armée et marine de la régence d alger 1815-1830

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    L'arme et la marineL'arme et la marineL'arme et la marineL'arme et la marinede lade lade lade la

    Rgence d'AlgerRgence d'AlgerRgence d'AlgerRgence d'Alger

    1815181518151815----1830183018301830

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    Perrier a bote cal 72mm long 140cm poids 110kg pris Constantine en 1837 par les Franais

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    Bombardement d'Alger en 1682 livre:Abraham Duquesne, Michel Verg-Franceschihttp://en.wikipedia.org/wiki/File:Bombardement_d'Alger.1682.jpg

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    La rgence d'Alger possde en 1830 1 800 marins et 200 ras au total.

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    KouloughlisUn article de Wikipdia, l'encyclopdie libre.

    Organisation militaire[ Article connexe : Janissaire. L'organisation militaire repose d'une part sur les janissaires ou

    marins (selon les historiens), et d'autre part sur les capitaines ( ras) des navires corsaires. Malgr leurs rivalitspermanentes, ces deux puissants corps militaires sont indissociables : c'est avec le produit des prises des ras que lesjanissaires sont pays. La milice contrle l'intrieur de la rgence, plusieursbordjs sont construits. La milice dsigne lesNoubas qui sont sous le contrle des Aghas et ont seulement un mandat de trois mois, aprs cela ils sont relevs de leurfonction 33.Les Kouloughlis ou Koulouglis ou Cologlis sont une communaut apparue lors de la domination de l'Algrie, de laTunisie et de la Libye par l'Empire ottoman.Mais plus particulirement AlgerCes membres sont issus du mariaged'hommes turcs, souvent des janissaires, et de femmes autochtones. Le terme kouloughli provient du turc kul oghlusignifiant fils de soldat . Kulvient pour sa part du mot kapikolu dsignant les esclaves du gouvernement imprialottoman ou les serviteurs de l'tat ; sur ce vocable sont dsigns tous les fonctionnaires et soldats ottomans (janissairesen particulier) pour marquer leur appartenance entire la dynastie ottomane.Les Kouloughlis dans la Rgence d'Alger Les Kouloughlis taient les enfants ns d'unions entre les janissaires de lamilice et les femmes du pays. Ils avaient donc le caractre fondamental d'tre rattachs aux populations autochtones par

    leur parent maternelle, et mme leurs lites. A ce titre, ils pouvaient mettre en pril le monopole de pouvoir quel'Odjak1 avait acquis sur la Rgence d'Alger, et diverses tapes d'affrontement et d'apaisement entre les deux groupesvont se succder pendant les trois sicles que durera la Rgence2. La premire mention officielle des Kouloughlis datede 1596, mais on peut penser que l'occupation ottomane tant alors ancienne et fournie, il existait dj une vigoureuseminorit kouloughlie. Au XVIe sicle, qui est l'poque des Beylerbeys3, leur influence n'est pas ngligeable, et l'oncompte 2 Kouloughlis sur 18 Beylerbeys se succdant de 1535 1586, dont Hassan Pacha, qui eut le rgne le plus longde la priode, fils du clbre Kheir ed Din, fondateur de la Rgence. Cette poque est favorable aux Kouloughlis,

    puisqu'ils sont considrs comme Turcs d'origine et bnficient de tous leurs avantages4. L'poque des pachastriennaux5 va changer la donne, en ouvrant la voie aux ambitions des Turcs frachement immigrs, qui vont se retournercontre les Kouloughlis ressentis comme menaant de rduire la portion de la milice par leur nombre, et surtout par leursituation de mtis atachs au pays, de mettre en pril la domination mme de leur groupe sur le pays. On estime lenombre des Kouloughlis en 1621 5000, contre 10000 Turcs, pour la seule ville d'Alger, et leur premire mention entant que groupement constitu se situe lors d'un conflit entre Kheder Pacha et la Milice en 1596. Le conflit latent clate

    en 1629. Il semble que les Kouloughlis avaient pens renverser le pouvoir de la Milice (le pre Dan dclare qu'ils voulaient chasser l'tranger ), ouvrant ainsi la voie une espce d'tat national. Mais la Milice ragit avec rapidit, etle 12 mai 1629 commence leur sdition contre les Kouloughlis, qui dbouchera sur l'expulsion des Kouloughlis d'Alger,

    puis la confiscation de leurs biens. La plupart des expulss rejoindront la Kabylie: certains d'entre eux y formeront latribu des Zouathna, sur les bords de l'oued Zitoun, d'autres rejoindront les environs de Zemmorah, d'autres encore leroyaume de Kouko. La lutte ouverte durera une quinzaine d'annes entre la Milice et les forces coalises des Kabyles etdes Kouloughlis, marque par une amnistie donne aux Kouloughlis en 1639, qui ne fut pas suivie d'effet 6. Une trvefinalement s'instaura, mais la situation des Kouloughlis tait bien diminue: dsormais, le Divan 7 et l'Odjak leur taientferms, on ne les acceptait qu'en course. En 1650 encore, nombre d'entre eux taient exils. En 1674, ils retrouvrent ledroit d'tre inscrits dans la milice, droit dont furent exclus les Kouloughlis de deuxime gnration, et c'est en 1693 quele Dey Chaban rtablit leurs droits galit avec ceux des Turcs 8. On peut penser que l'acte fut de circonstance afin derenforcer la Milice dans une priode de grandes tensions avec Tunis et le sultan Moulay Ismal, car de fait, cerglement ne fut jamais appliqu, mais il en rsulta une relative libralisation de l'accs des Kouloughlis aux emplois,

    lie l'affaiblissement de l'Odjak sous le rgime des Deys9

    . Un auteur europen note en 1725: Les Kouloughlis nepeuvent jamais possder certaines charges par la crainte qu'on a qu'ils envahissent la suprme autorit et que l'amour dela patrie ne les porte secouer le joug des Turc (Peysonnel). Cette politique les exclut des grandes charges duGouvernement Central (dont la fonction de Dey en premier lieu), des commandements militaires (ils ne peuventdpasser le grade de Boulouk Bachi), ainsi que des postes militaires subalternes chargs de certaines responsabilits.Leur effectif sous les armes atteint cependant la fin du XVIII e sicle celui des Turcs, mais, semble-t-il, dans des corpsdistincts de ceux-ci. L'historien Tal Shuval a constat que leur viction des hauts postes ne fut pas absolue, et signale la

    participation parfois massive de Kouloughlis de hauts grades qui leur taient en principe interdits, notamment dans lapremire moiti du XVIIIe sicle, avec une diminution trs sensible dans la seconde moiti du XVVIII e: il y voit latension entre la ralit et l'idologie , cette idologie qu'il dcrit comme le besoin de maintenir un fort caractre turc del'Odjak10. Leur vincement des postes clef fut accompagn d'une restriction de la politique des naissances, en imposant

    plus svrement le clibat aux membres de l'Odjak: partir de 1720, nul ne peut tre lu Dey s'il est mari. Cettepolitique rduisit le nombre des Kouloughlis, dont l'viction depuis 1674 des Kouloughlis de 2 e gnration empchait

    toute croissance interne. On ne dnombrera en 1830 que 15000 Kouloughlis11

    . En compensation de leur perted'influence au centre du pouvoir, leur influence tait plus grande sur les beyliks. On trouvait de fortes populationsKouloughlis dans les villes de:Tlemcen, Mda, Mascara, Mostaganem, Miliana, Constantine, Bouna, Biskra ...etc. Ilstaient recruts pour les postes administratifs et militaires des beyliks, et fournirent de nombreux Beys. Leur domination ces postes est effective dans la premire moiti du XVIIIe sicle, avec un coup d'arrt de 1748 1780, pour reprendreenfin de plus belle dans les dernires annes de la Rgence: l'exemple le plus frappant en sera le Kouloughli Hadj

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    Ahmed, bey de Constantine, violemment anti-turc, qui maintiendra jusqu'en 1837 la souverainet thorique du Sultan deConstantinople sur le beylik de l'est12. A Tlemcen, ct de la population autochtone de souche citadine dite "Hadar",ils formaient la majorit de la population, avaient leur propre divan13, et percevaient l'impt de zones dlimites quiconstituaient leur tat 14 personnel15. L'arrt de la nomination de Beys kouloughlis dans la priode de 1748 1780

    parat li au renouveau de l'esprit de rbellion dans ce groupe. Une rvolte des Kouloughlis de Tlemcen, dont leshistoriens discutent la date et les motifs, pourrait avoir t concerte avec les Kouloughlis d'Alger (de Grammont), dans

    une priode allant de 1736 1759, dates extrmes. Pierre Boyer pense pour sa part qu'il y eut deux mouvements, un Tlemcen pour des raisons locales, les Tlemcniens se contentant de prendre la ville et de se mettre sur la dfensive, etune srie d'intrigues politiques menes par les Kouloughlis algrois au milieu du XVIIIe sicle16. Leurs dernires actionsd'clat dans le cadre de la Rgence furent l'appui apport au Dey Ali Khodja dans l'crasement de la milice des

    janissaires en 1817, qui verra l'abaissement politique dfinitif de cette milice17, et la participation du corps des 5000Kouloughlis sous les ordres d'Ibrahim Aga Staoueli le 19 juin 183018Rfrences1. Le terme ocak, prononc odjak, dfinit la province ainsi que son lite militaro-administrative ( D'aprs TalShuval,Remettre l'Algrie l'heure ottomane, opus cit, note 3).2. Boyer Pierre. Le problme Kouloughli dans la rgence d'Alger. In: Revue de l'Occident musulman et de laMditerrane, N8, 1970. pp. 79-80. Lire en ligne [archive]3. Beylerbey est le titre du gouverneur gnral du Maghreb, qui sigeait Alger, avant que le Maghreb ne soitdivis dans les trois provinces, ou rgences d'Alger, Tunis et Tripoli.

    4. Problme kouloughli..., opus cit, pp.80-815. Depuis la fin du XVIe sicle, le Sultan dlgue un reprsentant tous les trois ans, nomm pacha, muni, enprincipe, de tous les pouvoirs.6. Problme kouloughli..., opus cit, pp.81-837. Divan: assemble dlibrante reprsentant la colonie turque (cf. P. Boyer, La rvolution dite des "Aghas" dansla rgence d'Alger (1659- 1671), p.160, pour le Divan d'Alger).8. L'an 1104 (1693), dans le commencement du mois de rabia ettani, notre souverain Hadj Chaban Deyassembla ses troupes devant son auguste personne afin de les organiser et leur donna les rglements d'aprs lesquels lesTurcs et enfants de Turcs seront traits sur un pied gal sans que les uns puissent tre favoriss aux dpens des autres . extrait du Tachrifat, rapport par P.Boyer, opus cit page 849. Problme kouloughli..., opus cit, pp.83-8510. Tal Shuval , Remettre l'Algrie l'heure ottomane. Questions d'historiographie , Revue des mondesmusulmans et de la Mditerrane, 95-98, avril 2002, 57 et 58, [1] [archive], mis en ligne le 12 mai 2009, Consult le

    22 juin 201111. Problme kouloughli..., opus cit, pp.88-8912. Problme kouloughli..., opus cit, pp.85-8813. Voir note ci-dessus pour le Divan d'Alger14. Il s'agissait des Beni-Snous, du djebel Trara et des "Benirafes" (?) - d'aprs Pierre Boyer15. Problme kouloughli..., opus cit, p.8716. Problme kouloughli..., opus cit, pp. 89-9017. Problme kouloughli..., opus cit, pp.91-9218. Boyer Pierre. Le problme Kouloughli dans la rgence d'Alger. In: Revue de l'Occident musulman et de laMditerrane, N8, 1970. pp. 86-87. Lire en ligne [archive]

    ZouaouaUn article de Wikipdia, l'encyclopdie libre.Le Medracen est un mausolenumide situ sur la route de Constantine dans la wilaya de Batna en actuelle Algrie, et

    datant du IIIe sicle. C'est un gigantesque dme cercl de colonnes surmontes de chapiteaux de style dorique qui sertde spulture aux rois numides1 et au patriarche des Berbres2.Les Zouaoua ou Zwawa sont une tribu Kutama berbre de Kabylie. Etymologie et confdration Les Zouaouataient connus des Romains sous le nom de Jubalnes3. Ibn Khaldoun est l'un des historiens et sociologues l'originede ce nom propre de langue arabe visant dsigner ce groupement de tribus berbres et non arabe. Zouaoua est, chezles auteurs arabes (dont Ibn Battta et Ibn Hazm), et selon les arabophones contemporains, un nom masculin pluriel,Zouaoui au singulier et Zouaouiya au fminin singulier (substantif et adjectif : de la tribu des Zouaoua : Al-Zwwiznom propre masculin).Zwawa ou Zouaoua tant une transcription d'un pluriel en langue arabe, le nom propre ne peut

    pas prendre de "s" en franais comme c'est parfois le cas Une thse cependant au fondement discutable puisqu'elle esttablie uniquement sur la proximit gographique entre les Zouaoua et les Ketama ainsi que le leur coopration dans lesoutien Obeid Allah, le fondateur de la dynastie Fatimide4. Dans tous les cas, ces deux historiens arabes spcialistes

    des traditions gnalogiques berbres les rattachent de faon plus directe aux Zntes5. Les arabophones utilisaient lemot Zouaoua (sg. Zouaoui), selon certains c'est une dformation duberbreAgawa, un massif au cur de la GrandeKabylie, dont le pluriel Igawawen6. tait le nom d'une ancienne et puissante confdration de huit tribus organises endeux groupes : At Betrun (Ath Yanni, Ath Budrar, Ath Bu Akkach, Ath Wasifs) et Ath Mengellat (Ath Mengellat, AthBu Yusef, Ath Weqbil, Ath Attu).ath ililltene. Les Zouaouas sont issus des deux branches de Medghassen (patriarche

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    des Berbres), selon Ibn Khaldoun7. Toutefois, selon le professeurSalem Chakerle terme Zouaoua/Zouaoui utilis parles arabophones ne doit pas tre reli agawa/igawawen mais plutt azwaw/izwawen (prnom kabyle et nom de clanrpandu en Kabylie). Salem Chaker dmontre queIzwawen est le vritable nom ancien et autochtone des Kabyles qui comble de la dpression historique ont presque oubli leur vritable nom8. En outre, dans lOuest algrien, les Kabylessont toujours dsigns sous le nom de Zouaoua/Zouaoui9. Zouaoua a donn en franais zouave, puisque les premiersfantassins indignes taient originaires de cette confdration.

    Liste des tribus Ibn Khaldoun a dress deux listes de tribus et confdrations qui composent la confdration desZouaoua. La premire liste La premire liste se base sur une tude des appellations anciennes. Le regret est doubled'une part, nous fait remarquerWilliam Mac Guckin de Slane, elle est issue d'une ancienne traduction dont la source estde langue Arabe et certainement altre dans le temps, d'autres part elle ne distingue pas les tribus des confdrationsqui composent l'immense confdration Zouaoua. Ceci tant, elle a le mrite d'exister et de constituer une donneunique sur l'histoire de cette poque et de cette rgion du monde. les Medjesta, les Melkich, les Bni Koufi, les Mecheddala, les Bni Zercof, les Bni Gouzt, les Keresfina, les Ouzeldja, les Moudja, les Zeglaoua et les Bni Merana.La deuxime liste Pour reprendre avec exactitude la liste d'Ibn Khaldoun, les tribus appartenant une confdrationsont lists entre parenthses avec la confdration laquelle elles appartiennent: la confdration des At Idjer, la confdration des At Menguellat, (dont les tribus des At Bu Yusefet des At Menguellat) la confdration des At Bethroun (dont la tribu des At Yenni), la tibu des Itsoura, la tribu des At Bou Chaeb, la confdration des At Assi, la confdration des At Sedka, la tribu des At Ghobri, la confdration des Igouchdal (dont la tribu des At Bu erdan)Un fait est cependant surprenant, en effet, Ibn Khaldoun ne mentionne pas dans cette liste quatre tribus qu'il intgre plusloin dans le texte. Notamment deux d'entre elles que l'on retrouve les lignes suivantes. Ce qui donne lieu une listecomplmentaire que l'on peut qualifier de troisime liste.La troisime liste At Iraten10,11 At Fraoussen At Khellili At YahiaLorsqu'on parle de la grande Kabylie, il est utile de distinguer la haute kabylie de la basse kabylie (Kabylie maritime),

    naturellement sparer par l'Oued Sebaou. De cette manire on constate que les tribus et confdrations qu'Ibn Khaldounrattache la grande confdration des Zaououa sont toutes de la haute Kabylie l'exception des, localise sur le versantouest du mont Akfadou et des At Ghobri. D'ailleurs ces deux groupement sont dans les us et coutumes rattaches auxtribus et confdrations de la basse kabylie. Aujourd'hui la tribu des At Waghlis (wilaya de Bjaa), qui occupent leversant Est de l'Akfadou, s'talant dans la valle de ma soumam, et donc proche voisin des At Idjerse revendiquentaussi comme ayant appartenu la confdration des Zaououa12Notes et rfrences1. [rf. incomplte]Souvenirs d'une exploration scientifique dans le nord de l'Afrique, Jules-Ren Bourguignat2. [rf. incomplte]Ibn Khaldoun, Histoire des Berbres3. Revue archologique, Socit franaise d'archologie classique, page 28.4. Jacques Lanfry, Essai onomastique et ethnographique, les ZWAWA page 76, version de l'essai en ligne[archive]5. Ibn Khaldoun,Histoire des berbres6.

    Il semblerait que dans l'Antiquit, les Igawawen aient port le nom de Quiquegentiani, appellationadministrative dsignant cinq tribus (quinque gente). Une vieille lgende rapporte en effet que les montagnards

    descendent d'un gant qui eut cinq fils, lesquels formaient les cinq tribus antiques (Boulifa, 1925), les fameuxQuinquegentiani qui donnrent tant de mal aux Romains7. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbres8. Salem Chaker, notes propos de l'articleLes Zouaoua (Igawawen) d'Algrie centrale par Jacques Lanfry.

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    9. Malha Benbrahim, professeur l'Inalco, Documents sur Fadhma NSoumeur (1830-1861), Clio, numro9/1999, Femmes du Maghreb10. Histoire des Berbres et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, Ibn Khaldn11. http://books.google.fr/books?id=dXdBAAAAIAAJ&pg=PA228&dq=iraten+ibn+khaldoun&lr=[archive]12. rapport de la commission charge de l'application du Senatus Consult, le 25 novembre 1869, prside par M.AUGERAUD, colonel commandant la Subdivision de Stif, Province de Constantine arrtez le massacre de l'histoire ya

    bourebb mis nath waghlis. extrait en ligne [archive]Liens internes KabylesZouave

    Marine de la RgenceFlotte de la rgence Aprs la libration de la totalit des rgions de lemprise espagnole, il est ds lors envisageable defonder la Marine algrienne, ce qui est entrepris travers la construction dans un premier temps de quatre petits naviresde guerre, et au fil du temps, une vritable industrie militaire voit le jour travers plusieurs chantiers navals (notamment Cherchell, Bejaia et Alger) qui fournissaient la Marine algrienne un nombre considrable de navires de guerrequips de canons dvelopps entirement par des comptences algriennes. partir de l une nouvelle page souvre

    pour la Rgence dAlger qui travers sa Marine peut imposer son leadership en Mditerrane durant prs de troissicles[rf. ncessaire]. Cette domination lui permet galement de repousser plusieurs attaques provenant dun certain

    nombre de pays europens commencer par celle mene par Charles Quint en octobre 1541, les troupes de ce derniertant svrement dfaites par la flotte algrienne qui tait alors sous le commandement de Hassan Agha. Dautresattaques sont menes par les Espagnols aux XVIe et XVIIe sicles mais sont toutes repousses par la Marine algrienne.En 1588, La flotte (tafa) algroise compte 35 galres. Il nen restera que quatre cinquante ans plus tard. Plus des deuxtiers des galiotes algroises sont commandes par des rengats europens34. Autres attaques dimportance, l'expditionamricaine de 1815 et celle que conduisent les Marines britannique et hollandaise surAlgeren aot 1816, ces derniressubirent de grandes pertes et sont empches daccoster sur Alger. Cependant l'armada algrienne perd galement untrs grand nombre de navires. Par ailleurs lAlgrie imposait aux diffrentes flottes pntrant en mer Mditerrane unimpt, avec protection contre toutes attaques de pirate ou de pays tiers. ci-dessous la liste des pays ayant souscrit cetimpt : Sude : 25 000 livres (tous les 10 ans Venise : 50 000 barres dor Espagne : 120 000 francs Danemark: 120 000 francs (tous les 2 ans) Royaume-Uni : 267 500 francs France : 200 000 francs tats-Unis : 125 000 dollars par mois. 35Plusieurs btiments, des frgates, des corvettes et desbricks forment la flotte de la rgence d'Alger et appartiennent auBey. Les navires appartenaient aux ras, membres de la puissante Tafa, sont tous de petite jauge et sacrifiaient lavitesse la puissance de leur armement. C'taient des chbecs, galiotes oubrigantins. Ils utilisaient plus souvent la rameque la voile afin d'viter d'tre vus de loin.Odjaq On appelle Odjaq la milice des janissaires. Pleins de morgue et de mpris pour les autres habitants de la ville,les janissaires forment une caste part qui n'obit qu' ses chefs. Honnis par la population en raison de leurs exactions,leur rle est grandissant Alger dont ils finissent par devenir les matres. Turbulents et indisciplins, faisant et dfaisantles gouvernements, ils tiennent de moins en moins compte de l'autorit de la Porte. En 1817, la milice doit renoncer ses prtentions sur le gouvernement du pays: le Dey Ali Khodja ayant annonc son intention de faire rentrer les

    Janissaires dans le rang, ils se rvoltent et s'avancent sur Alger pour en chasser le Dey, qui les crase grce uncontingent de 6000 Kouloughlis encadrs de Turcs fidles et renforcs des contingents Zouaoua. 1200 d'entre eux

    prissent et parmi les autres, ayant demand l'aman, beaucoup regagnent la Turquie. De 1817 1830, l'odjaq estreconstitu en une mdiocre force arme36.Rvoltes des Agha Cette section est vide, insuffisamment dtaille ou incomplte. Votre aide est la bienvenue !Tafa des ras Ce sont les ras qui arment les navires pour la "course". Les plus grands ras d'Alger se recrutent parmiles "rengats" (chrtiens convertis) qui ont souvent une grande connaissance des choses de la mer. Cette nouvelle castede "Turcs de profession" se dveloppe jusqu' devenir puissante rivale des janissaires: c'est la Tafa des Ras. En 1558,la marine de la Rgence est forte de 35 galres et 25 brigantins. Lorsque la flotte dispose de navires de haut bord, lescumeurs algriens portent la terreur jusqu'en Islande (1616). Les pays europens tels la France, l'Angleterre, laHollande, l'Espagne et mme les tats-Unis organisrent aux XVIIe et XVIIIe sicles des expditions punitives contreles Algriens, mais sans rsultats notables.

    Ras d'AlgerEx-voto d'une bataille navale entre un navire Turc d'Alger et un navire de l'Ordre de Malte command par Langon en1719. Les navires appartenaient aux ras, membres de la puissante Tafa. Les voiliers des corsaires sont tous de petite

    jauge et sacrifiaient la vitesse la puissance de leur armement. C'taient des chbecs, galiotes ou brigantins. Ilsutilisaient plus souvent la rame que la voile afin d'viter d'tre vus de loin. La chiourme tait bien entrane, disciplineet maigrement nourrie : "la ration journalire se composait de trois biscuits et d'une mesure d'eau vinaigre". Les

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    rameurs taient enchans leur place et n'en bougeaient pas pendant la manuvre. Cette lgret de manuvre va fairela fortune de la "course" algrienne. Cervants, captif Alger de 1574 1580, nous la dcrit par la bouche d'un marinalgrien: "Nous autres, nous allons la lgre et aussi vite que le feu". L'attaque se faisait l'abordage et les combats l'arme blanche. Hado: " leur retour, tout Alger est content. On partage le butin, vend les captifs au Batestan (marchaux esclave s). On ne fait que manger, boire et se rjouir". Au plus fort de la course, on recensait 60 000 habitants Alger, non compris les 25 000 captifs chrtiens. Place forte, hrisse de dfenses contre les attaques maritimes, la ville

    tait entoure d'une enceinte protge par un foss large et profond. Sur le parapet taient pratiqus des crneaux et desembrasures pour les fusils et les canons. On accdait la ville par 5 portes : Bab Jedid, Bab Azzoun, Bab El Oued, BabDzira et la Porte de la Pcherie. Les deux dernires s'ouvraient sur le mle. Les maisons sont blanches, terrasses,tages. la fin du XVIe sicle, les ras difirent de somptueux palais dans la basse ville. Hado en 1580 recense 100mosques, chapelles ou zaouias. En 1660, l'odjaq leva le plus important monument religieux de l'Alger turc : lamosque de la Pcherie. Les Turcs constituaient une aristocratie militaire. Les mtis de Turcs et de femmes indignes :les Kouloughlis: participaient aux affaires publiques. Les Maures tenaient l'industrie locale et l'artisanat. Ils taient

    parfois cultivateurs. Les Juifs, immigrs d'Espagne aux XIVe et XVe sicles reprsentaient une aristocratie intellectuelleet commerante[non neutre]. Les Europens taient parfois marchands mais surtout captifs. Les souverains franais et deGrande-Bretagne taient reprsents auprs de la Rgence par un consul. Alger exportait des crales, des chevaux

    barbes, des cuirs, de la laine, de la cire et mme de l'or et des esclaves. La vie tait assez facile [vasif] car les vivrestaient abondantes et bon march.[vasif]

    En avril 1823 neuf navires algriens se rattachent l'escadre turque. En juin 1825 huits navires forment l'Escadred'Alger d'Occident (sous le commandement de Moustapha Kaptan) averc la Division d'Alger d'Occident sous lecommandement du Sari Asker (serrasquier) Hadj Abdallah, succeduto a El Hadji Ali Kaptan

    Flotte ottomane Navarin (20 octobre 1827).Les 80 90 navires de l'Empire ottoman (turcs, gyptiens, tunisiens et algriens), de faible tonnage, avec environ 3 500canons et 30 000 hommes d'quipage, n'taient pas tous des navires de guerre, il y avait aussi des transports arms. Autotal, les navires de guerre vritables auraient t une soixantaine, pour environ 2 000 canons et 22 000 hommesd'quipage40,41,N 9, avec deux navires amiraux : le Guhu-RevaN 10, navire amiral turc de 74 (ou 80 voire 84) canons et laGuerrire (ou Murchid-i-Djihad) navire amiral gyptien de Moharrem Bey avec 60 canons. Selon une liste envoye parl'amiral Codrington son ministre, elle tait constitue de quatre vaisseaux de ligne, quinze frgates, dix-sept corvettes,

    vingt-quatre sloops et des transports42. Dans le Prcis de la Bataille de Navarin, crit par des officiers franais etapprouv par Rigny, elle tait constitue de trois vaisseaux de ligne de 74 canons, vingt frgates, trente-deux corvettes,sept bricks ou sloops et cinq brlots43, N 11. Les vaisseaux de ligne turcs taient : le Guhu-Reva 84, 80 ou 74 canons(vaisseau amiral de Tahir Pacha), le Burj Zafer74 canons, le Fatih Bahri 74 canons. Il y aurait eu quinze frgatesturques : la Fevz Nussretet la Ka'id Zafer64 canons, la Keywan Bahri, la Feyz Mi' 'raj et la Mejra Zafer48 canons,ainsi qu'une dizaine de frgates de 42 canons. Les frgates gyptiennes taient : la Guerrire (ou Murchid-i-Djihad) 60canons (vaisseau amiral de Moharrem Bey), lIhsania 64 canons (Hassan Bey), la Leone 60 canons, la Souriya 56canons et deux corvettes de 44 canons43,44. Selon la Revue maritime et coloniale de 1883, la Rgence d'Algeraurait envoy quatre frgates, quatre corvettes et cinq bricks45. Le vice-roi d'gypte avait fait appel la France

    pour moderniser sa marine. Des officiers franais avaient t mis son service. Il y en avait dans la flotte gypto-ottomane Navarin. Rigny leur crivit le 15 octobre pour leur demander de la quitter afin de ne pas avoir combattrecontre leur propre pavillon si un affrontement devait avoir lieu. Ils partirent bord d'un navire autrichien. Seul, lecapitaine Letellier resta. Il ne descendit du navire-amiral de Moharrem Bey la Guerrire qu'aprs le dbut de la bataille.

    Ce fut Letellier qui organisa la flotte gypto-ottomane dans la baie. Il lui fallut trois jours pour raliser son projet. Laflotte tait embosseN 12 en fer cheval sur trois lignes autour de la petite le du centre de la rade. Les brlots taient

    placs de chaque ct de l'entre de la baie46,43, N 13. Les diffrents commandants de la flotte turco-gyptienne nedsiraient pas affronter la flotte des puissances qu'ils savaient plus puissante (mme si numriquement moinsnombreuse) que la leur. Ils espraient que leur placement dans la baie serait suffisamment impressionnant pour que laflotte des puissances hsitt y entrer ou y rester. Cependant, au matin du 20 octobre, si Tahir Pacha avait inform sescapitaines qu'il ne donnerait pas le signal d'attaquer, chacun tait libre de se dfendre s'il se sentait menac47.

    Si des navires ou des marins algriens pouvaient se trouver Navarin sous pavillon turc, les sources n'indiquent pasqu'ils s'y trouvaientper se. De plus, l'agent algrien Tunis, Mahmoud-ben-Amin-Essekka, crit en dcembre 1827 auPacha d'Alger pour lui raconter la bataille. Il n'voque jamais la prsence de navires algriens. Enfin, l'automne 1827,la flotte algrienne tentait sans succs de briser le blocus de ses ports par la flotte franaise. Toutes les sorties sesoldaient par des checs. Voir Andr de Voulx, Coopration de la Rgence d'Alger la guerre de l'indpendance

    grecque ,Revue africaine. Journal des travaux de la Socit historique algrienne., n12, 1857. et Moulay Belhamissi,Histoire de la marine algrienne., Enal, Alger, 1986. Vous constatez :1. il faut qu'en dcembre (un mois aprs), les Tunisiens apprennent au Pacha la dfaite, si sa flotte y avait t, il lesaurait dj

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    2. la flotte est coince par le blocus franais3. la source est un universitaire algrien qui publie aux ditions nationales algriennes, c'est donc tout ce qu'il ya de plus officiel. Maintenant, la recherche scientifique a pu voluer. Prouvez votre assertion avec des articles ou livresuniversitaires.

    Position et composition de la flotte ottomane

    Bataille de Navarin Ambroise-Louis Garneray (17831857)

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    Rais Hamidou 1770-1815Un article de Wikipdia, l'encyclopdie libre.

    Ras Hamidou (vers 1770-1815) est un corsaire d'Alger. Sa biographie est relativement bien connue, car l'archiviste

    Albert Devoulx (voir source) a retrouv des documents importants, dont un prcieuxRegistre des prises ouvert en 1765.La chanson et la lgende se sont aussi empars de ce personnage charismatique. Rais Hamidou est originaire des Issers Boumerdes. Trs jeune il se sentit une vocation irrsistible pour la marine. Ds lge de dix ans, il abandonna ltat detailleur que lui faisait apprendre son pre Ali, pour sengager comme mousse. Son intelligence et surtout sa tmrit luiattirrent trs tt un certain renom. Cest ainsi que le dey Hassan ayant appris laudace dont il avait fait preuve Oran,le rappela Algerpour lui donner le commandement dun chbec. La perte de ce navire qui se brisa contre un rcifalors qu'il tait en mouillage La Calle faillit ruiner, ses projets ambitieux. Mais il sut calmer la colre du dey et

    bientt, il disposa d'une frgate construite par l 'espagnol Maestro Antonio, charpentier Alger qui donna une dimensionnouvelle l'activit de Hamidou. Arme de 40 canons, ce navire permit au Ras la capture en 1802 d'un vaisseau deguerre portugais de 44 canons, faisant 282 prisonniers. Ce succs lui valut la direction de la flottille algrienne. Exil

    par le bey en 1808, il prit refuge Beirut, mais fut convoqu moins de deux ans aprs pour reprendre la mer. Il sillonnala Mditerrane et lOcan. Il prit part entre 1809 et 1815 des attaques en vue de butin contre des navires venant deTunis, de la Grce, du Portugal, des tats-Unis... Le 17 juin 1815, alors quil cumait la mer bord dun bateau de

    guerre appartenant au prince du Brsil - lun des 200 voiliers dont il stait empar durant sa carrire - il rencontra unepuissante escadre amricaine qui venait demander raison au dey Omar des insultes faites au pavillon amricain. Audbut du combat qui fut engag, un boulet tua le Ras Hamidou sur son banc de quart, et la flottille algrienne ne tarda

    pas tre disperse, aprs avoir perdu deux de ses navires. A l'poque du Rais Hamidou, Alger fait partie de l'Empireottoman, dont elle est un vassal turbulent. Elle est gouverne par un dey, terme traditionnellement traduit pas Rgentd'Alger. La ville est un nid de pirates, ou, si l'on prfre, de "corsaires" (terme driv de corso ; utilis ici en un sens trslarge, diffrent du sens habituellement utilis en Europe cette poque), qui sment la terreur dans toute laMditerrane. C'est un des principaux centres de la traite musulmane. L'esclavage est pleinement assum, comme entmoigne cette chanson recueillie par Albert Devoulx : Hamidou resplendit dorgueil, son cur est plein dallgresse !

    Il ramne une frgate portugaise et son triomphe est clatant ! Les mcrants sont vaincus et asservis. Il se rend au palais du Sultan, tranant aprs lui les esclaves chrtiens et ngres. Les ras algrois pratiquent ce qu'on appelle lecorso, c'est--dire une prdation semi-lgalise spcifique la Mditerrane, qui les placent entre les corsaires et les

    pirates.

    Louvrage de l'archiviste Albert Devoulx sur le rais Hamidou (1770-1815), utilise la fois les termes corsaires, piratesou forbans (ces deux derniers termes tant ceux qui reviennent le plus souvent sous sa plume) pour les dsigner. Ontracera les grandes lignes, puisque Devoulx nous fournit les donnes pour le faire, du cadre juridique dans lequel (etsouvent hors duquel) les cumeurs algrois agissent l'poque du registre des prises de 1765, qu'il a retrouv etmagistralement exploit. Tout d'abord, la rduction en esclavage des prisonniers cre un foss infranchissable entre le corso des ras et lacourse classique des Jean Bart et des Surcouf. De plus : Les cumeurs d'Alger n'ont pas de lettres de marque, leurs prises sont seulement enregistres en vue du

    partage entre le ras concern et la Rgence. L'autorit politique, au niveau local, a connaissance de l'activit "corsaire",mais la reddition de compte se borne exclusivement apporter les preuves que le ras partage le butin avec cette autorit; Il n'existe Algeraucun tribunal des prises ni aucune autorit susceptible d'examiner les prises sans tre elle-mme partie prenante au partage du butin. Les navires attaqus peuvent tre neutres, sujets de l' Empire ottoman (bateaux grecs ou tunisiens), voiretre musulmans. Daprs le registre des prises, le 12 dcembre 1768, Hamidou et dautres capturent un navire grec (laGrce tant alors partie intgrante de l'Empire Ottoman) ; le 10 octobre 1810, Hamidou capture des marchandisestunisiennes (les Tunisiens tant la fois de corligionnaires et des compatriotes, vassaux de la Turquie eux-aussi) ; demme le 22 mai 1811Les cibles sont choisies par les ras algrois eux-mmes, en fonction de l'occasion et du rapport de forces. La SublimePorte, dont Alger est cense tre vassale, s'en plaint en permanence, dans des lettres que Devoulx a retrouves et cite

    parfois in-extenso.A lpoque de Napolon, la France est juge trop forte pour tre cible par les cumeurs dAlger, bien que la SublimePorte soit particulirement irrite par lexpdition dEgypte ; Devoulx cite une lettre du 24 fvrier 1801 crite au nomdu souverain turc : Il a appris cependant quaprs avoir incarcr le consul franais pendant un mois, vous laviez relax ; et que,lorsque vos corsaires rencontrent des navires franais, ils ne les traitent pas comme les traiteraient des navires de la

    Sublime-Porte. Vous les pargnez et ils sont labri de vos attaques. Il y a plus, vous rservez vos svices et vosagressions pour les sujets de la Sublime-Porte, bien que vous soyez vous-mmes ses vassaux ! Aux premiers jours de ramdan de lanne 1230 (du 7 au 16 aot 1815), le souverain turc adresse un firman (dcret) au Rgent dAlger pour exiger encore une fois que cessent les attaques contre les navires turcs ou amis de laTurquie :

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    Les corsaires de la Rgence dAlger capturent les navires de commerce appartenant soit aux sujets de la Sublime- Porte, soit des nations qui sont en paix avec elle ; ils rduisent en captivit leurs capitaines et leurs marins etsemparent de leurs cargaisons. Cependant la Sublime-Porte est responsable de ces navires ; ils sont munis de sauf-conduits et elle est en paix avec eux. Les guerres dans le cadre desquelles les cumeurs algrois sont supposs agir peuvent se situer plusieursniveaux : tatique (guerres dclares par la Sublime Porte) ; infra-tatique (guerre entre vassaux, ici contre ce qui

    deviendra la Tunisie) ; supra-tatique (la "guerre sainte", lejihad) ; sachant que, dans le cadre du jihad, il n'existe pasd'autorit musulmane centralise qui pourrait refuser efficacement de la dclarer : les "autorits" pouvant la dclarersont nombreuses et le "corsaire" en trouvera toujours une qui voudra bien le faire, supposer qu'il se soucie dedclaration de guerre formelle. La notion de "guerre sainte" se confond donc ici avec la notion de "guerre permanente".Ce n'est donc pas la guerre qui vient provisoirement interrompre la paix, c'est le contraire. Le critre consistant agirdans le cadre d'une guerre est entendu de faon si large qu'il a cess d'tre un critre, puisqu'il est suppos rempli en

    permanence. L'exemple, dtaill par Devoulx, de la guerre avec la jeune Amrique, est particulirement illustratif.Lorsque les premiers navires arborant la bannire toile furent vus des ras algrois, il n'y avait pas le moindre litige, etmme, ces couleurs leur taient totalement inconnues ; mais, justement pour cette raison, ces navires furent prsumsnon-musulmans et donc de bonne prise. Les algrois prirent donc l'habitude d'attaquer les navires amricains. Un"trait" de paix, comme celui sign par les tats-Unis en 1795, consistait suspendre les risques d'attaque en payant untribut. Ce n'est donc pas ici une guerre prexistante (sauf faire appel la notion de la "guerre sainte permanente") quidclenche les attaques de "corsaires" ; les premiers actes de guerre sont les attaques "corsaires" ; il n'y a pas de but de

    guerre autre que le butin, surtout pas avec les jeunes tats-Unis que les "corsaires" ne sauraient sans doute pas situer surla carte ; il n'y a pas d'autre objet au "trait de paix" que de prvoir un butin sans combat. Ds qu'ils se sentirent plusforts, les tats-Unis dnoncrent le trait de 1795 ; une expdition amricaine contre Alger fut lance en 1815 (c'est ellequi cota la vie au ras Hamidou). Ras Hamidou a trs tt sa place dans la littrature populaire orale d'Alger, commesans doute d'autres ras avant lui. De Grammont (voir sources) signale combien la ferveur populaire s'allumaitfacilement pour ces aventuriers dont les prises faisaient vivre chacun directement ou indirectement. Albert Devoulxrecueille chansons et histoires son sujet, et en mentionne quelques unes dans son ouvrage. Symbole des "corsaires"algriens du XVIIIe sicle, Ras Hamidou est clbr comme un hros national en Algrie. Une statue en bronze lui estddie Alger et de nombreux lieux en Algrie portent son nom. Une corvette de la marine algrienne porte son nom. Al'poque contemporaine, Paul Despres lui consacre un roman historique (voir sources).

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    Trait de paix et d'amiti amricano-algrien (1795)

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    Le capitaine en:William Bainbridge paie tribut au dey d'Alger, au nom des tats-Unis ; vers 1800.

    Le trait de paix et d'amiti est un trait sign entre les tats-Unis et la rgence d'Algerle 5 septembre1795.Suite l'indpendance des tats-Unis en 1776, les navires de commerce amricains ne bnficient plus de la protection desnavires de la Royal Navy ce qui leur pose un problme en Mditerrane. Les navires amricains se retrouvent alorsattaqus par les corsaires de ce que l'Occident appelle alors la Barbarie, correspondant au provinces ottomanes duMaghreb, (actuelle Algrie, Tunisie, Libye). Le Snat amricain dcide de proposer un trait de paix et d'amiti avec

    les tats de Barbarie dont un avenant sera paraph le 5 septembre 1795 Alger puis de nouveau le 3 janvier 1797. Untrait similaire sera sign avec le bey de Tunis. Le trait est ratifi a l'unanimit par le Snat des tats-Unis dbut juin puis sign parJohn Adams, second prsident amricain et parait dans ce qui est le journal officiel amricain del'poque, le Philadelphia Gazette le 17 juin 1797. L'article 11 de ce trait indique que : Considrant que le

    gouvernement des tats-Unis n'est en aucun sens fond sur la religion chrtienne, qu'il n'a aucun caractre hostile auxlois, la religion ou la tranquillit des musulmans et que lesdits tats-Unis n'ont jamais particip aucune guerre ni aucun acte d'hostilit contre quelque nation mahomtane que ce soit, les contractants dclarent qu'aucun prtexterelevant d'opinions religieuses ne devra jamais causer une rupture de l'harmonie rgnant entre les deux nations . Cetarticle 11 fera l'objet de controverses car il n'aurait pas figur dans l'acte original du trait et la version arabe aurait tdiffrente de la version anglaise. Il a t rdig par John Barlows, consul gnral des tats-Unis Alger et adepte desLumires. Nanmoins, la rdaction de ce trait n'a jamais t remise en cause par le gouvernement amricain et seratoujours imprim par la suite avec cet article 11.SuitesArticle dtaill : Guerre de Tripoli.En 1801, Yusuf Karamanli, le pacha de Tripoli exigea des tats-Unis une

    augmentation de l'impt que le Gouvernement fdral des tats-Unis payait depuis 1796 pour protger son commercede la piraterie. Cette exigence fut repousse et le dey avec ses allis de la cte Barbaresque dclarrent la guerre auxtats-Unis le 14 mai 18011. Le prsident amricain Thomas Jefferson envoie alors des navires de l'US Navy qui

    bombardent en autre les villes de Tripoli et d'Alger et rengocie le trait en 1805. En avril 2006, la secrtaire d'tatamricaine Condoleezza Rice offrira Washington DC une copie de l'original du trait au ministre des Affairestrangres algrien Mohammed Bedjaoui.Voir aussi Trait amricano-tunisien (1797) Trait de Tripoli Rgence d'Alger Rais Hamidou en:William BainbridgeNotes et rfrences (en)The Tripolitan War, 1801 - 1805 [archive]Source Article de Go Histoire, mai 2007 "Quand l'Amrique aimait l'islam..." de Slimane ZeghidourLien externe (en)The Barbaries treaties

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    Second Barbary War 1815

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    The Second Barbary War (1815), also known as the Algerine orAlgerian War, was the second of two wars foughtbetween the United States and the Ottoman Empire'sNorth African regencies of Tripoli, Tunis, and Algeria knowncollectively as the Barbary states. The war between the Barbary States and the U.S. ended in 1815; the internationaldispute would effectively be ended the following year by the United Kingdom and theNetherlands. The war brought anend to the American practice of paying tribute to the pirate states and helped mark the beginning of the end of piracy inthat region, which had been rampant in the days of Ottoman domination (16th18th centuries). Within decades,European powers built ever more sophisticated and expensive ships which the Barbary pirates could not match innumbers or technology. [1]Background After its victory in the First Barbary War (18011805), the U.S. found its attention diverted to itsworsening relationship with the United Kingdom over trade with France, which culminated in the War of 1812. TheBarbary pirate states took this opportunity to return to their practice of attacking American, as well as European

    merchant vessels in the Mediterranean Sea and holding their crews and officers for ransom. At the same time, the majorEuropean powers were still involved in theNapoleonic Wars which did not fully end until 1815.[citation needed]United States' response At the conclusion of the War of 1812, however, America could once again turn its sights on

    North Africa. On March 3, 1815, the U.S. Congress authorized deployment of naval power against Algiers, and twosquadrons were assembled and readied for war. The squadron under the command of Commodore William Bainbridgewas ported in Boston while Decatur's squadron was at New York. Deactur's squadron was ready to set sail first anddeparted May 20, 1815. It comprised the frigates Guerriere, the flag ship, with 44 guns, commanded by CaptainWilliam Lewis; Constellation, with 36 guns, commanded by Captain Charles Gordon, and Macedonian with 38 guns,under the command of Captain Jacob Jones; the sloops-of-warEperyie, commanded by Captain John Downes, andOntario with 16 guns, commanded by Captain Jesse D. Elliott; the brigs Firefly, Sparkand Flambeau, each with 14guns, commanded by Lieutenants George W. Kodgers, Thomas Gamble, and John B. Nicholson; and the schoonersTorch and Spitfire, both with 12 guns, commanded by Lieutenants Wolcott Chauncey and Alexander J. Dallas. Mr.William Shaler. [2] Bainbridge's command was still assembling, and did not depart until July 1, thereby missing the

    actions.

    [3]

    Negotiations Shortly after departing Gibraltar en route to Algiers, Decatur's squadron encountered the Algerianflagship Meshuda, and, in abattle off Cape Gata, captured it. Not long afterward, the American squadron likewise offCape Palos captured the AlgerianbrigEstedio. By the final week of June, the squadron had reached Algiers and hadinitiated negotiations with the Dey. After persistent demands for recompensation mingled with threats of destruction,the Dey capitulated. By terms of the treaty signed aboard the Guerriere in the Bay of Algiers, 3 July 1815, Decatur

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    agreed to return the captured Meshuda andEstedio while the Algerians returned all American captives, estimated to beabout 10, and a significant group of European captives[citation needed] were exchanged for about 500 subjects of the Dey[4]along with $10,000 in payment for seized shipping. The treaty guaranteed no further tributes [5] and granted the UnitedStates full shipping rights.Aftermath Shortly after Decatur set off for Tunis to negotiate a similar agreement with the Bey of Tunis and enforce

    prior agreements with the Pasha of Tripoli, the Dey of Algiers repudiated the treaty. In early 1816, Britain undertook a

    diplomatic mission, backed by a small squadron of ships of the line to Tunis, Tripoli, and Algiers to convince the Deysto stop their piracy and free the Christian slaves. The beys of Tunis and Tripoli agreed without any resistance, but theDey of Algiers was more recalcitrant and the negotiations were stormy. The leader of the diplomatic mission EdwardPellew, 1st Viscount Exmouth, believed that he had managed to negotiate a treaty to stop the slavery of Christians andreturned to England. However, due to confused orders, Algerian troops massacred 200 Corsican, Sicilian and Sardinianfishermen who were under British protection just after the treaty was signed. This caused outrage in Britain and Europeand Exmouth's negotiations were seen as a failure. As a result, Exmouth was ordered to sea again to complete the joband punish the Algerians. He gathered a squadron of five ships of the line, reinforced by a number of frigates, laterreinforced by a flotilla of six Dutch ships. On 27 August 1816, following a round of failed negotiations, the fleetdelivered a punishing nine-hourbombardment of Algiers. The attack immobilized many of the Dey's corsairs and shore

    batteries, forcing him to accept a peace offer of the same terms as he had rejected the day before. Exmouth warned thatif they were not accepted he would continue the action. The Dey accepted the terms, not realising that they were a bluffas the fleet had already fired off all of its ammunition. A treaty was signed on September 24, 1816. 1,083 Christian

    slaves and the British Consul were freed and the U.S. ransom money repaid.[citation needed]

    After the First Barbary War, theEuropean nations had been engaged in warfare with one another (and the U.S. with the British). However, in the yearsimmediately following the Second Barbary War, there was no general European war. This allowed the Europeans to

    build up their resources and challenge Barbary power in the Mediterranean without distraction. Over the followingcentury, Algiers and Tunis became colonies of France in 1830 and 1881 respectively, while Tripoli returned to thecontrol of the Ottoman Empire in 1835. In 1911, taking advantage of the power vacuum left by the fading OttomanEmpire, Italy assumed control of Tripoli. Europeans remained in control of the government in eastern North Africa untilthe mid-20th century. By then the iron-clad warships of the late 19th century and dreadnoughts of the early 20th centuryensured European dominance of the Mediterranean sea.[citation needed]References1. ^ Leiner, Frederic C. (2007). The End of Barbary Terror, America's 1815 War against the Pirates of North

    Africa. Oxford University Press, 2007. pp. 3950. ISBN9780195325409.2. ^ Allen, Gardner Weld (1905). Our Navy and the Barbary Corsairs. Boston, New York and Chicago: HoughtonMifflin & Co.. p. 281.3. ^ Allen, Gardner Weld (1905). Our Navy and the Barbary Corsairs. Boston, New York and Chicago: HoughtonMifflin & Co.. p. 281.4. ^ "the United States according to the usages of civilized nations requiring no ransom for the excess of prisonersin their favor." Article3.5. ^ "It is distinctly understood between the Contracting parties, that no tribute either as biennial presents, or underany other form or name whatever, shall ever be required by the Dey and Regency of Algiers from the United States ofAmerica on any pretext whatever." Article 2.Sources Adams, Henry. History of the United States of America During the Administrations of Thomas Jefferson.Originally published 1891; Library of America edition 1986. ISBN 0-940450-34-8 Lambert, FrankThe Barbary Wars: American Independence in the Atlantic World New York: Hill and Wang,2005 London, Joshua E.Victory in Tripoli: How America's War with the Barbary Pirates Established the U.S. Navyand Shaped a Nation New Jersey: John Wiley & Sons, Inc., 2005 Oren, Michael B.Power, Faith, and Fantasy: The United States in the Middle East, 1776 to 2006. New York:W.W. Norton & Co, 2007. ISBN 978-0-393-33030-4External links Treaties with The Barbary Powers: 1786-1836 Text of the treaty signed in Algiers June 30 And July 3, 1815 The Barbary Wars at the Clements Library: An online exhibit on the Barbary Wars with images andtranscriptions of primary documents from the period. Victory in Tripoli: Lessons for the War on Terrorism Tripoli: The United States First War on Terror Victory In Tripoli

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    Battle off Cape Gata (17 June 1815)

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    Stephen Decatur, Jr. Rais Hamidu 3 frigates 2 sloops 2brigantines 2 schooners 1 frigate

    4 KIA 10 WIA 1 frigate captured 406 POW 30 KIA many wounded

    The Battle off Cape Gata, which took place June 17, 1815, was the first battle of the Second Barbary War. A squadronof vessels under the command of Stephen Decatur met and engaged the flagship of the Algerian Navy, the frigateMeshuda under Admiral Hamidou. After a sharp action, Decatur's squadron was able to capture the Algerian frigate andwin a decisive victory over the Algerians. Stephen Decatur's squadron left New York on May 20th with orders todestroy Algerian vessels and bring the Dey of Algiers to terms for attacking American shipping. He reached the Straitof Gibraltaron the 15th of June and began his mission. After learning that several Algerian cruisers had crossed theStrait of Gibraltarshortly before he did, Commodore Stephen Decatur, Jr. decided to give them chase and cut them off

    before they could reach Algiers.

    Battle Commanding a fleet of nine vessels, he encountered the Algerian flagship Mashouda (also spelled 'Mashuda' or'Meshuda') of forty-six guns off Cape Gata, Spain. Being heavily outnumbered the admiral Rais Hamidou decided to tryto flee to the port of Algiers, but was overtaken by the American squadron. After receiving damage from theConstellation and the admiral himself being wounded, the Algerians instead decided to change course and try for thesafety of a neutral port along the Spanish coast. Unfortunately for the Algerians the Constellation and the sloop Ontariowere able to close in and hammer the Algerian frigate. The Algerians resorted to replying with musket fire at closerange, but Decatur was able to get his flagship the Guerriere alongside the Algerian frigate. Firing a devastating

    broadside, the Guerriere crippled the enemy and killed the Algerian admiral. Decatur ceased firing, expecting theAlgerian ship to surrender. Instead the Algerians continued to fight hopelessly with muskets as long as they were able.As a result Decatur had the sloop Epervierfire nine broadsides into the Meshuda with disastrous effect. The bloodiedAlgerians then struck their colors and ended the battle.Aftermath Four hundred and six Algerians were captured, with most being wounded as well as thirty killed. TheAmerican losses were remarkably light losing only four dead and ten wounded all on the Guerriere. Most of the

    American casualties were due to a gun explosion, but a few were due to enemy action. After sending the capturedfrigate off to Cartagena Decatur continued to cruise towards Algiers, but his squadron encountered another Algeriancruiser off Cape Palos. Afterengaging and capturing the cruiserDecatur was finally able to make it to Algiers. The lossof the Meshuda and Admiral Hamidou greatly weakened Algerian morale as well as their naval capabilities. Once theAmerican squadron reached Algiers they met no further opposition and by a mere show of force were able to bring theDey to terms, thus ending the war.Sources "Victory in Tripoli", by Joshua E. London pgs, 237-239

    Battle off Cape Palos (19 June 1815)

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    Stephen Decatur, Jr. unknown

    1 sloop 1brigantine 2 schooners 1brig

    none 1 brig captured 1 boat sunk 23 killed ~80 captured

    The Battle off Cape Palos was the last battle of the Second Barbary War. The battle began when an Americansquadron underStephen Decaturattacked and captured an Algerianbrig. After capturing the Algerian flagshipMeshudaand sending her to Cartagena under the escort of USS Macedonian, Stephen Decatur and his squadron continued ontheir way towards Algiers. On June 19, 1815 theEstedio, a 22 gun Algerian brig, was sighted. Decatur began pursuit ofthe Algerians and chased them into shoal waters near the coast of Spain offCape Palos. Fearing that his larger vesselsmight get beached he sent the smaller vessels in his squadron the USS Epervier, USS Spark, USS Torch, and USSSpitfire to deal with the brig. Here the vessels fought a short engagement lasting a half an hour before the Algerians

    began to abandon their vessel and surrender. As theEstedio crewmembers began to flee towards the cape in the ship'sopen boats, the American vessels began firing upon the boats and sunk one. The remaining 80 crew on the Estediosurrendered. Besides the eighty captured theEstedio lost at least 23 men killed. After the battle theEstedio was taken toCartagena and interned, being returned to Algiers at the end of the war. Decatur's squadron regrouped and continued onits way to Algiers to force the dey to terms

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    Bombardment of Algiers (27 August 1816)From Wikipedia, the free encyclopedia

    Date 27 August 1816

    Result Allied victory

    United Kingdom United Netherlands Regency of Algiers[1]

    Lord Exmouth Theodorus Frederik van Capellen unknown

    27 ships ~90 boats shore batteries

    887 killed or wounded 7,000 killed

    The Bombardment of Algiers (27 August 1816) was an attempt by Britain to end the slavery practices of the Dey ofAlgiers. An Anglo-Dutch fleet under the command of Admiral Lord Exmouth bombarded ships and the harbourdefences of Algiers. Although there was a continuing campaign by various European and the American navies tosuppress thepiracy against Europeans by the North African Barbary states, the specific aim of this expedition was tofree Christian slaves and to stop the practice ofenslaving Europeans. To this end, it was partially successful as the Deyof Algiers freed around 3,000 slaves following the bombardment and signed a treaty against the slavery of Europeans.

    However, the cessation of slavery did not last long.BackgroundFollowing the end of theNapoleonic Wars in 1815, the Royal Navy no longer needed the Barbary states as a source ofsupplies forGibraltarand their fleet in the Mediterranean Sea. There was considerable political pressure exerted to endthe practice of enslaving Christians by the Barbary states. In early 1816, Exmouth undertook a diplomatic mission,

    backed by a small squadron ofships of the line to Tunis, Tripoli, and Algiers to convince the Deys to stop the practiceand free the Christian slaves. The Deys of Tunis and Tripoli agreed without any resistance, but the Dey of Algiers wasmore recalcitrant and the negotiations were stormy. Exmouth believed that he had managed to negotiate a treaty to stopthe slavery of Christians and returned to England. However, due to confused orders, Algerian troops massacred 200Corsican, Sicilian and Sardinian fishermen who were under British protection just after the treaty was signed. Thiscaused outrage in Britain and Europe and Exmouth's negotiations were seen as a failure. As a result, Exmouth wasordered to sea again to complete the job and punish the Algerians. He gathered a squadron of five ships of the line, one50-gun ship and four frigates. HMS Queen Charlotte100 gunswas his flagship and Admiral David Milne was his

    second in command aboard HMSImpregnable, 98 guns. This squadron was considered by many to be an insufficientforce, but Exmouth had already surveyed the defences of Algiers unobtrusively, he was very familiar with the town andwas aware of a weakness in the field of fire of the defensive batteries. More large ships would merely have interferedwith each other without being able to bring much more fire to bear. In addition to the main fleet, there were sometransports to carry the rescued slaves and some sloops for general duties. On arrival in Gibraltar, a squadron of fiveDutch frigates and a corvetteled by Vice-AdmiralTheodorus Frederik van Capellenoffered to join the expedition.Exmouth decided to assign them to cover the main force from Algerian flanking batteries, as there was insufficientspace in the mole for the Dutch frigates[2]Plan of attackThe day before the attack the frigate Prometheus arrived and its captain, Dashwood, attempted to secretly rescue theBritish Consul and his wife and infant but some of the rescue party was discovered and arrested. The attack wasdescribed by the US Consul. The plan of attack was for the larger ships to approach in a column. They were to sail intothe zone where the majority of the Algerian guns could not be brought to bear. Then, they were to come to anchor and

    bombard the batteries and fortifications on the mole to destroy the defences. Simultaneously, HMS Leander50gunswas to anchor off the mouth of the harbour and bombard the shipping inside the mole. To protect Leanderfromthe shore battery, two frigatesHMS Severn and Glasgowwere to sail inshore and bombard the battery.BombardmentPellew in Queen Charlotte anchored approximately 80 yd (73 m) off the mole facing the Algerian guns. However, mostof the other ships, notably Admiral Milne aboard HMS Impregnable anchored out of position both reducing theireffectiveness and exposing them to fiercer Algerian fire. Some of the other ships sailed pastImpregnable and anchoredin positions closer to the plan. In their earlier negotiations, both Exmouth and the Dey of Algiers had stated that theywould not fire the first shot. The Dey's plan was to allow the fleet to anchor and then to sortie from the harbour and

    board the ships with large numbers of men in small boats. However, Algerian discipline was less effective and oneAlgerian gun shot fired at 15:15. Exmouth immediately began the bombardment. The Algerian flotilla made an attemptto board but thirty three of their boats were sunk. After an hour, the cannon on the mole were effectively silenced andExmouth turned his attention to the shipping in the harbour which was destroyed by 19:30. Although the fleet also

    bombarded the city, there was comparatively little damage as the construction of the houses meant that cannon ballspassed through the walls, leaving a neat hole without destroying them. At 20:00, Milne asked that the bomb vesselVesuvius be used against the battery that was mauling his ship. The commander of the bomb made an error ofnavigation and she exploded ineffectively beside the wrong battery. Despite this, the Algerian batteries were no longerable to maintain fire and by 22:15, Exmouth gave the order for the fleet to weigh anchor and sail out of range, leavingHMS Minden to keep firing to suppress any further resistance. By 01:30 the next morning, the fleet was anchored out of

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    range and the wounded were treated and the crew cleared the damage caused by the Algerian guns. Casualties on theBritish side were 16 percent killed or wounded.

    Ships involved

    British

    Ship Guns Commander

    Casualties

    NotesKilled

    Wounded

    Queen Charlotte 104Flagship of Adm. EdwardPellew, Baron ExmouthCapt. James Brisbane

    8 131 First-rateShip of the line

    Impregnable 98Rear-Adm. David MilneCapt. Edward Brace

    50 160 Second-rate Ship of the line

    Albion 74 Capt. John Coode 3 15 Third-rate Ship of the line

    Minden 74 Capt. Joseph Prior 7 37 Third-rate Ship of the line

    Superb 74 Capt. Charles Ekins 8 84 Third-rate Ship of the line

    Leander 50 Capt. Edward Chetham 17 118 Fourth-rate Ship of the line

    Glasgow 40 Capt. Hon. Anthony Maitland 10 37 Frigate

    Severn 40 ? 3 34 Frigate

    Granicus 36 Capt. William Furlong Wise 16 42 Frigate

    Hebrus 36 Capt. Edmund Palmer 4 15 Frigate

    Heron 18 ? - - Brig-sloop

    Mutine 18 Cdr. James Mould Brig-sloop

    Promethus 18 Cdr. William B. Dashwood - - Brig-sloopSatellite 18 ? - - Brig-sloop

    Saracen 18 Cdr. Alexander Dixie (?) - - Brig-sloop

    Britomart 10 Cdr. Robert Riddle - - Brig-sloop

    Cordelia 10 Cdr. William Sargent - - Brig-sloop

    Jasper 10 Cdr. Thomas Carew - -

    Brig-sloop. Only as far asGibraltar,then returning home withdispatches.

    Beelzebub - Cdr. William Kempthorn 1 3 Bomb

    Fury - Cdr. Constantine RichardMoorsom

    - - Bomb

    Infernal 6 Cdr. Hon. G. J. Perceval 2 17 Bomb

    Hecla - Cdr. William Popham - - Bomb

    Netherlands

    Ship Guns Commander

    Casualties

    NotesKilled

    Wounded

    Amstel 44 W.A. van der Hart 4 6 Frigate

    Diana 44 P. Ziervogel 6 22 Frigate

    Frederica 44 J.A. van der Straaten - 5 Frigate

    Melampus 44 A.W. de Man 3 15 Frigate, flagship

    Dageraad 36 J.M. Polders - 4 Frigate

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    Eendragt 20 J.F.C. Wardenburg - - Corvette

    Algiers

    Ship Guns Notes

    Ciotat 40 French

    4 Frigates 44 1 scuttled, the rest burnt?5 Corvettes 24-30 Burnt?

    30-40 Gunboats and Mortar vessels Burnt?

    55 Others?

    Result The following day at noon, Exmouth sent the following letter to the Dey: "Sir, for your atrocities at Bona ondefenceless Christians, and your unbecoming disregard of the demands I made yesterday in the name of the PrinceRegent of England, the fleet under my orders has given you a signal chastisement, by the total destruction of your navy,storehouse, and arsenal, with half your batteries. As England does not war for the destruction of cities, I am unwilling tovisit your personal cruelties upon the unoffending inhabitants of the country, and I therefore offer you the same terms of

    peace which I conveyed to you yesterday in my Sovereign's name. Without the acceptance of these terms, you can haveno peace with England." He warned that if they were not accepted that he would continue the action. The Dey accepted

    the terms, not realising that they were a bluff as the fleet had already fired off all of its ammunition. A treaty was signedon September 24, 1816. 1,083 Christian slaves and the British Consul were freed and the ransom money repaid. Over3000 slaves total were later freed.References1. ^[1]2. ^ Otridge et al., p. 233Sources The Life of Admiral Viscount Exmouth, by William Osler, 1841 Edward Pellew, Viscount Exmouth, by C. Northcote Parkinson, 1934 Mariner's Mirror(1941) OTRIDGE,J.ET AL. (1817), "Dispatches from Admiral Lord Exmouth, G.C.B., addressed to John Wilson Croker,Esq," in:The Annual Register, Or, A View of the History, Politics, and Literature for the Year 1816, pp. 230240; and"Dutch official account of the battle", ibid., pp. 240243

    External links View of Algiers "Algiers 1816". On War. http://www.onwar.com/aced/data/alpha/algiers1816.htm.

    Council of war on board the Queen Charlotte', 1818, Nicolaas Bauer.

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    Painting of the action by Thomas Luny

    Sketch showing the positions of the fleet during the bombardment.

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    Edward Pellew, Lord Exmouth - Theodorus Frederik van Capellen

    'Bombardment of Algiers', 1823, by Martinus Schouman.

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    Constantine 1804-05 En 1804, le Bey Osman traque Chrif Bou Dali des Ouled Seguen. Car ce dernier a prisConstantine avec l'aide des Kabyles en absence du Bey. En 1805, Abd Allah Bey fait une expdition contre la rvolte de

    Nememcha et aussi il fit une autre expdition en Kabylie.

    Guerre avec Tunis1805-11 Alger a impos un tribut en 1756 Tunis, cette dernire devait envoyer de l'huile pourclairer les mosques d'Alger chaque anne. Hammouda Pacha, en 1805, organise une tentative de renversement etattaque des caravaniers de Constantine en sol tunisien. Alors Ahmed Khodja humili et aussi proccup par la situationde rvolte Oran et de la famine de Constantine, dcide d'envoyer seulement une frgate et fait razzier la Goulette en1807. Au mme moment, Hammouda Pacha et Mustapha Engliz (rengat chrtien britannique expuls d'Alger et rfugi Tunis), organisent une attaque de la province de Constantine avec 50 000 hommes sous le commandement de SolimanKiahia. Ce dernier rsista deux mois, mais les renforts d'Alger arrivent de plusieurs cts. Le bilan des morts tunisiensreste lourd, leurs oreilles sont envoys dos d'ne vers Alger en signe de victoire. La ville de Constantine rassembleseulement 4000 hommes (envoy d'Alger), d'une part la population locale se prparait renverser le rgime du bey, carles tribus arabes de Biskra et les chefs des Aurs et de Stifaurait promis aux Tunisiens leur passage la frontire deles aider, d'autre part les Kabyles sous le commandement du roi Derkaoui, ce dernier fut opposant au rgime de largence d'Alger; il a plusieurs fois attaqu la garde de Constantine. Hammouda Pacha fut constern aprs cette dfaite,il rassemble toute son arme et marche vers la frontire avec 180 000 hommes, cette fois-ci vers le Sud au Kef. Les

    Algriens de leur ct rassemblrent tous les hommes et marchrent vers le Kef. Cette fois la victoire est du cttunisien, l'arme algrienne fut crase 600 700 morts et plusieurs prisonniers. Aprs quelques ngociations de

    prisonniers, la guerre reprend, mais cette-fois-ci en mer prs de la cte de Sousse en 1811. Ras Hamidou dfait lafrgate du ras tunisien42. Les Tunisiens taient sous le commandement du Ras Mohammed el-Mourali. La flotte deHamidou tait compose de 6 gros navires et de 4 canonnires. Par contre, les forces tunisiennes taient formes de 12

    btiments de guerre.Constantine 1808-13. En 1808, le Bey Toubbal attaque les Ouled Seguen, il rase leur village. En 1811,Naman Beyentreprit une expdition contre les Ouled Seguen, il sera vaincu. En 1813, Tchaker Bey demande l'aide des tribus deTeleghma, des Zemoul, des Ouled Abd Nourpour attaquer les Ouled Seguen. Ces derniers, cerns, demandent la grce.Les Ouled Oudjana des Aurs les attaquent, mais les Ouled Seguen ont pu les repousser.Insoumission des Aurs En 1816, Chaker bey fut dfait par la tribu des Ouled sid Obeid dans la Memcha pour avoir

    pris leur btail55.Rvolte en Kabylie (1816) En 1816, il y a eu la rvolte des Iflissen, leur chef Hadj Mohamed ben Zamoun conclu la

    paix avec les Turcs51. Enfin en 1823 ils entrent en rvolte contre l'autorit de la Rgence et coupent les voix decommunications entre Alger et Constantine. Ce n'est qu'aprs plusieurs mois de combats que l'agha Yahia parvient ngocier la soumission des tribus et en 1824 est sign le dernier trait de paix52.Hussein Dey ou Hussein Pacha (1818), n vers 1765 Smyrne (Turquie) et dcd en 1838 Alexandrie (gypte) estle dernierdey d'Alger. Il succde Ali Khodja en mars 1818 et prend quelques mesures librales destines rassurer lesEuropens comme la libration de certains otages ou la libert de culte vis--vis des juifs1. Il poursuit cependant lesactivits de course en Mditerrane, principale ressource de la Rgence d'Alger.Constantine 1817-18. En 1817, les Saharis attaquent les Ouled Seguen. Les deux se rejoignent au mont Bouarif, il yaura plusieurs morts des deux cts. En 1818, Brahim Bey et ses troupes s'engagent dans une bataille contre les OuledSeguen, ces derniers gagnent le Bey. Sans russir vaincre les Ouled Seguen,Notes et rfrences1. Comment l'Algrie devint franaise (1830-1848) de Georges Fleury2. a etbFrance pittoresque [archive] par Abel Hugo, 1835Rvolte en Basse Kabylie (1823) En Basse Kabylie, les At Abbas, eux aussi se soulevrent frquemment contrel'autorit ottomane. En 1823, ils entrrent en rvolte contre l'autorit de la Rgence et couprent les voies decommunication entre Algeret Constantine. Ce n'est qu'aprs plusieurs mois de combats que l'agha Yahia put ngocier lasoumission des tribus rvoltes4. Le royaume de At Abbas survivra l'poque ottomane et ne tombera qu'en 1871 lorsde la conqute franaise. Les beys connurent d'normes difficults gouverner et faire rentrer les impts, certainsd'entre eux qui osrent pntrer dans les massifs montagneux ou travers le dsert y laissrent leur vie5.Constantine 1825-26. Brahim Bey est remplac parHadj Ahmed Bey vers 1825-1826. Ce dernier dcide de battre lesOuled Seguen, il tue 30 cavaliers parmi eux. son retour de Constantine, 15 de ses cavaliers sont tus.

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    Guerre d'Alger (1827-1830)

    Blocus maritime d'Alger (1827-1830)

    Affaire de l'ventail L'Affaire de l'ventail entre lepachaTurcHussein Dey et le consul Franais Pierre Deval, le 30avril 1827, est le casus belli de la guerre dclare par le Royaume de France la Rgence d'Alger, qui dclenche le

    blocus maritime d'Alger par la marine royale franaise en 1827.Les dettes de la France En 1798, lors de la campagne d'gypte de Bonaparte, deux ngociants algriens, Busnach etBacri, proposent au Directoire de ravitailler en bl l'arme franaise. Le contrat est sign et le dey d'Alger avancel'argent pour toute l'opration72. Les caisses du Directoire sont vides et le paiement est ajourn. Une fois au pouvoir,

    Napolon repousse la fin de la guerre le paiement de ses crances. Sous la Restauration, le gouvernement de LouisXVIII refuse de reconnatre une dette contracte par la rpublique. Trente ans aprs l'emprunt, en 1827, le dey d'Algern'a toujours pas t pay.L'incident diplomatique Reu en audience, le consul de France Pierre Deval refuse catgoriquement tout ultimatum etse montre mprisant au got du Dey, qui lui donne un coup d'ventail. Cet incident diplomatique sert de prtexte

    l'intervention franaise.Ultimatum au Dey d'Alger (juin 1827) En juin 1827, le gouvernement franais envoie deux missions Alger, lapremire est charge d'vacuer le consul Deval ainsi que tous les ressortissants franais d'Alger, la seconde doit adresserun ultimatum au dey d'Alger67. La mission d'vacuation est remplie le 11juin1827 par la goletteLa Torche, tandis quele capitaine Collet arriv peu aprs, bord deLa Provence, est la tte d'une division navale en charge de la mission dengociation67. Les relations diplomatiques entre Paris et Alger tant rompues, le consul de Sardaigne Datili de la Tourfait office de mdiateur en adressant un ultimatum de 24h au dey dont le rejet entranerait le blocus et la guerred'Alger67. Les conditions imposes par cet ultimatum taient : 1 Tous les grands de la Rgence, l'exception du Dey, se rendront bord du vaisseau La Provence, pour faire, aunom du chef de la Rgence, des excuses au consul de France ;2 un signal convenu, le palais du Dey et tous les forts arboreront le pavillon franais et le salueront de cent-uncoups de canon ;3 Les objets de toute nature, proprit franaise, et embarqus sur les navires ennemis de la Rgence, ne pourront tre

    saisis l'avenir;4 Les btiments portant pavillon franais ne pourront plus tre visits par les corsaires d'Alger;5 Le Dey, par un article spcial, ordonnera l'excution dans le royaume d'Algerdes capitulations entre la France etla Porte ottomane ;6 Les sujets et les navires de la Toscane, deLucques, dePiombino et du Saint-Sige, seront regards et traits commeles propres sujets du roi de France.67 LepachaHussein Dey rejeta l'ultimatum, le blocus du port d'Alger fut ainsi form.Blocus maritime d'Alger (1827-1830)Bataille navale dans la baie d'Alger et bataille de Navarin (octobre 1827) Le 4octobre1827 quelques embarcationsde l'escadre de la rgence tentent de forcer le blocus. Elles sont dcimes par la marine franaise73. Le 20 octobre, une

    partie de la flotte de la Rgence (4 frgates, 4 corvettes et 5 bricks), envoye au cours de l'anne renforcer la flotteottomane, est dtruite labataille de Navarin74. Jusqu' la veille du dbarquement franais, de petites embarcations dela rgence parviennent se faufiler de nuit et accoster sur le littoral de la baie d'Alger.

    Massacre de laDuchesse de BerryL'quipage d'une chaloupe de la frgate franaiseDuchesse de Berry est massacret dcapit par un millier d'Algriens prs de Dellys l'est d'Alger, les ttes mutiles sont vendues au dey d'Alger 100

    piastres la pice73.Affaire du bombardement de La Provence (1829) Si l'Affaire de l'ventail est une premire provocation qui a pourconsquence le blocus maritime d'Alger en 1827, c'est une seconde provocation en 1829 alors que la France lve le

    blocus et tente de ngocier qui provoque la conqute d'Alger. Le btiment de la marine royale franaise La Provencemont par l'amiral de la Bretonnire, commandant les forces navales du roi dans ces parages, et battant pavillon

    parlementaire arrive dans la rade d'Alger le 30juillet1829 prcd dubrickl'Alerte. Le 3aot1829, les ngociationsentre les parlementaires et le dey d'Alger chouent, la Bretonnire quitte le port quand son navire est bombard par les

    batteries d'Alger75. L'amiral ne riposta pas par gard son pavillon, une seule borde aurait compromis sans gloireson caractre de parlementaire 75, ce qui aurait provoqu la solidarit du capitaine britannique Quin commandant lacorvetteLe Pilorus s'criant Don't fire, my boys, keep up close to the wind! ("Ne faites pas feu, mes enfants, serrezle vent!")75. Mais l'insulte faite la France constitua un chelon supplmentaire vers l'opration de reprsailles terrestres

    qui eut lieu en 1830 avec le dbarquement de Sidi-Ferruch. La mme anne, le turcologue et secrtaire-interprte du roiThomas Xavier Bianchi conclut son Relation de l'arrive dans la Rade d'Alger du vaisseau de S.M. La Provence et

    Dtails prcis de l'insulte faite au pavillon du roi par les algriens, le 3 aot 1829 par: Si, depuis longtemps, la cause de l'humanit, celle de la civilisation et l'honneur de la France rclamaientimprieusement l'excution de la grande entreprise qui vient d'tre confie la bravoure de notre anne, c'tait surtout

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    ceux qui comme nous furent les tmoins et presque les victimes de l'insulte faite au pavillon du roi dans des paragesennemis, qu'il appartenait de faire des vux ardents pour le succs de notre expdition. Mais aprs avoir vu et admirla fcondit et les immenses ressources de la plus belle partie de l'Afrique septentrionale, nos dsirs les plus chers

    seraient remplis, si, pour prix du sang de ses braves et des sacrifices qu'elle s'impose, la France pouvait un jours'ouvrir dans ces contres un long avenir de gloire, de richesse et de prosprit. 75 Le 3juillet1830,La Provencenavire amiral de l'escadre du Ministre Guy-Victor Duperr participe au bombardement

    d'Alger en support des troupes dbarques. Le 14juillet 1830, un mois aprs le dbarquement victorieux de Sidi-Ferruch et neuf jours aprs la prise d'Alger,La Provence est rebaptiseAlger76.Constantine 1830. En 1830, les Ouled Seguen refusent de combattre au ct de Hadj Ahmed Bey lors de la prised'Alger. Alors les Ouled Seguen constituent leur propre chef dit Ben Djaber ou Bey el Oumma (le bey du peuple) et ilsessayent de regrouper toutes les tribus pour combattre Hadj Ahmed Bey. Ds que ce dernier est revenu Constantine, ilinvite les Ben Gana le rejoindre pour faire la guerre contre les Ouled Seguen. Les Zemoul aussi se regroupent autourde Hadj Amed Bey. Mais cette fois-ci, les Ouled Seguen dcident alors d'envahir les villages des Zemoul, ce quiconduit Hadj Ahmed Bey a demander la paix aux Ouled Seguen. Ces derniers acceptent, mais avec des conditions.Alors Hadj Ahmed Bey dcide de les attaquer. l'arrive de l'Arme franaise, les Ouled Seguen furent les premiers s'engager contre le Bey de Constantine.Exile du Dey Hussein. Aprs la prise d'Alger, Hussein Dey, qui a capitul, est contraint l'exil. Il y est conduit sousescorte avec sa famille, son harem et sa fortune personnelle, sur le Jeanne d'Arc le 15 juillet 1830 qui l'emmne

    Naples o il a choisi de s'installer; sa demande d'autorisation de se fixer en France ayant t refuse par le roi2. Il

    exprime la haine atavique qui existe selon lui entre Algriens et Tunisiens Paris en 1831 en ces termes: Faitesbouillir dans une chaudire un Algrien et un Tunisien; laissez reposer, et ils se spareront 2. Il rsidera pendant 3 ansen Italie. Il mourra Alexandrie (gypte) en 1838.

    Reconnaissance d'Alger par l'espion Boutin (1808)

    L'tat-major franais bnficie d'un plan de dbarquement, Reconnaissance des forts et batteries d'Alger, dress par unofficier du gnie sous le Premier Empire, Vincent-Yves Boutin. Le capitaine Boutin est envoy en espion dans largence en 1808 sur ordre de Napolon78; celui-ci prpare l'aprs Campagne d'gypte (1798-1801) avec undbarquement Alger et une colonisation de l'Afrique du Nord79. Afin de ne point veiller les soupons des Ottomans,Boutin est officiellement envoy auprs du consul gnral franais Alger Dubois de Thimville (le frre du gnral)78.

    Il accomplit sa mission d'espionnage du 24 mai 1808 au 16juillet 1808, ses relevs lui permettent non seulementd'tablir Sidi-Ferruch comme lieu propice au dbarquement mais galement d'laborer un plan de contournementd'Alger dont l'itinraire emprunte Staoueli, Sidi Khalef et le Fort de l'Empereur78. Du reste, son rapport suggre l'emploid'une force d'invasion s'levant 35 000-40 000 et contient des recommandations l'adresse de la future armed'occupation78. Quinze ans aprs l'assassinat de Boutin par les Hashashins syriens, les commandants des forcesterrestres et navales de Bourmont (Ministre de la guerre) et Duperr (Ministre de la Marine et des Colonies) mettent enapplication son travail de 1808; travail qui du reste sert de base au gographe Charles Picquet pour son Aperuhistorique, statistique et topographique sur l'tat d'Alger: l'usage de l'arme expditionnaire d'Afrique publi par ledpt de la guerre en 183080. l'occasion du centenaire du dbarquement franais, les autorits d'Alger rendenthommage Boutin avec l'inauguration d'une table d'orientation son nom78.

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    La Provence devant Alger, le 3 aot 1829. Le bombardement du navire royal par les Ottomans est le casus belli de la

    prise d'Alger.

    Hussein, dernier dey d'Alger, en 1830. L'Affaire de l'ventail entre lepachaTurcHussein Dey et le consul FranaisPierre Deval

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    Conqute de l'Algrie par la France

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    Informations gnrales

    Date 14 juin1830 - 23 dcembre1847

    Lieu Rgence d'Alger- Algrie franaise - Maroc

    Issue Victoire de la France Armistice de Sidi TaharColonisation franaise

    Belligrants

    France Rgence d'Algertat d'Abd el Kader

    Forces en prsence

    Arme d'Afrique JanissairesKouloughlis

    Conqute de l'Algrie par la France

    Batailles

    Campagne contre les Ottomans (1830-1837)Sidi Ferruch (1830) Staoueli (1830) Sidi Khalef (1830) Alger (1830) Blida (1831) Oran (1831) Bne (1832)Constantine (1836) Constantine (1837)

    Campagne contre Abd-el-Kader (1832-1834)Kheng-Nettah (1832) Bougie (1833)

    Campagne contre Abd-el-Kader (1835-1837)Sig (1835) Macta (1835) Mascara (1835) Habrah (1835) Tlemcen (1836) Sikkak (1836) Somah (1836)

    Trait de TafnaCampagne contre Abd-el-Kader (1839-1847)

    Portes de Fer (1839) Mazagran (1840) Afroum (1840) Mouzaa (1840) Mda (1840) La Smala (1843) Isly(1844) Sidi-Brahim (1845)

    Campagne de Kabylie (1857)Chellata (1857) Mezeguene (1857) At Aziz (1857)

    Campagne de pacification (1830-1871)El Ouffia (1832) Zibans (1844) Enfumades (1845) Zaatcha (1849) Laghouat (1852) Mokrani (1871)

    Campagne du Sahara (1881-1902)Flatters (1881) Hoggar (I) Tit (1902) Hoggar (II)

    La conqute de l'Algrie par la France se ralise en plusieurs tapes distinctes, du dbarquement de l'Arme d'Afrique Sidi-Ferruch le 14juin1830, commande parBourmont, jusqu' la reddition formelle de l'mir de Mascara, Abd el-

    Kader, au Duc d'Aumale le 23dcembre1847. Cette conqute se conclut par l'annexion de l'Algrie la Rpubliquefranaise par la cration des dpartements franais d'Algrie en 1848. Ds 1830, la conqute de l'Algrie estaccompagne d'une colonisation de peuplement : les militaires franais deviennent des colons en s'installant etamnageant le territoire conquis. Les pionniers sont progressivement rejoints par des compatriotes tels les voisinsCorses ou les Alsaciens-Lorrains dont la rgion a t annexe par l'Allemagne en 1870, et galement par desimmigrants trangers arrivant par vagues successives des pays mditerranens frontaliers; surtout d'Espagne, mais aussid'Italie et de Malte, possession britannique depuis 1814. Les ressortissants d'Allemagne et de Suisse sont galementencourags prendre part la colonisation.Chronologie de la conqute de l'Algrie et du SaharaLa premire tape concerne l'Algrie le Sahara tant un territoire gnralement associ bien qu'indpendant et estla conqute de la rgence d'Alger(cte mditerranenne de l'Algrie) de juin juillet 1830 et prend fin avec la signaturede l'Accord de soumission du rgent Ottoman Hussein Dey Algerle 5 juillet 18301. La seconde tape est la conqutede l'tat d'Alger (le centre et l'ouest de l'Algrie) de 1832 1847 et qui s'achve officiellement avec la signature de

    l'Armistice signe par l'mir Berbre Abd el-Kader Sidi Tahar le 23 dcembre 1847 (il remet sa reddition au capitaineBazaine le 21). Les territoires de l'ex-rgence d'Alger et ceux de l'tat algrien sont annexs la France en 1848 par lacration de trois dpartements (Dpartement d'Oran l'ouest, Dpartement d'Alger au centre et Dpartement deConstantine l'est). La dernire tape concerne le sud algrien et est la conqute de mai dcembre 1902 qui prend finavec le trait de soumission de la confdration touargueKel Ahaggardu Sahara en dcembre 1902. Ceci entrane la

  • 8/3/2019 Arme et Marine de La Rgence d Alger 1815-1830

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    cration des Territoires du Sud le 24 dcembre 1902, ils sont ensuite rattachs l'Algrie et annexs la France le 7aot 1957 avec la cration des deux dpartements du Sahara (Dpartement de la Saoura l'ouest et Dpartement desOasis l'est). Le blocus maritime de la Rgence d'Alger Le dbarquement du corps expditionnaire franais Sidi-Ferruch, le 14 juin 1830 La prise d'Alger, le 5 juillet1830, par les troupes franaises, commandes parLouis Auguste Victor de Ghaisne,comte de Bourmont. L'occupation des ports du littoral et le principe de l'occupation restreinte La guerre contre l'mirAbd-el-Kaderet sa tentative de crer un tat sur les ruines de la Rgence, de 1836 1848 Chute de Constantine, 1837 Dfaite de l'mir et le dcoupage de l'Algrie en trois dpartements en 1848. Lapolitique de la terre brle (1851-1860) Dcret Crmieux et naturalisation despopulations juives algriennes Grande rvolte de Kabylie 1870-1871 Expropriation des terres des tribus et code de l'indignat ; La rvolte de Bouamama au Sud-Ouest, 1882-1902 Des oprations de colonisation des populations et des territoires, et la campagne du Sahara (1900-1903).Avant la conqute

    Situation de la Rgence d'Alger (1802-1829) Articles dtaills : Rgence d'Alger, Empire ottoman et bataille deNavarin. La rgence d'Alger(partie nord de l'Algrie moderne) est en dclin depuis le dbut des guerres napoloniennesqui limitent le commerce en Mditerrane. De 1802 1821, le pays est en proie la violente dissidence des tribus del'hinterland et la rbellion des populations qui affichent ouvertement leur dsir de se dbarrasser de la Rgence(Rvolte de Belahrach). Sur le plan militaire, la flotte d'Algertait dpasse et ne pouvait plus tenir tte aux marines des

    pays europens ; partir de 1815, les flottes britannique et franaise dominent la Mditerrane. Cependant, Algerrsisteune dernire fois un bombardement britannique (Lord Exmouth). Les revenus du dey d'Alger, le plus haut dignitaireturc en place (la rgence d'Alger fait alors partie de l'Empire ottoman), baissent et se retrouvent gravement compromis la suite d'obscures manuvres orchestrs par d'habiles spculateurs financiers ayant le monopole exclusif de l'conomiedu pays (les frres Buchnaq ou Busnach ainsi que le financier Bacri)[rf. ncessaire]. Pour compenser la perte des revenusmaritimes et du commerce, celui-ci accrot la pression fiscale, mal supporte par la paysannerie. Pour chapper au

    pouvoir central, une partie de la population (celle des hauts-plateaux) se nomadise. Une autre partie (les montagnards)dclare la guerre au pouvoir. La production de bl algrien se heurte au monopole de spculateurs peu scrupuleux[rf.ncessaire]

    et la concurrence de l'Europe de l'Est, et la chute de l'Empire franais a priv la rgence d'Alger d'un grandimportateur. La crise sociale dclenche une crise politique, le dey d'Alger semble contest par les beys. L'implosionintrieure est effective dans les annes 1820. Le pays est fragilis: La perte de sa flotte de combat la clbrebataille de

    Navarin livre le pays aublocus maritime tranger. Celui-ci commence en 1826 et va durer trois ans. La disette pousse lereste des populations dans l'action arme qui prend la forme d'une gurilla larve contre les reprsentants de la Rgence.Situation du Royaume de France Article dtaill : Seconde Restauration. Motive par la volont de distrairel'attention d'une opinion publique agite[rf. ncessaire] (Seconde Restauration), encourage par la Russie, la France serelance dans les campagnes coloniales. Charles X veut renouer avec le prestige monarchique. Un blocus maritime estmis en place. L'invasion est conseille parPolignac, afin de sauver la situation intrieure franaise. Charles X avouevouloir retrouver l'esprit des victoires de Corts, [rf. ncessaire] avec l'espoir de conqurir l'Afrique. La France comptemettre fin la piraterie des barbaresques et l'esclavage des chrtiens par eux. Charles X tait court de trsorerie et lacolre du peuple parisien menaait, ds lors, l'immense pactole que constituait la fortune du Dey d'Alger attirait saconvoitise et celle de quelques aventuriers. S'emparer de ce trsor pouvait ainsi reprsenter un objectif majeur de cette

    expdition2

    . Charles X saisit alors l'occasion pour monter