84 THIERRY LUGINBUHLl'biu hc I

analyse simpliste et, premièrement, comprendre ce qu'il fautchercher. L'ethnographie, dans ce type de problématique,peut apporter énormément à l'archéologue en élargissantson champ de vision et en lui permettant, dans le mondehindou notamment, d'observer l'extraordinaire diversité desliens potentiels entre les arbres, les croyances et les pratiquesreligieuses d'une culture polythéiste.

Acquisition de données archéologiques plus précises, ana-lyses paléobotaniques, affinage et test des sériations propo-sées, analyse anthropologique des sources insulaires, étudesystématique des représentations d'arbres et de feuilles dansl'art celtique, comparaisons ethnoarchéologiques... L'arbreet la forêt dans le monde celtique constituent un domainede recherche particulièrement riche en perspectives et quidevra, un jour, faire l'objet d'un ouvrage monographique.

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Fig. 3.Torre Annunziate, Mosaïque des philosophes,Naples, Musée archéologique national,Inv. 124545.

Kg. 2.lipinétron du peintre d'Erétrie, Athènes, Musée national 1629; seconde moitié du

v1' siècle av. J.-C.

n

Jan Bruegel ['Ancien et Hendrick de Clerck, Caverne fantastique avec Ulysse et Calypso, vers 1616. Huile surtoile. Johnny van Hapffpn d.illprv. I onrlrps, Rov.iump-l '"i - -^^

Arnold Bôcklin, Ulysse et Calypso,Kunstmuseum, Bâlc.

1882. Huile sur toile, 104 x 150 cm. Ôffentliche Kunstsammiung finv. 108),

Planche IV

Exemples de décors laténiens (secondâge du Fer) inspirés par le mondevégétal.En haut à gauche : Pilier de Pfalzfeld(vers 450 av. J.-C.). Les protubérancesencadrant la tête au centre de chaqueface sont interprétées comme desfeuilles de gui.En haut à droite: Détail du décor depalmettes ornant le casque d'Agris(vers 350 av. J.-C.).En bas à droite: Chaudron en argentde Gundestrup (ier siècle av. J.-C.).Les espaces entre les personnages deplusieurs panneaux sont occupés parclés feuilles ou des rameaux.

Planche V

Fig.1.Rameau depêcher et pêcheentamée. Muséenational de Naples,inv. 8645A.

f^QMfesSv/?££ H:*1̂ -' ̂s^âH£3K*rt« fl**L-*A**r...

fig. 2.li^ue, grenade etpomme. Musée.itional detapies, inv. 9819

"anche VI

rl.,,,1,

Fig. 2. ":

Vallon(Fribourg), Eta-blissement romainrestitué dans son état dudébut du IIIe siècle apr. J.-C.

Nynn, double hermès avec les)|t|rs de Bacchus et d'Ariane,hoposition de restitution des• iiuleurs sur une réplique duin,libre d'origine.

Fig. 3.Colombier(Neuchâtel), villa vers300 apr. J.-C ,.

. 4.Restitution du Temple de la Paix à Rome.

Planche VIII

/"•v

Peintures murales du tombeau de CaiusVestorius Priscus à Pompéi.En haut: table couverte d'argenterie.En bas à gauche : combat de gladia-teurs.En bas à droite: arbre avec grenades.

ARBRES ET BOIS «SACRÉS» 85

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LE JARDIN QUI SOIGNE

BRIGITTE MAIRE

Université de Lausanne, IASA & IUHMSP

Le jardin romain est à la fois un garde-manger et une pharmacie :les Anciens y trouvent leur nourriture ainsi que les principaux ingré-dients de préparations à visée diététique et thérapeutique. Lesmédecins antiques ont élaboré sur Ses herbes, plantes, légumes etfruits un savoir complexe à partir de sources diverses tant écrites(traités médicaux) qu'orales (médecine des campagnes) qui leurpermet de proposer de multiples solutions thérapeutiques auxprincipales affections connues dans l'Antiquité. La formulation deces recettes, dans lesquelles une large place est ménagée à ce quiaujourd'hui relèverait de la magie, de l'irrationnel ou de la supers-tition, confronte le lecteur moderne à un système de valeurs etd'analyse différent du sien, et l'invite à envisager, sous un anglenouveau, l'histoire culturelle des sociétés anciennes et modernes.