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le Au nom d’Allah le Grâcieux, le Miséricordieux Juin 2014 - 52 eme Année Le Premier Ministre de Madagascar, M Roger Kolo, recevant une copie du Saint Coran en langue malgache des mains de Maulana Basharat Naveed Saheb

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Page 1: Au nom d’Allah le Grâcieux, le Miséricordieux leHazrat Mirza Ghulam as, le Messie Promis as et l’Imam Mahdi est issu d’une famille noble de Qadian en Inde. Dès son jeune âge,

leAu nom d’Allah le Grâcieux, le Miséricordieux

Juin 2014 - 52eme Année

Le Premier Ministre de Madagascar, M Roger Kolo, recevant une copie du Saint Coran en langue malgache des mains de

Maulana Basharat Naveed Saheb

Page 2: Au nom d’Allah le Grâcieux, le Miséricordieux leHazrat Mirza Ghulam as, le Messie Promis as et l’Imam Mahdi est issu d’une famille noble de Qadian en Inde. Dès son jeune âge,

Hazrat Mirza Ghulam as, le Messie Promis as et l’Imam Mahdi est issu d’une famille noble de Qadian en Inde. Dès son jeune âge, il a démontré un intérêt partic-ulier pour la religion. Il était aussi connu pour son intégrité, sa gentillesse et sa détermination. Avec le temps sa connaissance, sa compréhension de la reli-gion et son application à la société allaient en gran-dissant.

En tant que musulman, il avait la ferme conviction que toutes les religions étaient vraies à leurs sources mais qu’avec le temps, elles avaient dérivé de leurs enseignements initiaux ; il rehaussa la dignité de la religion et démontra à tous son utilité.

Sa défense sans relâche de la religion fut finalement bénie quand il reçut la révélation directement d’Al-lah--- une bénédiction qu’il jouira pour le restant de sa vie.

Sa mission avait pour but de ranimer cette vérité que contient toute religion et de faire revivre les ensei-gnements de l’Islam. C’était à travers cela qu’il allait rallier toute l’humanité et établir une paix durable.

En 1889, sous l’instruction divine, Hazrat Ahmad as fonda la Jamaate Islamique Ahmadiyya—une com-munauté qui a depuis grandi en stature et en force et qui est restée active dans la propagation du message de l’Islam dans tous les coins de la terre.

Hazrat Ahmad as s’est imposé comme un auteur re-specté et il a écrit plus de 80 livres. Une de ses plus grandes œuvres est « La Philosophie des enseigne-ments de l’Islam » qui fut présentée comme un dis-cours et lue lors de la « Conférence de Grandes Reli-gions » en 1896. Il a aussi écrit un ouvrage fascinant, en 1899, intitulé « Jésus en Inde », un livre qui révéla

des évidences remarquables sur le voyage de Jésus en Inde. Il a aussi commencé la publication de ‘ La Re-vue des Religions en 1902, le plus ancien de tous les magazines en langue anglaise dédié à la défense de l’Islam et ses valeurs.

Le nombre d’adhérents à la communauté démon-tre le succès avec lequel il a transmis le message au-thentique de l’Islam. De 1889 à sa mort en 1908 des dizaines de milliers de personnes l’avait accepté. Ce-tte bénédiction continue toujours et se poursuivra à travers ses Califes (successeurs).

En ce moment sous le cinquième Calife, nous témoignons que l’adhésion à la communauté est universelle et que le message du prophète Ahmad as a atteint les confins de la terre.

Le Messie Promis as

(1835—1908)

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Editorial..............................................................................................

Ramadhan-Notre Printemps Spirituel-IVeme Calife.....................

Voile Islamique et Burqa.................................................................

Analyse de Conscience- Veme Calife................................................

Conférence – Midlands....................................................................

Neuvième Condition Bai’at..............................................................

Message du Calife au monde Arabe...............................................

Pourquoi j’ai été appelé Messie........................................................

Expo du Saint Coran........................................................................

Conférence sur la Violence Domestique.......................................

Mohammadsaw-Messager de Paix...................................................

Rejet des Superstitions.....................................................................

Marche de Charité............................................................................

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EDITORIAL

L’Islam met beaucoup d’emphase sur la fraternité entre les peuples. Dans la réalité, cette profondeur d’amitié telle qu’elle est enseignée par les différentes religions, n’est pas appliquée dans la pratique. Cette situation confuse et tendue à travers le monde est caractérisée par la nature de l’homme qui se laisse subjuguer par son arrogance et son orgueil.

Un certain niveau de respect et de bienfaisance est requis par chaque individu afin que cela puisse se traduire dans la réalité. Notre troisième Calife, Hazrat Mirza Nassir Ahmadra, avait lancé ce slogan « Amour pour tous, Haine pour personne. » Depuis, ce slogan a pris une dimension internationale que même les gouvernements européens, américains, canadiens et australiens admettent que seuls les musulmans ah-madis sont les réels porte-drapeau et propagateurs de ce slogan car ils vivent cela au quotidien à travers leurs actions.

Cette transformation radicale de notre agissement trouve sa source dans l’acceptation du Messie Pro-misas car il nous a imbus de cette philosophie co-ranique que nous devons toujours pratiquer ce que nous prêchons et de ne jamais prêcher ce que nous ne pratiquons pas. Ce serait une chose odieuse aux yeux d’Allah si nous faisions le contraire. Et, nous en sommes très conscients.

L’amour et le respect sont les ingrédients unificateurs de la famille. La paix est un élément essentiel pour une fraternité durable, et un désaccord peut l’ébran-ler. Le Saint Prophetesaw résuma l’esprit de la fraterni-té par cette exhortation : « O vous les hommes ! Votre Dieu est Un et votre ancêtre est un. Un arabe

ne possède aucune supériorité sur un non-arabe et vice-versa. Un blanc n’est en aucun cas supérieur à un noir, ni ne l’est un noir. L’un se démarque de l’au-tre dans la mesure où il s’acquitte de ses obligations envers Dieu et Ses créatures. Le plus honorable parmi vous aux yeux d’Allah est celui qui est le plus pieux parmi vous. »

En période de guerre, ou dans des circonstances ag-gravantes, l’échange de politesse et de fraternité n’est pas possible. Toutefois on ne doit pas se laisser enva-hir par la haine. Nous avons l’exemple béni du Saint Prophete saw qui fit preuve d’une extrême tolérance envers ses ennemis et ses persécuteurs quand il en-tra, victorieux, à la Mecque. En très peu de temps, ce peuple arabe rébarbatif, tribal et revanchard devint tous des frères. Le Saint Prophètesaw était la première personne à donner l’exemple parfait, de l’amour pour tous et de haine pour personne.

Cette union d’antan, on ne la trouve plus parmi les gens, et surtout, parmi les musulmans de notre épo-que. L’islam enseigne que l’on doit aider les autres dans la droiture et, au chapitre 9 verset 71, Allah dit : « Et les croyants, hommes et femmes sont amis les uns des autres. Ils enjoignent le bien et interdisent le mal, et observent la Prière et paient la Zakaat …… ».Ce verset englobe une sagesse profonde car il enjoigne aux croyants de mener une vie sociale corporative, unie et disciplinée. Ce n’est que quand ce climat so-cial et fraternel se trouve bien établi que le croyant constatera l’épanouissement complet dans sa Prière. En se tenant debout, épaule contre épaule, il com-prendra les idéaux unitaires et fraternels que prônent l’Islam.

Le mouvement musulman Ahmadiyya est cette com-munauté des « akhireen » (Surah Jumu ‘ah) qui, se-lon le décret divin, fut établi par le Messie Promis as afin d’extirper la haine, la désunion dans les cœurs des gens et d’établir une société globale, où régnera justice et paix. R.H

La fraternité«

» (Ch. 49 V.11)

Assurément tous les croyants sont frères. Faites donc la paix entre vos frères, et craignez Allah pour que la miséricorde vous soit accordée.

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RAMADHAN,NOTRE PRINTEMPS SPIRITUEL

Résumé du Sermon du Vendredi 10 Juin 1983 de Hadhrat

Khalifatul Massih IVra prononcé à Rabwah.

Après les récitations d’usage, Hudhur récita les versets 184-187 de la sourate Al- Baqarah et ajouta que le jeûne vous est prescrit, comme auparavant à d’autres peuples pour vous pro-téger du mal. Cela veut dire que le jeûne est une faveur divine et en étant les disciples du Saint Prophètesaw qui fut le récipiendaire de toutes les faveurs divines les plus parfaites, les croyants méritent que cette faveur leur soit aussi octroyée car le jeûne mène vers la dro-iture et la droiture dans sa mesure la plus par-faite fut accordée à Mohammadsaw Le Choisi.

Le Saint Qur’an indique que le jeûne fut pre-scrit aux précédents peuples mais personne n’a obtenu un jeûne si réglementé, si codifié, si complet et astreignant. Mais qu’il soit clair que le but du jeûne n’est pas pour imposer des difficultés mais pour promouvoir la droiture. Et les difficultés qui en découlent sont secon-daires et sont nécessaires pour atteindre les buts fixés. En ce qui concerne les expiations, le Messie Promisas a expliqué ‘que nourrir un pauvre’ est prescrit à ceux qui ne peuvent jeûner et pour celui dont ce fardeau est trop lourd à porter. Quelle est la relation

entre jeûner et nourrir un pauvre. Celui qui jeûne partage d’une certaine façon les priva-tions d’un pauvre et lorsqu’il le nourrit il part-age son propre confort avec lui (le pauvre). A travers le jeûne, le riche apprend c’est quoi la faim et la soif d’un démuni et la situation du pauvre qui travaille l’estomac vide. Ainsi cette expérience renforce le lien de sympathie en-tre les nantis et les démunis.

Maintenant dit Hudhur, venons au but réel du jeûne. Allah a dit au Saint Prophètesaw ‘quand Mes serviteurs te demandent à propos de Moi et désirent savoir où Je suis et comment Me trouver,’ dit leur que ‘Je suis proche’ et ‘J’écoute leurs supplications, leurs demandes.’ Mais ils ne doivent pas croire qu’ils n’ont qu’à de-mander et Je répondrai.

Eux aussi doivent répondre à Mon appel et suivre Mes exhortations qui sont conçues pour leurs biens.’’ Ces exhortations se rapportent au jeûne. Cela veut dire qu’Allah Lui-même est la réponse, le fruit du jeûne, car Allah a dit, ‘’Si vous me cherchez, observez le jeûne’’. Le ver-set ‘’Le Mois du Ramadhan est le mois où le

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passer ce mois béni avec courage, persévérance, détermination et des supplications ininterrompues pour mériter une Grace divine d’une très grande qualité.

Je vous invite aussi à réfléchir sur vos devanciers qui ont gaspillé leurs jeûnes dont mention est faite dans Esaie 58 :4. Le Prophète Esaie admonesta son peuple en leur disant qu’il était un peuple malchanceux. Il fut un temps où leurs jeûnes étaient tels et leurs sup-plications si humbles et malgré que personne n’en-tendait leurs voix, mais leurs supplications avaient une telle force qu’elles arrivaient au ciel. Mais main-tenant leurs supplications sont bruyantes et restent clouées au sol et ont perdu leur pouvoir ascendant. Ils jeûnent et ils font des procès et des querelles et ils frappent leurs frères avec violence. Au ciel on n’en-tend plus leurs prières.

Je demande, a dit le Khalifa, que les supplications de chaque Ahmadi émanent de leur cœur d’une telle façon qu’elles soient entendues au ciel. Ne vous souciez pas si le monde ne vous entend pas ; car seules les prières entendues par Le Tout-Puissant se-ront répandues sur la terre. Les anges vont les répan-dre à travers le monde. De telles voix sont destinées à l’emporter et ne peuvent être étouffées. Qu’Allah nous aide à Lui implorer de cette manière. Ameen.

Qur’an a commencé à être révélé a été interprété par le Mousleh Ma’oudra comme suite : ‘Le Qur’an a été révélé en relation avec le Ramadhan’. Cela veut dire que le but de la révélation est accompli et peut être atteint pendant ce mois. Le Ramadhan est le résumé de tous les enseignements du Saint Qur’an et celui qui passe le Ramadhan la tête baissée, en obéissant à Allah, l’Exalté, en récoltera les fruits.

Le Saint Prophètesaw a dit que tout acte de prière in-clut aussi les besoins personnels de l’adorateur mais le jeûne est uniquement pour Allah et la récom-pense du jeûne est Allah Lui-même. Ainsi le but le plus important du Saint Quran – de trouver Allah – a une relation spéciale avec le Ramadhan.

Le Ramadhan est la somme totale et l’apogée de tout acte de prière. Elle mène l’homme vers le but de sa création et permet à l’homme d’accomplir sa re-sponsabilité envers Son Créateur et envers ses sem-blables.

Alors très malheureux est celui qui passe le Rama-dhan mais ne reçoit rien en retour. Une telle perte ne peut être compensée même en nourrissant des milli-ers de pauvres. Que chaque Ahmadi qui a la capacité vienne de l’avant et jeûne, à exhorté le Khalifa.

Rappelez-vous qu’on ne doit pas gaspiller ou rater cette opportunité- là. Regardez les peuples d’antan ; ceux qui ont subi des pertes malgré qu’ils jeûnaient.

Alors je vous conseille vivement, a dit le Khalifa, de

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Ramadhan- Notre Printemps Spirituel- IVeme Calife

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Voile islamique et burqa: la loi est-elle nécessaire?

Hadrat Mirza Masroor Ahmadaba, cinquième Calife de la communauté Islamique Ahmadi-yya, prononça le 20 mars 2010 un discours ayant pour thème la paix mondiale dans le-quel il a aussi évoqué la loi que certains pays européens envisagent d’imposer pour inter-dire le port du voile ou de la burqa. Ci-dessous est un extrait du discours:

Depuis quelques années, le hijab, ou voile islamique, est devenu l’objet d’une grande polémique en Europe. En France, un profond sentiment d’opposition s’est développé, et la classe politique considère sérieusement l’in-troduction d’une législation visant à une in-terdiction partielle du hijab ou de la burqa. Suivant l’exemple de la France, les politiques des autres pays européens, motivés par leurs ambitions électorales, soutiennent une telle interdiction ; et c’est là encore un autre moyen de blesser les sentiments des musulmans.

Si on réfléchit à ce sujet, on a du mal à identi-fier le problème réel qui est posé par le voile, et comment il peut être perçu comme une menace pour les états européens. Porter un manteau et un foulard qui couvre la tête et le menton est présenté comme un crime si grave, qu’il justifie une session extraordinaire du parlement pour voter une loi l’interdisant. Si les femmes n’ont pas le droit de porter de foulard sur la tête, pourquoi les hommes au-raient-ils le droit de porter des casquettes où des bérets?

Récemment un journal a publié une carica-ture dans laquelle une femme portant le voile se tenait à coté d’un homme portant un béret. L’homme disait à la femme « pas de burqah » et la femme lui répondait «pas de béret ».

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Cette situation tourne au sarcasme. Toutefois, ceux qui détiennent les rênes du pouvoir exécutif et légis-latif ne devraient pas interférer dans ce genre de situ-ations et doivent faire preuve de bon sens. Devrait-on passer des lois contre les femmes juives ou chréti-ennes parce qu’elles portent un vêtement religieux. Si des interdictions sont imposées aux musulmans, les pays musulmans pourraient imposer, à leur tour, des restrictions similaires sur certains vêtements occidentaux. Cette situation pourrait avoir un effet boule de neige et menacer la paix du monde.

Bien entendu, si un vêtement dissimule l’identité d’une personne et qu’il est nécessaire de l’enlever pour l’identifier, l’état ou les autorités ont tout à fait le droit de l’exiger. Mais doit-on pour autant interdire à une femme de voyager parce qu’elle porte un hi-jab, ou encore refuser de soigner dans un hôpital une personne mourante parce qu’elle porte un voile?

Prenons l’exemple d’une jeune musulmane, intelli-gente, première de sa classe, loyale envers son pays et qui l’aime profondément. Même si elle souhaite contribuer au progrès national par son travail, elle n’aura pas le droit à l’éducation parce qu’elle a fait le choix de porter un foulard. Non seulement une telle loi est une atteinte à ses droits fondamentaux de ci-toyenne, mais c’est aussi un gaspillage de talent et une grande perte pour le pays.

Cette loi n’est pas encore passée en Allemagne, mais il y a des arrêtés municipaux qui permettent aux écoles d’imposer cette interdiction. Il y a de nombreux ex-emples de jeunes filles musulmanes ahmadies qui travaillent très bien à l’école et auxquelles on refuse pourtant le droit à l’éducation.

Le talent de la nation et l’avenir du pays sont com-promis simplement parce qu’une fille musulmane veut servir son pays mais aussi pratiquer sa religion de son plein gré. On lui refuse ses droits simplement parce qu’elle porte un morceau de tissu sur la tête.

Si c’est un crime, alors pendant l’hiver les eu-ropéennes qui se couvrent la tête avec des écharpes devraient aussi perdre leurs droits. Cela donne mat-ière à réfléchir. Pourquoi devient-on un criminel si on porte un mètre d’étoffe sur la tête et comment le fait de le porter peut justifier la perte de ses droits fon-damentaux.

Les gouvernements démocratiques revendiquent dans leurs constitutions la défense des droits inal-iénables des individus. Interdire le port du voile est-il un moyen d’unir les nations ou pour développer le respect et la compréhension entre les différents peu-ples ? Une personne juste et honnête ne pourra que s’opposer à une telle loi car elle élève des barrières encore plus hautes entre les peuples et sape la paix mondiale.

Voile Islamique et Burqa

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Huzooraba dit que dans son précédent discours il avait évoqué le sujet de la réforme de la conduite par rapport aux responsabilités de tous les titulaires de postes au sein de la djamaa’ te. Ainsi, ces conditions que les missionnaires et les responsables auront à respecter dans leurs vies et le savoir qu’ils transmet-tront pourra enlever les obstacles qui entravent la ré-forme morale.

Le Califeaba dit que les prédicateurs de l’époque du deuxième Calife ra étaient des compagnons du Messie Promis as ou des personnes formées par eux. Ils étaient très proches de Dieu et possédaient une foi très élevée. A cet égard leurs personnes ne présentaient aucune insuffisance. Le deuxième calife mit en avant la nécessité de changer de priorité et de mettre plus d’accent sur la réforme de la conduite que sur la doctrine. Il souligna la nécessité de la ré-forme morale de la djamaa’te à la lumière des signes en faveur du Messie Promisas et de sa relation avec Dieu.

Nous constatons actuellement que la norme n’est plus la même ; d’où l’importance pour les responsa-bles d’appliquer ces principes dans leurs vies afin que les conseils puissent avoir un impact sur les membres.

Dans ce contexte la surveillance et la contrainte con-stituent les deux facteurs du mur de soutènement qui peuvent empêcher l’érosion et l’écroulement des valeurs. La surveillance doit être maintenue afin de contrôler les autres en permanence pour qu’ils ne commettent pas de délits. C’est le constat général. Les parents surveillent les enfants à la maison, les en-seignants encadrent les étudiants, les fonctionnaires le font aussi pour la bonne marche du système établi. Des radars et des caméras sont placés pour réduire les excès de vitesse. La maltraitance des enfants à la maison est étroitement surveillée mais, dit le deux-ième calife, ce contrôle est parfois excessif dans cer-tains cas ; les parents ont peur de discipliner leurs enfants, même quand il est tout à fait légitime de le faire.

Les clés du succès

spirituel

Analyse de conscience et réforme-

Sermon du Vendredi 31 Janvier 2014

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L’Islam soutient que tout surveillant aura des compt-es à rendre à propos de ceux qui sont sous sa tutelle ; cela favorise à la fois la réforme des responsables et de ceux qui sont sous leurs responsabilités.

Le deuxième aspect de la réforme est la contrainte. D’aucuns diront qu’il n’y a pas de contrainte en mat-ière de foi, comment donc réconcilier cette con-tradiction ? Certainement il ne doit pas y avoir de contrainte pour embrasser une religion ou pour y renoncer. L’Islam prône le libre choix d’accepter ou de rejeter quelque religion que ce soit. Cependant, quand on est associé à une foi, il faut respecter ses règlements ; sinon des actions disciplinaires et dis-suasives sont prises. Dans ce contexte, la contrainte est appliquée, non pour châtier mais pour réformer. Quand le nizaame- djamaa’ te prend des sanctions à l’encontre d’un membre, c’est pour le réformer et non pour l’humilier ou pour le faire souffrir. Cet élé-ment de contrainte, on le voit aussi dans le système administratif gouvernemental. Des lois telles que la peine de mort ou l’emprisonnement sont prescrites comme moyens dissuasifs. On doit le faire afin de ne pas mettre en mal la paix dans la société.

Cependant il n’existe aucun lien entre la contrainte des peines de ce monde et celle de la religion. Ceux qui s’associent à une religion sont sanctionnés selon ses lois et des restrictions leur sont imposées. Des fois, la djamaa’ te, sous forme de sanction, refuse d’accepter la contribution financière de certains indi-vidus. Dans bien des cas, afin d’éviter ces sanctions ou même d’éviter la colère du Calife ou celui de Dieu, le concerné commence à accomplir de bonnes œuvres volontairement et avec gaieté de cœur. Alors, pour réformer, il est primordial d’appliquer les méthodes suivantes : faire naitre la foi, offrir le savoir nécessaire, maintenir la surveillance et la contrainte. Au cas con-traire la réforme sera difficile.

Après une analyse plus poussée, on constate qu’il y a un premier groupe dont la foi est vacillante et cela les empêche à accomplir de bonnes œuvres. Mais dès qu’on renforce leur foi, ils réforment leur conduite. Un deuxième groupe, par contre, par manque de connaissance est impliqué dans le péché. Il y a une autre tranche de la société qui dépend des autres pour accomplir de bonnes œuvres.

Alors, dès qu’on les place sous surveillance, ils aban-donnent leurs vices et se réforment. Puis, au plus bas de l’échelle, se trouve ce groupe que même la surveil-lance n’est pas dissuasive ; alors dans ce cas, seule la punition peut les réformer. Ces quatre méthodes de traitement doivent être appliquées selon chaque in-dividu. A une époque où la religion n’a pas le soutien du pouvoir en place, on doit impérativement avoir recours à ces méthodes.

Huzoor aba dit que la première méthode pour la ré-forme est de renforcer la foi. Pour ce faire, il faut évo-quer la relation du Messie Promis as avec Dieu et la révolution spirituelle qu’il a apportée en ses disciples. Etant donné que les attaques de Satan sont de plus en plus virulentes à notre époque, ces conseils sont d’une importance capitale et les rappels doivent être constants.

Le deuxième Calife ra a souligné l’importance de ce deuxième aspect de la réforme; c.à.d. la trans-mission du savoir nécessaire. Il dit, « Jésus peut s’asseoir au ciel autant qu’il le voudra. Le fait qu’il y soit, n’est pas aussi préjudiciable [à notre foi] que le fait que Dieu soit mort dans nos cœurs. Quel est l’avantage de marteler que Jésus- Christ est mort tandis que vous êtes en train de tuer Dieu dans les cœurs d’autrui et que vous n’essayez pas de Le ranimer ? Dieu est le Vivant et l’Existant par Lui-même : Il ne meurt jamais, cependant Il n’est plus vivant pour certains ».

Analyse de Conscience- Veme Calife

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Les jeunes en particulier ne doivent pas imaginer que pareille négligence est sans conséquences. En somme Dieu, dans certain cas, châtie sur Terre ceux qui le croit mort ou inexistant. Il affirme que la fin de ceux qui l’oublient est l’enfer ; il ne faut point croire qu’il est impuissant et que la mécréance n’a point de mauvaises conséquences. Dieu est Celui qui se venge, et, quand Il punit, personne ne peut résister à Sa colère.

Le Musleh Maoudra affirme : « Il est étrange que nos érudits font tout pour prouver la mort de Hazrat Is-saas, mais ils ne cherchent pas, dans le même souffle, à ramener Dieu le Tout Puissant à la vie. Ils n’insufflent pas dans les esprits ce qui inspire la perspicacité et la perception d’Allah. Notre effort principal doit être de rendre vivant Dieu et de renforcer la relation entre l’homme et son Créateur. Si nous avons une relation vivante avec Dieu, peu importe la campagne de ceux qui veulent prouver que Hazrat Issaas est vivant, no-tre foi ne sera point affectée car Dieu nous guidera à chaque étape.

Actuellement, par la grâce de Dieu, il se trouve un nombre important de jeunes qui étudient dans nos Jaamias (collège pour la formation des mission-naires), mais dans certain cas, la quantité affecte aus-si la qualité. Certains de ces jeunes ne font pas l’effort

que l’on attend d’eux, d’autres ont de mauvaises hab-itudes et ignorent le caractère sacré de la vie d’un missionnaire et ils sont congédiés de la Jaamia en raison de leurs écarts de conduite. L’avenir de la dja-maa’te exige la formation d’un grand nombre de mis-sionnaires dont la tâche est monumentale. Pour se faire, ils doivent forger une relation particulière avec Dieu. On ne doit pas se limiter qu’à la maitrise de tous les arcanes de la controverse pour faire taire les mollahs, mais il faut tout aussi bien avoir en mémoire les signes que nous a montrés le Messie Promisas et les véritables enseignements de l’Islam qu’il nous a expliqués. Certes on doit répondre à nos opposants ; mais il est encore plus important que les mission-naires comprennent le but de l’avènement du Messie Promisas, qu’ils progressent spirituellement afin qu’ils soient un signe vivant, pour que les gens, en les voy-ants, embrassent l’Islam.

Le deuxième Califera ajoute que malheureusement on n’a pas atteint la norme requise dans ce domaine. Au lieu d’impressionner les autres par nos raisonne-ments, nous devons plutôt prouver l’existence de Dieu à travers Ses signes vivants et convaincre les autres à travers le témoignage de Dieu en faveur du Messie Promisas. Dieu resplendit avec tous Ses at-tributs devant nous, les hommes. Il s’est dévoilé dans toute sa splendeur au monde par l’entremise du Mes-sie Promis as. Au lieu d’avoir l’air stupide de prouver l’existence du soleil, présentez plutôt les signes qui sont apparus par l’entremise du Messie Promisas et le témoignage vivant de Dieu en faveur de Sa commu-nauté. Pour atteindre le but fixé, il faudra que vos œu-vres soient conformes au plaisir de Dieu et, en sus de cela il faut renforcer la force agissante des membres de la djamaa‘te. Présentez à maintes reprises aux enfants, aux hommes et aux femmes comment Dieu s’est manifesté par l’entremise du Messie Promisas et comment se rapprocher de Lui. Vous constaterez que ces jeunes qui, naguère, se penchaient vers le monde se tourneront vers Dieu.

Il est très nécessaire de s’attacher au Messie Promisas et de faire preuve d’une obéissance indéfectible en-vers le Calife. Voila la clef de la force et de l’épanou-issement spirituel de la djamaa’te. Il faut que chaque ahmadi reconnaisse le vrai statut d’un Calife afin qu’il accepte de gaieté de cœur, toutes les décisions prises par le Calife et qu’il n’ait pas de doute ou d’appréhen-sion à ce sujet.

Pour effectuer une bonne réforme de notre con-duite, il est impérieux d’établir une relation vi-vante avec Dieu et d’appliquer les méthodes qu’a préconisées le Messie Promisas. Il faut mettre fin à toute contradiction entre nos actes et nos paroles et voir à quel point nous appliquons les conseils que nous prodiguons aux autres.

Analyse de Conscience- Veme Calife

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Cependant il y aura toujours une infime minorité de gens qui sont des ‘je-sais-tout’. Dans leurs réunions, ils disent que le Calife n’est pas Dieu et qu’il peut se tromper à l’instar de tout être humain. C’est vrai, cependant le deuxième Calife a offert une excellente réponse à cette question : « Si l’on estime que le Cal-ife est vrai et que c’est une bénédiction de Dieu, ce-tte réponse s’applique à toute époque et en tout lieu. » Le deuxième Califera affirme que Dieu assure qu’Il établira sur terre les décisions prises par le Calife. Ceci est stipulé dans le verset suivant : «... Et qu’il établi-ra assurément pour eux leur religion qu’il a choisie pour eux. » (24 :56).

Dieu jure ici qu’il implantera dans le monde la foi et les principes que les Califes désirent établir. C’est la tâche des missionnaires et des érudits d’inculquer ces faits dans les cœurs de tous les membres de la dja-maa’te. Si tout un chacun aura compris l’importance d’obéir au Calife et à la Nizaam-e Jamaat on dissipera les doutes des uns et des autres, tant et si bien que tout soupçon mourra dans l’œuf. Voila un des grands buts de l’avènement du Messie Promis as.

Certes, il est i m p o r t a n t de maitriser les sujets à controverse afin de bien répondre à nos détracteurs. Cependant il est d’autant plus important de mener une campagne au sein de la djamaa’te afin de réformer la conduite. Notre purification spirituelle et la réforme de notre conduite apportera une plus grande révolution.

Le deuxième Califera souligne que si les missionnaires purifient les cœurs des autres et qu’ils les emplis-sent de la connaissance et de l’amour de Dieu, des millions de gens embrasseront l’Ahmadiyya.Citant le chapitre 110 v. 2-4(Al nasr), le deuxième Califera dit qu’Allah affirme que si vous propagez le message de l’Islam par le tabligh, les gens viendront vers vous un à un, ou deux par deux. Mais si vous accomplissez l’istighfar (implorer le pardon de Dieu) et que vous Le glorifiiez par Ses louanges, et que vous enleviez les péchés de votre djamaa’te, les gens se joindront à vous en masse.

Le Messager d’Allah a dit : “Allah - Exalté soit-Il - a dit : “Toute l’œuvre du fils d’Adam lui appartient à l’exception du jeûne qui M’appartient et c’est Moi Qui en rétribue”. Le jeûne est une protec-tion. Quand le jour du jeûne arrive, ne commet-tez pas de turpitude ni d’obscénité. Si quelqu’un vous insulte ou cherche à se battre avec vous, alors dites : “Je jeûne”. Par Celui Qui tient l’âme de Mohammed dans en Sa Main, l’haleine du jeûneur est plus agréable auprès d’Allah que le parfum du musc.” “Le jeûneur connaît deux joies : celle de la fin du jeûne et, s’il meurt, celle de rencontrer son Seigneur avec son jeûne.”

Rapporté par Boukhari et Mouslim

Hadith

Avant de terminer, Huzooraba nous interpella sur un sujet qui meurtrit le cœur de tout vrai croyant : l’état pitoyable dans lequel se trouve le monde musulman, qui aujourd’hui a grandement besoin des prières des ahmadis, les disciples du Messie Promisas, le serviteur parfait du Saint Prophètesaw.

Huzooraba cita le cas de la Syrie où, gouvernement et rebelles de l’opposition commettent tous deux des atrocités insoutenables. Puis dit-il, au Pakistan la sit-uation n’est guère reluisante. Les atrocités sont à leur comble ; en particulier contre les musulmans ahmad-is. Les gens y sont torturés physiquement et men-talement. Le commun des pakistanais est pris dans l’engrenage de ce système vicieux et il semble que la situation va s’aggraver. C’est l’état qui a mis en place ces groupes terroristes, qu’il n’arrive plus à contrôler. Seule la prière pourra faire de ces infâmes la cible de la colère divine.

Par la grâce de Dieu, dit Huzooraba, la djamaa’ te a une bonne image aux yeux des autres. Toutefois, si pour quelques avantages pécuniaires, quelqu’un fait preuve de malhonnêteté, il nuira à l’image de la com-munauté toute entière.

Les missionnaires doivent être vigilants à ce propos; mais d’autre part il incombe à tout membre de la dja-maa’te d’accomplir son analyse de conscience et de prier à tout instant, car la prière est l’arme absolue. L’action doit aller de pair avec la prière et c’est là que l’on pourra se réformer. Que Dieu nous en accorde la possibilité. Ameen.

Analyse de Conscience- Veme Calife

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Durant son séjour dans la Grande Ile, il a pu rencon-trer le Premier Ministre malgache M. Roger Kolo à

qui il remit une copie du Saint Coran et le livret du V eme Calife aba « Le Chemin vers la Paix »

Une vue de l’école de la djama’te située à Adavamamba, une region defavorisée

d’Antananarivo.

Maulana Basharat Naveed Saheb et M. Roger Kolos, Premier Ministre malgache

Le maulana Basharat Naveed Saheb était en mission pour trois

semaines à Madagascar. Là-bas il eut des sessions de travail avec

les Muallimeen (les missionnaires locaux) sur différents sujets, entre

autres, sur des aspects concernant le fonctionnement de la djama’ate.

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conférencePUBLIQUE

En marge de l’Ijtema régional des Ansars de Curepipe, Phoenix et de Midlands, une con-férence publique fut tenue au Village Hall de Midlands. Le thème de cette conférence était : « La religion, solution aux crises sociales ».

Trois intervenants avaient participé à cette conférence qui fut présidée par le Maulana Basharat Naveed Saheb, Naib Amir de la dja-maa’te de l’Ile Maurice. Etait aussi présent à cette fonction, notre Amir Saheb. M. Moussa Taujoo.

Le premier intervenant fut le Pasteur ad-ventiste, José Elysée, d’origine mauricienne, établi au Québec, où il prêche actuellement. L’orateur remercia la djamaa’ te Musulmane Ahmadiyya de l’Ile Maurice de lui avoir don-né l’occasion d’intervenir à cette fonction La société mondaine, dit-il, a fait d’une part, de grands progrès dans le domaine matériel et scientifique et, d’autre part, on a aussi con-staté une dégradation dans les relations so-ciales et internationales. « Le désarroi dans lequel se trouve la société contemporaine se résume en l’éloignement de l’homme de son Créateur» affirma-t-il.

Puis il aborda le sujet brûlant de l’émigration en France où il fut lui-même victime de rac-isme. Beaucoup de gens de l’Afrique du Nord se sont émigrés vers ce pays. Ce flux d’immi-grés, dit-il, a créé un climat d’appréhension et de méfiance parmi la population autocht-one et cette méfiance s’est petit à petit trans-formée en peur dans l’esprit des français. De là, on a vu l’émergence d’une extrême droite en politique qui prime une ‘France que pour les français’. «La peur est une émotion néga-tive qui donne lieu à des actions dangereuses ; tout comme une bête, traquée qui, se sent-ant menacé, réagira brutalement en cette cir-constance. »

Pourquoi tant de méfiance envers son prochain ? La charité chrétienne n’existe plus, car l’homme s’est départi des enseignements de Dieu. Faisant allusion aux premières heu-res du Christianisme, le pasteur dit qu’au tout début, les chrétiens imbus de l’enseignement de Jésus, subissaient patiemment la loi de leurs dirigeants non-chrétiens. Une fois que le Christianisme s’est répandu à travers l’Eu-rope et que même les dirigeants s’étant évan-gélisés, ces mêmes chrétiens humbles et pa-tients au début, commencèrent à commettre des excès envers les autres peuples.

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L’ivresse du pouvoir les avait faits oublier les ensei-gnements de base comme : « Aime ton prochain comme toi-même » ou encore de tendre la joue gauche si l’on vous frappait sur la joue droite. Ces deux enseignements prônaient la fraternité, la pa-tience et l’humilité et non l’arrogance. De nos jours on ne constate plus cet enseignement évangélique, ni dans l’esprit, ni dans la pratique. Il n’y a que l’esprit revanchard qui domine le monde d’aujourd’hui.

Le deuxième orateur à cette fonction fut le Pandit Goomraz de Midlands. Il axa son intervention sur le problème familial et surtout les relations parents/en-fants. Il dit que le développement a apporté beau-coup de facilités matérielles dans les foyers mauric-iens, mais il constata que cet esprit de partage qui existait parmi les proches et les voisins a presque disparu de nos jours. Une attitude qu’il fallait revoir afin de remettre sur les rails cette entente qui existait jadis.

Actuellement dans beaucoup de familles, dit le Pan-dit, le père et la mère travaillent afin d’arrondir leur budget familial. De ce fait le temps consacré aux en-fants pour leur équilibre s’est amenuisé considéra-blement. Ainsi le vide qui s’est créé est comblé par l’accès aux medias électroniques avec tous les dan-gers que cela comporte. Si les enfants cherchent des explications de leurs parents, ces derniers remettent à plus tard leurs devoirs de guide. Il ne reste alors que les amis vers qui tourner pour trouver les répons-es à leurs questions. Dans bien des cas, ils n’ont que très rarement les réponses appropriées. Certes, l’in-formatique nous a rapprochés du monde extérieur, mais du même coup, elle a éloigné les enfants des parents. Il y a de moins en moins cette interaction en-tre parents et enfants. Cette situation précaire dans la famille doit nous interpeller et il incombe aux parents de mettre de l’ordre dans ce secteur afin d’éviter que le tissu parental et social ne se détériore davantage.

Puis ce fut au tour de M. Amin Jowahir le Sadr An-sarullah, de prendre la parole. Après avoir accueilli les invités par la salutation islamique, le Sadr se de-mande comment un vrai musulman peut-il faire de mal à quelqu’un s’il comprend la signification de ce-tte salutation de paix.

C’était en 1928, dit le Sadr que le deuxième Calife du mouvement musulman Ahmadiyya, institua la con-férence sur la religion afin de promouvoir plus de compréhension entre les différents composants de la société. Il dit que c’était à travers de tels forums que l’on pouvait transmettre la connaissance.

C’est cet élargissement de la connaissance des uns qui traduirait dans la pratique la reconnaissance des autres.

Puis le Sadr aborda le sujet de l’intérêt qui a causé l’effondrement du système économique mondial et surtout que c’était la classe défavorisée qui en fit les frais. Acheter à crédit pour s’offrir une chose que l’on n’avait pas les moyens d’acquérir tout de suite, était un moyen dangereux de s’endetter dans le futur. « C’est le matérialisme à outrance qui a rendu cette société de plus en plus instable spirituellement et économiquement », avança-t-il.

Le Sadr parla ensuite sur les jeux de hasard, dont mention est faite dans le Saint Coran. Il mentionna pourquoi l’Islam récusait cette pratique, car la perte était beaucoup plus grande que la profitabilité, sans compter le problème que cela engendrait dans le foyer. L’argent qui devrait servir pour le bien être de la famille est jeté par la fenêtre. Cette illusion de gain immédiat et sans effort a causé pas mal de dégâts so-ciaux.

Un autre item dont fait mention le Saint Coran est l’alcool qui n’est pas considéré par la société occiden-tale comme une drogue. D’après les statistiques, les conséquences néfastes découlant de la consomma-tion excessive de l’alcool sont alarmantes et criardes : la maltraitance dans le cercle familial, la brutalité, le viol, le divorce, l’effet dévastateur sur le système nerveux de la personne et la diminution de l’es-pérance de vie.. C’est pour cela, dit le Sadr, que le Saint Coran a prohibé l’intérêt, les intoxicants et les jeux de hasard, afin que l’évolution du mal soit détru-ite dans l’œuf.

Cette fonction prit fin par une prière silencieuse (du’ah) dirigée par notre Amir Saheb.

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Conférence - Midlands

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La neuvième condition du Bai’at

Cet article est tiré du sermon du vendredi 12 septembre 2003, où la neuvième condition du Bai’at est débattue en profondeur. Le lecteur peut se référer à 1’intégralité du texte dans le livre “Conditions du Bai’at et responsabilité d’un Ahmadi”, pages 159-167 de Hazrat Mirza Masroor Ahmadaba

Qu’il/elle donne son temps au service des créatures de Dieu pour Son Plaisir seulement, et œuvrera pour le bienfait de 1’humanité au mieux de ses capacités et des pouvoirs innés que Dieu lui a octroyés. Allah Le Tout Puissant dit dans le Saint Coran (4 :37) :“Et adorez Allah et ne Lui associez rien, et témoignez de la bonté envers les parents, les proches parents, les orphelins et les indigents, le voisin qui vous est apparenté, et le voisin qui vous est étranger, et le compagnon qui est à votre côté, le voyageur, et ceux que vos mains droites possèdent. Assurément, Allah n’aime pas les orgueilleux et les vaniteux”

sympathie ou que votre aide peut leur être d’un quelconque bénéfice, il est de votre devoir de les aid-er. Ce faisant, vous montrerez un très bel aspect de la culture islamique. Développez de la compassion pour les créatures d’Allah, avec 1’assurance que c’est quelque chose de plus qu’une bonne action, tom-bant sous le couvert de la bienfaisance.

La bienfaisance veut dire n’attendre rien en retour des bienfaits que 1’on fait; la bienfaisance est exer-cée par l’homme seulement pour 1’amour de Dieu, Le Tout Puissant. Ainsi est créé une société si belle, ou, nulle dispute ne vient troubler l’harmonie du couple, la relation belle-mère/bru, frères, et autres voisins, chacun s’évertuant à être bienveillant 1’un envers 1’autre. Chaque être va s’efforcer de respecter le droit des autres, avec soin et amour, et ce, pure-ment pour gagner 1’amour de Dieu. Dans la société d’aujourd’hui, ceci est encore plus d’actualité qu’il ne 1’était avant; Dieu nous exhorte d’emprunter ce chemin, de peur d’être compté parmi les arrogants, et Dieu n’aime pas 1’arrogance.

En d’autres mots, cette condition du Bai’at nécessite que vous soyez bon envers la création d’Allah, afin d’être digne au regard d’Allah, de jouir de Ses faveurs, et d’être récompensés dans ce monde-ci, com-me dans 1’au-delà. La bonté que vous manifestez à 1’égard des autres doit être motivée par 1’amour profond qui vient du cœur, sans aucune recherche de reconnaissance des gens pour ces faveurs. Allah dit dans le Saint Coran :

“Et par amour de Lui, ils nourrissent le pauvre, 1’orph-elin et le captif”

Dans ce verset, Allah Le Tout Puissant ne nous or-donne pas seulement de traiter avec bonté nos frères et nos proches, ceux de nos connaissances ou notre voisin, mais aussi d’être compatissants envers eux, de les aider s’ils sont dans le besoin et d’être bienfaisants envers eux au mieux de notre capacité, même à ceux que nous ne connaissons pas, avec qui nous ne part-ageons aucune relation ou association. Et soyez aus-si bienfaisants envers ceux que vous croiserez au hasard des rencontres; s’ils ont besoin de votre

Introduction au Serment d’allégeance

Traitement de bonté envers les autres

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Sajeel TaujooCe qui équivaut à dire, qu’en dépit de leurs besoins personnels, ceux qui aiment Al-lah prennent soin des besoins des au-tres afin d’atteindre 1’amour d’Al-lah, Le Tout Puissant. Ils restent eux-mêmes sur leur faim; plus encore, ils donnent à manger aux autres et ne font montre d’aucune avarice en faisant accroire que ce qu’ils donnent, ils en ont eux-mêmes autant besoin. Au contraire, ils aident tant qu’ils peuvent; et ils le font afin d’être vertueux, d’accéder à 1’approbation d’Allah et non pour être reconnus des autres. Ils donnent ce qu’ils auraient pu eux-mêmes jouir. (A suivre)

Fils de Jameel et Mussarat Taujoo ; résidant à Ebène, Rose-Hill.Age : 11ans

Etudie au Collège Pierre Poivre, MokaSajeel avait déjà commencé la mémorisation de la dernière partie du Saint

Coran, quand au début de l’année, il fut gravement malade et dut subir une intervention chirurgicale très délicate.

Par la Grace d’Allah, il s’est remis très vite et avait un seul souci…. de pouvoir terminer la mémorisation de la trentième partie du

Saint Coran tout comme ses amis. Aussitôt qu’il reçut le feu vert de son médecin, il s’attela à cette tâche et la

compléta en deux semaines.Qu’Allah le garde sous les ailes de Sa

Miséricorde. Ameen.

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Neuvième Conditions Bai’at

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Chers frères et sœurs du monde arabe,

Assalamoalaikum Wa Rahmatullahi Wa BarakatuhuJ’avais l’intention aujourd’hui de vous présenter un bref message en langue ourdou, accompagné d’une traduction simultanée en langue arabe mais après l’insistance de M. Mohammad Sharif Odeh et d’autres

j’ai décidé de présenter en personne mon message en langue arabe. L’importance de ce jour m’a poussé à avoir recours à la langue de mon maître le Saint Prophète Muhammadsaw et la langue du dernier et parfait Livre de Dieu, et d’évoquer la portée de ce jour en cette langue bénie.

Nous vivons aujourd’hui un jour important, un jour qui me ramène à l’esprit cette scène qui s’est déroulée 1400 ans de cela, quand mon maître le Saint Prophète Muhammadsaw se trouvait dans sa mosquée de Mé-dine, entouré de ses dévoués compagnons leur of-frant des trésors de savoir et des fruits spirituels. Tous ceux présents avaient la certitude au cœur quant au progrès de l’Islam et quant au fait que Dieu avait décrété que cette dernière loi divine triomphera pour toujours. Cette bonne nouvelle ci-dessus renforça la certitude de ces cœurs qui en débordaient déjà : « Et Il le suscitera parmi d’autres des leurs qui ne

Message du Calife

au monde arabe

Dans le cadre de la commémoration de la 125e an-née de l’existence de la Communauté Islamique Ah-madiyya, Hadrat Mirza Masroor Ahmadaba a présenté, pour la première fois, un message en langue arabe. Puisant dans les conseils prodigués par Hadrat Mirza Ghulam Ahmadas ,Sa Sainteté le Calife a rappelé aux musulmans en général et aux Arabes en particulier, leur devoir et leurs responsabilités envers l’Islam. Ci-dessous est la traduction du message dans son in-tégralité.

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se sont pas encore joints à eux. » (Le Saint Coran, chapitre 62, verset 4)

Sur ces entrefaites un compagnon s’est enquis à plu-sieurs reprises auprès de mon Maître quant à l’iden-tité de ces « autres » qui sont sensés venir après. Les autres compagnons, quant à eux, écoutaient toute ouïe le Saint Prophète Muhammadsaw afin de savoir qui seraient ces bienheureux évoqués dans le verset ci-dessus, ceux qui auront l’honneur de les rencon-trer, eux, les compagnons du Saint Prophète Muham-madsaw . Après quelques instants de silence le Saint Prophète Muhammadsaw posa sa main sur l’épaule d’un compagnon, un certain Salman, d’origine per-sane et il déclara : « Si la foi devait monter jusqu’au ciel, un des leurs la ramènera sur terre. »

Hadrat Mirza Masroor Ahmad - Cinquième Calife de la Jama’at

Ahmadiyya

Dans la foulée de cette bonne nouvelle les com-pagnons avaient compris qu’après une période de gloire et de grandeur, Dieu avait décrété que l’Islam connaîtra le déclin, de sorte que de l’Islam il n’en rest-era que le nom, et que nombre de musulmans se contenteront de prêcher ce qu’ils ne pratiquent pas. Cependant Dieu a envoyé cette shariah parfaite afin qu’elle perdure jusqu’au Jour Dernier ; Il n’avait point décrété que l’Islam serait à jamais suspendu au Ciel.Sur ce le Saint Prophète Muhammadsaw avait donné la bonne nouvelle qu’un homme d’origine persane sera envoyé [par Dieu] afin de rétablir de nouveau la foi sur terre, quelqu’un qui établira une communauté dont les actes de ses membres seront conformes à leurs paroles, des gens qui accepteront l’autorité du Coran et qui préféreront la foi à ce bas monde, et qui, à l’instar des Compagnons du Saint Prophète Mu-hammadsaw, seront prêts à consentir à tout sacrifice pour établir l’autorité du Coran.

En évoquant ces deux périodes, le Saint Prophète Muhammadsaw nous fait comprendre le sens profond de ce verset « Et Il le suscitera parmi d’autres des leurs qui ne se sont pas encore joints à eux. » et il nous a présenté la gloire et la grandeur que connaîtra l’Islam dans les derniers temps. Par la grâce de Dieu nous avons été témoins de la justesse de cette prophétie car après une ère de déclin et d’obscurantisme nous avons assisté à la renaissance de l’Islam et la

convergence de tous les signes puissants, conformé-ment à la prophétie du Saint Prophète Muhammad-saw.

Cette ère débuta le 23 mars 1889, et prouva, grâce à l’apparition de ces signes, la véridicité du Saint Prophète Muhammadsaw en ces derniers temps. Et ainsi nous avons vu l’accomplissement de tous ces signes et ces prophéties, parmi lesquels il y avait un grand signe apparu dans les cieux, un phénomène qui ne s’était jamais produit pour tout autre pré-tendant, à savoir les éclipses du soleil et de la lune au cours du Ramadan à des dates spécifiques.

Cette prophétie a prouvé la véracité du Saint Prophè-tesaw et celle de celui qui a été envoyé comme Messie Promis et Mahdi. Dieu a fait apparaître ce signe à l’Est comme à l’Ouest afin d’attester l’authenticité de la parole de mon Maître en ces lieux. Cela est en accord à ce qu’affirme le Saint Coran : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant que Porteur de la bonne nouvelle et Avertisseur pour toute l’humanité ; mais la plupart des hommes ne savent pas. » Ces éclipses attestent de l’avènement du Messie et du Mahdi, mais elles avaient pour première vocation d’établir l’autorité du Saint Prophète Muhammadsaw et sa shariah à l’est comme à l’ouest et de prouver qu’il n’est point de re-ligion vivante hormis l’Islam, et point de prophète vi-vant hormis le Saint Prophète Muhammadsaw.

Chers frères, c’est là en somme l’importance de ce jour. Etant donné que le Messie Promisas Hadrat Mirza Ghulam Ahmadas s’était dévoué corps et âme au Saint Prophète Muhammadsaw et qu’il éprouvait un amour sans bornes pour lui, Dieu lui a conféré le titre de Messie Promis et Mahdi et lui a ordonné, en ce jour [du 23 mars], d’annoncer la fondation de cette djama’at composée de personnes pieuses afin qu’elles se joignent aux « premiers » et d’accepter leur promesse qu’ils n’hésiteront pas à sacrifier leur vie, leurs biens et leur temps afin d’œuvrer en faveur de la renaissance de l’Islam et pour faire flotter le drapeau du Saint Prophète Muhammadsaw dans le monde.

Nous témoignons que notre Maître et Guide, le Saint Prophète Muhammadsaw, est le Messager d’Allah et le Sceau des Prophètes et notre mission est de proc-lamer au monde la perfection de ses excellences et d’apposer sa marque sur le cœur de tout homme

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Message du Calife au monde arabe

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pour en faire son serviteur. Ainsi les suivants du Mes-sie Promisas n’ont pas reçu une tâche ordinaire. Nous commémorons ce jour afin d’effectuer notre intro-spection, d’analyser notre conduite et afin que nous soyons de ceux qui, dans les derniers temps, ren-contreront les premiers [musulmans] comme l’avait annoncé le Saint Prophète Muhammadsaw. Nous ne devons point nous reposer tant que nous n’aurons pas placé l’humanité toute entière aux pieds du Saint Prophète Muhammadsaw. Ainsi, suite à notre allége-ance au Messie Promisas, Dieu nous a confié une tâche immense.

Chers amis ! Vous qui avez accepté le dévoué ser-viteur du Saint Prophète Muhammadsaw et qui avez promis d’accomplir cette œuvre grandiose ! Avec sa-gesse et discernement, offrez à tous les musulmans le message du Messie Promisas ; en particulier à ces musulmans qui parlent la langue du Prophète, le plus aimé de Dieu et le dernier des prophètes, porteur de loi. Ceux qui lisent, parlent et comprennent la langue du dernier livre, informez-les que leur salut et leur prospérité dépendent de leur unité et de leur union aux mains du Messie Promisas . Présentez à vos com-patriotes la peine que ressentait le Messie Promisas et soutenez-lui. Venez tous ensemble et faisons flotter le drapeau du Saint Prophète Muhammadsaw dans le monde entier, afin que nous puissions nous soume-ttre, pays après pays, nation après nation, âme après âme à l’autorité du Saint Prophète Muhammadsaw. Comme rappel, je vous présente le message du Mes-sie Promisas aux Arabes. .

Le Messie Promisas dit : « Assalamoalaikum Wa Rah-matullahi Wa Barkatuhu ! Vous les purs et les pieux parmi les Arabes ! O vous qui demeurez en la patrie du Saint Prophète Muhammadsaw, vous qui résidez dans le voisinage de la maison de Dieu ! Vous êtes le meil-leur peuple de l’Islam et vous êtes le peuple choisi de Dieu. Aucune nation ne serait en mesure d’obtenir votre gloire et votre statut. A titre d’honneur il vous suffit que Dieu a débuté Sa révélation par Adam et l’a parachevé par le truchement du Saint Prophète Muhammadsaw, qui était des vôtres, dont la demeure et le lieu de naissance se trouvent sur votre terre. Il est Muhammad (que la paix soit sur lui) l’élu, la fierté des Prophètes, le Sceau des messagers et l’Imam de toute l’humanité. Il est source de faveur pour le genre humain dans son ensemble. Et les révélations qu’il a reçues contiennent toutes les vérités sublimes du

passé.

La religion du Saint Prophète Muhammadsaw a ra-mené à la vie toutes ces vérités et ces directions qu’on avait oubliées. Allah ! Envoie autant de grâce, de bénédictions et de paix sur le Saint Prophète Mu-hammadsaw, autant qu’il y a sur terre de gouttes d’eau, de particules, de créatures vivantes ou mortes ; au-tant qu’il existe [de créatures] dans les cieux et autant qu’il existe [de choses] visibles et cachées. Et fasse que nos salutations et paix en sa faveur couvrent le ciel tout entier. Béni soit le peuple qui s’est asservi au Saint Prophète Muhammadsaw. Béni soit le cœur qui a atteint le Saint Prophète Muhammadsaw, et qui s’est perdu en son amour. Vous habitants de cette terre foulée des pieds bénis du Saint Prophète Mu-hammadsaw! Qu’Allah vous accorde Sa grâce, qu’Il soit satisfait de vous, et vous de Lui ! Serviteurs de Dieu ! J’ai plein d’espoir à votre propos ! Mon âme désire ardemment vous rencontrer ! J’éprouve le vif désir de voir votre terre et vos personnes bénies, afin que je puisse visiter ces lieux foulés par les pieds bénis du Saint Prophète Muhammadsaw, afin que je fasse de la poussière de ce sol le khôl de mes yeux. Afin que je puisse voir les lieux saints de la Mecque ainsi que les pieux et les érudits qui l’habitent. Afin, qu’ayant vu ces élus et ces lieux saints, mes yeux puissent y trou-ver leur joie. Ainsi j’implore mon Seigneur pour que, de par Sa grâce immense, Il me permette de visiter votre contrée et afin que j’aie la joie de vous voir. Mes frères ! J’éprouve une grande affection à votre égard et à l’égard de votre terre. Je chéris la poussière de vos sentiers, les pierres de vos ruelles, je vous préfère à tout autre chose qui existe sur terre. »

Abū Hurairahra raconte que le Saint Prophète Muhammadsaw a dit :

« Certains sont ébouriffés, couverts de poussière, on leur claque la porte au nez avec mépris ; cependant ils jouissent d’un tel statut auprès d’Allah que lorsqu’ils jurent en

Son nom, leurs paroles sont exaucées. »

Muslim Kitāb-Ul-Jannah

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Message du Calife au monde Arab

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad - Cinquième Calife de la Jama'at Ahmadiyya

« Chers Arabes ! Allah vous a accordé Ses bénédic-tions et des qualités spéciales et Sa Grande Miséri-corde. Parmi vous, se trouve la Maison d’Allah (kaa-ba), qui a rempli de bénédictions la mère de toutes les villes et parmi vous se trouve le tombeau du Saint Prophète saw, qui a répandu l’Unicité d’Allah dans tous les coins du monde et qui était clairement la manifes-tation de la gloire de Dieu. Parmi vous il y a des gens qui étaient du côté d’Allah et de Son messager de tout leur cœur, de toute leur âme et de tout leur esprit. Ils ont sacrifié leurs biens et leurs vies pour propager la religion d’Allah et Son livre le plus pur. Vous êtes ceux à qui ces bénédictions spéciales ont été accordées et certainement celui qui ne vous honore pas commet une injustice. Mes chers frères ! Je vous écris cette let-tre le cœur meurtri, les yeux en larmes. Prêtez l’oreille à mes propos ! Qu’Allah vous accorde la meilleure des récompenses ! » (Aina Kamalati-Islam, Ruhani Khaz-ain, Vol. 5, pages 419 à 422)

« O chers amis Arabes, pieux et nobles ! Je suis de tout cœur avec vous ! Mon Seigneur m’a donné de bonnes nouvelles à propos des Arabes et, par le truchement de la révélation, Il m’a confié la tâche de les aider, de les mener sur le droit chemin et de les réformer. Et In-sha Allah vous constaterez que je réussirai dans cette œuvre.

Chers amis ! Dieu m’a gratifié de Son soutien partic-ulier afin que je puisse soutenir l’Islam et œuvrer en

faveur de sa renaissance et Il n’a cessé de m’accorder Ses bénédictions. Il m’a conféré des faveurs de toutes sortes. Et en ces heures sombres de l’histoire de l’Is-lam et de la communauté du Saint Prophète Muham-madsaw, Il m’a donné la bonne nouvelle de grandes faveurs, de triomphe et de Son soutien. Chers amis Arabes ! Je souhaite que vous profitiez vous aussi de ces faveurs et j’attends ce jour avec impatience. Etes-vous prêts à me soutenir pour la cause de Dieu, le Maître de tous les mondes ? » (Hamamatul Bushra, Ruhani Khazain, volume 7, page 182 à 183)

C’était là une partie de ce message rempli de détresse [que vous adresse le Messie Promisas ]. Si aujourd’hui les musulmans en général et les Arabes en particulier répondent à cet appel rempli d’émoi et de sagesse lancé par le Messie Promisas, le serviteur parfait du Saint Prophète Muhammadsaw, les pays musulmans ne seront plus en proie à la tourmente et l’on en rece-vra que de bonnes nouvelles. Qu’Allah fasse que les musulmans en général et les Arabes en particulier pu-issent répondre à l’appel du Messie Promisas afin que le visage béni de l’Islam puisse de nouveau resplendir de toute sa gloire et afin que le monde puisse recon-naître Dieu l’Unique. Allah, accorde nous Ton soutien ! Aide-nous à accomplir nos devoirs, Fasse que nous puissions voir, de notre vivant, le triomphe de l’Islam sur toutes les autres religions. Ameen.

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Message du Calife au monde Arab

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Pourquoi j’ai été appelé

Messie Promis

Mon but en publiant cet opuscule est de donner une réplique complète et parfaite à ceux qui me combat-tent et me rejettent et afin qu’au Jour du Jugement il serve de preuve en ma faveur auprès d’Allah que j’ai accompli le travail qui m’avait été assigné.

C’est en toute humilité et très respectueusement que j’envoie ce message aux grands ulémas, aux digni-taires chrétiens et aux frères hindous pour les inform-er que j’ai été envoyé en ce monde afin de corriger les erreurs et les faiblesses qui se sont glissées dans la foi et les croyances des gens, et qu’en cela je suis les pas du prophète Jésusas .C’est la raison pour laquelle j’ai été appelé Messie Promis, car j’ai reçu l’ordre de propager la vérité dans le monde entier par un ensei-gnement pur et par des signes extraordinaires.

Je suis contre l’usage de l’épée et le fait de tuer les Créatures de Dieu à des fins religieuses. J’ai été sus-cité afin de corriger autant que possible les défauts des musulmans, et de les inviter sur le chemin de l’humilité, de la moralité, de la bonté, de la justice et de la vérité. Je voudrais que ce soit clair aux

musulmans, chrétiens et hindous, que je ne suis l’en-nemi de personne. L’amour que je porte aux hommes surpasse même l’amour que porte une mère à son enfant. Je me soulève seulement contre les croyanc-es erronées qui sont des obstacles à la vérité. Mon devoir est d’être bon envers les hommes. Combattre le mensonge, le polythéisme, la cruauté, l’injustice et l’immoralité est le but principal de ma vie.

Mon zèle pour tant de sympathie est motivé par le fait que j’ai découvert un diamant si précieux et si brillant et de si grande valeur que si les hommes se le partageaient, cela les enrichirait plus que s’ils possé-daient tout l’or et tout l’argent du monde. Quel est ce diamant ? C’est Allah, L’atteindre, Le reconnaître, avoir une foi sincère en Lui et établir avec Lui une relation fondée sur un amour total et sur une jouissance de Ses faveurs. Je possède cette fortune et ce bonheur. Je serais cruel si je ne les partageais pas avec l’hu-manité entière. Je ne veux pas que les gens en soient privés ou laissés sur leur faim, alors que moi j’en jou-isse. Je ne peux supporter cela. Leur faim et leur pau-vreté me blesseront le cœur et je souffre quand

Au nom d’Allah, le Gracieux, le Miséricordieux

Nous Le louons et nous invoquons Ses bénédictions sur Son noble et grand Prophète

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je médite sur la condition déplorable dans laquelle ils se trouvent. Je voudrais que leurs maisons soient remplies de ce divin trésor et qu’ils soient comblés de ces joyaux de vérité.

Il est clair que l’on préfère la compagnie de celui avec qui on a une certaine affinité, tout comme les fourmis préfèrent la compagnie d’autres fourmis, sauf là où il y a l’égoïsme. Ainsi celui qui appelle sur le chemin d’Allah ne peut qu’aimer ses semblables au dessus de tout. J’aime l’humanité plus que tout sur terre. En fait je ne nourris aucune rancœur à l’égard des hommes, mais je déteste leur méconduite, leur immoralité, leur mensonge et leur désobéissance.

Le trésor que j’ai trouvé est la clé de toutes les rich-esses et de tous les bienfaits du Paradis, aussi je l’offre à l’humanité avec amour. Ce n’est pas un objet arti-ficiel ni un faux, c’est quelque chose d’authentique et de vraie, facilement reconnaissable à son cachet divin tout comme la monnaie porte le cachet du sou-verain. Je possède ce cachet divin que personne ne possède. Il m’a été montré que de toutes les religions, l’islam est la seule vraie. J’ai été informé que de tous les livres sacrés le Coran est le plus authentique, invi-olé par la main d’homme. J’ai appris que de tous les Prophètes, Hadrat Mohammadsaw est le plus grand, car c’est lui qui nous a donné cet enseignement, qui est le meilleur, le plus complet, le plus sage et le plus pur, enseignement qui mène à la perfection et dont il fut un modèle vivant.

Dieu m’a révélé que je suis le Messie Promis et Mah-di, l’arbitre de toutes divergences. C’est le Prophète d’Allahsaw qui m’a honoré par ces deux noms « Masih et Mahdi », et c’est par ces deux noms qu’Allah m’a adressé directement. La situation qui prévaut à notre époque a nécessité que je porte ces noms.

Mon seigneur Allah, Maître de l’univers, est mon témoin. Je jure que je viens en Son Nom et Il le prouve par des signes. Je serais un menteur si quiconque pouvait me rivaliser avec un de ses signes. Je serais un menteur si quelqu’un pouvait rivaliser avec moi dans l’exaucement de ses prières par Allah. Je serais un menteur si quiconque arrivait à produire un com-mentaire du Saint Coran meilleur que le mien. Si on pouvait trouver mon égal pour connaître à l’avance les choses cachées et obscures, comme je le fais par la volonté et le pouvoir de Dieu, alors je ne viens pas

d’Allah.

Où sont-ils ces prêtres qui prétendaient, à Dieu ne plaise, que le Saint Prophète Mohammadsaw ne rece-vait pas de révélations de Dieu et ne pouvait montrer de miracles ? Je déclare solennellement et en toute vérité que de tous les êtres humains qui ont vécu en ce monde, il [le Saint Prophète Mohammadsaw)] est le seul dont les prophéties et les prières ont été ac-ceptées d’une façon si extraordinaire que ses vrais disciples en profitent jusqu’à ce jour.

Où sont-ils les gens qui peuvent rivaliser avec les bénédictions et les manifestations de l’islam ? Exist-ent-ils ? Les adeptes de ces religions sont privés de respect divin et ne font que corrompre leur foi. La re-ligion vivante est celle qui est en rapport avec Allah et qui donne des signes de vitalité. Je déclare que celui qui me suit purifie son cœur et s’attache sincèrement à Dieu et ce Prophète. Mais souvenez-vous que cette porte est fermée à ceux qui se dressent contre moi ; s’ils pensent le contraire, qu’ils viennent de l’avant et me confrontent avec un signe céleste quelconque, mais ils ne le feront jamais ; et cela montre que seul l’islam possède ce privilège et ce droit.

Hazrat Mirza Ghulam Ahmad de QadianLe Messie Promis et l’Imam Mehdi

23 Juillet 1900

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Pourquoi j’ai été appelé Messie

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Ameer Saheb et Mobarak Boodhun s’entretenant avec le maire M.Beemadoo

9eme exposition sur le Saint Coran à la Mairie

de Q.Bornes Dans sa brève i nte r ve nt i o n , le maire de la ville des fleurs, M . B e e m a d o o exprima son

grand plaisir d’être une fois de plus partie prenante dans cette initiative très louable entreprise par la djamaa’te musulmane Ahmadiyya à faire connaitre les enseignements du Saint Coran à tout le monde. Il a pu remarquer, dit-il, que le Saint Coran est publié en différentes langues afin que ses enseignements puissent être accessibles à un large éventail de gens vivant à travers le monde. Cela peut certainement contribuer à l’universalité de son enseignement. En dernier lieu, il réitéra son support total à la djamaa’te dans ses activités futures.

Puis, Mobarak Boodhun, le responsable du Tabligh de la djamaa’te qui présidait cette séance d’ouver-ture, remercia le maire de sa présence, d’autant plus que ce dernier a toujours traduit dans l’action les promesses faites.

Dans son discours de clôture, notre Amir Saheb, Moussa Taujoo, dit que c’était la neuvième édition de cette exposition sur le Saint Coran et la deuxième qui soit tenue à la mairie de Q.Bornes.

Pourquoi une exposition sur le Saint Coran ? D’ abord, dit-il, afin de dissiper tout malentendu qui a pu ger-mer dans l’esprit des gens à propos de l’Islam, et ce, par l’action de certains musulmans qui ont projeté une image violente et intolérante de l’islam.

« Nous voulons combattre la désinformation par l’in-formation». La djamaa’te musulmane Ahmadiyya, en vulgarisant les enseignements du Saint Coran, veut rétablir l’essence de cet enseignement venant de Dieu, afin de réformer les gens moralement et spirituellement. Tenant en ligne de mire l’adage de la communauté musulmane Ahmadiyya « Amour pour tous, haine pour personne », notre Amir Saheb dit que c’est l’amour pour les autres qui nous motive à partager et à faire connaitre le vrai enseignement de l’Islam à travers cette exposition. « Nous ferons tout l’effort nécessaire et possible afin de dissiper les malentendus qui existent à propos de l’Islam, car l’irrespect pour les autres est originaire de l’incom-préhension. Notre Amir Saheb conclut en lisant la traduction du Surah Al Fatiha.

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Expo du Saint Coran

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La Mairie de Q. Bornes avait sollicité la participation de la djamaa’te musulmane Ahmadiyya à une con-férence publique ayant comme thème : « La violence domestique. »

Il échût à M. Mobarak Boodhun de présenter le point de vue de l’Islam à propos de ce sujet qui fait, ces derniers temps, la une des journaux. Deux autres in-tervenantes étaient aussi pressenties pour cette con-férence, en l’occurrence, mademoiselle Raghoo du ministère de « Gender Equality, Child Development and Family Welfare.”et la Psychosociologue, Mélanie Vigier de la Tour-Bérenger.

La première intervenante fut Mademoiselle Raghoo. Elle fit un état de la situation qui, dit-elle, devenait de jour en jour plus alarmante. La violence domestique existe dans chaque strate de la société et à tous les niveaux de la famille. Le constat pouvait se faire

<...Il a crée des epouses pour vous de parmi vous-même, afin qu’en elles vous puis-

siez trouver de la tranquilité d’esprit, et il a mis entre vous amour et tendresse...>

Ch 30 V.22

au niveau des partenaires existants, au niveau des ex-partenaires et celui des membres de la famille. « Ce qui est plus navrant, c’est surtout les dames qui sont majoritairement victimes de ces abus. »

En 1997, le « Protection Order » fut promulgué afin de mieux protéger les droits de la femme. D’autres lois telles que « L’Occupation Or-der » et le « Tenancy Order » furent par la suite in-troduites, afin de contenir cette vague de violence, surtout envers les femmes.

Malgré ces garde-fous, on a pu constater une recru-descence de la violence domestique de 2011 à 2013. Cette violence, d’après les études, pouvait être phy-sique, verbale, émotionnelle et financière.

Conférence publique sur la

violence domestique

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D’après les statistiques, ces différentes formes d’abus se trouvent dans la fourchette d’âge de 25 à 46 ans et le coup financier pour l’Etat, lié à la violence domes-tique s’est élevé à R 1.4 milliards. Le gouvernement, à travers les différentes institutions, essaie par tous les moyens de contenir et d’éliminer cette violence.

Dans son intervention, la psycho-sociologue, Mélanie Vigier de la Tour, dit que la violence domes-tique se trouve dans tous les mi-lieux sociaux. Cette violence ne se limite pas, qu’à nos côtes, mais c’est un phénomène global.

Les causes externes de la violence se trouvent dans l’abus de l’alcool, dans les jeux du hasard et les re-lations extraconjugaux. Les cas que l’on traite ne représentent pas la réalité de la situation, car il y a bien plus de cas de violence qui ne sont pas réper-toriés ou rapportés .Par exemple, il y a 67% de cas qui ne sont pas signalés en France et le pourcentage est de 30% aux Etats Unis. « Pourquoi y-a-t-il tant de cas non signalés ? On se tait parce qu’on est sous l’emprise des menaces et de la peur. Deux autres fac-teurs déterminant ce silence sont la honte et le ta-bou social, avance-t-elle. Il y a un autre aspect qui pousse les gens à la violence—c’est l’envie de con-trôler et de dominer. Le début de ce processus de violence est très subtil -- l’indifférence dans le regard ou un regard de défi ; des remarques désobligeantes et ce processus se répète et se renforce avec le temps. Conséquemment, cette violence mène à un déséquilibre émotionnel et se traduit par une perte de confiance en soi, allant même à la perte de liberté de penser et d’agir.

Puis Mobarak Boodhun s’adressa à l’auditoire au nom de la djamaa ‘te musulmane Ahmadiyya. D’em-blée l’orateur avança que l’Islam condamnait toute forme de violence domestique et que l’Islam prônait l’harmonie familiale. L’Islam, à travers le Saint Coran, a tout codifié ; donc, elle s’adresse aussi à la famille en lui procurant le moyen de mener une vie familiale harmonieuse. Pour cela, il fallait comprendre les buts du mariage. Le Saint Coran nous dit au chapitre 30 verset 22 :

« Et parmi Ses signes Il a crée de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité

avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. »

De ce verset on pouvait facilement déduire que le but réel du mariage est de trouver la tranquillité, l’af-fection, l’amour et la compassion.

Les objectifs du mariage sont : pour la procréation afin d’assurer la pérennité de l’espèce humaine, pour la satisfaction de l’homme et de la femme et pour la protection de leur chasteté, pour que l’amour mutu-el se développe entre eux et forme un rempart con-tre la détresse de la solitude.

L’homme n’est pas parfait, mais ce dernier doit faire des efforts afin de palier à ses faiblesses. Dieu, dans Sa grande Miséricorde, à travers le Saint Prophète saw nous a fourni les ingrédients nécessaires pour que la vie familiale soit un succès. Que prescrit l’Islam à propos du choix d’un partenaire ? L’Islam a étab-li en ordre prioritaire le choix d’un/une partenaire. D’abord on doit considérer la piété de la personne, puis sa bonne nature, la compatibilité, le milieu fa-milial, le raisonnement et l’apparence physique. Puis l’orateur cita quelques facteurs relationnels qui pou-vaient constituer une menace à l’harmonie familiale, en autre : L’absence de commu-nication entre les partenaires et aussi avec les enfants, la colère, les mauvaises manières et l’atti-tude dictatoriale. Il existe aussi des facteurs externes qui sont à l’origine du problème familial, en l’occurrence : la dépendance à l’alcool, le jeu du hasard, les relations extraconjugales et le mauvais choix d’amis.

En Islam, le travail se fait en amont afin de réduire substantiellement les problèmes qui pourraient sur-gir dans la famille. La solution se trouve dans la pra-tique des enseignements coraniques et dans l’appli-cation des conseils du Saint Prophète saw et du Messie de notre époque. Dans ce contexte le Messie as dit : « La relation entre le mari et la femme devrait être comme deux amis fideles et sincères. Le témoin prin-cipal de hautes qualités morales d’une personne et de sa relation avec Dieu est sa femme. Si sa relation avec sa femme n’est pas bonne, il n’est pas possible

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Conférence sur la Violence Domestique

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qu’il soit en paix avec Dieu. Le Saint Prophètesaw a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte le mieux envers son épouse. »(Malfuzat Vol. 5 pp 417-418.) Puis l’orateur cita un autre extrait du Messie Pro-misas.

« Il y a deux types d’hommes. Il y a ceux qui quit-tent leurs femmes entièrement libres. Leurs femmes ne tiennent pas compte de la religion et se condu-isent d’une manière contraire à l’Islam….. Il y d’au-tres qui les traitent avec une telle sévérité et rigueur que leurs femmes ne peuvent être distinguées des animaux. Elles sont traitées pire que dés esclaves et des bêtes sauvages. Ils les battent sans pitié comme si elles étaient des objets inanimés. En bref, elles sont continuellement maltraitées. Une telle attitude est plus que choquante et contraire à l’Islam. »

L’orateur cita des versets du Saint Coran qui nous guide vers une vie harmonieuse ; et sur le partage des responsabilités nous pouvons lire dans le Chap-itre 4V. 35 : « Les hommes sont les gardiens des femmes… » ou encore : « Les femmes vertueuses sont obéissantes et gardent les secrets de leurs maris avec la protection de Dieu. » Été

L’islam est une religion universelle et ses enseigne-ments les sont aussi. Notre orateur conclut qu’il n’était pas nécessaire d’être musulman pour les met-tre en pratique, car ces enseignements agissent en guise de prévention contre tout dérapage et excès qui peuvent nuire à l’harmonie du couple et de la famille.

‘Abdullāh bin ‘Amrra raconte que le Saint Prophète Muhammadsaw a dit : « Assurément ma communauté passera par les mêmes phases que celles des Enfants d’Israël. Elles se ressem-bleront comme les deux souliers d’une même paire au point que si un juif avait commis au grand jour l’inceste avec sa mère, il y aura dans mon Ummah quelqu’un qui en fera de même. En vérité, les juifs s’étaient divisés en 72 com-munautés ; mon Ummah à moi se divisera en 73 communautés qui iront toutes en enfer sauf une. » Les compagnons demandèrent : « Quelle est cette communauté, ô Envoyé d’Allah ? » Il répondit : « Celle qui suivra ma pratique et celle

de mes compagnons. » Tirmidhī Kitāb-Ul-Īmān

Le déclin de l’islam

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Conférence sur la Violence Domestique

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Napoléon Bonaparte - Cité dans Christian Cherfils BONAPARTE ET L’ISLAM (PARIS 1914)

“J’espère que le temps n’est pas loin où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits de tous les pays et établir un régime uniforme fondé sur les principes du Coran qui sont seuls vrais et qui seuls peuvent conduire les hommes au bonheur. “

Ce que les non-musulmans ont dit sur le Prophète Mohammadsaw

M.K.Gandhi, Young India 1924

Je voulais connaître le meilleur de la vie de celui qui occupe aujourd'hui une place incon-testée dans les cœurs de millions de l'humanité ... je suis devenu plus que jamais conva-incu que ce n'était pas l'épée qui a remportée une place pour l'islam en ces jours, dans le régime de la vie. C'était la simplicité rigide, l'auto-effacement total du Prophète, le respect scrupuleux des promesses, sa dévotion intense pour ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ce sont ces qualités et non pas l'épée en avant qui ont sur-monté tous les obstacles. Lorsque j'ai terminé le second volume (de la biographie du Prophète), j'étais désolé car il ne me restait plus rien à lire de cette grande vie ".

Rev : Bosworth Smith, Mohammed et Mohammadanism, Londres 1874, p 92:

"Il était César et le Pape en un, mais il était le Pape sans les prétentions du pape, César sans les légions de César: sans armée permanente, sans garde du corps, sans palais, sans un rev-enu fixe, si jamais un homme avait le droit de dire qu'il a gouverné par le droit divin, il était Mohammed, car il avait tout le pouvoir sans ses instruments et sans ses appuis ".

George Bernard Shaw - The Genuine Islam Vol.No.8, 1936

Je crois que si un homme comme lui devait assumer la dictature du monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes d'une manière qui apporterait la paix et le bonheur tant besoin. Je l'ai étudié - l'homme est à mon avis loin d'être un anti-Christ. Il doit être appelé le Sauveur de l'humanité. J'ai prophétisé sur la foi de Mohammad qu'il serait acceptable à l'Europe de demain comme elle commence à être acceptable à l'Europe d'aujourd'hui ".

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« En Islam, la femme doit porter le voile. Mais nos femmes peuvent s’habiller

comme bon leur semble. »

Les musulmans ahmadis suivent le principe islamique qui vise à encourager les hommes et les femmes à être modestes, respectueux et chastes. Les musulmans et les musul-manes essaient de s’habiller de telle sorte à ne pas étaler leur beauté aux yeux de tous, ou à s’exposer indûment. Ainsi, le message que donnent leurs vêtements n’est pas « Je suis disponible - venez tenter votre chance avec moi » mais plutôt « Je ne cherche pas à me faire remarquer. Je ne souhaite pas que l’on me fasse des avances. » Cette attitude a protégé les femmes musulmanes ahmadies de plus d’un criminel tapi dans l’ombre, et leur a permis de vaquer à leurs occupations en toute sécurité. Aussi, le fait qu’elles savent que leur conjoint est modeste et respec-tueux permet aux femmes ahmadies d’être tranquilles chez elles, n’ayant pas besoin de craindre qu’ils soient séduits par ces femmes qui sont la ruine du mariage des autres..

« Les femmes musulmanes n’ont aucun droit de propriété, ce qui n’est pas le cas

en Occident. »

Le Saint Coran est le premier livre révélé qui sauvegarde le droit à l’héritage aux femmes. Non seulement les musulmanes ont-elles droit à leur part de l’héritage, mais l’on ne peut les déshériter. Dans la Communauté Ahmadiyya, lorsqu’une femme se marie, son époux lui donne une dot égale à six mois de salaire au minimum, à un an de salaire au maximum. Cet argent appartient à la femme et personne à part elle n’y a accès. Par ailleurs, si elle travaille, son mari ne pour-ra pas lui demander de régler des factures contre son gré, car en Islam c’est le mari qui est responsable de la famille. Cela veut dire que le mari doit dépenser de ses revenus, et de tout héritage dont il est le bénéficiaire, sur sa femme et ses enfants. Ceci a souvent créé des situations où la femme devient plus riche que son mari.

réflexions

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ohammad(saw) Message de Paix

M. Said Kaudeer, s’adressant à l’assistance lors d’une conférence publique tenue le 26 Avril 2014 à Quartier Militaire, sur le thème Mohammadsaw ,

le Message de Paix. Ci-dessus la première partie de son intervention.

Depuis la nuit des temps, Dieu a envoyé des prophètes tel qu’Adam, Moise, Abraham, Krishna et d’autres (Que la paix d’Allah soit sur eux) pour prêch-er l’unicité de Dieu. Les prophètes sont apparus au fur et à mesure que la civilisation s’est installée dans le monde.

L’Islam est la dernière religion mais se revendique d’être la première religion à mettre autant d’emphase sur l’Unicité de Dieu. Elle a été propagée par le Saint Prophète Mohammadsaw , décrit dans le Saint Coran, comme étant l’homme parfait et le dernier prophète porteur de loi. Il était quelqu’un d’exceptionnel et parfait en tout point. Pendant des siècles, le monde occidental s’est évertué à travers des publications, des dessins animés et des portraits

caricaturaux à dépeindre le St Prophètesaw comme étant un homme se servant de la force et de la terreur pour propager sa mission. Le but de cette causerie est de clarifier et d’exonérer la mémoire et le prestige du Saint Prophètesaw de ces blâmes.

L’Islam signifie paix et soumission complète à la volonté d’Allah. Le Saint Prophétesaw a instruit ses adhérents à saluer leur interlocuteur par une saluta-tion de paix. Il y a une profondeur dans le nom de l’Islam et c’est pourquoi Allah a choisi ce nom pour Sa religion. Il est dit dans le Saint Coran Ch.5 verset 4 : ‘J’ai complété Ma faveur sur vous et J’ai choisi pour vous l’Islam comme religion’.

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C’est une grande distinction pour le St Prophètesaw

que la religion qui lui fut révélée, contient tous les in-grédients nécessaire pour l’établissement de la paix au niveau individuel, économique, national et inter-national. Un musulman qui suit les enseignements is-lamiques à la lettre ne se met pas seulement en sécu-rité, mais il garantit tout aussi, la sécurité des autres. Le Saint Prophètesaw décrit un musulman comme quelqu’un qui honore sa parole et dont les actions ne nuisent à personne. Cette salutation de paix, sera la même pour les habitants du Paradis.

D’après les dires du St Prophètesaw , toutes les grandes religions du monde n’ont qu’une seule orig-ine, car Dieu est le Seigneur de toutes les nations de l’univers. Tous les prophètes, bien qu’envoyés à de différents peuples ont prêché qu’un seul message – l’Unicité de Dieu.

L’Islam est la seule religion à ordonner à ses adhérents de croire en la véracité de tous les prophètes. Le St Prophètesaw a enseigné le respect des autres reli-gions. A la suite d’une altercation entre un juif et un musulman sur la supériorité de leur prophète respec-tif, (Moïseas et Hazrat Mohammadsaw ), le St Prophè-tesaw réprimanda le musulman en ces termes:« Ne me mettez pas au dessus du Prophète Moiseas » et cela malgré le fait que le Saint Coran l’a décrit comme supérieur aux autres prophètes.

Le Saint Prophètesaw rédigea une charte de la liberté qui n’a pas son égale dans l’histoire de l’humanité et il fit don de cette charte au Monastère de Ste. Cathe-rine de Sinaï. Cette charte stipule :

«C’est le document que Mohammad le fils d’Abdul-lah, Prophète d’Allah, avertisseur et annonciateur de bonnes nouvelles, ordonne qu’on écrive, afin qu’il n’y ait aucune excuse pour les musulmans qui nous suc-cèderont ; cette charte s’applique pour les Chrétiens que nous connaissons, aussi bien que pour ceux qui viendront dans le futur.

Tout musulman qui ne respecterait pas, et qui en-freindrait ce qui a été ordonné, serait considéré comme violant ce pacte d’Allah et serait considéré comme un transgresseur ; et en ce faisant, il attirerait la colère d’Allah, même s’il est un roi ou un citoyen ordinaire. Je fais la promesse que n’importe quel vo-yageur ou moine qui solliciterait mon aide, qu’il soit

sur une montagne, dans une forêt, dans un désert, dans une résidence ou dans un lieu de prière, je re-pousserais les attaques de ses ennemis avec l’aide de mes amis, de mes proches et de tous ceux qui se déclarent être mes suivants. Et je défendrais mes alliés contre toute persécution, contre toute blessure et embarras, causés par leurs ennemis, en retour des impôts qu’ils auront promis de payer.

Si vous voulez défendre vous-mêmes vos propriétés et vos personnes, il vous sera permis de le faire et au-cun inconvénient ne vous sera causé.

Aucun évêque ne sera expulsé de son église, aucun moine de son monastère, aucun prêtre de son lieu de prière et aucun pèlerin ne sera détenu pendant son pèlerinage. Aucune de vos églises et lieu de prières ne sera démoli ou détruit. Aucun matériel provenant de vos églises ne sera utilisé pour la construction des mosquées et des maisons par les musulmans, et si ces derniers sont coupables d’un tel acte, ils seront considérés comme des récalcitrants aux yeux d’Allah et de Son prophète. Les moines et les évêques ne pai-eront aucune taxe, qu’ils vivent au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest, dans la forêt, ou près des rivières. Je vous donne ma parole d’honneur. Vous avec ma promesse et mon engagement et vous aurez l’immunité con-tre tout inconvénient. Vous aurez droit à toute aide pour réparer vos églises. Il n’y a aucune obligation pour vous de porter des armes. Les musulmans se chargeront de vous protéger.Que personne ne désobéisse à ce qui a été ordonné dans ce document, jusqu’au jour du jugement dernier ».

Signé Mohammad, Messager d’Allah.Ce document historique nous montre l’étendu de la sincérité du St Prophètesaw et de son action à pro-mouvoir la paix communautaire.

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Mohammadsaw - Messager de Paix

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La Paix Sociale

Les enseignements que nous a laissés le St Prophè-tesaw dans le domaine de la paix sociale ont apporté l’harmonie dans la société.

Avant l’avènement de l’Islam, les droits de la femme étaient bafoués, elles subissaient les pires traite-ments et ne possédaient aucun droit. Ce sont les enseignements de l’Islam propagés par le St Prophè-tesaw qui ont établi les droits de la femme et ont élevé son statut.

Pendant son pèlerinage d’adieu, le St Prophètesaw fit un discours historique qui englobe les enseigne-ments de l’Islam.

« O hommes, écoutez ce que j’ai à vous dire et sou-venez-vous en. Vous êtes tous frères. Vous êtes tous égaux, vous avez les mêmes droits quelque soit vo-tre tribu, votre nation, votre rang ou votre statut. Tout comme les doigts des deux mains sont égaux, vous possédez tous les mêmes droits. Personne ne possède des droits ou de supériorité plus que les au-tres. Vous êtes tous frères. O hommes, votre Dieu est Un. Un arabe n’est pas supérieur à un non arabe, ni un non arabe ne l’est à un arabe. Un blanc n’est pas supérieur à un noir, ni un noir ne l’est. Si supériorité il y a, c’est seulement dans la façon dont vous vous déchargez de vos responsabilités envers Dieu et en-vers Ses créatures. Le plus honorable parmi vous aux yeux d’Allah, est celui qui pratique la droiture. Tout comme ce mois de pèlerinage est sacré, cette terre inviolée et ce jour saint, ainsi Dieu a fait la vie, les bi-ens et l’honneur de chacun, sacré. C’est injuste de prendre la vie d’autrui, de s’approprier de ses biens et de porter atteinte à son honneur, tout comme il est défendu de violer la sainteté de ce jour là et de ce pays là. Ce que je vous ordonne, ce n’est pas unique-ment pour aujourd’hui, c’est pour l’éternité. Vous de-vez vous rappeler de cela jusqu’à ce que vous quittiez ce monde pour aller à la rencontre de votre Créateur. Ce que je vous dis, vous devez le propager dans les quatre coins du monde. Par chance, ceux qui ne sont pas là tireront plus de profit que ceux qui sont présents aujourd’hui ».

Ce sermon, c’est une charte éternelle de paix pour l’humanité. Il nous montre comment le St Prophète-saw était très concerné par le bien être de l’homme et le maintien de la paix dans le monde.

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Mohammadsaw - Messager de Paix

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superstitionsRejet des

Avant l’avènement de l’Islam, les adeptes des dif-férentes religions étaient sous l’emprise d’idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjou-issances et les peines des prophètes, des saints et d’autres grands hommes et que ceux-ci pouvaient contrôler les mouvements des corps célestes. Par ex-emple, on rapporte que certains d’entre eux avaient arrêté le soleil dans sa course, ou immobilisé la lune, ou encore rendu stagnante l’eau courante. L’Islam a enseigné que de telles idées étaient sans fond-ement et que les références dans les saintes Écrit-ures à des phénomènes de cette sorte n’étaient que des métaphores qui, au lieu d’être interprétées cor-rectement, avaient donné lieu à des superstitions. Cependant, certains musulmans avaient tendance à attribuer ces phénomènes à des événements de la vie des grands prophètes. Dans les dernières an-nées de la vie du Saint Prophète Muhammadsaw, son fils Ibrahim mourut à l’âge de deux ans et demi. Une éclipse de soleil eut lieu ce même jour. Certains musulmans de Médine accréditèrent l’idée que le soleil s’était obscurci à l’occasion de la mort de fils du Prophète en signe de condoléance divine. Quand cela lui fut mentionné, il manifesta un grand mécon-tentement et condamna sévèrement cette concep-tion. Il expliqua que le soleil et la lune et les autres corps célestes étaient tous régis par des lois divines et que leurs mouvements et les phénomènes cor-rélatifs n’avaient rien à voir avec la vie ou la mort de quiconque. (Bukhārī)

L’Arabie est un pays très sec : la pluie y est toujours la bienvenue et elle est très attendue. Les Arabes s’im-aginaient que sa venue était contrôlée par les mou-vements des étoiles. Toutes les fois que quelqu’un exprimait cette idée, le Saint Prophète en était con-trarié, et il exhortait son peuple à ne pas attribuer à d’autres causes les faveurs qui lui étaient accordées par la Providence. Le Saint Prophète Muhammadsaw expliquait que la pluie et les autres phénomènes na-turels étaient régis par des lois divines et qu’ils n’in-combaient à aucun dieu, à aucune déesse ni à au-cune autre puissance. (Muslim, Kitāb-Ul-Īmān)

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) - Khalifatul Masih II)

Ya Allah ! Comme Tu as empêché ma face de se prosterner devant un autre que Toi, empêche-moi de demander à un autre que toi.

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marche deCharité

2014

Le sadr Ansarullah, Amine Jowahir donnant des directives pour que la marche de la Municipal-ité de Quatre Bornes jusqu'à celle de Rose-Hill soit faite dans la discipline. Présents sur la pho-to, Mubarak Kaudeer, Nasseem Taujoo Sadr Khuddam-ul-Ahmadiyya, Ameer Saheb, Mr D.Bemadoo maire de Quatre Bornes, Fouad Lallbeeharry sadr de Quatre Bornes et Ismaël Aullybux

Les participants, en route vers Rose-Hill. Comme a l’accoutumée, plusieurs jeunes enfants, accompagnés de leurs parents étaient présents à cet évènement

9eme Marche de Charité organisée par la djamaa’’te

Musulmane Ahmadiyya le Dimanche 25 Mai 2014

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Les participants sont réunis dans la cour de la Mairie de Beau-Bassin- Rose Hill. A l’arrière plan, on peut recon-naitre les membres de l’APRIM. Comme l’année dernière, ces derniers ont aussi fait le trajet de Quatres-Bornes à Rose-Hill. Une somme de R300, 000 a été recueillie pour être distribuée à cinq organisations caritatives.

Les bénéficiaires sont “Aprim”, “Mauritius Mental Health As-sociation”, “Autisme Mauriitius” “Association for the welfare of orphans and handicapped child”, et “Humanity First”

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Marche de Charité

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