arts gazette international n°698 du 20 novembre 2012

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N°698 du 20 Novembre 2012 N°698 du 20 Novembre 2012

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Commémoration du 11 novembre

Musée Carnavalet. Histoire de Paris

Van Eyck : un précurseur de génie. Musée Boij-mans Van Beuningen de Rotterdam. Par Agnès Lecompte

Pierre Clerc. Expositions Galerie Intuiti et Galerie Convergences. Paris

Lille, ville... Fantastic’que. Par Geneviève Gui-hard

La mode parisienne au temps des Impression-nistes. Musée d’Orsay. Par Agnès Lec ompte

Canaletto : ses vues mythiques de Venise, au Musée Maillol Fondation Dina Vierny. Par Agnès Lecompte

Zura à la Galerie art fontainebleau

Circulation(s) 2013. Festival de la jeune photo-graphie européenne. Bagatelle Paris

Arman Stepanian à la Galerie Nicolas Flamel

Féérie par Joy de Rohan Chabot et Photogra-phies par Gilles de Fayet à la Galerie Matignon

Artcurial s’installe aussi à Milan

Michel Jouenne expose chez Leadouze

Marie Laurence Gaudrat à la Galerie Francis Barlier

Rétrospective Joel Peter Witkin à la Galerie Jacques de la Béraudière. Genève

André Bourié à la Galerie Saint Hubert. Lyon

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SANS CROIRE A LA VICTOIRE FINALE NOUS NOUS SOMMES BATTUS ET  NOUS AVONS VAINCU 

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Musée Carnavalet ‐ Histoire de Paris 

La Mer à Paris 

 Lutèce devint Paris & Paris res tué 

On croirait entendre le discours de La LIBERATION prononcé par DE GAULLE….sur Paris, place de l’hôtel de ville. Mais ce n’est pas le cas, nous allons juste rendre visite aux fantômes qui hantent la capitale et sur lesquels elle est bâtie.

 

 

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Conditions d’utilisation des visuels presse :

Presse écrite : la reproduction de 3 photographies de cette sélection est autorisée pour toute utili-sation éditoriale portant sur l’exposition « Paris disparu, Paris restitué » et pour sa durée.

Internet : la reproduction de 10 photographies en basse définition (72dpi) de cette sélection est autorisée pour toute utilisation éditoriale portant sur l’exposition « Paris disparu, Paris restitué » et pour sa durée.

L’archivage des photographies au–delà de la durée de l’exposition, ou leur réutilisation dans un autre cadre est interdit.

Hélas trois photos seulement sont autorisées à la reproduction, le reste de la représentation de la ville a été vendu par la France! Mais consolons nous puisque seule la presse écrite est soumise à cette restriction. Car l’exposition couvre des périodes bien plus vastes puisque même les bains romains son évoqués.

Reconstitution des époques anciennes, particulièrement rare, cette manifestation fera date et rend le déplacement jusque dans la capitale particulièrement intéressant pour ne pas dire indis-pensable.

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Crypte archéologique du parvis Notre-Dame

Directeur : Jean–Marc Léri

Adresse 7, place Jean Paul II Parvis Notre-Dame 75 004 Paris Tél. : 01 55 42 50 10 Fax : 01 43 29 30 55

Site Internet www.crypte.paris.fr

Aménagée en 1980 sous le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour présenter les vestiges archéolo-giques découverts lors des fouilles réalisées entre 1965

et 1972, la Crypte offre un panorama unique sur l’évolu-tion urbaine et architecturale de l’île de la Cité, coeur historique de Paris.

En découvrant les bâtiments qui se sont succédé sur le site, de l’Antiquité au XXe siècle, le visiteur remonte le fil du temps. Visites - conférences : renseignements auprès du service d’action culturelle du musée Carnavalet Tél. : 01 44 59 58 31/32/56 Fax : 01 44 59 58 07

[email protected]

PARIS COMME VOUS 

NE LE VERREZ 

JAMAIS ! 

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UNE INTRODUCTION AUX METAMORPHOSES PARISIENNES

L’exposition s’ouvre par une section destinée à faire comprendre au visiteur l’évolution du site de Paris à travers une présentation de la géographie du territoire, des conditions environnementales et du développement de l’implantation urbaine.

Depuis les premières occupations du site de Paris, les hommes ont profondément transformé sa morphologie originelle. L’île de la Cité, coeur de la ville, résulte de ces transformations : mode-lage des berges de la Seine et regroupements des îlots.

L’aménagement du site et le déploiement de la ville

Trois maquettes présentent l’état naturel du territoire et son évolution sous l’empire Romain et au Moyen Age. Réalisées en 1980 pour l’inauguration de la crypte, elles reflètent l’état des connais-sances de l’époque et sont aujourd’hui complétées par des cartes qui introduisent les connais-sances acquises depuis sur les évolutions de Paris durant l’Antiquité et le Moyen-Âge.

Structuré par les lits de la Seine, la Bièvre et par les monts environnants, le site naturel a pro-gressivement été remodelé pour accueillir les occupations urbaines successives. Lutèce, nom de Paris durant l’Antiquité, est fondée sous le règne de l’empereur Auguste, à partir du sommet d’une colline, la Montagne Sainte-Geneviève. Certaines rues du Paris actuel reflètent la topogra-phie de l’époque romaine à l’image des boulevards Saint-Michel et de la rue des Ecoles corres-pondant aux anciens cardo et decumanus. La ville romaine a subi de profondes modifications entre le IIIe et le IVe siècle de notre ère, au moment des premières invasions germaniques (construction des remparts et des thermes). 3

Au XIIe siècle, la capitale politique, économique et religieuse du Royaume de France est jonchée de bourgs, installés sur les monceaux de part et d’autre de la Cité. La rive droite concentre les activités artisanales et économiques et la rive gauche, l’agriculture et l’enseignement. Une im-mense enceinte protectrice est édifiée sous Philippe Auguste de 1190 à 1213. Dès son sacre en 1364, Charles V abandonne le palais de la Cité pour le Louvre et fait édifier rive droite, une se-conde enceinte pour protéger les nouveaux faubourgs de Paris. La dernière maquette du par-cours restitue la morphologie de Paris à la fin du XIVe siècle.

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De l’imagerie fantasmée aux premières restitutions scientifiques

En corolaire de cette présentation du site géographique, l’exposition présente une série de reproductions du Paris ancien qui résultent à la fois de la vision imagi-naire de la ville et des pre-mières recherches scienti-fiques sur son passé.

Les écrits antiques et mé-diévaux ont longtemps été les uniques sources des his-toriens de Paris. Dès le XVIIe siècle, les grandes dé-couvertes archéologiques en Italie et en Grèce ont donné corps à leurs théories et permirent le dé-veloppement d’une imagerie plus fantas-mée que réelle. L’engouement pour ces représentations du passé perdure au XIXe siècle et se concentre plus particu-lièrement sur la période médiévale, qui devient alors source d’inspiration pour la littérature et certaines de ses grandes figures, dont Victor Hugo. En parallèle, se développe une veine plus scientifique portée notamment par Theodor Hoffbauer, architecte-dessinateur qui a réalisé une encyclopédie visuelle de l’his-toire de Paris à travers les âges à l’aide de documents photographiques, de té-moignages archéologiques et historiques contemporains dont le visiteur pourra dé-couvrir quelques exemples. Liées à l’état des connaissances scientifiques de son époque, ses restitutions proposent par-fois des visions faussées dont les erreurs ont été révélées par les différentes cam-pagnes de fouilles archéologiques me-

nées depuis le XIXe siècle et qui se pour-suivent encore aujourd’hui.

Le rempart du IVe siècle après J.-C.

La visite se poursuit par la mise en va-

leur d’un des principaux vestiges de la Crypte archéologique témoignant de la configuration de la ville à l’époque ro-maine : le rempart du IVe siècle. Cons-truit pendant la période troublée des pre-mières invasions barbares, il assure la défense de l’île de la Cité devenue le centre de Lutèce. Les élites municipales ne prennent plus en charge le fonction-nement de la ville qui connait une res-triction de sa superficie passant alors de 100 à 25 hectares. L’île de la Cité deve-nue le centre actif de la ville est fortifiée à partir de 308 avant J.-C. Un dispositif au sol permet au visiteur de discerner le tracé de ce rempart. L’accompagnement muséographique retrace la découverte lors de fouilles archéologiques au XIXe et au XXe siècles ainsi que les recherches et les essais de restitution entrepris ensuite pour en retrouver la forme et le péri-mètre.

12 Crypte archéologique du parvis de Notre-

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Crypte archéologique du parvis de Notre-Dame Les pierres de remploi

A la fin de l’Antiquité, la rive gauche continue d’être habitée mais certains quartiers sont déser-tés. Les grands monuments sont désaffectés et réoccupés à des fins domestiques ou détruits ou récupérés. Dans la ville close, insulaire, le recours aux remplois est systématique ; les blocs se comptent par centaine. C’est ce que nous révèle l’archéologie ; les bâtiments du IVe siècle – ba-silique, palais, rempart, thermes – sont érigés sur et avec des pierres prélevées sur la ville de la rive gauche.

La pratique du remploi a permis de connaître les habitants de Lutèce à travers leurs inscriptions funéraires ainsi que les décors sculptés des monuments et des mausolées. Aujourd’hui, l’essen-tiel des collections de lapidaire parisien des musées Carnavalet et de Cluny proviennent de l’île de la Cité, plus précisément du rempart et de trois monuments : la basilique, le «palais» et les thermes. C’est dans les fondations du rempart que le plus grand nombre de blocs de remploi a été recueilli. Quelques exemples de ces pierres sont présentés en regard du rempart du IVe siècle. Une série de reconstitutions en 2D et 3D permet au visiteur de se représenter l’allure des bâtiments de Lutèce au Bas et Haut Empire.

LE QUAI ROMAIN DU PARIS MÉDIÉ-VAL AU PARIS MODERNE

Autrement dit le Musée nous ouvre les portes sur toute l’évolution de la cité Romaine à la Capitale de la France.

12, rue du Cloitre Notre‐

Dame  

1898  

Paris Musée Carnavalet 

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DU PARIS MÉDIÉVAL AU PARIS MODERNE

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Van Eyck : un précurseur de génie par Agnès LECOMPTE

Cette exposition ne montre que 5 tableaux (panneaux sur bois) et 2 miniatures de ce grand peintre (vers 1390 -1440), ce qui constitue le quart des œuvres qui lui sont attribuées et qui font partie des collections dans le monde. Cependant, près de 100 chefs d’œuvre de cette époque complètent la théâtralisation de cet événement rarissime, étant donné la difficulté de réunir des réalisations très fragiles datant du quattrocento et le coût de l’opéra-tion.

Ce sont des sculptures, toiles, pièces d’orfèvrerie ou dessins provenant d’artistes de cette période marquée par un véritable renouvellement sur le plan artistique, ces éléments permettent de préci-ser de quelle manière ce maître a transformé la re-présentation un peu moyenâgeuse du réel en usage en ce temps-là et quelles furent ses sources d’inspiration. En effet, la peinture étant alors princi-palement religieuse offrait des fonds dorés byzan-tins, or Van Eyck traite ses sujets de façon résolu-ment moderne, que ce soit pour les portraits ou pour ses exécutions mettant en scène l’histoire sainte.

Il innove non seulement grâce à sa technique d’un grand raffinement, mais aussi pour le rendu des visages qui deviennent beaucoup plus humains sous son pinceau, moins archétypés, la douleur des personnages au pied de la croix dans la

« Crucifixion » a beaucoup d’authenticité dans son illustra-tion.

Les paysages en arrière plan préfigurent également le mo-dernisme qui se fait jour dans le domaine pictural, surtout ses architectures gothiques dans des tons sombres enca-drant les silhouettes longilignes des sujets tranchent avec ce qui se faisait précédemment.

 

 

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Van Eyck : un précurseur de génie  

L’intérieur des églises est brossé dans des cou-leurs brunes et beiges, de même que les vête-ments, ce qui contribue à cette approche nova-trice de la vision, ainsi les deux parties de son « Annonciation » s’opposent aux teintes pastel de celle des Frères Limbourg, il en est de même en ce qui concerne leur conception, quant au mo-delé et au gestuel des figures, ils sont très éloi-gnés des pratiques antérieures.

En particulier, ce génie se sert de la lumière « pour donner aux corps du volume, pour créer des ombres » comme l’indique Friso Lammertse, commissaire de l’exposition, tout ce qui semblait figé dans les productions passées prend vie, on peut dire qu’il est le précurseur du réalisme dans la création, donnée qui va prendre toute sa di-mension à la Renaissance.

Les échanges se multiplient en ce XV° siècle, et on a là un aperçu de ce qui émergeait à ce mo-ment en matière d’art aux Pays-Bas, Belgique, Allemagne, et pour la France en Bourgogne.

A noter la restauration, spécialement pour cette occa-sion, des « Trois Marie au tombeau » par les frères Van Eyck, le Musée Bojimans Van Beuningen en est le pro-priétaire, il est d’ailleurs le seul en Hollande à posséder un ouvrage portant ce nom prestigieux.

 

Des mesures de conservation ont évidemment été en-treprises, l’examen minutieux a permis de constater que le Christ faisait partie de cet ensemble, mais Il a dispa-ru quand un bandeau a été scié sur la droite.

Du 13 octobre 2012 au 10 février 2013

Musée Boijmans Van Beuningen

Museumpark 18-20 NL 3015 CX

Rotterdam

Tel : (0) 10 44. 19 400

www.bojimans.nl

[email protected]

[email protected]

[email protected]

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P i e r r e   C l e r c  

Œuvres presque méta‐

physiques issues d’une 

inspira on spirituelle ; 

l’Ar ste laisse s’expri‐

mer son subconscient 

pour formuler des 

créa ons bien réelles.  

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La flamme qui entretient chez PIERRE CLERC l’esprit de la créa-tion oscille au gré des vents parfu-més qui soufflent sur ses souvenirs.

Le passé resurgit pour enflammer le présent alors que ce présent fait d’illusions qui résonnent encore en lui, consume inexorablement tout ce qui fut sa construction intérieure et qui marquait ce qui fut fait.

Chaque œuvre contient tout un pas-sé dont les larmes se sont épuisées faisant rougeoyer des formes qui s’évanouissent en fumée, dégageant les parfums ocre de l’amertume.

Regardez, fouillez, tout a un sens propre à l’artiste qui l’a composé en déchirant son âme sur le foyer de sa vie, celle de sa jeunesse que vont éteindre les regrets de sa vieillesse.

   

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Certes le langage de Pierre CLERC 1919—1984 est tout à fait unique, il demande une traduction et ne se livre que difficilement mais il en fut de même pour nombre de mu-siques au travers des ans.

Pierre Clerc écrit ses œuvres pour lui-même dans un premier temps, puis invite les autres à le suivre dans son univers très personnel fait de sensations intimes tout juste dévoilées.

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Pierre CLERC nous fait penser aux premières représentations du Boléro de RAVEL qui fut abondamment chahuté et sifflé, à la différence que Ravel utilisait un langage commun aux origines primitives des rythmes inscrits dans le gène des humains depuis toujours.

Pierre CLERC utilise quelque chose de plus intime, de source personnelle, et qu’il faut dé-couvrir en quittant notre monde pour se laisser capter par le sien.

Exercice périlleux car chacun y introduit les éléments de sa propre expérience.

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Nous ne reproduisons pas les titres donnés par l’artiste car ils ont plus un caractère tech-nique de fabrication alors que c’est les motivations cachées qui nous intéressent. Les titres sont les explications de l’intention de l’Artiste, les œuvres sont ses sentiments propres qu’il transpose ici dans un chat, là dans des personnages, ailleurs dans des To-tems d’origines différentes.

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• A propos de la galerie INTUITI

Fondée en 2009, la galerie INTUITI est située au coeur du Marais, un quartier de galeries instal-lées autour du musée national Picasso. La galerie INTUITI développe un programme composé d’artistes reconnus et de jeunes artistes internationaux émergeants.

Galerie INTUITI, 16 rue des Coutures Saint Gervais 75003 Paris / www.galerie-intuiti.com

• A propos de la galerie CONVERGENCES

Au coeur du quartier du Marais, la galerie Convergences propose aux collectionneurs et ama-teurs, un choix d'oeuvres d'artistes du XXème siècle reconnus et parfois oubliés.

Galerie CONVERGENCES, 22 rue des Coutures Saint-Gervais Paris 3ème

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Lille, ville… Fantas c'que  

Un étonnant voyage au cœur du fantastique et de l'imaginaire met Lille et ses 71 villes parte-naires de l’Eurométropole en ébullition jusqu'au 13 janvier 2013.

Expositions, spectacles, performances d’artistes… tout l’univers du fantastique s’ouvre à tous, comme une entrée dans la 4ème dimension !

Depuis « Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture », la ville se métamorphose tous les deux ans et demi, voire trois ans. La municipalité a toujours cherché à créer des événements festifs et culturels créant du lien entre les habitants de la communauté urbaine et même au-delà avec l'étroite participation, cette année, de cinq bourgades de la voisine Belgique.

 

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Lille, ville… Fantas c'que 

 Didier Fusillier, directeur de Lille 3000, très investi auprès de Martine Aubry, maire de la ville, a fait le choix d'inviter de grands artistes internationaux pour illustrer ce thème du monde fantas-tique.

Le coup d'envoi, donné pour la Nuit Blanche, a mis Lille en émoi et donné le vertige. L'étonnant carnaval au goût d'antan, coloré, plein de folies, a honoré la ville et ses habitants très enthou-siastes malgré le déluge de pluie lors de l'inauguration!

Quelle chaleur humaine dégagée par ce peuple du Nord, tellement attaché à la fête !

 

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Lille, ville… Fantas c'que  

…et le délire demeure : façades en trompe-l'œil de Pierre Delavie, la maison comme tombée du ciel tombée à le renverse de Jean François Fourtout, la soucoupe volante accueillant les passa-gers en gare de Lille Flandres, œuvre de Ross Lovegrove, un terrain de foot bosselé surréaliste conçu par Priscilla Monge et plein d’autres fantaisies artistiques.

www.fantastic2012.com

Tel : 06 28 52 30 00

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Lille, ville… Fantas c'que Zoom sur quelques lieux d’itinérance fantastique au sein de l’Eurométropole

A ne rater sous aucun prétexte, d’autant plus qu’un « Pass Journée » ou « Pass Saison » facilite les accès à tous ces lieux populaires dont beaucoup sont gratuits.

www.lilletourism.com

La Gare Saint Sauveur est le réceptacle du labyrinthe en carton ondulé de Michelangelo Pistolet-to, fondateur du mouvement Arte Povera; un authentique train fantôme, objet forain par excel-lence de Sophie Perez et Xavier Boussiron donne des frissons, et puis le train qui siffle et gronde de Leandro Erlich…celui que l’on attendait plus dans cette gare désaffectée !

www.garesaintsauveur.com

L’Hospice Comtesse dans le Vieux-Lille accueille Huang Yong Ping avec une étonnante arche de Noé. Certains animaux, mal en point suite à l’incendie de la renommée Maison Dayrolles à Paris, se retrouvent joliment mis en scène.

La Maison Folie Moulins va présenter à partir du 7 décembre un cabinet de curiosités intimes, ou le bizarre émerge de l’accumulation de ces objets retrouvant pour l'occasion une âme…pour les amoureux de la récup !

www.mfmoulins.mairie-lille.fr

L’église Sainte Marie-Madeleine, appelée familièrement la Grosse Madeleine à cause sa sil-houette trapue, fait découvrir dans son chœur, joyau de l’art baroque, une création interactive de Daan Roosegaarde, intitulée Lotus Dome.

Au Tri Postal, l'exposition Phantasia où onze artistes se déchainent, tient le visiteur en dehors du réel et de l’ordinaire, tel Nick Cave dont les œuvres sont curieusement en étroite correspondance avec celles du peintre flamand Jérôme Bosch, exposées au Palais des Beaux Arts.

L’humour, la facétie, l’énergie brute mais aussi la poésie de ces artistes percutent, amusent ou énervent...

www.fantastic2012.com

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Lille, ville… Fantas c'que 

Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains est un lieu emblématique et exceptionnel, dé-dié à la création audio visuelle : photo, vidéo, cinéma, nouvelles technologies.

Ouvert à Tourcoing en 1997, c'est une sorte de Villa Medicis high tech, un Bauhaus de l’image électronique

Lieu de création actif refusant l’élitisme, il accueille chaque année une promotion de 24 élèves sélectionnés par concours international.

Le site physique du Fresnoy intègre les bâtiments d’un ancien complexe de loisirs des années 1920 qui comprenait cinéma, dancing, patinoire, manège…Il raconte aujourd’hui des histoires de fantômes pour grandes personnes !

www.lefresnoy.net

Le Lille Métropole Musée d’Art Moderne, d’art contemporain et d’art brut, baptisé LaM, à Ville-neuve d'Ascq, avec sa remarquable exposition la « Ville Magique », offre une plongée dans diffé-rents mythes urbains de l’entre-deux guerres et raconte plein de contes fantastiques.

La fine fleur de l’avant-garde photo et cinéma est représenté avec Brassaï, Eugène Atget, Fritz Lang, Murnau, Magritte...

www.villeneuvedascq.fr

La Maison Folie Hospice d’Havré, à Tourcoing, propose une exposition pleine de questionne-ments !

Intitulée XYZT, X horizontalité, Y verticalité, Z profondeur, T temps, quatre lettres qui décrivent le mouvement poétique et ludique … d’un point dans l’espace. On y laisse sa trace, et des brin-dilles de lumière épousent le déplacement de nos corps et gestes.

A essayer à :

[email protected]

www.tourcoing.fr

A la Maison Folie de Wazemmes, science et fiction font bon ménage!

Explorations spatiales, sorties dans l’espace, tous les fan-tasmes du 19ème siècle qui ont donné naissance à la science fiction, jusqu’aux inventions modernes de la science contempo-raine comme certains robots, s'ouvrent à tous jeunes et adultes, fans de conquête spatiale.

 Le Palais des Beaux Arts de Lille, le Top du Top 

Les chefs d’œuvre excep onnels de la peinture flamande exposés au Palais ont certainement été la source d’inspira on pour « Fantas c » et  le prétexte intelligent  servant d’assise pour développer  le thème retenu. 

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Lille, ville… Fantas c'que 

« Les fables du paysage flamand au XVI° siècle », titre de cette magnifique exposition, fait péné-trer dans le monde de la culture flamande, le symbolique, l'allégorique, monde gorgé de spiri-tualité, ouvrant sur des paysages cosmiques, peints par des Maîtres, ténors du pinceau, mais aussi par des anonymes flamands tout aussi talentueux.

Jérôme Bosch, figure dominante de ce monde effrayant et poétique, montre bien le goût du 16ème pour la métamorphose.

Ses paysages anthropomorphiques font surgir un double sens. Il fait voir autre chose que ce qui est montré, comme les peintres Bles, Brueghel et autres Anonymes.

Leurs cheminements ne sont pas toujours fantastiques car dans les coulisses de leur pensée il y a cet invisible qui ose montrer brisures, maux, terreurs, tout en proposant des remèdes.

Quand on pense à la peinture hollandaise du XVII° siècle, soit un siècle plus tard, décrivant des univers domestiques et la possession de biens matériels, l’écart est immense.

www.pba-lille.fr

Voici quelques temps forts, mais il y a aussi tellement d'autres lieux « fantastic'ques »… à décou-vrir sur :

www.fantastic2012.com

[email protected]

Lille 3000 : 03 28 52 30 00

Les photos sont de Maxime Dufour

Geneviève Guihard

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LA MODE PARISIENNE AU TEMPS DES IMPRESSIONNISTES  par Agnès LECOMPTE  

Cet événement très représentatif des cercles mondains et aussi du vécu de gens plus ordinaires à Paris au XIX ° siècle met surtout l’accent sur la période 1860 – 1880 à travers la peinture impressionniste, offrant ainsi une idée de ce que l’on por-tait sous Napoléon III, en particulier.

L’élégance urbaine des femmes traduit assez bien leur style de vie, comme ces robes à crinoline qui nécessitaient des jupons d’acier, elles seront peu à peu rem-placées par des tenues à queue ou plus courtes, moins incommodes.

Cependant, volants, drapés, dentelles et passementeries continuent à les agré-menter tout en allongeant la silhouette, elles différent selon les moments de la jour-née, évoluant au gré des circonstances et devenant de plus en plus sophistiquées à mesure que le jour avance, pour les réceptions ou les soirées, la touche étant plus raffinée.

On peut se procurer les cotonnades pour l’été, ou les effets plus simples, à demi-confectionnés et adaptés selon les désirs de la cliente dans les Grands Magasins, alors en plein développement, c’est le sujet du livre de Zola

« Au bonheur des Dames ».

Mais pour les costumes qui deman-dent un savoir-faire plus élaboré, à l’occasion d’un grand dîner, d’un bal ou destinés à une toilette de pre-mière à l’Opéra, toute l’habileté d’un couturier sera utile pour façonner un modèle

au goût de la personne ou faire pré-valoir une certaine originalité.

Ce sont les détails qui participent à la production de l’image d’une dame souhaitant briller pour assurer son rang social, pour établir sa réputation de femme suivant la mode, sou-cieuse de révéler sa classe ou de marquer sa

distinction, à noter, les créations du domaine de la haute couture réser-vées à des sorties exceptionnelles durent toute une vie.

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Les réalisateurs de cette exposition, qui va voyager notamment aux Etats-Unis, ont eu à cœur de livrer de la sorte un aperçu de la société de l’époque fi-gurée dans ces tableaux d’artistes célèbres ; pour se faire prêter et réunir ces éléments vestimen-taires d’une évidente fragilité qui craignent tout spé-cialement la lumière, les difficultés n’ont pas man-qué.

Ils complètent les scènes souvent brossées sur fond de paysages, qui montrent des personnages engagés dans des activités diverses ou leurs mo-ments de détente, les attitudes des sujets ont un accent très moderne, et l’instantané, la prise directe sont privilégiés, de préférence à la pause.

Les portraits d’une étonnante réalité sont confron-tés à la cinquantaine de robes, d’accessoires et de chapeaux, qui donnent du corps à cette brillante manifestation artistique, ils sont emblématiques de la vie quotidienne sous

le Second Empire et le début de la III° République.

Ce panorama de l’art et des habitudes du temps, en terme d’apparence, se signale par son authenti-cité grâce au cadre assez familier dans lequel ces Parisiens appartenant à des milieux plutôt favorisés évoluent, le gestuel et le décor sont sublimés par la luxuriance des étoffes, outre la luminosité qui ma-gnifie ces œuvres picturales.

Du 25 septembre 2012 au 20 janvier 2013 Musée Orsay 62 rue de Lille 75343 Paris cedex 07 Tel : 01 40 49 48 14 www.musee-orsay.fr [email protected]

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CANALETTO : SES VUES MYTHIQUES DE VENISE  par Agnès LECOMPTE 

 

Sans doute héritier de l’expérience de son père, peintre de théâtre, Canaletto va mettre au point une technique originale pour réaliser ses « vedute », peintures de paysage, en effet ses vues to-pographiques de Venise doivent beaucoup à la chambre noire reconstituée pour l’exposition du Musée Maillol.

Elle lui permet de capter, à partir d’une barque, les relevés et dessins préparatoires qui abouti-ront à ses créations en atelier, le principe de la « camera obscura » est simple, il consiste à sai-sir, dans le miroir du dispositif de la machine, l’enfilade des façades dont l’artiste reproduit l’image sur son carnet de dessins. Ce document exceptionnel est présenté dans le cadre de cet événement, il est conservé depuis 1949 au Cabinetti dei Designi et Stampe des Gallerie dell’Academia à Venise, il contient plus de 500 feuilles de croquis, c’est en s’inspirant de ceux-ci, et avec une certaine liberté qu’il finalise ses œuvres.

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Le réel est partiellement métamorphosé dans cette opération figurée par une dernière étape : l’exécution sur la toile, toutefois le maître est aidé par son relevé préalable des noms de lieux, des monuments, par ses notes à propos des couleurs, ses mesures précises et indications au sujet des matériaux utilisés.

En sorte que ses recompositions ont des accents d’authenticité qui séduisent l’œil, en donnant sa place à l’illusion, tous ces éléments ont édifié sa réputation qui n’a jamais connu d’éclipse au cours des siècles, même si Guardi en imitant son art est souvent plus apprécié des collection-neurs.

L’impression est évidente de visualiser des tableaux scénographiques de la Venise du XVIII° siècle, d’être plongés au cœur de la Cité des Doges et des panoramas pittoresques représentés par le Grand Canal et les Palais qui le bordent.

Cela grâce à des perspectives merveilleusement restituées au moyen d’effets d’optique et de plans successifs, desquels ne sont absentes ni une dimension poétique, ni une approche incon-testablement empreinte de modernisme.

Du 19 septembre 2012 au 10 février 2013

Musée Maillol – Fondation Dina Vierny

59 – 61 rue de Grenelle

75007 Paris

Tel : 01 42 22 59 58

www.museemaillol.com

[email protected][email protected]

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g a l e r i e a r t f o n t a i n e b l e a u 9 , r u e d e s Tr o i s Ma i l l e t s - 7 7 3 0 0

F o n t a i n e b l e a u 0 6 0 7 0 6 1 0 2 8

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ZURA

Exposition du 10/11au15/12/201

première exposition personnelle de l'artiste géorgien Zura dans une galerie française.

ARTS GAZETTE INTERNATIONAL peut être très fière de vous présenter en avant-première le peintre ZURA, « découverte » que nous révèle la

g a l e r i e a r t f o n t a i n e b l e a u

Des œuvres absolument remarquables attendent le visiteur dont nous ne vous don-nons ici qu’un très faible avant –gout.

Des œuvres qui savent s’imposer et capter l’attention non seulement des regards mais de l’âme des visiteurs. Vaut le déplacement, à ne pas manquer.

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Cette exposition est organisée par Ali Jamshidi, artiste iranien, qui expose ses oeuvres mais qui promeut également celles de nombreux artistes iraniens. En 2005, il inaugure l’ouverture de la Galerie d’Art Shams à Téhéran. Depuis plusieurs années, il présente ses oeuvres et celles des artistes iraniens sur le marché national et international à Dubaï, Paris et Londres dans le cadre de ventes aux enchères internationales Christie’s, Sotheby’s et Millon. Il participe en 2007, à l’Ex-position « Mowlana » (Rumi) avec sa série de tableaux «Mowlana’s wishes » à l’Unesco à Paris. Trois de ses toiles de la série « Siayeh Negari » (regard noir) ont été acquises par le Musée Na-tional d’Art Islamique de Malaisie. En avril 2011, il présente à Paris, l’exposition « Effect » réali-sée par des peintres iraniens vivant en France. En 2012, il expose à Paris, le peintre iranien Afjei (calligraphie).

Galerie Flamel

216, rue Saint Martin – 75003 Paris

Horaires : Vernissage le 17 novembre de 18h-22h

Exposition du 17 novembre au 28 novembre 11h-13h, 16h-19h

Pour nous c’est l’occasion de redé-couvrir l’évolution d’un art du proche orient qui se frotte aux ar-tistes arméno-européens par des regards qui sans délaisser les orne-ments orientaux rejoignent les des-criptions figuratives modernes.

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Galerie Matignon

Féerie par Joy de Rohan Chabot La Galerie Matignon présente la nouvelle exposition de Joy de Rohan Chabot : Féerie.

Miroirs, lanternes, paravents, vases, bougeoirs, appliques murales, tables et tabourets en fonte d’aluminium ou de bronze, acier, et verre, ornés de végétaux et d’animaux enchanteurs.

Des créations fabuleuses dans l’esprit baroque contemporain.

Pour accompagner ces œuvres, la Galerie Matignon a invité trois artistes à participer à

cette exposition : Tobias Urell a créé des objets artistiques uniques, inspirés des cabinets de cu-riosités de la Maison Deyrolle, Gilles de Fayet a réalisé des photographies de paysages qui sem-blent tout droit sortis de contes de fée et Karen Lohier a conçu une création sonore qui plonge l’exposition dans une atmosphère de pur enchantement

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Un monde de fées nous entraine dans les plaines et dans les bois.

Une nature primitive des temps anciens vient envahir le monde moderne et les ob-jets comme les formes gardent les traces des forêts et des campagnes.

L’univers primitif habille le monde moderne et fait une jonction qui survole les temps, faisant entrer dans les intérieurs de notre époque toute une élégance pleine de charme qui ne fait que nous démontrer les valeurs du gout transformant la nature en la libérant des âges et du présent.

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Photographies de Gilles de Fayet;  à voir GALERIE MATIGNON—18 avenue Ma gnon PARIS 

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Photographies de Gilles de Fayet;  à voir GALERIE MATIGNON—18 avenue Ma gnon PARIS 

Matignon

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Photographies de Gilles de Fayet;  à voir GALERIE 

MATIGNON—18 avenue Ma gnon PARIS 

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Féerie

par Joy de Rohan Chabot

Le travail de cette artiste des arts décoratifs contemporains s’inscrit dans une longue tradition de l’art français inspiré par la nature.

Mais son œuvre, originale et unique, ne se plie qu’à son propre projet de poétisation.

Pour sa nouvelle exposition, Joy de Rohan Chabot s’est laissée inspirer par l’esprit des contes de fée. « FÉERIE » puise dans l’imaginaire fantastique des forêts enchantées. de merveilleux, ses nouvelles œuvres ont été créées dans l’esprit baroque contemporain. Tout en finesse et en délicatesse. Elles sont éditées en pièces uniques.

L’utilisation brute de ce matériau a permis un effet matière qui retient la lumière et restitue l’aspect rugueux des formes qu’elle sculpte.

Elle assure aussi la pérennité de son aspect.

Plus léger que le bronze, l’aluminium lui a permis de créer des pièces suspendues et des ap-pliques murales. Elle y a incorporé une nouvelle technique d’éclairage par LED (diode électrolu-minescente) de Sibylux.

Dans une dominante de blanc et d’argenté, elle a créé des miroirs glacés enchanteurs

décorés de branches sculptées, de stalactites de verre givré et de pampilles de verre transpa-rent ; des lanternes abritant des hiboux de bronze ; des consoles branches décorées de feuilles de lierre ; des bougeoirs autour desquels s’enroulent des lézards ailés, étranges chimères aux couleurs chatoyantes; des tabourets-arbres rehaussés de coussins luxuriants ; des paravents de verre peints en forêts d’arbres secs, de champignons, ou de végétaux bleutés ; une nouvelle table aux papillons bleus; des appliques murales papillons ; des vases en verre peint inspirés de la forêt magique de Brocéliande…

C’est à une visite au coeur de son univers onirique que nous convie l’artiste magicienne. 

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MARIE LAURENCE GAUDRAT 

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JOEL PETER  WITKIN   Rétrospec ve 

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ART GAZETTE INTERNATIONAL

Bimensuel Créé en 1994 pour couvrir le monde entier

20, rue Edouard Goerg 77930 Cély en Bière France tel: 01 64 38 00 17 Fax 01 64 38 07 12 E.mel: [email protected] Site Internet : http://artsgazette.free.fr Objet: Art gazette Internatioonal (AGI) est basé sur la création d’une Revue dirigée et écrite par des journalistes ayant de nombreuses références comme

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Technique

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