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ARNAUD MARZORATI ISABELLE DRUET MAGALI LÉGER JEAN-FRANÇOIS NOVELLI ET LA CLIQUE DES LUNAISIENS Saison 2015-2016 © Clémence Dubois La chanteuse et le libertin Chants de gloire ou cris de mort... Te sousviens-tu ? La Légende Impériale À l’origine du « Chat Noir »

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ArnAud MArzorAtiisAbelle druetMAgAli légerJeAn-FrAnçois novelliet lA clique des lunAisiens

saison 2015-2016

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la chanteuse et le libertinchants de gloire ou cris de mort...te sousviens-tu ? la légende impérialeà l’origine du « chat noir »

ARTZITUDE - Accompagnement artistique / Diffusion : Diane DE MONTEYNARD, [email protected] rue Estienne d’Orves, 92130 Issy-les-Moulineaux / [email protected] / www.artzitude.com

EN DIFFUSION SOlIStE

ArNAUD MArzOrAtIrEDécOUvErtE D’UN pAtrIMOINE vOcAl Et lIttérAIrE

DiscographieChants de gloire

ou cris de mort : chronique de3 révolutions 1830-1848-1871

Les Lunaisiens et le chœurdes amis des Lunaisiens

Isabelle Druet - mezzo sopranoParaty, 2014

France 1789 : Révolte en musique d’un sans-culotte

& d’un royalisteLes Lunaisiens

Alpha Production, 2011

La Bouche & L’OreilleGustave Nadaud

Arnaud Marzorati, Daniel Isoir, Stéphanie Paulet, Alexandre Chabod

et Paul CarliozAlpha Production, 2010

Le Pape musulman& autres chansons

Pierre-Jean de BérangerArnaud Marzorati, Freddy

Eichelberger et Yves RechsteinerAlpha Production, 2008

© Clémence Dubois

Au départ, Arnaud Marzorati était chanteur lyrique. Il faisait le baryton, interprétait Papageno ou Figaro, se plaisait dans le baroque et nageait dans le contemporain. Tout allait bien puisqu’il chantait dans de beaux spectacles, sous la direction de chefs passionnants, avec des ensembles de renom.

Mais un beau jour, ou peut-être une nuit, la Lune lui a fait miroiter une autre carrière, des plaisirs inavouables à condition qu’il lui donne son violon, abandonne son innocence lyrique et s’encanaille auprès du peuple !

Depuis, accompagné tantôt d’un piano, tantôt d’un accordéon, ou de toute une clique de musiciens curieux de ses investigations, cet artiste explore le répertoire des chansonniers dont il est devenu un des plus fervents défenseurs.

« En tant qu’artiste lyrique, j’utilise ce prodigieux outil de communication qu’est la voix, en la sortant au plus vite de sa seule fonction de flatter l’oreille. Je crois au témoignage de Berlioz qui cite le chansonnier comme un merveilleux sauvage. Rappelons que Flaubert gueule ses mots, que Villon claironne ses ballades dans les tavernes, que Ronsard ne conçoit pas un sonnet sans musique, que Baudelaire chante sur les barricades de 1848 avec le chansonnier Pierre Dupont, que Boris Vian ou Prévert provoquent en duel la haine et l’intolérance par des chansons, qu’Hugo déclame un texte politique comme une grande partition. »

Arnaud Marzorati

Site : leslunaisiens.fr

« Prodige de l’illusion d’un tour de chant tout en caractérisant chacune de ces pages gouailleuses ou sentimentales »

Le Monde

«Inénarrable Arnaud Marzorati, chercheur infatigable et chanteur incroyable. »

Télérama

presse

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EN DIFFUSION prOjEtS

Monsieur de la Poupelinière, la Pop pour les intimes,est un fermier général, du temps de Louis XV…Monsieur de la Poupelinière est aussi un libertin !

Les femmes, il les aime cultivées, belles …mais froides.Et il est peut-être une catégorie qu’il place au-dessus des autres, à savoirla femme musicienne !

Il n’est qu’à voir sa première épouse, Thérèse des Hayes(qui reçoit des leçons d’harmonies de Rameau)ou sa dernière aimée la Mondran, « Divinité de l’harmonie,dont les yeux, le geste et la voix, à tous les coeurs donnent des lois… ».

Mais aussi toutes les autres actrices de l’Opéra, clavecinistes, harpistes,telles que Mlle Dallière, Mlle Duval, Mlle Coupée ou Mme de St Aubin…ou l’énigmatique Mlle Wynne, audacieuse anglaise qui tente de ravir son coeur…

Avec ses musiciennes, il s’évade à travers des soupers musicauxqui se terminent en concerts raffinés, tours de chants nocturnesoù l’on s’amuse avec les mots, avant de s’amuser avec les corps.On appelle « le Satyre aux combats amoureux »,on déclame, on chante la grivoiserie…Casanova, Crébillon et le Divin Marquis sont au rendez vous.Tous à ouïr des soirées de la « Pop »…

Musique : Rameau, Lully...

lA chANtEUSE Et lE lIbErtINMUSIqUES SENSUEllES SOUS lOUIS Xv

Magali Léger & Arnaud Marzorati - Voix

Mélanie Flahaut - Flûtes

Isabelle St Yves - Viole

Angélique Mauillon - Harpe

DistributioN

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Après l’Ancien régime, puis après une brève période « d’engouement napoléonien », la France mettra presque un siècle à définir ses symboles nationaux. De 1795 à 1879, la route sera longue, périlleuse et sanglante pour que la Marseillaise devienne définitivement l’hymne national de tous les français et que le drapeau tricolore (que Béranger acclame dans son « Vieux Drapeau » !) soit à jamais salué comme « étendard de la république ». Dans une période que l’on perçoit comme éprise du romantisme, le 19e siècle aura été avant tout un siècle de combats, de résistances et de barricades. Pas moins de trois révolutions en moins de cinquante années : les 3 Glorieuses de 1830, les journées de février et de juin 1848 et la Commune de 1871 ! Et l’on pourrait aussi parler de la « Révolte des Canuts en 1831 » ou de l’insurrection de « Juin 1832 », avec le drame de la « rue Transnonain »…

Tout au long de ces batailles fratricides, batailles de rues et de pavés peintes et décrites par des artistes tels que Delacroix ou Victor Hugo, Alexandre Dumas ou Berlioz, des hymnes et des chansons feront écho à l’éclat des fusils et des canons des insurgés… C’est dans cette odeur, cette rage de poudre et de sang que des chansonniers tels que Pierre Dupont et son « Chant du Pain » ou « des Ouvriers », Gustave Leroy dans le « Bal et la Guillotine » s’uniront aux cris des révoltés avec des textes engagés et vindicatifs, contre des gouvernements successifs et

peu habiles à satisfaire les desideratas d’un peuple trop souvent affamé et exploité, en proie au doute et à la colère.En 1870, Paul Burani ose les paroles du « Sire de Fisch-Ton-Kan » ; Napoléon III, « c’Monsieur qui se croyait César (…) porté sur sa bouche, devait finir par Sédan. Le dernier Empereur abdique. Peut-être, va-t-elle arriver la nouvelle « République Sociale » ? Eugène Pottier l’espère dans sa complainte « Quand viendra-t-elle ? ».Malheureusement, suivra l’abomination de « Thiers et des Versaillais » qui feront couler le sang des communards : « La Semaine Sanglante » (1871) et le « Temps des cerises » (1868) de Jean-Baptiste Clément, deviendront les pastorales à la mémoire de ce drame historique.Le Peuple serait-il voué à n’être que de la « Chair à canons » ? Couté l’affirmera dans sa « Marseillaise des Requins » (1911) ; Gaston Couté, poète du « Chat Noir ». Anarchiste, puissant littérateur, riches en chansons et qui meurt dans la plus grande misère.

Alors, notre Marseillaise, est-elle « Chant de gloire ou cri de mort » ?Ainsi fut posée la question par Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins, pour cet Hymne qu’il trouvait sans doute trop belliqueux : « La Marseillaise conserve un retentissement de chant de gloire et de cri de mort; glorieuse comme l’un, funèbre comme l’autre, elle rassure la patrie et fait pâlir les citoyens. »Mais face à des dirigeants qui se jouaient des citoyens, face à une armée qui tirait sur ses propres frères, ne fallait-il pas au minimum des mots à la couleur de la révolte des opprimés ?Que de Marseillaises furent écrites : « Marseillaise des Cotillons, des travailleurs, des Requins, des carottes, des catholiques, etc. », pour parodier notre chant national, mais aussi pour faire passer le message de « Liberté » à travers cette mélodie devenue universelle.

Isabelle Druet - Mezzo-soprano

Jean-François Novelli - Ténor

Arnaud Marzorati - Baryton

Antoine Bitran - Orgue de barbarie

Daniel Isoir - Piano

chANtS DE glOIrE OU crIS DE MOrt...chrONIqUE DE 3 révOlUtIONS 1830 - 1848 - 1871

DistributioN

EN DIFFUSION prOjEtS

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Jules Michelet rétorquera que c’est un chant de Fraternité et d’Héroïsme : « Si ce n’était qu’un chant de guerre, il n’aurait pas été adopté des nations. C’est un chant de fraternité ; ce sont des bataillons de frères qui, pour la seule défense du foyer, de la patrie, vont ensemble d’un même coeur. »

« Cri de mort ? » Non pas ! Bien souvent les chansonniers appelèrent à la pacification du monde, à la réconciliation des hommes… Dans la « Chanson du Fou » Pottier dénonce la surdité et la folie de notre société qui ne veut pas entendre la « voix prophétique » du poète-chansonnier ! « Ne criez-plus : A bas les communistes ! » clamera en 1848 Pierre Lachambeaudie, en comparant les communistes aux nouveaux chrétiens.

« Chant de gloire ? » Sans doute. Gloire et espoir : ainsi allait se composer tout au long du 19e siècle un répertoire vocal humaniste et enthousiaste, fédérateur d’une foule, d’une masse de femmes et d’hommes ne demandant qu’à s’épanouir dans le giron des trois valeurs issues de 1789 : Liberté, égalité, Fraternité !D’ailleurs, l’Europe résonnera pareillement de la musique des oppressés. Avec Chopin, émigré en France, qui incarnera dans son oeuvre le martyre de sa mère patrie la Pologne, littéralement promulgué par l’envahisseur russe. Avec Verdi, incarnation de la lutte musicale face aux Autrichiens en 1849. Les italiens auront pour devise : « Viva Verdi » ! Et différents hymnes de ses opéras seront repris par les patriotes comme « chants de résistances » contre les Autrichiens.Garibaldi, « Héros des Deux Mondes », né à Nice en 1804, député avec Hugo, Gambetta et Louis Blanc en février 1871, sera le symbole de toutes les luttes pour l’Indépendance des peuples. Charles Vincent et Joseph Darcier l’ovationneront dans une romance élective : « Garibaldi ».

Chronique autour des trois révolutions, à travers la « musique de l’histoire » et non pas l’histoire de la musique ; une petite musique qui devint grande « parce qu’elle voulait changer le monde » !Hymnes et chansons des hommes du 19e siècle, accompagnés par deux instruments majeurs, opposés et pourtant réconciliés : le piano du salon et l’orgue de rue, de barbarie. L’un, le piano, est l’instrument du bourgeois, de la nouvelle classe dirigeante ; avec les romances de Beaupan : « J’ai peur », ou de Paul Henrion : « Aime, travaille et prie ». On se rassure comme on peut, mais on craint cette « classe dangereuse » : les gueux ! On s’effraie de ceux qui se reconnaissent dans les clameurs de l’ « Internationale » : « Debout les damnés de la terre… » L’autre, l’orgue de barbarie, instrument de l’ouvrier, de l’homme de la rue, du pauvre, de celui qui plus tard sera chanté par Richepin…Ils chantent sous les fenêtres, pour gagner quelques sous ; ils chantent les succès des grands opéras, un air de la « Périchole » d’Offenbach, par exemple… car la chanteuse de rue rêve de la Diva.

Ils chantent dans la rue et on leur tire dessus : « Vive la Mort et l’égalité » reprend Cazalis dans la « Danse Macabre »…Un seul espoir pour ceux qui se révoltent ; un cercle de morts ou le baiser de « Claire » la jolie blanchisseuse de Béranger, la « fille du fossoyeur »…le baiser de la mort.

Chant de gloire ou cri de mort… ?Que toutes ces musiques renouvellent les combats de ces hommes de « Bonne Volonté » qui luttèrent pour les trois valeurs : « Liberté, égalité, Fraternité ».

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Musique : Eugène Pottier, Gaston Couté...

Quand viendra-t-elle ? d’Eugène Pottier à l’écoute sur :www.artzitude.com/soliste-arnaud-marzorati-audio

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Sur plus de trente années, la « Légende Impériale » engendra en France et à l’étranger, un nombre incalculable de chansons, bleuettes, complaintes et romances. Elles exploitèrent les grands thèmes de l’Epopée Napoléonienne : de la Campagne d’Egypte, jusqu’à la défaite de Waterloo, du coup d’état du 18 brumaire jusqu’à la course infernale des Cent jours, de la tentative de débarquement en Angleterre jusqu’à l’emprisonnement à St Hélène…Toutes ces chansons furent des armes de propagande, pour conforter le pouvoir du 1er Empire, mais plus encore, elles furent des odes au « Petit Caporal » qui selon Béranger, grand chansonnier du XIX° siècle, était un autre « Alexandre ».

L’icône de l’Empereur perdurera, souvent menacée par les agents de Louis XVIII et de Charles X (avec de nombreux couplets satiriques tels que la « Mort aux rats » ou « I sing Napoléon ») Elle sera entonnée dans les goguettes des chansonniers bonapartistes, avec en chef de file Emile Debraux et ses chansons puissantes, profondes et nostalgiques, telles que : « Te souviens-tu »

ou «La Colonne » (sur le thème de la fameuse Colonne de Vendôme).Il y aura également les fameux « grognards » qui sortirent vainqueurs des premières campagnes militaires en chantant « On va leur percer le flanc », ou la « chanson de l’Oignon » avec son célèbre refrain Au pas camarade !Ces grognards cultiveront le culte du « Fameux Capitaine » en entonnant la complainte du « Vieux drapeau ».Mais il y aura surtout le peuple, « les Petites gens » de Béranger qui se souviendront pour toujours de la Légende Impériale, avec des chansons fascinantes et nostalgiques qui mirent en scène les épopées quasi « arthuriennes » de ce « Grand Meneur » et de ce « puissant stratège ». Ils ne cesseront de déclamer avec nostalgie « Les Deux grenadiers », « Parlez-nous de lui grand-mère » ou même « Sainte-Hélène ».

Ce répertoire s’inspire essentiellement des mélodies de la tradition révolutionnaire. Il est l’occasion d’offrir au public l’écho d’une musique oubliée, qui se situe entre la musique populaire et la musique savante.Les chansons Napoléoniennes furent écrites par des hommes de lettres qui savaient manipuler les mots et les émotions. Elles ne sont pas légères ; elles sont d’un temps où la France, en quête d’un nouveau pouvoir après sa 1ère révolution, allait trouver un homme qui conduirait son pays vers le « Temps de la Modernité », pour le meilleur et pour le pire.

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tE SOUvIENS-tU ? lA légENDE IMpérIAlE« jE vAIS vOUS chANtEr qUElqUES trAItS DE NOtrE FAMEUX cApItAINE,

qUI FUt l’EMpErEUr DES FrANçAIS Et qUI MOUrUt à SAINtE- hélèNE »chanson « les pommes de terre », 1830

Quatuor de voix d’hommes

Eric Bellocq & Massimo Moscardothéorbes & guitares

Guido Balestracci - Arpeggione

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Dès 1881, Monsieur Claude Debussy rejoint la troupe des Hydropathes avec Paul Bourget, Charles Cros, Alphonse Allais, Gustave Charpentier ou Erik Satie.

Hydropathes ? Qu’est-ce à dire ?

Dans une période d’ennui profond, en régénérant le « Fumisme », un affect de dandys, l’Hydropathe pousse la limite des contradictions de la société, en les révélant dans un gigantesque éclat de rire. Il n’est pas faux de dire que les Hydropathes sont également à l’origine du « Caveau du Chat Noir », puisqu’ils feront par la suite association avec Rodolphe Salis puis Aristide Bruant, ces cabaretiers montmartrois qui élevèrent l’art du chansonnier à un niveau de reconnaissance internationale.

Récital tout simplement nouveau, subversif et heureux,à l’origine du commencement du rire moderne

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A l’OrIgINE DU « chAt NOIr »chANSONS DES hyDrOpAthES Et zUtIStES...

Arnaud Marzorati - Voix

Daniel Isoir - Piano

Mélanie Flahaut - Flageolet & Basson

Isabelle Saint-Yves - Violoncelle

DistributioN

Musique : Gustave Nadeau, Edmond Haraucourt...

La flûte d’Edmond Haraucourt à l’écoute sur :www.artzitude.com/soliste-arnaud-marzorati-audio

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MAgAlI légEr

sopranoMagali Léger commence ses études de chant avec Christiane Eda-Pierre puis elle intègre le C.N.S.M de Paris, où elle travaillera avec Christiane Patard. Elle obtient le premier prix à l’unanimité avec les félicitations du jury en 1999. Commence alors une carrière où seront saluées, non seulement ses qualités vocales, mais également son aisance dans le jeu, dans laquelle se devine une solide formation de danseuse et de comédienne.

Dès 1999, elle est invitée à l’Opéra de Nantes pour interpréter Philine dans Mignon de Ambroise Thomas et l’année suivante, Curly’s wife dans la création européenne de Of Mice and Men de Carlysle Floyd. Entre temps, elle travaille sous la baguette de Marc Minkowski, au théâtre

du Châtelet d’abord, dans La Belle Hélène, puis elle est l’Eurydice de Orphée aux Enfers d’Offenbach mise en scène à l’Opéra de Lyon par Laurent Pelly. Elle chante ensuite dans Il Tito de Cesti à l’Opéra du Rhin sous la direction de William Christie, Le Nozze di Figaro (Barberine) au festival d’Aix-en-Provence en 2000, puis Norina dans Don Pasquale à l’Opéra de Lyon, dirigé par Maurizio Benini, en 2002.

En 2003, elle est nommée dans la catégorie « Révélation » des Victoires de la Musique et on l’entendra dans L’Echelle de Jacob de Schönberg sous la direction d’Eliahu Inbal avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

Magali Léger aborde le répertoire baroque, avec entre autres Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée au Lincoln Center de New York ou en 2014 avec William Christie dans deux pièces de ballet : Daphnis & Eglé et La Naissance d’Osiris de Rameau présentées notamment au Bolchoï, à la Philharmonie du Luxembourg, à l’Opéra de Dijon, au Barbican center de Londres et à Paris. Ains que la création contemporaine, avec Glaucée dans Médée, de Michèle Reverdy mise en scène par le cinéaste Raoul Ruiz, ou la terrible Coloratura dans Elephant Man de Laurent Petitgirard, mis en scène par Daniel Mesguich.

Suivront d’autres collaborations avec des chefs d’orchestre et des metteurs en scène prestigieux, tant au sein de festivals que sur des scènes françaises et internationales. Ainsi, elle est Blondchen au festival d’Aix-en-Provence, à Baden-Baden, à l’Opéra de Rouen et au Grand Théâtre du Luxembourg dans L’Enlèvement au Sérail mis en scène par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, dirigé par Marc Minkowski, Coraline dans Le Toréador d’Adam à l’Opéra Comique à Paris, Sophie de Werther au Teatro Comunale de Bologne, Adina dans L’Elixir d’amour de Donizetti, Minka dans Le Roi malgré lui de Chabrier, à l’Opéra de Lyon sous la direction de Evelino Pido, mis en scène par Laurent Pelly, Ilia dans Idoménée de Mozart au festival de Beaune, sous la direction de Jérémie Rhorer, et Nadia dans La Veuve joyeuse mise en scène par Macha Makeïeff à l’Opéra de Lyon. Plus récemment, à Vienne, elle chantait La Princesse Laoula dans L’Étoile de Chabrier. En 2014, elle était Frasquita dans Carmen, La Chatte Métamorphosée en femme d’Offenbach et chantait dans L’Ambassadrice, de D.F.E. Auber avec l’orchestre Les Frivolités Parisiennes (dir. Matthieu Romano).

Magali Léger se produit régulièrement en concert avec orchestre - mentionnons une tournée Haendel en Europe avec Le Concert d’Astrée, la Messe n°6 en mi bémol de Schubert avec l’O.N.P.L (dir. Pascal Rophé) et le Requiem de Mozart dirigé par Fayçal Karoui en 2014 - ou avec des pianistes tels que Rémy Cardinale et Marcela Roggieri, dans des répertoires qui vont de Chopin à Piazzola. Elle travaille depuis plusieurs années avec le compositeur et pianiste Michaël Levinas qui a souhaité enregistrer avec elle les mélodies de Fauré, dont La Bonne Chanson. Magali Léger a créée en 2011, à l’Opéra de Lille, La Métamorphose, le nouvel opéra de Levinas basé sur la célèbre nouvelle de Kafka.

Deux disques avec son ensemble baroque Rosasolis sont parus en 2009 et 2010, l’un consacré aux motets et sonates de Haendel et l’autre aux cantates de Pergolese. Parmi les programme qu’elle a chanté avec l’ensemble en 2014, Rameau & Leclair : airs d’opéra / fêtes amoureuses a amplement tourné en France et en Belgique.

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ISAbEllE DrUEt

mezzo-sopranoRévélation Lyrique des Victoires de la Musique 2010, la mezzo-soprano Isabelle Druet mène avec un égal bonheur une carrière en concert, récital et opéra. La saison 2014-2015 ne fait pas exception, on peut à nouveau l’entendre dans le rôle-titre de La Grande Duchesse et dans Le Marchand de Venise de Reynaldo Hahn. Elle est en tournée avec le Palazzetto Bru Zane et le quatuor Giardini dans le programme Au Pays où se fait la Guerre et chante notamment avec Hervé Niquet et l’Orchestre de Chambre de Genève, avec l’Orchestre Avignon, le Detroit Symphony Orchestra et le Berliner Philharmoniker.

Musicienne au parcours atypique, Isabelle Druet a commencé à explorer la voix à travers les musiques traditionnelles et actuelles et elle s’est par

ailleurs formée au métier de comédienne. En 2007, elle est diplômée du CNSM de Paris, avec les félicitations à l’unanimité du jury. Elle est également Révélation classique lyrique de l’Adami 2007 et obtient en 2008 le 2e prix au concours international Reine Elisabeth de Belgique.

C’est dans le rôle du Page de Salomé qu’elle a fait ses débuts à l’Opéra de Paris en 2011. Parmi ses nombreux autres rôles, citons Carmen (Opéra National de Lorraine, Opéra de Düsseldorf) ; le rôle-titre de L’italiana in Algeri à l’Opéra-Théâtre de Metz ; La Sagesse, Sidonie et Mélisse dans Armide de Lully au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de William Christie ; Didon dans Dido & Aeneas en tournée ; la 3e Dame dans Zauberflöte (Festival d’Aix en Provence, salle Pleyel, Philharmonie de Berlin et en tournée – dir. René Jacobs) ; le rôle-titre de la Périchole d’Offenbach ; Conception dans L’Heure Espagnole à la salle Pleyel, Charite et Melisse dans Cadmus et Hermione et Climène dans Egisto avec le Poème Harmonique (Opéra-Comique, Opéra de Rouen, Grand Théâtre de Luxembourg).

Isabelle Druet aime à sortir des sentiers battus : musiques traditionnelles et musiques actuelles, opéras de rues, récital équestre... Il lui tient à cœur de partager son art avec le plus grand nombre. Dans cet esprit elle crée en 2009 sous la direction de Benoit Humbert, La Valse perdue d’Offenbach, un récital conté, et participe à des ciné-concerts.

Isabelle Druet affectionne l’univers du récital, et c’est accompagnée des pianistes Anne Le Bozec, Johanne Ralambondrainy ou Stéphane Jamin qu’elle donne de nombreux concerts sur des scènes aussi prestigieuses que l’Opéra-Comique, le Petit Palais à Paris, le Palazetto Bru Zane à Venise, l’Opéra de Lille, la Fondation Royaumont ou le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles.

Elle a enregistré son premier disque en récital avec la pianiste Johanne Ralambondrainy, Jardin Nocturne, salué par la critique (ffff Télérama). Plusieurs productions auxquelles elle a participé avec le Poème Harmonique ont donné lieu à des enregistrements : El Fenix de Paris, Combatimenti, Firenze 1616, Plaisir d’amour ; le DVD Cadmus et Hermione reçoit un Diapason d’Or, ffff de Télérama, le R10 de Classica et est un « BBC music choice ». Elle a également enregistré un disque consacré à Brossard avec l’ensemble La Rêveuse et Le Dr Miracle de Bizet avec l’Orchestre d’Avignon (Choc de Classica).

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jEAN-FrANçOIS NOvEllI

ténorTitulaire d’une Maîtrise de Musicologie en Sorbonne, lauréat du concours général et Premier Prix de flûte à bec, diplômé du C.N.S.M. de Paris, et jeune talent ADAMI, Jean-François Novelli est un chanteur qui se veut sans barrières, et au-delà de la musique baroque qui reste sa spécialité, il est présent dans de nombreux répertoires. Ainsi, en 2014, il chante aussi bien la Messe du Couronnement de Mozart que le Messie de Haendel avec l’Orchestre du Léman ou des Psaumes de Lejeune avec Les Lunaisiens.

Passionné de musique baroque, Jean-François Novelli collabore depuis de nombreuses années avec la plupart des principales formations spécialisées dans les répertoires des XVIIe et XVIIIe siècles parmi

lesquelles les Folies Françoises, Il Seminario Musicale, les Talens Lyriques, le Poème Harmonique, la Fenice, le Ricercar Consort… Ces dernières saisons, il a été invité pour divers projets par le Centre de Musique Baroque de Versailles, de la messe Missa Assumpta est Maria aux Histoires Sacrées de Charpentier en passant par le Ballet des Fées. Il a chanté dans L’Orfeo de Monteverdi avec les Nouveaux Caractères et le Bourgeois Gentilhomme dans la mise en scène de Denis Podalydès ; s’est produit en tournée dans les Vêpres de Monteverdi et divers programmes de musique de chambre baroque, notamment avec son ensemble Les Lunaisiens, mais également avec Damien Guillon, et Maude Gratton. On a enfin pu le voir et l’entendre dans le rôle d’Ali dans Zémire et Azor de Grétry, à l’Opéra-Comique et en tournée.

Il a été, en 2013-2014, à l’affiche de L’Ambassadrice de Auber, de l’Elixir de Hervé, avec la jeune et fringante compagnie des Frivolités Parisienne. Auparavant, il a été Orphée dans Orphée aux Enfers d’Offenbach à l’Opéra Royal de Versailles, ou encore Louis XIV dans une production taïwanaise mêlant les univers chinois et français pour dépeindre une rencontre imaginaire entre les deux monarques : Kangxi et Louis XIV.

Citons également, témoignage de sa gourmandise musicale, sa participation au disque de jazz de David Chevalier, Gesualdo variations, son rôle de Tobias dans la comédie musicale Sweeney Todd de Sondheim mis en scène par Alain Perroux, la création de chansons d’Antoine Sahler autour de contes érotiques de la Fontaine, quelques interventions dans les musiques des spectacles de François Morel. Il se produit aussi dans des projets plus atypiques mêlants textes, musique et humour, par exemple, une fantaisie autour d’un texte de Berlioz, donnée au Ranelagh : Récital...récital ?.

Edouard Foure Caul-Futy lui a demandé de réaliser plusieurs « Matins des musiciens » sur France Musique, autour de l’Air de cour et de plusieurs compositeurs de la période baroque : Lejeune, Zelenka, Gesualdo.

Il a créé avec Arnaud Marzorati l’ensemble Les Lunaisiens, déjà à l’origine de trois disques : Tyrannique empire, dédié à des cantates de Jean-Baptiste Stuck, France 1789 et Révolutions autour de musique des trois révolutions françaises du XIXe siècle. Sa discographie comporte en outre une trentaine de disques et des DVD, notamment avec la maîtrise de Versailles, Gérard Lesne, Vincent Dumestre, Christophe Rousset ou Jordi Savall.

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arpeggione

Guido Balestracci est né à Turin en 1971. La critique voit en lui l’un des meilleurs violistes actuels. Il s’est en effet très rapidement imposé comme un acteur majeur de la musique ancienne. Dès la fin de ses études à la Schola Cantorum de Bâle et à l’Université de Crémone, il entame de fidèles collaborations avec Paolo Pandolfo, Jordi Savall, Christophe Coin, Emma Kirkby et Martin Gester. En tant que soliste ou directeur musical de l’Amoroso, ensemble dont il est fondateur, Guido Balestracci s’est produit à travers l’Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et au Japon. Ses enregistrements chez Zig Zag Territoires, Symphonia, Harmonia Mundi, Naïve, Astrée Auvidis, Glossa, Stradivarius, Etcetera, Tactus, Claves Records, sont régulièrement primés. Guido Balestracci mène des recherches sur les instruments de la famille des violes de gambe. Il est ainsi l’un des rares interprètes à jouer du baryton, instrument à cordes frottées avec cordes sympathiques à pincer. Il a d’ailleurs consacré un enregistrement aux trios de Haydn avec baryton. Il occupe le poste de professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève.

guitares

orgue de barbarie

C’est en terminant ses études de guitare en 1983 avec Alexandre Lagoya au CNSM de Paris (où il enseigne actuellement) qu’Eric Bellocq s’initie à la basse continue et commence à travailler avec Les Arts Florissants de William Christie, ensemble qu’il quittera en 1990. A partir de 1991, il joue principalement du luth renaissance avec l’ensemble Clément Janequin de Dominique Visse. Depuis 2000, c’est le spectacle Le Chant des Balles en duo avec le jongleur Vincent de Lavenère, qui lui a permis de renouer avec la création, tout en restant fidèle aux musiques anciennes. En-dehors de sa participation à de très nombreux disques pour orchestres ou ensembles, il a enregistré plusieurs CD en duos (avec Massimo Moscardo) et solo chez Naxos, Kings Records (Japon) et Frame (Italie). En 2009, ses recherches sur l’œuvre pour luth de J.S. Bach prennent une forme concrète grâce à l’utilisation d’un nouvel accordage de l’instrument. D’importants festivals européens comme AMUZ (Anvers) et le Festival de Saintes lui ont permis de faire entendre les suites BWV 996, 997 et 998 rarement jouées.

Depuis 1982 Antoine Bitran réalise des cartons perforés pour les orgues mécaniques. Le carton perforé étant le support d’un arrangement et d’une interprétation musicale, son travail s’étend de la création de l’arrangement, à l’interprétation (tempos, phrasés, articulation) puis à la fabrication.Outre l’affection qu’il porte à la chanson française et au répertoire traditionnel de l’orgue de barbarie, il s’efforce d’étendre le répertoire de ces petites machines sensuelles afin qu’elles aient toujours une part active dans la musique contemporaine. S’il a participé à de nombreux spectacles, récitals et concerts, son activité musicale se passe principalement dans l’ombre de son atelier et nécessite, pour exister, telle la partition un interprète, les compétences du « tourneur de manivelle ».

flûte, basson

Méanie Flahaut a une formation musicale complète : flûte à bec, piano, écriture, harmonie, analyse, orchestration, improvisation, basson, basson ancien (elle possède le DEM), basson baroque, puis la technique vocale étudiés au CNR de Rouen, au CNR de Paris, à la Schola Cantorum – Bâle et au Laboratoire de la voix. Elle a obtenu 1er prix de la ville de Paris en Flûte à bec. Elle a participé à un nombre impressionnant de CD et DVD : Vénus et Adonis avec Les Musiciens du Paradis, Alain Buet ; Médée de Charpentier, Messe à 40 voix de Striggio, Carnaval de Venise de Campra, King Arthur de Purcell, Water music et Fireworks de Haendel avec Le Concert Spirituel, Hervé Niquet ; Magnum Opus Musicum de Lassus et Un Camino de Santiago avec La Fenice, Jean Tubéry ; La Passion selon Saint Jean de Bach avec La Chapelle Rhénane, Benoit Haller ; Cantates de Bach (vol. 9) avec La Petite Bande, Sigisvald Kuijken ; Cadmus et Hermione de Lully, Le Bourgeois gentilhomme, Firenze 1616, Nova Metamorfosi, Carnets de voyage de Charles Tessier avec Le Poème Harmonique, Vincent Dumestre ; France 1789 avec Les Lunaisiens.

gUIDO bAlEStrAccI ErIc bEllOcq

ANtOINE bItrAN MélANIE FlAhAUt

EN DIFFUSION prOjEtS

ARTZITUDE - Accompagnement artistique / Diffusion : Diane DE MONTEYNARD, [email protected] rue Estienne d’Orves, 92130 Issy-les-Moulineaux / [email protected] / www.artzitude.com

piano

Né dans une famille d’organistes, Daniel Isoir commence sa formation par de solides études de piano, musique de chambre et écriture, au CNR de Boulogne Billancourt, à la School of Fine Arts à Banff au Canada, puis à la Hochschule de Hamburg. Il reçoit l’enseignement de Luisa Sorin, Gilles Bérard, Paul Badura-Skoda et Evgeny Koroliov. Il débute sa carrière, aussi bien en solo qu’en musique de chambre, comme accompagnateur de mélodies et comme chef de chant. Très tôt, pendant ses études, il se passionne pour le jeu sur pianoforte, ainsi que pour sa facture. En 2000, il construit un pianoforte d’école Stein avec l’aide de son ami l’éminent facteur Ryo Yoshida. Sur cet instrument, en plus de ses concerts avec la Petite Symphonie et en solo, il collabore à des projets de la Fondation Royaumont ou de l’Académie Bach, avec notamment l’ensemble les Lunaisiens, Arnaud Marzorati ou l’ensemble A Venti. Il a enregistré plusieurs CD pour les labels Pianovox, Alpha, Pavane et agOgique, label avec lequel il entame une collaboration à long terme autour de la musique des périodes classique et romantique au pianoforte.

harpe

théorbe, guitares

Après des études de harpe classique, Angélique Mauillon choisit de se spécialiser dans l’interprétation des musiques anciennes. Elle suit l’enseignement d’Eugène Ferré au CNSMD de Lyon - où elle obtient son prix avec les félicitations du jury - et de Mara Galassi à la Scuole Civiche de Milano. Elle joue de la harpe médiévale avec les ensembles Mala Punica, Alla Francesca, La Doulce Sere, Tasto Solo et de la harpe renaissance avec les ensembles Doulce Mémoire et Les Jardins de Courtoisie. Elle participe à de nombreuses productions de musique baroque avec la harpe triple, au sein d’ensembles tels qu’Elyma, La Fenice, Le Concert d’Astrée, La Rêveuse, Les Paladins, Il Seminario musicale et Sesquialtera, dont elle est un des membres fondateurs. Parallèlement, elle propose un récital où elle joue trois harpes différentes. En compagnie du baryton Marc Mauillon, du flûtiste Pierre Hamon et de la vielliste Viva Biancaluna Biffi, elle a enregistré l’intégralité du Remède de Fortune de Guillaume de Machaut (Diapason d’or de l’année). Elle a collaboré à plus d’une quinzaine d’enregistrements. Titulaire du CA, elle enseigne la harpe ancienne au CNR de Tours.

Guitariste classique de formation, son intérêt pour le répertoire renaissance et baroque le pousse vite à choisir le chemin qui l’amènera à s’intégrer et à se produire avec différents ensembles de musique ancienne dans les plus prestigieux festivals de musique en France et à l’étranger.On retiendra notamment ses prestations au sein des ensembles : Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Les Arts Florissants (William Christie), Clément Janequin (Dominique Visse), Le Parlement de Musique (Martin Gester), Suonare e Cantare (Jean Gaillard), Akadêmia (Françoise Lasserre), Jacques Moderne (Joël Suhubiette)… Il a participé à une cinquantaine d’enregistrements discographiques (Harmonia Mundi, Naxos, FNAC, Accord, Alpha, Arion, REM…) et de musique de films : Cyrano de Bergerac, L’Allée du Roy, et Les Caprices d’un fleuve.

viole

Isabelle Saint-Yves est diplômée du CNR de Caen (Médaille d’or à l’unanimité) et du CNSM de Paris où elle était dans la classe de Roland Pidoux. Elle a également étudié au CNR de Paris (classe d’Alain Meunier et Zhu Xiao Mei) alors qu’elle était membre du quatuor Chagall, et se formait avec le quatuor Ysaye. Enfin, elle est diplômée en viole de gambe au Conservatoire du 7ème arrondissement où elle a étudié auprès de Christine Plubeau et a un certificat de formation aux techniques musicales et à la musicothérapie. Parmi les temps forts de sa carrière, notons Les Nations de Couperin (dir. Florence Malgoire), Vénus et Adonis de John Blow avec les musiciens du Paradis (dir. Bertrand Cuiller), Le Roi du bois de Pierre Michon à l’Odéon et Figeac, Didon et Enée de Purcell (dir. Jonathan Cohen, mise en scène de Lilo Bauer), Zemire et Azor de Grétry avec Les Lunaisiens à Royaumont et à l’Opéra Comique, Le Bourgeois gentilhomme de Molière avec le Poème harmonique (dir. Vincent Dumestre), Le Malade imaginaire de Molière à la Comédie-Française (mise en scène de Claude Stratz) et Les Indes galantes de Rameau avec la Grande Ecurie (dir. Jean-Claude Malgoire).

DANIEl ISOIr ANgélIqUE MAUIllON

MASSIMO MOScArDO ISAbEllE SAINt-yvES

EN DIFFUSION prOjEtS

ARTZITUDE - Accompagnement artistique / Diffusion : Diane DE MONTEYNARD, [email protected] rue Estienne d’Orves, 92130 Issy-les-Moulineaux / [email protected] / www.artzitude.com

trio vocal

Igor Bouin – baryton, Martial Pauliat – ténor, Yann Rolland - contreténor

Le Trio Musica Humana, créé en 2010, est le fruit d’une rencontre entre trois jeunes chanteurs issus de la Maîtrise Notre Dame de Paris. Passionnés par la musique de la Renaissance, ils aiment sensibiliser le

public à ce répertoire afin de lui en offrir une perception nouvelle et originale. La rencontre et le travail avec Dominique Visse, membre fondateur de l’Ensemble Clément Janequin est un élan pour l’ensemble tant sur le plan humain que musical. Dominique Visse participe depuis régulièrement à diverses productions du Trio Musica Humana. Le Trio Musica Humana est invité à donner de nombreux concerts à Paris ainsi que dans toute la France.

Depuis sa création il tient à se produire dans des lieux éclectiques, de la cathédrale Notre Dame de Paris, à la Maison d’arrêt de Saint-Étienne en passant par les rives du Tarn. En juin 2013, un projet d’enregistrement est prévu avec L’Ensemble Clément Janequin au sein du label Alpha production.

trIO MUSIcA hUMANA

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Diffusion : Diane de MonteynardTel. : +33 (0)9 83 57 89 00Cell. : +33 (0)6 21 52 31 19

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