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programme DU 23 aU 29 mai 2018

Tél. 04 79 33 40 53

à noter dans vos agendas !Jeudi 31 Mai à 18h30 - Astrée : « Les Affranchis » de Scorsese - séance CinéAstre : tarif unique de 3 €

Du Vendredi 1er au Dimanche 3 Juin - Forum & Astrée : cycle cinéma palestinien ‘Palestine en vue’ avec les films « Un long été brûlant en Palestine », « Wajib, l’invitation au mariage », « Derrière les fronts : résistances et résiliences en

Palestine », « à l’ouest du Jourdain », « à la rencontre d’un pays perdu » - programme aux accueils de l’Astrée et du Forum

TARIFS

- Normal Astrée : 8,80 € / Normal Forum : 5,80 € - Carte abonnement de 10 places : 68 € (+ 1 € achat carte)

- le Mercredi à l’Astrée : 6,80 € (sauf jours feriés et veille de fête)- 1ère séance de l’après-midi en semaine Astrée : 6,80 € (sauf jours feriés et veille de fête)

Bénéficiaires des tarifs réduits à l’Astrée:- Etudiants, Famille Nombreuse, Séniors (+60 ans), Invalidité :

>> Réduit semaine : 6,80 € / Réduit week end, jours feriés et veille de fête : 7.80 €- Carte amicale de la ville de Chambéry : 6.80 €

- Moins de 14 ans : 4 €- Demandeurs d’emploi : 5 € sur présentation d’un justificatif de moins de 6 mois

ForUm

aSTrÉeMercredi 23/05 Jeudi 24/05 Vendredi 25/05 Samedi 26/05 Dimanche 27/05 Lundi 28/05 Mardi 29/05

2 Ciné Club (tarif unique : 3.50 €) 3 Ciné + (tarif unique : 2.50 €)

14h30 14h30 14h30Le chat du rabbin 3

17hGlory 2

14h / 16h3021h15

14h / 16h3019h / 21h15

14h / 16h3019h / 21h15

14h / 16h3019h / 21h15

11h45 * / 14h16h30 / 21h15

14h / 16h3019h / 21h15

14h / 16h3019h / 21h15

En guerre

14h30 / 15h30 11h * / 14h3015h30

Le Gruffalo

1 Courts-métrages dans le cadre du Festival du Premier Roman - entrée libre* Tarif unique : 5 €

19h 16h 18h15 20h45 18h45 18h15La révolution silencieuse

16h30 16h 20h15 16h30 16h 16hLa route sauvage

14h / 16h18h30 / 20h45

14h / 16h18h30 / 20h45

14h / 16h18h30 / 20h45

14h / 16h18h30 / 20h45

14h / 16h18h30 / 20h45

14h / 16h18h30 / 20h45

14h / 16h18h30 / 20h45

Everybody knows

14h / 18h4521h15

14h / 18h4521h15

14h / 18h4521h15

14h / 18h4521h15

14h / 18h4521h15

14h / 18h4521h15

14h / 18h4521h15

Gueule d’ange

16h15 / 18h45 16h15 / 18h45 16h15 / 18h45 16h15 / 18h45 16h15 / 18h45 16h15 / 18h45 16h15 / 18h45Plaire, aimer et courir vite

Mercredi 23/05 Jeudi 24/05 Vendredi 25/05 Samedi 26/05 Dimanche 27/05 Lundi 28/05 Mardi 29/05

19h 20h45Place publique

16h15 / 18h4521h

14h / 16h3021h

14h / 16h3021h

14h / 16h3021h

16h15 / 18h4521h

14h / 16h3021h

14h / 16h3021h

L’homme qui tua Don Quichotte

14h30 16h 16h 14h30 14h30 16h 16hSenses 1 & 2

17h 18h30 18h30 17h 17h 18h30 18h30Senses 3 & 4

18h45 20h30 20h15 18h45 18h45 20h15 20h15Senses 5

11h *La révolution silencieuse

9hFilme-moi des mots 1

11h *Lost in la Mancha

20h15 20h15 20h15 20h15 20h15 20h15Lost in la Mancha

18h30 18h15Hôtel Salvation

11h *La route sauvage

Everybody knowsTodos lo sabenEspagne / France / Italie - 2h12 - 2018 - V.O.s.t.Film d’ouverture et compéti-tion officielleUn film de Asghar Farhadi avec Penelope Cruz, Javier Bardem, Ricardo Darín.

à l’occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d’un vignoble espa-gnol. Mais des évènements inattendus viennent boulever-ser son séjour et font ressurgir un passé depuis trop longtemps enfoui.

« Des stars, l’Espagne et un sus-pens bergmanien : Farhadi pose ses caméras loin de l’Iran pour mieux réaffirmer son style et ses obsessions. On est en terrain très familier : une dissection de couple, une étude morale sur fond de déchirements familiaux et un trauma qui nous embarque dans un whodunit bergmanien. Un suspense gris – avec ce petit côté Cluedo devenu donc une marque de fabrique – un drame (hors champ) qui vient ravager la vie des honnêtes gens et faire valser les faux-semblants… tout est là. Son petit théâtre de ma-rionnette explose dans la deuxiè-me partie du film qui laisse libre cours à ses arabesques scéna-ristiques : une fois de plus Fa-rhadi pose le mensonge contre le cas de conscience, examine les facettes de l’arrangement avec soi-même et avec les autres. Everybody Knows fonctionne comme une réaffirmation de son territoire de jeu tout en cherchant à s’ouvrir au plus grand nombre. Tout le monde risque de le sa-voir. » première

L’homme qui tua Don Qui-chotteThe Man Who Killed Don Quixote

Espagne / France / Portugal / Belgique / G.-Bretagne - 2h12 - 2018 - V.O.s.t.Film de clôture

Un film de Terry Gilliam avec Jonathan Pryce, Adam Driver, Olga Kurylenko.

Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d’un vieux cordonnier espagnol convaincu d’être Don Quichotte. Embarqué dans une folle aventure de plus en plus surréaliste, Toby se retrouve confronté aux conséquences tragiques d’un film qu’il a réalisé au temps de sa jeunesse idéa-liste: ce film d’étudiant adapté de Cervantès a changé pour toujours les rêves et les espoirs de tout un petit village espagnol. Toby saura-t-il se racheter et retrouver un peu d’humanité ? Don Quichotte survivra-t-il à sa folie ? Ou l’amour triomphera-t-il de tout ?

« Sur une trame proche de celle de Fisher King — la rencontre d’un cyni que et d’un clochard céleste —, Terry Gilliam réalise un conte-testament où la beauté côtoie le pourrissement. » Télérama

«Une oeuvre libertaire, à la fois désopilante et riche de sens.» marianne

«L’Homme qui tua Don Qui-chotte vibre d’une énergie, d’un plaisir de faire du cinéma com-municatifs.» Le monde

Gueule d’ange

France - 1h48 - 2018Sélection Un certain regard Cannes 2018

Un film de Vanessa Filho avec Marion Cotillard, Ayline Ak-soy-Etaix, Alban Lenoir.

Une jeune femme vit seule avec sa fille de huit ans. Une nuit, après une rencontre en boîte de nuit, la mère décide de partir, laissant son enfant livrée à elle-même.

« Bien aidée par son chef-opé-rateur Guillaume Schiffman qui a effectué un travail intéressant sur les couleurs, Vanessa Filho est cohérente dans ses choix de mise en scène. Et elle dirige à merveille la jeune Ayline Ak-soy-Etaix, d’une grande sensi-bilité, qui ne tombe jamais dans le cabotinage de nombreux ‘child actors’. L’actrice en herbe est indéniablement un atout pour le film. Dans le rôle du jeune voisin dont elle aimerait bien qu’il soit son père de substitution, Alban Lenoir confirme le talent qu’on avait décelé dans Le Semeur de Marine Francen. »aVoir-aLire

En guerre

France - 1h53 - 2018Compétition officielle

Un film de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie.

Malgré de lourds sacrifices finan-ciers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Indus-trie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, pro-messes non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur por-te-parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.

«La montée à Paris, les coups d’éclat, bientôt présentés comme des actes de vandalisme, fissures et éclatement du front syndical. Sans jamais briser le rythme inexorable du film, Brizé déploie ces situations, met en évidence les blessures qu’elles provoquent, les cicatrices qu’elles laissent, y compris chez l’adversaire.» Le monde

«La mise en scène de Stéphane Brizé est fine, le spectateur est à la fois au coeur des manifs et des discussions. On est dans le cinéma vérité, glaçant, dérangeant. Juste tout simplement.» elle

«Le plus grand tour de force du film est de parvenir à fusionner réel et fiction, crédibilité de la représenta-tion et récit à suspense, sans rien céder d’un côté ou de l’autre, com-me dans les meilleurs films sociaux américains.» Les inrock

«Un grand film social et politique.» marianne

«Ni « documenteur » ni brûlot roma-nesque, le film trouve son équilibre et sa puissance dans un entre-deux passionnant, dans une capacité à distinguer et à resserrer les enjeux dramatiques, à en souligner les en-chaînements et la complexité, à en incarner toute la dimension humai-ne.» Télérama

le Festival de Cannes 2018 à l’honneur !

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Ciné ClubForum Cinéma

Astro’kids Ciné+

Le Gruffalo

G.-Bretagne / Allemagne - 0h45 - 2011 - A partir de 3 ans

Un film d’animation de Jakob Schuh, Max Lang.

Une petite souris se promène dans un bois très sombre. Elle rencontre un renard, un hibou et un serpent qui la trouvent bien appétissante et l’invitent chacun leur tour à déjeuner dans leur demeure. Mais la petite souris, très maligne, prétexte un ren-dez-vous avec… un Gruffalo ! Mais au fait, c’est quoi un Gruffalo ?

Glory

Bulgarie / Grèce - 1h41 - 2017 - V.O.s.t.

Un film de Kristina Grozeva, Petar Valchanov avec Stefan Denolyubov, Margita Goshe-va, Kitodar Todorov.

Tarif unique de 3.50 €

Tsanko, un cantonnier d’une cinquantaine d’années, trouve des billets de banque sur la voie ferrée qu’il est chargé d’entre-tenir. Plutôt que de les garder, l’honnête homme préfère les rendre à l’Etat qui en signe de reconnaissance organise une cérémonie en son honneur et lui offre une montre... qui ne fonc-tionne pas. Tsanko n’a qu’une envie : récupérer la vieille mon-tre de famille qu’on ne lui a pas rendue. Commence alors une lutte absurde avec le Ministère des Transports et son service de relations publiques mené par la redoutable Julia Staikova pour retrouver l’objet.

«[Tsanko] ne demandait rien à personne, et le voilà moqué, ridiculisé, rudoyé, battu. Les deux [réalisateurs] Bulgares ont l’humour rosse et le vitriol parti-culièrement efficace. Ils ont, vi-siblement, des comptes à régler avec leur pays, héritier d’une longue histoire de passivité : le dernier à avoir secoué le joug des Turcs, le dernier à être de-meuré fidèle au « grand frère » soviétique... Mais leur propos dépasse la Bulgarie : c’est le ré-cit logique et fatal d’un cave qui, soudain, se rebiffe. D’un mou-ton enragé.»Télérama

L’Astrée et le Royal Opera de Londres

vous proposent des soirées spéciales

ballet et opéra

- Jeudi 5 Juillet à 20h :LE LAC DES CYGNES

de Tchaikovsky

Les séances sont au tarif unique de 18 €

(14 € pour les - de 14 ans)

Le chat du rabbin

France / Autriche - 1h40 - 2011 - à partir de 9 ans

Un film d’animation de Joann Sfar, Antoine Delesvaux.

Alger, 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya et un chat qui se met à parler pour ne dire que des menson-ges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle... même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra lui enseigner les rudiments de loi mosaïque...

«Intelligente et salutaire réflexion sur une judéité laïque et universa-liste.» Les inrock

«Il faut saluer l’intransigeance de Sfar, qui refuse tout effet facile, la simplicité et l’audace tranquille avec laquelle il va au bout de son propos qui pourrait être résumé à une ré-plique du cheik : « Dieu n’est pas haineux. Il aime la science et les arts. Il n’est jamais aussi heureux que lorsque ses enfants sont paisi-bles. Quel dommage qu’il laisse tant d’ignorants parler en son nom. » positif

Pour la sixième année, le projet «Filme-moi des mots»,piloté par M. Deheuvels, professeur de cinéma au lycée Louis Armand de Cham-béry, est mené en partenariat avec les Forum Cinémas et le Festival du Premier Roman de Chambéry (as-sociation Lectures plurielles).

Cette année, les élèves adaptent Ne parle pas aux inconnus de Sandra Reinflet, 11 ans de J.B. Aubert, Je suis un tueur humaniste de David Zaoui et En attendant Bojangles d’ Olivier Bourdeaut. En aide à la réali-sation de ce projet, Gérard Mordillat (écrivain, scénariste) ,Hugo Le Gour-rierec, Alain Choquart (réalisateur et monteur) et Valérie Perrin, marraine de l’édition 2018,accompagnent les élèves au scénario, au tournage et au montage.

Les courts-métrages réalisés sont projetés au cinéma l’Astrée

vendredi 25 mai de 9h à 12h.

Projection gratuite ouverte à tous

Plus d’informations: FILME-MOI DES MOTS sur la page Facebook de la section cinéma «Section ci-néma classes GD».Le projet Filme-moi des mots est fi-nancé par la Région Auvergne Rhô-ne-Alpes.

Place publiqueFrance - 1h38 - 2016Un film de Agnès Jaoui avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Ba-cri, Léa Drucker.

Castro, autrefois star du petit écran, est à présent un anima-teur sur le déclin. Aujourd’hui, son chauffeur, Manu, le conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice et amie de longue date, Nathalie, qui a em-ménagé dans une belle maison près de Paris. Hélène, sœur de Nathalie et ex-femme de Cas-tro, est elle aussi invitée.

«Le mépris social d’une poi-gnée de bien-pensants, le culte du jeunisme, la dictature des selfies et des réseaux sociaux: Jaoui et Bacri passent à la Mou-linette les tendances avec une ironie saignante.» marianne

La route sauvageLean on Pete

U.S.A. - 2h01 - 2017 - V.O.s.t.Flèche de Cristal Festival de Ci-néma Européen des Arcs 2017

Un film de Andrew Haigh avec Charlie Plummer, Chloë Sevigny, Steve Buscemi.

Charley Thompson a quinze ans et a appris à vivre seul avec un père inconstant. Tout juste arrivé dans l’Oregon, le garçon se trouve un petit boulot chez un entraîneur de chevaux et se prend d’affection pour Lean on Pete, un pur-sang en fin de carrière. Le jour où Charley se re-trouve totalement livré à lui-même, il décide de s’enfuir avec Lean on Pete, à la recherche de sa tante dont il n’a qu’un lointain souvenir. Dans l’espoir de trouver enfin un foyer, ils entament ensemble un long voyage…

Hôtel Salvation

Inde / Grande-Bretagne - 1h35 - 2018 - Présenté en V.O.s.t.

Un film de Shubhashish Bhu-tiani avec Adil Hussain, Lalit Behl, Geetanjali Kulkarni.

Daya sent que son heure est ve-nue et souhaite se rendre à Bé-narès, au bord du Gange, dans l’espoir d’y mourir et atteindre le salut. A contrecoeur, son fils Ra-jiv l’accompagne, laissant der-rière lui son travail, sa femme et sa fille. Arrivés dans la ville sainte, les deux hommes louent une chambre à l’Hôtel Salva-tion, un endroit réservé aux personnes en fin de vie. Mais le temps passe et Daya ne montre pas de signe de fatigue. Or le di-recteur de l’établissement a été formel : au bout de quinze jours, ils devront laisser la place aux nouveaux arrivants...

« Le duo père-fils atteint des hauteurs – comiques et senti-mentales – que le scénario ne garantissait pas forcément. Face à un père écrasant, qui a laissé la déception provoquée par la médiocre carrière de son fils se muer en mépris, Adil Hussain prête ses ressources d’acteur au fils mal-aimé. Le personnage se transforme doucement, au gré des cérémonies funéraires, des fêtes rituelles sur le fleuve, sans devenir le reflet de son père (ce qu’un scénario euro-péen ou américain aurait sans doute imposé), en trouvant une voie étroite entre la résignation et le retour à la vie. »Le monde

La révolution silencieuseDas schweigende Klassen-zimmer

Allemagne - 1h51 - 2018 - Pré-senté en V.O.s.t.

Un film de Lars Kraume avec Leonard Scheicher, Tom Gra-menz, Lena Klenke.

Allemagne de l’est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s’ap-prêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnai-res hongrois durement réprimés par l’armée soviétique. Cette mi-nute de silence devient une affai-re d’Etat. Elle fera basculer leurs vies. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identi-fier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.

Cinéphiles lycéens pensez à utiliser vos 5 places ciné

sur votre carte !La place à 1 €

Senses 1 & 2Japon - 2h19 - 2018 - V.O.s.t.

Senses 3 & 4 Japon - 1h25 - 2018 - V.O.s.t.

Senses 5 Japon - 1h15 - 2018 - V.O.s.t.

Un film de Ryusuke Hama-guchi avec Sachie Tanaka, Hazuki Kikuchi, Maiko Mi-hara.Soleil d’or Kinotayo 2016

A Kobe, au Japon, quatre fem-mes partagent une amitié sans faille. Du moins le croient-elles : quand l’une d’elles disparaît du jour au lendemain, l’équilibre du groupe vacille. Chacune ouvre alors les yeux sur sa propre vie et comprend qu’il est temps d’écouter ses émotions et celles des autres…

« Par-delà ses beautés diver-ses, Senses, le superbe film/série de Ryusuke Hamaguchi, présente quelque chose com-me une méthode approfondie d’apprentissage du regard et de l’écoute, comme si l’on y attei-gnait soudain, pour la première fois depuis trop longtemps, un état de pleine conscience. Ori-ginellement titré Happy Hour, le film durait plus de cinq heu-res dans sa version originale, primée en 2015 au festival de Locarno, et se trouve subdivisé en cinq épisodes. A sa manière singulière et néanmoins limpi-de de raconter son histoire en s’adossant à toutes les ressour-ces du temps long et de l’étire-ment des situations, le cinéaste japonais - inconnu en France jusqu’à aujourd’hui et probable révélation du prochain Festival de Cannes. C’est aussi un récit qui, de par sa construction, sa temporalité et sa finesse, nous invite à respirer ou haleter de concert avec ces existences qu’il porte à bout de bras. » Libération

Lost in la Mancha

états-Unis / Grande-Bretagne - 1h29 - 2003 - V.O.s.t.

Un film de Keith Fulton, Louis Pepe avec Terry Gilliam, Jo-hnny Depp, Francisco Rei-guera.

Lost in la mancha dévoile les coulisses d’un film inachevé, intitulé L’Homme qui tua Don Quichotte. Pendant plusieurs semaines, Keith Fulton et Louis Pepe ont suivi le réalisteur Terry Gilliam dans son combat déses-péré pour sauver un projet qu’il développait depuis plus de dix ans.

« On ignorait jusque-là que le making of, genre complaisant, archibanalisé par le DVD, pou-vait s’apparenter à un affolant film catastrophe. Lost in la Mancha est cette perle rare, documentaire sur un film qui n’a jamais vu le jour, L’Homme qui tua Don Quichotte, de Terry Gilliam. L’été 2000, forts d’une production européenne et d’un casting rutilant (Jean Rochefort, Johnny Depp, Vanessa Para-dis), Gilliam et son équipe s’af-fairent à Madrid aux préparatifs du tournage. Entre cette pé-riode de préproduction et l’arrêt du film, au bout d’à peine deux semaines de tournage, quatre-vingts heures de rushes seront engrangées par Keith Fulton et Louis Pepe. Lost in la Mancha en est le condensé stupéfiant, sous le signe de la poisse et du chaos.On peut y voir la mise en abyme, criante, du roman de Cervantès. Ou l’expression d’une fatalité qui frappa déjà Orson Welles aux prises avec Don Quichotte. Ou une défaite de l’Europe, face à l’Amérique, sur le front des su-perproductions. Ou un éloge du film rêvé, jamais advenu. De-puis un canapé, le cauchemar ressemble aussi à une comédie (très drôle). Mais devant ces montagnes soulevées en vain, on voit surtout un hommage par l’absurde au cinéma, entreprise prométhéenne, violemment ha-sardeuse. » Télérama

Plaire, aimer et courir vite

France - 2h12 - 2018Compétition officielle

Un film de Christophe Honoré avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis Poda-lydès.

1990. Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jac-ques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite.

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