoie avait été appelé à l’aide par les Services Adoptions des départements (de l’Etat) pour 11 enfants pupilles, nous en étions en cette fin d’octobre 2016 à plus de 30 !..., en ultime recours de ces équipes, dont l’attention portée à ces petits est souvent remarquable. Afin de vous permettre de mesurer le poids de misère et de souffrance de petits êtres innocents que cela représente, nous vous donnons l’image ci-dessous de leurs « particularités ». Ils sont âgés de quelques mois à 6 ans. Nous remarquons, d’ailleurs, douloureusement, que lorsque, voilà seulement quelques années, trois sur quatre de ces petits enfants étaient porteurs d’une trisomie 21, en cette année 2016, nous n’en comptons qu’un sur trois. Résultat du « perfectionnement » des méthodes « médicales » de détection et d’élimination. Notre pays en étant le champion avec un taux de 96 %, et bientôt 99,... % (selon un article paru dans Ouest-France du 17/11). Chers Amis lecteur, ne sentez-vous pas, profondément, que ce fléau, admis, très généralement dans cette société participe à son mal-être, à son manque d’âme ?... Mais qu’au contraire l’ouverture de plus en plus de familles (mais qu’est-ce face à plus de 60 millions de français) sont là comme un contrepoison, une bouffée d’oxygène !...

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Enfants en attente de famille

pour lesquels Montjoie a été appelé en 2016

T21 ................................................................................. 13

T21 avec cardiopathie à réparer ....................................... 1

Autres maladies génétiques .............................................. 3

Myasthénie ....................................................................... 1

Troubles du comportement ............................................. 3

Anomalie cérébrale .......................................................... 4

Polyhandicap .................................................................... 1

Nanisme ........................................................................... 2

Agénésie (pas de bras G et D) .......................................... 1

Syndrome dû à l’alcool, drogue,

morphine pris par la mère) ................... 2

Total ............................ 31

(Ces enfants sont en majorité de type européen)

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Trisomie « surprise »

L’accompagnement, qu’il nous est donné d’accomplir, plusieurs fois chaque

année, de parents éprouvés, nous trouvant sur internet, après la découverte

de la trisomie de leur nouveau-né, est une mission particulièrement délicate :

l’avenir, le bonheur, ou le malheur, de cet enfant et de ce couple en

dépendent.

Avouons que le fait de vivre 24 heures sur 24 auprès des nôtres, devenus

adultes, et nous appuyant aussi sur le vécu de bientôt 800 familles, nous en

donne le courage et la force.

Ces entretiens, au téléphone, de la chambre même de la maternité avec, le

plus souvent, le papa, peuvent durer, en tout cas lors de leur premier appel

une heure, une heure et demi, voire deux heures.

Tout y passe : le présent, l’enfance, l’adolescence, la vie adulte. Et nous ne

pouvons, ni ne devons, rien cacher, des petits nuages roses sur fond gris. A

quoi cela servirait-il, sinon de les faire vivre, tôt ou tard de lourdes épreuves

ou déceptions, qu’ils assument leur enfant ou qu’ils le confient pour

l’adoption.

Sont abordés la déception, le pourquoi d’une telle naissance, la possibilité

qu’ils ont de porter plainte envers les médecins ayant fait le suivi (ils ont

droit de le faire et quelques-uns l’ont fait) pour « faute médicale ». Et aussi

rentrent en ligne de compte le travail de la maman, les pressions pour ou

contre de la part des proches, etc...

Nous craignons toujours d’avoir une parole malheureuse ou qui pourrait

blesser. A chaque instant, chaque question, il faut plonger !

Il faut même parfois oser une parole qui peut paraître énorme dans une telle

situation. Dernièrement, une maman nous appelle deux jours après la

naissance de sa petite fille trisomique : jeune couple marié, 1er enfant.

Après mûre réflexion, lors d’un nouvel appel du papa, moi, Jean, j’ai osé lui

dire que cet enfant était, pour lui, un appel au dépassement. Après un instant,

j’ai entendu : « J’entends bien ce que vous me dîtes ». Mais !!...

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« Je t’attendais »

« Heureux le jour où nous nous retournerons et dirons : « Seigneur, dans ta bonté, pardonne-moi ! Voici donc notre repentir : devenir la joie de Dieu ».

Bienheureux Paul VI

S’il vient à Montjoie, pour la première fois, cette interpellation saisie le visiteur dès qu’il entrouvre la porte de la chapelle.

Parole inscrite entre l’image du crucifié et le tabernacle. Vient alors à l’esprit, de celui qui la connaît, cette magnifique peinture de Rembrandt immortalisant le retour du fils prodigue.

Nous le sommes, peu ou prou, chacun et tous, celui-là. A travers nos démissions, nos lâchetés, nos abandons, et nos retournements vers la lumière.

Et pas qu’une fois ! Mais à chaque fois que, laissant là tout, quelques secondes ou pour une longue « conversation », nous retrouvons force et courage pour ce qui fait notre Route.

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Montjoie, de nuit

Là, est accueilli l’appel à l’aide, le cri de souffrance,

le cœur ouvert prêt à se donner, le mendiant d’amour,

par Celui qui a voulu y demeurer, sans notre vouloir,

faisant de ce lieu, en décembre 1972, une Maison-Dieu.

Luce et Jean ALINGRIN

« Ton amour pour nous tous est là présent mais emprisonné pour que nous te rejoignons.

Très souvent, à travers les tâches de la journée, j’aime entrouvrir la porte de la chapelle, simplement pour te dire : « Je t’aime ». Il me semble

alors que tu réchauffes mon être »

Luce

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Compagnons d’Eternité 4 novembre 1950 à 4 novembre 2016

66 ans de mariage pour Luce et Jean

vécus avec la certitude que la lumière du soleil l’emportera toujours sur l’ombre des épreuves si grandes soient-elles.

Le « second amour » dans le mariage

selon Romano Guardini Le mariage n’est pas seulement la réalisation de l’amour immédiat qui réunit l’homme et la femme, mais leur lente transformation au contact de l’expérience commune. L’amour à ses débuts ne voit pas encore cette réalité. La poussée des sens et du cœur empêche d’en prendre conscience, la voile et l’enveloppe d’une atmosphère de rêve et d’éternité. Ce n’est que peu à peu qu’elle perce cette brume quand chacun voit les habitudes journalières, les insuffisances, les défections de l’autre. S’il accepte alors son partenaire tel qu’il est, toujours à nouveau et à travers toutes les déceptions, s’ils portent ensemble les joies et les peines de la vie quotidienne comme les grands incidents de la vie, devant Dieu et avec la force de Dieu, alors se développe petit à petit le second amour, qui est le vrai mystère du mariage. Il dépasse autant le premier que la maturité dépasse la jeunesse et que le cœur qui sait renoncer dépasser le cœur qui ne fait que s’ouvrir et se répandre. Quelque chose de grand est produit là, mais comme fruit de beaucoup de sacrifices et de renoncements. Il faut dans le mariage beaucoup d’énergie, une profonde fidélité, un cœur courageux, pour ne pas devenir la victime des passions illusoires, de la lâcheté, de l’égoïsme, de l’esprit de domination. Le mariage chrétien ne peut être vécu que si Jésus est au milieu de ces deux êtres qui sont unis, lui-même, agissant au fond des cœurs, donnant la force de porter, de supporter, d’aimer, de surmonter et de pardonner, « soixante-dix fois sept fois ». (Math. 18,22)

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Une vie pour l’enfant en désamour

Par cours de Luce et Jean ALINGRIN

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Première étape : banlieue parisienne « elle » * à l’âge de 16 ans, engagement dans le

scoutisme * de 17 à 20 ans, animation de groupes

de jeunes filles dans son quartier, bidonville, tout en tenant sa place d’aînée d’une famille de sept enfants

« lui » * à l’âge de 16 ans, engagement dans le

scoutisme * de 18 à 22 ans, chef de troupe d’éclaireurs * entre-temps, service armé en Allemagne

occupée * membre d’un comité post-pénal de jeunes

délinquants

* se rencontrent en 1947 * se marient en 1950 * naissance de Marie en 1951

Deuxième étape : Angers en 1953 * accident de grossesse, d’où stérilité * direction d’une unité de fabrication de

matériaux * Fondation du Centre de Préparation du Mariage * animation d’heures d’amitié avec les

femmes du quartier, très défavorisé * visiteur à la maison d’arrêt et membre du

comité post-pénal et de la commission de surveillance de la prison (médaille pénitentiaire)

* de 1956 à 1960, recueils provisoires de plusieurs enfants

* 1960, première adoption d’un enfant pupille * prise de responsabilité dans l’association des

familles adoptives * 1963, seconde adoption d’un enfant pupille * recueil et logement d’une famille de harkis à

la rue * 1965, recueil d’une pupille de 13 ans pendant

cinq années * 1967, adoption d’un bébé libanais polio, de

sept mois, et d’un bébé canadien, métisse, de huit mois

* premiers placements d’enfants handicapés étrangers par leur intermédiaire

* Noël 1968, adoption d’une vietnamienne de six mois

* présidence des Foyers Adoptifs de Maine-et-Loire

* membre du Conseil d’Administration de la Fédération Nationale des Familles Adoptives

* premiers témoignages publics sur l’adoption de l’enfant handicapé auprès de l’Assistance Publique et des organisations familiales

* 1971, témoignage, à Milan, lors de la Première Conférence Mondiale sur l’Adoption, en tant que « famille significative » (adoption interraciale d’enfants handicapés)

* 1972, adoption d’un pupille de sept mois, algérien

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Troisième étape : Montjoie, à Clefs * Choix de quitter tout, à Angers, pour être entièrement libres,

au service des enfants handicapés abandonnés, repli en forêt de Baugé dans une maison de week-end.

* des enfants handicapés arrivent de différents continents pour être adoptés dans des familles préparées à Montjoie

* 1975, agrément d’œuvre d’adoption et création d’une association de Soutien : Emmanuel-SOS-Adoption

* adoption d’une fille, polio, de trois ans ½ et d’un garçon de cinq mois, rachitique venant de Calcutta (Inde)

* Marie, l’aînée, va les chercher et ramène cinq autres enfants

* 1976, premier appel de parents écrasés voulant confier leur fille, nouveau-né trisomique, pour l’adoption. Cette petite fille, qui n’a qu’un souffle de vie, deviendra un enfant de Montjoie

* sur la demande du Bureau International Catholique de l’Enfance, organisation d’un colloque sur l’Enfant Handicapé

* 1978, Violaine, l’enfant du Vietnam, va se battre, durant treize mois, dans une lutte perdue d’avance avec un cancer du cerveau vécu à l’hôpital et à la maison

* 1979, une fillette de six ans ½ arrive de Corée, mutilée des pieds et gravement perturbée, ainsi qu’un bébé africain de six mois souffrant d’une crânio-sténose, tous deux agrandiront la famille

* en cette Année Internationale de l’Enfant, réception du prix médico-social du Comité National de l’Enfance en raison, notamment, du grand nombre d’enfants handicapés Pupilles de l’Etat adoptés grâce à Montjoie

* 1981, Année Internationale des Personnes Handicapées, plusieurs distinctions dont le Prix International de la Paix au titre de la Solidarité Humaine

* 1982, des foyers étrangers, initiés à Montjoie, fondent des branches « Emmanuel » en Belgique et au Canada puis en Argentine

* 1984, c’est au tour de la Suisse * Devant l’impossibilité d’intégrer les enfants trisomiques de

Montjoie dans le système scolaire local, une classe est réalisée sur place

* 1986, sur vingt-quatre bébés, arrivés moribonds de Djibouti, après pulvérisation de DDT par hélicoptère, il n’est déploré qu’un seul décès grâce au CHU de Tours qui a aussi effectué 45 opérations à cœur ouvert sur les petits trisomiques confiés à Montjoie

* 1988, réparation périlleuse du cœur de la petite Anaïs, trisomique de trois ans, l’un des enfants adoptés par les fondateurs

* Nommés Chevaliers de l’Ordre National du Mérite * 1990. Dans l’Œuvre, le chiffre annuel des adoptions est de

plus de 70 enfants * 1993, « Emmanuel en Luxembourg, Argentine et Inde * L’école comporte deux classes, pour cinq « grands » et cinq

« petits », tous trisomiques * adoption de leur 14

e enfant.

11

* 1998, l’activité à l’étranger prend fin, l’Œuvre se vouant totalement aux petits français handicapés abandonnés

* 2003, selon une nouvelle réglementation, l’Œuvre d’adoption privée de Mr et Mme ALINGRIN, connue sous le nom d’« EMMANUEL », se transforme en association loi 1901 EMMANUEL-France reconnue Organisme Autorisé pour l’Adoption

* 2004, s’achèvent les adoptions dans la famille ALINGRIN pour quatre des enfants trisomiques âgés de 23 à 14 ans, du 15

e au 18

e.

La création d'un Service de Placement Familial spécialisé devient effective avec le concours d'un médecin, d'une psychologue et de 4 Assistantes Familiales Spécialisées au domicile desquelles sont placés les enfants abandonnés recueillis par EMMANUEL-France avec une capacité de 6 lits.

* de 2004 au 31 décembre 2010, ce service de Montjoie a accueilli une cinquantaine d'enfants, à la satisfaction de tous, administrations et familles. Mais le coût de fonctionnement de cette structure, contractuellement soutenue par EMMANUEL SOS ADOPTION, en l'absence de subvention ; l'O.A.A. Emmanuel se refusant à demander une lourde compensation aux familles adoptives de ces enfants, tous lourdement handicapés, contraint à une fermeture définitive. En conséquence, depuis le 01.01.2011, l'O.A.A. EMMANUEL-France poursuit sa mission d’intermédiaire de placement, mais sans accueil des petits abandonnés à Montjoie. La confiance qui s'est installée, au fil des décennies, entre un grand nombre de services Adoption des Conseils Départementaux et Montjoie permet une étroite collaboration entre ces Services, recueillant les enfants délaissés en raison de leur lourd handicap, et l'œuvre qui appelle, recrute et prépare les familles qui les adoptent. Le site internet "emmanuel-sos apdoption.com" se révèle être un moyen que les parents, confrontés au handicap de leur bébé, né ou à naître, utilisent pour demander à Montjoie aide et assistance qui leurs sont apportées avec une écoute cordiale et fraternelle les aidant soit à assumer leur enfant soit à le confier en adoption sachant la collaboration existant entre Montjoie et les Services d’Etat recueillant officiellement ces enfants.

* 2011, Jean se relève d’un grave cancer opéré. * 25 mars 2013, le plus âgé des 6 enfants trisomiques

adoptés dans la famille, "Mimi", Grégorya, 37 ans, décède accidentellement au milieu de ses frères et sœurs, étouffée par son goûter. Depuis, cette route et ce combat sont poursuivis, aidés mystérieusement par ces deux enfants de Ciel.

* Le 9 mai 2015, par son énergique combat face au corps médical, Luce arrache à la mort son mari frappé de septicémie foudroyante.

* Le 22 octobre 2015, les représentants de l’Autorité Départementale de Tutelle, pour l’Enfance, en visite officielle, évoquent « l’investissement historique de l’œuvre autour de l’adoption ».

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MONTJOIE LA CLAIRIERE AUX ENFANTS

s’est donnée, depuis un demi-siècle, une mission à double facette :

- L’adoption des enfants abandonnés à leur naissance, en France,

en raison du lourd handicap dont ils sont porteurs, notamment la

trisomie 21. Notre Organisme Autorisé pour l’Adoption

EMMANUEL-France œuvre en collaboration avec les Services

de l’Etat en préparant des familles candidates qui adoptent leurs

petits pupilles ; mais ceci sans recevoir de subvention.

EMMANUEL a donné une famille à près de 2.000 enfants dont

plus de 50 % sont handicapés. Parmi eux, 800 trisomiques.

- Un témoignage efficace tout en restant discret afin d’aider notre

société à s’ouvrir à ces personnes différentes qu’elle doit

accueillir avec un regard bienveillant : entre autres facettes, le

golf et le footgolf de Montjoie, conçu et animé avec et pour nos

enfants handicapés, ouvert à tout public : initiative encouragée

par les Fédérations Françaises de Golf et de Footgolf.

Notre Association ne vit que de DONS.

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La famille des fondateurs et ses enfants sont logés par

l’Association mais vivent de leurs propres revenus.

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