association le clos numéro 16 automne 2012 le...

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Association Le Clos BP 17 83440 Montauroux Numéro 16 Automne 2012 Journal Associatif d’informations, de communications et de débats. Edito Jean-Luc Delut, membre du CA du Nouveau Journal. Au fil du temps, le NJ du Pays de Fayence s’est imposé dans le paysage médiatique de notre canton. Soucieux d’indépendance, origi- nal par sa présentation colorée, convivial et plein d’humour sans tomber dans l’outrecuidance, il témoigne par sa présence de l’existence d’un espace de liberté et d’expression démocra- tique. Proche et disponible tous les trimestres, il offre l’oppor- tunité d’une parole libre et quasi permanente, privilège deve- nu rare quand les citoyens que nous sommes sont appelés à émettre leurs avis seulement tous les 5 ans et constatent l’éloi- gnement progressif des centres de pouvoir au nom de la renta- bilité et de la productivité bureaucratique. Mais cet espace de liberté se doit d’être reconquis en perma- nence nécessitant de la part de son équipe un engagement constant, persévérant et une volonté sans faille, une équipe entièrement bénévole qui démontre par son désintéressement et son opiniâtreté qu’il existe encore des possibilités d’action locale et citoyenne. Le Nouveau Journal est, en effet, à l’image de toutes ces initiatives citoyennes qui traversent le paysage français. Aussi locales soient-elles, elles contiennent toutes en germe un es- poir, l’espoir d’une démocratie réelle et proche des citoyens, l’espoir de l’exercice réel de la souveraineté populaire, un espoir qui sera toujours plus puissant que la peur et le silence résigné. Le succès du Nouveau Journal repose donc sur une alchimie, toujours fragile, faite d’engagement, de désintéressement, de participations soit d’ordre financier via les adhésions ou la présence à nos différentes manifestations, ou d’ordre plus pratique par l’envoi d’articles ou l’aide à sa diffusion et à sa distribution. Comme vous le savez, cet espace est conçu pour tous les habi- tants du canton de Fayence et sa survie dépend aussi des arti- cles que vous lui adressez. Nous n’en avons jamais manqué, mais comme le dit le dicton « mieux vaut prévenir que gué- rir ». Suite en dernière page Numéro 16- Dépôt légal à parution - Le Nouveau Journal Pays de Fayence est une publication de “Le Clos” (association loi 1901) BP 17 - 83440 MONTAUROUX - Directeur de la publication Hervé SOULIERS - ISSN: 2105-8024 . Impression: Bosshard, Mougins J’aime, j’aime pas… Gaëlle Chardonnet, Montauroux J'aime pas voir encore un bout de terre défoncé, arraché avec ces machines guerrières et machiavéliques (on pour- rait créer des emplois à la place d'em- baucher des machines non ? et pas seu- lement dans les travaux publics) quand je descends du village. Montauroux est ravagé on ne le criera jamais assez ! Je ne supporte pas le fait que les pro- moteurs et citoyens ne pensent pas à laisser des arbres préserver l'ombre et la fraîcheur de notre quotidien. Pensons clim, mangeons clim, payons tous la climatisation, youpi, qui je le rappelle fonctionne encore au nu- cléaire.... Je déplore que l'importation massive amenée dans nos jolis villages anéantisse la création, l'ingéniosité et le goût de la liberté. Nous pensons avoir du choix dans ces horribles surfaces commerciales mais l'étau se resserre et nous perdons les connaissances essentielles à la vie (agriculture, connaissance de la faune et de la flore, savoir regarder où on met les pieds, se diriger, se tenir debout, marcher ....puisqu'on ne fait plus que rouler ). Je déplore le manque d'autonomie que l'économie mondiale, l'armement, les lobbys pharmaceutiques et les" assureurs de vie" laissent aux individus que nous sommes ici et ailleurs. Heureuse- ment on peut encore sentir le parfum du canton à 5 h du matin. Cela sent encore les essences d'arbres et de fleurs et on peut imaginer ce que serait la vie sans cette puanteur et ce bruit que nous confère ces chères automobiles. J'aime le flot de la Siagnole et de la Camiole qui à certains endroits (après bon crapahutage dans les ronces et sentiers de sangliers ) donne l'impression que la nature reprend ses droits...C'est elle qui nous enfante nous donne l'eau et tout ce que nous mangeons, c'est pas le distributeur de billet .... Bon et alors le papi que j'ai croisé à Fayence et qui me parle de Monsanto, j'ai bien aimé, il les aurait reçu m'a t il dit en protégeant ses semences en les menaçant de chevrotine.... alors peut être que si la prise de conscience est intergénérationnelle on pourrait s'organiser...J'aime discuter avec les voisins même si on ne s'embrasse pas tous les matins, c'est comme une communauté sauf que les participants c'est tout le monde sans distinction de quoi que ce soit. Cela permet de voir autre chose, d’échanger de pas être d'accord ou de l'être de temps en temps ; et les villages qu'avaient bâti nos anciens les méthodes de construction la préservation de la chaleur, et de la fraîcheur, les caves, les toits enchevêtrés. J'aime quand je descends à pied cueillir des mûres, des figues, des prunes des orties, du thym et voir 2 potes blaireaux traverser le chemin à quelques mètres. C'est très beau un blaireau quoi qu'on en dise, et le chant des oiseaux et les couchés de soleil sur les façades perchées....Et ce que j'aime par dessus tout, c'est les échanges continuels des récupérateurs, préteurs de tout..meubles, vêtement, voiture, nourriture (journée du don toute l'année). Et oui on n'a par- fois pas tant besoin de la politique et de la mondialisation, pour être en vie. Alors demain, c'est maintenant et faut envoyer bon courage à tous... Le courrier des particuliers Suite de l’Edito Aussi, n’oubliez jamais que cet espace est le vôtre, entièrement consacré à votre parole, qu’elle soit revendicative ou simple- ment informative, à la seule condition de respecter les ter- mes de la Charte, et notamment son article 5 qui précise que sont interdits : les articles non respectueux de l’intégrité d’une personne, diffamatoires ou ca- lomnieux, portant atteinte à la vie privée, faisant appel à la délation et plus largement tous les articles présentant une quel- conque forme de prosélytisme ou de propagande politique, commerciale ou individuelle. Ainsi donc, qui que vous soyez, quel que soit le sujet de votre article en lien avec la vie du canton, n’hésitez pas à nous l’envoyer ! Osez et prouvez par votre parole aux lecteurs de ce journal que la peur, le silence résigné ou la fatalité subie sont les ennemis de la démocratie et de la liberté d’expression et de conscience. Sur l’emploi, le logement…. Quand la crise passe par là!! CHIFFRES, STATISTIQUES et TEMOIGNAGES. Pages 4,5,10 et11 Précarité Le Collectif « Gaz de schiste du Canton de Fayence » à la rencontre du Président Hollande au Fort de Brégançon. Commentaires... Pages 13 et 14 Gaz de Schiste Tanneron, Montauroux, inquiétudes sur les im- plantations des Antennes Relais. Lire page 3 Antennes Relais « Eau et Gaz à tous les étages? ». Non, merci.

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Association Le Clos BP 17 83440 Montauroux

Numéro 16 Automne 2012

Journal Associatif d’informations, de communications et de débats.

Edito Jean-Luc Delut, membre du

CA du Nouveau Journal.

Au fil du temps, le NJ du Pays de

Fayence s’est imposé dans le paysage

médiatique de notre canton. Soucieux d’indépendance, origi-

nal par sa présentation colorée, convivial et plein d’humour

sans tomber dans l’outrecuidance, il témoigne par sa présence

de l’existence d’un espace de liberté et d’expression démocra-

tique. Proche et disponible tous les trimestres, il offre l’oppor-

tunité d’une parole libre et quasi permanente, privilège deve-

nu rare quand les citoyens que nous sommes sont appelés à

émettre leurs avis seulement tous les 5 ans et constatent l’éloi-

gnement progressif des centres de pouvoir au nom de la renta-

bilité et de la productivité bureaucratique. Mais cet espace de liberté se doit d’être reconquis en perma-nence nécessitant de la part de son équipe un engagement constant, persévérant et une volonté sans faille, une équipe entièrement bénévole qui démontre par son désintéressement et son opiniâtreté qu’il existe encore des possibilités d’action locale et citoyenne. Le Nouveau Journal est, en effet, à l’image de toutes ces initiatives citoyennes qui traversent le paysage français. Aussi locales soient-elles, elles contiennent toutes en germe un es-poir, l’espoir d’une démocratie réelle et proche des citoyens, l’espoir de l’exercice réel de la souveraineté populaire, un espoir qui sera toujours plus puissant que la peur et le silence résigné. Le succès du Nouveau Journal repose donc sur une alchimie, toujours fragile, faite d’engagement, de désintéressement, de participations soit d’ordre financier via les adhésions ou la présence à nos différentes manifestations, ou d’ordre plus pratique par l’envoi d’articles ou l’aide à sa diffusion et à sa distribution. Comme vous le savez, cet espace est conçu pour tous les habi-tants du canton de Fayence et sa survie dépend aussi des arti-cles que vous lui adressez. Nous n’en avons jamais manqué, mais comme le dit le dicton « mieux vaut prévenir que gué-

rir ». Suite en dernière page

Numéro 16- Dépôt légal à parution - Le Nouveau Journal Pays de Fayence est une publication

de “Le Clos” (association loi 1901) BP 17 - 83440 MONTAUROUX -

Directeur de la publication Hervé SOULIERS - ISSN: 2105-8024 . Impression: Bosshard, Mougins

J’aime, j’aime pas… Gaëlle Chardonnet, Montauroux

J'aime pas voir encore un bout de terre

défoncé, arraché avec ces machines

guerrières et machiavéliques (on pour-

rait créer des emplois à la place d'em-

baucher des machines non ? et pas seu-

lement dans les travaux publics) quand

je descends du village. Montauroux est

ravagé on ne le criera jamais assez !

Je ne supporte pas le fait que les pro-

moteurs et citoyens ne pensent pas à laisser des arbres préserver l'ombre

et la fraîcheur de notre quotidien. Pensons clim, mangeons clim, payons

tous la climatisation, youpi, qui je le rappelle fonctionne encore au nu-

cléaire.... Je déplore que l'importation massive amenée dans nos jolis

villages anéantisse la création, l'ingéniosité et le goût de la liberté. Nous

pensons avoir du choix dans ces horribles surfaces commerciales mais

l'étau se resserre et nous perdons les connaissances essentielles à la vie

(agriculture, connaissance de la faune et de la flore, savoir regarder où

on met les pieds, se diriger, se tenir debout, marcher ....puisqu'on ne fait

plus que rouler ). Je déplore le manque d'autonomie que l'économie

mondiale, l'armement, les lobbys pharmaceutiques et les" assureurs de

vie" laissent aux individus que nous sommes ici et ailleurs. Heureuse-

ment on peut encore sentir le parfum du canton à 5 h du matin. Cela

sent encore les essences d'arbres et de fleurs et on peut imaginer ce que

serait la vie sans cette puanteur et ce bruit que nous confère ces chères

automobiles. J'aime le flot de la Siagnole et de la Camiole qui à certains

endroits (après bon crapahutage dans les ronces et sentiers de sangliers )

donne l'impression que la nature reprend ses droits...C'est elle qui nous

enfante nous donne l'eau et tout ce que nous mangeons, c'est pas le

distributeur de billet .... Bon et alors le papi que j'ai croisé à Fayence et

qui me parle de Monsanto, j'ai bien aimé, il les aurait reçu m'a t il dit en

protégeant ses semences en les menaçant de chevrotine.... alors peut être que si la prise de conscience est

intergénérationnelle on pourrait s'organiser...J'aime discuter avec les voisins même si on ne s'embrasse pas

tous les matins, c'est comme une communauté sauf que les participants c'est tout le monde sans distinction

de quoi que ce soit. Cela permet de voir autre chose, d’échanger de pas être d'accord ou de l'être de temps

en temps ; et les villages qu'avaient bâti nos anciens les méthodes de construction la préservation de la

chaleur, et de la fraîcheur, les caves, les toits enchevêtrés. J'aime quand je descends à pied cueillir des

mûres, des figues, des prunes des orties, du thym et voir 2 potes blaireaux traverser le chemin à quelques

mètres. C'est très beau un blaireau quoi qu'on en dise, et le chant des oiseaux et les couchés de soleil sur

les façades perchées....Et ce que j'aime par dessus tout, c'est les échanges continuels des récupérateurs,

préteurs de tout..meubles, vêtement, voiture, nourriture (journée du don toute l'année). Et oui on n'a par-

fois pas tant besoin de la politique et de la mondialisation, pour être en vie. Alors demain, c'est maintenant

et faut envoyer bon courage à tous...

Le courrier des particuliers Suite de l’Edito

Aussi, n’oubliez jamais que cet

espace est le vôtre, entièrement

consacré à votre parole, qu’elle

soit revendicative ou simple-

ment informative, à la seule

condition de respecter les ter-

mes de la Charte, et notamment

son article 5 qui précise que

sont interdits : les articles non

respectueux de l’intégrité d’une

personne, diffamatoires ou ca-

lomnieux, portant atteinte à la

vie privée, faisant appel à la

délation et plus largement tous

les articles présentant une quel-

conque forme de prosélytisme

ou de propagande politique,

commerciale ou individuelle.

Ainsi donc, qui que vous soyez,

quel que soit le sujet de votre

article en lien avec la vie du

canton, n’hésitez pas à nous

l’envoyer ! Osez et prouvez par

votre parole aux lecteurs de ce

journal que la peur, le silence

résigné ou la fatalité subie sont

les ennemis de la démocratie et

de la liberté d’expression et de

conscience.

Sur l’emploi, le logement….

Quand la crise passe par là!!

CHIFFRES,

STATISTIQUES et

TEMOIGNAGES.

Pages 4,5,10 et11

Précarité

Le Collectif « Gaz de schiste

du Canton

de Fayence »

à la rencontre

du Président

Hollande au Fort de

Brégançon.

Commentaires...

Pages 13 et 14

Gaz de Schiste

Tanneron, Montauroux,

inquiétudes sur les im-

plantations des Antennes

Relais.

Lire page 3

Antennes Relais

« Eau et Gaz à

tous les étages? ».

Non, merci.

Entre vous et nous..

Plancha pluvieuse, Plancha heureuse...

Le 25 août dernier aux Selves à Seillans se déroulait la

désormais célèbre soirée d'été musicale du NOUVEAU

JOURNAL. La grêle de 18h30 et l'orage de 21h auront certes

mouillé les assiettes, le poulet à la Plancha et les convives sans

entamer la bonne humeur et l'enthousiasme de la centaine de

personnes présentes. Un grand merci à vous tous et particuliè-

rement aux musiciens d'avoir apporté votre contribution à cette

soirée pluvieuse mais heureuse.

Retrouvons nous (au sec et à l'abri), le Diman-

che 2 Décembre, dès 12h pour la traditionnelle

Daube de Sanglier à la salle polyvalente de Seil-

lans. Après le repas, on vous réserve une surprise !

Pour ceux qui souhaitent participer ou aider... n'hésitez pas à

nous contacter : NJ mail,

adresse, Tel Eric :

06,83,45,71,22

Bulletin d’Adhésion - Soutien Nom, prénom : ___________________________________________________________

Adresse : _____________________________________________________________

Téléphone : Adresse Internet :

ADHESION:

17 euros pour 1 personne 24 euros pour un couple

30 euros pour 1 personne morale Libre pour personnes en difficulté (sans justificatif)

SOUTIEN POUR LE NOUVEAU JOURNAL DU PAYS DE FAYENCE:

Montant libre:……………………………………

Chèques à l’ordre de « l’association Le Clos »

Date : _________ Signature

Le Site Internet :

la complémentarité

www.nouveau-journal.org

Vos contacts: Association « Le Clos »

BP 17 83440 Montauroux

tél.: 06 83 45 71 22

mail: [email protected] 2

Le NJ se met à la page… L’idée courait depuis un

certain temps déjà. C’est fait! Retrouvez désormais le NJ sur:

http:www.facebook.comnjfayence .

Quelque chose à dire? on reste en contact….

Journée du don

Pour une première ce fut un succès. De nombreuses personnes se sont associées au NJ pour la journée du don le 16 septem-bre. Un vide grenier sans argent ou cha-cun a pu donner et/ou prendre des objets divers et variés. De la peluche à la com-mode en passant par les outils, tout a été donné ou presque. C’était peut être la dernière fois que le domaine de Tassy était mis à disposition d’une association locale; en effet ce lieu magique a été vendu à un promoteur d Antibes. Dommage que nos élus ne s’y soient pas intéressés car le prix demandé aurait permis de sauvegarder ce lieu. Dans les semaines à venir le NJ pro-posera à tous ceux qui ont fréquenté le domaine de Tassy ( repas du Nj, bagiliba, foyer rural, amap, relais solidarité..) une ultime rencontre d’échange et de parta-ge avant... les bulldozers.

Entre vous et nous..

DAUBE DE SANGLIER Un dessert Une boisson offerte

Seillans

Salle Polyvalente

Dimanche 2 Décembre

10 € à partir de 12h00

Inscriptions au 06 83 45 71 22 Laissez message

APPORTEZ COUERTS, VERRES ET ASSIETTES

le réalisateur JP Jaud auteur de "Nos enfants

nous accuseront" et " Se-

vern"

sera présent au Ciné-

ma de Montauroux

la 2eme quinzaine de

novembre pour la

sortie de son nouveau film

"Tous Cobayes" ....surveillez la

date et venez nombreux.

Le Calendrier Année européenne de la démocratie

RETOUR DE COURRIER...BRAVOS!! à MR COPPENS Robert de

Draguignan, à MR FENOUIL Geoffroy de Tourrettes, à MR MENGHI

Georges de Fayence et à ALEX de St Cézaire pour leur courrier en page blan-

che. Le Jury du NJ n’ayant pu les départager, l’équipe du NOUVEAU JOUR-

NAL est heureuse de faire gagner à tous les quatres son TEE-SHIRT collector!!

CONTACTER Eric au: 06 83 45 71 72

Animation musicale et… Surprise théâtrale

Pense bête, décor, frigo, mur,

bureau, image..

365 jours,

12 mois,

52 semaines,

Le calendrier 2013 du

Nouveau Journal

sera bientôt disponible..

Compteur du N.J. à ce jour :

Adhérents : 556

Articles associations : 79 Articles particuliers : 156 Articles refus charte : 17

Coût de ce n° : 2 000 € Subvention : 0€ Publicité : 0€

19

Le courrier des particuliers Les brèves et plus

.

Vous avez vos NJ??

A l’ heure ou les éthylotests vont être obligatoires dans tous les

véhicules, il est bon de savoir que la présence de quelques exemplaires du

NJ, bien en vue sur la plage arrière de votre voiture, peut vous éviter un

PV. En effet , m’étant mal garé pour faire rapidement quelques courses,

j’ai eu l’agréable surprise de constater que le policier proche de mon véhi-

cule ne me verbalisait pas mais essayait d’apercevoir le NJ sur la banquette

arrière pour savoir si c’était la nouvelle parution...le NJ est plein de res-

source!!!

La maison du lac la rédaction

Depuis le mois de juin, la "maison du lac" gérée par la communauté de commu-

nes a remplacé le restaurant-plage, "les bois de Callian". C'est la communauté de communes du Pays de Fayence qui a pour mission la gestion et l'entretien des

rives du lac de Saint-Cassien. Dans les règlements et la convention entre celle-ci et les exploitants des

restaurants et plages est stipulée l'obligation d'ouverture au public.

En janvier 2007, la SARL "les bois de callian" gérante de cet établissement avait été vendue à deux

investisseurs qui, après avoir obtenu un permis de construire pour la rénovation des bâtiments en

avaient détruit une partie sans en achever les travaux.

De ce fait, l'exploitation du site et l'accueil du public avait été interrompu pendant cinq ans en violation

de la convention. Après de nombreuses demandes sans effet, la communauté de communes a fait cons-

tater par huissier l'état d'abandon de la concession et le délabrement des bâtiments puis a décidé à l'una-

nimité de procéder à la résiliation du contrat de concession.

Antenne pas mobile ! Denis Galliot, Tanneron

Depuis bientôt 14 ans une antenne de téléphonie mobile émet ses ondes radieuses depuis

le quartier de Belluny, à Tanneron.

A l'origine le préfet qui avait autorisé cette implantation sans consultation des services

municipaux (qui d'ailleurs n'en avait que faire) avait vu son autorisation annulée par le

Tribunal Administratif de Nice.

L'antenne qui fut installée en deux jours par hélicoptère à la veille du jugement trône

toujours majestueusement au sommet de la colline.

Il y trois ans, la juridiction civile ayant intégré le principe de précaution sur les nuisances

sanitaires potentielles de ces installations, nous avons engagé une nouvelle procédure

contre l'opérateur afin d'obtenir le démontage de cette antenne.

Le TGI de Nanterre et la cour d'Appel de Versailles ayant déjà rendu des jugements favorables aux plai-

gnants, les opérateurs ont utilisé tous les subterfuges possibles et inimaginables pour échapper à une nouvelle

condamnation les obligeant au démontage de leurs antennes .

Usant de l'intégralité des voies de recours qui leur étaient offertes, ils ont fini par saisir la cour de Cassation

de cette question, laquelle n'a finalement pas souhaité se prononcer, préférant saisir encore une autre juridic-

tion supérieure: le Tribunal des conflits.

Cette juridiction, composée à parité de membres du Conseil d'état et de la cour de Cassation, a pour mission

de résoudre les conflits de compétence entre les juridictions de l'ordre judiciaire et les juridictions de l'ordre

administratif.

Au terme de ses délibérations à huit clos, cette juridiction est parvenue à conclure en catimini et en pleine

période électorale que seules les juridictions administratives étaient compétentes pour traiter une demande

d'enlèvement ou déplacement d'une station radioélectrique.

Paradoxalement, ce même tribunal décide que les juridictions civiles qui ne sont plus compétentes pour déci-

der de l'enlèvement de ces structures, le sont par contre pour constater l'existence d'un risque pour la santé,

générateur de préjudice moral dit d'anxiété mais il ne peut y mettre un terme. Cette solution est inique. Cette

décision met un terme positif à une vieille revendication des opérateurs qui depuis quinze ans rêvent de se

voir attribuer les mêmes avantages que les entreprises publiques.

Voilà c'est fait ! Un petit cadeau avant de partir. Merci qui?...Quant au principe de précaution acquis de haute

lutte et qui était censé mettre un frein au délire destructeur de notre société consumériste, nos "sages" s'as-

soient dessus confortablement. Dormez tranquille braves gens on s'occupe de vous.

Cher-e-s voisin-e-s et Parents, Mme EINHOLTZ Sylvie - 180 quartier la Barrière – ou

traverse de la barrière – Montauroux. Vous avez peut-être remarqué ou pas qu’en date du 5 juillet est venue s’installer dans notre

quartier tout proche (vraiment très proche) de nos habitations une antenne relais téléphoni-

que de l’opérateur ORANGE.

J’ai voulu savoir pourquoi notre commune avait laissé faire une telle installation dans une

zone où nos enfants jouaient jusqu’à maintenant dans un espace rural agréable et tranquille,

sachant qu’elle dispose d’endroit non habité et/ou commercial.

Je me suis donc renseignée pour apprendre qu’en fait, la commune avait formé 2 opposi-

tions à cette installation devant le tribunal de Grande Instance et qu’Orange avait fait appel de cette décision

pour obtenir une suspension de cette opposition d’où l’implantation du pylône dont photo ci-jointe.

Pour l’instant, elle n’est pas exploitée car notre commune ne laisse pas tomber, mais je vous avouerai que

j’ai une grande crainte devant un géant des télécommunications ayant de grandes ressources.

C’est pourquoi, nous avons encore tous le droit de dénoncer cela en apportant nos nombreuses signatu-

res à ce courrier que je joindrai bien évidemment au Directeur générale des services, Mr FARSAT Gilles qui

a approuvé ma démarche ainsi qu’au Procureur de la République.

Merci de vous joindre à moi au vue du principe de précaution. (Indiquer vos noms et prénoms + signatures).

L’échangeur des Adrets

Dans le NJ15, une brève fait état du parking à la sortie de l’échangeur des Adrets . Par-

king où s’organise spontanément le covoiturage et qui res-

semble à une dé-

charge à ciel ou-

vert. Et bien, ça va

changer! Vinci, le

gestionnaire privé

à but lucratif, a

projeté des travaux

de réaménagement

de ce site, d’autre

part très accidento-

gène. Les travaux

devraient se termi-

ner en janvier

2013.

NJ 16

C’est bien le dernier numéro?

Ok,

C’est bon!

Circulez

Pour infos

AVANT

APRES

18 3

Les brèves et plus Le canton en chiffres

"Le dossier de la station d'épuration de Callian-Montauroux est certainement, de tous

ceux que j'ai eu à traiter, le plus ahurissant d'un point de vue administratif. Les deux

communes sont en effet mises en cause depuis des années par certains services de l'Etat

en ce qui concerne l'état de la station. Mais toutes les analyses effectuées, ainsi que les

données de l'auto-surveillance, ont toujours réfuté les allégations de dysfonctionnement.

Cela n'empêche évidemment pas que cette station vétuste doit être remplacée par une station neuve. Nos deux

communes le savent bien : tout est prêt pour la construction de la nouvelle station. Le terrain a été trouvé et

acquis, une structure bi-communale a été créée, les études préalables sont faites, les financements trou-

vés..sauf celui de l'Agence de l'Eau, qui nous dit que puisque notre station actuelle fonctionne, il n'y aura pas

de financement de l'Etat sur la nouvelle.

Résumons-nous : quand c'est pour poursuivre les maires ou les menacer de les traîner en justice, la station ne

fonctionne pas. Mais quand c'est pour financer la nouvelle, l'ancienne fonctionne."

En revenant maintenant un peu sur nos pas pour dresser l'historique que vous me demandez, cette STEP mise

en service en 1980 n'a pas fait parler d'elle jusqu'à la toute fin des années 1990. A partir de cette époque, des

contrôles réguliers de la Police de l'Eau, souvent réalisés dans un contexte laissant peu de doutes sur l'inten-

tion de ceux qui les pratiquaient (période d'orages ou de pluies importantes par exemple) ont conduit, sans que

jamais une analyse chiffrée soit versée au dossier, à la mise en cause des communes concernées. Cette mise

en cause a culminé en juin 2005 avec la mise en place par le sous-préfet de l'époque d'un moratoire général,

qui durera 18 mois, sur les projets d'urbanisme des deux communes raccordables à la STEP.

Protestant devant l'injustice de leur mise en cause, mais conscientes de la vétusté de la STEP actuelle, nos

deux communes ont donc, dès le début 2006, entamé les démarches devant aboutir à la construction d'une

nouvelle STEP bi-communale. Nous avons créé en commun un syndicat mixte (SIVU-SECM). Les études

diligentées à cette époque permettent de définir la typologie de cette STEP devant accueillir les affluents de

11000 équivalents-habitants, pour un coût de 4,3 millions d'euros. Le syndicat a acquis le terrain et effectué

avec succès toutes les études préalables.

Le tour de table est évidemment essentiel pour un projet de ce montant. Il serait bouclé si l'Agence de l'Eau,

émanation de l'Etat, apportait sa pierre à l'édifice, ce qui est normalement automatique. Or à notre grande

surprise, celle-ci, en début d'année, nous a annoncé que notre station était conforme et que la nouvelle ne

serait donc pas aidée ! Nous avons porté cette situation absolument ubuesque et scandaleuse à la connaissance

du nouveau sous-préfet et nous attendons la suite...

Sur le terrain, la réalité est la suivante : la station bi-communale ne dysfonctionne pas du point de vue des

normes réglementaires, mais elle est vétuste et très sensible aux variations de quantités d'affluents et de tem-

pérature. En été, la conjonction de ces facteurs aboutit aux perceptions olfactives dont beaucoup se plaignent

aujourd'hui. Il est vrai aussi que tous les budgets afférents sont dédiés d'avance à la future station plutôt qu'à

l'actuelle, et que les deux communes, qui ont la charge de la station une moitié de chaque mois, n'y investis-

sent pas les mêmes moyens humains. Mais le sujet essentiel dans ce dossier reste l'attitude véritablement schi-

zophrène de l'Etat.

François Cavallier.

Le chômage en Pays de Fayence Jean-Luc Delut, Callian

Après avoir vu l’évolution démographique, puis la répartition par type de résidence, attaquons-

nous maintenant à une question d’actualité : le chômage en pays de Fayence.

En préambule à cet article, il

convient de préciser que les

différents graphiques ont été

établis à partir des chiffres

disponibles à fin décembre

2011 et que le calcul des pour-

centages par rapport à la popu-

lation active n’a pas été chose

facile dans la mesure où je n’ai

trouvé aucun décompte précis

de cette population à la même

date. Toutefois, j’ai tenté une

extrapolation à partir des chif-

fres connus de 1999, 2008 et

2009(1) publiés par l’In-

see. L’évolution entre 2008

(9568) et 2009 (9832) étant de

2,76 % (2), je l’ai reporté sur les années 2010 et 2011. Ainsi, nous obtenons pour cette dernière année

une population active d’environ 10 380 personnes. Le même calcul a été effectué pour la France métro-

politaine (+0,59 %/an) et la France totale (+0,61 %/an).

Comme le montre le graphique 1, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A (3) sur le canton

bat actuellement des records avec 1062 inscriptions à fin décembre 2011 (1). Si nous y rajoutons les

catégories B et C, le chiffre s’élève à 1369(1). Toutefois, ces chiffres sont à nuancer par le taux de

chômage qui, malgré une évolution importante de la population active sur la période 2001-2011, reste

inférieur en 2011 à celui de 2001, 10,23 versus 11,02. Bien sûr, nous ne pouvons pas nous réjouir de

cette situation, mais force est de

constater que malgré la crise qui a

sévèrement secoué nos économies

en 2008, la situation est légèrement

moins dramatique que celle de

2001. Cependant, malgré un taux

inférieur à 2001, le canton fait

moins bien que la France (9,4 %),

mais mieux que le département

(10,8 %) et

la région

(11,2 %)

sur la caté-

gorie A

comme le

montre le

graphique 2. 17 4

Dans le NJ 15, Mr François Cavallier, Conseiller Géneral et Maire de

Callian, reconnaissait des dysfonctionnements concernant la STEP bi-

communale Callian-Montauroux. Le NJ a voulu demander quelques

précisions auprès des Mairies concernées.. Voici celles de Mr Cavallier,

en regrettant que Mr Bottéro n’ait pas souhaité apporter les siennes. Le

NJ poursivra son enquête auprès de l’Agence de l’Eau.

Suite donc au prochain numéro...

Le canton en chiffres A noter

FESTIVITES

2, 3 et 4 novembre Fayence 7ème Salon du Bien-Etre

et Environnement – Espace Culturel Entrée gratuite. Stands,

ateliers, conférences. Le 2 : 14h/19h – Les 3 et 4 : 10h/19h.

3 novembre Callian 21h : Festival Quatuors à Cordes – Eglise de

Callian- Quatuor Ysaye

Du 6 au 11 Novembre Montauroux Ciné –Festival www.cine-festival.org

9 novembre Fayence 20h30 : Soirée Comédie Music-Hall avec la Cie

Zigoto - Tarif : 35€ - Espace Culturel. Infos : 04 94 85 00 35.

10 novembre Seillans 18h : Conférence « L’Orientalissme » par M.

Delhaye _ Salle polyvalente – 5€.

11 novembre Fayence 16h30 : Conférence Connaissance du Monde

« Nouvelle Zélande » - Tarif : 7€ - Espace Culturel. Infos : 04 94 85 00

35.

Du 13 au 20 novembre Montauroux Bourse de Noël – Maison pour tous. Dépôt : lundi

13h30/17h30 – mardi 9h/12h-13h30/17h30. Vente : jeudi/vendredi :

9h/18h – samedi 9h/14h.

Du 14 au 18 novembre Seillans Bourse aux vêtements Hiver – Salles du Couvent

et du Cercle. Association Babel – Infos : 04 94 76 87 80.

17 novembre Seillans 20h30 : Théâtre « Piège pour un homme seul »

de R. Thomas, par la Cie Carpe Diem de Grimaud, Salle polyvalente.

23 novembre Seillans 15h : Loto 24 et 25 novembre Montauroux 4ème Salon Gourmand de Noël – MPT –10h/19h

Seillans Fête de l’Olive – salle polyvalente. Le 24 : Dîner

dansant organisé par le Foyer Rural (Infos OT : 04 94 76 85 91). Le 25 à

11h : dégustation de roustides…

25 novembre Seillans Marché de Noël dans le village. 7 décembre Fayence 20h30 : Théâtre « Le club des Célibataires » -

Coups bas et quiproquos sont au rendez-vous dans cette comédie

moderne et décapante, portée par des comédiens de talent. Tarif : 17€.

Espace Culturel. Infos : 04 94 85 00 35.

9 décembre Fayence 9h/17h : Grenier des Enfants – Place de l’Eglise

– 5€ le stand. 15h30 : Spectacle de Noël « Le Livre de la Vie » par la

Cie les Mots Magiques - Tarif : 6€ - Espace Culturel.

10 au 31 décembre Seillans Exposition de Noël – Salle du Couvent.Grande

crèche animée et dégustation des 13 desserts provençaux. Artisanat d'art et

produits gastronomiques.

15 décembre Montauroux 18h30 : A – Opéra Aïda - retransmis en direct du

Metropolitan Opéra de New York en HD – Cinéma MPT.

15 décembre Seillans 20h30 : Théâtre « Le retour de la Miss » par

l’atelier théâtre de Fleurette. Salle polyvalente.

Quant à la catégorie ABC, ce graphique nous permet d’émettre deux hypothèses :

- Soit le travail partiel est moins fréquemment utilisé d’où un taux d’inscription inférieur de -1,46 %.

- Soit plus de personnes se contentent de leur temps partiel et ne sont donc pas ou plus inscrites à

Pôle Emploi.

3éme point intéressant : la répartition du chômage par classe d’âge. Comme l’indique le graphique 3, en

comparaison avec la France, ce sont les plus de 50 ans qui sont les plus désavantagés. Alors qu’il repré-

sente en France un peu moins de 18 % des chômeurs, ce chiffre passe à plus de 23 % dans notre canton.

Dur, dur d’être un « vieux » aujourd’hui en pays de Fayence !

Quant à la répartition par commune, elle est corrélée au nombre d’habitants. Ainsi, Montauroux et

Fayence, compte tenu de leur poids démographique, enregistre respectivement 23,5 % et 22 % des 1062

inscriptions soit 250 et 233 demandeurs d’emploi (153 pour Callian, 150 pour Tourrettes, 117 pour Seil-

lans, 80 pour St Paul en Forêt, 43 pour Tanneron

et 36 pour Mons) (4).

Chacun en tirera les conclusions qu’il veut, mais

je souhaiterai conclure sur un questionnement

portant sur la crédibilité des chiffres produits par

l’Insee. À titre d’exemple, prenons les statistiques

du département. En 2009, la population active

était de 426 812 personnes. En l’augmentant de

+0,59 % (évolution entre 2008 et 2009), elle peut

être estimée pour 2011 à 431 800 personnes envi-

ron. Si vous faites le rapport entre les 55 181 chô-

meurs de catégorie A à fin décembre 2011 et les

431 800 actifs, le taux de chômage n’est plus de

10,8 tel qu’annoncé par l’Insee, mais de 12,78 %.

Même chose pour la France qui passe de 9,4 à

9,84 %. Cherchez l’erreur ! 1/ Vous les retrouverez pour 2009 à cette page http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?

codgeo=CV-8312&codgeo=DEP-83, puis téléchargez « dossier complet ». Classification EMP T3.

2/ Évolution plausible dans la mesure où sur la période 1999-2008, la moyenne de l’évolution annuelle de la popu-lation active se situe à 3,8 % (6836 à 9568)

3/ 5 catégories ont été définies pour classer les demandeurs d’em-

ploi : - Catégorie A : actes positifs de recherche d’emploi sans emploi

- Catégorie B : actes positifs de recherche d’emploi en activité ré-

duite courte - Catégorie C : actes positifs de recherche d’emploi en activité ré-

duite longue

- Catégorie D : sans acte positif de recherche d’emploi sans emploi - Catégorie E : sans acte positif de recherche d’emploi en emploi

Les catégories recensées dans la base de données se limitent au A,

B et C, les B et C correspondant à des demandeurs d’emploi tra-vaillant à temps partiel (CDD et CDI) et recherchant une activité à

temps

complet. Le seul historique disponible est celui concernant la catégorie A.

4/ Pour ce décompte voir la base de donnée disponible à cette adresse : http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?

reg_id=99&ref_id=base-cc-chomage

5

PETITES REFLEXIONS… Je t’offre un verre ou un écolo?..

Jusqu’à l’homo sapiens, c’était l’évolution, puis arriva l’homo « ça craint »…

À propos de la pie buveuse de bière : « Ah, c’est pas elle qui va perdre son

permis de...voler ! ». 16

A noter

Le courrier des particuliers

CLOCHEMERLE AUX ESTERETS DU LAC ? AH BON !

( suite à l’article parut dans le NJ 15 ). Christian Cauvy, Les Esérets du Lac

Ce lieu où la solidarité n'est pas un vain mot essaye à tout moment

de vivre dans l'harmonie, le respect mutuel, et ne saurait être gâché par

une quelconque « clochemerlerie ». Arrivé en mai 1990 à 13 familles sur le site et compte tenu

de la situation un peu difficile des habitants (sans eau

potable et sans électricité) et en tenant compte du fait que

les 6 premières familles avaient déjà passé un hiver, les

castors essayaient de s’entraider, la solidarité n’était pas

un vain mot. Un habitant ayant remarqué qu’un transfor-

mateur EDF était en service, nous avons grâce à PATRI-

CE, le doyen du site, un ancien d’EDF, « emmerdé » EDF

jusqu’à ce qu’il nous mette un compteur de chantier de 40

KWH, à charge pour nous de nous débrouiller pour nous

câbler. Ce qui fut fait avec la complicité de tous et la débrouillardise légendaire de certain. Il est vrai

qu’a cette époque, il n’était pas rare le samedi de mettre la casquette adéquate (la casquette adéquate

est une casquette à plusieurs facettes en fonction des travaux à effectuer) par exemple la casquette

compagnie générale des eaux pour creuser 1 m avec pelles et pioches pour trouver une vanne en

plein milieu du carrefour, car pour une raison inconnue l’eau n’arrive plus dans certains réseaux…

Pour en revenir à l’épisode EDF. Un des habitants a pu se procurer 2 tourets de câbles et nous avons

acheté ce qu’il manquait pour pouvoir câbler tout le monde (quelques 2 km de câbles) .

Le chantier a duré environ 2 semaines car si le transformateur était à peu prés au milieu de la ZAC de

l’époque, les habitants étaient très dispersés. Pour la sécurité il a même fallu édifier des structures en

hauteur pour éviter que les camions ou voitures ne passent sur les câbles.

L’association des propriétaires étant détentrice de l’abonnement EDF, nous avons acheté des comp-

teurs, dont vous pouvez voir un vestige, pour évaluer la consommation de chacun, à charge pour le

trésorier de cette association de répartir les sommes à payer.

Mi-novembre, si je me souviens bien, nous avions l’électricité, c’est vrai que l’on peut s’en passer

mais c’est mieux quand il y en a. Fini le remplissage toutes les 2 heures de nos encombrants et

bruyants groupes électrogènes.

Quel bonheur de pouvoir se chauffer un peu !!!

Cet hiver là qui commençait, commençait vraiment bien ; début décembre, dans l’après-midi, la neige

fait son apparition, quel régal pour les enfants qui sortaient de l’école mais à 19 heures, lorsque tout

le monde rentre du travail, ploff !!! plus d’électricité. Pas de téléphone non

plus, c’était il y a 20 ans, pas encore de portable (ben c’était le siècle dernier

hein !).

Et c’est là qu’intervient la casquette multi facettes, ce soir c’est EDF !!! Des-

cente en voiture vers le transformateur en slalomant entre les bouches d’égouts

qui sortaient de 60cm

sur les chemins, « pow pow » devant le transfo et la conclusion s’impose, ceux

qui sont chauffés avec radiateurs électriques ont consommé trop de puissance

pour le compteur de 40 KWH et donc tout le monde y met du sien pour réduire

un peu sa consommation, et çà marche !!! ( Suite page 7 )

6 15

FESTIVAL AFRICAIN en Pays de Fayence

du 13 au 18 novembre. La troupe de BAGILIBA donne Rendez-vous:

CONCERTS, CONFERENCES,

ATTELIERS de pratique,

CONTES, REPAS,

MARCHE d’ail-

leurs, SCEANCES

de cinéma, sur tout le Canton..

et pour tout savoir

du programme:

www.bagiliba.fr

LE FILM de Jean-

Paul Jaud - Le 26

septembre dans les

salles. Toute la pro-

grammation, toutes les infos, nous contacter

www.touscobayes-lefilm.com De 2009 à 2011, et dans le secret le plus abso-

lu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené

une expérience aux conséquences insoupçon-

nables, au sein du CRIIGEN. Il s’agit de la

plus complète et de la plus longue étude de

consommation d’un OGM agricole avec le

pesticide Roundup faite sur des rats de labora-

toire et les conclusions qui vont en être tirées

sont édifiantes…

L'association BABEL organise: du 14 au 18 Novembre : bourse aux vête-

ments d'hiver , pour renouveler sa garde-robe !

du 5 au 9 Décembre : bourse aux livres et

jeux de société, ( comme dit Arlette :"la lectu-

re est une bonne façon de s'enrichir sans

voler personne" ).

( Suite … )

Nous payerons le gaz 2 à 3 fois moins cher et l’eau 10 fois

( ?) plus chère, si on en trouve encore. Décidemment il y a

beaucoup de gens qui ne voit pas plus loin que le bout de

leur nez et il parait que ce sont les élites de ce pays. Je suis

contente de ne pas faire partie de l’élite.

Lors de notre visite au Fort de Brégançon, François Hollande nous a signalé l’importance de notre

indépendance énergétique. J’ai failli éclater de rire en lui demandant où se trouvait notre indépendance

énergétique quand toutes les sociétés qui allaient exploiter notre sous-sol étaient étrangères. Il m’a répon-

du : « oui mais c’est parce que en France personne ne sait faire » et j’ai répondu : « D’accord, mais dans

ce cas là vous ne pouvez pas nous parler de d’indépendance, il n’y a aucune indépendance si nous devons

acheter le gaz de notre sous-sol aux compagnies étrangères ». Nous lui avons parlé de la transition éner-

gétique : solaire, éolien, photovoltaïque, énergie libre, méthanisation, hydroélectricité. Mais vous l’avez

peut-être déjà compris, l’urgence de l’indépendance énergétique passe avant toute autre considération.

La peine : Si plus de personnes de notre canton étaient allés voir le documentaire « Les nouveaux chiens

de garde » et l’avaient bien gardé en mémoire, ils auraient certainement compris qu’il ne faut pas croire

les médias à la solde des lobbies et qui pratiquent surtout la désinformation : ils auraient peut-être été

plus de 6, sur les 140 du collectif du canton à me répondre quand je leur ai envoyé un mail d’appel à

l’aide pour faire de l’information sur le canton. Ils auraient peut-être été plus de 13 sur les 140 à s’inscri-

re pour aller à Alès le 22 septembre pour la manifestation internationale contre l’exploitation des gaz et

huiles de schiste. A ce sujet je remercie du fond du cœur Monsieur René Ugo, Maire de Seillans, d’avoir

mis à notre disposition le car municipal de sa commune. En ce qui me concerne, j’ai tellement le ressenti

d’être une esclave et un pion sans importance sur l’échiquier de nos politiques de toutes fonctions et de

tout bord, les maires de notre canton inclus, que votre participation, votre compréhension et votre huma-

nisme m’ont fait du bien Monsieur Ugo. Encore Merci René.

Pour conclure : Christophe s’est épuisé à faire de l’information partout où il passait jusqu’à ce que cer-

tains l’appellent, parfois moqueur, Monsieur Gaz de Schiste. Merci Christophe pour tout le temps que tu

y as passé au détriment de ta vie privée, familiale, et professionnelle. Quant à moi, j’ai passé jusqu’à 4

heures par jour sur internet, quand ça n’était pas plus, pour transférer les infos que je recevais afin de

vous tenir informés.

Aujourd’hui, Christophe et moi-même avons pris la décision de mettre le collectif gaz de schiste du can-

ton de Fayence en sommeil.

Ce dossier est toujours aussi important et ne s’arrêtera pas avec l’annulation de la demande de permis de

Brignoles. Le gaz de schiste c’est ni ici ni ailleurs. Alors je rejoindrai un autre collectif et puis j’ai bien

l’intention d’aller m’allonger sur les routes avec les maires d’Ardèche et du Gard pour empêcher les

camions vibreurs de passer. Pour ceux qui ont envie de continuer à être informés, vous pouvez vous ins-

crire à la newsletter des collectifs 83 : http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/ et si certains d’en-

tre vous désiraient reprendre ce collectif je serais heureuse de vous transmettre la liste des contacts : col-

[email protected].

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien

faire » (Albert Einstein).

(1) vous pouvez aller lire vous-même sur http://www.humanite.fr/environnement/l%E2%80%99extraction-du-gaz-de-

schistes-provoque-de-graves-problemes-de-sante-publique-504016 (2)http://www.dailymotion.com/video/xtsm97_le-business-de-l-eau-autour-de-la-fracturation-hydraulique-aux-usa-l-

effet-papillon-22-09-2012-canal_tech.

Le courrier des particuliers Paroles associatives ( suite … )

Ce fut le seul problème lors de cet hiver. Quelques mois plus tard, en appel à AIX EN

PROVENCE, le tribunal nous donnait raison et confirmait les habitants sur le choix

de l’aménageur repreneur.

Les travaux VRD pouvaient reprendre, l’eau, l’électricité, le téléphone, les routes…,

firent leurs apparitions pour le bonheur de cet endroit où il fait bon vivre grâce à l’esprit convivial et

solidaire qui a pu se développer et, je pense, perdurera dans le temps si l’on y prend garde.

14

Des chiens de garde Corinne Guillerault, Montauroux

0h50, j’ai déjà loupé le coche du premier sommeil, je tente d’attraper le deuxième. Hélas, les chiens du

voisinage en ont encore décidé autrement.

Propriétaires de chiens, nous supportons de vos bêtes ce que vous ne supporteriez pas de nos enfants !

La nuit (comme le jour d’ailleurs, mais ne soyons pas vaches), ils se transforment en bergers corses et

s’échangent leur « chjami è rispondi » d’un jardin à l’autre, d’un quartier à l’autre, sans que rien, ni

personne, ne les fasse taire. Leurs aboiements incessants vrillent les nerfs, s’interrompant parfois quel-

ques minutes (donc juste le temps de commencer à sombrer dans le sommeil) pour repartir de plus belle

à la moindre feuille qui tombe, au moindre véhicule qui passe. Insupportable.

Il ne serait pourtant pas difficile de les faire rentrer à l’heure raisonnable où tout travailleur, dont le

réveil a l’outrecuidance de sonner le matin, a droit à un paisible repos ; à l’instar de ce voisin compré-

hensif qui, devant nos yeux cernés, a accepté de trouver une solution à ces aboiements que lui-même ne

semble plus tolérer (encore merci à lui !).

Ils ne supportent pas d’être enfermés ? Eh bien un chien, ça se dresse, ça s’éduque. Et ça laisse les gens

dormir. Sans compter qu’on peut tout de même se demander comment les propriétaires de ces chiens

admettent ce vacarme dans leur propre jardin, toute la nuit… mais ça, ce n’est pas notre problème !

Renseignement pris, il est possible de porter plainte pour nuisance sonore diurne et

nocturne. Donc déranger les gendarmes qui ont mieux à faire, s’engager dans une

procédure pénible pour tout le monde… Bref : et si on évitait d’en arriver là ? Si on

essayait de vivre en bons citoyens respectueux de la tranquillité de chacun ? Stop

à la tyrannie canine !

Maîtres, rentrez vos chiens la nuit !

Coup de Gueule...

Nos amis les déchets… Michaël Bibérian, Callian

Samedi 15 Septembre, 8 heures, j'arrive à mon travail, dans la plaine de

Montauroux à proximité de la grande surface. Quel bonheur de trouver par

terre un sac de déchets d'une restauration rapide! Je me dis " Eh ben! On

n'a pas terminé d'être dans le caca avec ces comportements". Sans être mora-

lisateur, il me semble ( où alors je n'ai pas compris qu'une partie des gens

aime bien vivre dans un endroit sale) que la base de toute éducation soit le

respect de l'endroit où on vit. Autant je considère que la restauration rapide,

comme on la connait, n'est pas ce que l'Homme a trouvé de mieux pour se nourrir, autant les comporte-

ments « j’m' enfoutiste »sont affligeants, comme le témoigne la photo ci-contre. Il serait intéressant de

savoir aussi si les engagements de ramassage des déchets de la dite chaine de restauration rapide sont

effectifs, comme le prévoit la charte ou convention signée par le Maire de Callian et la chaine de resto

rapide sur le ramassage des déchets à proximité et dans le canton de Fayence.

7

Colère : François Hollande annonce lors de l’ouverture de la conférence environne-

mentale des 14 et 15 septembre : «Les arguments économiques existent, mais soyons

clairs, dans l'état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l'exploi-

tation par fracturation hydraulique est exempte de risques lourds pour la santé et l'en-

vironnement, c'est pourquoi j'ai demandé à Delphine Batho de rejeter les sept permis.

Telle sera ma position concernant l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de

schiste durant le quinquennat». « Durant le quinquennat ». Parfait. Et après le quin-

quennat ? « Rejeter les 7 permis ». Super ! Tout le monde y croit. Ouf, nous avons échappé au pire. C’est

fini. C’est oublier un peu tôt que ces 7 demandes de permis n’étaient pas signés. Quid des 95 autres

demandes qui sont en cours d’instruction dont 37 demandes identifiées hydrocarbures non convention-

nels identiques à celles qui seraient annulées on en fait quoi ?

Pendant ce temps, la société suisse Mouvoil, détentrice d’un permis exclusif depuis 2010 sur le Bassin

d’Alès, souhaite débuter en octobre une campagne de recherche sismique afin de sonder par ondes acous-

tiques la nature du sous-sol avant de lancer son premier forage d’exploration. Mais cette société a besoin

de l’autorisation de ces communes pour envoyer leurs camions vibreurs. Réponse des maires : « Le préfet

a constaté notre refus de laisser passer ces camions. Nous l’avons prévenu de risques de troubles à l’ordre

public s’il passait outre notre mécontentement ». Réponse du Président de Mouvoil : « Ces maires sont

dans l’illégalité et s’opposent sans raison valable, c’est une forme d’abus de pouvoir. » Non mais quel

culot ! Alors là on croit rêver : ne serait ce pas eux qui pratiquent l’abus de pouvoir ? Il serait tout de

même paradoxal que les premiers travaux de terrain, retardés depuis plus d'un an, commencent effective-

ment un mois après ce discours.

Incompréhension : Je ne vous parlerai ni des produits chimiques dangereux utilisés : benzène, plomb,

méthanol, et, et, et--, ni des risques sismiques, ni des émissions de gaz à effet de serre provoquées par

cette technique, ni de la pollution des nappes phréatiques, ni des va et viens des camions, ni des problè-

mes de santé et de leurs coûts sur la collectivité (1). Tout cela est paraît-il FAUX. Je ne vous parlerai pas

non plus du fait que ce qui me choque finalement le plus c’est d’aller exploser la roche mère. Pour moi la

mère c’est celle qui nous porte, celle qui nous nourrit, celle qui nous donne à boire, celle qui nous permet

de grandir et de vivre, la roche mère c’est la mère de la terre. Il faut se rendre à l’évidence : nous ne res-

pectons vraiment plus rien sur cette planète ! Mais s‘il y a au moins un élément que personne ne conteste

dans la fracturation hydraulique, et il est de taille, c’est la quantité d’eau nécessaire : 10 000 à 15 000 m3

par forage. NOUS N’AVONS PAS CETTE EAU. Il suffit de lire les demandes de restrictions volontai-

res d’eau demandées aux habitants par nos maires certains étés, il suffit d’être au courant de la jonction

qui doit être faite entre le lac de Saint Croix et celui de Saint Cassien pour pallier au manque d’eau des

villes côtières. Rien qu’en raison de ce manque d’eau nous ne devrions même plus entendre parler

de ce procédé, ni ici, ni ailleurs, où ces problèmes de manque d’eau existent aussi. Au cas où vous ne

me croiriez pas, sachez qu’aux Etats Unis les agriculteurs du Colorado voient des sociétés de forage plus

riches qu'eux acheter l'eau lors des ventes aux enchères des ressources hydrauliques (moyen courant d'at-

tribution de cette ressource aux États-Unis)(2). ( Suite page 14 )

Paroles associatives « Le gaz de schiste c’est fini ». C’est ce qu’a déclaré F. Hollande dans son

discours de transition énergétique. Et tout le monde l’a cru ! Pourquoi

est-ce faux? Je vais vous montrer comment le gouvernement est en train

de nous rouler dans la farine, de nous enfumer une fois de plus, de nous

mentir une fois de trop, provoquant colère, incompréhen-

sion et déception. Nicole CHELLI, Callian

Paroles associatives

13

La rentrée du Nouveau Comité d'Initiative Citoyennes Hélène Asso, présidente du Ncic

Nous nous sommes retrouvés une quinzaine de personnes pour la réunion de rentrée du

Ncic...

Retrouvailles et convivialité étaient bien sûr à l'ordre du jour, mais aussi engagement

et détermination. En effet, depuis quelques mois, l'association s'est attelée à un travail

de mise en réseau et de fédération des nombreuses énergies citoyennes qui s'expriment

sur le canton de Fayence. Ainsi, le Ncic « héberge » plusieurs collectifs ou commis-

sions autonomes dans leur travail mais reliées et solidaires entre elles. Petit tour d'horizon :

– le collectif contre l'exploitation du Gaz de Schiste poursuit son rôle de vigilance en lien avec le collec-

tif 83.

– la commission « Université Populaire » a été contacté par de nombreuses personnes depuis l'annonce de

sa création. Le projet intéresse et suscite beaucoup d'enthousiasme, la conférence inaugurale devrait avoir

lieu en tout début d'année prochaine.

– Le collectif « Terres Fertiles » s'est rapproché de l'association « Terre de Liens » qui œuvre

pour l'acquisition de terres agricoles afin d'assurer la continuité d'une activité de plus en plus

menacée sur nos territoires. En devenant antenne locale de Terre de Liens, nous espérons

acquérir les outils nécessaires qui nous permettront d'agir plus concrètement sur le maintien

et le développement de l'agriculture locale.

– Le Ncic héberge également le collectif « Seillans en Transition » qui poursuit son chemin en

proposant une vraie démarche de changement.

Une nouvelle commission « Pollution » vient d'être créée (qui malheureusement aura bien du pain

sur la planche), et en projet la création d'un collectif « Jeunes Mamans ».

Au delà de la richesse de toutes ces composantes, le Ncic reste avant tout une association de vigilance ci-

toyenne concernant tous les sujets de société qui touche notre canton. C'est pourquoi nous avons été parti-

culièrement actifs lors du projet de rattachement du canton de Fayence à l’agglomération Fréjus/St Raphaël

(distribution de tracts, organisation de réunions publiques, manifestation devant la Communauté de Com-

munes).

Notre engagement reste donc Politique au sens premier du terme qui veut dire « organiser la vie de la

cité ». Notre Cité, c'est le canton de Fayence et nous comptons bien garder une place active dans

la réalisation de son devenir. Si vous souhaitez nous interpeller, vous informer ou participer à nos

actions, n'hésitez pas à nous rejoindre. Contacts : [email protected] ou au

06,08,00,55,80.

Oyé, Oyé, braves gens.

L'Association des Jeunes Artistes du Canton de Fayence remet le couvert ! Les irréducti-

bles artistes n'ont pas fini de faire parler d'eux ! Durant la journée de sensibilisation et de net-

toyage du lac de Saint Cassien organisé le 6 et 7 Octobre dernier où nombreux était aux rendez

vous, un documentaire réalisé par nos soin a été projeté. L'idée : « Au secours, ça déborde ! »

Un sacré bilan actuel de l'état des rioux de notre plaine qui se déverse dans le lac, sans parler des déchets, tour

opérator s'attribuant des lieux de pêche,... on en passe et des meilleurs ! Ce documentaire vous apportera peut-

être des réponses à des questions que nombreux ce posent. Un sacré micmac ce lac !

La conclusion est que chacun doit se responsabiliser pour sauver la qualité de l'eau de nos robinets !

Au secours, ça déborde !!

Information pour le voir : [email protected]

L'AJACF, Naïma Borghi, Pauline Mougenot, Mathilde Cocoual, Thibault Peron et Jérémy Cocoual

8

Retour sur numéros précédents Courrier des particuliers

LETTRE OUVERTE À M. FRANÇOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE de Jean Cantoni, Le Tignet

Monsieur le Président,

Avec tout le respect qui vous est dû, nous, associatifs et citoyens de la vallée de la Roya, du Pays de Fayen-

ce, de Mouans-Sartoux et des Terres de Siagne, faisons appel à vous afin que les schémas départementaux

de coopération intercommunale des Alpes-Maritimes et du Var qui nous sont imposés soient reconsidérés.

En effet, contre l'avis des élus des communes concernées et contre la volonté de leurs administrés, expri-

mée par référendum (Roya, Mouans-Sartoux) ou pétition (Terres de Siagne), les préfets des Alpes-

Maritimes et du Var ont exprimé leur volonté de nous rattacher respectivement aux villes de Menton, Fré-

jus-Saint-Raphaël et Cannes.

Nos communes des Haut et Moyen-pays se sont déjà organisées pour répondre aux problèmes spécifiques

de leur territoire. Une spécificité qui rendrait artificielles et inefficaces les mises en commun de compéten-

ces avec le littoral auquel on veut nous agglomérer, avec le risque de mise à mal de tout ce qui a déjà été

réalisé : nombre de compétences retenues par nos collectivités risquant de retourner aux communes faute de

pertinence reconnue au sein du nouvel ensemble, ce qui remettrait en question la modération fiscale que

nous pratiquons. Par ailleurs, notre culture de maintien en gestion publique des services publics pourrait

être remise en cause, ce que nous ne voulons absolument pas. Dans l'esprit du législateur, la décentralisa-

tion vise à une meilleure efficacité de l'action publique par la mise en commun de compétences permettant

de réduire les coûts de gestion, mais aussi à développer une démocratie de proximité. L'intercommunalité

forcée et non choisie qu'on promet à nos communes est d'évidence contraire à ces deux objectifs.

Nous exprimons donc, avec tout l'espoir suscité par les prises de position du Sénat et par vos engagements

lors de la campagne présidentielle, notre souhait de voir se créer la communauté de communes de la Roya,

la pérennisation des communautés de communes du Pays de Fayence (que la commune de Bagnols-en-

Forêt veut rejoindre) et des Terres de Siagne, ainsi que la prise en compte de la volonté des habitants de

Mouans-Sartoux. Ce souhait est avant tout celui des populations de nos territoires, un argument qui, nous

en avons la conviction, est de nature à vous convaincre d'approuver notre démarche.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre profond respect et de nos sentiments les plus

républicains.

Le 24 août 2012

Associations citoyennes signataires : ABI, Association Bagnolaise d'Information (Bagnols-en-Forêt),

Adéfa, Association de défense des Fayençois (Fayence)

CIC Comité d’Initiatives Citoyennes du Pays de Fayence

(Fayence)

Citoyen (Mouans-Sartoux)

CRI, Concertation, Réflexion, Innovation (Peymeinade)

Exist’en Siagne, Association citoyenne du canton de Saint-

Vallier-de-Thiey (Peymeinade)

Les amis du Docteur Belletrud (Cabris)

PACT, Pour un Avenir Citoyen au Tignet (Le Tignet)

Peymeinade à tous (Peymeinade)

Robila (Breil-sur-Roya)

Roya Citoyenne (Breil-sur-Roya)

Regain de l’Estérel (Les Adrets)

Spéracèdes Demain (Spéracèdes)

Vivre à Peymeinade (Peymeinade)

Suite à l'article concernant l'interdiction de la pêche la nuit

sur le lac de Saint Cassien ( NJ 15 ). Claire Aubert et Pascal Tartary

Le volet juridique sur le bivouac : En dehors des zones autorisant le bivouac ou le camping, tout

le territoire français est interdit à cette pratique. De fait, le lac est bordé de propriétés privées, et les

propriétaires n'ont pas nécessairement envie d'avoir des campeurs sur leur terrain !

Le volet préservation : Le bivouac / camping est souvent associé à d'autres pratiques pas forcément

super pour la préservation de la ressource en eau potable (hygiène, salubrité....), la préservation des

forêts (feux, réchauds), la préservation des rives du lac contre l'érosion, risques environnementaux.......

Le volet sécurité : Il y a aussi les problèmes de sécurité car l'état ne souhaite plus engager de

contrôles nocturnes . Les problèmes de cohabitation entre les pêcheurs et la navigation

existent aussi.

Le volet financier : Le camping entraine un surcoût pour la collectivité : ramassa-

ge des ordures

Le volet économie locale : MAIS SURTOUT, une étude réalisée par les Sociétés

de Pêche montrait qu'en fait, la pratique de la pêche de nuit n'engendrait que très peu de

retombées économiques sur les commerces du canton, car les pratiquants arri-

vaient avec tous leurs matériels et les vivres nécessaires pour survivre durant

15 jours au moins. La perte de cette activité n'aura donc aucun impact sur

l'économie locale.

Nous espérons vous avoir aidé à construire votre propre jugement.

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Le marché et ses étals Frédéric Picard, Fayence

Je profite de votre journal libre d’opinion pour

donner mon point de vue sur un sujet qui, je

pense, est important : le marché et ses étales.

Comment se fait-il que l’on puisse acheter des

fruits et légumes soit disant régionaux deux

mois avant la récolte, ou bien encore certaines

variétés qui ne sont pas cultivées en Provence

voire même en France ? Et je ne parle pas des dérivés de ces

produits qui coûtent un bras, sans en avoir la qualité et parfois l’appellation !!! Seuls quelques produc-

teurs locaux avec des étals sans blingbling, et leurs produits de saison et de qualité sont présents. Il est

vrai qu’il est beaucoup plus simple et rentable de se lever le matin et de s’approvisionner dans les cen-

trales d’achats que d’être dès l’aube à travailler dans les champs, du semis jusqu’à la récolte et pour

certains jusqu’au conditionnement, tout en ayant un cahier des charges à respecter afin de garantir une

culture biologique, le tout avec un prix de vente moins cher !!!

J’imagine le touriste tout content en croyant avoir acheté un produit soit disant local et typique à notre

région alors que cela a été produit et récolté en Espagne dans des serres, faisant un détour par Rungis,

afin d’alimenter les grosses centrales d’achats pour finir enfin sur un stand. Tout ce trajet inutile et qui a

un coût pour avoir au bout du compte un produit sans saveurs et pas mûre alors qu’à 10km à la ronde de

Fayence, les champs regorgent de fruits et légumes de variétés diverses et de qualité, et surtout qui ont

du goût. Je trouve cela dommage qu’avec le potentiel et la richesse des terres du canton, nos agri-

culteurs et producteurs ne soient pas assez mis en valeur.

Bizarre, ces locos se

cachent derrière nos

régionaux. Sont pas

blets !

« L’intercommunalité: folie des gandeurs ! » ( NJ 12 ).

Non, mais…

t’as pas vu

l’HEURE..!!?

Dernière minute : Après des mois de tergi-versations et de discussions, les élus et la population du canton de Fayence viennent enfin d’obtenir satisfaction. Dans le cadre du nouveau schéma départemental de l'in-tercommunalité, le pays de Fayence élargi à la commune de Bagnols en Forêt reste et demeure une communauté de communes à part entière, et garde ainsi son identité propre. Pour de plus amples détails, voir l’article de Var-Matin à l’adresse suivan-te : http://www.varmatin.com/var/intercommunalite-un-decoupage-du-var-qui-apaise-les-tensions.986572.html ou bien l’article consacré à ce sujet sur le blog de Pierre Ratcliffe à l’adresse suivan-te : http://paysdefayence.blogspot.fr/2012/09/var-le-nouveau-schema-departemental-est.html?showComment=1348393837502

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Témoignages Témoignages

L’épuration sociale met le turbo Gil Pouzols, Fayence

Après la colonisation du territoire, des terres agricoles, et la destruction

de plus en plus rapide du paysage, voici l’épuration sociale qui s’ag-

grave : expulsion des fauchés, achat du locatif à but spéculatif…

Pousse toi de là que je m’y mette !

Dans certaines ruelles du village de Fayence, c’est même la vitesse

grand V : spéculation sur les vieux appartements, harcèlement des

locataires par les propriétaires pressés de vendre. Place aux rentiers,

aux résidences secondaires, même si certaines maisons acquises restent

fermées la plupart de l’année ! Place au fric, c’est un véritable fric-

frac sur l’habitat. Pas de fric, pas de lieu de vie ! Plus de grisbi, tu

déguerpis !

Même les jeunes actifs sont exsangues ; alors les vieux no com-

ment… Est-ce comme cela que l’on remodèle le tissu social d’un village ? Ceux qui y sont nés, y ont élu

domicile par choix, rejet de la ville ou par les circonstances de la vie, une fois intégrés et solidaires de la

vie du village, doivent laisser leur place à ceux qui arrivent avec leur fric, leur convoitise immobilière,

leurs dents et griffes acérées, sans scrupule et états d’âme. N’est-ce pas comme cela que l’on tue l’âme

d’un village et même d’une ville ? Regardez Paris ces deux dernières décennies : nettoyage des popula-

tions des quartiers (Belleville, le 17ème, Montmartre, Montparnasse et j’en passe…), reconduite des cou-

ches populaires à la « frontière »... Pardon ! à la banlieue. Un libéralisme carcéral !

Autres exemples à Fayence. Cette mère seule avec ses deux enfants qui attend depuis des années un

logement social dans un deux-pièces peu confortable, ne trouvant pas mieux devant la montée des

loyers et la régression de son budget. Et cette mamie avec sa maigre retraite qui se voit obligée à 75 ans

de vendre son petit deux-pièces pour aller vivre ses derniers jours chez sa fille, loin de ce village où elle

avait tous ses amis, ses habitudes, son train-train quotidien et où ses petits-enfants venaient lui rendre

visite à chaque vacance scolaire. Terminé, fini, out ! Encore un appart acquit par des étrangers, vite ré-

nové et meublé et aujourd’hui loué à la semaine à d’autres étrangers qui ne participent pas à la vie du

village, mais au moins celui-ci est habité. Et que dire d’un immeuble entier de 3 étages pouvant héberger

au moins 3 familles en plein cœur du village et dont les volets restent clos quasiment toute l’année hor-

mis 3 semaines environ où les volets s’ouvrent enfin… Pour aérer des pièces vides ? Et ce jeune maçon

qui vit depuis 3 ans dans 15m2 humide, sombre et insalubre pour 400 € par mois, obligé de partir

aujourd’hui, jeté dehors pour avoir eu l’outrecuidance après 3 ans d’attente d’amélioration des lieux de

porter sa situation à la connaissance des services sociaux et sanitaires. Et enfin, un dernier exemple, le

témoignage d’un père célibataire avec un enfant : « 9 h 30 du mat, on tape à ma porte. C’est le facteur.

Une lettre RAR m’apprend que mon appart vient de changer de propriétaire. Par un tour de passe-

passe, je n’ai même pas pu bénéficier en tant que locataire depuis 8 ans de la priorité à son achat. Je suis

abasourdi, mais la matinée ne fait que commencer.

10 h 30 soit une heure après réception de cette

mauvaise nouvelle, on tape à nouveau à ma porte et

là surprise, un clerc d’huissier me remet en mains

propres une injonction du nouveau propriétaire à

quitter les lieux aux termes de mon bail (6 mois

plus tard). Ça tombe bien, c’est le délai légal pour

me virer. » Comble de l’élégance dans cette mé-

thode expresse, le nouveau propriétaire précise

que le bail ne sera renouvelé sous aucun prétex-

te. Toi, ton minot, vous dégagez !

J’ai bien fait d’attendre, de tourner 7 fois ma langue dans ma bouche, 7 ans ma plume sur la page noire.

Assombri par tant d’injustices, d’abus, de dérives que tout le monde voit, connaît et accepte ou pas, y’a

pas le choix de toute façon, faut dégager !

Devant le fait accompli, on se plie. Pardon, on est plié… mais pas de rire. Plié devant les décisions et les

choix pris sans concertation, au nom du profit, décidés par une minorité établie, confortable, assise…

Pendant ce temps, ceux qui ignorent ces choix, ces décisions, sont condamnés à les subir. Déjà étriqués

dans leur quotidien, ils se retrouvent confrontés à la relégation, expulsés ou sans renouvellement de bail,

confrontés à l’impossibilité de se reloger.

En 10 ans, les loyers ont doublé, triplé et toujours avec le concours d’interruption de bail, d’expul-

sion ou d’absence de plan de relogement, d’un toit ou de lieu de vie. Comme tout autre, ces gens font

partie du tissu social. A-t-on le droit de favoriser la pousse des fleurs de lys au détriment du pissenlit ?

Toutes ces fleurs des champs composent celui-ci. Un village est autant constitué par ses notables, possé-

dants, clergé compris, que les plus humbles de ses habitants : jeunes actifs, personnes âgées, fauchés,

accidentés de la vie, travailleurs pauvres, femmes et hommes seuls, mères ou père isolés.

Le soir Moi, j’aime ce village, ses habitants... quand je rentre par les rues pavées et

étroites, chargées d’histoire, loin des odeurs nauséabondes et citadines, des bitumes

sales et de l’air saturé d’impuretés multiples, l’air frais me lèche le visage et, les pavés,

même souillés parfois par les déjections de nos amis à 4 pattes, ont un moelleux suave

sous le pas. La lumière même est clémente, sobre, sans violence. Qu’il est agréable de

rentrer chez soi… quand on a un toit.

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... Histoire vraie!!! Coralie Courtois, Fayence

En cette période de rentrée, il y à une histoire que je

voudrais vous conter. L'histoire de trois mères de famil-

le, toutes trois AED au collège Marie Mauron de Fayen-

ce. AED, c'est quoi ça? Me direz vous. Assistant d'édu-

cation, un terme un peu pompeux qui a remplacé celui

de pion beaucoup moins flatteur!! Mais ça fait quoi au juste un AED? Les AED

sont présents pour vos enfants sur tous les moments de vie des collégiens (et ly-

céens) en dehors de leurs heures de cours.

Un AED donc, ça écoute, ça conseille, ça encadre, ça tutore, ça recadre, ça guide, ça aide... etc...

Bref, avec le Conseiller Principal d'Education, les AED sont à la fois des psy, des assistants sociaux, des

profs, et des infirmiers qui passent leur journée à jongler avec toutes les attentes de ces adolescents en

grand besoin d'attention!!!

Voila pour la définition; entrons maintenant dans le vif du sujet et revenons à nos mères de famille. Toutes

trois habitantes de Fayence, impliquées dans la vie locale et surtout attachées à leur travail et ayant à cœur

de transformer chaque jour leur fonction en réelle mission éducative. Animation, montage de projets, tuto-

rat, aide aux devoirs et encore une fois du dialogue et toujours du dialogue.

Ah, il y a une chose que j'ai oublié de vous dire. Les AED font partie des contrats les plus précaires que le

système ait engendré. A savoir un CDD d'un an renouvelable cinq fois seulement et surtout, surtout un

contrat qui se renouvelle ou pas sur seule décision du chef d'établissement sans obligation de justifier d'un

motif. Arbitraire? Je vous laisse en juger.

Maintenant que vous savez tout ça, imaginez... Imaginez un changement d'équipe de direction, une nou-

velle principale qui ne partage pas les mêmes valeurs que nos trois mères de famille et qui juge son équipe

non pas sur des compétences mais sur du ressenti. Imaginez des syndicats qui finalement n'y peuvent pas

grand chose, un rectorat qui soutient inconditionnellement ses ouailles et vous obtenez trois mères de fa-

mille qui font la queue devant le Pôle Emploi!!! 11

NON ! Nous ne sommes pas

QUE DES PIONS...