APOLLINAIRE, PRÉCURSEUR DU

SURRÉALISME

PRÉSENTATION D’APOLLINAIRE o  Auteur polonais, puis naturalisé français

o  Né en 1890 à Rome, mort en 1918 à Paris

o  Compose ses premiers poèmes à l’âge de 17 ans

o  Première publication en 1902 avec l’Hérérsiaque

o  A partir de 1907, il devient un personnage majeur du XXème siècle en exerçant de nombreux métiers (journaliste, critique d’art, poète, …)

o  1913: publication de son recueil Alcools

o  1917: publication de Les Mamelles de Tirésias et achèvement de La Femme assise, et enfin Calligrammes l’année suivante

DÉFINITION DU SURRÉALISME  Courant littéraire et artistique du début du XXème siècle visant à libérer la création de toute contrainte et de toute logique

APOLLINAIRE, CRÉATEUR DU MOT o  Apparition du mot en 1917 qualifiant sa pièce Les Mamelles de Tiresias de « drâme surréaliste »

o « Quand l’homme a voulu imiter la marche, il a créé la roue qui ne ressemble pas à une jambe.Il a fait du surréalisme sans le savoir. »

CALLIGRAMME, SYMBOLE DU SURRÉALISME o  C’est quoi un calligramme ? C’est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin.

o  Apollinaire est l'auteur de calligrammes le plus reconnu par l'histoire littéraire, cependant ce n’est pas lui qui l’a créé.

o  Une technique suivie par des Surréalistes tels qu’André Breton dans son recueil Clair de Terre.

o  Une technique qualifiée «lyrisme visuel», fruit d’une époque très riche qui invente de nouvelles formes d’art (le futurisme, le cubisme… )

o  Ce nouveau procédé d’écriture, tout à fait original annonce bien l’arrivée d’une nouvelle époque: le Surréalisme.

EXEMPLES DE CALLIGRAMMES D’APOLLINAIRE

HOMMAGES DES SURRÉALISTES  " C'est pour rendre hommage à Guillaume Apollinaire, dont nous avions admiré un texte onirocritique qui "ressemblait" aux Champs magnétiques que nous adoptâmes le mot surréaliste [...] Hommage sans aucune arrière-pensée.  Ainsi, ce mot, en 1919, n'avait été choisi que pour honorer la mémoire d'un poète qu'André Breton et moi avions aimé." 

 Philippe Soupault, dans la revue Europe, de novembre-décembre 1968