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ANNONCES

L’EVEIL DE LA NATION - N°361 DU 06 JUIN 20142

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NATION

L’EVEIL DE LA NATION - N°361 DU 06 JUIN 2014 3

En effet, durant la dizaine dejours passés à Togo Télécom II, leprélat a dû constater amèrement laduplicité, la mauvaise foi, les men-songes, les manipulations et autres,de certains politiciens qui prennentleurs rêves pour vérités universelles.L'ANC de Jean-Pierre Fabre, l'ADDIde Aimé Gogué épaulés du bout deslèvres par la coalition Arc-en-ciel,ont fait tout pour saboter les discus-sions par leurs exigences et leurintransigeance.

Sinon, comment comprendre qu'u-ne minorité puisse passer son tempsà exiger au lieu de négocier. Si cen'est dans l'intension délibérée defaire capoter les négociations.

Mais la persévérance de MgrNicodème Barrigah et la volonté desautres partis politiques, notammentUNIR et UFC, ont permis d'adopterun texte de rapport adressé au gou-vernement.

Pas d'échec…" Nous venons de terminer ce soir

les travaux du dialogue entre partisparlementaires avec l'adoption durapport final, comme c'est la missionqui nous a été confiée. Nous allonsremettre le rapport au Premierministre pour les suites à donner à cedocument. C'est un rapport d'étapemais aussi un rapport dans lequelnous avons mis les points de discus-sions avec ce qui a fait l'objet deconsensus et de positions divergen-tes.", a confié Mgr Barrigah mardisoir. Mais il a tenu à expliquer qu'ilserait " excessif " de parler d'unéchec de ce dialogue.

Le prélat a ajouté que les pointsde désaccords qui ont été à la basedu boycott de l'adoption du rapportfinal, concernent le mandat prési-dentiel et le mode de scrutin.

L'ANC, l'ADDI et l'Arc-en-ciel ont

estimé que s'il n'y a pas de " consen-sus " sur les deux points " le dialoguen'aurait plus de sens ", comme si c'estjuste ce qui les intéressait.

Cinglant désaveu de l'opposi-tion par le médiateur

Pour Mgr Barrigah, ne pas signerle rapport sous prétexte du nonconsensus sur le mandat présidentielet le mode de scrutin ne signifie pasqu'on n'est pas parvenu à un accordsur d'autres points importants.

Le prélat a qualifié les responsa-bles de l'opposition de " débateurs "et non de " dialogueurs ". Pour lui, "quand on va au dialogue, ce n'est

pas tant au facilitateur qu'on parle,ce sont ceux qui sont concernés quidoivent se parler ". Or, c'est juste-ment le contraire que fait l'opposi-tion togolaise, signe de son immaturi-té et de sa mauvaise foi.

A propos de mauvaise foi de l'op-position, il faut rappeler qu'elle estdoublée de mensonges, de manipu-lations et de montages grotesques. Etdernièrement, c'est encore MgrBarrigah qui a mis à nu un mensongedoublé de manipulation du CST. Lefait est relatif à la fameuse histoirede sourds-muets au dialogue.

Inventer de toutes pièces par l'op-position pour discréditer le parti au

pouvoir, la farce a tourné au vinaig-re pour le CST et compagnie.

" Cette fameuse question de par-tie qui ne parle pas, je pense quel'occasion est peut-être venue de cla-rifier ce qui s'est passée parce qu'ona lu beaucoup de choses sur lesmédias.

En réalité, il s'agit d'une discussionqui a surgi au cours des travaux et jepense que c'est Me Do Bruce qui, seréférant aux travaux de la CVJR,avait interpelé directement le partiUNIR et le parti a répondu que lestravaux de la CVJR étaient destinésà tous les citoyens et qu'il ne voyaitpas pourquoi il devrait se sentir ainsiinterpelé (…) SI on revient sur cettequestion, elle (la personne) resteraitsourde et muette sur la question. Cequi ne veut pas dire que le partiUNIR a déclaré qu'il allait être sourdet muet par rapport à toutes lesquestions qui allaient être débattus.",a déclaré Mgr Barrigah.

Somme toute, il est clair que lamauvaise foi, le mensonge, la mani-pulation, le manque de responsabili-té se trouvent du côté de l'oppositionqui débat sans dialoguer.

Kpélafia Biva

Echec du dialogue Togo Telecom 2 :

Mauvaise foi, mensonges et manipulations de la part du CSTL'OPPOSITION DÉSAVOUÉE PAR LE MÉDIATEURMGR BARRIGAH

Mgr Barrigah, facilitateur Zeus Ajavon, Coordinateur CST

Soucieux du développement de sonpays et préoccupé par la décrispationdu climat politique, Faure Gnassingbédepuis son accession à la magistraturesuprême du pays ne cesse de prônerl'apaisement. Mais en dépit de sonéternelle main tendue, cette dernièrene trouve pas de preneur ou du moinsdes gens sincères, honnêtes et respon-sables capables d'appréhender le senset la destinée d'une nation en pleinreconstruction comme le Togo.

La toute dernière preuve de cetteassertion est le dernier dialogueentre partis politiques parlementai-res qui a pris fin mardi à queue depoisson. Au départ, lorsque Jean-Pierre Fabre, président de l'ANC,chef de file de l'opposition, a sollici-té des discussions sur les réformesconstitutionnelles et institutionnelles,le Président Faure Gnassingbé, dansle respect des institutions de laRépublique et des normes démocra-tiques, a annoncé que le lieu le plusindiqué pour ces échanges estl'Assemblée Nationale.

Mais l'opposition parlementairede surcroit, a trouvé qu'il fallait unautre cadre. En dépit des disposi-tions de l'Accord Politique Global(APG) qui veulent que ce soit l'hémi-cycle qui soit le cadre, FaureGnassingbé dans le souci de toujoursfavoriser l'apaisement et dans ladroite ligne de sa main tendue, adonné des instructions au PremierMinistre de faire des consultationspour définir un cadre de discussion.

Ce qui fut fait pour donner nais-sance à Togo Télécom II où l'opposi-tion a choisi de débattre au lieu dedialoguer. Et d'ailleurs un observa-teur de la scène politique se deman-dait pourquoi entre seulement les

partis parlementaires et qu'il failleun autre cadre ? Nous pensons qu'ila depuis mardi une réponse.

Qu'à cela netienne, nous ledisons plus hautdepuis 2005,F a u r eGnassingbé abrillé par sonéternelle maintendue.

Elu brillam-ment, FaureGnassingbé tendla main à l'oppo-sition patronnéeà l'époque parl'UFC, le CAR, laCDPA, le PDR,etc. Les négocia-tions sous lamédiation deB l a i s e

Compaoré, aboutissent à l'APG enaoût 2006. Par la suite, Faure offrela Primature à l'opposition, l'UFC

décline l'offre, mais le CAR prend.A l'issue des législatives de 2007,

le RPT obtient la majorité de 50 élussur les 81. L'opposition désillusion-née, retarde la mise en œuvre desréformes prévues par l'APG et quidoivent se faire à l'AssembléeNationale.

Dans le souci de l'apaisement tou-jours, Faure Gnassingbé a activé leCPDC (Cadre Permanent deDialogue et de Concertation) créépar l'APG. L'opposition en positionde faiblesse avec seulement 31 élus,va de boycott en boycott.

Après sa réélection en 2010,Faure décide de tendre sa main auparti le plus représentatif de l'oppo-sition, notamment l'UFC de GilchristOlympio. Un accord est rapidementobtenu mais mécontent, les anti-dia-logueurs, Jean-Pierre Fabre et saclique, décident de quitter l'UFC etde créer l'ANC.

Infatigable dialogueur, Faurecrée le CPDC rénové pour faire desréformes en douce. Une fois encore,les partisans du boycott brandissentles préalables inadmissibles. Une foisencore, on met les réformes au pla-card et on va aux législatives, le 25juillet 2013.

L'opposition qui promettait faireci faire ça à l'Assemblée Nationale,se rebiffe suite à une nouvelle dés-illusion avec moins de 30 élus etexige un cadre pensant qu'un cadreserait au dessus des institutions de laRépublique.

Voilà comment Faure Gnassingbéa toujours laissé la porte ouverte ettendu permanemment la main face àune opposition désorganisée, diviséeet inconséquente alors même que lapremière règle de la démocratieveut que le parti majoritaire gouver-ne.

Kpélafia Biva

Un pan de l'histoire politique du Togo avec l'apaisement comme leitmotiv :

L'éternelle main tendue du Président Faure Gnassingbé depuis 2005

Démarré le 19 mai dernier, le nouveau round du dialogue inter togolais apris fin mardi dernier sur un constat de quasi échec. Les travaux " n'ont pasabouti à quelque chose de plus consensuel ", a déploré le médiateur dudit dia-logue, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan " déçu " en quelque sorte par lesrésultats mais aussi et surtout par comportements et les positions irresponsablesdes politiciens togolais.

Le Président Faure Gnassingbé

Des motocyclistes qui roulent aveccasque suspendu sur la moto, d'autresportant des casques de chantiers ousimplement des calebasses peintes,d'autres encore qui ne portent lecasque qu'à la vue d'un policier oud'un gendarme et dès qu'il le dépas-se, s'en débarrasse.

Des conducteurs de véhicules quine portent la ceinture de sécuritéqu'à la vue d'une force de sécurité,d'autres qui continuent à téléphonerau volant et cachant le portable à

la vue d'un policier ou d'un gendar-me, d'autres encore qui conduisentsans ou avec des permis de condui-re non règlementaires (exempled'un détenteur de permis B auvolant d'un bus de 15 places quitransporte 20 personnes deDapaong à Lomé).

Des usagers de la route qui insul-tent copieusement les forces desécurité postés dans certains carre-fours pour faire respecter le Codede la route, notamment dans lequartier populaire de Bè à Lomé.

Alors même que tous ces compor-tements sont des infractions à lalumière du Code de la route (loi n°2013-011 du 7 juin 2013) les for-ces de sécurité sont sereines et édu-quent, sensibilisent les usagers.

En effet, à un chauffeur déten-teur d'un permis B mais qui était auvolant d'un bus de 15 places trans-formé en 20 places, par exemple, legendarme lui a expliqué que ce n'é-tait pas sécurisant pour les passa-gers et lui-même le chauffeur.

On lui a tout simplement deman-

dé d'appeler un de ses collèguesdétenteur d'un permis requis pourqu'il conduise les passagers à desti-nation.

Comme on le voit, les efforts dugouvernement sur instructions duChef de l'Etat qui a fait de 2014,l'année de la sécurité routière, sonten train de porter leurs fruits.

Vivement que ça continue et queles usagers soient plus conscients,plus citoyens et plus respectueux deslois de la cité.

La Rédaction

Sécurité routière :

LA PATIENCE DES FORCES DE SÉCURITÉ FACE AUXACTES QUI N'HONORENT PAS CERTAINS USAGERS

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NATION

L’EVEIL DE LA NATION - N°361 DU 06 JUIN 20144

Depuis quelques jours, une cer-taine presse semble s'acharnersur la personne du MinistreAgadazi Ouro-Koura en cde quiconcerne l'exécution du PNIASAdont les résultats ont connu unenette amélioration depuis que cetofficier de l'armée togolaise a encharge ce département.

On cite pèle- mêle le cas d'ar-rêt de certains processus de pas-sation de certains marchésnotamment de matériel roulant,l'annulation de certains appels àcandidature pour recrutement deconsultants etc. Mais, à la lecturedes " accusations " portées contrele Ministre, on s'aperçoit aisémentque c'est la rigueur et le refus ducopinage et du favoritisme qui estla principale cause de cesattaques érigées en règle depuisquelques temps par certains.

En ce qui concerne le marchérelatif au recrutement deconsultants individuels pour laréalisation de l'étude de concep-tion du mécanisme d'applicationdes textes sur les pesticides,projet PPAAO-Togo pour lequella commission des marchés duMinistère avait déjà au regarddes dossiers fournis sélectionnédes adjudicataires et revenir dixmois plus tard se rebiffer, pouroctroyer à nouveau ce marché àd'autres soumissionnaires nonobs-tant le fait que le responsablechargé des marchés soit admis àla retraite.

Dans un droit de réponseenvoyé à un organe de la placele Ministre Agadazi n'est pas allédu dos de la cuillère pour expli-quer le problème. " Commentpeut-on comprendre que dans lecadre du marché relatif au recru-tement de consultants individuelspour la réalisation de l'étude deconception du mécanisme d'appli-cation des textes sur les pesticidesagricoles, projet PPAAO-Togo, onlance courant 2013 un processusqui aboutit à la notification desrésultats adressée à tous les can-didats et publiée au journalTOGOPRESSE du 19 juillet 2013.Par cette notification, la personneresponsable des marchés publics(PRMP) de l'époque attribue lemarché à deux consultants puisentame avec les intéressés les for-malités devant aboutir à la signa-ture du contrat.

Dix mois plus tard, grande aété notre surprise de constaterque la dite personne après avoirquitté ses fonctions pour cause

d'admission à la retraite et pas-sation de service en bonne et dueforme avec la nouvelle PRMP, faitpublier au même journal TOGO-PRESSE, n°9227 du 13 mai 2014un autre résultat attribuant lemême marché à deux autresConsultants à l'insu de l'Autoritécontractante ? "

Ces explications très convain-cantes du Ministre ont étéréconfortées par la décision dule Comité de Règlement desDifférends (CRD) rendue le 28mai 2014, sur recours des sieursAdjita Akrawanti Shamsidine,Juriste, et Sognigbe Blewoussan,Phytopharmacien, retenus pour laréalisation de l'étude pour laconception du mécanisme d'appli-cation des textes sur les pesti-cides agricoles au Togo. L'appelà manifestation d'intérêt est lancéle 16 juillet 2012 et a sélec-tionné les plaignants, ayant occu-pé le 1er rang dans leur spé-cialité, après réception et éva-luation des curricula vitae descandidats qui se sont manifestéset des propositions techniqueset financières de ceux qui sontretenus. Bien sûr, après l'avis denon- objection de la commissionde contrôle des marchés publicsdu ministère de l'Agriculture .Mais alors que les sieurs AdjitaAkrawanti Shamsidine etSognigbe Blewoussan étaient enphase de négociation de leurscontrats, la même commission decontrôle des marchés publics arétracté son avis de non-objection

et a ordonné la repris e de l'é-valuation des propositions à l'is-sue de laquelle le ministère adéclaré attributaires des postesles consultants à AmidouGarane, Juriste, et PhilippeRuelle, Phytopharmacien. Oncomprend alors aisément que cejeu malsain est initié et exécutépar le sieur Litaaba-AkilaDjiblola, personne responsabledes marchés publics et admis à laretraite.

Pour se faire prendre ausérieux en remettant en causeles premières attributions, ilévoque l'annulation des résultatspar la commission de contrôle desmarchés publics.

Malheureusement pour lui, leCRD qui regorge en son sein d'é-minents juristes et des spécialistesde passation des marchés abalayé d'un revers de mains l'ar-gument brandi par l'indélicatLitaaba- Akila en ces termes :"après la publication des résultatsde l'évaluation et l'expiration dudélai imparti pour l'exercice desrecours alors que la procédure setrouve au stade de la signaturedu contrat, l'autorité contractantene saurait s'octroyer le droitd'annuler les résultats et defaire reprendre l'évaluation des

propositions, car aucune disposi-tion aussi bien de la réglementa-tion des marchés publics que dela procédure sus-référencée nelui accorde une telle faculté ; il estinconcevable que la commissionde contrôle des marchés publicsde l'autorité contractante puisserétracter son avis de non-objec-tion en l'absence d'une décisionde l'organe habileté; la person-ne responsable des marchéspublics qui n'est pas censéeignorer la réglementation nedevrait pas cautionner cette irré-gularité grave en acceptant denotifier de nouveaux résultats auxattributaires déjà désignés".

Vérité sur le marché d'acqui-sition du matériel roulant

L'autre paire de manche danscette problématique de passationdes marchés est à n'en point dou-ter les marchés d'acquisition dumatériel roulant.

Dans le cadre de ses activitésde desserte des marchés nationa-les en viande, l'Office Nationaldes Abattoirs et Frigorifiques(ONAF) a exprimé le besoin enmatériel roulant. Le gouverne-ment n'a pu octroyer qu'un seulcamion frigorifique à cette struc-ture dont les missions sont impor-

tantes au regard de la proliféra-tion des maladies et vu que cer-tains bouchers sont parfois dansl'obligation de transporter sur desengins à deux roues plusieurskilos de viandes pour rallier lesmarchés.

Les principaux démembre-ments du PNIASA notamment lePASA et le PPAO sont appelés àla rescousse pour l'acquisition dedeux camions frigorifiques parentité. En clair, le PASA devraitfournir 2 camions et le PPAO 2camions tous de même caractéris-tiques techniques.

Le hic constaté dans l'attribu-tion des différents marchés pources acquisitions est que pour lePASA, l'adjudicataire gagne lemarché avec un montant de 70millions de francs pour un camionalors que pour le PPAO et pour lemême camion, celui qui a gagnéle marché propose un montant de120 millions. Un véritable scan-dale qui ne pouvait pas être cau-tionné par le Ministre Ouro-KouraAgadazi.

Alors on se demande de quoiaccuse-t-on le Colonel Agadazidans cette passation de marchéde matériel roulant ? Pendant quele gouvernement fait des effortspour inculquer la bonne gestion àtous les niveaux du pays, faut-ilfermer les yeux sur ce cas avéréde faux ?

De toutes les façons, le MinistreAgadazi est reconnu pour sarigueur dans la gestion et ce nesont pas les cabales médiatiquesorchestrées contre lui qui luiferont courber l'échine.

Aujourd'hui, grâce à cesvaleurs de rigueurs et d'intégrité,le PNIASA est sur une bonne lan-cée et les résultats des différentesmissions d'évaluations peuvent entémoigner.

Sam Djobo

Copinage et favoritisme dans la passation des marchés du PNIASA :

La rigueur du Ministre Agadazi a permis d'arrêter " l'hémorragie "Le Programme National d'Investissement Agricole et de Sécurité

Alimentaire PNIASA continue de progresser dans sa phase d'exécution etles togolais ne cessent de porter leur espoir sur ce programme très ambi-tieux par lequel le gouvernement a déclaré une croisade contre la faimet la sous-alimentation. Malheureusement, certaines pratiques qui ne sontpas de nature à encourager les premiers responsables de ce programmesont observées et risquent de porter un coup fatal aux efforts du gouver-nement si le Ministre Agadazi se laisse distraire par la cabale médiatiqueentamée contre lui.

Col. Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

La 37e Journée de l'arbre,initiée par l'ancien présidentGnassingbé Eyadema, a été mar-qué dimanche par une forte mobi-lisation des acteurs du secteurinformel qui ont planté 5000 arb-res sur une zone comprise entre lesiège de Togo Telecom et le CHUde Lomé ainsi que dans plusieursquartiers de la capitale.

Cette opération originale,montée par Ingrid Awadé, ladirectrice de la Délégation à l'or-ganisation du secteur informel(DOSI), a été suivie par 4.000personnes enthousiastes, commer-çantes et conducteurs de taxi-moto.

'Le chef de l'Etat et le gouver-nement oeuvrent pour le déve-loppement économique et social

du pays et luttent contre l'abat-tage des arbres et pour promou-voir le reboisement. Il est logiquequ'à l'occasion de cette Journée

la DOSI se mobilise. Le secteurinformel n'a aucune raison derester en marge de cette démar-che civique', a déclaré Mme.

Awadé.Au Togo, le secteur informel

fait tourner une grande partiede l'économie.

Le secteur informel s'enracine

Ingris Awadé (en chapeau) entourée de revendeuses le 1er juin 2014.

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°361 DU 06 JUIN 2014 5

Question N° 1 - Le nouveau codedes douanes répond à quel impératif ?

Réponse : Le nouveau Codedes Douanes répond surtout à unimpératif d'adaptation de la législa-tion douanière togolaise au nouvelenvironnement économique nationalet international marqué par unaccroissement des échanges com-merciaux et une nécessité de facilita-tion et de simplification des opéra-tions douanières.

Question N° 2 - Quelles sont lesparticularités de ce nouveau code ?

Réponse : Ce nouveau code apour particularité de prendre encompte :

- l'automatisation de la procédurede dédouanement (Cf. article 82) ;

- la possibilité de procéder audédouanement des marchandisesavant leur arrivée sur le territoire

douanier (Cf. article 78 alinéa 2) ;- l'élévation des infractions liées à

la contrefaçon et au piratage aurang de délits douaniers (Cf. articles9 et 10) ;

- les voies de recours des opéra-teurs économiques en cas de litigeavec la douane (Cf. Titre XII articles357 à 367)

- les infractions à la législationdes changes (Cf. articles 368 à369).

Le nouveau code des douanesouvre la voie à l'adhésion de notrepays à la Convention de KyotoRévisée (CKR) portant sur la simplifi-cation et l'harmonisation des régimesdouaniers.

Il s'adapte parfaitement au nou-vel Accord de l'OrganisationMondial du Commerce (OMC) sur lafacilitation des échanges.

Question N° 3 - Quels sont lesgrands axes de ce code ?

Réponse : Ce nouveau code com-porte 371 articles divisés en 14 tit-res traitant entre autres :

- des pouvoirs généraux du gou-vernement (Cf. articles 5 à 11) ;

- de l'organisation et du fonction-nement de l'Administration desDouanes (Cf. articles 22 à 48) ;

- des formalités à accomplir lorsde l'importation, de l'exportationainsi que des magasins et aire dedédouanement, des magasins etaires d'exportations et des termi-naux à conteneurs (Cf. articles 49 à75) ;

- des opérations de dédouane-ment proprement dites (Cf. articles

76 à 110) ;- des régimes économiques doua-

niers (Cf. articles 111 à 191) ;- des opérations privilégiées tel-

les que les franchises douanières, l'a-vitaillement des navires et aéronefs(Cf. articles 198 à 212) ;

- du contentieux douanier : cons-tatation des infractions, les poursui-tes, les procédures devant les tribu-naux (Cf. articles 242 à 356) ;

- des organes de conciliation etd'expertise douanière (Cf. articles357 à 367)

Question N° 4 - Comment comp-tez-vous traduire dans les faits cetoutil juridique ?

Réponse : Ce nouveau code desdouanes remplace celui de 1966dont certaines dispositions étaientdevenues inapplicables car inadap-tées à l'évolution du commerce.

Ce nouvel outil juridique fera l'ob-jet de textes d'application (décrets,arrêtés, décisions, …) afin qu'il soiteffectivement utilisable lors de laréalisation des missions douanières.

Il fera l'objet d'appropriation parle personnel des douanes, de sensi-bilisation et de large diffusion à l'en-droit des partenaires économiques.

Douanes togolaises :

Quatre questions pour mieux comprendre le nouveau code

Adédzé Kodzo, Commissaire aux Douanes

Le Togo va devenir partie pre-nante de la Convention de KyotoRévisée (CKR). C'est la principaleconvention douanière en matièrede facilitation des échanges.

Elle a été élaborée parl'Organisation mondiale desdouanes et est entrée en vigueurle 3 février 2006. La Conventionest une version actualisée et révi-sée de la Convention internatio-nale sur la simplification et l'har-monisation des procédures doua-nières (ou convention de Kyoto)adoptée en 1973 - 1974.L'objectif de la Convention deKyoto révisée est de faciliter lecommerce au moyen de l'harmo-nisation et de la simplificationdes procédures et des pratiquesdouanières.

A cet égard, la Conventionprône des normes et des recom-mandations pratiques pour desprocédures et des techniquesdouanières modernes.

Le Togo a accepté le texte dela convention ainsi que l'Annexe

générale, qui sont tous deuxcontraignants. L'Annexe généralede la Convention de Kyoto révi-sée engage les parties contrac-tantes aux principes fondamen-

taux suivants:- Transparence et prévisibilité

des actions des administrationsdes douanes.

- Normalisation et simplifica-tion des déclarations de mar-chandises et de leurs pièces justi-ficatives.

- Procédures simplifiées pourles personnes autorisées.

- Utilisation maximale destechnologies informatiques.

- Contrôles douaniers néces-saires minimalisés pour assurer laconformité avec les règlements.

- Application des techniquesde gestion des risques et contrôlepar audit.

- Coordination des interven-tions avec d'autres agences endouane.

- Et partenariat avec les entre-prises.

TRANSPARENCE ET PRÉVISIBILITÉDES ACTIONS DE LA DOUANE

Participant à un débat organisé parles entreprises du médicament, sur lesmaladies non transmissibles (MNT), lePremier Ministre Ahoomey Zunu quiintervenait également en sa qualité deMinistre de la Santé, a particulière-ment insisté sur le dépistage précocequi est le meilleur moyen de réduire letaux de mortalité.

Il a également au cours de la 67ème Assemblée mondiale de lasanté de Genève démontré tout lebien qu'on pense de lui. Avec maes-tra et plein de conviction, le PremierMinistre a démontré et prouvé avecune facilité, qu'aujourd'hui grâce àl'assurance maladie, les Togolaispouvaient bénéficier de traitement àcout réduit.

Abordant les sujets soumis auxnombreux délégués de l'Assembléede Genève que sont la préventiondes maladies non transmissibles, unenouvelle stratégie mondiale contrela tuberculose, un projet de pland'action pour la santé des nouveauxnés, la réalisation des Objectifs duMillénaire pour le Développement etle programme de développementde l'après 2015 , Arthème AhoomeyZunu a cependant souhaité l'intensifi-cation de la coopération internatio-nale car le Togo et les autres paysafricains ne peuvent faire face seulsà ce fléau et à l'investissement trèslourd qui doit être consacré aux trai-tements de longue durée.

Il y a quelques mois de cela, desmédisances donnaient le PremierMinistre incapable de défendre lamatière santé comme cela se doit.Mais avec l'expérience et ladémonstration de Genève, lesdétracteurs de ce natif de KpéléTsavié ont vite fait de fermer leurbouche. Telles des médisances, ils ont

franchi le rubicond dans ce pays ensouhaitant purement et simplementla mort à un serviteur de laRépublique. Ayant donc lamentable-ment échoués, car n'étant pas lesauteurs de la vie, les mauvais espritsd'alors ont profité de sa maladiepour lui souhaiter tout le mal qu'ilsespéraient, tant le Premier ministrepar son dynamisme et son amour dutravail bien au service de la Nationtogolaise et de son premier respon-sable qu'est le chef de l'Etat FaureGnassingbé, arrivait à démontreraux yeux de la communauté natio-nale et internationale qu'il est etdemeure un bosseur .

A la 67ème Assemblée mondialede la santé de Genève, une marquede l'Organisation mondiale de laSanté, Arthème Ahoomey Zunu, avecingéniosité et confiant d'un plusmeilleur devenir de la santé au Togo,a permis que les projecteurs inter-nationaux soient braqués sur notrepays car ayant fait des progrès sen-sibles et spectaculaires en matièrede politique de santé.

La récente réunion du G7+ àLomé demeure une preuve. LePremier Ministre Arthème Ahoomey-

Zunu par son succès de Genève apermis l'institutionnalisation de G7+à Lomé, la semaine dernière avec laprésence effective à ses cotés duPremier Ministre Kay Rala XananaGusmao de Timor Leste.

Rappelons que le g7+ a uncadre de travail dénommé NewDeal qui est une politique internatio-nale de référence qui guide les Etatsfragiles ou en situation de transitiondans le monde et se structure autourdes trois piliers qui sont la consoli-dation de la paix de l'Etat, la poli-tique inclusive et transition du payspour sortir de la fragilité, et la rela-tion-construction avec les partenairesdonateur.

Les principes pour l'engagementinternational dans les Etats fragilesou New Deal, sont au nombre de dix(10) mais pour notre pays, leGouvernement a entrepris desactions vigoureuses pour améliorersignificativement les cinq (5) objec-tifs retenus dans le cadre du NewDeal et qui sont : la légitimité poli-tique, la sécurité, la justice, les fon-dements économiques et la gestiondes revenus et services.

Koffi Kouma

SANTE / AG OMS :

Le PM Ahoomey-Zunu a présentéles efforts du Togo en matière

de santé à Genève

Le PM Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°361 DU 06 JUIN 20146

Les sommités de l'armée togolaise ont présenté hier au nouveau palais de la présidence lerapport annuel des Forces Armées Togolaises au Chef de l'Etat. Occasion pour les officiersdes FAT de se féliciter des progrès enregistrés par le Togo dans le domaine politique écono-mique et social. Les hauts gradés des FAT ont saisi cette opportunité pour encourager le pré-sident Faure Gnassingbé à garder le cap des réformes engagées.

Depuis 2005, le rôle et l'image de l'armée ont changé. La grande muette s'est rapprochéede la population, notamment par le biais d'actions humanitaires. Son prestige s'est accru avecun engagement international sur différents théâtres d'opérations comme au Mali, en Côted'Ivoire ou au Darfour.

Lire l'intégralité du rapport.

Rapport Général de l'armée togolaise :

Les FAT encouragent Faure Gnassingbé à garder le cap des réformes engagées

Coup de théâtre jeudi à l'Assembléenationale avec le "passage en force "des députés de la majorité (Union pourla république) pour lever l'immunitéparlementaire du député SambiriN'wakin Targone, membre du Partidémocratique panafricain (PDP) et de lacoalition arc-en-ciel.

Le député Targone, élu à Dankpen(région de la Kara), ancien militant del'ex-RPT avant de rejoindre les rangsde l'opposition est accusé, selon unerequête du procureur de laRépublique près le Tribunal de pre-mière instance de Lomé adressée auprésident du Parlement DamaDramani des "faits graves pouvantrecevoir la qualification d'infraction àla loi pénale ".

L'élu Targone qui parle de "machi-nation", "d'un coup monté" est repro-ché d'avoir appelé les populations deDankpen au soulèvement, à la haineraciale, à la désobéissance civique etaurait demandé à ces populations dechasser les peuhls résidents dans lapréfecture et de s'en prendre physi-quement à ceux qui résisteraient.

Autant de faits allégués par le pro-cureur de la République pour motiverla levée de l'immunité parlementairepour "les présomptions de trouble à

l'ordre public, violences volontaires,complicité de violences volontaires,homicide volontaire, complicité d'homi-cide volontaire, destruction volontairepar incendie, complicité de destructionvolontaire par incendie, vol qualifié etcomplicité de vol qualifié ".

L'Assemblée nationale saisie a misen place une commission spéciale etaprès la lecture du rapport de cettecommission, les députés élus de l'oppo-sition, notamment, Jean Kissi, PaulDodji Apévon, Aimé Tchaboré, MeDoe-Bruce, Isabelle Améganvi ont toussouhaité la tenue d'un débat entre lesdéputés présents pour avoir unemeilleure compréhension des faitsreprochés à leur collègue.

Une requête rejetée par le prési-dent Dama Dramani qui, avance, en saqualité du président de l'assemblée,certaines des prérogatives, d'appli-quer le règlement intérieur en son arti-cle 79 qui fixe les procédures de lalevée d'une immunité parlementaire.

En substance explique M. Dramani,il n'est nullement indiqué nulle partdans le règlement intérieur del'Assemblée nationale d'ouvrir undébat sur une quelconque levée d'im-munité parlementaire.

Le règlement dit-il, fait état de ceque, "la décision d'accorder la levéed'immunité est adoptée au scrutin sec-ret sous la forme d'une résolution parla majorité absolue des députés com-

posant l'assemblée nationale "."Je lis le Français, moi j'applique le

règlement comme je l'entends. Il n'yaura pas de débat. Chaque députéest libre de voter en son âme et cons-cience. Je n'autorise pas de débat enme référant au règlement intérieur. Jemets au vote au bulletin secret la réso-lution qui a été lue ", a-t-il lancé à l'en-droit des députés tout en ordonnantqu'il ne recevra plus aucune motion.

C'est là le tohu-bohu a commencéavec la colère et le déchaînement desdéputés de l'opposition qui ont quittéla salle de la plénière en s'exclamant" à bas l'injustice, à bas l'injustice ".

Chose curieuse, l'un des deux dépu-tés de l'Union des forces de change-ment (UFC), Douti Kolani Kombaté aégalement quitté la salle solidaire-ment avec les élus de l'ANC, Arc-en-ciel, ADDI, Sursaut National pour dire"non à l'injustice ".

Jean Kissi de la coalition arc-en-ciela même écopé d'un avertissement dela part du président de l'Assembléeparce que ce dernier a estimé qu'il n'apas apprécié la manière par laquellece dernier l'a interpellé au sujet de ce"diktat de la majorité ".

"La levée d'immunité parlementaireest une chose trop grave pour qu'on nepuisse en débattre. Nous ne pouvons

pas participer à cette mascarade etnous avons décidé de sortir. C'est uneforfaiture. Nous dénonçons le fait quele président Dramani fasse une inter-prétation personnelle du règlementintérieur sans vouloir prendre l'avis dela cour constitutionnelle ", a dénoncéMe Doe-Bruce, député ANC.

Pendant que les élus de l'oppositionquittaient la salle, Dama Dramani,outré par le silence assourdissant deses collègues de l'UNIR lance à leurégard "vous êtes dans la salle et puisles gens m'insultent et puis vous voustaisez, dans tous les cas, nous allonsfaire le vote ".

C'est alors, que l'urne a été sortie,les bulletins distribués et l'uniquedéputé de l'UFC Djimongou Sambianidans le rôle de scrutateur du vote.

Le résultat final a été sans appel :59 voix pour, 4 contre et le présidentDama Dramani a prononcé la levéede l'immunité parlementaire du dépu-té Targone.

Pour les élus de la majorité, ce votecomme l'a souhaité la commission spé-ciale est de donner les moyens audéputé Targone qui récuse les faits quilui sont reprochés à pouvoir organisersa défense.

Source : Afreepress

Assemblée nationale : 59 députés votent pour la levée de l'immunité de Targone

Le député Sambiri N’wakin du PDP voit son immunité levée après le vote des députés

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