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Nom du Compte: Association des Femmes Evangéliques de Bossangoa (AFEB) Numéro du compte : 0010182903308201à ECOBANK en Centrafrique

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Rapport de progrès sur la mise en œuvre du projet « Prévention et prise en charge à base communautaire des enfants

sortis des groupes armés et autres enfants vulnérables de la préfecture de Lobaye »


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Pays /Région République Centrafricaine

Organisation de mise en œuvre

ONG-Association des femmes Evangéliques de Bossangoa

Nom du programme Protection de l’enfant

Titre du projet Prévention et prise en charge à base communautaire des enfants sortis des groupes armés et autres enfants vulnérables de la préfecture de Lobaye

Financement Fonds des Nations Unies pour l’Enfance

Montant du projet

Total du projet : 346.288,625 XAF

Espèce : 334.428,625XAF

Fournitures : 6.060,000XAF

Contribution d’AFEB : 5.800.000XAF

Période du projet 12 Mois (4 Avril 2017- 3 Avril 2018)

Période couverte par le rapport

Du 4 Avril au 31 Décembre 2017

Date du rapport 31 Décembre 2017

Population ciblée

- 12.000 enfants des zones affectées par le conflit ont accès aux

services de soutien psycho social

- 250 parmi eux qui sont enfants séparés, non accompagnés et autres

victimes des VBG pris en charge

- 800 enfants ex associés aux groupes armés ou auto-démobilisés sont

réintégrés dans la communauté.

- 400 nouveaux enfants ex associés aux groupes armés ou auto-défense

identifiés, démobilisés sont réintégrés dans la communauté.

Zone géographique couverte

Préfecture de la Lobaye

Contacts AFEB

Thomas Elvis GUENEKEAN Chef de Mission AFEB [email protected] (00236) 70.90.43.33/ 72.29.93.80 Docteur Denis KOUANINI Directeur de programme [email protected] 00236) 70.90.43.33/ 72.29.93.80

mailto:[email protected]

mailto:[email protected]


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Sommaire exécutif

Suite à l’évaluation menée conjointement par l’UNICEF et ESF dans la Lobaye en 2014, environ 2123 enfants associés aux forces et groupes armés (EAFGA) ont été identifiés dans les cinq (05) sous-préfectures et attendaient d’être démobilisés et réinsérés. Un protocole d’accord conclu entre l’UNICEF et l’ONG-Enfant Sans Frontières (ESF) dans la Lobaye pour une durée de 4 mois a permis d’apporter une réponse d’urgence en faveur de 294 EAFGA (52 filles et 242 garçons). Sur 294 enfants vérifiés, il y avait 60 enfants (dont 4 filles et 56 garçons) vivant hors du cadre familial qui avaient besoin d’une prise en charge transitoire à travers les familles d’accueil transitoire. La prise en charge a été organisée après regroupement de ces enfants au secteur social de Mbaïki. Tous les enfants en transit ont été réunifiés à leurs parents biologiques après avoir passé trois (03) mois dans des familles d’accueil temporaire. Dans l’attente d’un programme qui devrait assurer la réintégration de tous les enfants sortis des groupes armés dans la Lobaye, le plaidoyer des autorités locales et administratives auprès de l’UNICEF a permis le développement de ce programme en cours. Ce programme a fait l’objet d’un partenariat signé entre l’UNICEF et l’ONG AFEB lequel devait être mis en œuvre en collaboration avec l’ONG-ESF. C’est donc dans cette optique et vu le nombre d’enfants qui reste à retirer et à réinsérer, soit un total d’environ 2238 et au regard de l’opportunité qu’offre l’UNICEF en faveur de ces derniers que l’ONG-AFEB et l’ONG-ESF qui depuis 2009, mène des activités de protection de l’enfance dans l’Ouham et dans la Lobaye, ont manifesté un intérêt à travers cette proposition de projet afin d’aider 12.000 enfants par un appui psychosocial, 800 EAFGA, 250 ENA et victimes des violences sexuelles et 500 enfants en besoin d’acte de naissance à retrouver et jouir de leur enfance et de leurs droits fondamentaux. Depuis la signature du protocole d’accord entre l’UNICEF et l’ONG-AFEB, les activités menées entre Avril et Décembre 2017 ont permis d’atteindre les résultats suivants :

(1) Sur 12.000 enfants ciblés, 14,616 enfants (6,880filles et 7,736 garçons) enregistrés dans les 12 communes ont bénéficiés des activités de prise en charge psychosociale dans les 12 communes de la préfecture de la Lobaye ;

(2) Sur 80 % des enfants ciblés, 49 % d’enfants adolescents et les jeunes les plus vulnérables qui ont participé aux activités récréatives ont bénéficié également aux séances d’informations sur la prévention des IST-VIH, les grossesses précoces, les violences et la promotion de la paix et du civisme. Il s’agit effectivement de 5,608 enfants dont 3,310 filles et 2,298 garçons ;

(3) Sur 250 enfants vulnérables ciblés, 151 enfants ont été identifiés et pris en charge dont 44 filles et 107 garçons. Ce sont là les enfants séparés (ES) et enfants non accompagnés (ENA) qui ont été identifiés et documentés dans les zones d’intervention ;

(4) Sur 800 anciens enfants ciblés, 1066 enfants (364 filles et 702 garçons) du caseload précédents bénéficient des programmes de réintégration à base communautaire. Bien que l’activité des groupes armés soit dormante dans cette préfecture, des nombreux enfants qui fréquentent les espaces amis des enfants ont été activement associés aux groupes armés.

(5) Sur 400 nouveaux enfants ciblés, 660 enfants (192 filles et 468 garçons) ont été pris en charge et sont impliqués dans les activités de réintégration communautaire en cours dans la préfecture de la Lobaye. Un gap de 467 enfants reste à couvrir avec les activités de réintégration future.

Durant la mise en œuvre des activités, les ONG-AFEB et ONG-ESF ont été confronté aux difficultés diverses liées a l’éloignement des zones d’intervention. Les 12 communes ciblées pour cette intervention bien étant dans la même préfecture et très proche de Bangui ne sont pas cependant de facile accès au regard des conditions sécuritaires et aux voies d’accès routières en état de délabrement avancé. Aussi, des fréquentes accusations de sorcelleries par dizaine portées contre les enfants rendent quasi impossible le rétablissement des liens familiaux entre ces enfants et les membres de leurs communautés. Dans cette zone d’intervention, les enfants sont confrontés a des nombreux types de vulnérabilités (mariage précoce, travail dans les carrées miniers, l’exploitation des enfants des populations autochtones etc…) lesquelles resteraient opaques si les activités comme


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celle de prise en charge psycho sociale n’avaient pas été organisés. Mais, cette réponse nécessite d’autres approches multisectorielles complémentaires d’intervention au-delà des programmes d’urgence. D’ici la fin du projet, AFEB et ESF poursuivront les activités de suivi de la réintégration en organisant la formation des enfants dans les petits métiers, le suivi des enfants dans les ateliers et la dotation des enfants en kit de réintégration ainsi que en acte de naissance.

Contexte

Depuis le changement du contexte politique marqué par la prise de pouvoir de l’ex-coalition rebelle Séléka le 24 mars 2013, la RCA fait face à la situation humanitaire la plus dramatique de son histoire. En aout 2013, les violences contre les populations civiles se sont multipliées, entrainant le pays dans une spirale destructive, sur fond de tensions intercommunautaires qui a pris naissance dans les grandes villes de l’intérieur du pays ainsi qu’à Bangui. Cette situation s’est totalement dégradée avec les événements du 5 Décembre 2013, ou les combats entre les Anti-Balaka et ex-Séléka ont conduit à de graves violations des droits de l’Homme, à des tueries de plus d’un millier de personnes en 1 jour, à la paralysie de l’administration publique et de l’appareil sécuritaire de l’État, ainsi qu’à une insécurité généralisée, à Bangui ainsi que dans toutes les préfectures. Il est cependant très important de noter que cette crise a eu un impact sur les enfants et dont les conséquences sont particulièrement graves et visibles. Non seulement que beaucoup d’entre eux ont été tués, blessés et séparés de leurs parents, ou violés et d’autres présentent des symptômes de détresse psychologique, bon nombre d’entre eux ont été recrutés et utilisés par les différents groupes armés. Selon les dernières estimations en notre possession publiées par l’UNICEF suite à une évaluation

générale menée sur le territoire national, des milliers d’enfants ont été enrôlés et utilisés par les groupes armés entre autres, la coalition Séléka, les Anti-Balaka et les peuls armés. La préfecture de la Lobaye avec ses 19,235 km2 de superficie et ses 5 sous-préfectures (Baganda, Boganangone, Mbaiki, Mongoumba et Boda) comprend 13 communes dont la population a été estimée à 306 440 habitants en 2013. La plupart des habitants sont des producteurs de café. Les agriculteurs sont extrêmement pauvres; la plupart des enfants ne vont pas à l'université et beaucoup meurent faute de soins médicaux.

Les enfants dans les principales communes de la préfecture ont été aussi affectés par le conflit comme les autres enfants du pays. Les fractures communautaires ont été les plus marquantes dans la région avec des conflits ayant opposé les milices Antibalakas et les populations armées musulmanes. Apres une intense activité des acteurs humanitaires et des autorités locales dans les initiatives de cohésion sociale, la cohabitation entre les communautés est de plus en plus positive. Cet équilibre retrouvé demeure cependant fragile et peut rompre rapidement s’il n’est pas entretenu. Les enfants de la préfecture fréquentent en grand nombre les écoles opérationnelles dans la zone. Mais, celles-ci sont limitées dans leur capacité d’accueil et en personnel qualifié qui fait énormément défaut. La présence des nombreux carrées miniers dans la préfecture de la Lobaye est un des facteurs à la base de la déscolarisation des jeunes garçons et filles. Les enfants préfèrent s’adonner aux travaux miniers insalubres que d’aller à l’école car les maigres et immédiats revenus glanés de l’activité d’exploitation minière artisanale contribuent à répondre quotidiennement aux besoins de subsistance. Les conditions d’exploitation minières artisanales et les conflits qui en résultent sont de nature à défavoriser le développement des enfants. Les transports des sacs des graviers vers les points d’eau, la consommation des produits psychotropes combinée à la sous-alimentation sont autant des facteurs de risque pour les enfants impliqués dans cette activité. Durant la saison pluvieuse, les villages, les écoles se vident des femmes et des enfants pour la recherche et la cueillette des chenilles et des


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champignons. Dans ce contexte, des nombreux enfants qui avaient rejoint les groupes armés, les enfants qui ont perdu les parents et qui ont été accueillis dans les familles d’accueil spontanées risquaient de ne pas bénéficier d’une prise en charge appropriée si ce projet n’avait pas été mis en œuvre dans les communes de la préfecture de Lobaye.

Rappels des objectifs, résultats planifiés

Le projet mis en œuvre par l’ONG-AFEB et l’ONG-ESF visait à atteindre les résultats ci-après :

12.000 enfants des zones affectées par le conflit ont accès aux services de soutien psycho social ;

250 parmi eux qui sont enfants séparés, non accompagnés et autres victimes des VBG pris en charge ;

800 enfants ex associés aux groupes armés ou auto-démobilisés sont réintégrés dans la communauté ;

400 nouveaux enfants ex associés aux groupes armés ou auto-défense identifiés, démobilisés sont réintégrés dans la communauté.

Collaboration opérationnelle et exécution financière

UNICEF a conclu un protocole d’accord avec l’ONG AFEB. Dans la mise en œuvre de ce partenariat, il était prévu que l’ONG-AFEB et l’ONG-ESF devraient collaborer sur le terrain en partageant les zones d’intervention pour plus d’efficacité. Le projet couvre toute la Lobaye, sauf la ville de Boda. En termes de partage des zones d’intervention, AFEB a couvert 6 communes allant de Mbaiki, Mbata, Mongoumba, Bélé-Loko, Moboma et Boganagone. Pour ESF, les 6 communes vont de Pissa, Lesse, Nola, Bongongo-Ganza, Ngoto et village Boganda. Dans cette collaboration, l’ONG-AFEB est responsable du rapportage des activités à l’UNICEF et de la justification des ressources reçues dans le cadre de ce projet. AFEB transfère par voie bancaire les montants correspondant aux nombres de bénéficiaires identifiés à ESF pour couvrir les activités convenues conjointement. A la fin de la mise en œuvre pour une période trimestrielle, la comptabilité d’ESF fournit à AFEB le rapport financier et narratif correspondant pour la consolidation. Chaque organisation, ONG-AFEB et ONG-ESF dispose d’un chargé de suivi-évaluation des activités dans sa zone. Mais, en vue d’assurer une harmonie et la cohérence des interventions, AFEB supervise également les activités mise en œuvre dans les communes sous couvertures d’ESF. Au plan financier, ce protocole d’accord signé le 4 Avril 2017 pour 12 mois pour un montant total de 346.288,625 XAF dont 5.800,000 XAF provenant de la contribution de l’ONG-AFEB et de 334.428,625 XAF apport de l’UNICEF en espèce ainsi que 6.060,000 XAF apport de l’UNICEF en nature. Au 31 Décembre 2017, UNICEF avait déjà décaissé les deux précédentes tranches du projet représentant 268.710,815 XAF. Il est attendu le décaissement de la 3e et dernière tranche s’élevant à 65.717.810 XAF. Durant cette période couverte par le rapport, l’ONG-AFEB a reçu une mission d’audit et une mission de spot check de l’UNICEF. L’essentiel des recommandations formulées étaient comprises dans un plan de mis en œuvre de recommandations qui sera partagées avec l’UNICEF. Egalement, deux missions de visite programmatique ont été conduite par l’UNICEF durant cette période et les recommandations formulées seront comprises dans un plan de mis en œuvre de recommandations programmatiques.

Progrès accomplis dans l’atteinte des résultats

Par rapport au résultat attendu 1er : 12.000 enfants des zones affectées par le conflit sont pris en charge dans les activités de soutien psychosocial : 14,616 enfants (6,880filles et 7,736 garçons) enregistrés dans les 12 communes ont bénéficiés des activités de prise en charge psychosociale dans les 12 communes de la préfecture de la Lobaye.


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Au 31 Décembre 2017, total 20 espaces amis des enfants sont opérationnels dans la Lobaye contre 12 EAE prévus dans le projet. Il s’agit de 12 espaces amis des enfants fixes, donc 1 EAE dans chaque commune et 8 espaces amis des enfants mobiles dans les communes de Mbaïki, Mbata, Batalimon, Mongoumba, Beleloko et Moboma pour AFEB et Pissa, Lesse, Nola, Baganangone, Ngotto et Boganda pour ESF pour fournir de l’appui psychosocial aux enfants des localités excentriques. Ces 14,616 enfants (6,880filles et 7,736 garçons) enregistrés dans les 12 communes participent et bénéficient des différentes activités de soutien psycho social: récréatives, ludiques, sportives, physiques hygiéniques, éducatives, etc. En plus de cela, 1,829 ont été écoutés dont 587 filles. Dans les zones couvertes par AFEB on a enregistré 6,904 enfants atteints dont 3,168 filles et 3,736 garçons et dans les zones couvertes par ESF, on a enregistré 4,601 enfants atteints dont 1,715 filles et 2,886 garçons. Les enfants sont organisés et tiennent leur groupe de discussion deux fois par semaines. L'effectif des enfants qui ont participé aux différentes séances s'élèvent 1,209 dont 523 filles.

117 relais communautaires (46 femmes et 71 hommes) de protection de l’enfant (RECOPE) ont été identifiés dans les localités d’interventions et ont été formés et sont capables de rapporter les problèmes de protection de l'enfant et de soutenir les moniteurs dans

l’encadrement des enfants dans les espaces et le suivi de proximité des enfants dans les communautés. L'âge des relais communautaires varie de 20 à 60 ans.

40 Moniteurs (13 femmes et 27 hommes) ont été recrutés et formés avec les 8 Superviseurs qui ont été aussi formés sur les différentes thématiques de protection et d'animation dans les espaces amis des enfants (EAE) et 9 Enseignants recrutés pour

animer les cours de rattrapage dans la zone AFEB et 8 enseignants La répartition des moniteurs et superviseurs est équitable entre les deux partenaires AFEB et ESF.

Pour AFEB avec 20 moniteurs et 4 superviseurs. Pour ESF avec 20 moniteurs et 4 Superviseurs.

Les 40 Moniteurs et 8 superviseurs des zones d’intervention AFEB et ESF sont formés sur la protection de l’enfant, technique d’animation, fonctionnement et gestion de l’EAE, la technique de monitoring sur la protection de l’enfant, la gestion des cas, le MRM, l’enregistrement des naissances, les EAFGA et leur prise en charge et approche de la réintégration.

Dans le but de renforcer la résilience des enfants dans les 12 communes de la Lobaye, les EAE fixes ont été construits, voir le tableau ci-dessous.

Les enfants dans l’EAE mobile a Mongoumba/ AFEB-SADOC, Nov 2017

Adolescents groupe de discussion / MBAIKI/ Brice, Nov 2017


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L’effectif des enfants qui ont été enregistré s’élèvent 14,616 dont 5,297 filles et 8,319 garçons. Ces enfants ont bénéficié des activités récréatives, physiques, sportives, ludiques, l’hygiène etc, durant le mois d’Avril à Décembre 2017 dans les 12 différents EAE. Les écarts entre filles et des garçons dans la participation aux activités psycho-sociales étaient très prononcés au démarrage des activités. Les parents qui retenaient les jeunes filles par des travaux domestiques et champêtres ont finalement opté pour un équilibre dans l’emploi de temps entre les filles et les garçons ce qui a entrainé un quasi équilibre constaté quant à la participation des filles et des garçons dans les espaces amis des enfants. 53 % des garçons contre 47 % des filles est un équilibre que plusieurs expériences n’ont pas réussi à réaliser.

Les résultats obtenus par commune sont ci-dessous:

1541

631

716

1065

502

492

528

209

330

261

265

340

1776

917

679

1147

635

572

475

289

389

235

287

335

MBAÏKI

BALÉLOKO

MBATA

MOBOMA

MONGOUMBA

BOGANANGONE

PISSA

NOLA

BOGONGO GANZA

NGOTTO

VILLAGE BOGANDA

LESSE

Participation des enfants dans les EAE

G F

Entre les zones d’intervention, cette disparité filles et garçons n’est pas très marquée. Pour AFEB comme pour ESF, la situation parait identique. Le tableau suivant identifie la participation par

Localité Organisation EAE fixe

Mbaïki AFEB 1

Mbata AFEB 1

Baléloko AFEB 1

Mongoumba AFEB 1

Moboma AFEB 1

Boganangone AFEB 1

Pissa ESF 1

Lesse ESF 1

Ngotto ESF 1

Village Boganda ESF 1

Commune de Nola ESF 1

Bongongo ganza ESF 1

Total 12

Les enfants dans l’EAE fixe a Mbaiki/ AFEB-Brice, Nov 2017


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âge et par commune d’intervention du nombre d’enfants ayant bénéficié du soutien psychosocial dans les espaces amis des enfants. Dans les communes suivantes couvertes par AFEB, la situation se présente comme suit :

SITE EAE 3 à 5 ans 6 à 12 ans 13 à 17 ans Total general

F G T F G T F G T F G T

MBAÏKI 418 524 942 522 356 878 601 896 1497 1541 1776 3317

BALÉLOKO 192 266 458 177 266 443 262 385 647 631 917 1548

MBATA 241 295 536 183 107 290 292 277 569 716 679 1395

MOBOMA 378 405 783 307 341 648 380 401 781 1065 1147 2212

MONGOUMBA 203 258 461 113 163 276 186 214 400 502 635 1137

BOGANANGONE 215 239 454 93 109 202 184 224 408 492 572 1064

Sous total 1647 1987 3634 1395 1342 2737 1905 2397 4302 4947 5726 10673

Dans les communes suivantes couvertes par AFEB, la situation se présente comme suit :

SITE EAE 3 à 5 ans 6 à 12 ans 13 à 17 ans Total general

F G T F G T F G T F G T

PISSA 199 203 402 135 168 303 194 104 298 528 475 1003

NOLA 83 96 179 39 85 124 87 108 195 209 289 498

BOGONGO GANZA

138 152 290 99 116 215 93 121 214 330 389 719

NGOTTO 115 81 196 33 83 116 113 71 184 261 235 496

VILLAGE BOGANDA

106 104 210 42 88 130 117 95 212 265 287 552

LESSE 126 78 204 85 114 199 129 143 272 340 335 675

Sous total 767 714 1481 433 654 1087 733 642 1375 1933 2010 3943

Par rapport au résultat attendu 2: 80 % adolescents et les jeunes les plus vulnérables dont les enfants sorties des groupes armés disposent de capacités pour prévenir les IST-VIH, les grossesses précoce, les violences et pour promouvoir la paix et le civisme Sur 80% des enfants ciblés, 49% d’enfants adolescents et les jeunes les plus vulnérables qui ont participé aux activités récréatives ont bénéficié également des séances d’informations sur la prévention des IST-VIH, les grossesses précoces, les violences et la promotion de la paix et du civisme. Il s’agit effectivement de 5,608 enfants dont 3,310 filles et 2,298 garçons. Le projet prévoyait la mise en place de 20 groupes de discussion. En effet, 24 groupes de discussion dans les 12 communes ont été mis en place et sont opérationnels. Les 24 groupes de discussion mis en place dans les espaces récréatifs offrent un cadre d’échange adapté aux besoins des adolescents (es).

Ses groupes de discussion sont tenus une fois par semaine. L’effectif total des enfants qui ont participé aux différentes séances des groupes de discussion durant les 9 mois s’élèvent à 5,608 enfants dont 3,310 filles et 2,298 garçons. Les différents thèmes débattus dans ces groupes de discussion sont : Cohésion sociale, le jeune et son environnement, la culture de la paix, la prison et ses conséquences, hygiène corporel, la puberté, le respect des valeurs républicaines.

Dans chaque espace ami de l’enfant, il y a un point d’écoute. Sur les 12 espaces fixes ayant été mis en place, 12 points d’écoute ont été aménagés. Dans le point d’écoute, les relations et les échanges entre l’enfant et le moniteur sont individualisés. Chaque enfant peut ainsi s’exprimer et bénéficier d’une attention spécifique de la part du moniteur par rapport à ses besoins spécifiques qui n’intéressent pas forcément tous les enfants et ne doivent pas être discutés en public.

Ces points d’écoute et groupes de discussion ont permis aux enfants d’être régulièrement consultés sur la manière de conduire les activités. Ainsi le planning des activités, la fréquence


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hebdomadaire, les jouets construits localement ont été établis d’après les suggestions faites par les enfants. Les écoutes ont fait parties des activités de soutien psychosocial des enfants dans les EAE fixes et mobiles. L’écoute concerne plus les enfants qui ont une attitude quelque peu anormale pendant les activités et a été faite dans la confidentialité. Par rapport au résultat attendu 3: 250 enfants vulnérables (enfants séparés, non accompagnes ou survivants des violences basées sur le genre) sont pris en charge. Au 31 Décembre 2017, 151 enfants identifiés et pris en charge dont 44 filles et 107 garçons. Ce sont là les enfants séparés (ES) et enfants non accompagnés (ENA), ils ont été identifiés et documentés dans les zones d’intervention d’AFEB et ESF. Ces enfants proviennent des familles tuées lors des conflits entre les Antibalakas et les peuls. La majorité de ces enfants identifiés sont restés dans des familles qui les ont accueillis sans être leurs membres des familles et ne savent même pas ou se trouveraient les parents biologiques. Le projet a aussi aidé à la recherche et réunification familiale de ces enfants. Pour assurer la prise en charge des enfants séparés et non accompagnés, AFEB et ESF ont identifiés et formés 78 familles d’accueil transitoires composées de 36 femmes et 42 hommes. Ces familles ont été identifiées grâce aux relais communautaires qui sont impliqués dans le suivi des

enfants. Chaque famille d’accueil reçoit un Kit de placement leurs permettant d’accueillir les enfants dans les familles. Ces Kits ne sont pas renouvelés forcement chaque fois qu’un nouveau enfants est placé dans la famille d’accueil. Un seul Kit peut ainsi servir pour le placement d’un ou plusieurs enfants dans la famille. Ils peuvent ainsi être utilisés pour l’accueil des enfants successifs. Pour constituer ces Kits d’accueil, AFEB et ESF ont mis en ensemble certains articles identifiés avec les familles. Il s’agit des nattes, 1 seau, savons, 1 bidon, draps, moustiquaire, 4 assiettes et 2 gobelets. En plus, de ce Kit pour l’accueil, la famille

d’accueil reçoit un appui alimentaire pour compléter l’alimentation organisée par la famille d’accueil. Dans cet appui, les familles reçoivent un sac d’arachide de 60 Kilos, un bidon d’huile de palme, une cuvette de chenille en activités génératrice des revenus pour permettre de renforcer l’activité déjà organisés par les familles d’accueil. Pour la vie en famille d’accueil, les enfants reçoivent aussi un Kit personnel pour vivre dans une famille. Ce Kit personnel comprend le savon, des tapettes, pâte dentifrice, une brosse à dent, des habits (pantalons, chemises, pullover, serviette et une valise). 79 enfants séparés et non accompagnés (36 filles) ont été réunifiés avec leurs familles biologiques et communauté. Il s’agit de 25 enfants séparés (12 filles et 13 garçons) et 54 enfants non accompagnés (24 filles et 30 garçons). A ce jour, il y a encore 72 enfants séparés et non accompagnés (8 filles et 64 garçons) qui sont encore en transit dans les familles d’accueil. Les recherches familiales pour ces enfants se poursuivent. Pour certains cas difficile, AFEB et ESF vont recourir aux services du CICR pour s’assurer que ces enfants sont réunifiés avec leurs familles avant la fin du projet. Pour exemple, 1 enfant peulh identifié à Boganangone est dans le besoin d’être réunifié à son père biologique vivant pour l’instant au Cameroun.

Par rapport au résultat attendu 4: 800 anciens enfants sortis des groupes armés ayant bénéficié des programmes de réintégration sont suivis


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Sur 800 anciens enfants ciblés, 867 enfants (265 filles et 607 garçons) du caseload précédents. Ces enfants bénéficient des programmes de réintégration. Bien que l’activité des groupes armés soit dormante dans la préfecture de Lobaye, des nombreux enfants qui fréquentent les espaces amis des enfants ont été activement associés aux groupes armés.

Les équipes d’AFEB et ESF ont ré-identifié 1,111 enfants dont 394 filles et 717 garçons. Nous parlons du ré-identification car ces enfants sont ceux qui avaient été vérifiés en 2014 par ESF avec l’appui de l’UNICEF et de la MINUSCA et qui n’avaient pas bénéficié des programmes de réintégration. Dans cette phase de ré-identification, il fallait relocaliser chacun des enfants selon les informations à notre disposition. Les relais communautaires et les staffs de l’ONG-AFEB et l’ONG-ESF qui avaient travaillé précédemment sur ces enfants ont été d’un apport non négligeable dans la relocalisation de ces enfants. Malheureusement, après avoir retrouvé ces enfants, 244 parmi (129 filles et 115 garçons) eux avaient déjà dépassé l’âge de 18 ans. Bien que pouvant être éligible, le projet a estimé judicieux de ne pas partager une assistance conçue pour les enfants aux personnes qui ne le sont plus, même si ces derniers étaient jadis enfants associés aux groupes armés. La situation de ces personnes autre fois enfants mais devenus adulte a été partagée avec l’UNICEF lors des missions de visites programmatiques pour recherche des solutions les plus adaptées.

Aucune réponse de prise en charge transitoire n’était nécessaire pour ces enfants étant donné que tous les enfants étaient dans leurs familles et communautés. Apres un profilage rapide de chaque enfant, les programmes de réintégration ont été développés.

Zo

nes

d’in

terv

enti

on

de

l’ON

G A

FE

B

SITE ONG-AFEB

Anciens EAFGA Réidentifiés Anciens EAFGA revérifiés

F G T F G T

MBAÏKI 9 41 50 4 34 38

BALÉLOKO 0 42 42 0 37 37

MBATA 25 33 58 9 35 44

MOBOMA 17 45 62 8 58 66

MONGOUMBA 41 68 109 30 50 80

BOGANANGONE 58 83 141 46 64 110

TOTAL 150 312 462 97 278 375

Zo

nes

d’in

terv

enti

on

de

l’ON

G E

SF

Anciens EAFGA Réidentifiés Anciens EAFGA revérifiés

NGOTTO 21 30 51 10 26 36

LESSE 55 94 149 36 72 108

PISSA 37 63 100 28 44 72

NOLA 39 90 129 23 83 106

BOGONGO GANZA 58 83 141 46 64 110

BONGANDA 34 45 79 25 35 60

TOTAL 244 405 649 168 324 492

GRAND TOTAL : 394 717 1111 265 602 867

Par rapport au résultat attendu 4: 800 anciens enfants sortis des groupes armés ayant bénéficié des programmes de réintégration sont suivis

Dans la zone d’intervention du projet, 1216 enfants (411 filles) étaient en attente de programme de réintégration depuis 2014. Apres relocalisation de ces enfants, 910 enfants sortis précédemment dont 282 des groupes armés ciblés ont bénéficié des programmes de réintégration et de suivi. Il faut préciser que 306 individus autres fois vérifiés comme enfants avaient déjà dépassé l’âge si bien que le programme de réintégration des enfants n’était plus adapté aux besoins de ces enfants. Ces individus n’ont pas acceptés facilement d’être mis à l’égard d’un programme pour lesquels les promesses de réintégration

avaient été faites au moment de la séparation dans les groupes. Il faudra que des mécanismes palliatifs soient identifiés pour la réintégration de ces personnes devenues adultes en attendant le programme de réintégration.


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Pour la réintégration scolaire, 426 enfants (160 filles et 266 garçons) sortis des groupes armés ont été inscrits l’école fondamentale 1 et 2. Le projet a fournis pour la réintégration scolaire de ces enfants les frais scolaires y compris l’assurance, les fournitures scolaires (cahiers, stylos, sac, règle graduée, compact, crayons, ardoises, craie, etc…), un Kit habillement pour les enfants scolarisés (T-shirts, Chemises, Pantalons, Robes, blouses, chaussures) et un Kit d’hygiène. Pour la réintégration socio professionnelle, 484 enfants (dont 122 filles et 362 garçons) sortis des groupes armés ont bénéficiés de l’apprentissage aux métiers et des appuis pour la réintégration économique. AFEB et ESF après avoir fini le profilage des enfants, ont authentifié des maitres artisans formateurs dans la communauté qui ont accepté d’accepter d’assurer la formation des enfants moyennant paiement. Dans la zone de ESF, 285 enfants (96 filles et 189 garçons) et dans la zone de AFEB, 199 enfants (26 filles et 173 garçons) ont bénéficié de différentes filières de formations et activités socioéconomiques à savoir : couture, mécanique moto, menuiserie, maraicher, élevage, maçonnerie et petit commerce. Préalablement à cette orientation, une analyse des opportunités locales avaient été menée par AFEB et ESF sur base de laquelle les orientations des enfants ont été effectuées. Il a fallu donc aligner les volontés des enfants et de leurs parents à leurs capacités (physiques et intellectuelles) découlant du profilage le tout en lien avec les opportunités locales. Le tableau suivant indique par localité d’intervention les nombre des filles et garçons en réinsertion :

SITE Ancien EAFGA

Identifié

Ancien EAFGA Profilé et certifié

Reinsertion ancien EAFGA

Reinsertion Professionnelle des

Anciens EAFGA

AFEB F G T F G T

Rein

se

rtio

n s

co

lair

es

F G T

Rein

se

rtio

n

pro

fes

sio

nn

elle

F G T

Mbaïki 9 41 50 4 34 38 4 20 24 0 14 14

Mbata 25 33 58 17 26 43 9 15 24 8 11 19

Batalimon 17 45 62 9 35 44 7 20 27 2 15 17

Mongoumba 41 68 109 30 50 80 20 12 32 10 38 48

Baléloko 0 42 42 0 37 37 0 8 8 0 29 29

Moboma 17 88 105 8 58 66 4 34 38 4 24 28

Boganagone 58 83 141 46 64 110 44 22 66 2 42 44

Sous total 167 400 567 114 304 418 88 131 219 26 173 199

ESF F G T F G T

Rein

se

rtio

n s

co

lair

es

F G T F G T

Pissa 37 63 100 28 44 72 12 21 33

Rein

se

rtio

n

pro

fes

sio

nn

elle

16 23 39

Nola 39 90 129 23 83 106 18 39 57 5 44 49

Bogongo Ganza 58 83 141 46 64 110 20 12 32 26 52 78

Ngotto 21 30 51 10 26 36 3 20 23 7 6 13

Village Boganda 34 45 79 25 35 60 3 30 33 22 5 27

Lesse 55 94 149 36 72 108 16 13 29 20 59 79

Sous total 244 405 649 168 324 492 72 135 207 96 189 285

Total général 411 805 1216 282 628 910 160 266 426 122 362 484

A ce jour, les formations des enfants se poursuivent normalement. Ils bénéficient de suivi dans les ateliers des maitres artisans formateurs et dans les enfants. Le prochain décaissement attendu permettra de doter les enfants en formation professionnel des Kits d’installation âpres la réussite de ces derniers au jury de certification. Par rapport au résultat attendu 5: 400 nouveaux enfants ex-associés aux groupes armés ou autodéfense identifiés, démobilisés sont réintégrés dans la communauté. Dans les 12 communes d’intervention, AFEB et ESF ont identifiés 1066 enfants associés aux groupes armés (364 filles et 702 garçons). L’identification de ces enfants a été effectuée à travers les relais


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communautaires impliqués dans les activités. Ces relais avec l’aide des chefs locaux ont remonté l’information des communautés auprès des ONG AFEB été ESF pour le besoin d’assistance communautaire. Apres la vérification organisée conjointement entre AFEB, ESF et le chef secteur des affaires sociales de la commune d’intervention, 660 enfants seulement ont été certifiés EAFGA dont 192 filles et 468 garçons. Les vulnérabilités multiformes dans les communes d’intervention étaient telles que les écarts entre les autres enfants vulnérables et les enfants réellement associés aux groupes armés étaient très prononcés. Ceci a poussé AFEB et ESF de prendre en compte certains enfants les plus vulnérables dans la communauté comme les enfants séparés et non accompagnés pour bénéficier des avantages des programmes destinés aux enfants associés aux groupes armés. Sur les 660 nouveaux enfants ex-associés aux groupes armés (192 filles et 468 garçons), il y a 322 enfants (121 filles et 201 garçons) qui ont été inscrits à l’école fondamentale 1 et 2 dans les communes d’intervention. Il faut ajouter à ces enfants scolarisés, les autres enfants associés aux groupes qui ont bénéficié de programme de réintégration socio professionnelles dans les métiers. Il s’agit de 338 enfants sortis des groupes armés (71 filles et 267 garçons). Dans la zone d’intervention d’AFEB, au total 170 nouveaux enfants (77 filles et 93 garçons) ont été réinscrits à l’école. Pour la réinsertion professionnelle, au total 281 enfants (59 filles 222 garçons) ont bénéficié des activités de formation socioprofessionnelle. Dans la zone d’intervention d’ESF, au total 152 enfants (44 filles et 108 garçons) ont été réinscrits à l’école. Pour le volet réinsertion socioprofessionnelle, au total 57 enfants (12 filles et 45 garçons) ont bénéficié de différents volets de formations professionnelles et activités socioéconomiques. Les différentes activités socioéconomiques développées par les enfants se présentent comme suit : couture, mécanique moto, menuiserie, maraicher, élevage, maçonnerie et petit commerce voir le tableau ci-dessous avec les détails par commune d’intervention.

SITE EAE Nouveau EAFGA

identifié

Nouveau EAFGA certifié

et profilé

Reinsertion nouveau EAFGA

Form Professionnelle des nouveaux EAFGA

AFEB F G T F G T

Rein

sert

ion s

cola

ires F G T

Rein

s p

rofe

ssio

nne

lle F G T

Mbaïki 40 114 154 24 102 126 13 40 53 11 62 73

Mbata 30 60 90 21 57 78 9 8 17 12 49 61

Batalimon 22 14 36 19 10 29 8 5 13 11 5 16

Mongoumba 24 45 69 20 40 60 11 8 19 9 32 41

Baléloko 25 32 57 21 29 50 12 9 21 9 20 29

Moboma 28 77 105 4 14 18 4 10 14 0 4 4

Boganagone 32 80 112 27 63 90 20 13 33 7 50 57

Sous total 201 422 623 136 315 451 77 93 170 59 222 281

ESF

Rein

sert

ion s

cola

ires

Rein

s p

rofe

ssio

nne

lle

Pissa 30 79 109 8 37 45 7 26 33 1 11 12

Nola 38 81 119 9 42 51 9 20 29 0 22 22

Bogongo Ganza 20 49 69 11 37 48 10 30 40 1 7 8

Ngotto 15 18 33 8 14 22 7 11 18 1 3 4

Village Boganda 32 18 50 14 12 26 6 10 16 8 2 10

Lesse 28 35 63 6 11 17 5 11 16 1 0 1

Sous total 163 280 443 56 153 209 44 108 152 12 45 57

Total général 364 702 1066 192 468 660 121 201 322 71 267 338

Autres activités réalisées


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En plus des activités prévues dans le cadre du projet, nous avons réalisés quelques activités supplémentaires. Nous pouvons citer :

1. Une réunion du bilan à mi-parcours avec les autorités et les leaders communautaires à la Mairie de Mbaïki, le 15 décembre 2017 en termes de redevabilité et l’appropriation du projet;

2. 36 pancartes implantées par AFEB et ESF dans 12 communes. Ces pancartes sensibiliser la communauté contre l’enrôlement des enfants dans les groupes armés et rend la visibilité de l’UNICEF et des partenaires opérants.

3. Des différents contacts pris avec les autorités administratives, judiciaires, scolaires et locales pour la protection des enfants pour l’appropriation du projet.

Difficultés et défis

1. Une dizaine d’enfants accusés de sorcellerie en provenance de Bossongo à Mbaïki, difficile de les placer en FAT.

2. Mauvais état des routes parfois impraticables ; 3. Difficulté à accepter les enfants accusés de sorcellerie dans les FAT 4. Manque des acteurs sanitaires pour la prise en charge sanitaire des enfants référés 5. Vaste zone à couvrir par le projet ? Obligation de concentration sur certaines des localités

malgré les sollicitations des différentes localités. 6. Plus de nouveaux cas des EAFGA identifiés dans des villages non prévus, un gap restant à

couvrir. 7. Kits EAE pour l’équipe terrain peu résistants; 8. Peux d’acteur de protection de l’enfance dans la zone; 9. Plusieurs cas enregistrés mais les soutiens sont limités; 10. Les besoins immenses en matière de protection dans la zone (enroulement des enfants,

maltraitance, enfants vulnérables, filles mères).

VII. Activités futures

1. Formation des enfants dans les petits métiers 2. Suivi des enfants dans les ateliers 3. Formation des Relais communautaires 4. Cours de rattrapage et en alphabétisation 5. Réunion de bilan à mi-parcours des activités dans les communes avec les autorités locales

en termes de redevabilité. 6. Dotation des enfants en kit Elevage et AGR 7. Dotation des enfants en acte de naissance

Leçons apprises

1. Les moniteurs ont utilisé les produits locaux (patte d’argile, danse traditionnelles, les racontas, pour réaliser les différentes activités favorisant la participation des enfants,

2. Favorisé une bonne compréhension du cible de projet par le billet des focus groupes de proximité dans la communauté,

3. L’implication des chefs des quartiers dans les RECOPE favorise l’acceptation direct de la communauté aux activités (EAE, Clubs de jeune et dans les sensibilisations de proximités et de focus),

4. L’implication des jeunes des clubs dans l’identification des lieux à risque de l’arrondissement favorise la prévention des cas de protection dans ces zones.

5. Le soutien des RECOPE et FAT dans les initiatives AGR a permis une bonne prise en charge des enfants placés en leurs charge et celle de leur propre famille.

Recommandations

1. Faire l’extension du projet dans les communes de la Lobaye,

2. Doté AFEB et ESF des moyens pouvant soutenir la réintégration des EAFGA à base communautaire et autres enfants vulnérables,


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3. Dotés AFEB et ESF des kits EAE pour faciliter la diversité des activités dans les EAE;

4. Soutenir les initiatives communautaires des RECOPE et Club de jeune dans leurs plans

d’actions,

5. Doté AFEB et ESF à la prise en charge et la réunification des ENAS en instance de le regroupement familiale,

6. Les Autorités Administratives et Locales sollicitent de AFEB et ESF d’autres projets de protection dans les communes non couvert par le projet (éducation, sécurité alimentaire,)

Remerciement

L’ONG-AFEB et ESF tiennent à partager ici les remerciements des ENA/ES, EP/EAFGA, enfants vulnérables, des Dirigeants des écoles et enseignants de la Lobaye et de leurs parents. Grace à ce projet AFEB et ESF se sont senties utiles à la communauté de Lobaye, allégeant la souffrance des enfants vulnérables de la Lobaye.

Thomas Elvis GUENEKIAN

association des femmes evangéliques -...

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