atout cheval 19

Une vie après les courses P.12Une vie après les courses P.12

Un tour de France…à cheval P.24

TOURISME

Imprimé sur du papier recyclé, ne jetez pas ce journal sur la voie publique : donnez-le. Merci !

ÉVÉNEMENT

Rendez-vous auGrand TournoiP.13

LE CLUB DU MOIS

Jardy, aux portesde Paris P.15

GRATUIT-MAI 2012 - n°19www.atoutcheval.fr

SANTÉ

Attentionaux tiques P.16

PROTECTION

Adoptez Exbury P.25

ACTU

Du grand sportà La Baule P.8

DOSSIER

Bien se protéger P.18

03L’INTRO

LA PHOTO DU MOMENT

LA BD

L’ÉDITOLe printemps est bel et bien arrivéet les compétitions internationalessur le territoire français ont reprisleur droit en cette année olym-pique. Après la fin de la saison in-door en France avec le SautHermès au Grand Palais, la trêvehivernale pour les cavaliers decomplet a pris fin sur le Grand Na-tional de Tartas. En mai, le CSIO deLa Baule sera un véritable testpour les cavaliers tricolores présé-lectionnés pour les JO de Londres.Ce concours sera aussi l’occasionde lancer le circuit Coupe des na-tions de la FEI. Dans ce nouveaunuméro d’Atout Cheval, partez à ladécouverte d’un homme pascomme les autres qui a traversé laFrance seul avec sa jument. Un pé-riple de plus de 4.000 km, véritabletémoignage de complicité entre lecavalier et sa monture.

En mai, votre journal revient toutparticulièrement sur votre protec-tion, vous cavalier qui risquez lablessure en cas de chute. Pourcela, Atout Cheval fait un tourd’horizon de l’évolution de la pro-tection des cavaliers et insiste surles techniques modernes toujoursplus innovantes pour favoriser à lafois la sécurité et le confort. Ce-pendant, nous n’oublions pas nosamis les chevaux qui ont aussi unepartie consacrée à leur propre pro-tection. Alors n’hésitez pas à fran-chir le pas pour une protectionmaximum !

Par Élodie Muller - Photo : Scoopdyga.

Le 25 mars, surle Grand Parquet deFontainebleau, l’Alle-mand Micheal Jungremportait pour ladeuxième annéeconsécutive le CICO3*. Ne laissantaucune chance à sesadversaires,le champion du mondeet d’Europe en titres’impose avec LeopinFST et prend ladeuxième place avecSam. Il prend aussi laquatrième place avecRiver of Joy, de quoiinquiéter la concur-rence à trois mois desJO de Londres.

Jeux concoursAtoutCheval.frIls ont gagné…� Cynthia, Clémence et Agnèsont gagné un carnet My HorseSecret, grâce à la sélection deleurs photos pour la page Unephoto / Une histoire du numérod’avril d’Atout Cheval.

� Venez participer à nosdifférents jeux concours surwww.atoutcheval.fr, rubriqueQuizz.

Gazelle, le film autobiographique pro-duit et réalisé par Jean-François Pi-gnon sera diffusé en avant-premièrecet été, avant de sortir en sallesquelques mois plus tard.

Gazelle, c’est l’histoire d’une rencontre. Unerencontre fusionnelle entre Jean-FrançoisPignon, alors âgé de douze ans, et une pou-liche grise détonante. Ensemble, ils appren-dront à se connaître puis se produiront surles plus belles pistes. Si Gazelle n’est plusde ce monde aujourd’hui, son cavalier a dé-cidé de lui rendre hommage dans un filmautobiographique. Il a dû dresser pour l’oc-casion plusieurs montures pour incarnerGazelle à différents stades de sa vie.

Jean-François Pignon n’est pas inconnu aumonde du cinéma. En 2007, il tourne dansle très apprécié « Danse avec lui » aux côtésde Mathilde Seigner et Sami Frey. Si l’artistecontinue de se produire aux quatre coins del’Europe avec ses chevaux en liberté, il aconsacré ses dernières années à Gazelle,son film où il est acteur, producteur, scéna-riste et réalisateur. Pour les amateurs dechevaux et de cinéma, la bande annonce dufilm est d’ores-et-déjà disponible sur Inter-net. S’en suivra dans les prochains mois plu-sieurs avant-premières et une probablesortie à l’automne.

Toutes les dates des avant-premières sur:www.gazelle-lefilm.fr

Finn El Luval,étalon Pur-sang arabe.

LES ACTUS

Jean-François Pignon et Gazelle,bientôt dans les salles

La Normandie fête le cheval arabe

Beaucoup connaissent le mythique championnat dumonde du cheval arabe organisé chaque année au Salondu Cheval de Paris. Mais ce rendez-vous dédié à l’élé-gance du Pur-sang arabe n’est pas le seul dans l’hexa-gone. La preuve avec le Normandie Arabian Festival.

Quelques-uns des plus beaux spécimens de Pur-sang arabesavaient rendez-vous mi-avril à Saint-Lô, pour la quatrième édi-tion du Normandie Arabian Festival. Certes, le niveau est infé-rieur à la compétition parisienne où se retrouvent les élevagesles plus prestigieux, mais la Normandie s’avère pour beaucoupune étape avant l’obtention éventuelle d’un ticket pour Paris. LeNormandie Arabian Festival a la spécificité d’organiser à la foisune compétition internationale et une de niveau régional. Maisquel que soit le niveau, éleveurs et visiteurs sont réunis autourd’une même passion : le cheval arabe. En 2012, ils étaient qua-

C’EST DIT !« Le cheval ne nous appartient pas.La seule chose que nous possédons, c'est le devoir de nousen occuper correctement », proverbe indien.

tre-vingt seize chevaux réunis dans leCentre de promotion de l’élevage deSaint-Lô.

L’élégance est le maître mot de ce genred’événements. Qu’ils soient présentés enmain ou montés, les chevaux font leshow. Leur look typique toute en finessen’y est pas pour rien. Comme de vérita-bles stars, ils sont maquillés, chouchoutésavant d’entrer en scène. À Saint-Lô, lesPur-sang arabes montrent l’étendue deleurs capacités. Des épreuves de dres-sage et de saut d’obstacles étaient éga-lement au programme, sans oublier lesfameux concours modèle et allures où lesjuges sont à la recherche d’un chevalpresque parfait.

Par Marie-Anaïs Thierry.

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48, rue Lehot - 92600 Asnières-sur-Seine.

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Rédaction :Lola Bernardini - Galop pour la Vie -Astrid Garaude - Sophie Lebeuf -

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Crédits photos :Christèle Alphonse - Collections privées -DR - FFE / PSV - Fotolia - Galop pour la vie -

Scoopdyga - Marie-Anaïs Thierry.

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Karim ElghaziYoussef Samoud

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Petites annonces : Marion Roth.E-mail : [email protected]

Impression : GRUPO GRAFICO (Barcelone).

Photos en couverture : DR - Collection privée -Scoopdyga - Marie-Anaïs Thierry.

Dépôt légal : deuxième trimestre 2010.

Documents non-contractuels.ATOUT CHEVAL ! est tiré à 70.000 exemplaires.

Ne pas jeter sur la voie publique. Date de parution : mai 2012.Les photos publiées dans ATOUT CHEVAL ! sont reproduites

sous la seule responsabilité de leurs propriétaires ou de leurs auteurs.Reproduction même partielle interdite sans accord écrit de la Direction.

N°ISSN : 2112-1494.

“COURRIER DES LECTEURS” :Faites-nous part de toutes vos remarquesau sujet de votre journal ATOUT CHEVAL !

Et n’hésitez pas à contribuerau numéro 20 d’ATOUT CHEVAL ! en nous

envoyant vos témoignages pour notre rubrique :« UNE PHOTO, UNE HISTOIRE ».

Une seule adresse : [email protected]

http://www.paris-equestres.fr/Depuis mars 2011, le saut d’obstacleset le horse-ball sont supports de parisen ligne. Pour tout savoir sur les cotes,les favoris et les bons plans, rendez-vous sur Paris-equestres.fr. L’idéalpour devenir un bookmaker spécialisédans les sports équestres.

Retrouvez-nous sur www.AtoutCheval.fr

Finn El Luval,étalon Pur-sang arabe.

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07LES ACTUS

Para-dressage :Destination Londres, escale à Deauville.Du 30 mars au 1er avril, Deauvilleaccueillait l’unique étape françaisede la Coupe des nations de para-dressage. À quelques mois desJeux paralympiques de Londres, ceconcours international a permis auxcavaliers français et à Philippe Célé-rier, le sélectionneur national, defaire le point.

Confrontés à quelques-uns des meilleurscouples mondiaux, les Français ont donnéle meilleur d’eux-mêmes lors du CPEDI 3*de Deauville. Avec une belle troisièmeplace par équipes en Coupe des nationset la victoire de José Letartre en indivi-duel, devant son compatriote Vladimir

Vinchon, les Français entrent dans le cer-cle très fermé des équipes potentielle-ment médaillables. Le capitaine PhilippeCélérier, sélectionneur de l’équipe para-équestre de dressage, tire un bilan extrê-mement positif de ce week-end àDeauville, notamment en ce qui concerneles différents classements au terme deces trois jours de compétition. « Même sitout le haut du gratin de la compétitionn’était pas présent, il y avait déjà une trèsbonne concurrence. Cela nous situe assezcorrectement au niveau international »,ajoute-t-il.

Deauville sonnait donc comme une répé-tition avant l’échéance londonienne,

même si les membres de l’équipe qui tra-verseront la Manche n’ont pas encore étédésignés. « La sélection ne se fera pasavant fin juin. J’ai huit cavaliers qui peu-vent prétendre à cette sélection. Dans cescavaliers, il me faut un grade I ou II, c’estobligatoire pour une équipe. Puis pour lereste, ça sera bien entendu les plus per-formants au moment M, comme danstoutes sélections à mon avis », expliquel’entraîneur français. Pour la premièrefois, la France participera en équipe auxJeux paralympiques, l’objectif est avanttout de faire « une belle prestation » selonle capitaine Célérier, même s’il avoue que« certains cavaliers peuvent se rapprocherdu podium, voire même aller chercherune médaille ».

Dans ces épreuves handisport, les qualitésdu cheval sont d’autant plus importantes.Avant tout, il faut des chevaux trèscalmes, mais surtout qui aient une trèsbonne locomotion, puisque « les cavalierssont jugés au même titre que les validessur les figures », confie Philippe Célérier.En France, l’IFCE (Institut Français duCheval et de l’Équitation) et la Garde ré-publicaine prêtent de nombreux chevauxà ces cavaliers en situation de handicap.Ce sont des chevaux ayant atteint un ex-cellent niveau car ce sont « ceux-là quisont performants et qui vont chercher lesmédailles », conclut le sélectionneur.

EN BREF…Elle a gagné le gros lot !Giustina Macari, cavalière de reining irlan-daise, vient de remporter la modiquesomme de 5,7 millions d’euros au lotoalors qu’elle n’avait misé que dix euros !Elle va ainsi pouvoir profiter pleinement deses chevaux et en acquérir de nouveauxpour exceller en compétition.

Londres prêtepour les Olympiades.La capitale britannique est enfin prête àaccueillir les prochains Jeux olympiquesaprès la dernière inspection du Comité in-ternational olympique. Plus de trente testssportifs ont été effectués avec succès ainsiqu’une multitude de programmes sportifs,éducatifs et culturels venus renforcer l’es-prit du mouvement olympique.

Une combinaisonpost-efforts.L’Australien Matthew Spice a imaginé unecombinaison pour aider les chevaux à ré-cupérer après l’effort. Cette combinaisona été conçue de manière à comprimer dif-féremment certains groupes musculaires.Pour l’instant disponible en Australie, ilsemblerait qu’elle pointe bientôt le boutde son nez en Europe !

Par Lola Bernadini - Photo : DR.

L’équipe de France de para-équestre réunie à Deauville.

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Rendez-vous à La Baule

08 LES ACTUS

Rendez-vous à La BauleLe fameux jumping international deLa Baule se déroulera du 10 au 13mai. Les meilleurs cavaliers interna-tionaux pourront redécouvrir lecadre majestueux de ce concours àquelques mètres seulement del’océan Atlantique.

Plusieurs temps forts sont à noter lors decet événement baulois. Le premier seralancé le vendredi 11 mai avec la premièredes huit étapes du circuit de la Coupe desnations. À quelques mois des Jeux olym-piques de Londres, la Coupe des nationsaura des airs de répétition générale pourle gratin du jumping mondial, exceptépour l’Irlande qui n’est pas parvenue à dé-crocher son sésame pour la compétitionpar équipe et devra se contenter de deuxcouples en individuels. Seront donc pré-

LE CHIFFRE 32 !Soit l’âge d’Ourasi, considéré commele plus grand Trotteur de tous lestemps. Il est le seul cheval quadruplevainqueur du Prix d’Amérique. Atteintpar la limite d’âge (dix ans), il prend saretraite avec cinquante-huit victoires etvingt-deux places en quatre-vingt-sixcourses et plus de 3,3 millions d’eurosde gains. Il coule désormais des joursheureux au Haras de Gruchy, près deBayeux dans le Calvados.

Par Lola Bernardini - Photos : Scoopdyga.

Cette épreuve, l’une des trois seules or-ganisées dans le monde, promet chaqueannée un cocktail détonant de sensationsfortes. Le Derby est loin d’être une com-pétition de sauts d’obstacles comme lesautres. Le parcours d’un Derby se com-pose à la fois d’obstacles traditionnels etd’obstacles naturels. Le parcours comptevingt-et-un obstacles d’une hauteur com-prise entre 1,40 m et 1,50 m ; la moitiéétant des obstacles naturels. L’ensembleest réparti sur un terrain varié (avecbuttes, passages d’eau...) sur une dis-tance de 1.100 m environ. Endurance etphysique sont les principales qualités re-quises pour prétendre au podium.

Dimanche 13 mai, pour la grand-messedu Grand Prix Longines de la Ville de LaBaule, beaucoup auront encore en tête leformidable barrage de l’an dernier quandle Canadien Éric Lamaze, en selle sur sonfabuleux Hickstead, domina de quelquescentièmes la Française Pénélope Lepre-vost associée à Mylord Carthago*HN. Unchampion olympique de plus dans le pal-

marès du Grand Prix de La Baule déjàriche des plus grands cavaliers et chevauxde l’histoire des sports équestres. Enfin,en marge des neuf épreuves du CSIO 5*,les stars en devenir, amateurs ou cavaliersexpérimentés viendront savourer le douxparfum du haut niveau dans le « CSI Invi-tational ». Les cavaliers Handisport quantà eux s’illustreront dans deux épreuves(vendredi et samedi).

sents à La Baule : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l’Irlande, laFrance, la Belgique, la Suisse et la Suède.

Épreuve historique à La Baule, le samedi12 mai mettra à l’honneur le Derby de larégion des Pays-de-la-Loire, avec son par-cours dessiné sur la totalité du stade etcomposé de plusieurs obstacles naturels.

L’ATHLÈTE DU MOIS Michael Barzalona, vainqueur de laDubaï World Cup. Le Français Michael Barzalona a surpris tout le monde en avril enremportant la fameuse Dubaï World Cup dotée à dix millions de dollars. Certes, il avaitbrillé lors du Derby d’Epsom en 2011, mais personne ne s’attendait à une telle victoirede la part du jeune jockey d’à peine vingt ans. En selle sur Monterosso, il prend la der-nière ligne droite et entraîne sa remontée. Il grappille les places une à une, taclantmême So You Think, grand favori, au passage. Mickaël Barzalona entre ainsi dans l’his-toire et promet de faire encore beaucoup parler de lui.

DÉCOUVRIR UNE RACE

Le CriolloORIGINES : Les Criollos (« créole » enespagnol) sont des descendants directsdes chevaux espagnols importés par lescolons lors de la conquête du Nouveau-Monde. Après s’être échappés pour re-tourner vivre à l’état sauvage, les Criollosfurent confrontés à des conditions de vie

et à un climat si difficile que seuls les plusrésistants survécurent. CARACTERIS-TIQUES : Le Criollo mesure générale-ment entre 1,40 m et 1,50 m. Ses robespeuvent être très variées mais on trouvesurtout des chevaux isabelle, souris oulouvet avec une raie de mulet. Il a unetête longue avec un profil droit ainsi quedes yeux écartés et alertes. Son corpsfort, ses jambes musclées et ses piedstrès durs lui permettent de supporter une

lourde charge sur de longues distances.On le dit autonome et persévérant.APTITUDES : Sa force et son enduranceen font le cheval de travail des gauchosargentins. Mais ce petit cheval rapide etmaniable est également devenu une ré-férence en matière de polo. Il est aussitrès à l’aise dans les épreuves de TREC etd’équitation western. Enfin, son pied sûr,sa taille modérée et son endurance enfont le compagnon idéal en balade.

Retrouvez-nous sur www.AtoutCheval.fr, le site cheval de référence.

10 CONSOMMATION

ON A TESTÉ

Par Astrid Garaude et Élodie Muller - Photos : DR.

Ce mois-ci, nous avons testé pourvous les guêtres de la gamme Étoiléde The Pony Label. Ces guêtres of-frent un look décalé à tous les cava-liers, petits et grands, et nemanqueront pas de vous faire remar-quer au centre équestre.

Voilà une nouveauté qui va faire parlerd’elle dans les clubs et centres équestres !The Pony Label, créateur et fabricant dematériel d’équitation, lance une gamme deguêtres originale sur le thème des étoiles,fabriquées en cuir synthétique. Ces guê-tres de la gamme Étoilé sont décorées d’unmotif original puisqu’une belle étoile estcousue sur l’extérieur des protèges-ten-dons mais aussi des protège-boulets asso-

ciés. En effet, si vous osez le look étoilé,osez le jusqu’au bout en équipant votremonture de l’ensemble des quatre protec-tions. À première vue, les guêtres m’ontsemblé un peu fines et un peu trop sou-ples pour répondre à mes attentes en cequi concerne la protection de mon cheval.Et puis, il faut dire que je ne suis pas ha-bituée à poser de telles guêtres sur sesmembres ! En effet, la légèreté de cesprotections vient du fait qu’elles sont fabri-quées avec un cuir synthétique à l’exté-rieur et de néoprène de 5 mm d’épaisseurdoublé de Lycra, pour un confort optimum,à l’intérieur. Les protèges tendons serventde protections principalement à l’obstacleou en extérieur et empêchent le cheval dese blesser sur l’arrière des membres anté-

rieurs après un choc provoqué par lespieds des membres postérieurs. Laconception des protège-boulets est lamême que pour les protèges-tendons et letout s’attachent sur les membres par desscratches. L’avantage de ce genre de fixa-tion est qu’en cas de souci ou de blessure,le cavalier peut rapidement retirer les guê-tres et ainsi ne pas accentuer le problème.Une fois mises en place, mon cheval neressentait aucune gêne de part leur légè-reté et leur souplesse, mais au fil du travailje n’ai pas pour autant eu le sentiment qu’ilse faisait mal lorsqu’il y avait frottement,que cela soit entre les antérieurs ou lespostérieurs. Seul petit inconvénient au mo-ment de la pose des guêtres, il s’avère queles scratches sont un peu courts et les ca-valiers qui montent des chevaux de grandetaille pourront peut-être ne pas réussir àles fermer. Cependant, ce problème peutêtre facilement résolu puisque les guêtresde la gamme Étoilé sont fabricables surmesure sans le moindre surcoût, alorsn’hésitez pas (prévoir un délai de quinzejours) !

Il y a deux points que j’ai particulièrementappréciés avec ces guêtres The Pony

Les guêtres The Pony Label

TAPIS TwIST AND CHIC DE NEwRIDING. Cette marque nous offre une collection inédite avec des tapis aux couleurs du drapeautricolore. Une manière de porter fièrement les couleurs de votre pays en cette année olympique. Avec en prime un produit étudié pour un parfaitajustement de la selle. Taille : Cob, poney et cheval. Prix : 79,90 euros. www.newriding.com

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PANTALON EASy CLEAN DE STARzUP. Une technologie révolutionnaire avec un nano-textile pour ce pantalon imperméable qui résisteaux tâches et permet de garder sa superbe sur les concours. En plus, il permet de rester au sec en évacuant la transpiration grâce à un tissurespirant. La matière déperlante reste confortable et adaptée au sport. Du 32 au 44. Prix : 195 euros. www.starzup.com

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BOTTES ARIAT. Des bottes originales et ergonomiques avec une fermeture éclair arrière ou avant qui facilite la chausse.Un design novateur et une technologie de haute performance avec des mailles stretch permettant un ajustement optimal de la botte ainsi qu’uncontrôle de la température pendant l’activité. Du 36 au 43. Prix : 499 euros. www.ariat.com

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POLO DE CONCOURS BLANC ALExANDRA LEDERMANN. Une coupe cintrée et une matière en coton stretch pour un maximum deconfort. L’élégance est aussi au rendez-vous grâce à une boutonnière couleur cuivre de jolis boutons carrés et un liseré de col en satin.Une ravissante broderie sur la poitrine vient agrémenter ce polo. Du XS au XL. Prix : 69 euros. www.alexandra-ledermann.fr

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BIJOU CARACOLE.Votre cheval à fleur de peau : cette nouvelle marque vous propose de posséder un bijou fait des crins de votre proprecheval offrant des créations originales et élégantes. Un subtil mélange du minéral avec l’or et l’argent et de l’animal qui offre des piècesde joaillerie rares. À partir de 230 euros. www.caracole.fr

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Label. Le premier est la très large sélectionde couleurs qui est proposée. En effet, lecavalier peut avoir le choix jusqu’à quinzecoloris différents comme bleu marine-blanc, gris-rose, chocolat-ciel… Deuxième-ment, l’entretien de ces guêtres est plusque rapide, un point important lorsque l’onmonte souvent tard le soir après l’école oule travail. En effet, d’un seul coup de jetd’eau, vos guêtres retrouvent une propretéimpeccable, le sable et la boue ne s’incrus-tant pas. Le néoprène a la propriété de sé-cher très vite quant au cuir synthétique,un simple petit coup de chiffon suffira pouréliminer les quelques gouttes d’eau res-tantes.

Je pense que les guêtres The Pony Labelde la gamme Étoilé conviendront parfaite-ment aux cavaliers poneys toujours à la re-cherche de nouveautés. Cependant, il n’ya pas d’âge pour être original !

Les guêtres de la gamme Étoilé

Coloris : plus de 15 combinaisonspossibles.Taille : du poney shetland au cheval.Prix : à partir de 95 euros les 4.

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Les chevaux à vendrepar l’écurie Seconde

Chance sont recenséssur le site internet.

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L’Écurie Seconde Chance est née en2009 à l’initiative de Sylvain Martin.Cet ancien jockey a développé unestructure professionnelle de recon-version des chevaux de courses.Comment l’écurie est-elle capablede fournir des chevaux aux apti-tudes convenables à un prix abor-dable ? Découverte.

Les chevaux réformés ne sont pas choisisau hasard par l’équipe de la SecondeChance. En moyenne, trente équidéssont proposés par semaine mais seulsdeux ou trois sont sélectionnés, avecsoin. Ces derniers ont entre trois ans etdemi et huit ans. Les critères sont essen-tiellement physiques et visent à juger dela qualité articulaire du cheval. Le sys-tème tendineux est inspecté et le dos deschevaux est manipulé pour décelerd’éventuels problèmes de dorsalgie. C’estalors que débute la reconversion qui sedécompose en trois phases. Une pre-mière partie a pour objectif de décondi-tionner le cheval de course qui al’habitude de vivre au box au quotidien.Une fois arrivés sur le site de Combrée(49), les chevaux sont répartis en pad-docks individuels avec de l’herbe et dusable (pour les inciter à se rouler). Vient

ensuite la partie alimentation car « la pa-thologie commune à une majorité dechevaux réformés est l’ulcère gastrique »,confie le propriétaire des lieux. L’équipecherche donc à les colmater grâce à unenutrition adaptée.

UN TEMPS LONG DÉDIÉAU TRAVAIL

La partie travail est la plus importante etest elle-même décomposée en trois

temps. Un premier dédié au travail àpieds grâce à la méthode éthologiquedite de Blondeau. « Nous sommes desadeptes de cette méthode qui permet deré-harmoniser le rapport au cavalier »,confirme Sylvain Martin. Le deuxièmemoment, le plus long, est le travail sur leplat. Le cheval de course a toujours ap-pris à travailler droit et sur la vitesse, ildoit désormais apprendre l’inverse. C’est-à-dire travailler dans la cadence et se ser-vir de ses muscles et de son corpsautrement. « Nous cherchons à inculqueraux chevaux les bases de l’équitationclassique : l’incurvation, les étirements, letravail en place », précise le cavalier. Puis,vient le travail en extérieur pour permet-tre au cheval de s’acclimater à l’environ-nement qui l’entoure et de prendreconfiance en son cavalier.

Enfin, le cheval travaille sur les barres.L’attitude recherchée est la mécanisationdu saut sur des obstacles d’hippique etde cross. Combien de temps dure cettereconversion ? Entre trois semaines ettrois mois environ. Il ne faut donc pasconsidérer que le dressage des chevauxest abouti. « Il est important que lesclients comprennent qu’ils trouvent ici unathlète qui a une histoire, et est en coursde reconversion », explique Sylvain Mar-tin. « Les couples qui se forment devront

évoluer ensemble et seront amenés àpasser par des moments difficiles »,ajoute t-il. La clientèle de l’Écurie SecondeChance sauve des chevaux de la bouche-rie et leur offre une nouvelle vie. Néan-moins, ceux-ci restent adaptés à descavaliers assez confirmés à partir duGalop 5 notamment pendant la premièreannée de reconversion. Par ailleurs, il estimportant d’être bien entouré afin de faireévoluer le travail du cheval dans le bonsens. Les chevaux sont achetés à 50% envue d’une exploitation vers le concourscomplet.

L’écurie travaille beaucoup avec l’Écolenationale d’équitation de Saumur et lesjeunes du Pôle Espoir. C’est un moyensingulier de trouver un compagnon dequalité à un prix entre trois et cinq fois in-férieur à celui du marché, de 2.000 à4.500 euros. L’Écurie Seconde Chancepeut se vanter de belles réussites avec unretour positif de 95% des clients. Au-jourd’hui, l’équipe imagine déjà un nou-veau concept pour une clientèle moinsfortunée ayant une exigence moindre.Des gens qui seraient près à sauver uncheval sans investir une telle somme. Uneécurie « Troisième Chance » pourrait ainsivoir le jour. Une nouvelle piste afin desauver toujours plus de chevaux reformésdes courses…

Par Astrid Garaude - Photos : collections privées.

ZOOM SUR…

RÉFORMÉS

TOUTES LES INFOS SUR :

www.ecuriesecondechance.com

Les chevaux sontégalement travaillés

à l’obstacle.


TÉMOIGNAGES

Camille Lejeune, membredu Pôle Espoir concourscomplet de Saumuret instructeur d'équitation.« J’ai acheté un cheval à l’Écurie Se-conde Chance qui a été essayé par Ar-naud Boiteau, un cavalier du Cadre Noir.Ce dernier n’a finalement pas donnésuite et c’est comme ça que j’ai récupéréun jeune AQPS qui a aujourd’hui six ans.Je souhaite exploiter mon réformé enconcours complet mais il avance à sonrythme. Les réformés sont un vivier debons chevaux même si il n’y a pas derègle. »

Clara Loiseau, propriétairede réformés.« J’ai acheté trois chevaux chez Sylvain,dont un pour une amie et un pour mamère qui fait du loisir avec. J’ai unejeune jument prometteuse qui attaqueles épreuves pour les chevaux de six ansen concours complet, c’est vraiment unemonture d’avenir. J’ai toujours adoré lesPur-sang, ils sont à la fois froids dansleur tête et bourrés d’énergie. L’ÉcurieSeconde Chance opère une bonne sé-lection et propose des chevaux de qua-lité. Sylvain a vraiment l’œil. »

L’Écurie Seconde Chanceou la nouvelle vie des réformés

L’écurie a reconvertiune cinquantaine

de chevaux depuis sa création.

Les chevaux à vendrepar l’écurie Seconde

Chance sont recenséssur le site internet.

L’écurie a reconvertiune cinquantaine

de chevaux depuis sa création.

Les chevaux sontégalement travaillés

à l’obstacle.

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L’équipe du Portugalsera présente à Lamotte

pour disputer le GTI,Grand Tournoi International.

GRAND TOURNOI L’équipe du Portugalsera présente à Lamotte

pour disputer le GTI,Grand Tournoi International.

L’ÉVÉNEMENTPar Marie-Anaïs Thierry - Photos : Marie-Anaïs Thierry.

LE GRAND TOURNOIEN CHIFFRES :

Tous les ans à la Pentecôte, lesamateurs de sports collectifs ontrendez-vous à Lamotte pour leGrand Tournoi. Programmé cetteannée du 26 au 28 mai, il réuniratoujours plus de cavaliers dans troisdisciplines : horse-ball, polo et pony-games. Atout Cheval a posé troisquestions à Jean-Luc Auclair, prési-dent du Grand Tournoi.

ATOUT CHEVAL : Quelles sont lesnouveautés du Grand Tournoi en2012 ?JEAN-LUC AUCLAIR : L’organisation duchampionnat de France de polo universi-taire est reportée à l’année prochaine.Concernant l’édition 2012, nous pré-voyons d’accueillir encore plus d’équipesdans les trois disciplines. Le GTI, GrandTournoi International, est de nouveauprogrammé avec les quatre meilleuresnations européennes de horse-ball(France, Espagne, Portugal et Belgique).L’une des nouveautés de l’année est lamise en place le dimanche soir d’une ani-mation polo. Quatre joueurs profession-

nels dont Thierry Vetois, l’un des toutmeilleurs joueurs français, seront réunispour une démonstration en marge desmatches internationaux de horse-ball.

A. C. : Comment expliquez-vous lesuccès du Grand Tournoi ?J.-L. A. : Il faut savoir que le développe-ment du Grand Tournoi se fait principale-ment autour des catégories Clubs. Lehorse-ball et le polo sont, en effet, de plusen plus pratiqués dans les centres éques-tres. Ce sont des disciplines faciles à met-tre en place dans les clubs mais ce sontavant tout des sports de ballon, d’équipeset qui se pratiquent à cheval. L’événe-ment devient incontournable. La dateétant arrêtée à la Pentecôte depuis denombreuses années, les clubs ont cettefinalité dès le début de saison, commec’est le cas pour l’Open de France Poneyet Club.

A. C. : Au-delà de l’augmentation dunombre d’engagés, ressentez-vousune amélioration du niveau tech-nique dans les trois disciplines ?J.-L. A. : Le niveau s’améliore d’année enannée dans chaque discipline. Une desmeilleures preuves est de voir qu’une ma-jorité des joueurs de l’équipe de Francede horse-ball et de polo est passée par leGrand Tournoi. C’est le cas de Pierre-Henri Ngoumou qui a fait la compétition

à poney et qui est aujourd’hui l’un desdeux seuls joueurs de polo français de ni-veau Handicap 5.

Toujours plus loin,toujours plus haut,toujours plus fort !

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15LE CLUB DU MOIS

ILE-DE-FRANCEPar Marie-Anaïs Thierry - Photos : collection privée.

Devenu propriété du Conseil Généraldes Hauts-de-Seine en 1980, le Harasde Jardy est l’un des pôles équestresles plus actifs en Ile-de-France. À lafois centre équestre, poney-club, cen-tre de formation et organisateurd’événements, le haras réunit chaqueannée des milliers de cavaliers fran-çais et étrangers aux portes de Paris.

Avec son statut de centenaire, la renomméedu Haras de Jardy n’est plus à faire. Dès ledébut du XIXe siècle, le domaine est uneplace de choix dans l’élevage du cheval Pur-sang. Plusieurs cracks nés sur les terres deJardy se révèlent sur les champs de courses.Le succès est là pour Edmond Blanc puisMarcel Boussac, les deux figures historiques

du haras. Preuve supplémentaire ? La visitede la Reine d’Angleterre Elizabeth II en1957. Le domaine prend un second envollorsque le Conseil Général des Hauts-de-Seine se porte acquéreur du complexe endécembre 1980. Son but ? Développerl’équitation, le golf et le tennis sur le do-maine au sein d’infrastructures de qualité.

En une vingtaine d’années seulement, lapratique sportive au Haras de Jardy a prisune ampleur régionale, puis nationale et in-ternationale. Les cavaliers du centre éques-tre côtoient en effet des cavaliers aguerris,des propriétaires, des élèves en formationet souvent même des cavaliers de haut ni-veau. Car à Jardy, l’équitation se pratique àtoutes les échelles, de l’initiation à la com-pétition. Les disciplines pratiquées sontnombreuses : saut d’obstacles, concourscomplet, dressage, pony-games, horse-ball,barrel-race… Une telle diversité possiblegrâce aux installations et à la cavalerie duharas, composée d’environ deux cents che-vaux d’instruction (shetlands et double po-neys compris). « Le site en lui-même et ladiversité des disciplines pratiquées sont lesdeux principaux atouts du Haras de Jardy»,insiste Geoffrey Empi, membre de l’équipeenseignante.

Le Haras de Jardy vit l’équitation au senslarge. Tout au long de l’année, les installa-tions reparties sur soixante-quinze hectaresaccueillent en effet des compétitions de toutniveau. Ils sont près de 16.000 cavaliers àvenir concourir tous les ans dans le cadreverdoyant du domaine. Les infrastructurespermettent d’organiser des concours com-plet et des concours de saut d’obstacles detrès haut niveau comme le CIC 3* en maiet le CSI 2* en septembre.

Les cavaliers amateurs ne sont pas en resteavec une multitude de concours régionauxorganisés à Jardy. Plusieurs championnatsde France rythment le calendrier de mani-festations comme les championnats deFrance Amateur par équipes (CSO, completet dressage) du 6 au 8 juillet ou encore leschampionnats de France de horse-ball du22 au 24 juin.

L’activité du Haras de Jardy ne s’arrête paslà. L’un des pôles majeurs est la formationd’enseignants et d’animateurs soigneurs.« Nous avons environ soixante-dix élèves enformation BPJEPS chaque année. Tous sonten alternance. L’une des spécificités deJardy est de proposer une formation aux

étudiants qui souhaitent continuer leursétudes et qui se forment donc pendant lesvacances scolaires », explique Véronique Ar-chambault, secrétaire de direction. Lesélèves-moniteurs côtoient ici les centainesde cavaliers qu’accueille le haras chaque se-maine. Entre la formation, les stages, lescours et les compétitions, le Haras de Jardyest un village à part entière. La vie ne s’ar-rête jamais.

Le tout Paris au Haras de Jardy

TÉMOIGNAGES

Geoffrey Empi,enseignant et instructeur« Ici, nous avons souvent plusieurs fonc-tions. Au-delà de la casquette de base,celle d’enseignant pour l’instruction descavaliers de loisir, certains peuvent êtreaussi entraîneur pour une clientèle decompétitions, d’autres ont une troisièmecasquette qui est l’organisation deconcours. Enfin, certains d’entres-noussont instructeurs auprès d’élèves en for-mation ».

LA FICHE D’IDENTITÉNom : Haras de Jardy.Date de création : 10 septembre1981.Superficie : 75 hectares.Directeur : Emmanuel FeltesseCavalerie : 86 chevaux, 65 doublesponeys et 55 Shetlands pour l’instruc-tion. 20 chevaux de propriétaires.Nombre de licenciés : 2906 licenciésdont 274 en compétition.Installations : 3 carrières,3 manèges, un parcours de crossinternational, une piste de galop de800 m, un accès en forêt…Enseignants : 15 enseignantset 4 élèves en formation BPJEPS.Cours : tous les niveaux, à partir dequatre ans.Contact : www.jardy.fr

La carrière olympique, avec en arrière plan, l’Orangerie.

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Ci-contre :Jardy vu du ciel.

Ci-dessous :le haras disposed’une soixantainede doubles-poneys.

Ci-contre :Jardy vu du ciel.

Ci-dessous :le haras disposed’une soixantainede doubles-poneys.

Avec le Dr Sophie Paul,vétérinaire équin généralisteà la clinique d’Angers (49).

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En bas :les tiques peuvent triplerde volume lorsqu’ellesse nourissent de sang.

À droite :les tiques peuvent transmettrela piroplasmose, une maladiequi détruit les globules rouges.

Les tiques, acariens suceurs de sangde quelques millimètres, s’atta-quent aux humains mais aussi auxchevaux. Très actives dans les ré-gions où le climat est doux, ellespeuvent être infectées et transmet-tre des maladies comme la piroplas-mose.

La question essentielle autour destiques est de savoir si elles sont « infes-tantes » ou non, c’est-à-dire si elles sontinfectées de piroplasmes. Ces parasitess’attaquent aux globules rouges dans lesang puis les font éclater. Cette maladiegrave s’appelle la piroplasmose.

Lorsqu’un cheval est atteint de piro-plasmose, il l’est toute sa vie. Même si lecheval est traité, il peut, en cas de baisseimmunitaire, de fatigue ou de gestation,redevenir malade. On parle ici de « ma-

Par Marie-Anaïs Thierry.

SANTÉ

Attention aux tiques !

SANTÉ CHEVALAvec le Dr Sophie Paul,vétérinaire équin généralisteà la clinique d’Angers (49).

COMMENT BIEN ENLEVERUNE TIQUE ?

Lorsqu’une tique s’est attaquée à uncheval, la meilleure solution est d’utiliserde l’éther ou un antiparasitaire pourqu’elle tombe elle-même, et pour quel’ensemble de l’organisme se détache, ycompris les crochets. Il existe égalementdes peignes à tiques assez pratiques.

lade chronique ». D’autres chevaux en re-vanche, bien que séropositifs à la piro-plasmose, sont en pleine forme etpeuvent concourir à haut niveau. Ce sontdes « porteurs sains ». Des piroplasmespeuvent très bien être encore présentsdans leur organisme sans qu’ils ne soientmalades pour autant. À ce sujet, il fautsavoir que des chevaux séropositifs nepeuvent pas être exportés aux États-Unis.

Les symptômes de la piroplasmosesont très variés. Certaines formes sontaigües avec une hyperthermie très mar-quée (fièvre), une anémie hémolytique(destruction des globules rouges), un ic-tère au niveau des muqueuses (jaunisse),de l’anorexie, des urines foncées, et danscertains cas une insuffisance hépatique.Dans les formes chroniques, on peut re-marquer un amaigrissement ou une mé-forme physique du cheval. Dans tous les

cas, une sérologie est conseillée pour ensavoir plus sur l’état de votre monture. Ànoter que la piroplasmose est plus pré-sente dans les régions où l’hiver est doux.

Le traitement est très spécifique. Engénéral, deux injections d’imidocarbe

(« Carbésia ») sont réalisées à 48h d’in-tervalle, sachant qu’il est possible d’allerjusqu’à quatre injections. D’autres traite-ments non spécifiques peuvent être pres-crits : des antipyrétiques pour fairetomber la fièvre ou encore des hépatoprotecteurs si besoin. Pour les chevauxséropositifs, des prises de sang sont réa-lisées régulièrement. Il faut savoir que lesinjections de « Carbésia » ND ont une por-tée de six mois, pendant lesquels le che-val est censé être à l’abri de soucis.

Lorsque des chevaux développent desformes aigües de piroplasmose, ils peu-vent atteindre 41 de température et pa-raissent abattus physiquement. Ilsdevront ainsi être traités dans l’urgencenotamment pour traiter l’hyperthermie.Mais il est très rare que cette maladie soitmortelle. Si le cheval est correctementsoigné, il passera le cap rapidement. Lesformes chroniques, en revanche, sontmoins faciles à diagnostiquer car lessymptômes observés peuvent correspon-dre à plusieurs maladies distinctes :piroplasmose, leptospirose… D’où l’im-portance de réaliser des bilans sanguinspour savoir la cause de cette méforme.

Après une piroplasmose, il est néces-saire de mettre le cheval au repos pourlui permettre de récupérer avant de le re-mettre au travail. Des compléments ali-mentaires à base de fer peuvent êtreprescrits pour l’aider à régénérer ses glo-bules rouges.

La piroplasmose n’est pas transmissi-ble de cheval à cheval. La transmission sefait uniquement par les tiques.

La maladie de Lyme est beaucoupplus rare que la piroplasmose. Cepen-dant, les symptômes se ressemblent :anémie, méforme, douleurs articulaires…

Les maladies transmises par les tiquessont plus fréquentes au printemps etpendant l’été. Néanmoins, dans certainesrégions de l’ouest de la France par exem-ple, elles peuvent être contractées toutel’année.

Certaines personnes attirent plus lesmoustiques que d’autres. Le phénomèneest le même pour les tiques et les che-vaux. Certaines montures attirent en effetdavantage les tiques. Ceci peut s’expli-quer par plusieurs critères : finesse de lapeau, chaleur, composition du sang…

COMMENT ÉVITER QUEDES TIQUES S’ATTAQUENTÀ UN CHEVAL ?

Il est possible d’utiliser des produitsantiparasitaires comme l’Acadrex oule Butox, mais ces puissants insecti-cides ne disposent pas de l’AMM Che-val (Autorisation de Mise sur leMarché). Ils sont donc rarement pres-crits par les vétérinaires. L’idéal,quand les prés sont infestés de tiques,est de raser les crinières des chevaux,car c’est dans cette zone que se lo-gent la plupart du temps ces acariens.

En bas :les tiques peuvent triplerde volume lorsqu’ellesse nourissent de sang.

À droite :les tiques peuvent transmettrela piroplasmose, une maladiequi détruit les globules rouges.

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1962 - 201250 ANS D’EXCELLENCE

Ci-contre :Aujourd’hui,

de plus en plus d’enfants sontéquipés de gilet de protection

dans les centres équestres.

À droite :les casques de l’époque

ne comportaientpas de jugulaire et pouvaient

tomber à n’importe quel moment.

Protection : mieuxvaut prévenir…

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La protection des cavaliers n’a pascessé d’évoluer ces dernières dé-cennies. Et pour cause, « au niveauprotection, l’équitation a quinze ansde retard par rapport au ski ou à lamoto », explique yves Touchard dela société Askara. C’est donc le mo-ment de rattraper le temps perdu.Aussi, les innovations techniques ne

finissent pas de proposer de nou-veaux produits, tentant d’améliorernon seulement la sécurité du cava-lier, mais également son confort.

LA TêTE

Certains se souviennent sans doute del’époque où le port de la bombe n’était

pas obligatoire en club. L’époque où lesbombes, toutes de velours vêtues, semaintenaient en place par un élastiquepassé sous le menton. Elles avaient unecertaine allure… mais glissaient réguliè-rement sur l’arrête du nez en cas dechute, provoquant la plupart du temps,une belle fracture… quand elles n’étaientpas éjectées en même temps que le ca-

valier ! Ces mêmes personnes se souvien-nent alors sans doute de l’apparition dela fameuse bombe « trois points ». Déjà,un premier pas de taille était fait. En casde chute, outre des nez heureux de cetteinnovation, les têtes également conser-vaient une plus grande protection en casde choc. En 1996, avec l’apparition de lanorme européenne EN-1384, les perfec-tionnements techniques et sécuritairesmarquent alors des points contre les trau-matismes crâniens, stipulant notammentdes critères de matériaux et protectionauxquels les « bombes » ou « casques »doivent répondre. Pour cela, les produits,avant d’être commercialisés, doivent subirune batterie de tests (absorption deschocs, résistance à la déformation…) afind’être jugées efficaces et utiles à notreprotection.

LE DOS

Autre point sensible particulièrement ex-posé en cas de chute du cavalier : le dos.Là encore, la technologie ne cesse demettre au point des produits permettantune plus grande sécurité. Aussi, le portde protection dorsale devient de plus enplus courant, parfois même largementconseillé dans les centres équestres parles moniteurs.

Il y a encore une quinzaine d’années, lesprotections dorsales alors appelées « giletde cross » n’étaient utilisées, comme leurnom l’indique, que lors des parcours decross en concours complet. Générale-ment peu saillants et peu pratiques, ilsétaient tant utiles qu’encombrants. Ri-gides, larges, ils entraînaient d’ailleursparfois une mauvaise posture du cavalier.Aujourd’hui, les choses ont bien changé.Non seulement les « protections dor-sales » se sont améliorées du point devue la sécurité, mais elles ont égalementfait d’énormes progrès au niveau duconfort. « À cheval, il faut beaucoup desouplesse du dos et un bon maintien deslombaires, un bon maintien de la colonnevertébrale, du bas de la nuque au sa-crum », explique Yves Touchard d’Askara.« Une protection dorsale permet d’avoirles bras près du corps. Les épaules res-tent donc en arrière et vous avez naturel-

Par Sophie Lebeuf.

RÉFLEXION

PRATIQUE


Protection : mieuxvaut prévenir…

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Ci-contre :Aujourd’hui,

de plus en plus d’enfants sontéquipés de gilet de protection

dans les centres équestres.

À droite :les casques de l’époque

ne comportaientpas de jugulaire et pouvaient

tomber à n’importe quel moment.

19Ci-contre :

les protections du cavalier sont aujourd’huiplus modernes avec des casques ultra techniques

et légers et des protections dorsales très fines.

À gauche :les anciens gilets

de protection étaient imposantset souvent inconfortablesen remontant dans le cou

des cavaliers une fois assis.

lement une bonne position. C’est vrai queles gros gilets que l’on connaissait avantécartaient un peu les bras, et mécanique-ment, les épaules passaient en avant pro-voquant un début de déséquilibre ». Lesmatériaux, innovants, jouent égalementsur le confort du cavalier. « Les protec-tions dorsales sont à base de mousse àmémoire de formes. C’est elle qui va en-caisser l’onde de choc. Elle va prendre la

forme de votre colonne vertébrale. Cen’est donc pas une planche en bois dansle dos. Au bout de trois ou quatreséances, quand vous l’enlevez, elle a prisla forme de votre dos. C’est pour celaqu’on ne la sent pas, car elle est hyperunie à la colonne vertébrale. Elle ne baillepas, ni ne se balade. Et pour couronnerle tout, c’est un produit qui n’est pas tropchaud l’été ». Enfin, elles tendent égale-ment à se faire discrètes, mode et allureobligent. « C’est très près du corps, c’estpour cela que les jeunes aiment bienparce qu’ils vont mettre leur veste deconcours par-dessus ». Leurs coûts, rela-

tivement abordables (compter un peuplus d’une centaine d’euros), permettentainsi aux parents de se sentir rassuréspour leurs enfants, mais également auxadultes de se protéger.

Apparus il y a quelques années sur lesterrains de concours, les airbags révolu-tionnent la sécurité des cavaliers. Depuisleur apparition, ils ne cessent de se re-nouveler, améliorant leur temps de dé-clenchement. Aujourd’hui, ils se gonflentainsi en moins d’un dixième de seconde,permettant aux cavaliers désarçonnés detoucher terre, auréolés d’un véritable

coussin de protection. Son défaut ? Rela-tivement onéreux (plusieurs centainesd’euros), ce produit n’est pas encorebeaucoup utilisé par les amateurs.

D’ailleurs si ces protections intéressent deplus en plus les cavaliers, leur utilisationn’est pas encore totalement entrée dansles mœurs, même si les nouvelles géné-rations ont tendance à pousser leursaînés. « Il y a eu le port de la bombe obli-gatoire, heureusement, mais actuelle-ment, à part en cross en compétition, rienn’est obligatoire sauf pour les petits dansles clubs, à la discrétion du responsable

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Ci-contre :les protections du cavalier sont aujourd’hui

plus modernes avec des casques ultra techniqueset légers et des protections dorsales très fines.

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tures hexagonales qui permet une cer-taine mobilité, un confort optimisé et uneprotection en cas de chute. « Malgré lesmauvaises langues qui disaient que nousne parviendrions pas à vendre ce produit,insistant sur le soulignement de la culottede cheval par l’emplacement desmousses, nous arrivons à toucher uneclientèle d’amateurs et notamment defemmes qui en ont assez de se faire malen chutant ». Entre l’esthétisme et la sé-curité, certains n’hésitent pas.

LE HARNACHEMENT

Outre les produits vestimentaires que lescavaliers portent pour se protéger en casde chutes, il ne faut pas oublier que la sé-curité passe également par d’autres cri-tères, comme le bon entretien duharnachement. Cavaliers de clubs, n’hé-sitez donc pas à jeter un œil sur les san-glons de la selle, ainsi que sur les boucleset autres coutures des filets que vous uti-lisez et de montrer toute dégradation àvotre moniteur avant de vous mettre enselle. Propriétaires de votre propre har-nachement, cela vaut aussi pour vous.Mais il vous est alors plus facile deconnaître l’état de vos cuirs, puisque vousen êtes responsables. N’oubliez donc pasde les nettoyer au savon glycériné et àl’eau, et de les nourrir régulièrement pourfavoriser leur souplesse et leur longévité.

du club », rappelle Yves Touchard, avantd’ajouter, « en Angleterre, dès que vousfaites un sport, quel qu’il soit, vous vousposez la question des protections. EnFrance, on attend l’accident pour se poserla question et s’équiper. Mais je com-mence à avoir des professionnels qui,suite à une mauvaise chute, se disent

qu’il faut peut-être prendre ses précau-tions pour rester opérationnels ».

LES JAMBES

On n’arrête pas le progrès. Et les produitspour assurer un maximum de sécurité in-novent toujours plus. Ainsi, le pantalon

rembourré est apparu sur le marché. « Ceproduit protège notamment les hancheset le coccyx », explique-t-on chez Dai-nese, marque du pantalon de protection.Techniquement, ce renfort (système« Crash Absorb ») se matérialise par unemousse à mémoire de formes et à struc-

Par Sophie Lebeuf.

RÉFLEXION Retrouvez-nous sur www.AtoutCheval.fr, le site cheval de référence.

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Le gilet gonflable, ou airbag, est aujourd’hui adopté par une grande majorité des cavaliers professionnels sur le cross.Il assure une protection renforcée en cas de chute.

TÉMOIGNAGE…Paroles de club…

Atout Cheval : Le port d’une protection dorsale est-elle obligatoireen club ?Poney-club des Fontaines (44) : Dès qu’un parent nous pose une question au sujetdes protections dorsales, nous leur disons que c’est comme la ceinture de sécurité envoiture. Tant qu’on n’a pas d’accident, on croit que cela ne sert à rien, mais en cas dechute, c’est quand même utile. Mais compte tenu de la crise aujourd’hui, nous nepouvons pas obliger les parents à investir dans ces produits. En revanche, nous faisonsde l’incitation. Et nous obligeons les élèves à porter des protections sur le cross à l’en-traînement et dès que possible à l’obstacle, quitte à leur prêter le matériel si besoin.

A.C. : Les protections risquent-elles de gêner les cavaliers dans leur assise,leur confort ?Poney-club des Fontaines : Maintenant, les protections dorsales sont mieux taillées etplus souples. Éffectivement, avant, quand les élèves s’asseyaient bien dans le fondde leur selle, les gilets pouvaient leur remonter dans le cou, ce qui n’était ni agréable,ni pratique. Mais aujourd’hui, même pour faire de la mise en selle ou du plat, ils neposent plus de souci. J’ai même des élèves qui font du horse-ball avec, et ils ne sesentent absolument pas gênés dans leurs mouvements.

A.C. : À partir de quel âge incitez-vous les élèves à porter une protectiondorsale ?Poney-club des Fontaines : Il n’y a pas d’âge: on en revient à la ceinture de sécurité.On peut faire une mauvaise chute d’un shetland. En revanche, ce n’est pas nécessai-rement très utile pour le baby poney, car on s’arrange quand même pour qu’ils netombent pas. Après, dès que les élèves commencent à progresser et à galoper, celaest conseillé.

A.C. : Les parents jouent-ils le jeu ?Poney-club des Fontaines : Les parents investissent de plus en plus dans les produitspour la sécurité de leurs enfants. Aujourd’hui, je dirais que 50% de nos élèves sontéquipés d’une protection dorsale.

Ci-contre :de nos jours, l’équipementde protection est plus légeret plus confortable qu’àl’époque mais tout aussi sécurisé.

En bas à gauche :les guêtres assurentune bonne protections destendons contre les chocs.

En bas à au centre :les protèges bouletspreviennent des chocsentre les postérieurs.

En bas à droite :les bandes sont aussiun moyen de protectionpour les membres.

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DU CôTÉ DES CHEVAUx…

S’il est essentiel de protéger le cavaliersur sa monture, il est également impor-tant de prendre soin de cette dernière.Pour nos amis les chevaux (et poneys), ilexiste donc tout un matériel utile à leurprotection. Certes, il n’est pas question icide produits visant la sécurité, maisd’avantage le confort des chevaux, afind’éviter le désagrément des blessures etautres chocs.

LES GUêTRES

Les guêtres protègent les tendons devotre cheval, ainsi que les canons et gé-néralement les boulets contre les chocs.En effet, le cheval peut se taper acciden-tellement (coup d’un postérieur sur unantérieur, frottement des deux anté-

cloches évitent les blessures du glome,mais elles protègent également la paroidu pied. Ce qui est très bien au paddock,par exemple. Mais, cette protection peutavoir quelque incidence à l’obstacle. Eneffet, contrairement aux protège-glomesqui ciblent leur protection sur l’arrière dupied, les cloches peuvent amortir la sen-sation du choc lorsque le cheval toucheune barre à l’obstacle. Cela peut donc lerendre un peu moins respectueux à longterme. Cloches et protège-glomes doi-vent donc être choisis en fonction de l’uti-lisation que l’on compte en faireprincipalement (monte ou mise en li-berté).

LES TAPIS ET AMORTISSEURS

Placés entre la selle et le tapis, les amor-tisseurs ont pour but d’amortir les chocs(causés par le cavalier) sur le dos du che-val. Quant au tapis, attention à toujoursbien le dégaroter sous la selle pour éviterdes blessures au niveau du garrot.

LE HARNACHEMENT

Si le cavalier doit être sûr que ses rênesne casseront pas, il est également judi-cieux de vérifier la propreté du harnache-ment. Ceci, afin d’éviter des blessures devotre monture au niveau des coutures.De même, vérifiez toujours avec votremoniteur du bon ajustement du matériel,pour éviter des petites blessures (cou-pures, gonfle…).

N’OUBLIEz PAS NON PLUS…

… de curer les pieds de votre montureavant ET après la séance afin de vérifierqu’aucun caillou ne se trouve entre lacorne et le fer. Une telle gêne passée ina-perçue peut en effet engendrer une boi-terie.

rieurs) ou se blesser contre un objet ex-térieur (barre, par exemple). Ainsi, lesguêtres protègent les antérieurs, toutcomme les protège-boulets assurent uneprotection aux postérieurs. Mais pourbien faire, il faut les poser sur des mem-bres bien propres. Vérifiez également quel’intérieur des guêtres que vous utilisez (lapartie en contact avec le cheval) est net-toyé.

LES CLOCHES OU PROTèGESGLOMES

Les protège-glomes, comme leur noml’indique, protègent les glomes du cheval.En effet, les chevaux qui engagent beau-coup peuvent être amenés à se taper lesglomes des antérieurs avec la pointe deleurs sabots postérieurs. Cela peut éga-lement arriver à l’obstacle. De même, les

TÉMOIGNAGE…Olivier Ibsaiene, FME,spécialiste de la protectiondu sportif :

Atout Cheval : Quelles sont lesspécificités techniques de vosproduits ?Olivier Ibsaiene : Nous travaillons surle concept d’absorption de choc, avecdes matériaux souples. Nos gilets deprotection sont en permanence remplisd’air basse pression, qui absorbe l’ondede choc. En cas de chute, cela permetd’observer beaucoup moins de sé-quelles internes. La plupart de nos pro-duits sont homologués pour lacompétition niveau 3.

A.C. : Quels sont les retours surces produits ?O.I. : Les moniteurs sont heureux deconstater qu’avec ces produits, les en-fants conservent leur souplesse. Dansle dos, les gilets ne sont pas composésde plaques dures, mais sont souples etlégers. Par conséquent, les cavalierspeuvent bien s’asseoir dans le fond deleur selle et trouver leur assiette, ce quiest fondamental.

A.C. : Arrivera-t-on un jour aurisque zéro ?O.I. :On ne peut pas assurer une pro-tection à 100%. Le cavalier peut seprendre un arbre de plein fouet, parexemple, ou se prendre un cheval surlui…

A.C. : Les protections des cava-liers sont-elles entrées dans lesmœurs ?O.I. : Absolument pas. Mais je trouveque cela est indispensable pour les en-fants, quelle que soit la discipline qu’ilspratiquent. Pour moi, les gilets de pro-tection deviendront un jour obligatoireau même titre que les casques.

Ci-contre :de nos jours, l’équipementde protection est plus légeret plus confortable qu’àl’époque mais tout aussi sécurisé.

En bas à gauche :les guêtres assurentune bonne protections destendons contre les chocs.

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En haut :le couple a parcouruplus de 4.000 km.

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Quérina, jument d’origineinconnue, pourrait

repartir pourun nouveau séjour.

Un tour de France à cheval !

PLANÈTE CHEVALPar Astrid Garaude - Photos : collections privées.

C’est l’histoire d’une rencontreentre un passionné de grands es-paces, yann Jeannin et une jument,Quérina. Un coup de foudre à l’ori-gine d’un projet fou. Celui de par-courir 5.000 kilomètres à cheval encent vingt jours et en complète au-tonomie. Au final, le périple s’achè-vera au bout de cent jours après4.200 km au compteur, d’avril à juil-let. Un exploit sans précédent.

L’homme à l’origine de ce projet n’estautre qu’informaticien ! Lassé par cet em-ploi, Yann Jeannin souhaitait faire valoirses compétences dans le domaine éques-tre et s’est donc lancé à l’aventure. MaisYann souhaitait surtout montrer que lecheval restait un moyen de transport ef-ficace, économique et écologique. Cet in-croyable randonneur a toujours eu unepassion pour les chevaux et surtout pourla monte naturelle. Enfant, il grimpait surles chevaux dans les prés. Plus tard, il suitune formation plus classique tout enconservant ce goût pour la monte « à l’in-dienne ».

Une telle démarche a nécessité un vastetravail en amont. Pendant un an et demi,

sa jument Quérina a été travaillée régu-lièrement en trotting et lors de longuesmarches en dénivelé. Yann a tout de suitesenti des prédispositions chez elle. « C’estune jument merveilleuse, elle a le piedsûr et un très bon dos. Puis, elle possèdeun mental hors du commun ». Le cavalier,pourtant très sportif, a dû lui aussi se pré-parer. « C’était nécessaire parce que jemarchais beaucoup à pieds pour allégerla jument, parfois jusqu’à trente-cinq ki-

VOYAGE lomètres par jour, en plus de quinze kilo-mètres à cheval ». Ce voyageur s’est aussiformé aux soins vétérinaires et à la ma-réchalerie afin d’être paré à toute éven-tualité. « Étant totalement isolé parmoment, je devais être capable d‘inter-venir sur moi comme sur ma jument »,explique-t-il. Concernant le tracé, rienn’était déterminé. Yann se repérait avecun GPS de randonnée et a parfois dû faireface à quelques situations périlleusesdans des sentiers peu voire pas du toutbalisés.

À la préparation physique se sont ajoutésdes préparatifs logistiques importants. Leprojet a été soutenu par le sellier GastonMercier avec qui Yann a pu concevoir uneselle la plus adaptée possible. Partant dematériel existant, ils l’ont adapté spécifi-quement pour ce périple. Il fallait que

celui-ci soit le plus léger possible. Un toutnouvel arçon a ainsi été mis au point,ainsi que des bagages pensés pour leProjet 5000. Ces derniers ont montré leurefficacité lors des 4.200 kilomètres et ontété repris en série par le fabricant. Aufinal, le poids total supporté par la ju-ment, son cavalier compris, était situéentre quatre-vingt dix et quatre-vingtquinze kilos. Côté ferrure, le maréchal deQuérina avait développé un fer spécifique

limitant l’usure. L’idée de Yann était devivre en totale autonomie, sans assis-tance. Ainsi, la plupart du temps lui et sajument dormaient à la belle étoile, s’im-provisant des bivouacs aux quatre coinsde la France. Quérina se nourrissaitd’herbe et lorsque leur chemin croisaitune exploitation agricole ou un centreéquestre, le voyageur achetait une rationou deux pour compléter.

En ce qui concerne sa propre alimenta-tion, Yann se fournissait dans les épiceriesqu’il trouvait sur sa route. Le but était dene dépendre de personne. À la clé de cevoyage hors du commun : une relationexceptionnelle avec sa jument et un en-richissement personnel. Une expérienceunique que Yann s’imagine même réité-rer. « J’aimerais me lancer dans un tracélong et très rapide, Berlin / St Léons entrente jours soit 70 km par jour avec uneassistance par exemple. Quérida en a lescapacités, j’en suis convaincu ». Une af-faire à suivre donc !


Diversité de paysagesassurée lors du tour de France.

Quérina, jument d’origineinconnue, pourrait

repartir pourun nouveau séjour.

En haut :le couple a parcouruplus de 4.000 km.

Diversité de paysagesassurée lors du tour de France.

SON PARCOURS :

Tarn -> Bouches-du-Rhône-> Vaucluse -> Vercors -> Alsace-> Région parisienne -> Bretagne-> Pays-de-la Loire -> Tourraine-> Poitou-Charentes -> Périgord -> Tarn

Exbury

25COUP DE CŒUR

L’association Galop pour la vie,régie par la loi 1901, qui a pour butle sauvetage, l’hébergement d’ur-gence et l’aide au placement deséquidés en détresse, vous présentechaque mois un cheval à adopter…Ce mois-ci, découvrez un cheval,Exbury, à la recherche d’un proprié-taire attentionné.

Qui est-il ?

Exbury est un hongre gris âgé approxi-mativement de dix ans, d’origine incon-nue. Ce joli petit cheval toise au garrot1,60 m mais ne pèse pas le poids qu’il de-vrait par rapport à sa taille. En effet, Ex-bury est plutôt maigre et souffre surtoutde mauvais aplombs en étant panard desantérieurs.

Cependant, Exbury ne connait pas desoucis de santé particuliers et est plutôten pleine forme même s’il a besoin d’êtreremis en état mais aussi en confiance.C’est un cheval d’un tempérament plutôtcalme et facile à gérer, respectueux maisqui peut avoir tendance à intimider aupremier abord. Pour cela, il lui fautquelqu’un de patient et d’expérimenté.

Son histoire ?

Exbury faisait partie d’un lot de chevauxvenant d’Espagne chez un marchand dechevaux et avait été adopté en Francepar l’intermédiaire de GPLV en juillet2011. À cette époque, Exbury avait étéun peu monté par des touristes qui de-venaient réticents au vu de ses aplombs,ce qui le rendait inutilisable pour son pro-priétaire.

Cependant, il reste montable mais au jourd’aujourd’hui, a besoin de reprendre del’état pour le découvrir tel qu’il est vrai-ment : beau et sportif. Exbury est doncresté de juillet 2011 à avril 2012 en com-pagnie d’une autre rescapée. Malheureu-sement, leur adoptante s’est trouvéedans une situation délicate et ne pouvaitplus les assumer.

Ils sont donc maintenant en héberge-ment chez un des membres de GPLVdans le Limousin en attendant de trouverune bonne famille d’accueil.

Ses infos pratiques ?

Exbury est pucé, identifié et a été vermi-fugé en juin 2011, il faut cependant pré-voir 40 euros pour les frais des HarasNationaux. Exbury se trouve actuellementdans le Limousin (87) et est sous contratavec GPLV dont le prix d’adoption est fixéà 100 euros (transport non compris).Mais attention, il ne partira que dans unefamille où il pourra passer de longues an-nées heureuses.

Contactez l’associationpar mail à :

[email protected]

Par Lola Bernardini et Galop pour la Vie - Photo : Galop pour la vie.

PROTECTION

Quinze pompierset deux vétérinaires pourun cheval sauvé.Dante, un cheval de cinq ans, s’est re-trouvé coincé dans un fossé qui en-tourait le pré dans lequel il se trouvaiten Écosse. Quinze pompiers et deuxvétérinaires sont arrivés sur les lieuxen moins de dix minutes après l’appelde sa propriétaire, afin de venir à sonsecours durant deux heures.Quelques jours plus tard, sa proprié-taire Sharon Monteith a noté qu’il nepouvait toujours pas marcher correc-tement. Le cheval lui avait été offertpour son anniversaire il y a un an etelle espère donc qu’il retrouvera saforme très rapidement.

RSPCA à la rescousse.Au Pays-de-Galle, une ponette et sonpoulain ont été sauvés par la RSPCA,la première société de protection desanimaux britannique. La jeunemaman avait coincé l’un de ses pos-térieurs dans sa crinière emmêlée etne pouvait plus se déplacer. L’un desinspecteurs est parvenu à calmer laponette pendant qu’un autre la libé-rait de ses crins. Peu de temps après,elle réussissait à se lever et se dépla-cer, et son poulain pouvait de nou-veau téter.

Exbury

UN CHEVAL À ADOPTER…

26 TÉMOIGNAGESPhotos : collections privées.

Retrouvez Une photo / Une histoire sur www.AtoutCheval.fr

Mon rêve de toujours... Dès mes débuts à l’âge de cinq ans jusqu’à mesdix-huit ans, j’ai toujours voulu posséder mon propre cheval, mon petit,

mon confident. Puis je t’ai rencontré, tu avais deux ans : l’âge ingrat. Maisj’ai aperçu sous cette abominable boule de poils un petit cheval au grand

coeur, débordant d’énergie avec une tâche en forme de Corse sur le chan-frein ! Depuis maintenant presque quatre ans, on en a parcouru du chemin

ensemble... Du débourrage aux premières balades, aux premiers cours,aux premiers concours. Des moments parfois difficiles avec des grosses

chutes, mais quel plaisir de t’entendre hennir à mon arrivée et de te voirme fixer les oreilles en avant.Chaque jour qui passe, je t’aime encore unpeu plus mon petit cheval d’amour. Pleins de bisous sur ta Corse ! JULIA.

Plus de dix ans de viecommune avec lui. Un salecaractère tout comme moi,mais le plus brave de tous

malgré tous ses problèmesde santé ! Il me reconnaît

quand j’arrive, il me mordillequand je le brosse, il me dit

oui ou non et quand je leregarde, je sais ce qu’il veut.On se roule, on se cabre, onpart en vrille... Mon Doudoune fait pas ses dix-sept ans

et tant mieux. C’est monsoleil et ma bouffée

d’oxygène : plus qu’unecomplicité, c’est une grandehistoire d’amour. C’est mon

Doudou...GAËLLE

Il y a trois ans déjà, mes parents ont décidé de m’acheter un chevalet c’est sur Internet que nous l’avons trouvé. Quand je l’ai vu pour lapremière fois, il avait un an et demi. Il était dans un pré avec deschevaux qui avaient connu la même histoire que lui : poulain nonvoulu de ses propriétaires et naisseurs, vendu à l’abattoir, maissauvé par une association familiale. Il est arrivé chez nous sauvage,sans licol, apeuré et non attaché dans le van. Une fois dans notrepré, j’ai dû attendre plusieurs semaines avant de pouvoir l’approcher. D’abord à cinquante mètres, puis à vingt-cinq mètres,et enfin zéro... Je l’ai débourré moi-même et maintenant, c’est unamour. Je suis la seule à pouvoir le monter, avec quelqu’un d’autre,il refuse d’avancer. Il n’a pas d’ailes, mais je peux surmonter tousles obstacles avec lui. C’est une histoire que je ne suis pas prêted’oublier. C’est ma vie. C’est notre histoire. C’est Urius...

PARTICIPEZ ET GAGNEZUN CARNET MY HORSE SECRET !Le mois prochain, les meilleures photoset histoires seront publiées dansAtout Cheval et leurs auteurs gagnerontchacun un carnet du cavalierde la marque My Horse Secret !Pour participer, envoyez votre histoire à :[email protected]

SWING D’OZ

HOULIGAN DES PL

ACES

UNE HISTOIRE QUI

COMMENCE BIEN

MAI 2012 :Spectacle équestre Apassionata « TogetherForever », le 5 mai 2012 à Paris-Bercy.Depuis neuf ans, Apassionata émerveille et fait rêver sesspectateurs. Dans son nouveau spectacle, la troupe trans-porte le public dans un voyage fantastique et révèle les se-crets qui unissent l’homme et le cheval depuis des siècles.Des chevaux, toujours des chevaux : du Camargue au Lu-sitanien, en passant par le Frison et même le zèbre. Uneexploration magique et féérique. www.apassionata.com

CIC 3* de Jardy, du 3 au 6 mai 2012.Pour sa onzième édition, le CIC 3* annonce du grand sport.L’année dernière, le podium était occupé par deux Français:Eddy Sans et Didier Dhennin. L’Allemand Andreas Dibowskise hissait quant à lui sur la première marche du podium.Qu’en sera-t-il en cette année olympique ? Les Français par-viendront-ils à déloger l’Allemagne ? Dans le même tempsse courront un CIC 1*, un CCI 1* et un CCI 2*. Entrée gra-tuite. www.concours-jardy.ffe.com

Festival équestre Cheval d’Azur à Fréjus,du 18 au 20 mai 2012.Pour sa deuxième année, le festival s’installera en bord de mer, sur la Base Naturede Fréjus. Petits et grands, pratiquants ou non pourront venir découvrir plus decinq cent chevaux et une centaine d’exposants à travers un salon du Cheval et duCavalier. Une randonnée équestre dévoilera aux cavaliers qui le souhaitent labeauté des massifs de Fréjus. Enfin, un spectacle équestre transportera les pluschanceux dans un univers poétique et merveilleux. www.frejus.fr

27CULTURE - MÉDIAS

SORTIES

Par Lola Bernardini - Photos : DR.

Culture et vousLIVRES. � « Jeremy Cheval », par Pierre-Marie Beaude, sorti le 15 mars 2012 aux éditionsGallimard Jeunesse, 5,30 euros. Alors que Jeremyfuit le ranch dans lequel il a grandi afin de retrouversa mère, il est recueilli parmi les chevaux sauvageset se transforme alors en cheval ! Il va devoir af-fronter les dangers qui menacent la horde, maisaussi braver le froid, les pumas et les chasseurs. Lavie d’un cheval sauvage vu par un jeune garçon.

� « Tempête au haras », de Chris Donner, sorti en mars 2012 aux édi-tions Neuf de l’école des loisirs, 8,70 euros. Au haras de Saint-James,on attend un crack depuis longtemps. C’est alors qu’arrive Tempête, unepouliche rapide comme l’éclair mais qui n’en fait qu’à sa tête. Seul Jean-Philippe parvient à la comprendre. Et même s’il ne peut plus devenirjockey, il fera de Tempête une véritable crack.

EXPOS. � Les sculptures d’Alexandra Atha-nassiades à Paris, du 23 mars au 26 mai 2012.Jean-Jacques Dutko expose une trentaine d’œu-vres monumentales et inédites en France de l'ar-tiste grecque Alexandra Athanassiades. À partir devieux bois d’arbres morts, de ferrailles abandon-nées, rouillées et inutiles, elle imagine silhouetteset têtes de chevaux présentées jusqu’en mai surl’Île Saint-Louis à Paris.

28

L’HipposcopeÀ VOUS DE JOUER !

« En mai, fais ce qu’il te plaît », ditl’adage. Et bien il serait bon de vous cal-mer un peu...Vous n’en faites qu’à votretête et votre moniteur est très déçu parvotre manque de sérieux. Vous n’écou-tez pas ses conseils et vous accumulezles erreurs. C’est dommage car la sai-son avait fort bien débuté pour vous !

BÉLIER21 mars - 20 avril

Ce mois de mai est stressant pour vouset vous en devenez assez colérique.Sauf que votre monture est sensible etprend ses jambes à son cou en vousvoyant arriver aux écuries avec vos grossabots. L’agressivité ne fonctionne pasavec les équidés alors prenez sur vouset soyez juste avec votre cheval.

TAUREAU21 avril - 21 mai

Le soleil vous donne des ailes et vousavez mille et un projets dans la tête.Vous avez envie de vous lancer desdéfis, entreprendre une randonnéeavec bivouac par exemple. Vous avezenvie d’innover et de vivre de nouvellesexpériences au plus proche de votrecompagnon. Alors, lancez-vous !

GÉMEAUX22 mai - 21 juin

Vous avez envie de briller ces temps-ci.Vous avez soif de regards sur vous etd’élégance. Vous soignez votre tenued’équitation et cirez vos bottes et puisvous gâtez votre monture préférée en luioffrant un tapis tout neuf. Vous formezainsi un couple resplendissant et eneffet tout le monde vous trouve beaux.

CANCER22 juin - 22 juillet

Vous avez fait de gros progrès derniè-rement surtout en saut d’obstacles,d’ailleurs votre moniteur n’hésite pas àvous mettre en avant durant la reprise.Mais vous vous sentez un peu mal àl’aise de cette notoriété soudaine. Vousdevriez aider et soutenir les plus jeuneset vous vous sentirez ainsi plus utile.

LION23 juillet - 21 août

C’est une période délicate pour vous carde grands changements s’amorcent,une nouvelle monture probablement.Vous allez franchir un cap et cela vousparaît difficile. Néanmoins, il convient devoir à long terme, changer de cheval vavous permettre de vivre de nouvelles ex-périences et de progresser davantage.

VIERGE22 août - 23 septembre

L’équitation vous demande beaucoupd’investissement et de temps et parfoisvotre entourage peine à comprendre.Vous devriez apaiser les choses et es-sayer de leur faire partager votre passionen les emmenant au centre équestre. Ilspeuvent aussi participer en vous aidantpour le pansage par exemple.

BALANCE24 septembre - 23 octobre

Après un passage à vide, vous êtesplein d’entrain et avide de rendre ser-vice et de mettre la main à la pâte. Vousn’hésitez pas à sortir les chevaux et àaider les palefreniers pour faire lesboxes. Vous aimez aider mais prenezgarde à ne pas vous épuiser et à pren-dre du temps pour vous.

SCORPION24 octobre - 22 novembre

Vous êtes déstabilisé parce qu’un autrecavalier s’en sort mieux que vous avecvotre cheval préféré. Vous vous mon-trez susceptible et vous rebiffez à lamoindre critique. Pourtant c’est bel etbien en écoutant les recommandationsque vous parviendrez à améliorer vosperformances.

1. Quel signe du zodiaque est à moi-tié cheval ?a) Le sagittaireb) Le verseauc) Le gémeaux2. Qu’est ce qu’un foal ?a) Un poulain de moins de six moisb) Une jument stérilec) Une race de poney3. Quelle plante est la plus toxiquepour le cheval ?a) Le muguetb) L’ifc) Le pissenlit

SAGITTAIRE23 novembre - 21 décembre

Vous vous êtes fait une frayeur quivous a tenu éloigné des terrains deconcours pendant plusieurs semaines.Mais aujourd’hui, vous vous sentezd’attaque. Et vous avez raison, vousallez obtenir des résultats à la hauteurdu fourni. L’entente avec votre chevalest d’enfer !

CAPRICORNE22 décembre - 20 janvier

Vous êtes très exigeant avec vous etvotre cheval, il donne tout ce qu’il peutmais vous semblez insatisfait. Prenezgarde à ne pas être trop autoritaire ettentez de vous divertir un peu en fai-sant du pony-games ou un match dehorse-ball, l’équitation c’est avant toutdu plaisir !

VERSEAU21 janvier - 18 février

Un nouveau cavalier est arrivé aux écu-ries et vous êtes très impressionné parson excellent niveau en dressage. Ducoup, vous vous précipitez pour l’aiderà seller, à panser et à nettoyer son ma-tériel. Mais attention, vous ne lui devezrien et vous ne devez pas être son ser-viteur.

POISSONS19 février - 20 mars

Le quizz

Sudoku4. Comment se nomme le jockey

qui a gagné une course à Dubaï auprintemps ?a) Fabrice Luchinib) Jean-Luc Mélanchonc) Mickaël Barzalona5. Quelle race de chevaux possèdeles oreilles courbées formant presqueun cœur ?a) Le criollob) Le marwaric) L’akhal-teke

Réponses : 1.a - 2.a - 3.b - 4.c - 5.b

13 67 8 6 4

79

2

3 4 17 4

7 9

658 9

5 24 9 3

12

3 4

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