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EXTRA MÄRZ/MARS 2010 RÉPUBLICAIN LORRAIN – TAGEBLATT – SAARBRÜCKER ZEITUNG NO. 20 JUGENDJOURNAL- SAAR-LOR-LUX Stiftung für die deutsch-französische kulturelle Zusammenarbeit Anzeige La zone rouge. C’est le nom de cette bande de terre, le long de la ligne Maginot. Lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne, le 1er septembre 1939, la popula- tion de cet immense secteur est évacuée. 200 000 person- nes prennent la route, di- rection la Vienne, les Cha- rentes, la Loire ou encore le Pas-de-Calais. L’opération est rapide, les habitants ont tout juste le temps de faire leurs valises. Place aux soldats. Drôle de guerre C’est ainsi que commence la «drôle de guerre», les armées se regardent sans se battre. René Bastien, originaire de Solgne (Moselle), 16 ans en 1940, témoigne. « Comme nous étions plus loin dans les terres, nous n’avons pas été évacués. » Le village mosel- lan accueille alors le 80e ré- giment d’infanterie de mon- tagne. « Les officiers lo- geaient chez les habitants; les soldats dormaient sur de la paille dans les fermes. Ma mère nourrissait six offi- ciers, ils ramenaient leur propre nourriture à la mai- son et les soldats avaient une cuisine roulante. » Le 10 mai 1940, les Alle- mands envahissent la France. L’Alsace et la Moselle sont annexées au Reich. Ce même jour, René Bastien voit des milliers de civils fuir devant l’ennemi. Ils sont à cheval, en vélo, à pied, en voi- ture. Ils descendent vers le Sud. En juin, le reste de la po- pulation mosellane est exilé. « On ne voulait pas devenir Allemands, on a dû partir. Les autobus sont venus, nous avons été conduits en gare de Metz, on ne savait pas où on nous emmenait. Les trains étaient bondés», raconte cet- te femme. La deuxième va- gue d’évacuation sera dirigée vers l’Aube et la Côte d’Or. Ce n’est qu’à partir de juillet 1940 que les Mosellans peu- vent rentrer chez eux. Cer- tains habitants récupèrent leur maison pillée ou détru- ite. Certains ne retrouveront leur foyer qu’à l’hiver 44, voi- re à l’été 45. Un bien long exil. 300 000 Lorrains évacués – Souvenir d’un exil Une exposition aux archives de la Moselle rappelle une période d’avant-guerre presque oubliée Départ en gare de Sierck-lès-Bains des habitants de cette localité, à bord de wagons de voyageurs, 1er septembre 1939. Collection Nennig Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Po- logne. La France et la Gran- de-Bretagne déclarent la guerre au IIIe Reich. La po- pulation située dans la Zo- ne rouge est évacuée. Une deuxième vague sera décrétée lors du déclen- chement de la bataille de France, en mai 1940. MARIE LESPAGNOL, 19, SILLEGNY. INFO + INFO + INFO « Un exil intérieur, l’év- acuation des Mosellans, septembre 1939 - octo- bre 1940.» Exposition visible aux ar- chives départementales de la Moselle, 1, allée du Château, 57 070 Saint- Julien-lès-Metz, jus- qu’au 7 mai 2010. www.archives57.com Tel. 0033 / (0)3 87 78 05 04. „Die Menschen in Elsass- Lothringen wurden genauso evakuiert wie in anderen Re- gionen Frankreichs und in Teilen des Saarlandes“, erin- nert sich der 86- jährige Werner Raber aus Neunkir- chen. Bereits am 1. Septem- ber 1939 mussten knapp 200 000 Menschen ihre Hei- mat in Richtung der Süd- westküste Frankreichs ver- lassen. Dafür hatten sie 72 Stunden Zeit. All das ge- schah nahezu unbemerkt, denn die Augen der Welt richteten sich auf den Blitz- krieg im Osten: „Wir Deut- schen merkten erst später, dass die Elsass-Lothringer nicht nur bis ins Landesin- nere evakuiert worden wa- ren, sondern noch weiter bis zur Küste“, erklärt der da- mals 16-jährige. Wahr- scheinlich sei die französi- sche Regierung davon ausge- gangen, dass die Menschen innerhalb des fünf Kilome- ter breiten Grenzstreifens entlang des Rheins und der Maginot-Linie sofort mit den Deutschen kollaborie- ren würden, meint Werner Raber heute. Suche nach Gründen Schließlich gehörte Elsass- Lothringen bis zum Ende des ersten Weltkrieges zu Deutschland und die Bevöl- kerung sprach eher Deutsch als Französisch. Allerdings gibt der Historiker Doktor Fabian Lemmes von der Uni- versität Saarbrücken zu be- denken, dass dieses Thema noch nicht systematisch auf- gearbeitet sei und man daher noch keine sichere Erklä- rung für das Verhalten der französischen Regierung ab- geben könne. „Die Zweifel an der patriotischen Zuverläs- sigkeit der Elsass-Lothrin- ger vonseiten der Regierung lassen sich bis jetzt nicht ausschließen, aber man soll- te die strategischen und or- ganisatorischen Gründe für die Wahl der Aufnahmege- biete im Südwesten Frank- reichs nicht vergessen,“ so Lemmes weiter. Leergefegte Dörfer Das Vorgehen der französi- schen Regierung verwandel- te die Städte und Dörfer in eine Geisterlandschaft. Die Evakuierung kam für viele Einwohner der betroffenen Dörfer und Städte überra- schend: Bereits am 2. Sep- tember 1939 zogen die ers- ten Flüchtlingsströme aus Straßburg und Umgebung in Richtung Vogesen. Zurück blieben Soldaten in ihren Kasernen und städtische Be- dienstete, die die Versorgung mit Strom und Gas gewähr- leisten sollten. Dieser „geis- terhafte“ Zustand blieb bis zur Besatzung der Gebiete im Juni 1940 durch die Wehrmacht bestehen. Viele Bewohner der französischen Grenzregion kehrten den- noch erst im Winter 1944 bzw. im Sommer 1945 zu- rück, um sich dieser Besat- zung zu entziehen. Wie Lothringen 1939 zur Geisterlandschaft evakuiert wurde Wollte die französische Regierung ihre Bevölkerung schützen oder befürchtete sie Kollaborationen? Der zweite Weltkrieg und sein Vorabend werden ge- rade in Deutschland immer wieder neu aufgerollt – man meint, alle Aspekte zu kennen. Doch entspricht dieser Anspruch der Reali- tät? LAURA WELSCH, 20, NEUNKIRCHEN. FRANCE JOURNAL

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Page 1: Anzeige EXTRA - Saarland · conde. On pourrait aussi penser que cela ne concerne que des futurs scientifiques et que cela n’est pas si impor-tant. Mais justement, l’histoire est

EXTRAMÄRZ/MARS 2010 R É P U B L I C A I N L O R R A I N – TA G E B L AT T – S A A R B R Ü C K E R Z E I T U N G NO. 20

J U G E N D J O U R N A L - S A A R - L O R - LU XStiftung für die deutsch-französische kulturelle Zusammenarbeit

Anzeige

La zone rouge. C’est le nomde cette bande de terre, lelong de la ligne Maginot.Lorsque la France déclare laguerre à l’Allemagne, le 1erseptembre 1939, la popula-tion de cet immense secteurest évacuée. 200 000 person-nes prennent la route, di-rection la Vienne, les Cha-rentes, la Loire ou encore lePas-de-Calais.

L’opération est rapide, leshabitants ont tout juste letemps de faire leurs valises.Place aux soldats.

Drôle de guerreC’est ainsi que commence la«drôle de guerre», les arméesse regardent sans se battre.René Bastien, originaire deSolgne (Moselle), 16 ans en

1940, témoigne. « Commenous étions plus loin dans lesterres, nous n’avons pas étéévacués. » Le village mosel-lan accueille alors le 80e ré-giment d’infanterie de mon-tagne. « Les officiers lo-

geaient chez les habitants;

les soldats dormaient sur dela paille dans les fermes. Mamère nourrissait six offi-ciers, ils ramenaient leurpropre nourriture à la mai-son et les soldats avaient unecuisine roulante. »

Le 10 mai 1940, les Alle-

mands envahissent laFrance. L’Alsace et la Mosellesont annexées au Reich. Cemême jour, René Bastienvoit des milliers de civils fuirdevant l’ennemi. Ils sont àcheval, en vélo, à pied, en voi-ture. Ils descendent vers le

Sud. En juin, le reste de la po-pulation mosellane est exilé.« On ne voulait pas devenirAllemands, on a dû partir.Les autobus sont venus, nousavons été conduits en gare deMetz, on ne savait pas où onnous emmenait. Les trainsétaient bondés», raconte cet-te femme. La deuxième va-gue d’évacuation sera dirigéevers l’Aube et la Côte d’Or. Cen’est qu’à partir de juillet1940 que les Mosellans peu-vent rentrer chez eux. Cer-tains habitants récupèrentleur maison pillée ou détru-ite. Certains ne retrouverontleur foyer qu’à l’hiver 44, voi-re à l’été 45. Un bien longexil.

300 000 Lorrains évacués – Souvenir d’un exilUne exposition aux archives de la Moselle rappelle une période d’avant-guerre presque oubliée

Départ en gare de Sierck-lès-Bains des habitants de cette localité, à bord de wagons devoyageurs, 1er septembre 1939. Collection Nennig

Le 1er septembre 1939,l’Allemagne envahit la Po-logne. La France et la Gran-de-Bretagne déclarent laguerre au IIIe Reich. La po-pulation située dans la Zo-ne rouge est évacuée. Unedeuxième vague seradécrétée lors du déclen-chement de la bataille deFrance, en mai 1940.

M A R I E L E S PA G N O L , 1 9 ,S I L L E G N Y.

INFO + INFO + INFO

« Un exil intérieur, l’év-acuation des Mosellans,septembre 1939 - octo-bre 1940.» Exposition visible aux ar-chives départementalesde la Moselle, 1, allée duChâteau, 57 070 Saint-Julien-lès-Metz, jus-qu’au 7 mai 2010. www.archives57.comTel. 0033 / (0)3 87 78 0504.

„Die Menschen in Elsass-Lothringen wurden genausoevakuiert wie in anderen Re-gionen Frankreichs und inTeilen des Saarlandes“, erin-nert sich der 86- jährigeWerner Raber aus Neunkir-chen. Bereits am 1. Septem-ber 1939 mussten knapp

200 000 Menschen ihre Hei-mat in Richtung der Süd-westküste Frankreichs ver-lassen. Dafür hatten sie 72Stunden Zeit. All das ge-schah nahezu unbemerkt,denn die Augen der Weltrichteten sich auf den Blitz-krieg im Osten: „Wir Deut-schen merkten erst später,dass die Elsass-Lothringernicht nur bis ins Landesin-nere evakuiert worden wa-ren, sondern noch weiter biszur Küste“, erklärt der da-mals 16-jährige. Wahr-scheinlich sei die französi-sche Regierung davon ausge-gangen, dass die Menscheninnerhalb des fünf Kilome-ter breiten Grenzstreifens

entlang des Rheins und derMaginot-Linie sofort mitden Deutschen kollaborie-ren würden, meint WernerRaber heute.

Suche nach GründenSchließlich gehörte Elsass-Lothringen bis zum Endedes ersten Weltkrieges zuDeutschland und die Bevöl-kerung sprach eher Deutschals Französisch. Allerdingsgibt der Historiker DoktorFabian Lemmes von der Uni-versität Saarbrücken zu be-denken, dass dieses Themanoch nicht systematisch auf-gearbeitet sei und man dahernoch keine sichere Erklä-rung für das Verhalten der

französischen Regierung ab-geben könne. „Die Zweifel ander patriotischen Zuverläs-sigkeit der Elsass-Lothrin-ger vonseiten der Regierunglassen sich bis jetzt nichtausschließen, aber man soll-te die strategischen und or-ganisatorischen Gründe fürdie Wahl der Aufnahmege-biete im Südwesten Frank-reichs nicht vergessen,“ soLemmes weiter.

Leergefegte DörferDas Vorgehen der französi-schen Regierung verwandel-te die Städte und Dörfer ineine Geisterlandschaft. DieEvakuierung kam für vieleEinwohner der betroffenen

Dörfer und Städte überra-schend: Bereits am 2. Sep-tember 1939 zogen die ers-ten Flüchtlingsströme ausStraßburg und Umgebung inRichtung Vogesen. Zurückblieben Soldaten in ihrenKasernen und städtische Be-dienstete, die die Versorgungmit Strom und Gas gewähr-leisten sollten. Dieser „geis-terhafte“ Zustand blieb biszur Besatzung der Gebieteim Juni 1940 durch dieWehrmacht bestehen. VieleBewohner der französischenGrenzregion kehrten den-noch erst im Winter 1944bzw. im Sommer 1945 zu-rück, um sich dieser Besat-zung zu entziehen.

Wie Lothringen 1939 zur Geisterlandschaft evakuiert wurdeWollte die französische Regierung ihre Bevölkerung schützen oder befürchtete sie Kollaborationen?

Der zweite Weltkrieg undsein Vorabend werden ge-rade in Deutschland immerwieder neu aufgerollt –man meint, alle Aspekte zukennen. Doch entsprichtdieser Anspruch der Reali-tät?

L AU R A W E L S C H , 2 0 ,N E U N K I R C H E N.

FRANCE JOURNAL

Page 2: Anzeige EXTRA - Saarland · conde. On pourrait aussi penser que cela ne concerne que des futurs scientifiques et que cela n’est pas si impor-tant. Mais justement, l’histoire est

S E I T E / P A G E 2 M Ä R Z / M A R S 2 0 1 0EXTRA

La réforme du lycée, pro-posée le 7 décembre 2009 parle ministre de l’Education,Luc Chatel, a été comprisecomme visant la suppressionde l’histoire-géographie enTerminale scientifique. Lapolémique est à nuancerpuisque le gouvernement en-visage de passer dès larentrée 2010 de 2 heures 30 à4 heures d’enseignementd’histoire hebdomadaire en1re S. L’épreuve du bac sepasserait alors en 1re, commec’est le cas pour le françaisdepuis 50 ans.

Facultatif?L’Histoire est souvent consi-dérée comme une matièrebarbante. « Sa suppressionen terminale S ne nous gênepas du tout », déclare CécileVigne, porte-parole de laPeep (Fédération des pa-rents d’élèves de l’enseigne-

ment public). « Ce qui prime,c’est l’intérêt des élèves, pasle corporatisme des profes-seurs d’histoire-géographie.»Pour la Peep, le basculementdes cours d’histoire de la Ter-minale à la Première va re-centrer la filière S sur les sci-ences et revaloriser la sérielittéraire. Malgré une note de20 en Histoire au Bac, Be-noît, 18 ans, de Lacroix, restefavorable à la réforme: «L’histoire n’est pas une ma-tière importante dans une fi-lière scientifique; sa suppres-

sion permet de pouvoir ra-jouter des heures d’aide. »

Jérémy, 16 ans de Grindorffest en 1re S: « Ils devraientproposer l’histoire en option:que les cours soient faculta-tifs ou bien alors, sanscontrôles! »

Des citoyens éclairésFrédéric Wehr, professeurd’histoire-géographie depuisplus de 10 ans au collègeAdalbert de Bouzonville: « Apremière vue, nous sommesmoins concernés par la réfo-

rme des lycées mais notrerôle est quand même depréparer nos élèves à la Se-conde. On pourrait aussipenser que cela ne concerneque des futurs scientifiqueset que cela n’est pas si impor-tant.

Mais justement, l’histoireest une partie intégrante dela formation des futurs citoy-ens. Le monde dans lequelnous vivons est compliquépour celui qui n’en a pas lesclés et cela demande de l’ou-verture d’esprit. »

Réforme : l’histoire mal compriseDie Debatte um den Geschichtsunterricht in Frankreich: Kann mehr auch weniger sein?

La réforme du lycée a étéperçue comme la suppres-sion de l’histoire-géo enTerminale scientifique.Toutefois, le gouverne-ment envisage de passerde 2 h 30 à quatre heuresd’enseignement d’histoirehebdomadaire en 1re S.

PAU L I N E M A L L I N G E R , 1 9 ,G R I N D O R F F- B I Z I N G

Apprendre les leçons, faire ses devoirs, digérer les réformes…. Foto: Pauline Mallinger

PARTNERStiftung für die deutsch-französische

kulturelle Zusammenarbeit,Deutsch-Französischer Kulturrat,

Département de la Moselle,Deutsch-Französisches Jugendwerk

PARTENAIRESLa fondation pour la coopération culturelle

franco-allemande,Le Haut-Conseil culturel franco-allemand,

Le Département de la Moselle,L’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse

IMPRESSUMRÉPUBLICAIN LORRAIN

Directeur Général, Directeur de lapublication: Pierre Wicker

Rédacteur en Chef: Jean-Marc LauerRédaction: Bertrand Baud

SAARBRÜCKER ZEITUNG

Chefredaktion:Peter Stefan Herbst

Redaktion: Sophia Schülke

Geschäftsführung:Dr. Joachim Meinhold (Vors.)

Verlagsleitung:Michael Schmierer, Thomas Marx

TAGEBLATT

Direction généraleet Rédaction en Chef:

Alvin Sold et Danièle FonckSecrétaire de rédaction: Roger Infalt

Koordination:Aloisius Tritz

Projektleitung / Directeur de projetChris Mathieu

eMail Extra: [email protected]

Qu’ils soient Français, Alle-mands ou Luxembourgeois,les journalistes en herbeembarqués dans l’aventure

d’Extratracentleur route,sans s’em-barrasserdes dis-cours con-venus dèsque l’on

parle de collaborationtransfrontalière. Point depropos ampoulés. Avec eux,c’est la fraîcheur dansl’action ! Chacun parle salangue et tous se compren-nent. Ils écrivent leur(s)quotidien(s), revisitent lessujets rebattus et propo-sent un regard croisé,nourri desimplicitéet d’év-idence.C’est dia-blement ef-ficace. Cha-que nou-velle pub-licationd’Extra invite le lecteur àemprunter le chemin deson choix avec, au bout dela route, une meilleure con-naissance du voisin. Sansavoir l’air d’y toucher. Sansvision manichéenne. Sim-plement. Tout est dans la

suggestionet unéclectismede bonaloi. Àpreuve,dans cenuméro demars, lesarticles

rédigés par le groupe desjeunes rédacteurs, tant enfrançais qu’en allemand(oui, cela déroute, maisc’est ce qui fait l’ADN de cesupplément), nous condui-sent dans les cantines sco-laires, à ouvrir les manuelsd’histoire, sur les traces desnouveaux frontaliers, surles pas des exilés lorrainsde 1940 ou à mieux com-prendre l’addiction auxjeux en ligne. Quand onvous disait qu’Extra étaittransfrontalier, transcultu-rel et transgénérationnel.

� ÉDITORIAL

RegardscroisésJ E A N - M A R C L A U E R ,R É P U B L I C A I N - L O R R A I N,R O G E R I N FA LT,TA G E B L AT T,P ET E R S T E FA N H E R B S T,S A A R B R Ü C K E R Z E I T U N G.

Et gin vill Leit, déi vun derGeschicht vun Europaschwetzen, jidereen weesweini, d’franzeisch Revolu-tioun war, wéi eng Kinnekenet a Frankreich an Englandgoufen, sou guer vu Chinawessen d’Lëtzebuerger vill!Mä ween wees da, wéinid’Stoolindustrie zu Lëtzeb-uerg ugefangen huet? An delëtzebuergesche Schoulenget sou ziemlech alles be-handelt wat d’Geschicht be-trefft, mä lëtzebuergeschGeschicht get niewesäch-lech gehaal. As d’Geschicht

vu Lëtzebuerg oninteres-sant a wëssen d’Lëtzebue-rger genuch vun hiirer Ge-schicht? „D’lëtzebuergeschGeschicht as net ze verglei-chen mat der amerikane-scher. Ech mengen, mir léi-eren genuch vun der lëtzeb-uergescher Geschicht, mänet intensiv genuch. Et kanneen vill vun der Aktualitéitzu Lëtzebuerg schwetzten,mä dat d’Iddee vum Eurovun engem Lëtzebuergerkoum, wosst ech bis hautnet.“ Michelle, 18, Dikrech.

Net intensiv genuchMir gesin also, dat d’Ge-schicht vu Lëtzebuerg netinsentiv genuch behandeltget. An de Primärschoulenléieren d’Kanner Steinzäit,d’Réimer an d’Griechen ken-nen. D’lëtzebuergesch Ge-schicht, get niewesächlechgehaalen, well aaner Ge-schichten fir d’Wessenonentbiirlech sin. Am Lycée

Technique huet een op11ème am éischten Trimes-ter 20-30 Stonnen lëtzebue-rgesch Geschicht an amClassique behandelen se datThema baal guer net.

Geschicht sträichen?„Lo wëllen sie dat Fach ‚Con-naissance du monde con-temporain’ reforméieren,sie wellen den Numm vumFach änneren an och den In-halt, et get driwwerdiskutéiert, d’lëtzebue-rgesch Geschicht ganz ausdem Programm ze sträi-chen.“ Nicole, Esch-Uel-zecht. Lëtzebuergesch Ge-schicht as also amgang zeverschwannen. As dat wiir-klech dat, wat d’Lëtzebue-rger wëllen oder mierken senet, dat se guer keng lëtzeb-uergesch Geschicht an derSchoul behandelen? Et gesä-it sou aus, wéi wann aanergeschichtlech Viirkommnis-ser méi wichteg sin.

Lëtzebuergesch Geschicht an de Schoul? Wie hoch ist der Anteil letzebuergescher Geschichte an luxemburgischen Schulen?

Luxemburg gilt als offenesgastfreundliches Land, dasder gegenwärtigen Euro-päischen Geschichte zuge-wandt ist. Mais qu’en est-ilde l’histoire luxembour-geoise dans les écoles lu-xembourgeoises?

L I U Y I N G FA N G, 1 6 ,N I E D E R F E U L E N.

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M Ä R Z / M A R S 2 0 1 0 S E I T E / P A G E 3EXTRA

Hierzulande will die Regie-rung den Geschichtsunter-richt im naturwissenschaft-lichen Zweig des Gymnasi-ums reformieren. Demnachsollen Schüler ihre Ge-schichtsprüfung schon nachder elften Klasse machen,sodass sie in der Zwölftengar keinen Geschichtsunter-richt mehr haben. DiesesVorhaben ruft in weiten Tei-len der Bevölkerung inFrankreich Proteste hervor.

Geschichte nicht neuDoch an unseren Gymnasienist das schon seit Anfang der80er Jahre Realität. InDeutschland muss man inder Oberstufe, also in derElften und Zwölften, Ge-schichte nicht mehr zwin-gend belegen, wenn man einanderes gesellschaftswissen-schaftliches Fach, wie Politikoder Erdkunde auf demStundenplan hat.

Doch reicht das? Brauchtein deutscher Oberstufen-schüler keinen Geschichts-unterricht mehr? „Ge-schichtsunterricht in derOberstufe ist nicht zwin-gend, da inhaltlich keineneuen Themen behandeltwerden. Es wird nur das ver-tieft, was in der Mittelstufeschon gelernt wurde“, er-klärt der GeschichtslehrerChristian Clemens aus

Neunkirchen. Außerdem seidie Spezialisierung der Schü-ler in der Oberstufe dazu da,Neigungen zu fördern, er-klärt er weiter. Es bringenichts Schüler zu einem Un-terricht zu zwingen, dernicht ihrem Interesse ent-spricht.

Interesse zähltDas Kurssystem der gymna-sialen Oberstufe im Saarlandberücksichtige und fördere"die persönlichen Interessenund Neigungen der Schüle-rinnen und Schüler", befandDr. Erik Harms, Pressespre-cher des Ministeriums fürBildung des Saarlandes.Harms betont aber, wiewichtig Geschichte für dieGesellschaft und jeden Ein-zelnen sei. Deshalb haben"im Saarland in der Haupt-phase der Oberstufe die ge-sellschaftswissenschaftli-chen Fächer Politik und Erd-kunde einen verbindlichengeschichtlichen Anteil".

Schüler, die kurz vor derihrer Fächerwahl für dieOberstufe stehen, habensehr unterschiedliche Mei-nungen zum Thema Ge-schichtsunterricht. „Ich fin-de Geschichte total interes-sant und vor allem wichtigfür die Allgemeinbildung“,meint Lena Kolb, 16, wohin-gegen Melvin Kratz, eben-falls 16, es kaum erwartenkann Geschichte abzuwäh-len: „Vier Jahre Geschichtehaben mir vollkommen ge-reicht.“ Jakob Kling, auch 16,sieht das Thema eher prag-matisch: „Geschichte ist einreines Lernfach, eine guteMöglichkeit sich gute Notenzu verschaffen. Mehr aberauch nicht.“

Über die Haltbarkeit von GeschichteWarum darf gerade dieses Schulfach an deutschen Gymnasien abgewählt werden?

Während man sich imSaarland langsam mit derReform der gymnasialenOberstufe abfindet, ist inFrankreich eine heiße Dis-kussion um das SchulfachGeschichte entbrannt.

L AU R A W E L S C H , 2 0 ,N E U N K I R C H E N.

Ohne Geschichte keine Erinnerung und kein Verständnis, le souvenir des lendemains quihantent. Foto: afp

Wie können wir uns heutenoch, zum Beispiel in der Po-litik, an geschichtlichenThemen orientieren?

Wir bekommen ganz allge-mein im Geschichtsunter-richt das Angebot, aus demVerhalten des Menschen inder Geschichte der Mensch-heit und vor allem aus seinenvielen Fehlern zu lernen. DasVerständnis politischerGrundlagen ist überhauptnur durch die Kenntnis his-torischer Grundlagen mög-lich.

Sind Historiker also diebesseren Politiker?

Theoretisch ja, praktischnicht immer. Die Kenntniszu besitzen, wie man es bes-ser machen könnte, bedeutetnoch nicht, danach zu han-deln. Auch dafür findet sichein hundertfaches Beispielin der Geschichte.

Was halten Sie von derMöglichkeit, geschichtlicheThemen auch in Fächern wiePolitik und Erdkunde zu be-handeln?

Ich bin unbedingt dafür,Synergieeffekte auszunut-zen. Gerade das Fach Ge-schichte vereint fast alle Fä-cher in sich, auch Biologie,Deutsch, die Naturwissen-schaften…

Sollte auch jemand, dersich nicht für Geschichte in-teressiert, zum Geschichts-unterricht gezwungen wer-den?

Wenn man berücksichtigt,was ich eben gesagt habe, istes im Prinzip nicht möglich,Geschichte abzuwählen.Aber da kommt es natürlichauch auf die Fachlehrer an.

Gibt es ein geschichtlichesEreignis, das Sie besondersfasziniert?

Ich finde eher Epochen ab-solut faszinierend, in denenUmbrüche in der Geschichteder Menschheit stattgefun-den haben, beispielsweisedie Neolithische Revolution,die Renaissance und die In-dustrielle Revolution. Alsspezielles Ereignis interes-siere ich mich für GandhisMarsch zum Meer als Bei-spiel für gewaltlosen Protest.

Zu Geschichte zwingen?Interview mit Dirk Plehwe, Geschichtslehrer

am Ludwigsgymnasium Saarbrücken.

A R I A N A E M M I N G H AU S , 14 ,S A A R B R Ü C K E N.

Ville de Forbachl’incontournable

Sa vitalité nous rassemble

■ Sa Scène Nationale, son Centre d’Action Culturelles

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plus cher ». Mises à partquelques exceptions, les can-tines font partie du systèmescolaire en France, et mêmedans de petite villes où il n’yen a pas forcément, des dis-positifs de ramassages sontmis en place par les mairies.« A Mondelange, il n’y a pasde cantine pour les élèves deprimaire », explique une en-seignante de la ville, « mais ily a des bus qui amènent lesélèves qui y sont inscrits àHagondange, la ville voisineavec une cantine ».

Exemple françaisSi les cantines scolaires nesont pas évidentes dans leprimaire, dans le secondaire,elles sont indispensables.Fanny, 17 ans, Maizières-lès-Metz, étudie au lycée de Cor-montaigne, à Metz: « J’habi-te à vingt minutes de monlycée, entre midi je n’ai pas letemps de rentrer chez moi, etil est hors de question que jemange au fast-food tous lesjours ! ». Si certaines chosesdans l’Education nationalesont à revoir, au niveau descantines, on peut parler «d’exemple français ».

Les cantines dans les écolessont courantes en France.Mais selon les établisse-ments, les dispositifsdiffèrent. Margaux, 16 ans,Mondelange, mange à la can-tine de son lycée de Rombas:« Franchement, j’aime bienles menus de la cantine. C’estla première année que j’ymange, mais je m’attendais àpire ». Les prix du repas va-rient selon la commune,mais souvent, ils dépendentdu salaire des parents ou dela ville où ils habitent: « Pourceux qui vivent à Amnéville», explique Carine, 39 ans,Hagondange, « c’est moinsde 2 euros, mais pour ceuxqui habitent dans des villesvoisines, comme nous, c’est

Cantine scolaire : le modèle françaisWas gibt’s an französischen Schulen zu essen? – Les écoliers français sont habitués à manger à l’école

Quand on parle de restau-rants scolaires, on évoquesouvent « l’exemplefrançais ». Il est vrai qu’encomparaison avec d’autrespays comme l’Allemagne,le fait qu’il y ait des canti-nes dans les collèges oulycées semble normal.

C É L I A DA R I S S E , 1 6 ,M O N D E L A N G E .

La soupe n’est pas toujours populaire à la cantine. Foto: Thorsten Wolf

Süß: Tragisches Ende einer Schokotafel. Foto: PM

Zutaten aus der Region, keinKetchup, nur einmal pro Wo-che Pommes... nach diesemVorbild müssen die Schulkö-che in den Kantinen ihreMenüs gestalten. Doch dieSchüler gehen lieber zumItaliener, Türken oder in denImbiss um die Ecke. Das kos-tet dann bis zu zehn Euro –ohne Vorspeise, Dessert oderGetränk.

In der Kantine essen im-mer die Gleichen: JungeSchüler, die Selbstbedienungcool finden, ein paar Streber,Lehrer und die Großen kurzvor dem Abitur. Die sind frohüber billiges, warmes Essen:3 Euro 60 für zwei Gängeund frisches Wasser. Alle an-deren stemmen sich radikaldagegen und schimpfen be-geistert über die Matschpiz-za, die sie vor drei Jahren

mal dort gegessen haben."Diese Pizza ist einfach nurschlecht, und seit es nichtmal mehr Pommes gibt, geheich da nicht mehr hin!", Lu-cy, 14.

Wir haben den Köchen inder Kantine im Forum amLuxemburger Geeseknäpp-chen in die Töpfe geschaut.Schaffen sie es, für 1 200Schüler und Lehrer zu ko-chen, ohne die Zauberpulver

aus der Lebensmittelindus-trie und billiges Mikrowel-len-Food zu Hilfe zu neh-men? Chefkoch Fred Fla-mant erklärt: "Mikrowellenhaben wir keine, nur riesigeÖfen, um die Gerichte warmzu halten." Und die kommennicht aus der Fabrik, im Fo-rum wird alles frisch ge-kocht. Hundert Kilo Fleischessen die Schüler dort jeden

Tag, und die kommen fastimmer von LuxemburgerBauern. Morgens um sechsfangen die Köche an Gemüsezu schnipseln und Dessertszu bereiten. Kurz vor Zwölfwird dann das Fleisch gebra-ten. Gutes Timing ist wich-tig: Die Pizza soll knusprig,nicht matschig auf demSchülerteller landen.

Glutamat oder Konservie-rungsstoffe kommen denKöchen nicht in den Suppen-topf. Doch als Schmuddel-kinder der Forumskücheentpuppen sich die Soßen:Die Köche nehmen eineWürzbasis von Knorr, die So-ßenbinder und Aroma ent-hält. "Wir geben dann nochRahm oder Gemüse dazu",sagt Flamant. Er ist über-zeugt von seiner Küche undwill, dass es den Schülernrichtig gut schmeckt.Manchmal träumt er davon,für sie eine Überraschung zuzaubern: ein Schokobuffetmit zahllosen Leckereien.Das aber wäre wohl nichtvereinbar mit den neuen Ge-sundheitsregeln.

Gesundes vertreibt SchülerLecker schmeckt eben anders – Kantinen in Luxemburg

Unter dem Motto "Gesun-des Essen in der Schule"will das Bildungsministeri-um Gutes tun.

L E N A H O S S , 1 6 ,LU X E M B O U R G.

„Mikrowellen habenwir keine, nur riesigeÖfen, um die Gerichte

warm zu halten“

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M Ä R Z / M A R S 2 0 1 0 S E I T E / P A G E 5EXTRA

Erst sieben Jahre später gibtes die ersten Konzepte fürdas Mittagessen der Schüler,die ganztags in der Schulebleiben sollen. G8 bedeutetdie Verkürzung der gymna-sialen Schulzeit von 9 auf 8Jahre, also möglichst gleich-viel Stoff, der in einem klei-neren Zeitraum abgehandeltwird. Der Vormittag reichtnicht mehr aus für den Stoff,der nun in kürzerer Zeit be-handelt werden muss. Des-wegen wird nun bis in denspäten Nachmittag hineingepaukt. Eine größere Mahl-zeit als nur ein Pausenbrotwird also benötigt.

Die Organisation der Pau-senzeiten (zum Beispiel eineverlängerte dritte große Pau-

se zum Mittagessen) und dieBeschaffung des Mittag-essens, beziehungsweise dieEntscheidung, ob ein solchesüberhaupt angeboten wird,obliegt den Schulen, und obdas Angebot wahrgenom-men wird, hängt dann vonden Schülern selbst ab.

Individuell essenJulia, 16, aus Sulzbach: „Ichhabe anfangs in der Schulezu Mittag gegessen und daswar sicher nicht das Schlech-teste aber dennoch habe ichmich mittlerweile dagegenentschieden. Zum einen zie-he ich es vor, die Pause an-ders zu nutzen und mich zuentspannen und zum ande-ren esse ich sehr individuellund das Schulessen lässt sichoft nicht mit meinen Vorstel-lungen vereinbaren.“ Seit2008 gibt es das Programm„Freiwillige Ganztagsschuleplus“, das neben einer Nach-mittagsbetreuung auch eineMahlzeit am Mittag enthält,die nach Angaben der Pres-

sestelle des saarländischenMinisteriums für Bildungden „Qualitätsstandards derDeutschen Gesellschaft fürErnährung“ entsprechen

soll. Das war für die Schulenaber gar nicht so einfach zugarantieren wie Dr. AnnetteSzliska, Mitglied der Eltern-vertretung des Theodor-

Heuss-Gymnasiums in Sulz-bach erklärt: „Die Finanzie-rung war problematisch, dader Förderverein der Schuleein Sponsoring verweigerthat und das Essen somit zuteuer wurde und es warschwer einen guten Anbieterzu finden, der Essen liefert,da Quantität und Qualitätdes Essens stimmen muss.“

AusnahmenNeben 31 Gymnasien neh-men 46 Erweiterte Real-schulen und 17 Gesamtschu-len im Saarland an diesemProgramm teil. Aber es gibtauch Ausnahmen: Wie zumBeispiel das Willi-Graf-Gymnasium und das Gym-nasium am Rothenbühl (bei-de in Saarbrücken). Hier gibtes zwar auch eine Nachmit-tagsbetreuung, aber keinegrößere dritte Pause wie inSulzbach. So können ältereSchüler nicht an dem Essenteilnehmen. Die meistenSchüler bevorzugen schnellzuhause etwas zu essen.

Hunger im G8-System Das Schulessen im Saarland kommt vom Chefkoch Godot – Les cantines scolaires en Sarre : organisation difficile

Pommes: Schülermittagessen. Foto: picture alliance / dpa

Wir schreiben das Jahr2001. Der erste Jahrgangunter dem Stern des neuenG8-Schulsystems beginntmit der 5. Klasse.

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len Klassen weiterführenderGanztagsschulen inDeutschland befragt. EineBewertung der Schulkanti-nen und ihrer Mittagessenergibt die Note 2,9. Ein Vier-tel der Befragten befand dasAngebot als „Ausreichend“(entsprechend der Note 4)oder noch schlechter. Wei-terhin ergeben die Wertun-gen, die seit der Studie ausdem Jahre 2005 im Durch-schnitt um eine halbe Notegesunken sind, dass die

Um einen Überblick überdas Schulessen zu erhalten,wurden 750 Schüler aus al-

Schulkantinen bei steigen-dem Alter der Schüler als im-mer schlechter empfundenwerden.

Keine ZeitAls Grund wird die schnelleUmwandlung zu Ganztags-schulen benannt. Diese hatden Schulen keine Zeit zurBeschaffung einer hochwer-tigen Ernährung gelassen.Tatsächlich fühlt sich einbisschen weniger als dieHälfte der Schüler nach dem

Mittagessen „fit“, der Restfühlt sich „träge, voll, lust-los“. Ein warmes Mittag-essen ist aus Tradition undGewohnheit für die Schülersehr wichtig. Gleichzeitigvermittelt die Studie, dassder gesundheitliche Aspektder Ernährung nicht im all-gemeinen Bewusstsein vor-handen ist: weder bei Schü-lern, noch bei deren Eltern.Wichtig sind den Schülerndafür Geschmack, Aussehenund Geruch des Essens, die

Eltern sind währenddessenüber die Entlastung ihrer-seits glücklich.

Bewusste ErnährungDie Studie enthüllt auch,dass Schüler zwar nicht vonsich aus an bewusster Er-nährung interessiert sind,aber Interesse und Initiativezeigen, wenn sie an das The-ma herangeführt werden.Damit ist eine Richtung fürein zukünftiges pädagogi-sches Konzept gefunden.

Schüler: Kantinenessen ist „befriedigend“ oder schlechterNestlé-Studie zeigt, dass Schulkantinen durchaus noch ausbaufähig sind

Anfang dieses Jahres ver-öffentlichte Nestlé seineStudie „So is(s)t Schule“Heikel, schließlich hat Es-sen einen direkten Einflussauf Lernleistungen. Ganzgetreu dem Motto: „Dubist, was du isst“.

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Les voyages forment la jeu-nesse. Ce dicton françaissouligne que pour deveniradulte, il faut savoir quitterle cocon familial. Mais inuti-le de vagabonder sur lesroutes : le service volontaireeuropéen propose une tran-sition en douceur. Depuis 14années, c’est une des acti-vités proposées par le pro-gramme « Jeunesse en ac-tion » de la Commissioneuropéenne. Les jeuness’engagent pendant deux àdouze mois sur un projet d’u-tilité publique dans un payseuropéen, autre que leurpays de résidence. On ap-prend une nouvelle langue,une culture différente de lasienne, mais le service volon-taire apporte beaucoup plus.

MotivationSelon Kateryna Prostak,Ukrainienne et volontaire àLuxembourg, « c’est une ex-cellente possibilité pourconnaître ses capacités et seslimites. On peut élargir seshorizons et rencontrer d’au-tres jeunes ». Pour participerau service volontaire, il fautêtre âgé entre 18 et 30 ans, ai-mer le bénévolat et être mo-tivé; ni un diplôme ni de con-naissances spéciales ne sontrequis. Tout ce qu’il faut en-core, c’est chercher une or-ganisation d’accueil dans le

pays désiré. Les volontairesbénéficient de la gratuité duvoyage et du logis, d’une as-surance et d’argent de poche,ainsi que des cours delangue. Beaucoup de jeunesavancent l’argument qu’ondevient responsable et adul-te en vivant seul dans un au-tre pays. « Le service volon-taire est une expérience im-payable et quasi indispensa-ble», affirme Anne Schaaf,Luxembourgeoise et volon-taire en Allemagne. « Je re-commanderais le SVE no-tamment aux jeunes qui ontterminé leur lycée ou leursétudes. »

Utile pour un métier« Le service volontaire estutile pour choisir son futurmétier », ajoute Bengü Atli,Turque, qui a 24 ans et faitun service volontaire au Lu-xembourg. Elle participebénévolement aux activitésde l’ONG Frères des Hom-mes et anime notammentdes ateliers sur la déforestat-ion pour sensibiliser leslycéens.

Les portes sont ouvertesvers les domaines de l’envi-ronnement, de la culture, dessports, des loisirs, des arts,des médias ou des projets so-ciaux, tels que l’animationdes enfants, de personnesâgées ou handicapées. Kate-ryna Prostak fait son servicevolontaire au Luxembourgdans les Maisons de l’État àSchifflange et Dudelange.Son rôle est d’organiser desactivités pour les enfantsdans les foyers.

Remarques racistesQuelles sont les motivationspour choisir un pays comme

le Luxembourg? Pendant sesétudes en France, Bengü Atlia visité le Luxembourg et l’aaimé. « En France j’ai souf-fert des remarques racistes.Le Luxembourg multicultu-rel semblait différent et je neme sens même pas étrangèreici », remarque la jeune fem-me.

La richesse du SVE résidedans l’engagement bénévole,dans l’expérience acquise etdans la découverte des au-tres. Il permet aussi de sesentir davantage citoyen eu-ropéen. « Ça t’aide à t’orien-ter dans ta vie, tes besoins etton métier. En plus tuacquiers tellement de savoirset d’expérience », conclutAnne Schaaf.

Volontaires au service de l’EuropeHin und weg: das freiwillige soziale Jahr – Europa als ehrenamtliches Engagement

Groupe de volontaires européens au Luxembourg. Foto: SVE

Le service volontaire eu-ropéen, qui existe depuis14 années, est une desactivités proposées par leprogramme « Jeunesse enaction » de la Commissioneuropéenne.

YO L A N D E K I R S C H , 1 9 ,B E R G E M .

Rencontres, échanges et sourires. Foto: SVE

INFO + INFO + INFO

Si vous êtes résidents- en France, consulter:www.injep.fr/-Service-Volontaire-Européen-18-25.html- en Allemagne, consul-ter: http://www.jugend-in-aktion.de/- au Luxembourg, con-sulter: http://www.cij.lu/euro-pe-international,www.snj.lu/europe ethttp://www.volontai-res.lu

Au tableau. Foto: SVE

Andere Länder und neueMenschen kennenlernen –viele junge Leute wollennach der Schule oder Ausbil-dung ins Ausland. Das ist seit1996 auch mit dem europäi-schen Freiwilligendienstmöglich.

Ziel des Freiwilligendiens-tes ist es, Jugendlichen so-ziale Kompetenzen zu ver-mitteln und ihre beruflichenAussichten zu verbessern.

Die 18- bis 25-jährigenFreiwilligen können in so-zialen, ökologischen undkulturellen Projekten mitar-beiten. Träger sind meistNichtregierungsorganisatio-nen, lokale Initiativen oderBehörden, die auch Kost undLogis tragen und ein Ta-schengeld zahlen. Außerdemhaben die Teilnehmer dieMöglichkeit, Sprachkurse zubesuchen und ihre Kennt-nisse der jeweiligen Landes-sprache aufzupolieren.

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Le phénomène est encorerare selon le Centre Baude-laire de Metz: « Nous n’a-vons eu affaire qu’à une oudeux personnes pour ce gen-re de problèmes » . Cetteaddic-tion se retrouve surtout chezles adeptes des jeux multi-joueurs en ligne, âgés de 16 à25 ans, le plus souvent desgarçons solitaires. Les jeuxles plus propices aux addic-tions étant World of War-craft, Ogame, Dofus et plusrécemment Call of Duty.

Vie virtuelleLa capacité de ces jeux àcapter l’attention des jou-eurs est renforcée par leurcôté communautaire quirend la durée de jeu presqueinfinie et permet de dévelop-per une vie sociale virtuelle.La dépendance est le stadeultime de la consommationmaladive de jeux vidéo.

On est dépendant quandon sait que l’on veut, maisqu’on ne peut plus s’arrêter,quand on sait que cela peut

être dangereux pour notresanté, et que l’arrêt produitun mal-être.

Ainsi, un joueur accro auxjeux en ligne ne peuts’empêcher de jouer. Il auratendance à y penser long-temps, à avoir du mal à se re-mettre de ses émotions et àplanifier à l’avance ses pro-chaines parties en ligne. Cet-te pratique peut égalementavoir des répercussions surla santé.

Et l’école ?Comme le dit la mère d’unjoueur de Merzig: "Die Spiel-sucht kann bei dem Betrof-fenen zu verheerenden Fol-gen wie die Vernachlässi-gung der Nahrungsaufnah-me und sozialer Kontakteführen. Außerdem bestehtdie Gefahr in finanzielleSchwierigkeiten zu geraten,weil der abhängige Spielerimmer höhere so genannteAccounts haben muss, diefür viel Geld gekauft werdenmüssen."

Une pratique fréquentedes jeux vidéos peut nuireaux résultats scolaires, com-me le dit Catherine, de Metz:«Dès que mon fils rentre à lamaison, il va sur son ordina-teur au lieu de travailler.Toutefois, les cas de dépe-ndances avérés sont encoretrès minoritaires. Pour Si-mone Rennscheidt, 42 ans,de Stiring -Wendel: "Ich ach-

te darauf, dass mein Sohn esnicht übertreibt mit seinenSpielen und ich denke, dasist alles noch im Bereich desUngefährlichen."

Mort épuiséMais il y a des cas extrêmes,comme ce Coréen mortd’épuisement en 2005 aprèsavoir joué plus de dix joursd’affilée, ou un jeune

Français qui a dû être hospi-talisé d’office après avoirpassé trois semaines dans sachambre à jouer en ligne. EnFrance, il n’existe pas vrai-ment de structures spéci-alisés dans les addictionsaux jeux vidéos et il est par-fois difficile de trouver uninterlocuteur pour les victi-mes. Il est donc nécessairede consulter un pédopsychi-

atre ou un psychiatre en casde problème. De plus les éd-iteurs déclinent souventtoute responsabilité enversles joueurs pathologiques.

Ils déclarent qu’à l’imaged’un fabricant de cigarettesqui ne peut contrôler la con-sommation d’un « gros » fu-meur, ils ne peuvent pascontrôler l’utilisation deleurs jeux.

Addiction : les jeux en ligne… de mireLes jeux vidéo peuvent-ils être aussi nocifs et addictifs que les drogues? – Computerspielsucht: kein leichtes Spiel

Le grand méchant loup a changé ses habits. Foto: Visum

Bien qu’une addiction auxjeux vidéo ne se manifestepas de la même façon qu’u-ne addiction à la drogue, onpeut parler pour certainespersonnes d’une dépenda-nce aux jeux en ligne.

N I C O L A S J O L I VA L D, 1 6 ,M ET Z .

mode, celui-ci compte aussides garçons. Théau, 19 ans,Marange, poste ses looks as-sez régulièrement: « Look-book est un site super sympa!Tu peux découvrir chaquejour de nouveaux styles ves-timentaires. Puis, le contextedu site est plutôt drôle etbeaucoup de Lookbookeursse prêtent de plus en plus aujeu. » L’originalité du site estque les looks postés peuventaussi bien être conçus de vêt-ements de luxe que de toutesorte de vieilleries trouvées àmoindre prix dans des fripe-ries. Nadja, 16 ans, Sarre-bruck, visite très souvent lesite pour cette qualité: «Lookbook finde ich deshalbgut, weil man sich Ideen ho-len kann, wie man alte Sa-chen, die man schon im Klei-derschrank hat, neu kombi-nieren kann ».

Lookbook. C’est le nouveausite à la mode où les passi-onnés de vêtements peuventposter leurs looks et les par-tager avec le monde entier.Le site a son propre langagetel que les mots « hype », «love » ou encore « karma »,pour exprimer l’avis de l’in-ternaute sur le lookprésenté. Le site est interna-tional. En le visitant, on ytrouve des habitants de LosAngeles, Londres ou encoreTokyo. Et contrairement auxidées reçues sur les sites de

Montre-moi ce que tu metsMode sur la toile – Présentation de Lookbook

C É L I A DA R I S S E , 1 5 ,M O N D E L A N G E .

Lookbook compte aujourd-’hui plus de 50 000 memb-res. Ce chiffre ne cessed’augmenter depuis lacréation du site. Et c’estbien parti pour continuer.

Depuis quand es-tu inscritesur Lookbook ?

Je connais ce site depuisun an à peu près et il m’arri-ve de le visiter parfois plu-sieurs fois par jour.

Quel est son principe ?Le principe du site n’est

pas compliqué, les passion-nés de mode postent leurslooks pour partager leur sty-le et leur vision de la mode.On peut ensuite commenterchaque look et souvent cer-

taines personnes sontrepérées par des agences oudes marques qui veulent lessponsoriser. Mais le but pre-mier n’est absolument paslucratif, mais de se faire plai-sir et d’échanger.

Comment as-tu connu cesite ?

J’ai connu Lookbook.nupar le biais de fashion blog-geuses qui sont nombreusessur le net.

Qu’est ce qui t’as poussé àouvrir un compte ?

J’ai voulu me créer unLookbook car je trouve leprincipe intéressant et quej’adore la mode. De plus,j’étais assez curieuse desavoir ce que penseraientd’autres personnes de monstyle, et de ma façon de meprésenter.

Qu’est ce que tu aimes biendans ce site ?

L’ouverture d’esprit, le faitque l’on ne soit pas jugé etque toute critique soitfondée. On peut égalements’inspirer du style de chacunet rencontrer des gens gén-iaux des quatre coins dumonde. Grâce à cela, on peutse rendre compte que la mo-de est universelle, même sisa vision change quelquepeu d’un endroit à l’autre.

Quelles sont les qualitésrequises pour tenir uncompte lookbook ?

Je ne pense pas qu’il y aitvraiment de "qualités" pouravoir un lookbook, mais qu’ilfaut simplement aimer lamode, être original. Pourmoi, c’est ce genre de chosesqui fait que quelqu’un puisseavoir un style intéressant

Aimer être originalLes fringues d’une lookbookeuse – Was macht man auf Lookbook?

C É L I A DA R R I S S E , 1 5 ,M O N D E L A N G E .

Marion, 16 ans, Amnéville,possède un compte look-book depuis presque unan. Cette jeune fille nousparle de sa passion, et duplaisir qu’elle a à afficherainsi ses tenues sur la toile.

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Wie bist du auf dieses Spielgekommen?

Mein Freund hat mich da-für begeistert. Wir haben unsam Anfang unserer Bezie-hung des Öfteren über PC-Spiele unterhalten und sokam es dann dazu, dass ermir gezeigt hat, wie manWoW spielt und ich auchmanchmal selber Tastaturund Maus benutzen durfte.Zu meinem siebzehnten Ge-burtstag habe ich das Spielvon einer Freundin ge-schenkt bekommen, die na-türlich auch spielt.

Wie sieht es mit dem Preis

aus?Das Abonnement war an-

fangs der Grund dafür, dassich nicht angefangen habe.Wenn man das ganze Jahrspielt, kostet es zwischen 130und 165 Euro. Ich weiß aber,dass ich kein Geld für Ziga-retten oder Ähnliches ausge-be, also ist World of Warcraftetwas das ich mir durchausgönnen kann. Ich sehe auchein, dass der Preis berechtigtist. WoW spielt man onlineund es läuft alles über Server,sodass sich regelmäßig je-mand um sie kümmern mussund auch regelmäßig Neue-rungen vorgenommen wer-den.

Wie lange spielst du proTag?

Das hängt ganz von derSchule ab. Vor allem im Win-ter wenn das Wetter schlechtist, bin ich schon mal bis 6Stunden online. Das istmeistens am Wochenendeund auch nur wenn ichnichts für die Schule lernenmuss.

Was sagen Freunde? Oderspielen die auch?

Zum Teil ja aber nicht alle.Diejenigen, die auch WoWspielen stört es natürlichnicht, im Gegenteil. Mit de-nen veranstalte ich sogar vonZeit zu Zeit „WoW-Abende“wo wir uns dann treffen, ko-chen und natürlich spielen.Die anderen Freunde habenauch nichts dagegen weil ichkeine von jenen Spielerin-

nen bin, die einen Kino-abend unter Freundinnenabsagen würde um Compu-ter spielen zu können.

Was sagen deine Eltern?Hat sich das Familienlebenverändert?

Mein Vater hat gar nichtsdagegen; er erkundigt sichsogar über das was ich gera-de mache in dem Spiel. Dasliegt wohl daran, dass er sel-

ber am PC spielt, allerdingskein World of Warcraft. Die-se Eigenschaft habe ich wohlauch von ihm geerbt. (grinst)Meine Mutter hingegen hatso ihre Einwände, jedochsieht sie, dass ich die Schulenicht vernachlässige und sokann sie mir das Spielennicht verbieten. Das Famili-enleben hat sich kaum ver-ändert. Wenn mein Vaterund ich zu Hause sind, sindwir meistens im Büro zu fin-den und das war schon im-mer so.

Du bist Mitglied in einerGilde. Was ist das genau?

Eine Gilde ist eine Gruppevon Spielern, die sich zusam-mensetzen um gemeinsamgegen Gegner zu kämpfen.Einige aus meiner Gilde ken-ne ich persönlich, unter an-derem mein Freund undnoch zwei Bekannte.

Die anderen kenne ichüber Chat und aus dem Spiel;das liegt hauptsächlich da-ran, dass sie aus ganz Europakommen.

Schule steht immer an erster StelleSupernoten in der Schule trotz Online-Game – Jouer en ligne sans se perdre dans le virtuel : c’est possible

Julie ist 19 Jahre alt, machtim Mai ihr Abitur und hatsuper Noten in der Schule.Das alles denkt man nicht,wenn man weiß, dass sieWorld of Warcraft spielt.Seit 2006 kennt sie dasOnline-Game und seit 2Jahren spielt sie selber.

YO L A N D E K I R S C H , 1 9 ,B E R G E M .

Julie und Ihr Freund in WoW beim Ausreiten. Foto: Julie

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Depuis quand vivez-vous enAllemagne ?

Cela fait 22 ans. Je suis ve-nue après le Bac à Sarre-bruck. J’ai ensuite suivi desétudes de gestion et defrançais à la Fachhochschulede Sarrebruck.

La communauté haitienneest-elle nombreuse en régionfrontalière ?

Les Haitiens viennent sur-tout en Europe pour faire desétudes, comme par exemplemon frère qui a suivi les sien-nes à la Sorbonne. Mais lescommunautés haitiennessont majoritairement im-plantées au Canada et auxEtats-Unis. Le Canada à cau-se du français et aussi parcedepuis les annés 60 et ladictature des Duvalier, lesintellectuels étaient nom-breux à quitter le pays, et lesprofesseurs etenseignantsont été trèsbien accueillisdans lesystème éduc-atif canadien.La gouver-neur général actuelle du Ca-nada Michaelle Jean est d’o-rigine haitienne. À partir desannées 80 a commencé lephénomène d’exode des bo-at-people et l’émigrationnon choisie et donc une plusforte dissémination des Hai-tiens dans d’autres pays.L’intégration devient plusdifficile. L’image d’Haitichange aussi, de premièrerépublique noire indépen-dante, elle passe à l’île la pluspauvre des Caraibes.

Avez-vous encore de la fa-mille et des amis à Haiti ?

Mon frère est sur place, il ason journal, il est journalisteet écrivain. Il est très impli-qué dans la vie culturelle,mais cela a toujours été trèsdur pour lui. Il est venu enEurope mais il a préféré re-tourner dans son pays. Safemme est architecte maiselle a dû partir à Miami avecles 5 enfants. Pendant letremblement de terre, monfrère avait disparu. Plusieursjours durant j’ai été sansnouvelles. Mais il a été re-trouvé vivant. J’ai perduquelques amis qui travaillai-ent à l’Onu, dans l’aide inter-

nationale, et de la familleaussi. Encore maintenant jen’ai pas encore pu prendrecontact avec tout le monde.

Comment avez-vous ap-pris la nouvelle du tremble-ment de terre ?

J’allais travailler, j’écou-tais la radio et les informa-tions qui diffusaient les pre-miers bulletins concernantun tremblement de terre àHaiti. Il était 7h30, du matin.D’abord je ne me suis pastrop inquiétée, je me disais,en raison du décalage horai-re, que j’essaierais d’appelerplus tard. Et puis après êtrerentrée à la maison dansl’après-midi j’ai vu les pre-mières images, et là le choc aété total. Je ne peux pas direque j’ai été chanceuse justeparce que je suis ici, je souf-fre énormément de ce qui sepasse là-bas. Tu ne peux pluspenser comme avant.

Vous êtes vous rendu surl’île depuis le sinistre ?

Non, parce que tout estdétruit. Lesgens qui sontlà-bas sontdésorientés.Ils ont d’a-bord besoind’une aide ef-fective, une

aide alimentaire et pour lareconstruction aussi. Per-sonnellement je ne serviraisà rien pour l’instant.

Comment peut on s’imagi-ner l’ampleur des dégâts ?

C’est une expérience,invraisemblable, terrible,inimaginable, on ne peutmême pas dire aux gensqu’on les comprend, c’esttrop dur, trop choquant tropinexplicable.

De quelle manière soute-nez-vous vous vos prochessur place ? Est-ce possible ?

Il y a des contacts avec desamis notamment par FaceBook. Ils sont encore à toutmoment confrontés à laréalité de ce vécu, aux nou-velles secousses qui suiventle grand tremblement de jan-vier. Quand je parle aux gensqui ont survécu à cette catas-trophe on se dit d’abord :c’est magnifique qu’il y ait eudes survivants, un miracle, etpuis après on réalise qu’ilsn’ont plus rien à manger,plus de travail, plus de mai-son, ils doivent mendierpour continuer à survivre, etils commencent à avoir hon-

te, honte d’avoir survécu, parrapport à leurs morts, ethonte de leur situation, deleur misère actuelle. Dans lemême temps l’insécuritégrandit et accompagne laperte des gens aimés, et puisils racontent aussi que desmilliers d’enfants sont seuls,hagards dans les décombres,qui crient et pleurent depuis

des semaines dans les rues,abandonnés parce qu’ils ontperdu toute leur famille….

Quel avenir est possiblepour ce pays?

C’est un peuple digne,tolérant, solidaire. Ils ont be-soin d’un compatriotehonnête pour les aider à sesortir de ce marasme. Dé-

velopper une économie axéesur l’écologie avec des éne-rgies renouvelables, encou-rager l’écotourisme, voilàdes objectifs pour des pers-pectives. C’est une très belleîle qui a beaucoup à offrir. Il ya de nombreux Haitienséxilés qui s’investissent maissouvent ils sont obligés de sedébrouiller seuls.

« Tu ne peux plus penser comme avant »Rencontre avec une Haitienne qui vit depuis plus de vingt ans en Sarre

Marie-Claude Dumas, 44ans, haitienne enseignantede français à Bexbach,mère de deux enfants 18 et13 ans.

Das Schlimmste hat Haiti hinter sich, aber das Schwerste noch vor sich. Foto: afp

« Je ne peux pas direque j’ai été

chanceuse justeparce que je suis ici »

Ihre moderne Geschichtebeginnt 1492 mit der Entde-ckung durch Christoph Ko-lumbus, der fast die gesamteUr-Bevölkerung ausrottenließ. Wieder bevölkert wurdedie Insel im 17. Jahrhundertmit afrikanischen Sklaven,die für den intensiven Zu-cker- und Kaffeanbau nachHaiti verschleppt wurden.1763 gab Spanien das westli-che Drittel der Insel anFrankreich ab, das für diesenBesitz sogar seine Kolonienin Kanada vernachlässigteund den englischen König-reich überließ. Dank des Zu-

ckerrohrs, das Öl des 18.Jahrhunderts, wurde Haitibald zur reichsten Kolonieder französischen Krone.1791 beendete ein Sklaven-aufstand unter Führung vonFrancois-Dominique Tous-saint l’Ouverture die franzö-sische Besat-zungszeit.1804 wurdedie Unab-hängigkeitHaitis er-klärt, nach-dem zweimaldie napoleonischen Armeenzurückgeschlagen wurden.Toussaint l’Ouverture wurdeverraten und nach Frank-reich verschleppt, wo er inden Vogesen in Gefangen-schaft erfror. Für die Aner-kennung der Unabhängig-keit forderte Frankreich im-mense finanzielle Entschä-digungen. Die Zahlungenwährten über ein Jahrhun-

dert und führten das jungeLand nicht nur in den Bank-rott: Wegen des Embargoswurden sämtliche Wälderabgeholzt. Zu Beginn des 20.Jahrhunderts besetzen dieVereingten Staaten die Inselund verhalfen – aus Angst

vor demKommunis-mus – 1957den ArztFrançois„Papa Doc“Duvalier andie Macht.

„Papa Doc“ regierte diktato-risch und ließ Tausendedurch seine Miliz „TontonsMacoutes“ („Onkel Men-schenfresser“) umbringen.Seinen Sohn Jean-Claude,der ihm 1971 ins Amt folgte,jagte eine Volksrevolte 1986ins französische Exil. 1991wählte das Volk Jean-Bert-rand Aristide zum ersten de-mokratischen Präsidenten.

Zwischen Revolutionen und AusbeutungHaiti gilt als das ärmste Land der Karibik – schon vor dem Erdbeben

Die „Perle der Karibik“ wardie erste ehemalige Kolo-nie, die sich ihre Unabhän-gigkeit von Europa durcheinen Sklavenaufstand er-kämpfte.

C É D R I C D O L A N C, 2 1 ,F R E I B U R G.

Für Unabhängigkeitforderte Frankreich

immense finanzielleEntschädigungen

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Die Ergebnisse dieser Studiewurden auf dem „ZweitenTag der Grenzgemeinden derGroßregion“ im Oktober2008 in Echternach vonWissenschaftlern des Ceps/Instead-Instituts aus Differ-dingen vorgestellt. Bei derAuswertung der Daten fürdie Veröffentlichung in die-sem Jahr wurde noch malnachkorrigiert. Jetzt liegendie endgültigen Zahlen vor.Die überarbeiteten Ergeb-nisse der Studie zeigen, dassvon den 7715 aktiven Perso-

nen, die Luxemburg zwi-schen 2001 und 2007 verlas-sen haben, nur 1842 (24 Pro-zent) Luxemburger Staats-bürger sind und sich damitnoch hinter den Franzosenpositionieren, die mit 25Prozent an erster Stelle derAuswanderer stehen, die indas nahe Grenzgebiet Lu-xemburgs gezogen sind.

Franzosen an SpitzeAn dritter Stelle folgen dieBelgier mit 21 Prozent, anvierter Position die Portu-giesen (acht Prozent). DieDeutschen, die bis dato imGroßherzogtum lebten, fol-gen mit sieben Prozent. DerStudie zufolge haben 39 Pro-zent der wegzugsfreudigerEinwohner ihr LuxemburgRichtung Lothringen verlas-sen haben, 34 Prozent nachWallonien und 27 Prozentnach Rheinland-Pfalz oderins Saarland. Während sich

die frankophonen Auswan-derer vor allem in Lothrin-gen und Wallonien nieder-lassen und die Deutschen er-klärtermaßen in Rheinland-pfalz oder im Saarland, wirdbei den Luxemburgern mit56 Prozent eine Präferenzfür die beiden deutschenNachbarregionen bei derWohnortwahl erkennbar. Inden meisten Fällen befindensich die neuen Wohnorte deraus Luxemburg Weggezoge-nen in direkter Grenznähezum Großherzogtum. Die„Top Fünf“ der Zielortge-meinden stellt sich den For-schungsergebnissen nachwie folgt dar: Arlon (elf Pro-zent), Aubange (acht Pro-zent), Thionville, Perl undTrier mit jeweils vier Pro-zent.

Die Studie wurde von derStiftung Forum EUROPA inAuftrag gegeben und von2001 bis 2007 durchgeführt.

Grenzgänger im eigenen LandImmer mehr Bewohner des Großherzogtums zieht es vor die Tore ihres Landes

Das Phänomen, dass zu-nehmend Personen Lu-xemburg verlassen, istnicht neu. Wohl aber dieStudie des Forschungspro-jektes „EVALUX“ – sie lie-fert eine zahlenmäßige Er-fassung der Tendenz.

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Nicht alle Wege führen „nach“ Luxemburg. Grafik: Ceps/Instead

Mehr als die Hälfte der Be-fragten gab als Grund für denWegzug aus Luxemburg dieImmobilienpreise an. Ro-bert, 60 Jahre, Frührentneraus Perl-Sehndorf berichtet:„Ich bin vor allem wegen denhohen Immobilienpreisenmit meiner Frau und derenStiefsohn im Jahr 2006 ausLuxemburg weggezogen.“

Eigene Sprache fehlteDem Luxemburger gefiel esauch nicht, dass er wegen deshohen Ausländeranteils fastnur noch französisch spre-chen konnte: „Hier in Sehn-dorf habe ich damals einschönes Stück Land gefun-den und kann einfach unsermoselfränkisches Plattschwätzen, ohne befürchtenzu müssen, dass mein Ge-genüber mich nicht ver-

steht.“ Mit der Sprachensi-tuation im Nachbarland hat-te auch die Familie der Mitt-vierzigerin Natalie aus Ha-gondange ihre Schwierigkei-ten: „Mon mari et moi, nousavons décidé de quitter leLuxembourg, car pour nosenfants, à l’école, c’était tropdifficile à cause de la langueluxembourgeoise“, weswe-gen sie heute wieder in Loth-ringen wohnen. Die 18-jähri-ge Lara aus Prüm erzählt:„Ich bin mit meiner Familienach Deutschland gezogen,weil die Preise dort viel bil-liger sind als in Luxemburgoder in Frankreich. Außer-dem mussten wir uns auchnach den Arbeitsplätzen undden Schulen in Luxemburgrichten.“ 10 Prozent der Be-

fragten sind umgezogen,weil sie sich ein Eigenheimgewünscht hatten. Dies ginghäufig mit der Änderung derFamilienverhältnisse durchHeirat oder Familienzu-wachs einher.

Endlich viel PlatzIn der Tat haben die Zugezo-genen durchschnittlich 50Quadratmeter oder zweiZimmer an Wohnraum da-zugewonnen. „In unseremneuen Haus in Sehndorf ha-ben wir mit ungefähr 200Quadratmetern rund dop-pelt so viel Wohnfläche wiezuvor in Luxemburg“, sagtRobert. Lara kann Gleichesberichten: „In Prüm habenwir einen Bauernhof gekauftmit sehr viel Platz und mehr

Auslauf für die Kinder undunsere Tiere.“

Laut Umfrageergebnissenwären 77 Prozent der ausLuxemburg Weggezogenenzwar gerne im Großher-zogtum geblieben. Dennochbereuen 83,1 Prozent der Be-fragten den Umzug in dieNachbarregionen nicht underwägen auch keine Rück-kehr. Diese Position vertrittauch der 60-jährige Luxem-burger: „Ich bereue denSchritt, nach Sehndorf gezo-gen zu sein, überhaupt nicht.Ich werde nie wieder zurücknach Luxemburg.“

Lara scheint da zunächstweniger entschlossen gewe-sen zu sein: „Anfangs freuteich mich überhaupt nicht aufden Umzug, weil ich meineganze Kindheit in Luxem-burg verbracht habe. Ich ha-be meine ganzen Freundeund alles in Luxemburg.Aber nach einiger Zeit lebteich mich gut ein und es fielmir nicht mehr so schwer.Jetzt bereue ich es nichtmehr, denn in der Zwischen-zeit bin ich auch mobiler ge-worden.“

Die einzige große Unzu-friedenheit scheint bezüg-lich der Mobilität zu herr-schen, wo ganze zwei Dritteleine Verschlechterung nachdem Umzug angaben. ImUntersuchungszeitraum

wurden jedoch auch zehnProzent Rückkehrer nachLuxemburg festgestellt. DenGroßteil unter ihnen ma-chen Personen bis 25 Jahreaus.

Mehr LebensqualitätMehr als zwei Drittel der be-fragten Personen bestätigteneine gestiegene Lebensqua-lität. 58 Prozent gaben eineverbesserte Kaufkraft an.Erinnert sei an dieser Stellenur an die zahlreichen Han-delsketten, die sich in denletzten Jahren in Perl nie-dergelassen haben. Sie sindsich ihrer Beliebtheit bei derKundschaft aus dem gesam-ten Dreiländereck – vor al-lem bei der luxemburgischen– wohl bewusst.

Weniger AngstClaude Gengler, der dieseStudie in Auftrag gab, kom-mentiert die gewonnenenErkenntnisse wie folgt: „Die‚Hemmschwelle‘ (wenn esdenn eine solche gibt odergegeben hat), um sich imAusland niederzulassen undweiterhin in Luxemburg sei-nem – in der Regel gut bezie-hungsweise besser bezahlten– Beruf nachzugehen ist inden letzten Jahren jedenfallsdeutlich gesunken. Aus groß-regionaler Sicht sage ich:Und das ist gut so…“.

Zu hohe Immobilienpreise zwingen Luxemburger zum WegzugKomplizierte Sprachensituation und Wunsch nach Eigenheim geben ebenfalls Ausschlag

„EVALUX“ hat auch dieGründe für den Umzug undveränderte Wohnverhält-nisse untersucht. Insge-samt 7715 Fragebögenwurden verschickt – anPersonen, die aus Luxem-burg weggezogen sind, ob-wohl sie dort weiterhin er-werbstätig waren. Geant-wortet hat ein Viertel derZielpersonen.

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Luxemburgische Ausgangssituation. Foto: flickr.com

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Grund für den stetigen Zu-wachs an Neubürgern vonjenseits der Mosel sind auchdie hier günstigeren Wohn-preise. Dem Bürgermeistervon Perl, Bruno Schmitt, zu-folge sind die Grundstücks-preise in Luxemburg um einVielfaches teurer als in Perl,wo man zwischen 140 und200 Euro pro Quadratmeterzahlen müsse. „500 Euro proQuadratmeter, das ist dasMinimum, was man in Lu-xemburg für ein Grundstückzahlen muss – auf dem Kuh-dorf. In den Städten ist dasnatürlich noch sehr viel teu-rer. Wir reden da von 800Euro pro Quadratmeter.“Den steigenden Zustrom vonzahlungskräftigen Luxem-burgern sieht er als einen„Glücksfall“ für seine Ge-meinde an: „Natürlich seheich das durchweg positiv,wenn viele Luxemburgerhier bauen oder alte, marodeHäuser kaufen und sie dann

komplett sanieren“, so derBürgermeister. Doch bei denPerlern mehrte sich in denletzten Jahren auch Kritik.

Steigende PreiseSchließlich ließ das rege In-teresse von finanzstarkenLuxemburgern die Immobi-lienpreise in die Höheschnellen, sodass bei vielendie Aussicht auf einen be-zahlbaren Bauplatz in der ei-genen Gemeinde plötzlichungewiss wurde. „Klar gibtes einige, die das nicht sogerne sehen. Aber im Endef-fekt profitieren auch die

Menschen in unserer Ge-meinde von der Grenznähe.Immerhin arbeiten rund 50Prozent aller erwerbstätigenPerler in Luxemburg, wo we-sentlich bessere Lohngehäl-ter bezahlt werden“, relati-viert Bruno Schmitt. „ImEndeffekt ist das also ein Ge-ben und Nehmen“, erklärt erBürgermeister.

Pia Stöwe, stellvertretendeSchulelternsprecherin desSchengen Lyzeums in Perl,weiß den Zuzug von Luxem-burgern in die GemeindePerl ebenfalls zu begrüßen.Allerdings in Hinblick auf

die demographische Ent-wicklung: „Perl wird dankdieser Zuwanderung entge-gen dem Trend aller anderensaarländischen Gemeindenweiter wachsen. Da dies vorallem junge Familien sind,ist das besonders positiv zusehen“, so Stöwe weiter.

IntegrationWie die Zugezogenen in dasGemeinschaftsleben ihresOrtes integriert sind, dazukönne und wolle sie keinepauschale Aussage treffen.„Das nachbarschaftlicheVerhältnis ist gut. Dennoch

denke ich, dass die Gemein-de Perl noch mehr für Integ-ration der Zugezogenen ausLuxemburg tun könnte. Beiden Kindern funktioniertdas ja auch schon sehr gut,die spielen nämlich zusam-men in Sportvereinen“, stelltPia Stöwe fest.

PudelwohlDer 60-jährige Robert weißaus eigener Erfahrung mehrzu erzählen: „Ich fühle michhier richtig wohl und bin vollin die Dorfgemeinschaft in-tegriert“, freut sich der Lu-xemburger, der hier vieledeutsche Freunde gefundenhat und sich im Perler Ge-meinderat aktiv engagiert.

Gleiche Sprache„Wenn ich von vollkomme-ner Integration spreche,dann tue ich das mit Sicher-heit auch im Namen aller an-deren Luxemburger, weil sogut wie gar nicht zu erken-nen ist, wer zugezogen istund wer nicht“, schwärmtRobert weiter und erklärt,dass in Perl kein Unterschiedzwischen Deutschen und Lu-xemburgern gemacht werde.Seine Erklärung: Die ge-meinsame Sprache schaffeein Zusammengehörigkeits-gefühl, keine Ressentiments.

Perl: Eine „Kolonie“ der Luxemburger? Die Gemeinde beherbergt in der gesamten Grenzregion die meisten luxemburgischen Einwohner

Schengen macht es möglich: Perl ist für Luxemburger sehr attraktiv. Foto: flickr.com

2009 lebten dort 1262 Lu-xemburger - von insge-samt 2384 im ganzenSaarland. Ihre Zahl hatsich innerhalb von elf Jah-ren verzehnfacht.

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Doch weitaus mehr Luxem-burger zieht es nicht nachTrier, Deutschlands älteste-te Stadt, sondern in dierheinlandpfälzischen Ge-meinden entlang der Moselund der Sauer. Im KreisTrier-Saarburg und im Eifel-kreis Bitburg-Prüm waren2008 laut dem TrierischenVolksfreund rund 3000 vonihnen registriert. Dortwohnt auch die 18-jährigeLara, die sich mit ihrer Fami-lie im neuen Zuhause inPrüm gut eingelebt hat: „Wirsind eigentlich ganz zufrie-

den, außer ein paar Prob-lemen mit dem Vorbesitzerist alles gut abgelaufen. Inunserem neuen größerenHaus fühlen wir uns wohlund die Situation ist ent-spannter.“

Ähnlich attraktiv für dieneuen Auswanderer aus demGroßherzogtum scheintauch das moselaufwärts ge-legene Thionville zu sein, wosich neben zahlreichenFranzosen, die vormals ihrenWohnsitz in Luxemburg hat-ten und wieder in ihr Hei-matland zurückgekehrt sind,auch einige LuxemburgerStaatsbürger niedergelassenhaben. Nach Informationenvon Claude Gengler lebtendort Ende des ersten Quar-tals 2009 26 aktive Personenluxemburgischer Nationali-tät. Rechnet man die nicht-berufstätigen Familienmit-glieder mit ein, kann manvon 50 bis 80 Menschen aus-gehen.

Luxemburger an die Mosel!Viele ziehen aus dem Großherzogtum in das grenznahe Umland

Deutschlands Städte sindfür Luxemburger bei derWohnungssuche jenseitsder Grenze beliebt. Sozählte die Stadt Trier 2009knapp 500 LuxemburgerStaatsbürger zu ihren Ein-wohnern.

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Neue Heimat. Foto: flickr.com

Le Grand Duché a longtempsressemblé à un Eldorado.Oui mais voilà, cela a un coût,de plus en plus prohibitif. «Habiter à Luxembourg oudans le sud du pays revienttrès cher, y compris pour lesLuxembourgeois », observeChris Knoepffler, correspon-dant du Républicain Lorrainau Luxembourg. « Du coup,les Luxembourgeois ont ten-dance à se transformer enfrontalier dans leur proprepays. » Un phénomène quiles voit se diriger essentielle-ment vers la Sarre, la Rhén-anie-Palatinat et la Wallonie,une région avec laquelle lelien historique est fort.

Et dans ce jeu de saute-frontières, la France est-elleune destination de choixpour les ressortissants duGrand-Duché ? Pas vrai-ment. Dans la région de Thi-onville on a d’abord assisté àl’afflux de travailleurs fron-taliers français, ce qui a faitgrimper les prix de l’immobi-lier.

Plutôt les étrangersLes Luxembourgeois enFrance sont encore rares,dissiminés dans les petits vil-lages, notamment sur le can-ton de Cattenom. « Je penseque culturellement, ils ontdavantage de facilités às’intégrer en Allemagne » es-time Chris Knoepffler. Onassiste cependant à unphénomène intéressant quiest de voir « que les étrangersvenant travailler au Luxem-bourg, comme les Anglais, oules Hollandais, préfèrent,s’établir en France, pour sonart de vivre. »

La France boudéeLa région de Thionville n’attire pas encore

Les Luxembourgeois s’exi-lent. La France n’est pas ladestination première. Enrevanche les travailleursétrangers préférent, eux, larégion de Thionville.

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Pour cette quatrième éditiondu festival Perspectives or-chestrée par vos soins, à quoipeut-on s’attendre ?

Le programme reste dansla lignée des années précé-dentes avec du théâtre et dela danse contemporaine, deFrance et d’Allemagne.L’année dernière nous avi-ons commencé à ouvrir lefestival sur d’autres territoi-res européens en invitantdes groupes et des compa-gnies de pays germanopho-nes, comme l’Autriche et laSuisse.

Cette année j’ai imaginédes participations de pays del’Afrique francophone : unepièce vient du Burkina Faso,une autre du Maroc, unetroisième du Congo.

Est-il difficile d’établir untel festival en région fronta-lière ?

Non, on a fait la mêmeexpérience lors de la créa-tion du Carreau à Forbach.Les gens semblaient un peudubitatifs sur la programma-tion, axée sur le théâtre et ladanse contemporaine, maisle public nous a donné rai-son. On le voit aussi dans lecadre du festival Perspecti-ves, la mixité du public aconsidérablement progresséces trois dernières années, eton constate, à côté du retourde nombreux Français, queles jeunes sont eux aussi deplus en plus nombreux à as-sister aux représentationsthéâtrales, attirés sans doutepar les concerts du soir et lessoirées au Festivalclub. Ils

découvrent ce Festival com-me un lieu branché.

D’où vous est venue cettepassion pour le théâtre et lespectacle?

Au début je n’avais rienavoir avec tout ça, en fait j’a-vais fait des études de biolo-gie. Je suis une scientifique;la culture m’est venue parceque pour payer mes études jefaisais des petits jobs pour lefestival Perspectives. C’est làque j’ai découvert cet universet cela m’a complètement

emballée.

Pas besoin de faire des ét-udes pour être directrice ar-tistique?

Je ne sais pas si c’est mieuxou pas, mais aujourd’hui celame semble moins évident.De nos jours, on attacheénormément d’importanceaux compétences acquisessur la base de diplômes, moij’ai eu de la chance, les car-rières spontanées sont deplus en plus difficiles. Mespremiers petits boulots àPerspectives m’avaient per-mis de faire mes preuves etde développer une expér-ience de terrain.

Est-ce qu’un artiste peutvivre de son art?

Oui, heureusement, c’estencore possible, beaucoupd’artistes peuvent vivre deleur art.

Y-a-t-il une différence ent-re la France et l’Allemagne àce niveau?

Oui il y a une différencefondamentale par rapport austatut de l’intermittent duspectacle en France. Ce sta-

tut permet aux artistes debénéficier d’indemnisationspendant les périodes derépétitions, pour les acteurs,ou pendant la rédaction deleurs textes, pour les auteurs,pour ne citer que deuxexemples, sans être obligésde faire des petits boulots àcôté.

Ils peuvent donc se consa-crer à leur art. En Allemagneil faut faire partie d’une trou-pe ou d’une compagnie pourbénéficier d’un salaire con-venable régulier. Un artisteen France est plus en mesured’exercer son métier, sansvivre des crises économiquesexistentielles. Dans d’autrepays comme l’Allemagne, lasituation est plus précairepour les artistes quand ils nefont pas partie de troupespermanentes.

Quel(le) est votre acteur/actrice préféré (e)?

Je suis une fan de JohnnyDepp dans les films de TimBurton.

Quel est le dernier film quevous avez vu au cinéma?

En réalité je regarde sur-

tout les DVDs à la maison, ence moment on se refait tousles Charlie Chaplin en famil-le.

Vous avez un groupe demusique ou un chanteurpréféré?

J’apprécie Benjamin Bio-ley, M, etc.

Quel est le dernier concertque vous avez vu?

M à la Cigale.

Si vous deviez comparerParis et Berlin?

Ce qui me frappe à Berlin:on a l’impression que toutest possible, surtout dans ledomaine artistique. A Parispour mener ses projets artis-tiques à bien c’est extrêm-ement difficile. Des projetsqui prennent dix ans à Parissont réalisés en un an à Ber-lin. Les coûts à Berlin sontégalement plus faibles, c’estpourquoi de nombreux artis-tes français choisissent derésider à Berlin parce que lesloyers pour les ateliers sontplus abordables qu’à Paris.

Vous avez des enfants?Oui, deux, de 4 ans et demi

et 8 ans.

Comment conciliez-vousvotre travail et la vie de fa-mille?

Avec un papa qui me per-met l’engagement et qui mepousse à m’investir sansavoir mauvaise conscience.

Quel spectacle recomman-dez-vous particulièrementau jeune public pour votrefestival?

“Warm” de David Bobee :deux acrobates qui dansententourés d’un mur de pro-jecteurs qui les chauffe pres-que à blanc, la températuremonte à 60 degrés, plus ilsavancent dans le spectacle,plus ils s’épuisent et se don-nent à fond accompagnés pardes textes qui rythmentleurs évolutions. Ce sont desacrobates exceptionnels quiluttent, prennent des risqueset vont au bout d’eux-mêmes.

Perspectives : un festival branchéIm Vorfeld des deutsch-französischen Theaterfestivals: entrevue avec la directrice Sylvie Hamard

Seit vier Jahren künstlerische Leiterin des Festivals Perspectives: Sylvie Hamard.Foto: Martha Kaiser

Das Festival der deutsch-französischen Bühnen-kunst Perspectives findetIn Saarbrücken vom 21. biszum 29. Mai statt. SylvieHamard, künstlerischeLeiterin hebt für Extra denVorhang.

INFO + INFO + INFO

Perspectives: festivalfranco-allemand des artsde la scène du 21 au 29mai. http://www.festival-per-spectives.de eMail: [email protected]ße Körpersprache: „Warm“. Foto: P. Gondard

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