archidoc news, n°8

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Juin 2013 ArchiDoc NEWS Périodique du service archives et documentation de la Direction générale Victimes de la guerre

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Juin 2013

ArchiDoc NewsPériodique du service archives et documentation de la Direction générale Victimes de la guerre

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ArchiDoc NEWSPériodique du service archives et documentation de la Direction générale Victimes de la guerre

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RETROUVER LA TRACE DES ENFANTS CACHÉS

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DES ARCHIVES À DÉCODERFondé en 1942, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale, le Comité de Défense des Juifs (CDJ) avait pour objectif de protéger les Israélites de la déportation. Pour ce faire, il mit en place des réseaux afin de cacher enfants et adultes, créa une presse clandestine pour informer les familles, et récolta des fonds en établissant de faux papiers1.

Mais consigner des informations sur les personnes cachées requérait une extrême précaution, afin de protéger au mieux leur identité, celle de leurs hôtes et l’endroit de leur cache. Aujourd’hui, lorsque chercheurs ou familles des victimes tentent de retrouver leur trace, c’est un véritable travail de décodage qu’il leur faut effectuer.

1 Pour en savoir plus sur le Comité de Défense des Juifs : L. STEINBERG, Le Comité de Défense des Juifs en Belgique, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 1973.

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2 Le Front de l’Indépendance avait pour objectif principal de rassembler la population afin de combattre l’occupant et les collaborateurs, de préparer le soulèvement national et de défendre les libertés.

3 L’AIVG, créée le 11 octobre 1944 et successeur du CDJ, avait pour objectif d’aider les Juifs au lendemain de la guerre y compris de protéger les enfants qui avaient été cachés.

Photo : « carnet C reprenant le code de l’institution, le code et les fausses identités des enfants, SVG-DOS »

Le Comité de Défense des Juifs était une des branches du Front de l’Indépendance2, créé lui en mars 1941, et chapeautant plusieurs groupements de solidarité au sein de la Résistance. Le CDJ et son successeur - l’Aide aux Israélites Victimes de la Guerre (AIVG)3- ont ainsi rassemblé un grand nombre d’archives. Celles-ci concernent principalement le sauvetage des enfants et l’aide qui leur fut apportée après la guerre. Le tout constitue un fonds, transmis par le Service Social Juif à la DG Victimes de la Guerre en juin 1973 afin de garantir sa conservation et de faciliter les recherches et les études historiques. Il est désormais régulièrement utilisé pour établir des attestations reprenant les lieux et les périodes de cache des enfants cachés.

DE 1942 À NOS JOURS

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Le fonds se compose de deux séries originales : les fiches et les carnets. Les fiches , ont été, pour la plupart, établies sous le faux nom de l’enfant et reprennent, au recto, des informations codées telles que le numéro attribué à l’institution ou au foyer dans lequel l’enfant a été placé et sa date d’entrée. Au verso, ce sont les périodes de paiements qui sont reprises. Ces paiements étaient destinés à l’entretien quotidien des enfants et étaient versés, sous la forme d’indemnités, aux logeurs - institutions ou particuliers.

La DG possède 26 carnets, dont 17 carnets uniques (certaines sous-séries comptent deux ou trois carnets) parmi lesquels 7 ont été utilisés pendant la guerre afin de tenir à jour les données des enfants.

Pour éviter à l’Occupant toute possibilité de retrouver les enfants ou d’identifier les lieux de cache, ces carnets ont été créés par Esta Heiber5, sous la forme d’informations codées.

Consultés ensemble, ils permettent d’établir le lien entre le code et l’identité réelle de l’enfant, les endroits où il a été caché et l’adresse de ses parents avant leur déportation. A titre d’exemple, le carnet A reprend l’identité réelle de l’enfant et le code qui lui a été attribué. Le carnet C mentionne le code et l’adresse de l’institution ainsi que les codes des enfants placés dans ce lieu. Le carnet F donne, quant à lui, le code de l’enfant et son adresse avant qu’il ne soit pris en charge par

DES FICHES ET DES CARNETS À DÉCODER

4 On retrouve également -, sur les fiches du CDJ, des renseignements inscrits,

après la guerre, par l’AIVG

5 Estera Fajersztejn, née le 11 mai 1903, membre fondateur du CDJ, était

l’épouse de Maurice Heiber, directeur de la

section “enfance” du CDJ et directeur du service social

de l’Association des Juifs de Belgique. Estera Heiber a été internée à la Caserne

Dossin à Malines du 14 mai 1943 au 11 janvier 1944.

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le CDJ. Après la guerre, ces carnets sont restés très utiles pour rendre les enfants à leurs parents ou pour retrouver leur famille.

Ce système a d’ailleurs encore été utilisé après la guerre par l’AIVG qui a pris en charge le placement des enfants devenus orphelins dans des homes jusqu’à leur majorité. Les carnets de la lettre H à R - le N excepté - donnent par exemple des informations sur l’identité des enfants et l’adresse du lieu de placement, en home ou chez un particulier.

Photo : home AIVG des Hirondelles, collection privée Annie Sliwka

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Les fiches ont été numérisées en 1998. Les carnets du CDJ et de l’AIVG ont, quant à eux, été numérisés et emballés dans du matériel prévu pour la conservation en 2012. Un nouvel inventaire a été établi. Régulièrement consultés pour établir des attestations « enfant caché », ils se trouvaient dans un état de dégradation avancée. La numérisation permet de ne plus retourner aux documents originaux et de garantir leur conservation.

Les données des carnets sont en cours d’encodage. Tous les carnets utilisés pendant la guerre sont déjà informatisés. Les données relatives aux enfants juifs sont croisées, dans une base de données centrale, avec celles retrouvées dans les autres sources en possession du service (fichier de la persécution et de la déportation, dossiers personnels, documentation générale). L’objectif étant de compléter et de vérifier les données et d’établir, pour chaque enfant, un parcours le plus complet et le plus correct possible. Cette base de données permettra aussi de nouvelles avancées en matière historique et statistiques6.

Pour des raisons évidentes de protection de la vie privée, les carnets et les fiches ne sont consultables que par les victimes ou, si elles sont décédées, par les membres proches de la famille. Les chercheurs dépendant d’une institution scientifique et les étudiants peuvent y avoir accès s’ils sont munis d’une lettre de recommandation de leur institution et d’une procuration de la victime ou de sa famille. Les informations des fiches et des carnets étant codées, leur consultation nécessite des explications du service.

CONSERVATION, NUMÉRISATION ET ENCODAGE

6 Après la réception du fonds, le service a effectué un travail complémentaire

pour une meilleure compréhension des fiches

et des carnets. Cependant, certaines données (ex.

codes, périodes de cache) restent toujours une énigme

malgré les recherches actuelles effectuées par le

service.

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PREMIÈRE AIDE AUXVICTIMES DE LA GUERRE

FONDS PARTICULIER

LES DOSSIERS DU ‘SERVICE D’AIDE GOUVERNEMENTALE’ Les archives de la DG Victimes de la guerre comportent un fonds trop souvent perdu de vue : les dossiers du « Service d’Aide gouvernementale ». Il s’étale sur près de 120 mètres et comprend une double série de dossiers individuels, jetant un regard sur la première aide prodiguée aux victimes de la guerre et à leurs survivants. Ce fonds est composé de documents établis peu après la libération du pays et avant même l’approbation des statuts de reconnaissance nationale. Bien que ces documents recoupent souvent d’autres dossiers plus récents, ils ne s’en révèlent pas moins utiles.

Au regard des premiers textes de loi qui sous-tendent l’aide fournie dès avant la fin de la guerre, peu de structures semblent bien établies. Seul se dégage un système de

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mesures ‘ad hoc’, d’allocations uniques et mensuelles, ainsi qu’une aide temporaire systématiquement renouvelée. Nombreux s’accordaient pourtant à dire que celui ou celle qui avait souffert à cause de la Belgique devait être indemnisé(e) par le pays. Or, la concrétisation de cette idée fut loin d’être une sinécure.

Quelles catégories de victimes indemniser et comment ? Qui décide si une personne a ou non droit à une indemnisation ?

Dans l’instabilité politique de l’après-guerre, et face aux intérêts, parfois contradictoires, de certains groupements de personnes, il a fallu attendre longtemps avant de parvenir à une solution définitive. Les besoins des personnes rentrées au pays demeuraient, eux, importants. Cependant, la précarité et le rationnement se poursuivaient. Les denrées alimentaires coûtaient très cher et de nombreuses familles de prisonniers politiques, par exemple, étaient confrontées à de grosses difficultés à cause de la perte d’un gagne-pain. Autrement dit, une aide directe s’avérait absolument nécessaire. Et de convenir que le cadre définitif serait défini ultérieurement.

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7 Institut Des Vétérans Institut National des Invalides de Guerre.

Photo : Prisonniers politiques libérés de Buchenwald, Collection SVG-DOS

Les dossiers décrits ici ne proviennent donc pas de l’actuelle DG Victimes de la Guerre, mais du ‘Service d’Aide Gouvernementale’ (SAG). L’Œuvre nationale des anciens Combattants, Déportés et Prisonniers politiques’ (ONAC) était compétente pour la mise en œuvre des mesures d’aide. Cet ancêtre de l’actuel IV-INIG7, fondé en 1938, s’intéressait surtout aux victimes de la Première Guerre mondiale. Une fois le cadre légal fixé en décembre 1944, l’aide a très rapidement été mise en œuvre : les demandes ont afflué dès la seconde moitié du mois de décembre 1944 et les premiers versements ont été effectués en janvier 1945. On ne faisait pas encore la distinction entre prisonniers politiques et travailleurs forcés.

LE SERVICE D’AIDE GOUVERNEMENTALE

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L’ONAC disposait, pour les demandes, de formulaires standardisés distribués par ses départements locaux. Outre les données du demandeur, les formulaires demandaient le plus d’informations possibles sur le disparu: quand a-t-il été arrêté ? A-t-il été condamné ? A-t-on connaissance d’un lieu de résidence en Allemagne ? … Un espace était prévu au verso, pour les remarques éventuelles de l’administration communale ou de la police locale. Ils se portaient garants du bon comportement du demandeur pendant l’occupation.

Il était toutefois impossible de vérifier exactement le bien-fondé des demandes. Dans bien des cas, la famille elle-même savait à peine où résidait leur disparu. Si la personne concernée était mise au travail, il était même impossible de déterminer si elle était mise au travail de force ou volontairement. Ce contrôle n’a été effectué que bien plus tard. Les indemnités versées à tort étaient remboursées. Les dossiers étaient encore contrôlés fin des années 1950.

Des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour mieux replacer ces dossiers dans leur contexte. L’objectif est donc de poursuivre sur cette voie. Le dossier ‘SAG’ peut comporter des informations très précieuses, surtout pour les personnes pour lesquelles aucun statut de reconnaissance nationale n’a été demandé.

UN REGARD SUR LES FORMULAIRES

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LES STATUTS DE RECONNAISSANCE NATIONALE

LES PRISONNIERS POLITIQUES Peu après la libération, la Belgique a voulu rendre hommage aux personnes qui avaient souffert des terribles circonstances de la guerre et qui s’étaient rendues utiles à différents niveaux. Les mérites militaires ne furent pas les seuls à recevoir les honneurs; les contributions patriotiques des civils furent également honorées officiellement.

Les civils qui, durant la guerre 1940-1945 ont eu des mérites sur le plan patriotique peuvent, de ce fait, obtenir un statut de reconnaissance nationale.

Ce fut certainement la mission principale du Service des Victimes de la Guerre durant l’après-guerre : outre la reconnaissance d’un statut, une assistance financière, voire

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LES STATUTS DE RECONNAISSANCE NATIONALE

morale s’imposait aux plus démunis. Tel fut, notamment, le cas des Prisonniers politiques. Il s’agit de personnes qui, au cours de la guerre 1940-1945, ont été détenues ou internées pendant au moins trente jours consécutifs dans des prisons ou des camps de concentration, cette privation de liberté étant due au fait de l’ennemi ou de personnes servant sa politique ou ses desseins. La durée de trente jours consécutifs de privation de liberté n’est pas exigée pour ceux qui furent l’objet de sévices graves durant leur détention, pour ceux qui furent condamnés à mort par l’ennemi et pour ceux qui furent mis à mort par l’ennemi après leur arrestation ou durant leur détention.

C’est l’arrêté royal du 16 octobre 1954 qui coordonne toutes les dispositions légales relatives au statut des prisonniers politiques et de leurs ayants droit.

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Aujourd’hui, la DG Victimes de la Guerre dispose d’environ 59.000 dossiers de prisonniers politiques, vraisemblablement les dossiers les plus fournis en matière de documents d’époque. On y retrouve des documents authentiques, des témoignages établis sous forme de procès-verbaux, du courrier ou des documents allemands. Egalement, une multitude de renseignements sur les circonstances des arrestations, les conditions de vie dans les prisons ou dans les camps,

les mérites des uns, les trahisons des autres, les peurs de tous.

PASSÉS ENTRE DE NOMBREUSES MAINS

Photo : Camp de Sachsenhausen, Collection SVG-DOS

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Photo : Collection SVG-DOS

Les dossiers de prisonniers politiques nous projettent directement dans le vécu de l’individu et de son entourage, le papier y est vieux et poussiéreux, manipulé et passé dans tant de mains, celles du prisonnier, d’un SS, d’un compagnon, de la Croix Rouge et toutes ces petites mains qui, pendant des années, ont veillé à nous transmettre ce qui fut, dans l’espoir que cela ne soit plus jamais !

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BONNEUX Paul, De Tweede Wereldoorlog in Groot-Herk 1939-1945. Groot-Herk : Geschiedkundige Kring Groot-Herk, 2012

BOUDIN Hugh Robert, La croix et la bannière : les Protestants et les Anglicans en Belgique face à l’Occupation 1940-1944. – Bruxelles : Ed.PRODOC - PROMU Uitgaven, 2012

BRAEM Rik, 1914-1918 Wervik-Geluwe. – Wervik : Stad Wervik, 2011

CAERELS Maarten, In de schaduw van de oorlog : Loppem tijdens WOII. - [S.l.] : [S.n.], 2011

CAESTECKER Frank, De individuele vreemdelingendossiers afkomstig van de Openbare Veiligheid (Vreemdelingenpolitie) (1835-1943). – Brussel : Algemeen Rijksarchief, 2009

CAESTECKER Frank, Individual files on foreigners opened by the Sûreté publique (Police des étrangers) (1835-1943). – Brussels : National Archives and State Archives in the Provinces, 2011

CAESTECKER Frank, Les dossiers individuels des étrangers produits par la Sûreté publique (Police des Etrangers) (1835-1943). – Bruxelles : Archives Générales du Royaume (A.G.R.), 2009

CENTRE DE RECHERCHES ET D’ETUDES HISTORIQUES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE (C.R.E.H.S.G.M.), Le Centre de recherches et d’études historiques de la seconde guerre mondiale : organisation, activités, réalisations. – Bruxelles : J. Vanwelkenhuyzen, 1987

ACQUISITIONS RÉCENTES

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ACQUISITIONS RÉCENTES CEUNEN Marika, Eeuwenlang verbonden : 750 jaar stedenband Leuven - ‘s-Hertogenbosch. Leuven - ‘s-Hertogenbosch : Stichting Comité Leuven - ‘s-Hertogenbosch, 2012

CHARLES Jean-Léon, Les débuts de la résistance en Europe. – Bruxelles : Editions C.I.R., 1966

COMITÉ…, Le Comité international de la Croix-Rouge. - [Genève] : [S.n.], [S.d.]

COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE, Documents sur l’activité du Comité international de la Croix-Rouge en faveur des civils détenus dans les camps de concentration en Allemagne (1939-1945). – Genève : Comité International de la Croix-Rouge, 1947

DE CLERCQ Sulotta, De gedeporteerde arbeider : held of slachtoffer ? Een studie naar de nationale erkenning van de Belgische gedeporteerde arbeiders in de naoorlogse periode 1918-1926. – Gent : Universiteit Gent, 2012. - Master in Geschiedenis

DE COSTER Gerd, Inventaires 27. Archives Louise de Landsheere. – Bruxelles : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale (C.R.E.H.S.G.M.) , 1992

DE COSTER Gerd, Inventarissen 28. Duitse organisaties en instellingen in België (1933-44). – Brussel : Navorsings- en Studiecentrum voor de Geschiedenis van de Tweede Wereldoorlog (N.S.G.T.W.), 1993

DE LAVELEYE Valentine, Victor de Laveleye : un destin inachevé. - [S.l.] : [S.n.], 2003

DE PRINS Gert, Les camps d’internement en France. - Bruxelles : Service des Victimes de la Guerre - Service archives et documentation, 2010

DEVEL Edith, Les Belges dans les camps d’internement japonais en Chine (1941-1945). – Liège : Université de Liège (ULg), 2011. – Mémoire de fin d’études.

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DOUCHAMPS Olivier, Optimiste à tout cran. – Tarciennes : B. éditions, 2011

DÉMOCRATIE OU BARBARIE, Journée d’études Maxime Steinberg 27 janvier 2011 : lieux de mémoires, lieux d’histoire. Du travail de mémoire au devoir d’histoire. Dossier pédagogique. – Bruxelles : Ministère de la Communauté française - Secrétariat général - Démocratie ou barbarie, 2011

FROM WEIMAR…, From Weimar to Hitler : Germany, 1918-1933. – London : The Wiener library, 1951

GOOVAERTS Stefan, De politie van Deurne 1940-1944 : een casestudie van verzet en collaboratie binnen een korps. – Antwerpen : Universiteit Antwerpen, 2011. - Masterproef Geschiedenis

GUTTSTADT Corry, Die Türkei, die Juden und der Holocaust. – Berlin : Assoziation A, 2008

LAMBIN Hadrien, Démobiliser les corps, démobiliser les esprits. Comment les déportés Arlonais sortent-il de la Grande Guerre ?. – Louvain : Université catholique de Louvain (U.C.L.), 2012. – Mémoire de maîtrise en Histoire

LAMBIN Hadrien, Pour les amis! Pour la patrie! L’espionnage familial pendant la Première Guerre Mondiale. Le cas d’un foyer du Namurois. - Louvain-la-Neuve : Université catholique de Louvain (U.C.L.), 2011. – Travail de séminaire

LANG Hans-Joachim, Die Frauen von Block 10 : medizinische Versuche In Auschwitz. – Hamburg : Hoffman und Campe Verlag, 2011

LEDENT Daniel, Nos prisonniers politiques en Province de Luxembourg - Erezée. - Saint-Hubert : Fondation MERCi, [2012]

LEDENT Daniel, Nos prisonniers politiques en Province de Luxembourg - Libramont. - Saint-Hubert : Fondation MERCi, [2012]

LOTHE Jérémy, Le Grand Rabbin Salomon Ullmann : son action durant la

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seconde guerre mondiale. – Bruxelles : Université Libre de Bruxelles (U.L.B.), 2011. – Mémoire de Master Histoire

MALL Volker, La promesse est tenue... Nach 65 Jahren des Schweigens : Recherchen und Begegnungen - Auf der Suche nach Überlebenden und Angehörigen des KZ-Aussenlages Hailfingen/Tailfingen. – Gäufelden : KZ-Aussenlager Hailfingen-Tailfingen e.V., 2011

MARTIN Dirk, Guide succinct des sources archivistiques relatives à l’histoire de la guerre et de l’occupation en Belgique. – Bruxelles : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale (C.R.E.H.S.G.M.), 1996

MASSON Henri, Inventaires 26. Archives (partielles) de l’UTMI. – Bruxelles : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale (C.R.E.H.S.G.M.), 1991

MASSON Henri, Inventaires 30. Service de Renseignements et d’Action dans la région liégeoise : Réseau Zéro, Service D et Groupe G. - Bruxelles : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale (C.R.E.H.S.G.M.), 1996

MEINEN Insa, La Shoah en Belgique. – Waterloo : Renaissance du livre, 2012

MICHIELS Marc, Het XXste transport naar Auschwitz : de ongelijke strijd op leven en dood. – Antwerpen : Uitgeverij Manteau, 2012

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DE LA RECONSTRUCTION, Liste nominative d’actes de décès dont la notification aux administration communales n’a pas su se faire faute d’adresse. – Tournai : [S.n.], 1947

MINISTÈRE DE LA RECONSTRUCTION = MINISTERIE VAN WEDEROPBOUW, Liste nominative d’actes de décès dont la notification aux administrations communales n’a pas pu se faire faute d’adresse = Naamlijst van overlijdensakten die, wegens het ontbreken van een adres, aan de gemeentebesturen niet konden worden bekend gemaakt. - [Bruxelles] : [S.n.], 1948

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MINISTÈRE DE LA RECONSTRUCTION = MINISTERIE VAN WEDEROPBOUW, Liste nominative d’actes de décès dont la notification aux administrations communales n’a pas pu se faire faute d’adresse = Naamlijst van overlijdensakten die, wegens het ontbreken van een adres, aan de gemeentebesturen niet konden worden bekend gemaakt. - [Bruxelles] : [S.n.], 1951

MINISTERIE VAN BINNENLANDSE ZAKEN EN WEDEROPBOUW, Naamlijst van overlijdensakten die, wegens het ontbreken van een adres, aan de gemeentebesturen niet konden worden bekend gemaakt. – Doornik : [S.n.], 1947

NATH Giselle, 14-18 van dichtbij : inspiratiegids voor lokale projecten over de Grote Oorlog. – Leuven : Acco, 2012

NINANE Jean, 9 août 1944 : les otages d’Esneux au camp disciplinaire de Beeckerwerth. – Esneux : [S.n.], 2012

PHILIPPART Marie-Noëlle, Eté 1942 : des étoiles jaunes à la Dolomie. – Mariembourg : [S.n.], [2012]

RATHÉ Jos, De Duitsers kwamen niet : de lotgevallen van de joodse patiënten in de Geelse Kolonie (1940-1945). – Geel : Uitgeverij MGraphics, 2011

SCHEYS David, De Zwarte Hand : verzetsbeweging Klein-Brabant, Vaartland en de Rupelstreek tijdens de Tweede Wereldoorlog - Nacht und Nebel häftlinge. - [S.l.] : [S.n.], 2012

SCHRAM Frankie, Publicité de l’administration. – Bruxelles : Politeia, 2006

SCHRAM Frankie, (Ré)utilisation des informations du secteur public. – Bruxelles : Politeia, 2010

SINGIZA Dantès, Les Justes parmi les Nations. Histoire et processus mémoriels : Yvonne Nevejean-Feyerick, Famille Alardo, Emile Bleeckx, Pierre et Lambertine Kroonen. – Liège : Université de Liège (ULg), 2011. – Travail de séminaire

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STIPPELMANS Pierre, Mijn verhaal : 715 dagen in 10 kampen. – Brussel : ASP - Academic and Scientific Publishers, 2012

TALLIER Pierre-Alain, “Sortir de la deuxième guerre mondiale ?” Entre oubli, indemnisation, reconstruction et répression : état des sources et de la recherche : actes de la journée d’études du 25 février 2010 = “In de nasleep van de Tweede Wereldoorlog” Tussen vergeten, vergoeden, heropbouw en repressie : beschikbare bronnen van stand van het onderzoek : handelingen van de studiedag van 25 februari 2010. – Bruxelles : Archives Générales du Royaume et Archives de l’Etat dans les Provinces, 2011

TEITELBAUM-HIRSCH Viviane, Enfants cachés : les larmes sous le masque. – Bruxelles : Luc Pire, 2006

VAN CROMBRUGGE Yaëlle, Le réseau de renseignements clandestin “Zéro” et ses relations avec les décideurs politiques et économiques belges sous l’occupation (1940-1944). – Louvain : Université catholique de Louvain (U.C.L.), 2011. – Mémoire de fin d’études

VAN GOETHEM Herman, Holocauste & Droits de l’Homme. – Malines : Kazerne Dossin Malines, 2012

VASTESAEGER Anne-Marie, Questions d’archivage. – Bruxelles : Politeia, 2009

VERHOEYEN Etienne, België bezet 1940 - 1944 : een synthese. – Brussel : BRTN-Instructieve Omroep, 1993

VERHOEYEN Etienne, Inventaires 25. Archives Luc-Marc/Mill/Zéro. – Bruxelles : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale (C.R.E.H.S.G.M.), 1991

VERHOEYEN Etienne, Inventaires 29. Réseaux de Renseignements. – Bruxelles : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale (C.R.E.H.S.G.M.), 1993

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SPF Sécurité socialeDirection générale Victimes de la Guerre31, Square de l’Aviation1070 BruxellesTél : 02/528.91.00Fax : 02/528.91.75E-mail : [email protected] internet : http://warvictims.fgov.be

Ont collaborés à cette éditionGert De Prins, Marie-Thérèse Hoedenaeken, Marie Lejeune, Alexandra Matagne, Véronique Schifflers, Julien Schreiber, Sylvie Vander Elst

RéalisationService Communication, SPF Sécurité sociale

TraductionService de Traduction, SPF Sécurité sociale

Editeur responsableClaire Barette - juin 2013