association des anciens de la météorologie · merci pour la mise à jour et les nouvelles. lettre...

24
ISSN - 0758 - 1467 Association des Anciens de la Météorologie Bulletin d'information technique 99 REVUE TRIMESTRIELLE Abonnement : 45 F Le numéro : 15 F 3ème trimestre 1989

Upload: dinhhanh

Post on 15-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

ISSN - 0758 - 1467

Association des Anciens

de la Météorologie Bulletin d'information technique

n° 99

REVUE TRIMESTRIELLE Abonnement : 45 F

Le numéro : 15 F 3ème trimestre 1989

Anciens météos ce bulletin est le vôtre

Nous serions heureux que vous nous adressiez

Articles - Informations - Documentation Desiderata

Adhésions - Cotisations Envoi d'une fiche de renseignements au siège de l'Association ainsi que la cotisation de 80 FRANCS pour 1989 (l'abon­nement à notre Bulletin est compris dans cette somme). Prière de libeller vos chèques au nom de «l'Association des Anciens de la Météo», cela facilite les opérations. Merci d'avance.

CCP PARIS N° 16 396 17 Y ADRESSER TOUTE CORRESPONDANCE AU DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :

Association des Anciens de la Météorologie

7, rue Léon TEISSERENC DE BORT 78190-TRAPPES

Tél. : 30.51.27.90 poste 3130

SOMMAIRE

Au secours ! Simone s'en va 1

Courrier 1

Adresses perdues 2

Nos disparus • 2

Giverny - Grignon 2

Les anciens nous écrivent : création de l' AAM, déluges, les droits de la nature 4

Souvenirs de la station gonio de Saint-Cyr 6

Râteaux et binettes

Le réseau Aramis 7

Nouvelles météorologiques "10

Propos d'un ancien

Regards sur le passé : LEPRINCE-RINGUET, traversée de l'atlantique, expédition antarctique 11

Patrouilles du monde "13

Nos mutuelles

Mots croisés 19

Correspondants régionaux 20

Fiche de renseignements 21

Questionnaire 21

Au secours! Simone s'en va... En fait, rassurez-vous, chers Anciens, notre Simone TREUSSART quitte la vie active (1), le SETIM, mais pas l'Association. Mais comme Henri TREUSSART, son mari, Ingénieur Général de la MN, Secrétaire permanent du CSM va, lui aussi, se retirer sur ses terres, il faut s'attendre à ce qu'ils profitent, l'un avec l'autre, de la liberté qui va être la leur. Trésorière de l'AAM depuis 1978, ayant succédé à Elise TOSCA, Simone TREUSSART connaissait tout son monde.

Les proches, fidèles de l'Assemblée générale, les lointains, géographiquement parlant, les anciens, les nouveaux, tous avaient droit à un accueil souriant et affable. Les envois de timbres aux cotisants servaient de prétexte à un petit mot personnalisé. Que d'expéditions, de convocations, de notes, de bulletins ont vu sa participation dévouée. Que de mises à jour, d'états, de comptes de trésorerie, de sollicitations aimables et de gentils reproches ont représenté ces années d'activité. Et quel support efficace elle fut pour les Présidents, les Secrétaires, administratifs ou généraux, durant cette période. Le Bureau, l'Association lui doivent beaucoup. Et pas seulement pour le travail matériel. Aussi souhaitent-ils à leur chère trésorière, et à son mari, une heureuse nouvelle tranche de vie, où les hobbies remplaceront les heures de bureau, les rivages Atlantique et autres, les jardins du SETIM et de la MN qui ne seront bientôt qu'un nostalgique souvenir. Et si elle est aussi sérieuse que nous le pensons, pour nous tranquiliser, elle reviendra vite nous aider et animer joyeusement nos réunions, repas et sorties.

Merci, Simone (1) le départ «officiel» est fixé au 29 mai 1989

Courrier DEVILLERS Henri (38) de Montbéliard, - remis d'un accident cardio-vasculaire sun/enu en 1986 - suit attentivement les nouvelles ou informations données par les bulletins. Meilleure santé, cher camarade. MARLATS Jean, d'Orléans, souhaiterait que soient maintenus dans l'annuaire les noms de tous les anciens. Notre position peut être définie ainsi : Après un long temps, qui peut atteindre 20 ans, si nous restons sans nouvelles, c'est que l'Association n'intéresse plus ces membres. Le maintien du nom dans l'annuaire ne peut être fait contre le gré de quiconque. Voilà pour les uns. Pour les autres, nos camarades disparus, nous appliquons la règle générale des associations : les rééditions sont mises à jour; les éditions antérieures gardent toutes les traces du passé.

A ce propos, nous disposons encore d'annuaires, édition de 1987. Que ceux qui n'en possèdent pas nous en

fasse la demande.

ROCHE Paul, de Toulouse; Merci de vos encouragements pour le Bulletin. Le Bureau envisage, dans un avenir pas trop lointain, d'aller rendre visite aux Toulousains. Ce sera l'occasion d'une rencontre avec les adhérents locaux. LEVREAU Jean-Marc, (40) La Queue-les-Yvelines;

Tout va bien pour la mise à jour. Nous sommes heureux de savoir que vous n'êtes plus immobilisé et vous

adressons nos vœux de meilleure santé.

BATTAREL Lucien (42) Nantes;

Merci pour la mise à jour et les nouvelles. Lettre transmise à M. JULIETTE qui n'oublie jamais un ancien.

TRAGIN Georges (36) Le Petit Quevilly;

Nous donne de ses nouvelles, pas très optimistes : intervention chirurgicale prochaine, pour lui, et état de santé

précaire pour sa femme. A tous les deux nous souhaitons une amélioration de situation. MEZIN Maurice (20) Vincennes, nous écrit qu'il suit les bulletins avec attention. Ses activités ne lui permettent pas de répondre favorablement à notre questionnaire - Bravo cher Président, pour cet emploi de votre temps. Vous avez raison, il faut avoir cette chance.

1

En ce qui concerne la doyenneté de notre Associaiton, voilà la situation : - Nous avons trois membres nés en 1900 : Joseph BERNARDINI (mois non précisé), Léon GUERIN(9.2.1900), et vous même (22.11.1900).

C'est le mois de naissance qui vous départage.

Quant à André AUBERT, qui vous suit de près, Cl 21, il fait souvent partie de nos sorties, avec Madame. ESTEVE Daniel, de Narbonne, nous adresse de bonnes nouvelles; nous comprenons très bien que son éloignement ne lui permette pas de venir fréquemment dans la Région Parisienne. C'est d'ailleurs le cas de nombreux AM.

Mais comme il est dit plus haut, nous allons essayer, dans le futur de rendre visite aux diverses régions. Mais oui, chère Madame GALLAIS, on lance encore des ballons, à la Météo. Ce sont des radio-sondes, très améliorés par rapport à ceux de Maizéville, dans les années 20, mais il est toujours nécessaire de mesurer les données dans l'atmosphère, vent, température, pression, hygrométrie, car les satellites, navettes ou sondes sont de grands seigneurs qui négligeaient les couches basses, celles qui nous intéressent directement.

FRAYSSE Marcel, de Mont-de-Marsan, qui fait aussi partie de l'Union Aéronautique des Landes et de la Fédération des Aéroclubs Landais, nous apprend le décès d'un ami, Michel BEAUDERIN - IDT - ancien chef de Station à Mont-de-Marsan, qu'il avait connu au collège à Orléans, puis retrouvé au Fort en 37/38 et encore à Mont-de-Marsan, que beaucoup d'AM devaient connaître. Nous sommes navrés, cher camarade.

En ce qui concerne les communications météos du bulletin, les Rédacteurs techniques ne voient aucun inconvénient, au contraire, à ce qu'on fasse appel à leurs articles, en citant les sources.

Un grand merci : - A ceux qui ont déjà répondu favorablement à la demande de participation des AM aux manifestations concernant la Météo.

Le Bureau souhaite la réponse de nombreux volontaires, car ce ne seront pas des occupations «à plein temps». - A ceux aussi qui entendent participer au souvenir que l'AAM se propose d'offrir à sa Trésorière. Le Bureau n'a pas fait d'appel pour cela, la rumeur se propage seule, car ce n'est qu'une situation transitoire. Nous espérons très fort la garder avec nous et souhaitons qu'elle remette à bien plus tard son départ de Trésorière.

Adresses perdues LAINE Maurice, 27 Rue Jean Macé - 38000 Grenoble

RUAULT Henri, 4 Rue de Champagne - 93600 Aulnay-S/Bois

Le courrier de ces destinataires nous revient. Quelqu'un peut-il nous préciser les nouvelles ? Merci

Nos disparus LEMAITRE Robert (17) - Paris XIIème - qui avait débuté son service militaire en 1917, et la météo en 1919. Instruction à Dugny, affecté à Maizeville, juin 1919. Il était le doyen de nos adhérents;

RAGOT Jean (45), retraité de l'enseignement, retiré dans le Lot.

Les membres de l'Associaton adressent aux familles de leurs camarades disparus toutes leurs condoléances.

Giverny-Grignon

Le jeudi 27 avril dernier, les Anciens Météos ont rendu visite à la maison de Claude MONET, à Giverny. Pratiquement abandonnées pendant 50 ans, après la mort du peintre, les diverses parties de la propriété ont été restaurées grâce à une initiative privée, (Mrs Lila ACHESON WALLACE), poursuivie par l'Institut de France et ont retrouvé leur aspect.

2

Le jardin, le bassin et son fameux décor, conçus par C. MONET, lui-même, furent sa grande source d'inspira­tion pendant près de quarante ans; leur luxuriance est toujours un plaisir, une joie, pour le visiteur.

Les deux ateliers principaux comportent de nombreuses copies des tableaux de C. MONET. Malheureusement non mis en valeur.

Sans doute serait-il sacrilège de flatter une reproduction, mais «La Pie», si lumineuse, par exemple mériterait quelques watts.

C'est dommage, mais elles donnent, tout de même, une belle idée de l'œuvre du peintre, qui fut considérable. Le soleil a, enfin, daigné se montrer au cours de notre visite des jardins, que nous avions du reporter après un repas, et une tarte aux pommes mémorable, au Vieux Donjon de la Roche-Guyon.

Le temps, vraiment inclément pour de vieux amis comme nous, nous avait amené à visiter la Collégiale de Vernon, aux arcades remarquables, qui fut peinte par MONET.

Au retour, un dernier regard à Vétheuil, autre modèle de MONET a clôturé cette journée sur l'ordonnancement de laquelle a veillé notre Vice-Président, Georges FOUCART.

Les quinze visiteurs, regroupés en quatre voitures ont, finalement été très satisfaits. A qui ne l'aurait déjà faite, cette visite est conseillée. Il restera à slalomer entre le beau temps, préférable, et l'affluence, inévitable.

Grignon

Les 27 visiteurs, dont onze visiteuses, de l'AAM, sous la conduite de P. BROCHET, ont été reçus par M. FATOUX, IC Directeur du Centre de Grignon.

Créé en 1826, devenu par fusion entre l'INA et l'ENSA Grignon, l'Institut National Agronomique Paris-Grignon, le Centre a pour vocation la formation des Ingénieurs pour le Développement des sciences agricoles. 194 élèves, dont 100 jeunes filles, admis sur concours, étudient l'entreprise, l'économie générale agricole, la science du sol et du milieu naturel.

Ils sont formés par un Corps Professoral de 124 personnes plus des vacataires en langues et en EP. L'enseignement se fait en trois années d'études, dont une année de tronc commun à Grignon. Il comporte 85 UV. Grignon abrite quelques sections de Sème année dans un Centre de Biotechnologie Agronomique Industrielle. Thématique des basses couches, l'eau dans les plantes, transferts hydriques, micrométéorologie, télédétection, productivité... sont parmi les matières étudiées. Six centres provinciaux complètent les installations de l'INA P-G. Les chercheurs, les élèves ont à leur disposition, outre les installations et laboratoires, 450 ha de cultures expérimentales. Deux fermes de démonstration font partie du domaine du Centre. A noter, que ces fermes ont une autonomie de gestion amenant les responsables à évoluer en fonction du rendement, des quotas, de l'amélioration des races, des manipulations génétiques végétales et animales et, qu'organisées en GIE, avec des Lycées agricoles, elles vendent leur production aux hôpitaux, en coopérative ou transforment leurs produits. Complété par une sérieuse formation informatique, l'enseignement fournit des ingénieurs de haut niveau : • à la Fonction publique, (30%) • au secteur privé : - chercheurs. Services, Pharmacie, Agroalimentaire, Génie rural. Biotechnologie... - et, en fait, très peu d'exploitants (# 1%). 50 000 visiteurs/an, venant s'informer, s'instruire, se documenter sont la preuve du rayonnement de l'Institut. Entre deux visites,'un agréable repas, puis dans une belle salle d'un bâtiment Louis XIII (1636), lui-même implanté dans un superbe domaine, remarquablement entretenu, nous a permis de déguster quelques produits des Centres. Ce repas a été présidé par M. J. DELAGE, Directeur de l'INA P-G, que nous avions écouté avec intérêt lors de notre Assemblée générale, dont il était l'invité d'honneur.

Deux anecdotes : Dans la ferme extérieure, 150 vaches, en stabulation libre, équipées de cartes à «puces», se nourrissent «à la carte» et viennent se ranger sagement, en épi, pour la traite automatique. Un rendement de plus de 8000 kg/an de lait est obtenu, ce qui est exceptionnel, en France. Par ailleurs que les visiteurs, éventuels de la Normandie ne s'étonnent pas de voir, ça et là, des pâturages se transformer en peupleraies. Les quotas laitiers expliqueront cette évolution.

3

Les anciens nous ecrivent... La création de l'AAM. Il y a 40 ans...

Voici un extrait d'une lettre de notre ami André MAUBE(36) relatant les faits qui ont précédé, et sans doute provoqué la création d'une Association dont le but était de tenter de valoriser et de soutenir les «non spécialis­tes» du Service général, autrement dit les «manoeuvres balais» de l'Armée de l'Air.

«J'ai retrouvé dans mes papiers l'original des statuts de l'AAM, datés du 18.09.47. C'était une simple feuille dactylographiée. Elle était accompagnée d'une lettre de POIREAU, dactylographiée également. Le tout, maintenant bien jauni!

Il me semble pourtant que quelques éléments ont sans doute aidé à la reconstitution de l'AAM. D'abord, je crois qu'il s'agit d'un mouvement d'initiative parisienne; c'est là, à Paris et dans sa région que se trouvait réunis le plus grand nombre de météos militaires démobilisés après 1940.

Quelques-uns ont dû reprendre contact avec les anciens, ce qui a permis de préciser cette idée somme toute assez vague émise chez FLEURY en 1942.

Je retrouve une lettre de Pierson du 19.04.48 qui me le confirme et une autre de Gaston Delestre du 03.05.48 qui est aussi très explicite.

Mais, il y a surtout les faits.

A la Libération de Paris, alors que l'armée allemande avait «confisqué» la météo française, il a fallu la reconstituer, sans pour autant tomber sous la tutelle américaine. Ce fut l'œuvre de Monsieur VIAUT.

Il a naturellement demandé à tous ceux qu'il connaissait de venir l'aider et par une lettre de Gaston DELESTRE, j'étais convoqué rue de l'Université le lundi 18.09.44 à 10 heures.

Il s'agissait, bénévolement, de remettre l'ONM en route. Je retrouvai un certain nombre de camarades, mais les vacances finies, il fallut bien cesser notre collaboration.

La seule solution? remobiliser ceux d'entre-nous, les plus utiles au travail à terminer. Je reçus donc, avec quelques autres, un ordre de rappel à l'activité, daté du 15.05.45 et, pour la troisième fois, nous fûmes sous les drapeaux, et y restâmes jusqu'au 17.08.45.

Cela resserre bien entendu les liens d'amitié. Enfin, et surtout, il faut tenir compte de l'incertitude où nous étions sur notre situation militaire.

La météo qui, jusque là était rattachée au ministère de l'Air passait aux Travaux Publics. Je relis une lettre de G. DELESTRE qui la juge «très instable» (03.05.48). Nous cherchions donc une solution qui nous permit de plaider notre cause pour rester dans notre spécialité.

Cet élément peut paraître aujourd'hui sans grand intérêt, et pourtant je le crois dominant. Il se retrouve d'ailleurs, non dans les statuts, mais en bonne place dans la lettre qui les accompagne...»

Déluges...

Suite à des commentaires du n° 97 concernant le «déluge de Nîmes» et le record de La LIau, notre ami Henri AUBERT qui fut chef de la station de Nîmes de 1949 à 1981, nous a communiqué ses réflexions. Concernant les averses de Nîmes du 3 octobre 1988, AUBERT souligne l'importance de la configuration orographique de Nîmes : dans une cuvette, au pied des collines qui enserrent la ville, au Nord. De plus, les ravines appelées à Nîmes des «cadereaux» font converger vers la ville tous les exutoires

Ils conduisent les eaux au travers du centre ville pour aller se perdre ensuite dans la plaine et rejoindre la rivière «Le Vistre», sorte de collecteur naturel. La pluie de 400 mm en 9 heures ne pouvait donc faire que des ravages d'autant plus que les flots boueux butaient partout sur l'urbanisation galopante depuis 40 ans. La quantifié d'eau énorme (une trentaine d'arrosoirs au mètre carré) n'est donc pas la seule à prendre en compte. Pour la fameuse précipitation de La LIau soit 840 mm (ou plus...) mesurés à la centrale hydroélectrique le 18 octobre 1940, en haut de Vallespir, notre collègue AUBERT connaît bien la région

Là aussi, les dégâts ne proviennent pas essentiellement de la quantité d'eau, mais à un glissement d'une partie de la montagne vers une vallée profonde à forte pente. Il en est résulté un barrage artificiel, haut d'une cinquantaine de mètres.

Sous la poussée des eaux, ce barrage s'est rompu et ce fut le désastre en aval. La montagne porte toujours, comme une blessure, le témoignage de ce glissement de terrain. La largeur du glissement de terrain dépasse

4

400 mètres. Le Tech, Arles et Amélie portent encore aujourd'hui les marques du flot dévastateur. La catastrophe entraîna la destruction des moulins, des usines, de la voie ferrée et de la route nationale et paralysa la vie du pays. Et ceci se passait sous l'occupation...

Les droits de la nature

Notre ami H. AUGUSTIN, au cours de la conférence «Atmosphère et climat» du 4 mars 1984, a proposé «que 1989, bicentenaire de la déclaration des droits de l'homme (en France), soit l'occasion d'une déclaration universelle des droits de la nature et plus particulièrement de son proche environnement spatial, celui-ci commençant à être encombré de débris dangereux».

Il s'agit d'une charte proposée à tous les Etats. Ci-dessous les arguments de H. AUGUSTIN et le projet de déclaration :

Arguments pour une déclaration universelle des droits de la nature

Vue de l'espace, la Terre apparaît de plus en plus aux hommes comme petite, fragile, et unique.

La mince biosphère est la seule zone du cosmos où la vie peut se manifester sans l'intervention d'une technique contraignante.

Une telle technique ne peut s'appliquer qu'à un petit nombre d'êtres vivants dont la survie impose, à plus ou moins long terme, le retour dans la biosphère.

Ces réflexions nous sont rapportées par les cosmonautes,elles s'imposent aussi à notre bon sens.

L'année 1989, bicentenaire de la déclaration des droits de l'homme, est aussi celle où les nations, - ayant pris enfin conscience des graves altérations que subit l'atmosphère du fait d'une utilisation sans contrôle des ressources minérales -, viennent pour la première fois de conclure un accord mondial pour réduire la production des composés chlorés dont l'action catalytique détruit la couche d'ozone stratosphérique.

Ce premier pas devrait nous aider à manifester à quel point l'utilisation irréfléchie des ressources naturelles va devenir catastrophique pour les générations à venir, et combien il est nécessaire de définir, à l'instar de la déclaration de 1789, une déclaration universelle des droits de la nature.

Projet de déclaration universelle des droits de la nature

Conscients :

- de la symbiose incontournable entre la nature vivante et la biosphère terrestre,

- des lois qui relient l'état de cette biosphère avec les ressources terrestres et cosmiques, ressources dont les rythmes d'évolution et de renouvellement peuvent varier entre quelques instants et des millions d'années,

- des altérations que provoque l'utilisation abusive de la plupart de ces ressources, faute d'une reconnaissance universelle par les individus et par les groupes d'individus des principes à respecter.

Déclarons :

Article 1 - La nature, vivante ou inanimée, doit être respectée.

Article 2 - Son utilisation doit être subordonnée au bien de l'humanité tout entière, présente et future, et non à celui d'un individu ou d'un groupe d'individus.

Article 3 - Toute utilisation de la nature doit respecter les rythmes naturels d'évolution et de renouvellement correspondants. Elle doit en particulier rester en deçà du renouvellement des espèces vivantes ou des matières fossiles qu'elle détruit ou transforme.

Article 4 - Cette utilisation doit attendre que notre connaissance des rythmes et des renouvellements correspon­dants soit suffisante. Article 5 - Les produits, matériels ou vivants, comme les déchets résultant doivent être traités de façon à réintégrer les processus naturels en leur emplacement normal et à un rythme ne modifiant pas ces processus de façon irréversible. Article 6 - Aux cas exceptionnels où des dérogations apparaîtraient indispensables, ces dérogations, limitées en quantité et en durée doivent être agréées internationalement sur la base de justifications conformes aux articles 2 et 4 ci-dessus. Dispositions transitoires - Les mesures transitoires pour parvenir à l'application des articles ci-dessus sont à prendre dans les meilleurs délais, et doivent fixer des aboutissements significatifs avant l'an 2000.

5

Souvenirs de la station de radio-gonio-sondage de St-Cyr C'est la première station qui fonctionna quotidiennement à partir du début 1939, puis biquotidiennement vers Août 39. Les mesures de vent à haute altitude permirent de découvrir l'existence du «Jet Stream» sur la France avec des vitesses supérieures à300 km/h. Les prévisionnistes de l'époque ont été très sceptiques sur l'exactitude des mesures. Et pourtant les sondes ont été récupérées à plus de 500 km de leur lieu de lancement !

Les sondes rapportées aux gendarmeries étaient ensuite renvoyées au Fort, accompagnées parfois d'un courrier original tel celui ci-joint.

Certain soir de Novembre 39, après un lancer par plafond bas, la gendarmerie alertée par quelque civil, a déclanché une chasse au parachutiste à laquelle tout le fort a été convié... allez donc expliquer à un gendarme qu'un ballon de radio-sondage peut ressembler à un parachutiste !

L'activité de la Station fut interrompue le 11 Juin 1940 à l'approche des Allemands vers Paris. Elle se replia d'abord vers l'Ouest au château d'O près de Mortrée dans l'Orne, puis plus raisonnablement vers le Sud jusqu'à Bordeaux où elle fût embarquée sur le «Kerguelen» à destination du Maroc. Mais lorsque ce dernier arriva à la hauteur du Verdon, le passeur de service refusa de lui faire franchir la passe, le «Mexique» ayant été coulé quelques jours auparavant. L'armistice mit fin à la croisière et le Kerguelen rentra à Bordeaux le 25 Juin. Le matériel fut déchargé par les météos transformés en dockers et acheminé en plusieurs étapes à travers la ligne de démarcation jusqu'à Vie Bigorre, bien connu des «retraités météos de 1940».

Voici la liste très approximative et non exhaustive des météos ayant travaillé à cette station: ABERT, ALBES-SARD, AUREAU, BERNARD, BOIRON, BOISSEAU, CHADENET, CHAMINADE, CHOQUAT, DEMONSANT, DUMA, DUVERGE, FONTAINE, LAMPS, LOMBARDO, MOUSSON, RAOUT, RIVIERE, SEILER, VIGUIER, VINSON, WOlVRE.

VINSON avec une sonde.

Saint-Cyr. Mai 1939. Garde au Fort.

Le ballon ravageur

De son château de Magninot, près de Magny (en Seine-et-Oise), R. DE MAGNINOT adresse cette lettre en Juin 1939 au Commandant de l'ONM: Monsieur le Commandant, Je tiens toujours à votre disposition votre appareil et les débris du ballon rf 242 qui a été retrouvé complètement déchiqueté. Pour votre documentation, je crois pouvoir affirmer qu'il y a eu véritablement explosion, vous jugerez vous même: Voir carte d'Etat Major au 50.000 ème E. M. Rouen S. E. Je me trouvais dimanche soir, vers 18h30 à moitié chemin entre le G de GERVILLE et le M de MAGNINOT (temps couvert, frais, sans aucune menace d'orage). J'ai entendu avec grande surprise un coup sourd direction Nord-Nord-Ouest avec roulement prolongé dans la violence d'un très violent coup de tonnerre au loin, mais chose curieuse et paradoxale semblant assez rapproché avec le craquement d'un arbre percuté par le tonnerre.

6

Voilà mes impressions «et je ne suis plus un enfant», J'ai passé la soixantaine, je crois pouvoir dire que je suis très habitue aux choses de la campagne et en plus j'ai été quelque peu dressé par la guerre de 14 que j'ai faite comme officier mitrailleur.

Très intrigué dès le lendemain matin j'ai envoyé mon garde en lui indiquant la direction Saint-Clair sur Epte voir Si je n'avais pas un arbre foudroyé, il est revenu avec votre appareil trouvé perché sur le faite d'un gros pommier avec l'enveloppe en papier assez déchirée il avait rencontré le filin métallique qui l'a conduit à l'appareil. REGROUPEMENT

Un homme, un cultivateur de la région, demeurante la Chapelle en Vexin, à qui je louequelques écarts, se trouvait Dimanche 27 Juin 1939 sur le chemin de terre partant de la Chapelle dans la direction Vaumion-Ambleville sous le couvert des petits bois qui se trouvent au Nord-Est du chemin de terre Ducourt-Buhy, à la même heure il a été surpris par le même bruit, aussi intrigué que moi, il n'a pu se rendre compte de ce qui s'était passé. Toutefois ce vendredi matin 30.6.39 il m'apportait une enveloppe de ballon complètement déchiquetée trouvée dans ses champs entre les cotes 114 et 137 (La Chapelle) au Nord du chemin La Chapelle Montreuil. D'après notre dernière conversation au téléphone, vous allez être complètement désorienté, mais s'il n'y a pas eu coïncidence renversante, la brutalité des faits est telle que je vous l'expose. Autre considération renversante: Enveloppe du ballon trouvée sur le territoire de la Chapelle en Vexin (endroit ci-dessus) appareil, trouvé sur le territoire de Saint-Gervais sous la ferme de Ducourt, distance entre ces deux points: 1800 mètres environ et je suis presque certain que personne n'a pu y touciier.

Veuillez recevoir mes salutations très distinguées.

Signé : R. DE MAGNiTOT.

Râteaux et binettes.. . Dans les années 30, l'entretien du parc météorologique incombait au personnel de la station. Et le chef de poste devait veiller personnellement au bon état du gazon, des allées, etc. D'oij les soucis du Directeur de l'ONM quant au matériel. Et cette notre SDT/Réseau du 22 septembre 1933:

«Veuillez me faire connaître: 1 - Quel est le fournisseur du râteau et de la binette que vous possédez. 2 - La largeur du râteau, le nombre de dents, le diamètre d'une dent, la longueur du manche. 3 - Le prix du râteau complet et la date de l'achat. 4 - La largeur de la lame de la binette, la hauteur de cette lame et la longueur du manche. 5 - Le prix de la binette avec le manche et la date de l'achat. Les postes qui ne possèdent pas les deux outils précités le signaleront à la Direction.»

Le réseau radar ARAMIS par Marc GILET - Directeur du SETIM

La Météorologie entretient et exploite depuis plusieurs années un réseau de radars, destiné à observer la répartition et l'intensité des précipitations. Grâce à ce réseau, les stations météorologiques et les usagers abonnés au service METEOTEL peuvent recevoir tous les quarts d'heure sur leur console METEOTEL une carte des précipitations couvrant la France, affichée sur télévisions couleurs. La console peut conserver en mémoire un certain nombre d'images radar et les faire défiler sur l'écran, ce qui permet à l'utilisateur de suivre les mouvements des noyaux de précipitations. La console possède également un grand nombre de fonctions permettant de mieux utiliser l'imagerie radar: localisation précise des échos, estimation de l'intensité de pluie, prévision du déplacement des noyaux de précipitations.. .

Le réseau radar a été constitué progressivement, dans le cadre du projet ARAMIS. La possibilité d'utiliser des radars pour surveiller les précipitations est connue depuis très longtemps. Pendant de nombreuses années, la Météorologie nationale, tout comme de nombreux services météorologiques, a utilisé des radars pour observer les précipitations, avec une exploitation locale des données. Des observateurs radars scrutaient l'écran de contrôle, pour tenir les stations météorologiques et les usagers informés de l'intensité et du déplacement des précipitations. En particulier, certains usagers devraient être prévenus quand l'intensité des échos sur l'écran dépassait une certaine valeur (message RASSIG). Les principaux utilisateurs de ce type d'information étaient l'aviation et les hydrologues.

7

Le projet ARAMIS a permis tout d'abord de mettre l'imagerie radar à la disposition des stations météorologiques et des usagers. L'interprétation des données est maintenant faite au niveau de chaque station, par le météorologiste ou par l'usager. Les images en couleurs produites sur METEOTEL représentent des cartes de précipitations avec des couleurs variant en fonction de l'intensité de la pluie. Leur interprétation est en réalité plus simple que celle de la plupart des cartes météorologiques habituelles, à condition de connaître les principaux pièges à éviter. Ces pièges pouvant être liés soit à des dysfonctionnements du système radar, soit à des particularités de l'environnement du radar ou de l'atmosphère.

La diffusion des images radars vers les quelques 200 METEOTEL existant actuellement a été facilitée du fait de la concentration des données à Paris, qui permet de rediffuser les images à travers le réseau de télécommuni­cations de la Météorologie, dont toutes les lignes sont reliées à l'ordinateur central de Paris. Sans cela, il eut été nécessaire d'établir une liaison téléphonique spécialisée entre chaque console METEOTEL et les radars pouvant l'intéresser, ce qui aurait conduit à des coûts exorbitants. L'utilisation de canaux non saturés sur le réseau de lignes téléphoniques spécialisées de la Météorologie a permis de réduire au minimum les coûts de transmissions.

Cependant, la justification première, pour la concentration des données au service central réside dans le fait qu'un radar utilisé isolément a une portée trop limitée, même pour beaucoup d'utilisations locales. Cette portée est en moyenne, selon l'altitude atteinte par les nuages, de l'ordre de 150 km. Or, il est fréquent que des fronts ou des lignes de grains se déplacent à 100 km/h. Dans ce cas, un radar seul ne peut donner l'alerte qu'environ 1 h 30 à l'avance. Un radar placé en amont du déplacement des nuages permet d'allonger notablement le délai d'alerte. L'expérience acquise depuis maintenant plusieurs années avec la mosaïque radar a bien confirmé ce point de vue, et a montré que le réseau ARAMIS était bien adapté aux dimensions d'un pays comme la France. Le principe du fonctionnement du réseau ARAMIS est le suivant:

1 - Toutes les 15 minutes précises, les radars (11 actuellement) constituent une image des précipitations, couvrant un cercle de rayon environ 200 km autour du radar. Ces images sont constituées en moins d'une minute, et peuvent donc être considérées comme une observation instantanée.

2 - Dès que le radar a constitué son image, il la transmet par ligne téléphonique spécialisée au calculateur central de Paris, qui rassemble toutes les images correspondant au même intervalle de 15 minutes. Cette transmission prend entre une et deux minutes.

3 - Le calculateur situé à Paris effectue alors la juxtaposition des images reçues. Quand un point géographique est couvert par plusieurs radars, il retient en principe la valeur observée la plus élevée. L'image ainsi obtenue est appelée mosaïque radar, et elle se présente sous une forme superposable aux images du satellite METEOSAT et aux autres images METEOTEL produites par ailleurs (résultats de modèles numériques, cartes diverses). Cette étape du traitement de données est également réalisée en une minute environ.

4 - Le calculateur de Paris rediffuse les données sur l'ensemble du réseau de la Météorologie. Toute console METEOTEL connectée à ce réseau et programmée pour cela peut alors afficher la mosaïque radar et la conserver dans sa mémoire pour une utilisation ultérieure.

De nombreuses autres données diffusées par le réseau de télécommunications peuvent être présentées sur METEOTEL: images satellitaire, résultats de modèles de prévision numérique, données recueillies par les stations météorologiques, cartes diverses. Par ailleurs, la console METEOTEL peut recevoir directement les images en provenance d'un radar, à condition d'être reliée à ce radar par une ligne téléphonique spécialisée. Elle peut aussi recevoir par le réseau téléphonique commuté ordinaire n'importe quel type d'image en appelant le calculateur de Paris. Le système ARAMIS/METEOTEL est un ensemble cohérent, où chaque maillon est indispensable et doit évoluer en relation avec le reste de la chaîne.

Le réseau de radars devra encore évoluer pendant les prochaines années. Tout d'abord, le nombre de radars augmentera, car la mosaïque comporte encore de nombreuses lacunes. Une couverture «qualitative» complète de la France, demanderait une vingtaine de radars. Par qualitative, on entend que le réseau ne permettrait pas de mesurer en tout point l'intensité précise des précipitations, mais donnerait de celle-ci une estimation à 50% près environ. En effet, une estimation précise des précipitations n'est pas envisageable à plus de 80 km d'un radar.

Par ailleurs, les radars devront devenir plus performants, et ceci à plusieurs points de vue:

- disponibilité des données: actuellement, le taux d'indisponibilité de données dû à un mauvais fonctionnement du site radar de l'ordre de 5%. Ceci peut être réduit à moins de 1 % par des investissements judicieux sur les calculateurs radars, l'aménagement des sites et l'organisation générale de la maintenance.

- immunité des données aux brouillages, parasites et échos de sol. L'environnement et les conditions de propagation des ondes électromagnétiques dans l'atmosphère provoquent l'apparition de traces sur les écrans radar, qui peuvent être prises pour des échos de pluie par l'observateur ou, beaucoup plus fréquemment, par le système informatique surveillant le radar. Ces échos indésirables peuvent être éliminés dans leur quasi-totalité par un système informatique performant situé au niveau du radar. Ceci demande des développements de logiciel

8

LE RESEAU ARAMIS EN 1988 Couverture pour une portée utile de : 100 km

LE RESEAU ARAMIS EN 1990 Couverture pour une portée utile de : 125 km

ARAMIS SCHEMA D'ENSEMBLE

9

importants, auxquels s'est attelé le SETIM, dans le cadre du projet CASTOR, qui a pour but de développer et installer un nouveau calculateur radar.

- qualité des estimations de précipitations. Les images obtenues avec le réseau ARAMIS actuel peuvent être interprétées en termes d'intensité de précipitation à un instant donné. La précision de cette interprétation peut être améliorée en calculant les valeurs obtenues d'après les données de pluviomètres, une fois éliminées les autres causes d'erreur telles que mentionnées peuvent ensuite être additionnées, pour obtenir en tout point la hauteur d'eau tombée en une heure, deux heures ou plus. Les estimations demandent aussi des développe­ments substantiels au niveau des calculateurs radar, qui sont pris en compte dans le cadre du projet CASTOR. La disponibilité de ces éléments permettra sans aucun doute, à condition que le dispositif d'alerte soit convenablement organisé, de prévoir plus tôt les risques d'inondations liés à des pluies intenses.

Les développements dont il est question sont actuellement engagés dans le cadre du projet ARAMIS. Beaucoup d'autres développements auraient pu être envisagés, tant le domaine du radar de la météorologie est vaste. En particulier, nous avons en France une bonne expérience de l'utilisation des radars à effet Doppler. Le CRPE et l'EERM en particulier ont travaillé depuis très longtemps dans ce domaine. Le radar Doppler permet de détecter la présence de vents forts à l'intérieur des orages, et en particulier de repérer les tornades. L'interprétation des données est toutefois plus complexe que pour le radar non Doppler, et nécessite une formation plus poussée des opérateurs. On n'envisage pas dans l'immédiat d'utiliser cette option dans le réseau ARAMIS.

Toutefois, l'installation d'un radar Doppler à la Réunion a été programmée, et d'autres installations sont envisagées outre-mer pour la surveillance des cyclones tropicaux. L'installation d'un site Doppler en métropole serait également utile pour évaluer l'intérêt opérationnel de cette option sous nos latitutdes. Les Espagnols et les Suédois ont d'ores et déjà opté pour l'utilisation en réseau de radars Doppler, et les îles Britanniques s'orientent également vers cette option.

Nouvelles météorologiques AEROMET

SCEM/TTI/DEV a présenté le mardi 14 mars, à Boulogne (DMN) une première maquette du projet AEROMET, actuellement développé par Christian Després et Claude Gaillard (en une quinzaine de jours grâce à la contribution compétente de SCEM/DOC/BTA). AEROMET vise à rendre possible la réception de données et de documents météorologiques de toutes formes, à l'aide d'équipements et de moyens de communications conventionnels.

En d'autres termes, avec AEROMET, n'importe qui, n'importe où peut se procurer les cartes, messages météorologiques, images satellite ou radar dont il a besoin, pour peu qu'il dispose d'une ligne téléphonique, d'un minitel, d'un micro-ordinateur compatible IBM-PC et de son imprimante.

Observations à bord des bâtiments de la Marine nationale

MN/MAR communique le nombre total des observations météorologiques effectuées à bord des bâtiments de la Marine nationale : 13709 pour l'ensemble de l'année 1988, contre 10245 en 1987, augmentation liée à la présence des Forces importantes dans l'Océan Indien.

On note qu'un chiffre d'observations voisin avait été réalisé en 1982 (13297), mais par un plus grand nombre de navires (56 alors, pour 38 seulement l'an dernier).

La qualité des observations réalisées mérite également d'être signalée.

Bulletin climatique

Depuis le 1er janvier, est édité un nouveau document : le Bulletin climatique, avec un différé actuel d'édition inférieur à 2 mois. Document de 16 pages, agréablement présenté sur format A4, il est servi aux abonnés : 200 F par an, en France. Il se substitue normalement au «Résumé Mensuel du Temps» qui devrait cesser de paraître. Le document est nettement plus lisible que le RMT, tant par le choix des caractères d'imprimerie que par leur taille et une meilleure «aération» du texte.

Principaux chapitres : températures, pluviométrie, vents forts et phénomènes divers, bilan hydrique, situation hydrométéorologique, conclusion.

10

Les 6 cartes concernent les précipitations et la réserve en eau du sol.

Il s'agit en somme d'un condensé du RMT, avec un volume de données nettement moins important et manquant notamment de renseignements concernant l'humidité, l'insolation, le nombre de jours avec gelée orage, brouillard, etc..

Mais le Bulletin climatique signale, en dernière page, qu'il est aisé de disposer de toutes ces données pour 160 stations françaises, il suffit de disposer d'un micro-ordinateur compatible PC. Ce service porte le nom de «Transclim».

A propos des «moyennes régionales», une carte serait bienvenue. Ces «moyennes régionales» troubleront d'ailleurs au moins une génération de météorologistes qui s'évertuaient à convaincre les usagers qu'une «moyenne régionale» ne signifiait rien. Et de prendre souvent l'exemple de novembre, décembre ou janvier où il tomba, en moyenne, plus de 200 mm sur le ballon d'Alsace et 50 mm à Mulhouse à 60 km de là... Que signifiera une «moyenne régionale» du Nord-Est ?

Même raisonnement pour les températures.

Après le BQE supprimé il y a 15 ans, puis le BQR, disparu dans les années 80, le RMT semble en voie de disparition...

Et s'il n'existe aucune difficulté pour retrouver les données et cartes météorologiques publiées depuis 1860 et durant 120 ans, il semble tout de même inquiétant de voir éliminés tous les documents complets sur «support papier».

Mais ce problème a certainement été pensé et la nostalgie ne doit pas se transformer en pessimisme injustifié...

Propos d'un ancien...

Tout est beaucoup plus éloigné que par le passé. Il faut deux fois plus de temps pour aller au coin de la rue, et en plus, maintenant ça monte...

Je ne cours plus pour attraper mon bus, il part de toutes façons plus tôt qu'avant.

Ils font les montées d'escaliers plus raides que de notre temps, as-tu aussi remarqué que les caractères d'imprimerie sont maintenant plus petit qu'avant? Il faut même des lunettes pour lire les journaux...

Plus la peine de demander aux gens de parier plus fort, ils parlent de toutes façons plus bas qu'avant et j'arrive à peine à les entendre.

Ils font les habits si serrés spécialement aux hanches et à la ceinture que tu n'arrives plus à lacer tes souliers comme avant, les tailles 50 et 52 ont aussi changé, tout est beaucoup plus petit maintenant...

Même les gens changent, prends les jeunes, ils sont beaucoup plus jeunes que quand j'avais leur âge, d'un autre côté, ceux de ma génération sont beaucoup plus vieux que moi... juste un exemple, à la dernière réunion de classe, un camarade avait tellement vieilli qu'il ne m'a même pas reconnu !!!

Ce matin je pensais à tout cela en me rasant et en regardant de plus près j'ai noté que vraiment maintenant ils ne sont même plus capables de faire des miroirs de bonne qualité, comme de notre temps...

Regards sur le passé LEPRINCE-RINGUET

Louis LEPRINCE-RINGUET, que l'on ne présente pas (Académie Française, Académie des Sciences...) a expédié à la revue Met-Mar, une aimable lettre dont nous extrayons :

«... je vous fécilite d'avoir fait un excellent article sur Louis DE BROGLIE que j'ai bien connu puisqu'il venait travailler chez son frère Maurice lorsque j'ai commencé ma carrière de physicien, en 1928 précisément, comme assistant de Maurice DE BROGLIE... ce fut sans doute le Français le plus génial mort en 1987.

... la météo marine m'intéresse; j'ai réparé des câbles sous-marins en navigant huit mois par an pendant cinq ans par tous les temps sur des bateaux câbliers ne dépassant guère 1500 tonneaux. Et j'ai été, il y a quelques années, président de la Société météorologique de France.

... je reçois tellement de revues que je n'ai pas le temps de les lire...».

Nous espérons vivement que le Professeur continuera à faire une exception pour les publications de notre maison...

11

VIAUZ Paris/New-York - 1930

Prévisions météorologiques

31 août 1930

Départ de Costes et Bellonte pour la tournée

triomphale effectuée

aux Etats-Unis. L'avion porte,

sur sa carlingue, les records

effectués par Costes à titre

d'entraînement avant le départ.

12

Voici, Amis Anciens, un document à serrer précieusement dans votre bibliothèque, si vous n'en possédez déjà une copie. '

11 s'agit de la prévision remise par André VIAUT à Maurice BELLONTE le 31 août 1930 sur le trajet Paris/New-York. Ces conditions devaient décider Dieudonné COSTES à tenter la traversée à bord du fameux «Point-d'interrogation».

Les deux pilotes devaient pleinement réussir, apportant un nouveau succès aux Ailes françaises.

Nous avons le sentiment que cette prévision décida en partie du sort d'André VIAUT et l'engagea sur la voie royale : Légion d'honneur (à 31 ans) puis stades vite parcourus jusqu'à la direction de la Météorologie et la présidence de l'Organisation météorologique mondiale.

Anciens, rassemblez vos souvenirs... Il serait regrettable que nombre de faits qui peuvent apparaître comme des détails pour leurs acteurs, échappent à nos annales.

L'ingénieur général Roger NION nous a déjà confié maints «détails»... Exemple à suivre...

Il y a 40 ans, la première expédition antarctique française

Partie de Brest le 25 novembre 1948, la première expédition antarctique française, commandée par M. A. LIOTARD, comprenait 12 membres (dont notre camarade JALU); elle emportait 250 tonnes de matériel comprenant des baraques, des groupes électrogènes, des postes de radio, une station de radiosondage, une éolienne, des chenillettes amphibies, du carburant, des vivres pour deux ans. Des traîneaux de 30 chiens groenlandais et Huskies du Labrador complétaient l'expédition.

Le «Commandant-Charcot», navire polaire en bois de 55 m de long, 11 de large, avait subi des modifications pour la navigation dans les glaces : l'étrave, notamment, était renforcée. Son armement était assuré par la Marine nationale sous le commandement du Capitaine de Vaisseau Max DOUGUET, lequel, devenu amiral, est resté un ami fidèle des météorologistes: l'équipage comprenait une quarantaine d'hommes.

Parti avec deux mois de retard, le navire toucha Hobart, en Tasmanie, le 25 janvier 1949, et arriva en vue des glaces le 10 février, le 13 février, il s'approche à moins de 60 km de la Terre Adélie, mais ne put aller plus loin; après une douzaine d'essais infructueux, en fin d'été austral, la nouvelle glace soudant le «pack», la retraite fut la seule solution. Le navire suivit la banquise tout le long de la Terre Adélie, ce qui permit d'acquérir des connaissances nouvelles, pendant que les stations météorologiques et océanographiques du bord accumulaient les renseignements.

Au début d'avril, après 45 jours de navigation dans l'Antarctique, le navire était de retour à Hobart où la plus grande partie du matériel fut entreposée.

Ce n'est qu'en janvier 1950 que la seconde expédition, partie le 20 septembre 1949 de Brest, touchait au but et débarquait.

IN MEMORIAM André PRUDHOMME

11 y a eu 30 ans le 7 janvier dernier que notre collègue André PRUDHOMME disparaissait en Terre Adélie, à la veille de son retour de mission.

L'ancien Cap-Géologie de cette terre lointaine porte aujourd'hui le nom de Cap PRUDHOMME. Les météorologistes n'ont pas oublié leur camarade.

Patrouilles du monde Aux temps héroïques du début de l'aviation, le pilote était considéré comme une sorte de cascadeur profession­nel habitué à défier la mort pour le plaisir des foules. Une sorte de chevalier tenant à la fois du cow-boy et de l'archange, désinvolte et désabusé, toujours prêt à sauter dans son avion pour se livrer à d'audacieuses manœuvres, sans d'autre règle que sa fantaisie.

Il y a une certaine part de réalité à l'origine dans cet espèce d'âge d'or des années 20 : des jeunes pilotes récemment démobilisés, un matériel abondant et bon marché, un espace sans règles ni limites, un public enthousiaste et pas encore blasé.

13

Aujourd'hui, les choses se passent différemment : des machines capables de voler à deux fois la vitesse du son, une charge utile égale à leur propre poids, un décollage possible à partir d'une simple plate-forme. Cette activité, délicate et très coûteuse, nécessite un équipement spécial et un entraînement prolongé. Il s'agit de conserver sa place dans la formation de la patrouille. Les trajectoires sont complexes et rigoureuses.

Ajoutez à cela la météo incertaine, les réglementations variables suivant le site et la nationalité, sans oublier le souci dominant de sécurité. Une patrouille acrobatique réunit souvent l'élite de la force aérienne d'un pays.

Les sept patrouilles les plus célèbres : anglaise, italienne, française, canadienne, japonaise et deux américaines.

Soutenant le prestige de leur pays tous les pilotes ont un même but : arriver à la perfection. Les derniers «chevaliers du ciel»...

Royal Air Force : Red Arrows. Le fleuron de la RAF constitué en mars 1965. La patrouille vole sur Hawk. Neuf appareils sont présentés. Le crachin britannique limitant les entraînements, la patrouille met parfois au point ses évolutions dans le ciel bleu de Chypre...

U.S. NAVY

BLUE ANGELS

14

Aéronautica Militare Italiana : Frecce Tricolori. Patrouille aérienne créée en 1930. Elle a volé d'abord sur North American F 86 E Sabre, puis sur FIAT G 91 jusqu'en 1981. Actuellement : sur Aermacchi M 6 339 A, biplace d'entraînement de l'armée de l'air italienne. Canadian Armed Forces : Les Snowbirds. Créée en 1971. Chaque appareil CT 114 emporte pilote et mécanicien.

CANADIAN ARMED FORCES

LES SNOWBIRDS

15

Japanese Air Self Défense Forces : Blue Impulse. Fondée en 1958 avec, d'abord, des exercices à haute altitude. Les F 86 furent utilisés jusqu'en 1981. La patrouille vole maintenant sur des Mitsubishi de fabrication japonaise.

US Navy : Blue Angels. Créée en 1946 en Floride. «Blue Angels» était l'enseigne d'un bar de New York très apprécié par les pilotes. Depuis 1987, la patrouille vole sur les Douglas Hornet les plus modernes.

Us Air Force : Thunderbirds. Créée officiellement en juin 1953. Le Thunderbird, «oiseau de tonnerre» était censé, dans la mythologie Peau-rouge, produire le tonnerre en battant des ailes, et les éclairs en clignant des yeux. Patrouille équipée, en 1982 du F 16 A Fighting Falcon.

U.S. AIR FORCE

THUNDERBIRDS

16

Armée de l'Air Française : Patrouille de France. La voltige aérienne est née en 1913 : Adolphe PEGOUD effectue un looping, pour la première fois en public, sur l'aérodrome de Bue. En 1931 est créée la patrouille d'Etampes volant sur des Morane 230. La Patrouille de France est créée par décret le 10 février 1964 avec pour base, l'Ecole de l'Air de Salon. Vole sur Fouga Magister depuis 1957 puis sur Alphajet. La patrouille comprend 8 appareils : six en formation plus deux en solo.

Norbert-Eric CHOUKROUN

ARMÉE DE L'AIR

PATROUILLE DE FRANCE

17

Nos mutuelles Louis HOUSEZ a adressé à notre Président la lettre ci-dessous :

Les mutuelles ont été conduites à augmenter les cotisations.

Pour 1988, la MNPCA a retenu un taux de 1,80% pour tous adhérents, actifs ou retraités, frappant ainsi plus lourdement ces derniers. En effet le pourcentage de 1,80 % s'applique pour les actifs au traitement net, indemnités diverses non comprises, les retraités n'ont pas d'indemnités non, «imposables». De plus, paient également 1,80% les adhérents couverts à 100% par la Sécurité Sociale, comme si le bénéfice de cette mesure devait aller à la mutuelle et non au mutualiste.

Pour 1989, la MNPCA, imperturbable, a porté le taux des cotisations à 2,10%. Où donc, sont dans ces mesures la solidarité, l'imagination, l'esprit mutualiste? Qu'en pensent nos camarades retraités de la Météo? Louis HOUSEZ

En effet, les retraités ne sont pas les mieux traités par la MNPCA, ils paient la même cotisation que les actifs 2,1 % avec le même plafond, bien que les prestations servies soient moindres, il n'est pas question de leur payer des indemnités journalières.

«La santé des plus âgés est coûteuse» ! Des sociétés, sans subvention, n'assurant que des retraités dispense une meilleure couverture pour des cotisations moindres. L'argument est donc de peu de valeur.

Un adhérent de la MNPCA peut voir le pourcentage de sa cotisation, par rapport à ses revenus, augmenter lors de son départ à la retraite, le plafond reste identique en valeur absolue, bien que ses revenus ont notablement diminué (3/4 de traitement, plus de prime ni indemnité).

Le personnel de la Météorologie se répartit essentiellement en deux Associations mutualistes la MNPCA et la MGET. Cette dernière réserve un sort moins pénalisant pour les retraités, leur cotisation est de 2,15% contre 2,70% pour les actifs, de plus, le plafond est réduit de 10% en valeur absolue pour les retraités. Il serait évidemment équitable que ce plafond soit réduit d'au moins 25%.

La comparaison entre les différentes Associations mutualistes, entre elles et avec les Sociétés de Prévoyance, est difficile, chaque cas est un cas particulier.

A signaler que la MNC (Mutuelle Nationale Complémentaire de la Sécurité Sociale) 9 bd. Jules Ferry 75536 Paris Cedex 11 Tél. (1) 43 57 43 00, accepte les adhésions des plus de soixante ans sans aucune restriction.

De plus, si l'adhérent produit un certificat de radiation de moins de trois mois, d'une autre Mutuelle ou d'une Société de Prévoyance, il ne subira aucun délai de carence, il sera pris en charge dès le jour de son adhésion.

La cotisation mensuelle de 1989 est de 220,00 francs pour une couverture plus étendue que celle de la MNPCA et de la MGET.

Répondez à la demande de Louis HOUSEZ faites-nous connaître votre point de vue, une intervention de notre Association auprès de la MNPCA et de la MGET serait peut être bénéfique.

18

Mots croisés n° 9 «La mélancolie n'est que de la ferveur retombée» A. GIDE

Horizontalement 1 - Il est préférable qu'il soit chez vous, plutôt que chez lui, aux Açores. 2 - Un repli... élastique -Pour des longs jupons, pas des guépières. 3 - Ce n'était pas un coin pour bronzer idiot. 4 - Il est réussi, peut-être, mais par ricochet -Là, on fouille - Sans bavure. 5 - Une affaire de psych(r)o - Milieu, ou fin de verbe. 6 - Une Witteisbach qui, déjà, flanquait le «pastis» - N'est plus île. 7 - Enlevez une pomme à Tapie (pas de dis­corde) - Petite Cité, mais pont célèbre. 8 - Alla, mais à l'envers - Une série de «Quadras Renos», suivis d'une gauche, ... la voilà KO. 9 - Ce Service n'était pas volontaire, enfin, pas toujours -Aux P & T, on connaît. 10 - Pour mesurer des effets - Bien connue de Chéri - Un nom qui ouvre les portes. 11 - La vie menée par notre Fr. Michel Serpette (voir annuaire). 12 - Une clé... gamopétale - Quand il n'y en a pas, c'est fâcheux, demandez à DEVOS.

Verticalement I - Leurs additions sont à vérifier. II - La seconde moitié d'un gros méchant... réhabilité par J. DARCHEN-Com­ment va se terminer la nôtre? en eau de bou­din?. III - Tout en est prétexte, maintenant, mais avec la voiture ils viennent plus vite. IV - Une dame... toute perturbée - La musique d'»Angélique», c'est lui Possessif. V - Encore une dame, aussi connue qu'un em­pereur! - Un registre que Chirac a dû faire suppri­mer? VI - Un ténor de la SDN, encore qu'on le compa­

rait à un violoncelle - Bel, doit; pourri ou meurtrier, peut. VII - Trouvez la, c'est résolu - Le maître mot des scénaristes du petit écran! - Celui-là n'en est pas affecté. VIII - La souplesse type - Un chut en interdit le moindre - Deux lettres pour définir un niveau. IX - Félin - Mal vu du fisc, sa taxe est la plus faible! - Suivez-les, c'est urbain. X - Une belle prise... remontée par la queue - Commodes et bienvenus. XI - Préposition - Peut-être rare, ou s'appeler Adélie. XII - Des unités qui réchauffent - Un écrivain qui s'était laissé tenter par un petit «Père» de Géorgie.

Réponses du n° 8

19

Correspondants régionaux

Le Bourget - Région parisienne

Nord-Pas de Calais N DANESSE Lucien Picardie-Haute-Normandie 62, rue de Nancy Champagne-Ardennes 59200 Tourcoing

PIVETEAU Albert 21 bis, R. Paul Schleiss 51100 Reims

Centre S

Strasbourg Alsace-Lorraine Franche-Comté

Rennes

Bretagne-Basse-Normandie

Pays de Loire VERGNES Pierre 67, avenue du Maine 35131 Chartres de Bretagne

Lyon

Rhône - Alpes - Bourgogne Auvergne

Bordeaux

Poitou-Charentes N Limousin Périgord

Aquitaine S Midi-Pyrénées LANUSSE Guy

27, clos St-Benoît 64320 Bizanos

Aix-Marignane

Languedoc-Roussiilon O Lombarde Raymond 4. Las Planes EUS 66500 Prades

Provence-Alpes E PERLAT André Côte d'Azur Résidence Cimiez

136, avenue des Arènes de Cimiez 06600 Nice

Corse VIAL Marcel 11, impasse de la Gâche St-Jean 13600 La Ciotat

CHOQUAT André ~ 34, résidence Oliveraie de Virebelle avenue F. Gassion 13600 La Ciotat

Marseille CADORET Michel Quartier Copeau Gignac-la-Merthe 13700 Marignane

DANESSE Lucien 20.25.01.09 PIVETEAU 26.84.17.01 VERGNES 99.41.26.69 LANUSSE Guy 59.02.97.52 LOMBARDO 68.96.06.35

PERLAT 93.81.46.34 CHOQUAT 42.83.45.62 CADORET 42.88.63.91 VIAL 42.83.23.60

20

Fiche de renseignements (En vue de la mise à jour de l'Annuaire des Anciens de la Météo

et de votre éventuelle adhésion, accompagnée de votre Cotisation)

NOM_____________ Prénoms_________________

Date de naissance:________________ Lieu :____________________ Départ:_______________________

Adresse actuelle_________________ Rue:______________________ N°:______________________

Code postal :____________ Tél. :_________________

Titre : Civil Militaire Profession :____________________

Classe:___________________

Classification:________________ Grade:____________________

Principales affectations:_________________________________

Questionnaire Pour nous permettre de mieux cerner les sorties que nous serions susceptibles d'organiser, nous vous demandons de bien vouloir répondre à ce questionnaire. Plusieurs cases peuvent être cochées. Ces voyages ne sont pas simultanés.

1 - Sorties d'une journée

Visite d'un site, d'une exposition, avec repas en commun. Voitures personnelles.

Autocar, au-dessus de 100 km - A-R. Cochez votre préférence.

2 - Voyages courts - Printemps-automne

Jersey 4 jours - train, bateau (2500 F)(1) Jersey 3 jours - avion, départ Roissy (2300 F)

Croisière sur le Rhin - Strasbourg- Cologne (2 jours sur le bateau) (2500 F) train Paris-Strasbourg - retour Cologne-Paris non compris.

Croisière sur les canaux en plus de Bourgogne.

3 - Voyages 4/5 jours en car

La Vénétie : Venise - Padoue - Ferrare - Ravenne. L'Allemagne romantique : Munich - Rothembourg - Wurzbourg. L'Angleterre : Londres - Cambridge.

4 - Vos propositions__________________________________________________

(1) Ces prix sont des ordres de grandeur

21

IMPRIME EN FRANCE PAR LE SERVICE DES EQUIPEMENTS ET DES TECHNIQUES INSTRUMENTALES DE LA METEOROLOGIE 78190 TRAPPES

Le Gérant: H. DARNAJOUX Dépôt légal 3ème trimestre 1989