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AUTOÉVALUATION Questionnaire d’autoévaluation B. Bedock, E. L’Her, P. Hantson 1. Les deux étiologies les plus fréquentes des hyper- calcémies sont : a. L’hyperparathyroïdie. b. L’insuffisance surrénalienne. c. La carence martiale. d. Les lésions primitives ou secondaires liées à un cancer. e. L’ostéoporose fracturaire. 2. Quelles sont les trois mesures thérapeutiques re- connues comme les plus urgentes au cours du traite- ment d’attaque d’une hypercalcémie ? a. La réhydratation. b. Les biphosphonates. c. Les diurétiques de l’anse. d. Le nitrate de gallium. e. La calcitonine. 3. Parmi ces signes cliniques, quels sont ceux com- patibles avec le diagnostic d’hypocalcémie ? a. Paresthésies, hypoesthésies. b. Spasmes musculaires. c. Signe de Chvostek. d. Irritabilité, dépression. e. Convulsions localisées ou généralisées. 4. Parmi ces objectifs du triage des patients à l’ad- mission aux urgences, quel est celui qui paraît le moins essentiel ? a. Ne pas passer à côté d’une défaillance vitale et prendre en charge celles-ci dans les meilleurs délais b. Permettre de définir des objectifs pertinents en terme de délais de prise en charge en période de « débordement ». c. Permettre une prise en charge administrative optimale. d. Définir une filière de prise en charge satisfai- sante, en fonction des conditions locales. e. Repérer les patients les moins graves. 5. Quels sont les éléments principaux du monito- rage initial d’un patient polytraumatisé ? a. Surveillance de la fréquence cardiaque. b. Mesure non invasive de la pression artérielle systolique. c. Mesure non invasive de la pression artérielle moyenne. d. Mesure invasive de la pression artérielle. e. Mesure de la pression téléexpiratoire en CO 2. 6. Parmi ces cinq propositions, quel est l’élément d’imagerie médicale qui est le moins indispensable lors du bilan initial d’un patient polytraumatisé in- conscient ? a. TDM encéphalique avec injection de produit de contraste. b. TDM encéphalique sans injection de produit de contraste. c. Cliché de profil du rachis cervical. d. Cliché thoracique de face. e. Echographie abdominale. 7. L’étiologie la plus fréquente d’accident ischémi- que cérébral du sujet jeune est : a. L’athérome des gros vaisseaux cervicaux. b. Les cardiopathies emboligènes. c. Les thromboses veineuses cérébrales. d. Les dissections cervicales artérielles. e. Les opiacés et la cocaïne. f. Les déficits en protéines S et C. 8. Parmi les affirmations suivantes concernant l’hy- pertension artérielle gravidique et la prééclampsie, lesquelles sont exactes ? a. La prévention par l’aspirine est efficace. b. L’incidence de la prééclampsie diminue. c. Le retentissement néonatal des antihypertenseurs maternels doit être pris en compte. d. Le sulfate de magnésie est indiqué en cas de prééclampsie. Réanimation 2002 ; 11 : 561-3 © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002979/MIS

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Page 1: AUTOEVALUATION

AUTOÉVALUATION

Questionnaire d’autoévaluation

B. Bedock, E. L’Her, P. Hantson

1. Les deux étiologies les plus fréquentes des hyper-calcémies sont :

❏ a. L’hyperparathyroïdie.

❏ b. L’insuffisance surrénalienne.

❏ c. La carence martiale.

❏ d. Les lésions primitives ou secondaires liées à uncancer.

❏ e. L’ostéoporose fracturaire.

2. Quelles sont les trois mesures thérapeutiques re-connues comme les plus urgentes au cours du traite-ment d’attaque d’une hypercalcémie ?

❏ a. La réhydratation.

❏ b. Les biphosphonates.

❏ c. Les diurétiques de l’anse.

❏ d. Le nitrate de gallium.

❏ e. La calcitonine.

3. Parmi ces signes cliniques, quels sont ceux com-patibles avec le diagnostic d’hypocalcémie ?

❏ a. Paresthésies, hypoesthésies.

❏ b. Spasmes musculaires.

❏ c. Signe de Chvostek.

❏ d. Irritabilité, dépression.

❏ e. Convulsions localisées ou généralisées.

4. Parmi ces objectifs du triage des patients à l’ad-mission aux urgences, quel est celui qui paraît lemoins essentiel ?

❏ a. Ne pas passer à côté d’une défaillance vitale etprendre en charge celles-ci dans les meilleursdélais

❏ b. Permettre de définir des objectifs pertinents enterme de délais de prise en charge en période de« débordement ».

❏ c. Permettre une prise en charge administrativeoptimale.

❏ d. Définir une filière de prise en charge satisfai-sante, en fonction des conditions locales.

❏ e. Repérer les patients les moins graves.

5. Quels sont les éléments principaux du monito-rage initial d’un patient polytraumatisé ?

❏ a. Surveillance de la fréquence cardiaque.

❏ b. Mesure non invasive de la pression artériellesystolique.

❏ c. Mesure non invasive de la pression artériellemoyenne.

❏ d. Mesure invasive de la pression artérielle.❏ e. Mesure de la pression téléexpiratoire en CO2.

6. Parmi ces cinq propositions, quel est l’élémentd’imagerie médicale qui est le moins indispensablelors du bilan initial d’un patient polytraumatisé in-conscient ?

❏ a. TDM encéphalique avec injection de produit decontraste.

❏ b. TDM encéphalique sans injection de produit decontraste.

❏ c. Cliché de profil du rachis cervical.

❏ d. Cliché thoracique de face.

❏ e. Echographie abdominale.

7. L’étiologie la plus fréquente d’accident ischémi-que cérébral du sujet jeune est :

❏ a. L’athérome des gros vaisseaux cervicaux.

❏ b. Les cardiopathies emboligènes.

❏ c. Les thromboses veineuses cérébrales.

❏ d. Les dissections cervicales artérielles.

❏ e. Les opiacés et la cocaïne.

❏ f. Les déficits en protéines S et C.

8. Parmi les affirmations suivantes concernant l’hy-pertension artérielle gravidique et la prééclampsie,lesquelles sont exactes ?

❏ a. La prévention par l’aspirine est efficace.

❏ b. L’incidence de la prééclampsie diminue.

❏ c. Le retentissement néonatal des antihypertenseursmaternels doit être pris en compte.

❏ d. Le sulfate de magnésie est indiqué en cas deprééclampsie.

Réanimation 2002 ; 11 : 561-3© 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservésS1624069302002979/MIS

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❏ e. En cas de HELLP syndrome, le corticoïde àutiliser est la bétaméthasone.

❏ f. En cas de HELPP syndrome, le corticoïde àutiliser est la dexaméthasone.

9. Le but de l’oxygénothérapie hyperbare dans lesintoxications au CO est :

❏ a. De diminuer la mortalité immédiate.

❏ b. De diminuer les complications pulmonairessecondaires.

❏ c. De diminuer les complications neurologiques.

❏ d. D’augmenter la vitesse de detoxification de lacaboxyhémoglobine.

❏ e. De centraliser la prise en charge des intoxicationsoxycarbonées.

10. Parmi les situations cliniques suivantes, quellessont celles qui doivent toujours inciter les urgentis-tes à prendre contact avec un centre d’hyperbarie ?

❏ a. Embolie gazeuse.

❏ b. Accident de décompression avec signes neurolo-giques.

❏ c. Intoxication aiguë par le monoxyde de carbone.

❏ d. Intoxication aiguë par le monoxyde de carbonechez une femme enceinte.

❏ e. Surdité brutale.

11. Parmi les propositions suivantes, quelle estcelle qui est correcte ?

❏ a. La pharmacocinétique est la relation entre ladose ingérée et l’effet observé.

❏ b. La pharmacodynamique est la relation entre letemps et l’effet d’un médicament.

❏ c. Toxicocinétique est synonyme de pharmacoci-nétique.

❏ d. Les relations toxicocinétiques – toxicodynami-ques sont rarement utiles comme facteur déci-sionnel pour la prise en charge d’un patient aprèsintoxication.

12. Parmi les propositions suivantes quelle est laproposition inexacte ?

❏ a. Pour certaines substances, une intoxication chro-nique peut être plus grave qu’une intoxicationaiguë.

❏ b. La surveillance après intoxication peut se limiterà 6-8 h pour une grande partie des substancesgénéralement utilisées.

❏ c. Le phénomène de protérésis se rencontre exclu-sivement pour les benzodiazépines.

❏ d. La quantité ingérée d’une substance peut modi-fier sa pharmacocinétique.

13. Quelles sont les affirmations exactes concernantle traitement par immunothérapie des intoxicationsaux digitaliques ?

❏ a. Les études cliniques ont démontré que, depuisleur utilisation, les Fab antidigitaliques ont per-mis de réduire la mortalité des intoxicationsaiguës par digitaliques.

❏ b. L’accélération de la perfusion IV des Fab antidi-goxine permet d’améliorer leur interaction avecle digitalique à neutraliser.

❏ c. Il existe des arguments pour démontrer qu’unequantité inframolaire de Fab pourrait permettrede reverser efficacement les signes de toxicité.

❏ d. La perfusion de Fab antidigitaliques s’accompa-gne immédiatement d’une ascension de laconcentration plasmatique du digitalique,témoin de l’efficacité du traitement.

❏ e. La demi-vie du complexe Fab-digoxine est pluscourte que celle de la digoxine.

14. Donnez les affirmations exactes concernant leprincipe de l’immmunotoxicothérapie :

❏ a. La redistribution tissulaire des digitaliques aprèsperfusion de Fab spécifiques se fait selon ungradient de concentration allant du tissu cardia-que vers les vaisseaux.

❏ b. Les avantages des anticorps polyclonaux par rap-port aux anticorps monoclonaux sont leur plusgrande facilité d’obtention et la possibilitéd’obtenir de meilleures affinités pour les toxiquesà neutraliser.

❏ c. Les Fab possèdent par rapport aux immunoglo-bulines complètes une moindre immunogéni-cité, un volume de distribution plus large et uneélimination rénale plus rapide.

❏ d. Les Fab antidigoxine sont très spécifiques de ladigoxine, ce qui permet d’éviter toute réactioncroisée.

❏ e. Les anticorps antidigoxine sont obtenus chez lemouton, ce qui réduit le risque de maladie séri-que, comparativement à s’ils étaient obtenus chezle cheval.

❏ 15. Parmi les réponses suivantes choisissez cellequi est la plus appropriée. La « règle des six heures »peut être prise en défaut dans une circonstance :

❏ a. La consommation de champignons est effectuéeavec une consommation d’alcool.

❏ b. Plusieurs champignons toxiques à long délaid’action ont été consommés en même temps.

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❏ c. Plusieurs champignons toxiques ont été consom-més en même temps, l’un à « délai court » etl’autre à « délai long ».

❏ d. Cette règle est toujours prise en défaut chezl’enfant.

16. Lors d’une intoxication par tricholome éques-tre :

❏ a. Le délai entre l’ingestion et les premiers signes estinférieur à 6 h.

❏ b. Il existe une hyperkaliémie menaçante.

❏ c. L’atteinte rénale survient précocement chez tousles sujets, secondaire à une atteinte hépatique.

❏ d. Les analyses histologiques montrent une atteintepurement musculaire, sans atteinte neurologi-que.

17. Les immunoglobulines intraveineuses antive-nin dans le traitement des envenimations vipérinesen France :

❏ a. Sont prescrites à la dose de 4 mL éventuellementrenouvelable.

❏ b. Agissent par immunoneutralisation et redistri-bution du venin vers le secteur vasculaire.

❏ c. Sont efficaces dans le traitement du choc ana-phylactoïde précoce dû au venin.

❏ d. Imposent une corticothérapie préalable à leuradministration.

❏ e. Sont susceptibles d’induire une maladie sérique.

18. Quelles affirmations justes concernent le traite-ment des envenimations par serpents en France ?

❏ a. Les immunoglobulines antivenin sont indiquéesquelle que soit la gravité.

❏ b. La dose d’immunoglobulines antivenin est fonc-tion du poids et de la taille de la victime.

❏ c. Une antibiothérapie systématique s’imposedevant toute morsure.

❏ d. Le traitement de l’œdème extensif d’un grade IIou III est chirurgical.

❏ e. L’indication de la réanimation sont les enveni-mations grades II ou III avec défaillance viscé-rale.

Réponses

1:a,d–2:a,b,e–3:a,b,c,d,e–4:c–5:a,c,d,e–6:a–7:d–8:c,d,f–9:c,d–10:a,b,d–11:d–12:c–13:c,d,e–14:a,b,c,e–15:c–16:d–17:a,b,c,e–18:e.

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