arras actualité n°241

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P. ARRAS actualités N° 241 - Décembre 2009 N° 241 - Décembre 2009 P6 P 4 - 5 P9 Un nouvel Auchan en construction 25 000 entrées au Festival du Cinéma Arras - Herten : vingt cinq ans de bonheur ! Le nouveau Marché de Noël www.arras.fr L e m a g a z i n e d e s A r r a g e o i s Le nouveau Marché de Noël

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Magazine mensuel de la Ville d'Arras

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P. ARRAS actualitésN° 241 - Décembre 2009N° 241 - Décembre 2009

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Un nouvel Auchanen construction

25 000 entrées auFestival du Cinéma

Arras - Herten : vingt cinq ans de bonheur !

Le nouveauMarché de Noël

www.arras.frL e m a g a z i n e d e s A r r a g e o i s

Le nouveauMarché de Noël

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Arras ActualitésDécembre 20092

Des meubles japonais au Musée

L’exposition « Bonaparte et l’Egypte » aura en définitive attirécinquante-cinq mille visiteurs en six mois, dont douze millescolaires. Comparativement, il faut savoir que le Musée enregis-tre habituellement une moyenne de vingt-huit mille visiteurssur un an. Organisée par le musée de l’abbaye de Brou à Bourg-en-Bresse, la prochaine exposition proposée s’intitulera « L’Ordu Japon », du 28 août au 21 novembre 2010, et regrouperapour la première fois des meubles laqués du Japon ancien dis-persés dans les Musées français. Le Musée d’Arras conserved’ailleurs un cabinet namban du XVIe siècle, objet qui n’est pashabituellement présenté, et qui sera le point de départ de l’ex-position.

Le bureau de poste de la rue Gambettaouvert le samedi après-midi

Le bureau de poste principal, rue Gambetta, est désormaisouvert pendant trois heures le samedi après-midi. Toutes lesopérations y sont possibles entre 14 h et 17 h, mais vous nepourrez pas rencontrer de conseillers financiers de la BanquePostale. « Nous souhaitons ainsi nous adapter aux nouveauxmodes de vie de la clientèle qui nous faisait connaître sa gêne à voirla Poste fermée le samedi après-midi » a expliqué la direction.Arras-Principal est le deuxième bureau de la région à adoptercette disposition après Béthune.

Concours et biennale de l’Académied’Arras

L’Académie des Sciences, Let-tres et Arts d’Arras organiseson concours annuel de créa-tion ouvert à tous les amateursdans différentes catégoriesd’expression : la poésie, laprose, le patois picard, l’histoireet la musique. Par ailleurs, pourla cinquième année, unconcours spécifique en histoireest destiné aux étudiants enmaster 1 et 2 de l’Université d’Artois. Les œuvres ou étudesdoivent parvenir au plus tard le 15 mars 2010 à l’Office Culturel,61 Grand’Place à Arras. La biennale des Beaux-Arts de l’Acadé-mie aura également lieu en 2010 et les œuvres seront à déposerles 28 et 29 mai. Les lauréats seront proclamés lors d’une séancesolennelle publique de l’Académie le 13 juin à l’Hôtel de Ville oùles œuvres d’art seront exposées.Toute demande de renseigne-ments doit être adressée par écrit uniquement et par fax au03 21 15 09 20.

Les Atré’Bask ont reçu le trophéedes meilleurs supporteurs

Les supporteurs de l’équipe féminine de basket sont les plusfidèles de France : c’est ce que la Ligue a voulu souligner en leurremettant son trophée à l’issue de l’Open qui ouvrait la saison àParis-Coubertin. Ce jour-là, les cent vingt membres du club des« Atré’Bask » s’étaient déplacés au grand complet et, tous entee-shirts roses, avaient impressionné les gradins par leurschants et acclamations d’encouragements. Les hôtesses deJean-Louis Monneret y sont certainement aussi pour quelquechose…

La réunion Arras-Wellington aura lieu le 10 décembre

Annoncée pour le 16 novembre dans notre dernière édition, la réu-nion d’information sur l’association Arras-Wellington a dû au derniermoment être reportée pour des raisons d’organisation afin que puis-sent y participer ses principaux sponsors. Elle aura lieu cette fois le10 décembre, toujours à 20 h et toujours salle Robespierre à l’Hôtelde Ville. Rappelons que les objectifs de cette association sont deconstruire ou de favoriser des échanges avec la Nouvelle-Zélande, etnotamment Wellington historiquement attachée à Arras comme entémoigne désormais la carrière qui porte son nom, souterrain oùvécurent les soldats néo-zélandais pendant la Grande Guerre, etdevenue site touristique de mémoire.

Le conseil municipal a voté une motion« Copenhague : l’ultimatum climatique »

Sur proposition des élus Verts de la liste « L’Echappée belle », leConseil Municipal du 16 novembre a voté une motion de soutien ausommet sur le climat qui se déroule ce mois-ci à Copenhague. Lesélus arrageois encouragent les participants à prendre des décisionsconcrètes qui pourront véritablement influer sur l’avenir climatiquede la planète.

Le climat est l’un des enjeux planétaires de ce siècle. La communautéscientifique internationale a fixé un impératif : stabiliser le climat à unniveau de réchauffement inférieur à 2°C, sous peine de conséquen-

ces environnementales ethumanitaires majeures pourl’ensemble de la planète.Pour préparer la suite duprotocole de Kyoto, se tien-dra à Copenhague du 7 au19 décembre prochain leSommet de l’O.N.U. sur leclimat. Les dirigeants dumonde entier ont le devoirde parvenir à un accordambitieux pour enrayerl’inéluctable progression du

réchauffement climatique.Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’hu-manité. Or comme le rappelait il y a un an le secrétaire général desNations Unies Ban Ki-Moon, « nous sommes au bord d’une catastro-phe si nous n’agissons pas ».Il est crucial que cette négociation internationale se traduise par desengagements forts, en particulier des pays industrialisés, qui ont uneresponsabilité historique et dont les émissions doivent impérative-ment décroître de 80% d’ici 2050. Ces engagements des pays indus-trialisés incluent un effort important de solidarité pour l’adaptationdes pays les plus vulnérables au changement climatique.Cette exigence, vitale pour l’humanité, est accompagnée d’une fortemobilisation citoyenne et associative, qui se traduit par de nombreu-ses initiatives dont « L’ultimatum climatique » : l’appel pour la confé-rence de Copenhague (www.copenhague-2009.com), lancé par onzeONG françaises et adressé au Président de la République en vue desoutenir l’engagement de la France dans les négociations de Copen-hague. Les initiateurs comptent atteindre 1 million de signataires.Aussi, considérant l’intérêt que la commune d’Arras accorde auxenjeux de la lutte contre le dérèglement climatique.Le Conseil Municipal d’Arras émet le vœu que la Ville d’Arrasdevienne officiellement signataire, et promoteur auprès de tous lesarrageois(es), de l’appel « l’Ultimatum Climatique », pour atteindredes accords de haut niveau à Copenhague en décembre prochain.

Puisqu’onvous le dit !

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Arras ActualitésDécembre 2009 3

Sommaire - Edito I Actualité

Après quelques temps de travaux, la place des Héros aretrouvé son habituel tapis rouge à l’approche deNoël. Les sapins sont arrivés, décorés de guirlandes, ettoute la ville s’est illuminée.La fête s’est installée à Arras. Vous allez découvrircette année, Grand’Place, un marché de Noël encoreplus attrayant que lors de ses précédentes éditions. Ils’ouvre désormais sur deux larges allées convergeantsur une patinoire encore agrandie qui fera, c’est cer-tain, comme l’année dernière, le bonheur de toutes lesgénérations rassemblées dans le même amusement.Le temps de l’insouciance, des retrouvailles familiales,de la fête, est arrivé comme une trêve dans les préoc-cupations que nous impose à tous la période actuelle.Quant à nous, nous n’en perdons pas pour autant nospromesses et nos objectifs. Cette année se terminepar la pose de la première pierre du centre balnéoludi-que, ce qui signifie que le projet est en marche commenous l’avons toujours promis.C’est au Val de Scarpe un nouveau parc de loisirs quiest en train de prendre forme.C’est la dernière fois aussi que la place des Héros vitles fêtes de fin d’année dans son aspect actuel. Noël2010 la découvrira sous de nouveaux atours qui enferont le centre de convivialité de la ville où tous lesArrageois viendront partager la chaleur de la fête etse laisser séduire par l’animation commerciale.Comme nous, je suis sûr qu’il vous tarde de découvrirce cœur d’Arras renouvelé et rajeuni. La place desHéros n’aura plus besoin de tapis rouge ! Elle sera enpermanence un espace de fête, d’échanges et de cou-leurs.Bonnes fêtes de fin d’année.

Jean-Marie VanlerenbergheMaire d’Arras

Sénateur du Pas-de-CalaisPrésident de la Communauté

Urbaine d’Arras

Des habits de fête

Du nouveaudans l’accueildes 11 - 25 ans

Tous les enfantsdu monde

Ce low rider venude l’ouest

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ÉditorialÉditorial

ARRAS ACTUALITÉS n° 241 Décembre 2009Directeur de la publication :Jean-Marie VanlerenbergheDirecteur de la Communication de la Ville d’Arras :Christophe SerieysDirecteur de la rédaction - Rédacteur en chef :Claude MarneffeReporter photographe :Julien MellinConcepteurs graphiques :Béatrice Couadier - Mathieu LucasClaudine Stiévenard - Christine RousselSortir à Arras :Brigitte JoudPhotogravure et impression :Imprimerie Chartrez - Saint-Nicolas-les-ArrasDistribution : AdrexoFax : 03 21 50 51 79http://www.arras.frE-mail : [email protected]ée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

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Arras ActualitésDécembre 20094

Autre invité d’honneur, Patrice Ché-reau venu présenter son nouveau film,« Persécution », une angoissante analysesur la dépendance affective. Metteur enscène de théâtre et d’opéra, l’auteur de« La Reine Margot » a donné au Ciné-movida une leçon de cinéma à sa façonguidé par le critique Michel Ciment.« Le spectateur, disait-il, doit regarder unfilm comme une pièce de théâtre. Mais aucinéma, il y a plein de possibilités, et c’estl’opérateur qui en choisit une dans soncadre et c’est le montage qui donne lerythme comme une musique de l’image.Un film, c’est vertigineux, ça se fabriquependant le tournage ».

« J’AI fait ce film parce quej’étais convaincu qu’il fallait le

faire, disait lors de la soiréed’ouverture le cinéaste gitanTony Gatlif, présentant« Liberté » sur la persécutiondes roms pendant la guerre.C’est une façon de ne pas laisserla mémoire s’échapper ». « Il estimportant de faire ce genre defilms à une époque où l’on est denouveau traversé par des tenta-tions identitaires », complétaitMarc Lavoine qu’on neconnaissait pas comme chanteurengagé !Tous deux résumaient ainsi sans lesavoir la philosophie du festival du filmd’Arras où ses deux animateurs, EricMiot et Nadia Paschetto, veulentmontrer un autre cinéma, un cinéma del’humain, celui des films utiles quitémoignent d’une époque, d’un pays,d’une situation sociale ou « de seshasards de la vie qui révèlent une person-nalité », comme le dirait à son tourXavier Giannoli, réalisateur de « Al’origine », l’histoire de cet escrocconstructeur d’autoroute.

25 000 entrées !A travers près d’une centaine de films,les spectateurs du festival ont ainsidécouvert des univers méconnus,notamment des pays de l’Est ou despays nordiques dont, à travers sa sélec-

tion européenne en compétition, le fes-tival se fait écho de l’impressionnanteémergence.Et cela répond aux attentes d’un publicqui se libère une semaine pour uneindigestion de films, choisissant de secontenter d’un sandwich entre deuxprojections pour mieux se gaver d’ima-ges ! 25 000 entrées ! Des files d’at-tente au coude à coude se conseillanttel film, se dissuadant de tel autre.La dixième édition du festival a consa-cré son succès et entamé une réflexionsur son développement. Avec desavant-premières, les cinémas dumonde, des invités venus de toute l’Eu-rope, des classiques, des rétrospectiveset une section jeune public, le festivalfait d’Arras pendant une semaine unecapitale du cinéma et cette montée enpuissance devrait assurer au grandpublic comme aux cinéphiles des lende-mains plus jubilatoires encore !

Le réalisateur Tony Gatlif et Marc Lavoineau Festival en toute … « Liberté »

Patrice Chéreau,l’auteur intégral

Clovis Cornillacest venu présenterson nouveau film« La Sainte Victoire »

Clovis Cornillacest venu présenterson nouveau film« La Sainte Victoire »

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Arras ActualitésDécembre 2009 5

Neuf films faisaient partie de lasélection européenne, spécialitépar laquelle en dix ans le festivald’Arras s’est imposé comme undécouvreur dans le milieu profes-sionnel.

LE jury officiel présidé par PhilippeLioret, regroupant les comédiens

Olivier Gourmet et Anne Consigny, laréalisatrice iranienne Emily Atef (L’Etran-ger en moi), et le producteur ChristopheRossignon, et le jury de la presse, pré-sidé par Danièle Heymann (Le Masqueet la Plume) ont vu les mêmes films et àl’heure des délibérés de chaque côté lesdébats ont été chauds.C’est le choix des critiques qui a été lepremier connu puisque les discussionsont la particularité de se dérouler enpublic ce qui est unique en France, unepremière lancée par le festival d’Arras.

L’unanimité s’est faite sur le film suédois« The Girl » de Fredrik Edfeldt, l’histoired’une petite fille livrée à elle-même dansl’indifférence des adultes.Lors de la soirée de clôture, le jury pro-fessionnel accordait à ce même film lepremier « Atlas d’or » du festival d’Arras– puisque tel est le nom choisi pour larécompense d’après un trophée conçupar le plasticien Luc Brévart. Le réalisa-teur recevra une dotation de 10 000euros offerte par la CommunautéUrbaine. Le film roumain « L’AutreIrène » a reçu l’Atlas d’argent avec unedotation de 5 000 euros du ConseilRégional. Quant au prix du public,décerné d’après des fiches d’appréciationdistribuées lors des séances, il est revenuau film finlandais « Forbidden Fruit » quireçoit du même coup le deuxième Atlasd’argent, soit 4 000 euros du ConseilGénéral.

RÉALISATEUR de « Je vais bien, ne t’enfais pas » et de « Welcome », Phi-

lippe Lioret, parce qu’il a apprécié l’ac-cueil arrageois en venant présenter sesfilms, avait accepté de présider le jurypour cette première fois où le festivaldonnait un prix.Que pensez-vous du festival et de lasélection ?P.L. : C’est un bonheur ! Je n’avais jamaisparticipé à un jury, mais les organisateursont insisté avec une gentillesse telle-ment… pressante ! Nous voyons de bonsfilms dans une ambiance bon enfant. C’estun réel plaisir. Les films sont intéressants.Ni trop pointus, ni pas assez.C’est la quatrième fois que vousvenez à Arras et cette fois vous y res-tez plusieurs jours. Est-ce que notreville pourrait un jour être le décorde l’un de vos films ?P.L. : Même mieux que ça ! J’aime beau-coup le Nord. J’ai séjourné à Calais pour ytourner « Welcome ». J’aime la manièredont les gens ici se parlent. Un jour viendraoù je quitterai Paris et je viendrai ici. Cesera Lille ou Arras, mais Arras me plaît deplus en plus.

En deux mots avec…

Le film suédois « The girl »deux fois primé

Philippe Lioret

« L’UNIVERSITÉ est le cœur du festival.C’est ici qu’il est né avec la leçon de

cinéma », affirmait son délégué général,Eric Miot, en présentant Pavel Loun-guine, le cinéaste russe le plus connuen France, invité d’honneur, de retourde Moscou où, avec son nouveau film,« Le tsar », il est désormais considérécomme le plus grand cinéaste de sonpays.Lui aussi veut « faire des films qui mon-trent la vie » et disait regretter que lesnouvelles générations russes ne s’inté-ressent absolument pas à ces œuvres

qui actuellement veulent leur ouvrir lesyeux sur leur réalité.Prix de la mise en scène à Cannes en1990 pour son premier film, « TaxiBlues », Pavel Lounguine, dont le Fran-çais est la langue maternelle puisqu’il avécu toute son enfance en France,témoigne de cette Russie « qui découvrel’argent comme énergie ». Lui, l’autodi-dacte, a appris le cinéma caméra surl’épaule : « la mise en scène, dit-il, c’estmétaphysique, instinctif, pas intellectuel.Quand on ne ait pas faire quelque chose, ilfaut foncer ».

Le réflexe de Pavel

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Actualité I Premières pierres

Arras ActualitésDécembre 20096

Arnaud Mulliez, l’un des membres de lafamille créatrice de Auchan, est venu enpersonne poser la première pierre.

LA pose de la premièrepierre du centre balnéo-

ludique a revêtu un aspectparticulier le 30 novembreau Val de Scarpe, à quelquespas en arrière de CitéNature. C’est en fait uneplaque du futur revêtementde façade qui a été descen-due par une grue et dévoiléepar Jean-Marie Vanleren-berghe avec le Préfet, leprésident du Conseil Régio-nal, Daniel Percheron, etl’architecte, Alain Sarfati.Le centre balnéoludiqueouvrira fin 2011. Il sera com-posé d’un grand bassin avectoboggan et d’un centre deremise en forme avec saunaet hammam.

Centre balnéoludique :les travaux ont commencé

Auchan : le nouveau et l’ancienLa première pierre du « Auchancœur d’Artois » a été posée le 12novembre pour une ouverture ausecond trimestre 2011. Après quoil’ancien bâtiment, vieux « Mam-mouth » de quarante ans, seraréhabilité.

« SI nous le conservons, fait remarquerla direction de l’enseigne, ce n’est

pas pour qu’il reste le parent pauvre. C’estpour l’optimiser, sinon nous l’aurionsrasé ». Le but est d’attirer avec un vastecomplexe commercial une clientèlevenue de loin. Et d’abord de rapatriercelle qui préfère maintenant Noyelle-Godault. « Auchan cœur d’Artois »veut offrir une vitrine d’entrée de ville

et se positionner comme un atout éco-nomique.Il s’étendra sur onze mille quatre centsmètres carrés dont deux mille deuxcents de galerie marchande avec unedouzaine de boutiques supplémentai-res, essentiellement de l’habillement etde l’équipement de la maison.

Du parking aérienMille cinq cents places de parkingseront créées dont neuf cents sur letoit du magasin et six cents en rez-de-chaussée. La conception immobilièresera soignée avec des exigences dehaute qualité environnementale, degrandes verrières laissant pénétrer lalumière naturelle. On parle de végéta-

tion verticale sur la façade avec desarbres de sept mètres de haut, de toi-ture végétalisée, de brique et de bois,d’harmonie de l’espace et de confortacoustique. Le développement durablesera aussi à l’ordre du jour avec la récu-pération des eaux de pluie pour le net-toyage et la valorisation des déchets.Le nouvel Auchan veut aussi amener àArras une nouvelle clientèle qui pourraen même temps découvrir le centrehistorique et ses activités spécifiques.« Notre zone de chalandise, affirment lesdirigeants, est de soixante-dix mille ména-ges. On peut monter jusqu’à cent trente.Les gens de Doullens vont à Amiens, il fautleur donner envie de venir à Auchan-Arrasqui sera équidistant. »

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Arras ActualitésDécembre 2009 7

Circulation I Actualité

Jean-Marie Vanlerenberghe l’aconfirmé le 5 novembre lors de laréunion salle Robespierre deshabitants des quartiers centre :l’ensemble du cœur de ville passeen zone 30.

CETTE limitation de vitesse a fait sespreuves depuis plusieurs années

dans le secteur de la gare rendant cesecteur de la ville plus facile à la déam-bulation piétonnière. Elle est donc éten-due à l’hyper-centre historique àl’entour des places et dans le cadre de larénovation en cours de la place desHéros.« C’est une révolution lente et silencieuse,déclarait le Maire, qui veut tenir comptedes changements de mode de vie. C’est ledéveloppement durable appliqué à laville ». Faire rouler les voitures à trentekilomètres-heure permettra une meil-

leure sécurité des pié-tons et les fera venir plus nombreuxdans les rues commerçantes du centre-ville.Cette réduction de la vitesse automo-bile est une manière de rendre la villeplus confortable et plus accessible à lapromenade. Elle annonce la créationd’un futur itinéraire semi-piéton de la

place des Héros auThéâtre par la placede la Vacquerie et lesrues adjacentesdébouchant sur larue des Petits-Vei-ziers ou l’Hôtel deGuînes.Cette zone 30 estaussi une manièred’introduire en dou-ceur le vélo dans les

déplacements urbains. Ilspourront circuler à contre-courant de lacirculation dans certaines rues.« Mais il ne faudra jamais perdre de vue lasécurité de tous, a rappelé le Maire. Il y aaussi des vélos imprudents ». Il ne faut pasoublier que la zone 30 et tous les amé-nagements sont d’abord faits pour facili-ter la cohabitation de tous les modes dedéplacement.

Une zone 30pour un meilleur confort de ville

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Actualité I Commémoration

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Une Trabant à l’Hôtel de Ville

PLUSIEURS cars, tant étaient nombreuxles membres d’associations patrioti-

ques et les personnalités à vouloirassister aux différentes étapes de la

commémoration arrageoise du 91e

anniversaire de l’armistice de la guerre14-18, ont emmené les participants le11 novembre tout d’abord devant le

mémorial britannique boulevard duGénéral De Gaulle où ont eu lieu lespremiers dépôts de gerbes.C’est place Foch, devant le monumentaux Morts, que s’est déroulé l’essentielde la cérémonie avec la lecture du mes-sage de paix du secrétaire d’Etat auxAnciens Combattants, Hubert Falco,par le préfet Pierre Bousquet de Flo-rian. Mais l’émotion s’est installée lors-que des élèves de l’école Voltaire ont lutour à tour des lettres de poilus décri-vant les combats et la rudesse de la viedans les tranchées.Ce n’est pas parce qu’il n’existe désor-mais plus aucun survivant des combat-tants de la Grande Guerre qu’il faut sepermettre d’oublier et, chaque année,Arras démontre précisément son atta-chement au souvenir en faisant partici-per aux cérémonies des enfants desécoles qui peuvent ainsi ressentir inté-rieurement ce qu’a représenté pourune génération de leur famille cetteguerre inutile et meurtrière.

Un 11 Novembre pour que les nouvellesgénérations comprennent

S’il est une associationqui se devait d’apportersa pierre à la commémo-ration du vingtième anni-versaire de la destructiondu mur de Berlin, c’estbien la Maison de l’Eu-rope !

AVEC les seuls moyens duvouloir bien faire, Gisèle

Bassette, présidente de l’as-sociation, avait réuni sur despanneaux, les 7 et 8 novem-bre à l’Hôtel de Ville, des car-tes postales illustrantl’histoire du Mur de saconstruction à sa disparition.Des photos prises par desparticuliers complétaientcette évocation. « Beaucoupd’Arrageois qui, dans les annéessoixante, ont fait leur servicemilitaire à Berlin m’ont confiéleurs souvenirs », expliquaitl’organisatrice et, effective-ment, il y avait beaucoupd’émotion, lors de l’inaugura-tion, à voir et entendre seretrouver avec leurs histoi-res de régiment des Arra-geois qui redécouvraient, à

travers les photos des uns etdes autres, un peu de leurjeunesse.Christian Jailloux avait poursa part apporté d’autresdocuments présentés sousvitrines et même un uni-

forme de vopo. Prêtée parYvan Offroy, président del’association France-Russie,une authentique Trabant decollection était exposée àl’entrée de cette expositionqui a permis, notamment à

un jeune public, de compren-dre les raisons de ce mur dequarante-cinq kilomètres qui,construit en une seule nuitavec des barbelés, aura pesédans l’histoire des rapportsest-ouest pendant vingt ans.

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Arras ActualitésDécembre 2009 9

Anniversaire I Actualité

Rencontres sportives, visi-tes culturelles et liensassociatifs ont marqué du20 au 22 novembre lacélébration des vingt-cinqans de jumelage entreArras et la ville allemanded’Herten.

C’EST le 10 juin 1984 queWilly Wessel et Léon

Fatous, les deux anciens mai-res, avaient signé l’accord etils étaient, le 21 novembre, aupremier rang pour assister,salle des Fêtes de l’Hôtel deVille, au renouvellement decet engagement entre UliPaetzel et Jean-Marie Van-lerenberghe.C’était d’ailleurs la deuxièmefois que l’on fêtait ces nocesd’argent puisque les Alle-mands avaient officiellementreçu une délégation arra-geoise au mois de mai. Leprésident de l’associationArras-Herten, Pascal Watre-lot, la génèse du jumelage néde la réconciliation au dessusdes tombes. Son homologueallemand, Hans-Peter Höfer,président de l’associationArras-Freunde-Herten, devaitlui aussi rappeler commentau fil des ans les échangess’étaient intensifiés : en vingt-cinq ans, seize mille person-nes, essentiellement dessportifs et des scolaires, sesont ainsi rencontrées au

cours de six cents voyagesdans l’un ou l’autre sens.En 2005, une délégation alle-mande avait accepté de s’in-cliner devantle Mur desFusillés. « Lapaix et laliberté, ceci nedoit jamaischanger, c’est notre mission »,réaffirmait l’actuel maired’Herten à l’occasion de cevingt-cinquième anniversaire.En concluant la cérémonieofficielle, Jean-Marie Vanle-renberghe, citant à plusieurs

reprises le premier apôtre del’Union Européenne, JeanMonnet, devait émettre levœu que, pour les vingt-cinq

ans qui vien-nent, les rela-tions entre lesdeux villesprennent unnouvel axe en

se souciant cette fois deconcrétiser des échangeséconomiques.« Il faut, disait-il, innover etconstruire quelque choseensemble dans un monde encrise. Nous avons vu l’Allema-

gne se réunifier, l’Europe se réa-liser. L’unité franco-allemandeest un symbole fort de frater-nité ». Le maire d’Arras sou-haitait aussi, avec humour (ilavait recours à une inter-prète pour traduire ses pro-pos), que le nouveau signe durapprochement des peupleseuropéens soit d’apprendreles langues.« Les hommes, disait encoreJean Monnet, n’acceptent lechangement que dans la néces-sité. Mais ils ne voient la néces-sité que lorsqu’arrive lacrise »…

Arras-Herten :25 ans d’échanges et le meilleur à venir

Prendre un viragevers l’économie

Diverses délégations ont découvert de hauts lieux arrageois,Cité Nature, la Citadelle, ou, ici, le Théâtre et la salle des Concerts.

Membres des associations et personnalités officielles ont rem-pli la salle des Fêtes pour ce renouvellement de jumelage.

Uli Paetzel et Jean-Marie Vanlerenberghe ont signépour l’avenir.

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Actualité I Jeunesse

Arras ActualitésDécembre 200910

Le service jeunesse de la Villereprend en charge l’accueil des onze - vingt-cinq ansL’accueil des jeunes deonze à vingt-cinq ans enanimation loisirs dans lesquartiers était jusqu’alorsrespectivement assurépar des associations sub-ventionnées, l’ADAQOAà l’ouest, l’AGAEM aucentre, et l’AQS au sud.

« UNE situation qui était deve-nue insatisfaisante », a

constaté l’adjoint à la Jeu-nesse, Alexandre Malfait, enannonçant pour le 1er janvierla municipalisation de ce ser-vice. « Ces structures, disait-il,n’avaient pas les mêmesmoyens pour répondre aux

attentes des jeunes. Or, nous,nous voulons que chaque jeuneArrageois, quel que soit sonquartier, dispose de la mêmequalité d’offre ».Cette vision territoriale del’accueil des onze-vingt-cinqans a donc amené la Ville à lereprendre à son compte, dansle cadre de son service jeu-nesse étofféde seize ani-m a t e u r srepris dans lestrois associa-tions. « Cen’est pas pourautant que nous allons rayerd’un trait la spécificité d’offrequi était celle de chaque quar-tier », précise l’adjoint eninsistant sur le fait que cettenouvelle approche devraapporter aux jeunes deschangements positifs : « Onne peut pas, dit-il, se contenterde faire uniquement de l’anima-tion. Il faut encourager les jeunesà développer des projets person-nels et les mener vers l’autono-mie. Lorsque que l’on voyait uncentre d’accueil vide et des grou-

pes de jeunes en train de discu-ter dehors devant la porte, cen’était pas normal ».La municipalisation offriradonc dès janvier cinq lieux :Saint-Exupéry, les Hochetteset Colucci à l’ouest ; Herriotau sud, et le Van d’Or au cen-tre. Les horaires d’ouvertureseront par ailleurs étendus :

de 17 h à 19 hpour les onze-seize ans etjusqu’à 21 hpour les seize-vingt-cinq ans.Quant aux

associations, l’ADAQOA seradissoute, l’AQS conserve lesprérogatives qui sont cellesd’un centre social et les activi-tés de l’AGAEM se concen-treront sur ses ateliers.« Nous avons pris une décisionresponsable, ajoute AlexandreMalfait. Ce ne sera pas forcé-ment facile, on en aconscience ». Trois cents jeu-nes environ sur le territoired’Arras attendent le maxi-mum de cette nouvelle pla-nète des loisirs.

Cinq lieux d’accueil,de nouveaux horaires

Les fenêtres de certaines cham-bres du service pédiatrie de l’hôpi-tal donnent sur l’armature debéton du toit du hall et le person-nel cherchait une solution pourremédier à cette aberration etapporter aux enfants un peu decouleur et de lumière dans unmoment où ils ont besoin de toutleur moral.

APRÈS des propositions toutes plusirréalistes et onéreuses les unes que

les autres – comme une végétalisationdu béton – l’idée est venue, par l’entre-mise de Frédéric Leturque, adjoint à laCohésion Sociale, de… Cité Nature !Les équipes de Philippe Ledieu, sondirecteur, ont réalisé dix-sept vitropha-nies, un film transparent apposé sur lescarreaux et sur lequel sont peints dansdes couleurs vives des portraits d’ani-maux.La lumière du jour à travers les vitresexalte les couleurs et égaye la pièce. « Ilne reste plus maintenant qu’à éclairer les

fenêtres de l’extérieur avec des projecteurspour obtenir le même effet le soir » disait ledocteur Douchain, responsable du ser-vice pédiatrie lors de l’inauguration decet aménagement le 18 novembre. Cerésultat a pu être obtenu grâce à la téna-cité de l’association « Planète Enfant »,présidée par Nadine Vanderberghe,personnels et parents qui se mobilisentpour améliorer le cadre de vie desenfants hospitalisés, ainsi qu’à la généro-sité de Cité Nature qui a produit lesvitrographies pour seulement mille neuf

Des animaux de compagniecents euros, pris en charge par l’associa-tion avec l’aide de la fondation « CréditMutuel » dans le cadre d’un concourssur l’amélioration de l’environnement.Frédéric Leturque, son président, souhai-terait par ailleurs que Cité Nature« fasse vivre le hall de l’hôpital » en y ins-tallant une décoration thématique enrapport avec chacune de ses expositionstemporaires. Philippe Ledieu a proposéde concevoir pour le service pédiatriedes jeux de pistes muraux pour amuserles enfants.

Une dizaine des futurs animateurs venus des anciennes structu-res autour de l’adjoint à la Jeunesse,Alexandre Malfait.

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Chanson - Théâtre I Culture

Arras ActualitésDécembre 2009 11

Dans les petits papiers de Jane

« Comique, ça veut dire qui faitrire les gens », lance PierreMazard incarné par son double,Pierre Palmade, dans la pièce dontil est l’auteur jouée le 18 novem-bre devant une salle comble duCasino.

SEULEMENT voilà notre comique est enpanne. Il s’est mis au verre et

lorsqu’il se lève, « c’est tout de suitel’après-midi ». Il s’est égaré dans la fêteet cherche dans « Voici » le visage desgarçons dont il a connu le côté pile.Plus d’idées pour la scène, l’angoisse devieillir physiquement, les amis qui l’utili-sent pour leur carrière et les astreintesde la célébrité le dévorent. La peur dene rester pour les nouvelles généra-tions que le comique de leurs parentslui fait baisser les bras.Dans un décor de loft qui, dans laseconde partie, s’est transformé grâce àquelques guirlandes de fleurs en masprovençal, Pierre Palmade met enscène sa propre histoire et, jouant avecjustesse un personnage toujours entredeux eaux, affronte avec panache la dif-ficulté de jouer ce que l’on est.

Un bon petit momentDans « Le comique », son entourages’inquiète, mais lui se rebiffe, persuadéque ce n’est pas vivre la nuit qui le

détruit, mais d’être entouré d’une courqui apporte d’ailleurs à la pièce sonquota de personnages secondaires touscampés à la marge de la caricature, duconcierge envahissant à la journalistesans scrupules, du jeune auteur venuproposer ses services à l’ami d’enfancequi s’impose, avec bien sûr, l’assistante,la sœur et le copain en titre, autant demères poules.A la fin du spectacle, « Le comique »

ayant retrouvé ses moyens après quel-ques péripéties qui font simplement dela pièce un plaisant moment de boule-vard, sans excès ni saillies, le « vrai »Pierre Palmade vient devant le rideauavec quelques extraits de ses sketchesd’hier. Et la question reste entière durenouveau de ce comique venu se revi-gorer aux applaudissements d’un publicqui ne l’a pas oublié.

Claude Marneffe

Pierre Palmade, un comique étouffé par le rire

« JE ne croyais pas que vousseriez venus. Je me suis un

peu promené en ville et je n’ai vupersonne. Vous êtes tous ici !Merci Arras d’être tout com-plet ! ». Et l’on sent bien quel’on est dans « les petitspapiers » de Jane, une chansonqu’elle reprend de Régine,écrite par Serge.Programmée par le Théâtre,devant un Casino effective-ment bien rempli, Jane Birkin,deux heures durant, nous afait éprouver son bonheurtotal de chanter. Et qui oseraitencore ironiser sur un filet devoix fluette ! Non, la voix estsolide, délicate certes maisbien trempée, presque par-cheminée. Et puis ce petitaccent à croquer et cemignon Français qui donneparfois à ses phrases un sensinattendu !Jane Birkin, accompagnée dequatre musiciens – piano, vio-

loncelle, contrebasse, guitare-claviers – a donné le show« Enfants d’hiver », celui de sondernier album, créé au Palace,ce lieu parisien mythique où, ily a trente ans, Gainsbourg

avait scandaleusement chanté« Aux armes et cætera ».Et la voilà partie à raconter !Elle parle beaucoup au public,Jane. Mais pas à n’importequel moment. Tout est réglé

comme du papier à musiquepar son « metteur envaleur ». L’adolescente quicoupait ses robes au sécateurconfie aussi que lorsque Sergeest parti acheter des cigaret-tes, elle s’est vu vieillir parsurprise.Des jeunes, comme le « filsSouchon », lui ont fait deschansons. Mais Gainsbourgreste sacré. Il aurait aimé lavoir s’engager pour la Birma-nie avec tant de fraîcheur. Ellevient au naturel dans la salle,remonte une allée et redes-cend par l’autre.Goguenarde et coquine, graveet généreuse, c’est Jane toutentière. Couleur de l’absintheet odeur du temps. Mais ellechante avec tant d’allégresse« Je suis venu te dire que jem’en vais » que s’effacent « lesvagues imprévues demélancolie ».

Claude Marneffe

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Culture I Rencontre littéraire - Salon

Arras ActualitésDécembre 200912

Actuelle présidente du club ser-vice « Inner Wheel », brancheféminine des Rotariens, Zoya Arri-gnon a organisé le 18 novembre àl’Atria une rencontre avec l’écri-vain russe de langue françaiseAndreï Makine, prix Goncourt etMédicis en 1995 pour son « Testa-ment français ».

C’EST le mari de l’organisatrice, l’uni-versitaire arrageois Jean-Pierre

Arrignon, spécialiste de l’histoirerusse, proche du romancier, qui l’ainterviewé pour un après-midi littérairedont le prix d’entrée a aussi permis à« Inner Wheel » de remettre au foyerClair Logis et à la Croix-Rouge pourson action de soutien aux maladesd’Alzheimer chacun un chèque de cinqcents euros.Le professeur a fait commenter à l’au-teur quelques phrases piochées ici ou làdans ses différentes œuvres, mais il ad’abord commencé par lui demanderde définir ce qu’était pour lui l’écrituredont il dit qu’elle « ne se résume pas àun agencement de mots, à un enchaîne-ment de phrases, mais qu’elle est unevision ». « Quelqu’un peut vous être toutsourire, explique Andreï Makine, et vousmépriser fortement intérieurement. Il n’y aque la littérature pour avoir, au delà du

superficiel, cette perception et décrirecette complexité ». Nous nous expri-mons au quotidien avec une moyennede quatre cents mots. Heureusementqu’il y a la littérature pour traduire lesnon-dit.

L’avantage de penserAndreï Makine a également évoqué laRussie et « la monstrueuse époque sovié-tique où chaque jour un homme levait sonregard vers le ciel ». Comment juge-t-on

le passé ? se demandait-il. « On essayede voir le bilan, mais on se demande aussicomment soi-même on a vécu cette épo-que et l’on s’aperçoit que dans les annéesnoires il y avait des moments de bonheur,la bonté d’une mère, la chaleur desamis ». Tout n’est jamais noir, concluaitl’écrivain, et lorsque l’on sait qu’unhomme vit en moyenne vingt millejours, « le réel doit rester souverain pourrésister au virtuel dans une société à boutde souffle rongée par la pensée unique ».

L’au delà des motsdu prix Goncourt Andreï Makine

Le professeur Jean-Pierre Arrignon dialogue avec son ami Andreï Makine.

Julien Lepers :« Je suis, je suis ?...Le Salon des Saveurs ! »

UN petit vin de récoltant à décou-vrir au détour d’un stand, quelques

miettes de pâté breton à goûter dansune terrine gargantuesque qui encontient deux cents kilos, des produitsqui vous apprennent qu’il y a d’autressaveurs que celles du Nord, ou encoredes accessoires de cuisine révolution-naires pour faciliter les tâches ménagè-res…Il y avait de quoi passer de longues heu-res au Salon des Saveurs le week-enddes 21 et 22 novembre à Artois Expooù les visiteurs par milliers ont aussi puvoir se dérouler des recettes en directsous leurs yeux avec les apprentis cuisi-niers.Le samedi après-midi, beaucoup étaientaussi venus pour voir sous le nez JulienLepers et remarquer qu’en « vrai » il a

véritablement la même tête qu’à latélé ! Et tout aussi sympathique avec ça,se prêtant, après un rapide quizz évi-demment calqué sur des questions quicherchent un champion, au jeu desautographes et de la photo souvenir quidédoublera son image sur le poste detélé !Une ambiance bon enfant, des petitscoups par ci des petits coups par là, dugrignotage à rendre perplexe la diététi-cienne sur son stand, mais pas trop dechéquiers ni de cartes bancaires à l’airlibre. C’était le regret de beaucoupd’exposants : « on boit, on goûte, onprend des prospectus et l’on vous dit quel’on va réfléchir ». Ils auront peut-être lasurprise de voir arriver cette nouvelleclientèle directement dans leur bouti-que…

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Arras ActualitésDécembre 2009 13

Stéphane Verrue chantele rock’n roll avec l’éner-gie d’un adolescent. MickJagger le fait bien !

LE metteur en scène à lacarrière remplie de grands

auteurs classiques oucontemporains a cédé à unvieux rêve. « Phèdre, Beckett,c’est bien, lâche-t-il, mais il n’ya pas que ça dans la vie ! ».Avoir quinze ans dans lesannées soixante-dix, c’étaitécouter les radios piratesanglaises et découvrir le rock,« cette musique de voyous quiest devenue un monument cul-turel incontournable, une explo-sion générationnelle servie parune révolution médiatique ».Stéphane Verrue, à l’époque,n’a pas eu son groupe à lui. Lacinquantaine venue, il se rat-trape ! « Le théâtre, dit-il, c’estdevenu difficile et malgré le suc-cès de nos dernières créations,on s’est trouvés professionnelle-ment un peu blasés ».Depuis plusieurs années enrésidence au Théâtre d’Arrasoù il a monté, avec sa compa-gnie « Avec vue sur la mer »,

ses derniers spectacles, levoici donc qui nous propose,à travers sa play-list, son his-toire du rock à lui, « Rocknever sleeps », déjà présentéeen maquette à Arras il y adeux ans avec un encoura-geant engouement. Et avec unorchestre s’il vous plaît, demusiciens venus d’horizonsdifférents parmi lesquels lebassiste Jean-Luc Ponthieuxet un ancien d’Art Zoyd.Homme de théâtre, StéphaneVerrue a conçu une histoire,

celle d’un bradeur de vinylesdébarquant dans une salle desfêtes où se prépare un hom-mage aux Beatles. Bien vite, laconversation s’enflamme avecles musiciens et les souvenirsflambent. On se jette les partipris, la mauvaise foi, ses préfé-rences et ses intolérances.Car il n’y a pas que les Beat-les… Le spectacle ressusciteJulie Driscol et Mellow Yel-low, Lou Reed et ChuckBerry, avec des relents deFête de l’Huma quand il y

pleuvait plus de canettes debière que d’idées nouvelles !« Mais j’ai enlevé beaucoup detexte, sourit Stéphane Verrue,pour préserver l’idée dedépart ».

Un phénomène culturelSans sacrifier à la nostalgie devieux fans qui se racontentleurs concerts, ce spectacle aune arrière-pensée sociologi-que en voulant montrer com-ment le rock a changé lasociété en amenant lafameuse « conscience politi-que ». « Marguerite Yourcenarcite Bob Dylan, remarque lemetteur en scène, et l’univer-sité de Liverpool étudie l’œuvredes Beatles ».Le spectacle, créé en novem-bre à Sénart et à Château-roux, dure près de troisheures avec une manièred’entracte où le public pourras’amuser à reconnaître cer-taines intros en « blind test ».Et puis, on pourra chanter. Desa place. Même faux. Aprèstout, Bob Dylan, c’est parfoislimite !

Claude Marneffe

Stéphane Verrue fait du rockune affaire personnelle !

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Clin d’œil I

Arras ActualitésDécembre 200914

Présidée à Arras par Brigitte Dussaux, qui voit toujoursavec plaisir arriver de nouveaux bénévoles, les « Blousesroses » apportent un peu de réconfort dans les cham-bres d’hôpital, auprès des enfants, des personnes âgéeset des malades en soin de suite, particulièrement ceuxqui ne reçoivent que peu de visites. Ressentir que cesbénévoles sont venus pour donner de leur cœur et deleur temps fait beaucoup de bien aux malades. Des ate-liers de loisirs et des animations sont également organi-sés, avec parfois des musiciens, des clowns.Afin que leuraction soit psychologiquement positive, les « blousesroses » suivent des formations et se rencontrent régio-nalement pour échanger leur vécu. Comme l’ont fait lesquarante bénévoles arrageois – dont trois messieurs – le6 novembre à l’Atria en réunissant deux cent cinquanteautres membres de cette association nationale parmi lessix cents que compte le Nord-Pas-de-Calais.

www.lesblousesroses.asso.fr [email protected]

Une maison de Noël, rue du PéageLes enfants et les retraités du quartier s’arrêtent pouradmirer ces lumières de Noël dévalant la descente dugarage de Gérard et Maryse Nourry, concierges de laMaison des Sociétés, rue du Péage. Ils en faisaient déjàautant lorsqu’ils étaient en poste à la résidence Nobel,

rue Diderot. « Ona toujours aimé ladécoration, disent-ils. Au printemps,on fait un jardin derocaille avec desanimaux ». PourNoël, ce sont destraîneaux, unefontaine, des san-tons soulignés depointillés delumières cligno-tantes, une instal-lation électrique,

que Gérard s’amuse à perfectionner d’une année sur l’autre.Un bel exemple aussi de particuliers apportant leur contri-bution aux animations de Noël en profitant que leur jardinse voit de la rue.

Le concert « Opéra, opérette » a véritablement fait sallecomble, parterre et balcon, le 22 novembre au Casino. Ilétait organisé par les Lions club Arras Beffroi et Arras enArtois au profit du CCAS de la Ville d’Arras, du soutiende la Croix-Rouge aux malades d’Alzheimer et du« Noël heureux » de la « Voix du Nord ». Ce spectacleavait aussi pour principale vedette Jean-Marie Truffier,notre baryton local, qui, avec des airs bien menés, a unefois de plus prouvé que l’opérette, trop délaissée de laprogrammation arrageoise, avait autant que tout autregenre son public.Le président de l’association Luis Mariano, Régis Mar-quant, était d’ailleurs venu spécialement des Sablesd’Olonne applaudir l’ancien maire de Marœuil qui, pource récital d’exception, s’était fait accompagner de deuxsoprani et de nouveaux musiciens. Côté opéra, l’Harmo-nie d’Arras a joué Verdi et Bizet permettant au jeuneténor franco-arménien Artavazd Sargsyan de révélertoute son ampleur. Il n’est pas un inconnu des Arra-geois : sa famille a créé le restaurant « Le Bel Canto »dans l’ancien hôtel de la gare de Biache-Saint-Vaast etlorsque, d’ici peu, il triomphera sur les scènes interna-tionales, il faudra se souvenir l’avoir entendu sur la scènedu Casino d’Arras grâce au gala des Lions Club.

Artavazd Sargsyan, un ténorfranco-arménien installé à Arras.

« Opéra, opérette », le lyrique a son public

Trois cents « blouses roses » à l’Atria

Après une exposition il y a quelques mois où l’on a pu découvrirla diversité de ses activités, l’association Arras-Accueil avait orga-nisé le 28 novembre salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville la secondeétape, plus officielle et plus festive, de son quarantième anniver-saire. Les adhérents et de nombreuses personnalités avaientrépondu à l’invita-tion de Marie-Lucie Muylaert etde Thérèse Ver-meersch, les deuxco-présidentes. Laréception devait seterminer par undîner de gala.

Les 40 ans d’Arras-Accueil

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Grand’Placeau marché de Noël

Depuis le 27 novembre et jusqu’à quelquesheures avant le réveillon de Noël, les Arra-geois disposent d’un marché de fête où ilspeuvent trouver en un même lieu produitsgastronomiques et cadeaux originaux.Avec cent cinquante mille visiteurs enmoyenne sur toute sa durée, le marché deNoël d’Arras est devenu l’un des plus fré-quentés de la région. Cette année, son succès

l’a entraîné à encore s’agrandir pour devenirplus spacieux et accueillant sur toute laGrand’Place.Mais le souci était aussi de lui apporter loca-lement un caractère de sortie familialeencore renforcé par de nombreuses anima-tions et l’extension sur six cents mètres car-rés d’une patinoire qui, l’année dernière, avaitréuni petits et grands.

DOSSIER

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Arras ActualitésDécembre 200916

Deux grands boumènent à la patin

« LA formule s’était un peu essoufflée,reconnaît-il aujourd’hui ès qualités, et

la Mairie souhaitait que le marché de Noëlprenne encore plus d’importance. Pour ledévelopper, et surtout pour renouveler lesexposants et en chercher de nouveaux, ilfallait s’en occuper plusieurs mois enamont, ce que, dans un contexte scolaire,des étudiants ne pouvaient pas faire ». En2004, l’Office de Tourisme a donc repris

le marché de Noël en mains et, depuiscinq ans, il n’a cessé de grandir envolume et en fréquentation. C’est pour-quoi cette année l’organisation des cha-lets en un seul long boulevard aller etretour d’un bout à l’autre de la place estabandonnée. On revient à une concep-tion en village qui occupe quasimenttoute la Grand’Place, plus spacieuse etplus intimiste à la fois, et qui apporte enoutre l’avantage d’augmenter la possibi-lité de parking, en épi sur les pourtours,soit cent trente-sept places au total.Ce réaménagement répond aussi à unengagement municipal du nouveau man-dat que le marché de Noël, avec sa pati-noire et ses animations, soit, pour lesfêtes, et plus encore qu’auparavant, unbut de sortie familiale. « Mais nousconservons l’idée de grandes allées, pré-cise Jean-Marie Prestaux. Au lieud’une, il y en a deux, de huit mètres delarge chacune, qui débouchent sur unevaste esplanade de sept cents mètres car-rés avec encore d’autres stands, le carrou-sel pour les enfants, et la patinoire dont lesuccès l’année dernière nous a entraîné à

Il a bien évolué notre marché deNoël depuis une vingtaine d’annéesoù il est né, d’une conventionentre le lycée Guy-Mollet pour sesBTS Action Commerciale et l’UnionCommerciale, alors dirigée par uncertain Jean-Marie Prestauxqui était loin de se douterà l’époque qu’il aurait à reprendrecette animation, quelques annéesplus tard, pour le compte de l’Officede Tourisme dont il serait devenule responsable !

Les animations du père Noël Stands de gastronomie, decadeaux et de décoration alter-nent de chaque côté des deuxgrandes allées, mais sous le chapi-teau de la place du carrousel vousattendent aussi de nombreusesanimations.

La cuisine de Noël de Jean-PierreDargent : le chef étoilé arrageois vouslivre ses secrets d’un menu de fête enexécutant devant vous les plats qui ontfait sa réputation. Du lundi au vendredi de17 h à 18 h.Cours de cuisine le samedi à 11 h.Vous emportez votre réalisation. Partici-pation 25 euros pour les produits. Inscriptionpréalable obligatoire à l’Office de Tourisme.L’heure du conte : chaque mardi à18 h, les conteurs de la médiathèqueenchantent les enfants avec des histoiresde Noël de tous temps et de tous lespays. Entrée gratuite.Ateliers créatifs pour les enfants :confiez vos enfants à des animateurs deconfiance pendant votre tour du mar-ché. Ils leur apprendront à confectionnerdes petits objets de décoration pour lesapin ou la table du réveillon.Tous les mercredis, les lundi 21, mardi 22,mercredi 23, à 14 h 30 et 15 h 30. Accèslibre.Exposition et travail d’artistes : despeintres et des artisans réalisent leursœuvres sous vos yeux et vous montrentleurs techniques. Le samedi après-midi,entrée libre.Jeux anciens : tous les jours, les jeux tra-ditionnels des fêtes de nos villages d’au-trefois.Musiques et chansons : les chorales,les fanfares et les harmonies d’Arras etde la région interprètent des chants deNoël sur la place du carrousel et dansles allées chaque dimanche à partir de16 h.

DOSSIER : Marché de Noël

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fres, des marrons ou encore des huîtres.Avec, en moyenne, cinq mille personnesà l’instant T, vingt-cinq mille par week-end, cent cinquante mille sur toute sadurée, le marché de Noël arrageois est

devenu l’un des plusimportants de la régionen fréquentation. Lesretombées sur le com-merce local sont certai-nes, confirmées par lesréservations hôtelières

de groupe. « Le marché de Noël, conclutJean-Marie Prestaux, est, sur la fin de l’an-née, une animation où les consommateurslocaux marchent pour la première fois dumême pas que les touristes ».

ulevards de fêteoire

l’agrandir de deux cents mètres carrés. Elleen fait six cents au total ». Entre les deuxgrandes allées parallèles, couvertes enleur centre d’un toit de bois sur deuxmille mètres carrés de tapis rouge, s’estcréé un no man’s landinaccessible au public,espace techniqueréservé au rangementdes exposants et à l’en-tretien.Le marché de Noëloffre pour son édition 2009 soixante-neuf chalets de produits les plus origi-naux et les plus divers pour composerles menus de réveillon et garnir decadeaux le pied du sapin. « Nous veillons,dit son organisateur, à ce qu’il y ait engénéral vingt pour cent de nouveautés.Nous avons cette fois une quinzaine denouveaux venus ».Sur le parcours des deux allées, neufkiosques – trois de plus –, toujours,comme les chalets, fabriqués par lesCompagnons menuisiers, permettentde s’arrêter pour se réchauffer auxbraseros et déguster en famille des gau-

Des retombéessur le commerce local

Le marché de Noël est ouvertjusqu’au 24 décembre, du lundi auvendredi de 12 h à 20 h, le samedide 10 h à 21 h, le dimanche de 10 hà 20 h. Mercredi 24 décembre de10 h à 17 h.

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De mieux en mieux organisé !A l’enseigne de « Obochapo », Richard etFabienne Pantel, venus du Cannet, vendentcasquettes et couvre-chefs de toutes sortes,souvent fabriqués main et maison. Ils sontparmi les plus anciens exposants du marchéde Noël d’Arras.Depuis quand venez-vous ?Fabienne : « Oh, on a connu le marché quand ilétait organisé place du Théâtre par les étudiants,c’est vous dire »…Et pourquoi cet attachement ?« Parce qu’on se trouve bien à Arras. La ville estaccueillante, le marché convivial »…Richard : « Et puis on ne voudrait pas passer labrosse à reluire dans la barbe du père Prestaux,comme on l’appelle entre nous, mais il est demieux en mieux organisé. Cette année, ce n’estpas une évolution, c’est la révolution. Il n’y a quedes félicitations à donner ! »

Un Arrageois de Haute-ProvencePatrick Lejosne est né à Arras où il a passétoute sa jeunesse. Il a dû quitter la région il ya une trentaine d’années et s’installer pourraisons de santé dans la montagne provençaleoù il fabrique du miel, à Estoublon, un petit vil-lage près de Digne.Le marché de Noël, c’est pour vous uneoccasion de revenir à Arras ?« Nous avions gardé des contacts avec des Arra-geois qui nous achètent des produits par corres-pondance et nous venions une fois par an faire dela vente en louant une salle jusqu’au jour où, il y asix ans, Jean-Marie Prestaux nous a dit, maispourquoi ne venez vous pas faire le marché deNoël ? Nous sommes maintenant parmi les plusanciens exposants. Nous avons deux chalets. Mafemme Françoise vend de la lavande et de ladécoration provençale ».Qu’est-ce qui vous plait dans ce marchéarrageois ?« L’ambiance, surtout l’ambiance. Et puis le faitqu’il s’étend sur quatre semaines.Tous nos clients,nos amis, ont le temps de venir nous voir. Tousceux qui ne sont pas passés chez nous cet été surla route des vacances ! ».

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Arras ActualitésDécembre 200918

Sport I Rugby - Football

Les jeunes pousses du footballau challenge Giraudon

BENJAMINS, poussins etdébutants des équipes de

football de la CommunautéUrbaine se sont succédés surles deux jours pour de petitsmatchs arbitrés par MichaëlBellatrèche, joueur de l’Ar-ras Football. Nadine Girau-don, adjointe au Commerceet aux Fêtes, et veuve decelui qui a beaucoup fait pourle sport à Arras, accompa-gnait sa collègue des Sports,Annie Lobbedez, pour lesremises de coupes. Chez lespoussins, la victoire est reve-

nue à Anzin-Saint-Aubindevant Saint-Laurent-Blangy,mais les petits de l’AFA sesont classés troisième (notrephoto). Chez les débutants,le challenge a été remportépar Tilloy-les-Mofflaines.L’adjointe aux Sports a rap-pelé l’importance de cetteanimation footballistique quimet à l’honneur les talentsde demain en les motivant àla compétition par un magni-fique trophée que les équipesse jalousent d’une année surl’autre.

La septième édition du challenge Jean-Paul Giraudons’est déroulée les 27 et 28 octobre dans la salle desport de l’Atria qui, en son hommage après son décèsprématuré, a également pris le nom de l’ancienconseiller municipal.

« Arras, c’était la capitale du rugby dans leNord » se souvient le spécialiste del’ovalie à France Télévision, Jean-LouisCalmejade. « Alors pourquoi ne le rede-viendrai-t-elle pas ! ». Le commentateur

était venu le 12 novembre à l’Atria pré-senter la soirée de lancement d’un nou-veau club de mécénat pour lerenouveau du rugby à Arras, « L’Atti-tude 15 ».

Le journaliste se souvenait de l’ASPTTet de la montée en première division en1977. Créé en 2000, le RCA aaujourd’hui besoin d’appuis financierset stratégiques et les chefs d’entrepri-ses invités à cette soirée se seront vusexpliquer comment les impôts sur leursociété pourraient baisser par l’effet deleur générosité.La déduction est suffisamment impor-tante pour convaincre puisqu’elle peuts’élever à soixante pour cent du mon-tant du don. « Le mécénat sportif, c’est lecontraire du sponsoring qui lui est unedémarche commerciale » leur a-t-onbien précisé.Cinq axes ont été définis pour l’actionde cette nouvelle association : l’initia-tion, l’école de rugby, les échangesinternationaux – et l’on a tout de suitebien sûr pensé à Wellington – l’équipeféminine, et le centre de formation. « Ilfaut s’engager pour diffuser ce sportauprès du grand public », affirmaient lesprésidents Jean-Luc Masson etMichel Beau.Le club arrageois regroupe quatre centcinquante licenciés et chaque année letournoi des jeunes amène sur le terraindeux mille participants. C’est là quetout commence…

« L’Attitude 15 » veut encourager le mécénat en faveur du rugby

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Chronique I Sport

Arras ActualitésDécembre 2009

Les basketteuses d’Arras pays d’Artoisporte-drapeaux du sport arrageois

défaites pour trois victoires lors dessept premières journées. Certes cesport a connu des moments difficilesavec une grève des arbitres en début desaison (certains résultats ayant été faus-sés) mais Eddie Hermant n’apprécieguère le rendement de certains de sescadres. En décembre, Arras se rendra àTaverny (le samedi 12 décembre) avantd’accueillir Reims, l’actuel leader etgrosse écurie du groupe, le samedi 19décembre à la piscine Desbin à 20 h 30.Le premier match de l’année 2010 estprogrammé le samedi 9 janvier à Senlis.

Les rugbymen duRCA commencent àtrouver leur rythmede croisière, mêmes’ils manquentencore de continuitédans leur résultat.Vainqueurs à

Domont, ils ont chuté dans lederby à Marcq en manquant leur entamede match. Après avoir fait trembler leleader, Nevers (défaite 0-6), ils onttrouvé les ressources morales et physi-ques pour aller s’imposer à Auxerre etse donner une bouffée d’oxygène auclassement. En décembre, ils ne restentplus aux hommes d’Alexis Konieczny etMickaël Nogent qu’un déplacement àBeaune, (dimanche 13), avant de pren-dre quelques jours de repos bien méri-tés. Il ne faudra cependant pas tropforcer sur les repas de fête de fin d’an-née puisque dès le 9 janvier (15 h à Gri-maldi),Arras accueillera Compiègne.

En football, Arrasréussit un début desaison assez épous-touflant puisqu’il n’aconcédé qu’uneseule défaite, à Cré-teil, lors des dix pre-mières journées.

Toujours dans le peloton detête depuis août, les joueurs de Sté-phane Tousart attirent tous les regardspuisque le stade Degouve a accueilli prèsde mille spectateurs pour les matchescontre Marnaval, Roye ou Valenciennes.Malheureusement, en coupe de France,l’aventure s’est arrêté au septième tour,à Compiègne, où les équipiers de Bella-trêche ont été battus sur le plus petitdes écarts (1-0).Après deux rencontresà domicile contre les réserves profes-sionnelles de Beauvais et Valenciennes,Arras-Football aura droit à un week-endde repos mi-décembre. Avant de termi-ner l’année 2009 par un très attenduderby de l’Artois à Avion (samedi 19décembre à 18 h au stade François-Blin).Les Arrageois retrouveront la compéti-tion le samedi 16 janvier à 18 h au stadeDegouve pour le match au sommetcontre Feignies.

Du côté du water-polo, Eddie Her-mant, l’entraîneurarrageois, n’estguère content desrésultats de ses pro-tégés en ce début desaison. Affichant les

prétentions de terminer dansle top 5, le Racing se traîne aujourd’hui àune difficile huitième place avec quatre

WATER-POLO

Avec deux défaites en dix matcheset une place de deuxième, ex-æquoavec Bourges (excusez du peu), lesbasketteuses d’Arras pays d’Artoisréalisent un tonitruant début desaison. Les footballeurs d’Arras-Football ne sont pas en reste avecune deuxième place dans le cham-pionnat de CFA2. Pour les poloisteset les rugbymen, la machine se meten route vers une année 2010 quil’on espère meilleure.

En basket, qui arrê-tera Arras paysd’Artois ? Pas Bour-ges, le champion deFrance qui a volé enéclats en octobre, niCalais lors d’underby toujours par-

ticulier que les Arrageoisesont empoché. A ce jour, seuls Tarbes etNantes ont su contrer l’envie et la talentdes équipières de Leilani Mitchell.Quand on sait qu’il faut quatorze victoi-res, environ, dans une saison pour dispu-ter la coupe d’Europe, les Arrageoisesfoncent donc vers un objectif à demicaché qui pourrait ouvrir d’autres pers-pectives.En décembre, les joueuses du présidentMonneret se déplaceront à Montpellier(le samedi 12 à 20 h) pour un nouveautest très important, avant de finir l’année2009 à domicile, le vendredi 18 décem-bre à 20 h, avec le premier match retourcontre Basket Landes. La trêve des confi-seurs sera de courte durée pour les fillesde Bruno Blier puisqu’elles retrouverontle championnat dès le 9 janvier avec undéplacement périlleux à Challes.

RUGBY

BASKET-BALL

FOOTBALL

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Jeunesse I Solidarité

Arras ActualitésDécembre 200920

Une actionpour les enfants hospitalisés

La Semaine des Droits de l’Enfant célé-brait cette année les cinquante ans de lareconnaissance par l’ONU de l’enfantcitoyen et les vingt ans de la signatured’une convention internationale. C’estpourquoi Alexandre Malfait, adjoint àla Jeunesse, et Evelyne Beaumont,adjointe à l’Education Nationale, avaientsouhaité que les petits Arrageois s’ex-priment sur ce sujet à travers des des-sins. Les écoles Voltaire,Anatole-France,Oscar-Cléret ainsi que l’AGAEM et lecentre social Arras-Ouest ont exposéleurs œuvres à l’Hôtel de Ville. Le 20novembre, des élèves de CE2 d’Oscar-Cléret ont aussi lu des textes de leurcomposition.

Les droits de l’enfant,textes et images

Des lycéens de Robespierreconstruisent des classes au Burkina Faso

POUR la troisième annéeconsécutive, des élèves du

club Solidarité du lycéeRobespierre ont organisé unmarché africain. Il s’estdéroulé les 28 et 29 novem-bre à l’Hôtel de Ville où unartisan, Lassane Klemtore,était spécialement venu duBurkina Faso proposer diffé-rents objets traditionnels, desbronzes et des batiks, réalisésà Sabou et Ouagadougou.Il faut dire que, depuis deuxans, le lycée Robespierremène une action de solidaritépour ce pays et que treizeélèves de première et de ter-minale ont encore passé sur

place leurs vacances de Tous-saint à participer à laconstruction de trois salles declasse en partenariat avec uneassociation locale, « Zodneere », « les bienfaits del’amitié ».Les Arrageois ont fabriquémille cinq cents parpaings quipermettront d’ériger la moi-tié d’une des salles. C’est ladeuxième fois que deslycéens de Robespierre, avecl’infirmière de l’établissementet des professeurs, se ren-daient à Sabou. L’expo-vented’objets africains participe aufinancement de ces voyages etdu chantier.

RÉUNIS par la généreuse initiative del’une des leurs, Violette Jouvenel,

quarante-trois artistes peintres de l’Ar-rageois ont proposé à la vente quatrevingt œuvres, du 13 au 15 novembredans la salle des Fêtes de l’Hôtel deVille, au profit de deux associationss’occupant d’apporter du réconfortaux enfants hospitalisés.L’Aphase – Association pour l’humani-sation de l’accueil et des soins auxenfants – a, par exemple, aménagé unespace de jeux au centre hospitalier.Quant à « Planète Enfant », animée parle personnel du service, elle agit enpédiatrie, en décorant les locaux, et sepréoccupe aussi d’apporter un soutien

aux familles en ayant notamment amé-nagé un coin repas pour les parents.Les profits de cette vente d’œuvresd’amateurs, à des prix ajustés pour lacause, ont donc été partagés en deux.Un petit spectacle avec deux chansonsd’Estelle Caboche accompagnée àl’accordéon par Christophe Gruson,quelques pas de danse de ClaireCaboche, et un poème enfantin deSolène Everarts, a agrémenté le ver-nissage de cette exposition « Art etPassion » où Jean-Marie Vanlerenber-ghe a déclaré que « rien ne serait jamaistrop pour aider les enfants à passerl’épreuve de l’hospitalisation et à voirl’avenir avec le sourire ».

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Passion I Jeunesse

Arras ActualitésDécembre 2009 21

Le low rider, de la côte ouest à Arras-OuestAttenant à une habitationde la rue Traversière, c’estplus qu’un garage, c’est unvéritable atelier. Unemagnifique Buick rouge,achetée en Belgique, s’yrepose, pas trop surprise,puisque de toute façonson destin est de se dépla-cer très lentement !

« PAS plus de cinquante àl’heure », confirment les

frères Miguel et RenaudDeneuville qui, depuis leurantre dans le quartier duCentre Hospitalier, sont deve-nus des références en Francedu « low rider ».« C’est un style de vie qui estvenu des migrants mexicains enCalifornie », explique les deuxhommes à la Buick. Et quiconsiste en quoi ? « A transfor-mer une belle Américaine enmontant les quatre roues surdes suspensions hydrauliquesafin qu’elle puisse rouler à rasdu sol et très lentement. Les Chi-canos allaient chercher lesvérins des trains d’atterrissaged’avions. Le but, c’est de para-der, de se faire remarquer »…Les frères Deneuville ontrévélé leur passion aux Arra-geois l’été dernier lors du fes-tival « Street Impact » placeVerlaine. Le « low rider »exige aussi que l’on apporte àla machine de la personnalité.

Miguel et Renaud envisagentde repeindre la Buick en mar-ron chocolat et de la gratifierd’un volant de chêne, mais,pour l’instant, ils sont occupésà monter de toutes pièces,

commandées en kit, de drôlesde petits vélos bas, au cadreun peu bizarre, venu de SanDiego, à l’allure un peu kitchavec leur selle de tissu bleucapitonnée.

Des vélos faits main !Ils vont aussi se lancer dans le« low bike » où l’on pourra lesvoir en juin 2010 dans laseconde édition du festival descultures urbaines.Entre temps,Renaud et Miguel se serontmontrés, en mars, au Paris Tun-ning Show où ils sont invités etqui nous les fera peut-êtreapparaître à la télévision. Ceserait la consécration pour lesdeux Arrageois qui correspon-dent par internet en France etaux Etats-Unis avec tout ce quicompte dans le monde du« low rider » des magazinesspécialisés.« Depuis tout le temps, j’ai tou-jours modifié, préparé mesmachines », dit Miguel quiaime voir toute la famille par-ticiper, même le chien Nico

qui flaire toutes les nouveau-tés ! Le « low rider » com-mence à prendre sa placedans les nouvelles cultures etles Deneuville, qui ont créél’association « North LowFamilia », sont les seulsambassadeurs dans la régionde cet art de vivre qui a aussises codes vestimentaires, che-mises à carreaux, « nike cor-tese », « marcel » ettatouages artistiques qui peu-vent aussi apparaître sur lacarrosserie de la machine.Le « low rider » commence àarriver dans le monde dushow-biz, chez les rappeurs etles graffeurs, dans l’entouragedes Jamel Debouze, Joey Starret NTM, dans les clips vidéo.Une voiture a même paradédans un « Navarro ». Alors,avec un projet vélo pour lesjeunes d’Arras-Ouest, nosdeux Arrageois ne désespè-rent pas d’apporter chez euxl’impact de la « life style » deLos Angeles !

Claude Marneffe

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Arras ActualitésDécembre 200922

• Résidence Baudimont

• Résidence Pierre Bolle

• Centre Ville Boulevards

• Centre Ville Places

• Résidence de l’Europe

• Goudemand -

Saint-Michel

• Hippodrome

• Jardins - Acacias

• Jean-Jaurès - Cheminots

• Les Blancs Monts

• Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre

• Les Hochettes

• Méaulens

bd de la Liberté

• Mont Saint Vaast

• Résidence Saint-Pol

• Rietz Saint-Sauveur

• Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers

• Saint-GeryNo

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L’esplanade qui donne accès auxdifférents bâtiments de la base deloisirs des Grandes Prairies s’ap-pelle désormais « Place des Droitsde l’Enfant ».

ADJOINT à la Jeunesse, AlexandreMalfait a dévoilé le 18 novembre,

à l’occasion de l’inauguration de laSemaine des Droits de l’Enfant, la pla-que installée sur un candélabre. Signa-taire de la charte de l’Unicef des « villesamies des enfants », Arras répondaitainsi à une demande de l’association quiétait d’ailleurs représentée par sa délé-guée régionale, Guillemette Tison. « Lechoix de ce lieu abondamment fréquentépar des enfants de tous âges qui viennent

au centre de loisirs est particulièrementjudicieux et symbolique », devait-elleremarquer en félicitant la Ville de soninitiative.La déléguée de l’Unicef en a égalementprofité pour rappeler les missions quese donne cette association filière del’Unesco pour améliorer le sort desenfants dans de nombreux pays où ilssont maltraités par le travail ou laguerre. De nombreux enfants du quar-tier et des écoles Verlaine et La Fon-taine étaient présents lors de cettecérémonie à laquelle assistaient égale-ment des représentants de la Ligue desDroits de l’Homme, eux aussi intéres-sés par cette initiative qui ne peutqu’attirer l’attention sur la place qu’il

faut accorder à l’enfance dans lasociété.Frédéric Leturque, adjoint à la Cohé-sion Sociale, soulignait quant à lui ledynamisme de l’antenne locale de l’Uni-cef rassemblant une quinzaine de per-sonnes qui interviennent dans lesétablissements scolaires pour montreraux élèves que des enfants de leur âge,ailleurs dans le monde, n’ont pas lamême vie qu’eux et leur faire prendreainsi conscience des droits de l’hommeet de l’enfant.A l’occasion de cette Semaine desDroits de l’Enfant, les enfants des éco-les ont également participé à unconcours de dessins exposés à l’Hôtelde Ville (voir page 20).

Une place des Droits de l’Enfantinaugurée aux Grandes Prairies

Avec « Méaulens, le village du commerce »,le loto fait un carton !« C’EST la deuxième fois que

nous organisons ce genrede manifestation et nous som-mes contents, c’est un succès »,pouvait dire Jean-PierreMoncomble, le président del’association « Méaulens, leVillage du Commerce d’Ar-ras » au regard des entréesau loto mis en place au foyerAmoureux.Plus de cent vingt personnesétaient venues garnir lestables. Il est vrai que les lotsannoncés étaient particuliè-rement incitatifs : unemachine à laver – ce qui n’a

rien d’étonnant lorsque l’onsait que le président tient unpressing ! – et du petit élec-troménager.Devant ce succès, l’associa-tion parle déjà d’un nouveaurendez-vous. Mais il faudraitaussi une salle plus grande.On pense à l’Atria, salle desTisserands et des Orfèvres.« Mais nous sommes une asso-ciation de Méaulens et nousvoulons rester ancrer dansnotre quartier, dit Jean-PierreMoncomble. C’est vrai quenous serions réticents à nousexpatrier ».

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Arras ActualitésDécembre 2009 23

Thème I Quartiers

Les familles du quartier ne man-queraient pour rien au monde, àl’approche de Noël, la tradition-nelle exposition-vente de l’asso-ciation « Vivre à Goudemand » aufoyer Brongniart.

En cinq ans, « ces dames du mardiaprès-midi » ont prouvé la qualité de

leurs travaux, ouvrages de petite confec-tion, layette et objets de décoration quifont toujours de jolis et appréciablescadeaux dont certains seraient mêmedignes de la vitrine d’un commerçant !« Nous nous faisons un point d’honneur àproposer des choses qui se tiennent », justi-fie Claudine Turlure, la présidente del’association, toute contente aussi depréciser que deux messieurs ont rejointla vingtaine d’adhérents et qu’ils mettenteux aussi la main à l’ouvrage avec despetits travaux de menuiserie comme desjouets en bois.Le profit de cette vente annuelle serttoujours à racheter de la matière pre-

mière pour alimenter ces fameux mardisoù l’on se rencontre tout en se livrant àces activités de création manuelle. Une

autre part des bénéfices sert à financersorties et excursions comme celle du 12décembre à Bruges.

L’association « Vivre à Goudemand »révèle de véritables petits artisans !

De petits enfants se faufilent dansle velours du rideau pour s’asseoirsur les quelques rangs de gradinsd’un cirque en miniature installédans la salle du Pharos. Cettepetite piste de maison de poupéeles amuse, comme cet homme quidort et se réveille éberlué d’être là.Invité du nouveau pôle culturelArras-Ouest, la Compagnie du Sonqui a donné pour les enfants despetites classes des écoles du quar-tier sept représentations portebien son nom.

SON spectacle cherche à montrer plai-samment aux tout-petits que les

bruits de la vie quotidienne sont ledépart de la musique.Tout s’orchestre etdevient mélodieux. Avec leur vaste pan-talon à bretelles et leurs vestes zazou,les deux protagonistes, les musiciensFrédéric Gregson et William Schoot,s’inspirent de l’univers et des méthodesdes clowns qui cherchent dans le publicla connivence des petits enfants.Le petit public est haletant d’attention etne rate pas un effet, extraordinaire à sesyeux. La piste se transforme en chantieret l’on tape sur des casques ; des cartons

deviennent grosses caisses ; une boulerouge comme le nez d’un clowns’échappe au bout d’un fil comme unpompon à la foire ; Globule le poissonrouge sort d’une valise dans un sachetpour rejoindre son aquarium.Avec ces « chansons zazou », ainsi ques’intitule le spectacle, la Compagnie du

Son a eu l’idée de mettre en œuvre unspectacle pour les enfants à partir dedix-huit mois, ce qui ne se trouve querarement, et la joie des petits à l’heuredes applaudissements a montré qu’ellesavait y faire dans la justesse du ton et lasimplicité de ce message d’éveil à lamusique.

Du théâtre à partir de dix-huit moisau Pharos

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Vaslav à DadaExposition de photos, atelier, projection de vidéo,

ciné-concert, rétrospective des filmsde Jean-Christophe Averty et Jacques Besson…

Maison de l’Etudiant, Université d’Artois.Réservations et renseignements au service culturel de

l’Université d’Artois.Tél. 03 21 80 38 70.Jusqu’au jeudi 10 décembre

La maraude des rêvesThéâtre, danse, clown pour les enfants

à partir de 5 ans.Saison du théâtre missionné d’Arras.

Salle André Reybaz, mardi à 18 h,mercredi à 10 h 30 et 14 h 30.Tarif : 6 euros.

Mardi 8, mercredi 9 décembre

Crasse-TignasseLecture-spectacle par les Tréteaux d’Artois

et le Théâtre A bout de Bras.A partir de 6 ans.Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 14 h 30 et 17 h.

Samedi 12 décembre

Les grands orchestresau temps du swing

Atelier d’écoute de jazz animé par Jean Prince.Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 20 h 30.

Mardi 15 décembre

Arras ActualitésDécembre 200924

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Ce petit jeune homme quis’agite avec un sourire mi figue-mi raisin devant un public quis’amuse à le prendre au sérieuxconçoit l’art comme une imperti-nence. On l’a vu lors de « La nuitla plus longue », il était en rési-dence au Quai de la Batterie, unegalerie bruxelloise l’accueille, ilpartira bientôt aux Etats-Unis. Ilétait occupé le soir du vernissageà gaver un congélateur de bouteil-les d’eau. Perplexité de l’entou-rage. « Ça va bien finir par exploser, expliquait Guillaume Baronnet, mais je ne sais pasquand, peut-être la nuit ». C’est l’incertitude appliquée à la physique qui est un art nou-veau. Le congélateur devait se garnir de lambeaux de glace étoilés. « J’essaye petit à petitd’introduire ici l’art conceptuel », ajoutait pour sa part Luc Brévart, le maître des lieux danssa galerie de l’Ecurie, complémentaire du Quai de la Batterie à l’Hôtel de Guînes. Guil-laume Baronnet joue, lui, sur les couleurs, complémentaires, et le tour qu’elles jouent àl’œil quand la persistance rétinienne nous fait encore les voir alors qu’imperceptible-ment, elles ont changé ! Expérimentale et ludique, une exposition qu’il faut avoir la curio-sité de découvrir pour comprendre que l’art contemporain est interrogation.

Hôtel de Guînes, rue des Jongleurs, du mercredi au samedi de 14 h à 18 het sur rendez-vous. Entrée libre.

Jusqu’audécembre

Une « Petite Fleur » s’ouvre à Cité Nature Les expositions de Cité Nature ontla particularité d’être toujours fabri-quées « maison ». Un nouveau thèmevient ainsi s’ajouter, sur huit centsmètres carrés, au patrimoine du cen-tre agro-alimentaire arrageois, celuide la fleur, ce végétal décoratif, etsouvent utile, dont on relève les plusanciennes traces à cent trente-sixmillions d’années. Elle a conquispresque toutes les terres du monde,sous tous les climats. Les plantes àfleurs comptent plus de deux centquarante mille espèces. Cette expo-sition nous fait découvrir la richessedu monde des fleurs et l’on ira desurprise en surprise en constatantson intelligence parfois à se repro-duire et à se transformer à travers leprocessus de la pollinisation. CitéNature nous invite à sa façon àeffeuiller la marguerite pour endécouvrir les secrets. La fleur estintervenue dans bien des domainesde la vie de l’homme : elle joue sonrôle dans la spiritualité comme dansla médecine. Une exposition de couleurs, de parfums et d’avenir : les fleurs révèlentencore aujourd’hui des ressources inexploitées qui apporteront demain leur petitegraine à l’évolution de la société.

Cité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le samedi et le dimanche de 14 h à 18 h.Fermé les lundis et jours fériés.Tarif : individuel : 7 euros et enfant : 3 euros.

Guillaume Baronnetexp(l)ose !

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Jusqu’aujuin 30

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Arras ActualitésDécembre 2009 25

Retrouvez l’agenda complet sur www.ville-arras.fr/culture

Agenda sportifwww.arras.fr/sport

Basket-ballLigue féminine

Arras Pays d’Artois – Basket LandesHalle des sports Richard Tételin, 20 h.

Vendredi 18 décembre

Meeting de natationJean-Claude Landron

Piscine Desbin.Du 27 au 29 décembre

RugbyFédérale 2

Rugby club Arras – CompiègneStade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 10 janvier

FootballCFA2

Arras FA – FeigniesTerrain Brabant, 18 h.

Samedi 16 janvier

Basket-ballLigue féminine

Arras Pays d’Artois – Basket BourgesHalle des sports Richard Tételin, 20 h.

Samedi 16 janvier

Les aventures extraordinairesdu baron de Münchhausen

Par la compagnie Joker.Pour les jeunes à partir de 6 ans.

Saison du Théâtre missionné d’Arras.Théâtre à l’ita-lienne, 15 h et 20 h.Tarif : 15 euros.

Mercredi 16 décembre

Douce France Cabaret chansons en partenariat avec Di Dou Da.

Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 20 h.Entrée libre et gratuite sur inscription en discothèque.

Jeudi 17 décembre

Taraf décalé Musiques tsiganes, klezmer et autres swings dumonde par la Compagnie du Tire-Laine sous la

direction artistique d’Arnaud Van Lancker.Saison du Théâtre missionné. Casino, 20 h 30.

Concert gratuit dans la limite des places disponibles.Vendredi 18 décembre

Skank WarsSoirée reggae/dub/hip hop

Pôle Culturel, 2 rue Pierre Loti, 20 h 30.Entrée : 3 euros.

Vendredi 18 décembre

De drôles de petites bêtes à la médiathèque Tous les enfants connaissent Oscar le Cafard, Carole la Luciole, Patouch la Mou-che, Maud la Taupe, autant de « Drôles de petites bêtes » inventées par l’illustra-teur Antoon Krings. Avec la complicité de la librairie enfantine « Au pied de lalettre », place du Théâtre, la médiathèque a obtenu de l’auteur, ancien créateur demotifs sur tissu chez le grand couturier Ungaro, qu’il expose quelques-unes deses planches originales. Il est même venu les présenter en personne pour le plus

grand émerveillement dequelques enfants. Par la mêmeoccasion, la médiathèqueexpose dans les quartiers, à lamédiathèque Verlaine et à labibliothèque Ronville, d’autresillustrateurs d’ouvrages pourla jeunesse, CathyDelanssay, Mélanie Grand-girard et Patrice Léo.

Médiathèques du Palais Saint-Vaast et Verlaine, bibliothèque

Ronville. Entrée libre et gratuite.

Jusqu’audécembre 24

Vous allez au Théâtre ?Venez donner votre avis !

« Usagers, ce n’est pas vraiment le mot, ce n’est pas non plus un beau mot, mais nousavons choisi celui là pour bien dire que cette réunion est ouverte à tous les Arrageoisqui viennent au théâtre, que ce soit souvent, une fois par mois, ou de temps en tempsselon les spectacles », déclare d’emblée Françoise Pons, présidente de l’associa-tion « Le Théâtre d’Arras ».Pour la première fois depuis sa création en 1993, l’association invite donc tousles usagers, et pas seulement les abonnés, à venir s’exprimer sur ce qui se passeau Théâtre. Ce sera sur place le jeudi 10 décembre à 18 h 30. Etes-vous satisfaitde la programmation ? Y a-t-il un genre que vous aimez et qui n’est pas repré-senté ? Un spectacle dont vous avez entendu parler et que vous aimeriez voir àArras. Vos idées, vos attentes sont les bienvenues afin de continuer à faire duthéâtre un lieu vivant où chacun se sente appartenir à une grande famille parta-geant le plaisir des bons spectacles et des découvertes. « Nous voulons, dit encoreFrançoise Pons, que cette rencontre avec toute l’équipe du Théâtre et le conseil d’ad-ministration de l’association soit fructueuse, qu’il en sorte des propositions, des orienta-tions ». Ce sera en fait la grande tribune ouverte du public. On vous attend.

Jeudidécembre 10

Françoise Pons,présidente de l’association duThéâtre d’Arras,avec Jean Pasqualini,secrétaire et Colette Mouton,vice-présidente.

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Arras ActualitésDécembre 200926

Tribune I Décembre 2009

La Majorité Municipale Le groupe « ARRAS en Mieux »

Les Verts / L’Echappée Belle Le Front National

Informer n'est pas concerter

Le vingt et unième siècle sera écologiste parce que la prise de consciencede l'urgence à agir pour préserver notre planète s'amplifie chaque jour.« Penser global, agir local » : Le projet écologiste refuse le fatalisme et le« chacun pour soi », et développe la démocratie locale et participa-tive. Bien loin d'être secondaire, elle est un pilier essentiel du dévelop-pement durable Le flou, l'à-peu-près, l'absence d'une véritable considération politique don-nent souvent à cet idéal, une saveur « Canada Dry ».A Arras, les réunions de quartier et la manière dont elles sont menéespar le Maire ont installé la confusion entre communiquer et concerter.En aucune manière, ces réunions considèrent que les habitants-citoyensdu quartier sont des experts de leur quartier et des manières d'y vivre.Quand récemment, le Maire annonce dans une réunion de quartier du cen-tre-ville, la création d'une zone 30, il ne pose ni la question de l'objectif nide la méthode. Il informe d'une décision.Quand les élus Verts réclament un référendum local sur l'aménagement dela place des Héros, il répond que le sujet a été tranché par l'élection muni-cipale de mars 2008. Ce qui est faux ! Il a bien soigneusement évité uneposition claire sur le sujet pendant la campagne.Au delà, sa réponse révèle aussi une vision politique de la démocratielocale : « Entre deux élections, citoyens, circulez, il n'y a rien àvoir ! »Cette vision disons, archaïque de la gouvernance, n'est plus adaptée auxexigences d'une vie démocratique moderne et aux aspirations non seu-lement légitimes mais pertinentes de nos concitoyens à être desacteurs de leur propre vie et de leur ville.Ce sont en tous cas, les vœux que nous formulons pour les arrageoises etles arrageois.

Laure OLIVIER / Alain [email protected]

Des grands projets pour transformer demain

La pose de la première pierre du centre balnéoludique a marqué en cettefin d’année l’accomplissement d’un projet que nous avons pris le temps deconstruire afin que son aboutissement puisse apporter la plus grande satis-faction tant dans sa conception que dans son montage financier.Entraînant, en entrée de ville, l’avènement de tout un nouveau quartierautour de la nature et des loisirs, ce projet du Val de Scarpe est aussi la pre-mière étape de l’ambition de notre équipe à véritablement transformer laville pour en faire une capitale régionale du bien-être.D’autres grands projets sont en cours. La rénovation de la place des Hérosse complétera d’un réaménagement piétonnier du centre ancien favorisantla promenade et la vie commerciale.Médiathèque, musée et conservatoire rassemblés constitueront, dans lecadre historique de l’abbaye Saint-Vaast, un véritable carrefour des arts.Nous voulons créer à Arras le plus grand centre culturel au nord de Paris.Et puis n’oublions pas la mutation de la citadelle. Un éco-quartier pourra ynaître avec, là aussi, un programme résidentiel au cœur de la nature et desaménagements touristiques susceptibles de créer une nouvelle attractivité.Ces quatre grands projets sont commandés par notre volonté de transfor-mer la ville en profondeur pour y créer un véritable art de vivre.

Nous sommes tous concernés

Le Président Nicolas SARKOZY, habité par une frénésie de réforme à lahussarde s’apprête à porter un très mauvais coup aux collectivités territo-riales (villes, communautés urbaines, départements, régions).En supprimant la taxe professionnelle, en étranglant financièrement les col-lectivités locales, en les empêchant de participer ensemble au financementdes investissements importants :- c’est la démocratie locale, l’aménagement du territoire, la vie associativequi seront durement touchés,Le monde culturel et sportif vit pour l’essentiel de subventions provenantde la commune, mais aussi pour beaucoup d’entre elles du Département, dela Région. Cela deviendra impossible. Une seule collectivité devra tout pren-dre en charge. De nombreux équipements ont été réalisés grâce aux inter-ventions des grandes collectivités (rocade autour d’Arras, Universitéd’Artois, Centre aqua ludique…) demain cela ne sera plus possible.Enfin, le gouvernement déclare compenser le manque à gagner, lié à la sup-pression de la taxe professionnelle, par une dotation aux collectivités. Celaveut dire tout simplement que les 27,9 milliards d’euros versés par lesentreprises seront compensés par l’impôt des ménages.Que chacun prenne conscience que ces réformes proposées pour « amélio-rer notre société » n’aura pour conséquence qu’une régression de la viepublique. En les combattant, nous ne faisons que défendre votre avenir.

Le groupe ARRAS EN [email protected]

La recentralisation de la jeunesse arrageoise

Le dernier conseil municipal a pris une étonnante décision concernant l’or-ganisation d’animation de loisirs dans les domaines culturel, éducatif etsportif. Il a en effet décidé de retirer, aux associations dédiées à cet objectif,le soin de s’occuper de la jeunesse arrageoise et plus particulièrement les11-25 ans.Il faut rappeler qu’il existe essentiellement trois associations à Arras : l’AQS,l’AGAEM et l’ADAQOA qui occupent pendant l’année scolaire et les vacan-ces, les enfants de 5 à, je l’apprends, 25 ans. On ose nous dire que cette déci-sion s’est faite dans la concertation ; évidemment puisque la plupart desmembres du bureau des associations citées ci-dessus sont les mêmes queceux de la majorité municipale.A ce sujet, il convient de se souvenir que l’ir-régularité de certaines délibérations du conseil municipal avait fait l’objet dema part d’une plainte pour prise illégale d’intérêt auprès du procureur de larépublique dont j’attends toujours des nouvelles. Osons espérer qu’elle nefinisse pas aux oubliettes !Constatant son échec dans ce domaine, notre municipalité nous annonceégalement la dissolution de l’ADAQOA qui comme les autres recevait desmilliers d’euros de subventions chaque année et qui va laisser un déficit quenos impôts devront combler. Il ne faut pas être devin pour comprendre queles deux autres associations subiront le même sort prochainement devantla baisse de fréquentation et du peu d’intérêt qu’elles suscitent. Notreéquipe dirigeante qui revendique être toujours sur le terrain aura mis desannées pour s’apercevoir qu’il ne fallait pas attendre le jeune tranquillementdans le centre mais aller à son chevet pour entendre ce qu’il avait à dire etlui proposer des activités en adéquation avec ses aspirations. Pour ma part,je ne vois pas l’intérêt de continuer dans cette voie, pourquoi ne pas laisserfaire l’initiative privée, il existe tant de bonne volonté parmi nos concitoyensqui ne demandent qu’à élaborer des projets et à les développer. Pour cefaire, il faut davantage les aider plutôt que vouloir faire à leur place des acti-vités que d’autres maîtrisent mieux que quiconque.

Jean Marc Maurice –conseiller municipal FNmail : [email protected]

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Arras ActualitésDécembre 2009 27

Décembre 2009 - Janvier 2010 I Permanences d’élus

Permanences et coordonnées sur

www.arras.fr

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ

Zohra OUAGUEF - [email protected] à La Personne et InsertionPermanences de 11 h à 12 h, les lundi 7décembre au centre social Jean Jaurès

et 21 décembre au centre social Alfred Torchy.Contact : 03 21 50 51 86.

Marylène [email protected] rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 87.Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur rendez-vous en mairie le jeudimatin. Contact : 03 21 50 50 81 (ser-

vice logement) ou 03 21 50 51 86 (pour tout autreproblème).

Jeannine [email protected] Public, Cadre de Vie et Exécution BudgétaireSur rendez-vous le mardi matin et le

jeudi toute la journée en mairie.Contact : 03 21 50 51 82.

Nathalie [email protected] Etudiante et UniversitéSur rendez-vous le mercredi de 10 h 30à 12 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

David [email protected]ôle de gestion, nouvelles technologies,commission des impôts directsPermanences sur rendez-vous le

samedi 19 décembre et jeudi 14 janvier au matinen mairie.Contact : 03 21 50 51 87.

Nicole [email protected] Agées et Personnes HandicapéesSur rendez-vous en Mairie.Contact : 03 21 50 51 86.

Hugues MORTIER [email protected] Juridiques, Commission d’Appel d’Of-fres et Assurance, Commission de Sécurité etd’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Sur rendez-vous le mardi en mairie.Contact : 03 21 50 51 87.

Philippe [email protected]éveloppement de la démocratie participa-tive et à la mise en œuvre des conseils dequartier

Sur rendez-vous le premier jeudi de chaque moisde 9 h à 10 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Mickaël [email protected] municipalVice-président de la CUA, délégué à la Promo-tion de la Santé

Sur rendez-vous de 14 h à 16 h, les vendredi 11décembre,à l’Espace Simone Veil et 15 janvier à la Mai-son de Services M.T. Lenoir.Contact : 03 21 50 51 82.

Claude [email protected] municipal,Vice-Président de la CUAchargé de la Cohésion Sociale et de la SécuritéPermanences le mercredi 20 janvier de

9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hippo-drome. Contact : 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal,Vice-Président de la CUAchargé des transportsSur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected]Équipements CulturelsSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 85.

Yves [email protected] Militaires et Patriotiques,Vice-Président de la CUASans rendez-vous le mardi de 10 h à

11 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfanceSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 86.

Marc [email protected] SportifsSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 82.

Véronique [email protected] marchés publics et excécution budgétairePermanence les mardi 15 décembre et2 janvier de 10 h à 11 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 87.

Matthieu [email protected] CulturelSur rendez-vous le lundi de 9 h à 12 h,en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Alain FAUQUET Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Bertrand ALEXANDRE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Bertrand LOUCHART Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Colette VILETTE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Jean-Pierre FERRI Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Françoise DUFORETS Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Alain SELLIER é[email protected] à l’Hôtel de Ville, bureau22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et surrendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62.Laure OLIVIER é[email protected] rendez-vous à l’Hôtel de Ville,bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Jean-Marc MAURICE Front NationalPermanence les lundis de 15 h à 18 h àl’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur ren-dez-vous. Contact : 06 77 20 11 81.

Karine BOISSOU Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Denise BOCQUILLET [email protected] Humaines Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h,les 9 décembre à

la Maison des Sociétés, 16 décembre au centre social LéonBlum,6 janvier au Foyer des Platanes et 13 janvier à l’Hôtel deVille.Contact :0321505183.

ADJOINTS

Frédéric LETURQUE [email protected]ésion Sociale et Renouvellement Urbain,Conseiller Régional,Vice-Président de la CUAPermanence le jeudi 7 janvier de 9 h à

11 h 30 en mairie. Contact : 03 21 50 51 86 ou06 08 74 89 75.

Philippe [email protected], Patrimoine et ConstructionsDurables, Conseiller Régional, Vice-Présidentde la CUA

Permanences en mairie, place Guy Mollet, de10 h 30 à 12 h, les mercredi 9 décembre et 13 jan-vier. Contact : 03 21 50 51 87.

Annie [email protected] rendez-vous le jeudi de 14 h 30 à18 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Hélène [email protected] Civil, Elections et Relations InternationalesSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 50 15.

Thierry [email protected]

Domaine PublicSur rendez-vous en mairie le mercredide 10 h 30 à 12 h.

Contact : 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et à la PropretéSur rendez-vous en mairie le mercredide 14 h à 17 h. Contact : 03 21 50 51 82.

François DESMAZIÈ[email protected] et Administration ElectroniqueSur rendez-vous en mairie les samedi 19décembre et 9 janvier de 9 h 30 à 11 h.

Contact : 03 21 50 51 87. www.desmaziere.com

Evelyne [email protected] rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 85.

Alexandre [email protected] et Vie EtudianteSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 85.

François-Xavier [email protected] et Tourisme Conseiller délégué de la CUASur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Nadine [email protected]êtes et CommerceSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 85.

Jean-Marie [email protected] d’Arras,Sénateur du Pas-de-Calais,Président de la Communauté UrbainePermanence de 9 h à 11 h, les

jeudi 10 décembre à la Maison de quartier Colucci et21 janvier en Mairie.Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION

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