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DOSSIER DE PRESSE AUDREY NERVI HISTOIRES COURTES DIPTYQUES 20 JUIN - 27 JUILLET 2018 / VERNISSAGE LE 20 JUIN 2018 DE 19H À 21H CONTACT PRESSE Alexandra El Zeky [email protected] +33 (0)1 43 20 10 20 +33 (0)7 69 80 41 54 GALERIE EVA HOBER 156 Boulevard Haussmann 75008 Paris evahober.com #haussmann156

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DOSS I E R D E PR E SS E

AUDREY NERVIHISTOIRES COURTES

DIPTYQUES20 JUIN - 27 JUILLET 2018 / VERNISSAGE LE 20 JUIN 2018 DE 19H À 21H

CONTACT PRESSEAlexandra El [email protected]+33 (0)1 43 20 10 20+33 (0)7 69 80 41 54

GALERIE EVA HOBER156 Boulevard Haussmann 75008 Parisevahober.com#haussmann156

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DOSS I E R D E PR E SS E

Du 20 juin au 27 juillet, la galerie Eva Hober expose de nouvelles œuvres d’Audrey Nervi dans sa galerie du 8e arrondissement de Paris, 156 boulevard Haussmann.

Audrey Nervi peint les « contre-cultures », celles des free parties, des rave, celles des travellers du milieu de la musique techno.

Son travail s’apparente à un carnet de bord où l’artiste retient les souvenirs de ces rassemblements festifs, véritables temples de la fête en pleine nature.

Audrey Nervi capture des photographies par milliers lors de ses voyages. Collectées, annotées, sélectionnées, ces photos sont le point de départ de son travail pictural et quand ces nuits de transes s’achèvent, Audrey revient alors à Berlin, dans son atelier immaculé, pour peindre sa mémoire.

Paysages de fin du monde, portraits d’amis masqués, costumés, corps échoués dans le cadre, enfants qui jouent aux grands, les grands aux enfants… les « histoires courtes » d’Audrey Nervi ouvrent un monde où tout semble admis, physiquement, socialement. Du geste intime au geste politique, ses œuvres sont engagées, engageantes, parce qu’elles nous immergent dans un monde collectif, excessif, d’extase et de liberté inouïe. Une exposition à découvrir jusqu’au 27 juillet 2018.

Audrey NerviCOP 23/COP 23 - Blank page, 2018Huiles sur toile, 30 x 50 cm

AUDREY NERVIHISTOIRES COURTES

DIPTYQUES

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GALERIE EVA HOBER156 Boulevard Haussmann 75008 ParisAudrey Nervi / Histoire courtes - DiptyquesVernissage le mercredi 20 juin 2018evahober.com / #haussmann156

CONTACT PRESSEAlexandra El Zeky

[email protected]+33 (0)1 43 20 10 20+33 (0)7 69 80 41 54

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DOSS I E R D E PR E SS E

COLLECTIONS PUBLIQUES

2013 – Collection du CNAP2007 – Musée D’art Moderne de la Ville de Paris2005 – Fonds Municipal d’art contemporain de la Ville de Paris

PRESSE2007 – Maldonado Guitemie – Artforum – Mai2007 – Bailly Bérénice – Le Monde – Février2007 – Lequeux Emmanuelle – Rendez-Vous Magazine – Février2007 – Farine Manou – L’oeil – Février2007 – Maulmin Valérie – Connaissance Des Arts – Février2007 – Barachon Charles – Technikart – Février2007 – Cimaise – Janvier2004 – Lequeux Emmanuelle – Le Monde – Février2004 – Delos Soline – Elle – Décembre

CATALOGUES

2014 – La Belle Peinture 2 – Institut Français – Maurice2013 – La Belle Peinture 2 – Institut Français – Bratislava – Slovaquie2013 – Catalogue Audrey Nervi – Galerie Eva Hober – Paris2012 – La Belle Peinture Est Derrière Nous – Institut Français – Maribor – Slovénie2006 – Antidote – Galerie Des Galeries – Galeries Lafayette – Paris2005 – All The Same – Galerie Frank Elbaz – Paris2005 – Biennale De Prague2004 – I Just Don’t Know What To Do With Myself – Marella Arte Contemporanea – Milan

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2000 – École Nationale Supérieure Des Beaux-Arts De Paris – ENSBA – France1999 – DNSEP – ENBA Lyon – France

AUDREY NERVIBIOGRAPHIE

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GALERIE EVA HOBER156 Boulevard Haussmann 75008 ParisAudrey Nervi / Histoire courtes - DiptyquesVernissage le mercredi 20 juin 2018evahober.com / #haussmann156

CONTACT PRESSEAlexandra El Zeky

[email protected]+33 (0)1 43 20 10 20+33 (0)7 69 80 41 54

Née en 1974 à Lyon. Vit et travaille à Berlin.Born in 1974 in Lyon. Lives and works in Berlin.

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2016 – Même pas mal – Galerie Eva Hober – Paris2013 – Dead or alive – Galerie Eva Hober – Paris2011 – Mov..vie – Le Cap – Centre d’art de Saint-Fons2011 – Mov..vie – Galerie Frank Elbaz – Paris2010 – Lost – Ambassade de France – Berlin2009 – Hedonist N.E.E.T – Galerie Frank Elbaz – Paris2007 – Enlève ton masque – Galerie Frank Elbaz – Paris2005 – All the Same – Stellan Holm Gallery – New York2004 – Do you remember me ? – Galerie Frank Elbaz – Paris2004 – Le Confort Moderne – Poitiers2003 – La tannerie – Bourg-en-Bresse2001 – 9 BIS – Saint-Etienne

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2016 – L’enseigne de Gersaint – Galerie Eva Hober, Paris2016 – UMAM – Palais de l’Europe – Menton2014 – Cadavre exquis à la plage – Projektraum Ventilator – Berlin2014 – Encore – Partie 1 – Dixième anniversaire de la Galerie Eva Hober – Paris2013 – Friends & Family – 150 artistes – Galerie Eva Hober – Paris2013 – La belle peinture 2 Palais Pistoria – Bratislava2012 – Les bruits du dehors – La nouvelle scène de l’égalité II – Curated by Jean-Marc Thevenet and Alain Berland – Biennale du Havre2012 – L’insouciance – Maison Guerlain – Paris2012 – Work in progress show – Tacheles – Berlin2012 – La belle peinture est derrière nous – Los Angeles2011 – La belle peinture est derrière nous – Lieu unique – Nantes2011 – La belle peinture est derrière nous – Ankara2011 – Berlin-Paris – Wentrup Gallery – Berlin2010 – La belle peinture est derrière nous – Sana Limani Antrepo n°5 – Istanbul2007 – Off Modern – La Station – Nice2007 – Conversations – Kerava Art Museum – Finlande2006 – Antidote – Galerie des galeries - Galeries Lafayette – Paris2005 – Et le canard était toujours vivant – Centre d’art de Meymac2005 – Biennale de Prague – Prague2004 – Le Confort moderne – Poitiers2003 – Limit. Ed. – Le Triage – Nanterre2003 – Sur le front – Le Triage – Nanterre2003 – Biennale de Lyon – Musée d’art contemporain de Lyon2002 – Galerie Air de Paris – Paris2001 – En liberté – Villa du Parc – Annemasse2000 – Pourquoi Tetris ? – Random Gallery – Paris1999 – Morphing Geneva – Mire – Geneva1998 – Collection d’hiver – Passage des terreaux – Lyon1998 – Subsistances – Lyon – France

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AUDREY NERVIHISTOIRES COURTES

DIPTYQUESSÉRIE DE 28 PEINTURES À L’HUILE SUR TOILE, COMPOSÉE DE 14 DIPTYQUES.

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Living room - Lyon (40 x 80 cm)« Cette photo a été prise au squat « oublik du bon sens », dans l’installation de sofas « electro potes ». C’est un salon communautaire anarchiste, l’opposé d’un salon classique. »

David Lynch - Teufelsberg Berlin (40 x 30 cm) « La « montagne du diable » est une colline artificielle de Berlin. Teufelsberg a été érigée après la seconde guerre mondiale avec les gravats de Berlin pendant les vingt années de reconstruction de la ville. Elle servait également de station d’espionnage. La NSA a construit une de ses plus grandes stations sur le sommet de la colline pour espionner le bloc de l’est RDA, l’URSS…

En 2007, la Fondation David Lynch a tenté de faciliter l'acquisition d'un terrain sur la colline au profit du mouvement de méditation transcendantale afin d'y bâtir une « université invincible ». David Lynch a lui-même participé à une cérémonie de pose de la première pierre sans l'accord des autorités locales qui ont déclaré qu'elles n'autoriseraient certainement pas la construction de cette université.

Ce diptyque est une référence à l’underground, la vie alternative et le « Big Brother » de la NSA, à Lynch pour le coté surréaliste de la scène. »

DIPTYQUE ILIVING ROOM / DAVID LYNCH

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DIPTYQUE II TIC TAC COMME AUTANT DE COUPS DE HACHE / PETITE MORT

Tic-Tac comme autant de coups de hache – D (30 x 50 cm)« Le temps qui tue. »

Petite mort - CZ (30 x 50 cm) « On désigna alors l’orgasme comme une petite mort de par le court évanouissement ou les frissons qu’il peut provoquer. »

« Un diptyque sur l’action vaine, le burlesque de se raccrocher à un brin d’herbe et de se protéger du temps qui passe avec un parapluie. On peut aussi y voir une métaphore de l’hédonisme en attendant la mort… »

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DIPTYQUE IIICOP 23 / COP 23 - BLANK PAGE

COP 23 – Berlin (30 x 50 cm)« Conférence de Bonn de 2017 sur le réchauffement climatique. »

COP 23 – Blank page – D (30 x 50 cm) « COP 21 organisée par la France. L’Accord de Paris. Plein de bonnes résolutions mais 3 ans plus tard rien a changé… »

« Rien n’est fait, chimères, page blanche, toxic world. »

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DIPTYQUE IVLA JUNGLE / WHICH WAY?

La jungle - Berlin (50 x 30 cm) « ici je tisse un parallèle avec la jungle de Calais et le zoo de Berlin. »

Which way? – D (50 x 30 cm)

« Diptyque sur les réfugiés. Libre arbitre sur le chemin, la destination opposée à l’enfermement. »

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DIPTYQUE VDEMO ANTIFA / GUNNM

Demo AntiFA - Berlin (50 x 30 cm) « Les nationalistes prennent de plus en plus de pouvoir, quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? »

Gunnm - Myanmar (50 x 30 cm) « Gunnm est le titre d’un manga. L’histoire de Gunnm est une dystopie basée sur une catastrophe naturelle due à la collision d’une météorite avec la Terre, amenant l’humanité au bord de l’extinction. Le monde se divise alors entre une ville suspendue réservée à une élite et la terre qui lui sert de « décharge », où l’humanité survit dans la violence. Cette histoire raconte la renaissance d’une cyborg amnésique qui va chercher un sens à sa vie.

« Les deux enfants ont le même âge, la fillette de Birmanie s’est dessinée une svastika et n’a aucune idée du nazisme. Pour la petite histoire, je leur avais offert des feutres. La troupe de gamins a dessiné des svastika partout, notamment sur moi. »

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DIPTYQUE VIFLYING CARPET / DESIGN

Flying carpet - D (30 x 50 cm) « Drunk. »

Design - Berlin (30 x 40 cm) « Joke. Emblème du design : la chaise, le siège... »

« L’idée d’une bataille à venir… »

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DIPTYQUE VIIBIKE WAR 1 / BIKE WAR 2

Bike war 1 – Berlin (30 x 30 cm) « Une femme. »

Bike war 2 – Berlin (30 x 30 cm) « un homme. »

« Le conflit conjugal à la Mad Max. »

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DIPTYQUE VIIILET’S JUMP / BLONDIE

Let’s jump – D (30 x 50 cm) « Portrait de mon boyfriend. Kesselberg communauté autonome, anticapitaliste à 40 km de Berlin dans les bois, sur un terrain de l’ex-stasi. »

Blondie – D (30 x 50 cm) « Portrait de mon boyfriend. C’est aussi une référence au transgenre. »

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DIPTYQUE IXAMOR 2 / AMOR 3

Amor 2 – Slovakia (30 x 50 cm)Amor 3 – Berlin (30 x 50 cm)

« Autodérision d’une peinture que j’ai faite il y a six ans, intitulée AMOR 1, sur la fin de mon couple. »

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DIPTYQUE XAMOR 2 / AMOR 3

Write me a poem - Berlin (50 x 30 cm) « Cette scène me fait penser à Trainspotting. L’opposition entre un poème amoureux supposé romantique et ces wc dégeulasses. »

Carnivore - Berlin (50 x 30 cm) « Référence aux femmes battues. »

« Les amours chiennes. »

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DIPTYQUE XITÊTE DE CERF / GÉNIE

Tête de cerf – Berlin (50 x 30 cm) « L’esprit de la forêt en version Mad Max. »

Génie – D (50 x 30 cm) « Portrait de Jenni, burlesque, référence LGBT. »

« Portraits de squatters. »

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DIPTYQUE XIIHUG MUD / DARK LAKE

Hug Mud - CZ (50 x 30 cm) « C’était une performance improvisée dans la boue, on « attaquait » les gens par surprise en faisant des câlins couverts de boue... les réactions étaient diverses, certains le prenaient super mal, voir devenaient agressifs, d’autres étaient ravis. Fête de trois jours Heretik Sound System en Tchéquie. »

Dark lake - D (50 x 30 cm) « Portrait de mon ex (une relation conflictuelle). »

« La boue et l’eau, sales et pures à la fois… Il faut parfois se méfier des apparences. »

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DIPTYQUE XIIICLAIR-OBSCUR /SEXY SUSHI

Clair-obscur – Berlin (50 x 30 cm) « Le conflit de couple. »

Sexy Sushi – Berlin (50 x 30 cm) « Concert à Berlin du groupe Sexy Sushi… girl power ! »

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DIPTYQUE XIVCLAIR-OBSCUR / SEXY SUSHI

Knots – Berlin (50 x 30 cm) « Une amie attachée par une autre amie (shibari). Portrait d’une amie qui se bat. »

Sister – F (50 x 30 cm) « Portrait de ma sœur qui se bat. »

« Fuck à la maladie. »

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DOSS I E R D E PR E SS E

« L’art est narratif, et dans le cas d’Audrey il raconte notre société telle que celle-ci peut être perçue par une artiste qui mène une

vie en marge. Je partage la plupart de

ses opinions. »

Eva Hober

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5 QUESTIONS À EVA HOBERAudrey Nervi est une artiste que vous suivez depuis de nombreuses années et l’avez exposée 3 fois et inclus dans votre grande exposition itinérante « La belle peinture ». Sa peinture a évolué, pris de nouvelles directions, tout en conservant la même liberté. Est-ce la raison de votre fidélité mutuelle ?

Dès ma rencontre avec son travail en 2004, j’étais conquise. C’est un travail que j’ai vu se renforcer techniquement. Sa touche est unique, d’une délicatesse extraordinaire. Avec Audrey, nous avons créé un lien très fort et très motivant. Elle sait que je suis fière de montrer, soutenir et défendre son travail depuis cinq ans. J’ai moi-même acheté beaucoup d’œuvres à Audrey. Nous partageons aussi d’autres passions comme la musique mais cela relève de notre vie privée. J’aime ses valeurs, sa loyauté et son extrême rigueur. Audrey Nervi ne fait pas semblant. Bien qu’elle brosse le portrait d’un monde underground aux apparences chaotique, en marge de la société, c’est dans son atelier berlinois à la blancheur clinique qu’Audrey Nervi peint ensuite ces scènes hyperréalistes, d’après photos. Comment percevez-vous cette mise en ordre ?

J’ai visité Audrey pour la première fois à Berlin en 2010. Au fond de son bel et grand appartement, l’Atelier. Je pourrais employer le mot laboratoire. Tout y est ordonné, presque clinique. On serait presque tentés d’ôter ses chaussures ! J’ai fait de très nombreuses visites d’atelier dans ma vie, le sien est vraiment singulier. Aucune poussière ne risque de se fixer sur une toile en cours. Je pense que c’est pour protéger ses toiles et cela la maintient dans un contexte de concentration optimal. Rien ne dépasse. Dans ses « histoires courtes », Audrey Nervi, évoque des thématiques tels que les réfugiés, la montée des nationalismes ou encore le réchauffement climatique. Soutenir des artistes engagés est-il important à vos yeux ?

L’art est narratif, et dans le cas d’Audrey il raconte notre société telle que celle-ci peut être perçue par une artiste qui mène une vie en marge. Je partage la plupart de ses opinions. Ce n’est pas pour autant un art politique à proprement dit. Tous les artistes vont vous dire qu’ils sont engagés. Vis-à-vis de leur travail pour la plupart, c’est certain. Pour le reste, je ne crois pas qu’ils essayent tous forcément de faire passer des messages.

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Audrey Nervi relate en peinture sa vie nomade et des scènes qu’elle capture en photographie d’abord lors de ses voyages en immersion dans le monde des free parties et de la culture rave.Racontez-nous votre rencontre avec son travail.

En 2004, j’ouvrais ma galerie rue Saint-Claude et quelques mois après Audrey Nervi exposait chez l’un de mes confrères, Franck Elbaz. Elle est venue visiter l’exposition que je présentais alors et nous avons rapidement créé un lien amical, ayant moi-même une bonne expérience des milieux qu’elle fréquen-taient et en particulier de la musique qui les rythment. Elle connaissait certains des artistes avec lesquels je travaillais comme Axel Pahlavi dont elle est une grande admiratrice.

Quelques années plus tard, je concevais l’exposition itinérante « La belle peinture » et Audrey a fait partie des toutes premières sélectionnées. Elle a d’ailleurs ensuite participé aux six éditions. Puis, c’est en 2013 qu’elle a rejoint la galerie. Nous avons édité un catalogue et le Fonds National d’Art contemporain a acquis une dizaine de ses peintures. Vous exposez ses nouvelles œuvres en votre galerie sur le très sage boulevard Haussmann parisien. Un choc des mondes saisissant. Comment percevez-vous ce contraste ?

Audrey Nervi a un public d’inconditionnels qui la suit depuis des années. Donc les connaisseurs seront au rendez-vous. J’ai hâte de découvrir la réaction de notre nouveau public. Je pense que la qualité du travail d’Audrey et les sujets saisissants qu’elle choisit peuvent très bien séduire une nouvelle clientèle. Nous sommes entourés de collectionneurs quarantenaires qui ont les mêmes préoccupations concernant notre société, ce qui ne veut pas dire le même avis. Même si le parcours de vie d’Audrey Nervi diffère totalement avec le leur, nous sommes tous sensibles à l’actualité.

Elle dresse le portrait de la société, en souligne les joies et aussi les traumatismes mais ne se revendique pas comme le porte-drapeau de causes en particulier. Elle nous montre la vie à travers son prisme personnel. Et Audrey est très ouverte d’esprit, elle respecte totale-ment le mode de vie que chacun choisit. Elle n’essaye pas de convaincre les uns ou les autres de la suivre. C’est quelqu’un qui aime rencontrer des personnes de milieux, de pays et de catégories sociales différents. Sans jugement.

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CONTACT PRESSEAlexandra El Zeky

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VERNISSAGE LE MERCREDI 20 JUIN 2018 DE 19H À 21H EXPOSITION DU 20 JUIN AU 27 JUILLET 2018

GALERIE EVA HOBER156 BOULEVARD HAUSSMANN 75008 PARIS

AUDREY NERVIHISTOIRES COURTES

DIPTYQUES

GALERIE EVA HOBER156 Boulevard Haussmann 75008 ParisAudrey Nervi / Histoire courtes - DiptyquesVernissage le mercredi 20 juin 2018evahober.com / #haussmann156

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DOSS I E R D E PR E SS E

CONTACT PRESSEAlexandra El Zeky

[email protected]+33 (0)1 43 20 10 20+33 (0)7 69 80 41 54

GALERIE EVA HOBER156 Boulevard Haussmann 75008 ParisAudrey Nervi / Histoire courtes - DiptyquesVernissage le mercredi 20 juin 2018evahober.com / #haussmann156

© Giorgio Silvestrini

GIORGIO SILVESTRINIEXPOSITION “AUTOREVERSE“ À LA GALERIE EVA HOBERSEPTEMBRE 2018

PAULINE BASTARDEXPOSITION À LA GALERIE EVA HOBEROCTOBRE 2018

PROGRAMMATION 2018

CLÉMENT COGITOREPRIX MARCEL DUCHAMP 2018

Nomination de Clément Cogitore au Prix Marcel Duchamp 2018 (18e édition) aux côtés des artistes Mohammed Bourouissa, Thu Van Tran et Marie Voignier.

9 OCTOBRE 2018 : Vernissage de l’exposition au Centre Pompidou.

15 OCTOBRE 2018 : Annonce du lauréat.© Clément Cogitore

JULIEN LANGENDORFFREJOINT LA GALERIE EVA HOBER

Né en 1982. Vit et travaille à Paris.Le travail de Julien Langedorff s’articule principalement autour du collage, dont l’expression picturale évoque un langage symboliste et poétique autant qu’un héritage esthétique lié à la somme de diverses subcultures (punk, occultisme, imageries érotique et gothique).

© Julien Langendorff