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Master Professionnel 2 éme année en Sciences de l’Éducation Parcours : Formateur et responsable de formation Annexes au mémoire soutenu par Éric Sergent Comment répondre aux besoins en formation dans le champ du numérique Le cas de la formation de « conseiller médiateur numérique » Juillet 2017 Département des sciences de l’Éducation – Hôtel-Dieu, 1 avenue de Verdun, F-13410 Lambesc Tel : 04 42 57 17 17 – fax : 04 42 57 17 07 – courriel : allsh-lambesc-secré[email protected]

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Master Professionnel 2éme année en Sciences de l’Éducation Parcours : Formateur et responsable de formation

Annexes au mémoire soutenu par Éric Sergent

Comment répondre aux besoins en formation dans le champ du numérique

Le cas de la formation de « conseiller médiateur numérique »

Juillet 2017

Département des sciences de l’Éducation – Hôtel-Dieu, 1 avenue de Verdun, F-13410 Lambesc Tel : 04 42 57 17 17 – fax : 04 42 57 17 07 – courriel : allsh-lambesc-secré[email protected]

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Documents contenus dans les annexes

1. Étude pôle emploi avril 2012 1

2. Tableau récapitulatif des entretiens. 12

3. Grille d’entretiens stagiaires, enquête interne. 15

4. Retranscriptions des entretiens stagiaires, enquête interne. 17

5. Grille d’analyse entretiens stagiaires. 36

6. Retranscriptions des entretiens formateur & manager de formation 38

7. Retranscriptions des entretiens formateur & manager, avec catégorisation. 43

8. Guide d’entretiens - enquête auprès des professionnels. 48

9. Retranscriptions des entretiens auprès des professionnels. 51

10. Retranscriptions entretiens auprès des professionnels, avec catégorisation. 67

11. Grille d’analyse des entretiens avec les professionnels. 84

12. Présentation des résultats de tous les entretiens. 86

13. Carte heuristique sur les emplois envisagés. 106

14. Référentiel Emploi Activité Compétence CMN. 107

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Annexe 1 :

LE SECTEUR DU NUMÉRIQUE ET SES MÉTIERS

STATISTIQUES ET INDICATEURS

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 1

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STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATIONS AVRIL 2016 # 16.015

SOMMAIREp.2 L’emploi salarié dans le numérique

p.5 Embauches, offres et projets de recrutements dans le numérique

p.8 Les demandeurs d'emplois dans le numérique

p.12 Les tensions dans le numérique

p.13 Encadré : le numérique en 2022

p.14 Annexe 1 : nomenclatures

p.17 Annexe 2 : sources et définitions

Un secteur dynamique offrant des opportunités d’embauches Depuis 2009, le secteur du numérique poursuit sa progression. Sur l’année 2014, la croissance des effectifs dans le numérique est de 0,9%, alors que l’emploi tous secteurs diminue de 0,1%. Ce secteur emploie près de 4% des salariés du secteur marchand et représente 2% des établissements.

Dans cette étude, les emplois du numérique seront abordés par deux approches : - une approche par secteur d’activité de l’entreprise, - une approche par métiers pour les offres et les demandeurs d’emploi.

STATISTIQUES ET INDICATEURS

LE SECTEUR DU NUMÉRIQUE ET SES MÉTIERS

1 Source : DARES, France Stratégie, « Les métiers en 2022 : résultats et enseignements, Rapport du groupe Prospective des métiers et qualifications ».

10%ENTRE2014ET 2015

D’EMBAUCHE EN PLUSDANS LE SECTEUR DU NUMÉRIQUE

La majorité des salariés du secteur sont en CDI et sont des hommes plus

jeunes que l'ensemble des secteurs. Ce secteur se singularise également par

un recours au CDD deux fois moins important que l'ensemble de l'emploi

salarié.

Les résultats de l'enquête BMO indiquent que les projets de recrutement

des employeurs du secteur du numérique représentent 3,0% des intentions

d'embauche en 2016. Les difficultés de recrutement dans ce secteur sont

élelvées et concentrées sur les métiers d'ingénieurs et cadres d'étude,

recherche et développement en informatique, chefs de projets informatiques.

Les demandeurs d'emploi qui recherchent un métier dans le numérique

sont proportionnellement plus jeunes et plus qualifiés que l'ensemble des

demandeurs, et sont essentiellement des hommes.

Les travaux de prospective des métiers et qualifications à l'horizon 20221

indiquent que dans ce domaine, les techniciens et surtout les ingénieurs

devraient bénéficier de fortes créations d'emploi à l'horizon 2022. L'emploi

pour les employés devrait rester stable.

2 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

Un secteur en forte croissance

L’emploi dans le secteur du numérique a crû plus fortement sur les 5 dernières années (2009 à 2014) que l’emploi tous secteurs (+2,6% contre +0,6%). En particulier, il a été moins affecté par le retournement de 2011 que l’emploi tous secteurs, qui a diminué trois années consécutives (de 2012 à 2014). A l’exception de 2013 où il a connu une légère décrue, la croissance de l’emploi salarié dans le numérique a été continue [cf. graphique 1]3.

L’emploi salarié dans le secteur du numériqueAu 31 décembre 2014, 689 925 salariés travaillent dans le secteur du numérique en France métropolitaine2, soit 3,9% de l’emploi salarié marchand non agricole. Ce secteur regroupe 36 513 établissements, soit 2,0% des établissements en France métropolitaine.

Les établissements dont l’activité principale relève de la programmation, conseil et autres activités informatiques représentent 45,8% des emplois salariés du secteur et 52,2% des établissements [cf. tableau 1], le secteur des télécommunications représente 19,1% des salariés pour 10,5% des établissements du secteur [cf. annexe 1 pour la liste détaillée des activités].

2 Source : Acoss. Cette statistique porte sur les salariés directement employés par les établissements du secteur du numérique. Elle n’inclut pas les travailleurs intérimaires (employés par les établissements du travail temporaire) mis à disposition d’entreprises du secteur du numérique (cf. annexe 2)3 Les données antérieures à 2009 sur le champ de l’ensemble des secteurs du numérique ne sont pas disponibles. Sur le sous-champ des télécommunications et activités informatiques et services d’information, on observe entre le premier trimestre 2008 et le dernier trimestre 2009 une diminution de l’emploi salarié de -2,9%, contre -3,2% pour l’ensemble de l’économie.

Sous-groupe de secteursRépartition des

établissements du secteur

Répartition des emplois salariés

du secteur

Télécommunications 10,5% 19,1%

Programmation, Conseil et autres activités informatiques 52,2% 45,8%

Fabrication industrielle de produits du numérique 3,8% 10,8%

Logiciel, traitement de données et portails internet 15,7% 14,2%

Commerce et réparation de produits du numérique 17,8% 10,1%

Tableau 1 RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS ET DE L’EMPLOI SALARIÉS DU SECTEUR DU NUMÉRIQUE PAR SOUS-GROUPE DE SECTEURS AU 31 DÉCEMBRE 2014

Source : Acoss, dénombrements annuels des établissements employeurs et des effectifs salariés

Graphique 1 EVOLUTION ANNUELLE DE L'EMPLOI SALARIÉ AU 31 DÉCEMBRE (BASE 100 EN 2009)

100

100,5

101

101,5

102

102,5

103

2009 2010 2011 2012 2013 2014

Source : Acoss, dénombrements annuels des établissements employeurs et des effectifs salariés

Secteur numérique

Tous secteurs

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 2

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 3

Un recours aux contrats à durée déterminée trois fois plus faible

que dans l’ensemble de l’emploi salarié

Comme dans l’ensemble de l’économie, la très grande majorité (94,6%) des salariés du numérique sont en CDI4

[cf. graphiques 2 et 3]. Le secteur du numérique se singularise cependant par une part très faible de CDD : ceux-ci y représentent 3,9% des salariés, contre 10,5% pour l’ensemble des secteurs5.

Une part très élevée d’emplois masculins

Les femmes représentent 29,7% des emplois salariés du secteur du numérique (contre 48,1% dans l’ensemble des secteurs de l’emploi salarié marchand non agricole). L’âge moyen des salariés du numérique est de 39,8 ans (39,6 ans pour les hommes et 40,2 ans pour les femmes) contre 40,6 ans tous secteurs confondus. Les hommes et les femmes dans le secteur du numérique sont en proportion plus nombreux dans les âges intermédiaires [cf. graphique 4]. Les salariés de la télécommunication sont en moyenne les plus âgés (45,7 ans) suivi des salariés de la fabrication industrielle (42,9 ans), du commerce et réparation (40,2 ans) et des salariés du domaine des logiciels, traitement de données et portails internet (38,6 ans). En revanche, les salariés dans la programmation, conseil et autres activités informatiques sont en moyenne les plus jeunes (36,9 ans).

4 y compris gérants et contrats pour les plus de 65 ans5 Ce secteur se caractérise également par de très faible taux de recours à l’intérim avec 0,8% dans le secteur des télécommunications et 0,9% dans celui des activités informatiques et services d'information pour 3,7% tous secteurs confondus (données décembre 2015).

Graphique 2 RÉPARTITION PAR TYPE DE CONTRAT DE L'EMPLOI SALARIÉ DANS LE SECTEUR DU NUMÉRIQUE AU 31 DÉCEMBRE 2014

Graphique 4 PYRAMIDE DES ÂGES DE L'EMPLOI SALARIÉ AU 31 DÉCEMBRE 2014 (EN %)

Graphique 3 RÉPARTITION PAR TYPE DE CONTRAT DANS L'ENSEMBLE DE L'EMPLOI SALARIÉ AU 31 DÉCEMBRE 2014

94,6%

3,9%1,5% CDD

CDI

Apprentis

1,6%

10,5% CDD

CDI

Apprentis

Source : DADS, Acoss, calculs Pôle emploi - France métropolitaine

Décembre 2014

20 - 24 ans

15 -19 ans

25 -

29 ans

30 - 34 ans

35 - 39 ans

40 - 44 ans

45 - 49 ans

50 - 54 ans

55 - 59 ans

60 - 64 ans

65 ans et

hommes numérique

femmes numérique

hommes tous secteurs

femmes tous secteurs

15% 10% 5% 0% 5% 10% 15%

87,9%

Source : DADS, Acoss, calculs Pôle emploi - France métropolitaine.

4 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

Comme pour l’ensemble des secteurs, les établissements du secteur du numérique sont principalement de petite et de moyenne taille : 72,8% emploient moins de 10 salariés contre 81,3% pour l’ensemble des secteurs [cf. graphique 5]. Toutefois, le secteur du numérique se caractérise par une part plus importante des établissements de 100 salariés ou plus (3,7%) que l’ensemble des secteurs (1,7%).

Les établissements de moins de 10 salariés emploient 10,8% des salariés du secteur (19,0% pour l’ensemble des secteurs) et les établissements de moyenne taille (10 à 49 salariés) emploient 21,6 % des salariés du secteur du numérique (25,2% pour l’ensemble des secteurs). A l’inverse, les établissements de 250 salariés et plus, représentant 1,3% des établissements du secteur du numérique, emploient 37,0% des salariés du secteur (dans l’ensemble des secteurs ceux-ci représentent seulement 0,5% des établissements mais emploient 28,9% des salariés).

L’Ile-de-France représente près de la moitié de l’emploi salarié du secteur du numérique (46,7%), la région Auvergne et Rhône-Alpes 11,8% tandis que la Corse, la Bourgogne et Franche-Comté, l’Alsace-Champagne-Ardenne et la Lorraine pèsent chacune moins de 1,5%. La part du numérique dans l’emploi salarié se situe entre 1,0% et 4,0% excepté en Ile-de-France où elle représente plus de 7,0% [cf. cartes 1 et 2].

Graphique 5 RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR TAILLE D'ÉTABLISSEMENT AU 31 DÉCEMBRE 2014

Source : DADS, Acoss, calculs Pôle Emploi - France métropolitaine

250 salariés et plus

100 à 249 salariés

50 à 99 salariés

10 à 49 salariés

1 à 9 salariés

Carte 1 POIDS DU NUMÉRIQUE DANS L’EMPLOI SALARIÉ DE LA RÉGION EN 2014 (EN %)

Total emploi salarié

Numérique

0% 10% 20%

Nord-Pas-de-Calaiset Picardie

(2,3%)

Normandie(1,7%)

Bretagne(3,7%)

Pays de la LoireCentre-

Val de loire(2,6%)

Ile-de-France(7,0%) Alsace, Champagne-Ardenne

et Lorraine(2,0%)

Bourgogne et

Franche-Comté(1,3%)

Auvergne et Rhône-Alpes(3,7%)

Aquitaine, Limousinet Poitou-Charentes

(2,2%)

Languedoc-Roussillonet Midi-Pyrénées

(3,5%)

Provence-Alpes-Côte d’Azur

(3,5%)

Corse(1,2%)

(3,7%)

30% 40%

Source : Acoss, dénombrements annuels des établissements employeurs et des effectifs salariés

5% et plus

3,5% à moins de 5%

2% à moins de 3,5%

Moins de 2%

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 3

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 5

Source : DPAE, Acoss

Source : Acoss, dénombrements annuels des établissements employeurs et des effectifs salariés

Carte 2 RÉPARTITION RÉGIONALE DU NOMBRE DE SALARIÉS DANS LE NUMÉRIQUE EN 2014 (EN %)

Nord-Pas-de-Calaiset Picardie

(4,7%)

Normandie(2,0%)

Bretagne(4,1%)

Pays de la Loire(5,3%) Centre-

Val de loire(2,4%)

Ile-de-France(46,7%) Alsace, Champagne-Ardenne

et Lorraine(3,9%)

Bourgogne et Franche-Comté

(1,3%)

Auvergne et Rhône-Alpes(11,8%)

Aquitaine, Limousinet Poitou-Charentes

(4,5%)

Languedoc-Roussillonet Midi-Pyrénées

(6,8%)

Provence-Alpes-Côte d’Azur

(6,5%)

Corse(0,1%)

EMBAUCHES, OFFRES ENREGISTRÉES ET PROJETS DE RECRUTEMENT DANS LES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE

Les embauches dans le secteur du numérique6

En 2015, 146 162 déclarations préalables à l’embauche (DPAE) ont été transmises à l’Acoss par des établissements du secteur du numérique. Cela représente 0,6% des DPAE de l’ensemble des secteurs.

Le nombre de DPAE totale est en augmentation depuis 2010 alors que dans le secteur du numérique les évolutions sont plus contrastées : en 2010 et 2011, le nombre de DPAE a fortement augmenté (+25,5% et +11,1% contre respectivement +8,2% et +6,9% tous secteurs), puis en 2012 et 2013 l’évolution est en baisse (respectivement -11,7% et -6,9%).

En revanche, le nombre d’embauche augmente de près de 10% en 2014 et en 2015 (avec respectivement +9,4% et +9,6%), soit une hausse trois fois plus importante que celle tous secteurs confondus.

6 Pour cette partie, les données disponibles pour les DPAE sur le site de l’ACOSS étant déclinées en 38 secteurs, seules les activités télécommunication et les activités informatiques, pour lesquels la quasi-totalité des secteurs sous-jacents se trouvent dans la liste des codes retenues pour le reste de l’étude, ont été sélectionnées (cf. annexe 1).

Graphique 6 RÉPARTITION TRIMESTRIELLE DU NOMBRE DE DPAE (EN MOYENNESUR TROIS ANS)

10% et plus

5% à moins de 10%

2% à moins de 5%

Moins de 2%

6 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

Les embauches dans le secteur du numérique sont assez saisonnières : le troisième trimestre représente 28,9% du nombre de DPAE sur une année (contre 27,9% tous secteurs). A l’inverse, le deuxième trimestre représente 21,2% du nombre de DPAE sur une année alors qu’elle est de 25,4% tous secteurs [cf. graphique 6].

Alors qu’en 2015 seulement 13,1% des DPAE tous secteurs confondus sont des CDI (en excluant les DPAE de missions d’intérim déposées par les établissements de travail temporaire), cette proportion s’élève à 39,1% pour les DPAE du secteur du numérique [cf. graphique 7].

Graphique 7 RÉPARTITION CDD/CDI POUR LE NUMÉRIQUE ET L'ENSEMBLE DES SECTEURS POUR LES DPAE ÉMISES EN 2015

Tableau 2 RÉPARTITION DES PRINCIPAUX MÉTIERS DANS LE SECTEUR DU NUMÉRIQUE EN FONCTION DE LA PART DES OFFRES RECENSÉES DANS CE SECTEUR8

Source : Pôle emploi, STMT janvier2015-décembre2015, France entière

Les offres enregistrées

Sur un an (de janvier 2015 à décembre 2015), il y a eu 2 796 000 offres de postes enregistrées par Pôle emploi, dont 55 300 dans le secteur du numérique (2,0%)7. Les principaux métiers concernés par des offres enregistrées dans le secteur du numérique sont les « études et développement informatique » avec 17,4% des postes et la « maintenance informatique et bureautique » avec 8,9%. Les employeurs de ce secteur offrent également des emplois dans des métiers non spécialisés sur le domaine du numérique comme la « relation commerciale grands comptes et entreprises » avec 8,2% [cf. tableau 2].

Les métiers spécifiques du numérique [cf. liste en annexe 1] représentent 45,0% des offres déposées par les employeurs du secteur du numérique.

Libellé du métier

Part des offres

du métier

dans le numérique

Études et développement informatique 17,4%

Maintenance informatique et bureautique 8,9%

Relation commerciale grands comptes et entreprises 8,2%

Téléconseil et télévente 5,7%

Assistanat commercial 3,9%

Production et exploitation de systèmes d’information 3,5%

Saisie de données 3,2%

Installation et maintenance télécoms et courants faibles 3,1%

Relation commerciale en vente de véhicules 2,9%

Conseil et maîtrise d’ouvrage en systèmes d’information 2,9%

Administration de systèmes d’information 2,3%

Relation technico-commerciale 2,2%

Comptabilité 2,0%

Expertise et support en systèmes d’information 1,9%

Rédaction et gestion en assurances 1,5%

Assistance et support technique client 1,2%

Vente en décoration et équipement du foyer 1,2%

Direction des systèmes d’information 1,2%

Magasinage et préparation de commandes 1,1%

Secrétariat 1,1%

Relation commerciale auprès de particuliers 1,0%

7 Cela ne prend pas en compte les offres transmises par les partenaires et diffusées par Pôle emploi.8 Les offres pour les principaux métiers représentent 76,4% des offres enregistrées par les employeurs du secteur du numérique.

CDD

CDI

Source : DPAE, Acoss

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 4

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 7

Tableau 3 RÉPARTITION DU NOMBRE DE PROJETS POUR LES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE L’ENQUÊTE BMO ET DU TAUX DE PROJET DIFFICILE EN 2015 ET 2016

Source : Pôle emploi, enquête Besoins en main-d’œuvre

9 Les métiers au sens de l’enquête BMO correspondent aux Familles Professionnelles. Ceux du numérique ont été définis comme étant ceux en concordance avec la liste des codes ROME des métiers du numérique et ayant une part significative (plus de 50% des projets d'embauche) dans le secteur du numérique (cf. liste en annexe 1).

Projets de recrutement

Les projets de recrutement dans les métiers du numérique9 représentent 3,0% des projets de recrutement tous secteurs en 2016 (55 021 projets dans le numérique pour 1 827 300 tous secteurs) soit 0,3 point de plus qu’en 2015 (cf. tableau 3). Pour ces métiers 54,4% des projets sont jugés « difficiles » par les employeurs (contre 52,1% dans BMO 2015) alors que tous secteurs confondus ce taux est beaucoup plus faible (32,4%). Les employeurs semblent en effet avoir du mal à recruter principalement sur les postes d’ingénieurs et cadres d’étude, recherche en développement en informatique et chefs de projets informatique où le taux de projets difficiles est de 61,7% alors que pour l’ensemble des métiers d’ingénieurs ce taux est de 52,3% (46,3% si on prend en compte également tous les métiers de cadres).

Le métier des ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en informatique, chefs de projets informatiques est en première position en 2015 et en 2016 dans le nombre de projets du numérique (avec plus de la moitié des projets). Les techniciens d'étude et de développement en informatique et les techniciens de production, d’exploitation, d’installation et de maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique représentent chacun entre 13% et 15% des projets de recrutement [cf. tableau 3].

BMO 2016 BMO 2015

MétiersNombre

de projetsTaux projet

difficileNombre

de projetsTaux projet

difficile

Ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en informatique, chefs de projets informatiques

31 600 61,7% 25 700 57,7%

Techniciens d’étude et de développement en informatique 8 100 39,5% 7 100 46,1%

Techniciens de production, d’exploitation, d’installation, et de maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique

7 200 41,6% 6 500 38,9%

Employés et opérateurs en informatique 4 800 44,0% 4 500 37,3%

Ingénieurs et cadres d’administration, maintenance en informatique

2 000 66,2% 1 600 70,2%

Ingénieurs et cadres des télécommunications 1 300 61,1% 1 700 65,3%

Total Numérique 55 000 54,4% 47 100 52,1%

Ensemble des FAP 1 827 300 32,4% 1 739 300 32,4%

8 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

LES DEMANDEURS D’EMPLOI INSCRITS À PÔLE EMPLOI DANS LES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE

Caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi dans les métiers du numérique

Les demandeurs d’emploi à la recherche d’un emploi dans les métiers du numérique10 représentent 2,3% des demandeurs d’emplois inscrits en fin de mois en catégories ABC en décembre 2015. Les offres déposées dans ces métiers (qu’elles le soient par des entreprises du secteur du numérique ou par d’autres entreprises) représentent 3,7% des offres déposées à Pôle emploi en décembre 2015.

Les demandeurs d’emploi recherchant un métier du numérique se différencient en étant proportionnellement plus nombreux chez les 25-40 ans : 18,1% ont entre 25-29 ans contre 15,0% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi et 28,3% ont entre 30 et 40 ans contre 24,7% pour l’ensemble des métiers.

Inversement ils sont moins nombreux chez les 50 ans et plus, 18,7% contre 23,2% [cf. graphique 8].

Seulement un demandeur d’emploi recherchant un métier du numérique sur cinq est une femme (20,2%) alors qu’elles sont aussi nombreuses que les hommes (50,3%) tous métiers confondus [cf. graphique 9].

10 Les métiers du numérique se définissent dans cette étude par la liste en annexe 1.

Graphique 9 RÉPARTITION PAR SEXE DES DEMANDEURS D'EMPLOI EN CATÉGORIE ABC EN DÉCEMBRE 2015

Hommes Femmes

Source : Pôle emploi, STMT, France entière

Métiers du numérique

Tous secteurs

Graphique 8 RÉPARTITION PAR TRANCHE D'ÂGE DES DEMANDEURS D'EMPLOI EN CATÉGORIE ABC EN DÉCEMBRE 2015

Moins de 25 ans 25 à 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 ans et plus

Source : Pôle emploi, STMT, France entière

Métiers du numérique

Tous secteurs

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 5

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 9

Plus de la moitié (60,4%) des demandeurs d’emploi recherchant un emploi dans les métiers du numérique ont un diplôme supérieur au baccalauréat, contre 23,4% tous métiers confondus [cf. graphique 10]. A l’inverse, seuls 17,9% ont un diplôme inférieur au baccalauréat contre 55,1% tous métiers confondus.

Graphique 10 RÉPARTITION PAR DIPLÔME DES DEMANDEURS D'EMPLOI EN CATÉGORIE ABC EN DÉCEMBRE 2015

11 La moyenne mobile permet de supprimer les fluctuations transitoires de façon à en souligner les tendances à plus long terme. Cette moyenne est dite mobile parce qu'elle est recalculée de façon continue, en utilisant à chaque calcul un sous-ensemble d'éléments (ici 12 mois) dans lequel un nouveau mois remplace le plus ancien.

Source : Pôle emploi, STMT, France entière

Métiers du numérique

Tous secteurs

Graphique 11 EVOLUTION DE LA MOYENNE MOBILE11 SUR 12 MOIS DES DEFM ABC (BASE 100 EN JANVIER 2010)

Source : Pôle emploi, STMT, France entière90

100

110

120

130

140

juil.

-10

oct

.-1

0

jan

v.-1

1

avr.

-11

juil.

-11

oct

.-1

1

jan

v.-1

2

avr.

-12

juil.

-12

oct

.-1

2

jan

v.-1

3

avr.

-13

juil.

-13

oct

.-1

3

jan

v.-1

4

avr.

-14

juil.

-14

oct

.-1

4

jan

v.-1

5

avr.

-15

juil.

-15

Métiers du numérique

Tous secteurs

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Jusqu’au milieu de l’année 2012 le nombre de demandeurs d’emploi recherchant un métier dans le numérique était en diminution alors que celui le nombre de demandeurs total était en augmentation. Depuis la fin de l’année 2012, le nombre de demandeurs d’emploi recherchant un travail dans le numérique augmente dans des proportions quasi-similaires à l’ensemble des demandeurs d’emploi [cf. graphique 11].

Au total, entre janvier 2010 et décembre 2015, le nombre de demandeurs d’emploi cherchant un métier du numérique s’est accru de +29,4%, soit 10 points de moins que pour l’ensemble des demandeurs d’emploi en catégories ABC (+39,5%).

Plus d’un quart des demandeurs d’emploi en catégories ABC cherchant un métier du numérique exercent une activité réduite en décembre 2015 (26,2 % contre 33,4% tous métiers confondus).

10 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

Trajectoires des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi

dans les métiers du numérique

En moyenne, sur les trois premiers trimestres de 2015, 6,9% des demandeurs d’emploi dans les métiers du numérique inscrits en catégories A ou B à la fin d’un mois donné ont retrouvé un emploi de un mois ou plus au cours du mois suivant. Ce taux est inférieur à celui observé pour l’ensemble des métiers (7,2%)12.

Le taux trimestriel moyen de reprise d’emploi pour les métiers du numérique suit les mêmes évolutions que celui tous secteurs mais connaît des fluctuations saisonnières moins marquées que pour l’ensemble des métiers : on observe en particulier un pic d’accès à l’emploi au troisième trimestre [cf. graphique 12].

Les demandeurs d’emploi inscrits en catégories ABC en décembre 2015 recherchant un métier du numérique sont en proportion légèrement plus nombreux à avoir passé au moins 12 mois en catégorie A dans les 15 derniers mois que les demandeurs tous métiers confondus, 29,5% contre 26,2% [cf. graphique 13]. Dans les métiers du numérique, ce sont surtout les plus de 35 ans qui restent longtemps au chômage puisqu’ils sont 32,8% des 35-49 ans et 50,0% des 50 ans et plus à être resté en catégorie A (contre respectivement 28,0% et 42,6% tous métiers confondus).

12 Ce taux de retour à l’emploi est calculé à partir de l’ensemble des informations disponibles dans les fichiers administratifs : présence d’une déclaration préalable à l’embauche pour un emploi de un mois ou plus, changement de catégorie d’inscription manifestant un retour à l’emploi, sortie pour reprise d’emploi déclarée (cf. http://lc.cx/Jwpy)

Graphique 13 PROPORTION DE DEMANDEURS D'EMPLOI EN CATÉGORIE ABC EN DÉCEMBRE 2015 QUI ONT PASSÉ AU MOINS 12 MOIS EN CATÉGORIE A DANS LES 15 DERNIERS MOIS

Source : Pôle emploi, Fichier Historique

Toussecteurs

Métiers dunumérique

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

Graphique 12 TAUX MENSUEL DE REPRISE D’EMPLOI DES DEMANDEURS D’EMPLOI (MOYENNE TRIMESTRIELLE)

Source : Pôle emploi, STMT, Fichier Historique et DPAE, France entière

Métiers du numérique

Tous secteurs

2012 T3 2012 T4 2013 T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2014 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2015 T2 2015 T3

6%

6,5%

7,5%

8,5%

5%

7%

8%

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 6

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 11

La durée d’inscription à Pôle emploi est mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC). Cet indicateur permet de synthétiser l’incidence de la conjoncture économique sur l’état du marché du travail, et les opportunités qu’il offre pour trouver un emploi. Il évalue la durée moyenne d’inscription continue dans les catégories ABC d’une cohorte fictive de demandeurs d’emplois qui connaîtraient durant toute leur période de chômage les mêmes conditions sur le marché du travail (taux de sortie des listes de demandeurs d’emploi) que celles du trimestre considéré.

Au cours des dix dernières années, on a observé deux phases : une première phase jusqu’au début de 2010 où la durée était quasiment identique pour les métiers du numérique et pour l’ensemble des métiers, et une deuxième phase où la durée pour les métiers du numérique est en dessous de celui tous métiers (entre 15 et 20 jours de moins en moyenne sur 2010 à 2013 et entre 25 et 30 jours de moins en moyenne sur 2014 et 2015). Depuis deux trimestres consécutifs, la durée qui avait fortement augmenté diminue à nouveau. Si la conjoncture économique de la fin 2015 se maintenait, un demandeur d’emploi dans les métiers du numérique serait resté inscrit en moyenne environ 13 mois consécutifs à Pôle emploi [cf. graphique 14].

Graphique 14 EVOLUTION DE LA DURÉE D’INSCRIPTION À PÔLE EMPLOI (INDICATEUR CONJONCTUREL DE DURÉE AU CHÔMAGE)

Source : Pôle emploi, Fichier Historique0

50

100

200

150

250

300

350

400

450

500

Nombre de joursMétiers du numérique

Tous secteurs

20

06

T1

20

09

T1

20

06

T3

20

09

T3

20

07 T

1

201

0 T1

20

08

T1

201

1 T1

201

2 T1

201

3 T1

201

4 T1

201

5 T1

20

07 T

3

201

0 T

3

20

08

T3

201

1 T

3

201

2 T

3

201

3 T

3

201

4 T

3

201

5 T

3

12 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

LES TENSIONS DANS LE SECTEUR DU NUMÉRIQUEL’indicateur de tensions sur le marché du travail13 rapporte les offres d’emploi collectées par Pôle emploi aux entrées à Pôle emploi en catégories A, B et C.

L’indicateur de tension sur le marché du travail progresse légèrement au 4ème trimestre 2015 que ce soit dans le domaine professionnel de l’informatique et des télécommunications et dans l’ensemble des métiers, respectivement +2,0 % et +0,6%. Sur un an, la tendance est nettement orientée à la hausse (+14,1% pour l’informatique et télécommunications et +11,5% pour l’ensemble des FAP).

L’indicateur de tension pour la FAP informatique et télécommunications a subi des évolutions beaucoup plus contrastées que pour l’ensemble des FAP : une baisse conséquente entre 1998 et 2003 et une autre période de baisse entre le début de l’année 2008 et le 1er semestre 2009 [cf. graphique 15].

Tandis que pour l’ensemble des FAP, l’indicateur reste inférieur de 1,7 % par rapport au point bas atteint lors du creux conjoncturel du 1er trimestre 2009, il est supérieur de 6,0% pour l’informatique et les télécommunications (+38,8% si on prend le creux pour l’informatique qui est le 2ème trimestre 2009).

13 Produit conjointement par Pôle emploi et la Dares.

Graphique 15 EVOLUTION DE L’INDICATEUR DE TENSION (EN CVS)

Source : Pôle emploi, DARES0,0

0,2

0,4

0,8

0,6

1,0

1,2

1,4

1,6

1,8

19

98

T1

19

99

T1

20

00

T1

20

01

T1

20

02

T1

20

03

T1

20

04

T1

20

05

T1

20

06

T1

20

07

T1

20

08

T1

20

09

T1

20

10

T1

20

11

T1

20

12

T1

20

13

T1

20

14

T1

20

15

T1

FAP Informatique etTélécommunications

TOTAL

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 7

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 13

Olivier RODRIGUEZ Département de l’Observatoire de l’emploi

Le numérique à l’horizon 2022 France Stratégie et la Dares ont publié un exercice de prospective des métiers et qualifications à l’horizon 2022 [cf. annexe 2]. Le tableau ci-dessous, reproduit de leur étude, présente pour les familles professionnelles de l’informatique les estimations de postes à pourvoir entre 2012 et 2022, du fait à la fois des créations nettes d’emploi et des remplacements de départs en fin de carrière.

Voici le commentaire qu’en font France Stratégie et la Dares :

« Le nombre d’emplois dans le domaine de l’informatique devrait encore progresser au cours des dix prochaines années, à un rythme bien supérieur à celui de l’ensemble des métiers (+1,8%), mais avec des évolutions contrastées selon les familles professionnelles. Ainsi, les techniciens et surtout les ingénieurs de l’informatique devraient continuer à bénéficier de perspectives d’emploi favorables (respectivement +1,1% et +2,3% de créations nettes par an), compte tenu des besoins toujours croissants en fonctions d’expertise. A contrario, l’emploi des employés et opérateurs de l’informatique devrait rester stable. Dans un scénario plus favorable aux technologies de l’information et de la communication, la hausse de l’emploi dans les métiers de technicien et d’ingénieur serait encore accentuée tandis que le nombre d’employés resterait stable. Exercées dans des secteurs d’activités très variés, ces professions sont relativement sensibles à la conjoncture économique et connaîtraient des perspectives d’emploi légèrement amoindries dans un scénario économique globalement plus dégradé. Sur la période 2012-2022, les départs en fin de carrière concerneraient 81 000 personnes en emploi dans ces métiers. Au total, selon le scénario central, 191 000 postes seraient à pourvoir à l’horizon 2022 (hors mobilité professionnelle), représentant chaque année 3,1% des effectifs, soit une proportion légèrement supérieure à celle projetée pour l’ensemble des métiers (3,0%). »

Source : DARES, France Stratégie, « Les métiers en 2022 : résultats et enseignements, Rapport du groupe Prospective des métiers et qualifications »

Famille professionelle(FAP)

Emploi en 2022

(en milliers)

Créations nettes d’emploi

(en milliers)Départs en fin

de carrière (en milliers)

Postes à pourvoir

Part des femmes

dans l’emploi (en %) Age

médian201020121992

20022002 2012

2012 2022

en milliers

en % annuel du nb d’em-plois

2010 2012 2022

Employés et opérateurs de l’informatique

39 -7 0 0 6 6 1,5 55 45 37

Techniciens de l’informatique

182 25 -3 19 29 48 2,8 12 9 37

Ingénieurs de l’informatique

450 131 102 90 46 136 3,4 20 21 38

Total informatique 670 149 99 110 81 191 3,1 20 19

14 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

61 - Télécommunications

6110Z Télécommunications filaires

6120Z Télécommunications sans fil

6130Z Télécommunications par satellite

6190Z Autres activités de télécommunication

62- Programmation, Conseil et autres activités informatiques

6201Z Programmation informatique

6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques

6202BTierce maintenance de systèmes et d’applications informatiques

6203Z Gestion d’installations informatiques

6209Z Autres activités informatiques

Commerce et réparation de produits du numérique

4651ZCommerce de gros d’ordinateurs,

d’équipements informatiques périphériques et de logiciels

4652ZCommerce de gros de composants

et d’équipements électroniques et de télécommunication

9511ZRéparation d’ordinateurs et d’équipements

périphériques

9512Z Réparation d’équipements de communication

Fabrication industrielle de produits du numérique

2611Z Fabrication de composants électroniques

2612ZFabrication de cartes électroniques

assemblées

2620ZFabrication d’ordinateurs et d’équipements péri-

phériques

2630ZFabrication d’équipements

de communication

2640ZFabrication de produits électroniques

grand public

2680ZFabrication de supports magnétiques

et optiques

Logiciels, traitement de données et portails internet

5821Z Edition de jeux électroniques

5829A Edition de logiciels système et de réseau

5829BEdition de logiciels outils de développement

et de langages

5829C Edition de logiciels applicatifs

6311ZTraitement de données, hébergement

et activités connexes

6312Z Portails internet

ANNEXE 1 : NomenclaturesNOMENCLATURE D’ACTIVITÉ. ACTIVITÉ PRINCIPALE - SECTEUR DU NUMÉRIQUE

(NOMENCLATURE NAF 2008)

La Nomenclature d’Activités Française (NAF) constitue la nomenclature nationale statistique d’activités. La nouvelle version de cette nomenclature : la NAF révision 2 (NAF rév. 2, 2008) est entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Elle a remplacé la précédente version : la NAF révision 1 qui datait de 2003.

Elle comporte 732 positions élémentaires (ou sous-classes).

La codification de la NAF s’effectue désormais sur cinq positions : quatre chiffres et une lettre. C’est sous cette forme qu’apparaît le code APE (Activité Principale Exercée) attribué par l’INSEE aux entreprises et aux établissements.

http://www.pole-emploi.org/statistiques-analyses/nomenclature-d-activite-economique-@/5951/view-article-224.html

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 8

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 15

LISTE DES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE RETENUS DANS L’ÉTUDE (NOMENCLATURE ROME V3)

Elaboré par Pôle emploi, le ROME (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois) est un référentiel national des métiers, régulièrement actualisé.

Il permet de définir les caractéristiques des offres et les profils des candidats. Il favorise ainsi le rapprochement entre l’offre et la demande d’emploi.

http://www.pole-emploi.org/statistiques-analyses/nomenclature-d-activite-economique-@/5951/view-article-224.html

E1101 Animation de sites multimédia H2605 Montage et câblage électronique

E1104 Conception de contenus multimédia I1305 Installation et maintenance électronique

E1205 Réalisation de contenus multimédia I1307Installation et maintenance télécoms

et courants faibles

E1402 Elaboration de plans média I1401 Maintenance informatique et bureautique

H1202Conception et dessin produits électriques

et électroniquesI1402 Réparation de biens électrodomestiques

H1207 Rédaction technique M1801 Administration des systèmes d’information

H1208Intervention technique en études et conception en automatisme

M1802 Expertise et support technique en SI

H1209Intervention technique en études et développement électronique

M1803 Direction des SI

H1504Intervention technique en contrôle essai qualité

en électricité et électroniqueM1804

Etudes et développement de réseaux de télécoms

H2501Encadrement de production de matériel

électrique et électroniqueM1805 Etudes et développement informatique

H2603Conduite d’installation automatisée

de production électrique, électronique et microélectronique

M1806 Conseil et maîtrise d’ouvrage en SI

H2604Montage de produits électriques

et électroniquesM1810 Production et exploitation de SI

16 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

LISTE DES FAMILLES D’ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE (FAP) DU NUMÉRIQUE RETENUS DANS L’ÉTUDE

Les FAP sont une des principales nomenclatures de métiers. Leur construction résulte d’un rapprochement entre la nomenclature des « Professions et Catégories Socioprofessionnelles » (PCS) utilisée par l’INSEE dans les différentes sources sur l’emploi pour codifier les professions et le ROME utilisé par Pôle emploi pour coder les emplois recherchés par les demandeurs ainsi que les offres déposées par les entreprises. Les FAP regroupent les professions qui font appel à des compétences communes sur la base de « gestes professionnels » proches.

http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/FAP-2009_Introduction_et_table_de_correspondance.pdf

M2Z90- Ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en informatique, chefs de projets informatiques

M1801 Administration de systèmes d’information

M1802 Conseil et maîtrise d’ouvrage en systèmes d’information

M1803 Direction des systèmes d’information

M1805 Études et développement informatique

M1806 Expertise et support technique en systèmes d’information

M1810 Production et exploitation de systèmes d’information

M2Z91- Ingénieurs et cadres d’administration, maintenance en informatique

I1401 Maintenance informatique et bureautique

M2Z92- Ingénieurs et cadres des télécommunications

M1804 Études et développement de réseaux de télécoms

M1807 Exploitation de systèmes de communication et de commandement

M0Z60- Employés et opérateurs de l’informatique

M1801 Administration de systèmes d’information

M1805 Études et développement informatique

M1810 Production et exploitation de systèmes d’information

M1Z80- Techniciens d’étude et de développement en informatique

M1805 Études et développement informatique

M1Z81- Techniciens de production, d’exploitation,d’installation, et de maintenance, support et services auxutilisateurs en informatique

I1401 Maintenance informatique et bureautique

M1801 Administration de systèmes d’information

M1810 Production et exploitation de systèmes d’information

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 9

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 17

LES CATÉGORIES STATISTIQUES DE DEMANDEURS D’EMPLOI

Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont repartis en fonction des catégories statistiques suivantes :

• Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi au cours du mois.

• Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au cours du mois).

• Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de plus de 78 heures au cours du mois).

• Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi. Ils peuvent être en stage ou formation, en maladie, en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP) ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

• Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise).

18 _ STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015

STATISTIQUES D’EMPLOI SALARIÉ

• Statistiques conjoncturelles sur le nombre de salariés : Acoss, estimations trimestrielles d’emploi salarié.

Ces statistiques correspondent au « nombre de salariés inscrits au dernier jour de la période » renseigné dans les bordereaux récapitulatifs de cotisations (BRC) transmis par les employeurs aux Urssaf. Il s’agit du nombre de salariés de l’établissement ayant un contrat de travail en cours le dernier jour de la période. Les salariés relevant du régime agricole ne sont pas inclus dans ces effectifs.

Certains salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’effectif à inscrire sur le BRC. Il s’agit : - des intérimaires pour les entreprises utilisatrices (les intérimaires sont comptés dans les effectifs des entreprises de travail temporaire), - des apprentis, - des élèves ou étudiants effectuant un stage en entreprise donnant lieu à la signature d’une convention entre le stagiaire, l’entreprise et l’établissement d’enseignement, - des stagiaires de la formation professionnelle, - des salariés percevant des sommes après la rupture de leur contrat de travail, - des VRP multicartes, - des salariés régulièrement détachés en France en vertu de conventions ou de règlements internationaux.

Source utilisée : http://www.acoss.fr/home/observatoire-economique/publications/acoss-stat.html

• Statistiques sur les caractéristiques des salariés : Acoss, DADS

La déclaration annuelle des données sociales (DADS) est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés, en application de l'article R243-14 du code de la Sécurité sociale (Décret du 24 mars 1972) et des articles 87.240 et 241 de la loi 51-711 du 7 juin 1951 du code Général des Impôts.

Dans ce document commun aux administrations fiscales et sociales, les employeurs, y compris les administrations et les établissements publics, fournissent annuellement et pour chaque établissement, la masse des traitements qu'ils ont versés, les effectifs employés et une liste nominative de leurs salariés indiquant pour chacun, le montant des rémunérations salariales perçues.

Le champ des DADS couvre l'ensemble des employeurs et de leurs salariés, à l'exception des agents des ministères, titulaires ou non, des services domestiques (division 97-98 de la NAF rév. 2) et des activités extra-territoriales (division 99 de la NAF rév. 2). Le champ retenu dans cette publication correspond à l’ensemble des établissements ayant effectivement déclarés une assiette Assurance chômage.

• Statistiques d’emploi intérimaire : Pôle emploi, relevés mensuels de mission d’intérim

Les statistiques d’emploi intérimaire sont établies à partir de la source déclarative « Relevé Mensuel de Mission » des entreprises de travail temporaire (ETT). La loi de février 1994 impose en effet aux établissements de travail temporaire de transmettre chaque mois à Pôle emploi un relevé mensuel des missions en cours durant le mois écoulé. Ainsi Pôle emploi centralise l’ensemble des réceptions de RMM et intègre, après avoir effectué les contrôles de qualité et d’exhaustivité, l'ensemble des informations relatives aux missions d'intérim. La rediffusion de l'information s'effectue vers les Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’emploi (DIRECCTE) et le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social (Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques : DARES).

Le nombre d’intérimaires est calculé à l’aide de l’indicateur fin de mois. La série est obtenue à partir du niveau de la statistique annuelle d’emploi intérimaire au 31 décembre 1995 auquel sont appliqués les taux mensuels d’évolution de l’indicateur fin de mois. En raison de la forte variabilité journalière, l’indicateur fin de mois est construit en fonction de la moyenne des cinq derniers jours ouvrés « pertinents » du mois, et non au seul dernier jour ouvré du mois.

Au début du mois M+2 sont connus les indicateurs provisoires du mois M et rectifiés du mois M-1. http://www.pole-emploi.org/statistiques-analyses/systeme-d-information-ett-@/5931/view-article-234.html

ANNEXE 2 : Sources & définitions

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 10

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STATISTIQUES ET INDICATEURS #16.015 _ 19

STATISTIQUES SUR LES RECRUTEMENTS

• ACOSS, déclarations préalables à l’embauche

Le suivi statistique des déclarations d’embauche s’appuie sur les données issues de la déclaration préalable à l’embauche (DPAE). La DPAE doit être réalisée au plus tôt huit jours avant l'embauche et au plus tard dans l'instant qui précède cette embauche. Il s’agit donc d’une formalité préalable à l’embauche qui, de ce fait, traduit une intention d’embauche à très court terme.

Les données sur les déclarations d’embauche portent sur l’ensemble des activités concurrentielles (hors intérim et hors entreprises affiliées à la Mutualité sociale agricole (MSA)) et le secteur public pour ce qui concerne les non fonctionnaires. Les embauches classées dans le secteur public sont celles déclarées par les établissements de catégorie juridique « Personne morale et organisme soumis au droit administratif » suivant la nomenclature de SIRENE®. Ces établissements appartiennent principalement aux secteurs de l’administration publique, de l’éducation, des activités pour la santé humaine, de l'action sociale et hébergement médico-social.

Source utilisée : http://www.acoss.fr/home/observatoire-economique/publications/acoss-stat.html

• L’enquête sur les Besoins en main-d’oeuvre de Pôle emploi (BMO)

L’enquête Besoins en Main-d’oeuvre (BMO) est une initiative de Pôle emploi, réalisée avec l’ensemble des directions régionales et le concours du CRÉDOC. L’enquête BMO est avant tout un outil d’aide à la décision pour Pôle emploi qui peut ainsi mieux connaître les intentions des établissements en matière de recrutement et adapter l’effort de financement pour les formations des métiers en tension.

Cette enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements. De plus, ces projets concernent tous les types de recrutement, y compris les postes à temps partiel et le personnel saisonnier.

L’enquête BMO 2016 a été réalisée entre octobre et décembre 2015 dans les 18 régions métropolitaines et 5 départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte). Le champ de cette quatorzième vague est le même que l’an dernier, soit d’une part les établissements relevant du secteur privé et, d’autre part : les établissements de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche au cours de la période récente, les établissements du secteur agricole, les établissements du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, régions…), les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles…) et pour finir les officiers publics ou ministériels (notaires…). L’enquête ne comprend donc ni les administrations de l’État (ministères, police, justice…) ni certaines entreprises publiques (Banque de France…). Le questionnaire soumis aux employeurs couvre une liste de 200 métiers qui correspond aux Familles Professionnelles (FAP) et se décline en six versions différentes, afin d’ajuster la liste de métiers proposée au secteur d’activité de l’établissement.

Source utilisée : http://bmo.pole-emploi.org/static/bmo2016

Directeur de la publication Jean BASSÈRES

Directeur de la rédaction Stéphane DUCATEZ Réalisation Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation

[email protected]

www.pole-emploi.org

Pôle emploi, 1 avenue du Docteur Gley 75987 Paris cedex 20

STATISTIQUES SUR LES DEMANDEURS D’EMPLOI ET LES OFFRES D’EMPLOI :

STATISTIQUE MENSUELLE DU MARCHÉ DU TRAVAIL

Les statistiques mensuelles du marché du travail (STMT) portent sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi et sur les offres d’emploi confiées par les employeurs à Pôle emploi. Les données permettant d’établir les statistiques du marché du travail sont constituées à partir d’extractions mensuelles des fichiers opérationnels de gestion de Pôle emploi.

Ces données permettent de comptabiliser les demandeurs d’emploi, c’est-à-dire les personnes inscrites sur les listes de Pôle emploi, et de construire divers indicateurs, qui portent sur les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois (leur répartition selon la catégorie d’inscription ou les tranches d’âge, leur ancienneté sur les listes), les flux d’entrées et de sorties des listes. Elles permettent également de dénombrer les offres collectées par Pôle emploi.

http://stmt.pole-emploi.org/publication

Source utilisée pour l’indicateur de tension sur le marché du travail : http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherches-statistiques-de,76/statistiques,78/metiers-et-qualifications,83/lestensions-sur-le-marche-du,2432/les-tensions-sur-le-marche-du,16998.html

LES MÉTIERS EN 2022 (PROSPECTIVE DES MÉTIERS ET DES QUALIFICATIONS)

Depuis la fin des années 1990, des exercices de prospective sur les métiers et les qualifications (PMQ) sont régulièrement menés afin d’examiner les perspectives d’évolution des ressources en main-d’oeuvre et d’emploi par métier. Ces exercices sont pilotés par France Stratégie, en partenariat avec la Dares. Ils réunissent l’ensemble des partenaires et administrations concernés par l’analyse des évolutions à moyen terme de l’emploi par métier et qualification. Le nouvel exercice de prospective nationale des métiers et des qualifications, "Les Métiers en 2022" met en perspective les grandes évolutions qui contribueront à façonner l’emploi et le marché du travail dans les années à venir.

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs_rapport_metiers_en_2022_27042015_final.pdf

ISSN

227

5-53

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Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 11

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Annexe 2 :

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES ENTRETIENS

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 12

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Entretiens réalises au sein du centre de formation

Stagiaires

Stagiaires Date

Dur

é

Diplôme obtenu Dernière activité Sexe Age

Vincent 09/01/2017 10' Bac pro maintenance réseau bureautique.

Technicien informatique.

M. 41

David 09/01/2017 12' Niveau BTS hôtellerie restauration.

En emploi. Chef de cuisine.

M. 35

Nicolas 09/01/2017 13' Niveau CAP. Plus mise à niveau au Greta.

Emploi chez McDonald.

M. 22

Fares 09/01/2017 11' Bac pro. Systèmes électroniques numériques.

Université un an. Informatique

M. 19

Bérengère 10/01/2017 11' Bac pro. Secrétariat comptabilité.

Secrétaire dans un cabinet comptable.

F. 32

Benjamin 10/01/2017 9' Niveau CAP Agent polyvalent de restaurent.

Service civique pôle emploi

M. 21

Marouam 10/01/2017 10' Bac pro. Électronique. Université un an. Informatique.

Manutention, cinq mois à l'usine.

M 21

Aissa 10/01/2017 12' BTS. Négociation relation client.

Préparateur de commande. (Leclerc).

M. 24

Nicolas 10/01/2017 9' Bac pro. Informatique et réseaux.

Technicien informatique. Responsable d'atelier.

M. 48

Julien 10/01/2017 15' Niveau CAP. Serveur, logistique. Tailleur de pierre.

M. 26

David 10/01/2017 10' Bac pro. Systèmes électroniques numériques.

Lycée. M. 18

Kenny 11/01/2017 9' Macro. Systèmes électroniques numériques.

Cuisinier. M. 24

Hedy 11/01/2017 21' Niveau bac scientifique. Sciences de l'ingénieur.

Restauration. Manutention.

M. 24

Stagiaires entrés en formation le 19 décembre 2016

Encadrants de la formation

Qui Date Structure Cédric 13/01/2017 8' AFPA Formateur

Thibault 24/01/2017 11' AFPA Manager

Encadrants de la formation

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 13

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Entretiens réalisés sur le bassin d’emploi auprès des organisations professionnelles

Acteurs représentatifs du secteur d’activité Qui Date Structure Cédric 25/01/2017 35' ADN.

Chef d'entreprise

Youssef 25/01/2017 17' Avenir 84. Association

Directeur

Clément 25/01/2017 22' Avenir 84. Association

Formateur Animateur

Marie 26/01/2017 12' Comité de Bassin d'Emploi.

Directrice

Léo 27/01/2017 14' AVILAB. Association. Fablab

Responsable

Sonia 21/03/2017 20’

Union des commerçants du Vaucluse

Chef d'entreprise

Sociaux professionnels interrogés

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 14

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Annexe 3 :

GRILLE D’ENTRETIENS STAGIAIRES

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 15

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Grille d’entretien Stagiaires Le métier. Au regard de la nouveauté du métier, nous avons souhaité étudier ce que pense le stagiaire. Q1. Avant de commencer la formation, comment vous imaginiez vous le métier de Conseiller Médiateur Numérique ? Q2. Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation,

Q2.1 qu’est-ce qui reste semblable à ce que vous imaginiez ? Q2.2 qu’est-ce que vous avez déjà découvert de différent de ce que vous imaginiez ?

Q3. Comment imaginez-vous pour vous le métier de Conseiller Médiateur Numérique après la formation ? La formation continue. En général Q4. Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous ce que cela serait d’être en formation continue ? Q5. Après deux semaines de formation,

Q5.1 qu’est ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ? Q5.2 quelles sont les différences avec ce que vous imaginiez ?

A l’AFPA Q6. Avant de commencer la formation, comment vous imaginiez vous ce que cela serait d’être en formation continue, à l’AFPA plus précisément ? Q7. Après deux semaines en formation à l’AFPA,

Q7.1 qu’est ce qui est semblable à ce que vous imaginiez de l’AFPA ? Q7.2 quelles sont les différences avec ce que vous imaginiez de l’AFPA ?

En formation de Conseiller Médiateur Numérique Q8. Avant de commencer la formation de Conseiller Médiateur Numérique comment vous imaginiez vous cela ? Q9. Après deux semaines en formation de Conseiller Médiateur Numérique à l’AFPA,

Q9.1 qu’est ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ? Q9.2 Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que nous ne vous attendiez pas à

trouver ? Q9.3 Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à

trouver ? Q10. Que pensez-vous du questionnaire ? Comment avez-vous vécu cet entretien ? Informations à recueillir en plus de l’entretien : Sexe (genre). Age. Diplômes obtenus (Niveau, Champ). Dernière activité pratiquée avant la formation.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 16

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Annexe 4 :

RETRANSCRIPTIONS DES ENTRETIENS STAGIAIRES

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 17

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2017-01-09 Vocal 34 Vincent.docx

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Retranscription de l’entretien n°1 du 9 janvier 2017.

Vocal 34. 10’01.

Au regard de la nouveauté du métier, conseiller médiateur numérique, on a souhaité étudier

ce que pensent les stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ?

Conseiller médiateur numérique, c'était pour moi faire de la médiation et du conseil auprès

des utilisateurs. Après, comme je suis rentré en formation, pour l'instant je débute, je ne

peux pas exactement vous dire ce que j'attends.

Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation qu’est-ce qui reste semblable à ce que

vous imaginiez ?

Ce que j'imaginais, c'est maintenant. Je me suis inscrit dans cette formation pour aller de

l'avant.

Qu’est-ce que vous avez déjà découvert de différent de ce que vous imaginiez de conseiller

médiateur numérique ?

C'est beaucoup plus de travail que ce que je pouvais imaginer. Mais ça n’enlève en rien du

fait que j’ai fait cette formation pour aller de l’avant.

Différents métiers.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique après la

formation ?

"Je pense formateur, ou peut-être faire de l'informatique avec des imprimantes 3D.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ? 2’55

"Du travail, quoi qu'il arrive du travail. Du travail de l'implication, est aussi de

l'amusement, découvrir de nouvelles choses.

Vous imaginiez facile, difficile ?

Pas plus difficile que ce que j'ai fait jusqu'à présent."

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

Du travail, c'est du travail.

Quels sont les différences après deux semaines de formation entre ce que vous imaginiez et

ce qui est maintenant ? 3’46

Pour moi aujourd'hui, au bout de deux semaines, il n'y a pas vraiment de différence.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue à la plus précisément ?

C'est une école, c'est un centre de formation. Quand on rentre dans une école ce n'est pas

pour ne rien faire, et puis c'est notre avenir qui est en jeu.

Après deux semaines de formation à l’AFPA qu’est-ce qui est semblable de ce que vous

imaginiez de l’AFPA ? 4’30

Au vu de ce que j'ai pu faire jusqu'à présent, ça reste toujours une école pour moi, un

centre de formation pour adultes, qui permet d'avoir des compétences à la fin de cette

formation, et donc de trouver un métier, normalement ça devrait être facile.

2017-01-09 Vocal 34 Vincent.docx

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Quels sont les différences que vous avez fait constater par rapport à ce que vous imaginiez

? 5’08

"Pour l'instant, on a vu beaucoup de choses, mais pas énormément du programme qui s'est

déroulé. On va avoir des nouveaux matériels comme le Fab lab, la découpe laser.

Pour moi c'est une école, c'est un centre de formation, On n'y est pour travailler, Pour

apprendre des choses,

En formation de conseiller médiateur numérique.

Avant de commencer la formation de commence conseiller médiateur numérique comment

imaginiez-vous que cela serait ?

Des cours et de la pratique, pas spécialement d'idées, 50 % 50 %.

Après deux semaines de formation de conseiller médiateur numérique et à l’AFPA qu’est-

ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

Jusqu'à présent c'est 70 % de cours, et 30 % de pratique, c'est même pas imaginé, on est là

pour travailler.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

7’28

Des bons formateurs. Au vu de ce que l'on peut dire, de ce que l’on entend, c'est vrai que

des fois les formateurs y sont aussi pour quelque chose dans le… . Le premier formateur

que l’on a eu c’est vrai qu'il a été assez, il nous a regroupé, c'était impressionnant.

Monsieur Irvine a su faire un groupement de notre formation, en parallèle avec notre

formateur actuel.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

8’22

Pour l'instant rien. Pour l’instant rien du tout, je m'attendais à du travail et de l'amusement.

Que pensez-vous de l’entretien ?

Je pense que c'est un questionnaire qui doit recouper certaines informations. Entre ce qu'on

doit penser ce qu'on doit penser de l'AFPA, on va dire qu'il y a un certain mélange.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 18

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2017-01-09 Vocal 35 David R.docx

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Retranscription de l’entretien n°2 du 9 janvier 2017.

Vocal 35. 11’49.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ?

D’abord, moi le métier de conseillé de médiateur numérique je l’envisageais vraiment dans

le sens où, à former les gens, à informer les gens, les éduquer par rapport aux nouvelles

technologies à tout ce qui est en évolution, parce qu’il y a un écart entre les générations. Ce

que je faisais assez souvent c’était aidé les gens, les personnes âgées, août utilisait les

outils de nos jours, l’outil Internet.

La ça correspond vraiment à mes attentes, à ce que j’avais envisagé,

La question c’est comment vous imaginiez le métier pour vous.

Aujourd’hui que vous avez démarré la formation, qu’est-ce qui reste semblable, pareil à ce

que vous imaginiez ?

Le côté apprentissage, bien expliqué aux gens, le détail pour essayer de simplifier la chose,

les termes techniques informatiques et rendre plus simple pour les utilisateurs,

D’accord, ça ça reste pareil à ce que vous pensiez ?

Oui.

Maintenant que vous avez débuté la formation, qu’est-ce que vous avez découvert de

différent de ce que vous imaginiez du métier ? 2’00

Pas grand-chose.

La dernière question à propos du métier. Comment imaginez-vous pour vous le métier de

conseiller médiateur numérique après la formation, pour vous ce sera quoi ?

C’est comme je l’ai dit avant, ce sera plus de l’accompagnement aux personnes en habituel

à l’informatique, pour traiter tout ce qui est la paperasse on va dire, parce que de plus en

plus ça se fait par Internet maintenant, pour les impôts,…,. Ce sera de l’accompagnement

et de l’aide à la personne pour conseillers.

Maintenant va s’écarter du métier et on va parler de la formation continue, puisque vous

êtes en formation continue.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ?

Qu’est-ce que c’était pour vous la formation continue avant de rentrer ? 3’20.

Ben la formation continue c’était de la formation en cours, c’est vrai que j’imaginais plus

le côté scolaire, avec un professeur qui explique tout le temps.

C’est vrai que là je me suis aperçu que au contraire, j’étais agréablement surpris que c’était

beaucoup plus du travail en autonomie et en groupe.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

3’49

Semblable, ça reste des cours théoriques même si on fait un peu de pratique pour l’instant

on fait beaucoup de théories, c’est vrai que ça reste semblable à …

Ça correspond à peu près ? 4’10

Oui oui c’est ça.

2017-01-09 Vocal 35 David R.docx

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Quels sont les différences avec ce que vous imaginiez ?

Le travail en groupe, c’est ce qui m’a vraiment agréablement surpris. J’ai toujours été

habitué à travailler en groupe donc ça m’arrange un peu plus.

Maintenant on va parler de l’AFPA. Avant de commencer la formation vous imaginiez

vous que cela serait d’être en formation continue, et à l’AFPA plus précisément ? 4’40

c’est vrai que j’imaginais, je ne sais pas, j’arrivais pas à me faire une image précise quand

même de ce qu’allait être la formation à l’AFPA, c’est pour ça que par curiosité je me suis

engagé là-dedans, mais je ne peux pas vous expliquer vraiment.

Après deux semaines de formation à la pas cette fois-ci qu’est-ce qui est semblable à ce

que vous imaginiez de l’AFPA ?

Ce que vous voyez qu’il s’y passe maintenant, est-ce que vous pensiez que c’est ce que ce

serait ? 5’15

Oui oui, je pensais que ça allait être ça, avec la diversité comme c’est une formation pour

adultes, on est une tranche d’âge de 18 à 46 ans dans le cours, donc j’imaginais vraiment

que ce soit ça, que ce soit au moins un échange de générations.

Quels sont les différences avec ce que vous imaginiez de l’AFPA ?

Ça demande un peu de réflexion, … j’imaginais un peu plus de stage, et que ça aurait été

plus dans le courant de l’année, je veux que ce ne soit pas tout à la fin vraiment, par ce que

je trouve ça bizarre qu’on est des stages à la fin, et que toute suite après on revient juste

une petite semaine ici pour l’examen, je croyais que ça allait être quand même un peu plus

espacé.

Maintenant va parler de la formation conseiller médiateur numérique. Avant de

commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment vous imaginiez vous

cela ? 6’48

Ben ça reprend un peu ce que j’ai dit auparavant, par rapport au cours théorique, et le côté

scolaire de la chose ou le prof parle et nous on prend des notes, que ce soit plus de

l’apprentissage. La le fait que ce soient des ateliers où on s’entraide, moi je ne voyais pas

ça comme ça. Je croyais que l’on allait devoir se débrouiller par nous-mêmes.

Après deux semaines de formation de conseiller médiateur numérique à l’AFPA, qu’est-ce

qui est semblable à ce que vous imaginiez, ou différent ? 7’45

Pour moi depuis le début, comme je vous le disais, ça me convient bien, c’est vraiment tout

ce qui est, par rapport à l’emploi du temps du module, parce que ça été raccourcie en

termes d’heures par rapport à une question de budget apparemment, comme c’est en

plusieurs modules c’est vrai que la partie qui m’intéressait le plus dans la formation c’est-

à-dire community manager, c’est vrai que c’est celle qui a été le plus réduit en termes

d’heures, c’est un peu dommage, mais ça n’empêche pas que on va travailler 70 heures

dessus donc … , on a été bien informé avant donc pour moi va, je savais où je mettais les

pieds.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 19

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2017-01-09 Vocal 35 David R.docx

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Est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous nous ne vous attendiez pas à trouver ?

8’45

Ben je ne m’attendais pas trouvé le côté technique, le côté plus matériel avec

l’informatique, et d’un côté ça m’arrange puisque c’est là où j’avais un petit défaut, on

principal défaut c’était la connaissance de l’outil informatique le côté matériel, donc tant

mieux que ce soit abordé. Le gros avantage la formation c’est que comme c’est très

diversifié et que c’est en plusieurs modules, c’est vrai que c’est bien, c’est pas une

formation type sur un seul domaine, c’est vraiment élargi.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

9’45

La c’est un peu tôt pour en parler, …, sur les modules qui m’intéressaient je m’attendais à

moins d’ailleurs que ce qui est proposé, du coup c’est difficile pour moi de répondre parce

que au contraire ça porte plus que ce que j’attendais.

Comment avez-vous trouvé ce questionnaire ? 11’00

A part le fait qu’il y a beaucoup de réponses qui se ressemblent, c’est bien. Je m’attendais

à être questionné n’est pas aussitôt. Je me disais ils vont peut-être attendre d’avoir un peu

plus de recul.

2017-01-09 Vocal 36 Nicolas.docx

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Retranscription de l’entretien n°3 du 9 janvier 2017.

Vocal 36. 13’03.

Au regard de la nouveauté du métier de conseiller médiateur numérique, on a souhaité

étudier ce que pense le stagiaire.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ?

Pour moi le métier c’était tout dans le titre, donc un conseil, de la médiation, tout ça dans

le numérique. Donc du coup c’est assez global, c’est assez vaste. Je ne voyais pas

spécialement quelque chose de précis, je voyais plutôt un diplôme qui me permettrait de

faire plein de choses à la fois, dans le numérique en général.

Aujourd’hui que vous avez commencé cette formation, qu’est-ce qui reste semblable,

pareil à ce que vous imaginiez ? 1’32

c’est pareil, par rapport au programme pour nous a remis en début d’année, je pense que

c’est ce que je m’attendais en moyenne.

Qu’est-ce que vous avez découvert de différent de ce que vous imaginiez ? 2’08

maintenant que vous êtes en formation avec ce que vous avez déjà vu est-ce que c’est resté

pareil ou est-ce qu’il y a des différences avec ce que vous pensiez ? 2’28

non, c’est resté pareil.

Maintenant, comment vous imaginiez vous le métier de conseiller médiateur numérique

pour vous, après la formation.

Pour vous après la formation ce sera quoi le métier. Qu’est-ce que vous allez faire ? 2’45

c’est assez vaste, je ne suis pas sûr à 100 % de ce que je veux faire. Ce diplôme je pense

qu’il va me permettre de, avec tout ce qu’on va prendre jusqu’à la fin de l’année, il va me

permettre de me guider dans ce que j’aime le plus dans tout ce que l’on va voir, mais j’ai

quand même quelque chose de précis, j’aimerais travailler dans le milieu du jeu vidéo.

C’est ce qui m’attire le plus ce qui m’a toujours attiré depuis que je suis petit.

Maintenant on va parler de la formation continue.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ? 3’35

d’abord, je ne savais pas qu’on est en formation continue. La formation continue ça veut

dire que, après cette formation, peut directement relancer une formation ?

Non, la formation continue ça veut dire que l’on a fini la formation scolaire, ce que l’on

appelle la formation initiale, et la formation continue elle se fait tout au long de la vie.

Comment imaginiez-vous que cela serait ? 4’20

Ben je ne savais pas où j’allais. J’acceptais tout ce que l’on me proposait, vu que j’étais

assez … , quand j’étais jeune j’étais assez, j’écoutais trop les gens, trop ma famille, trop

mes amis, j’étais beaucoup influençable, et du coup ce qui m’a permis de faire un peu tout

comme métier. Du coup je me suis remis en question et c’est moi qui ai décidé.

Ça risque d’être difficile pour les deux questions qui suivent mais on va essayer.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui reste semblable à ce que vous imaginiez

de la formation continue ? 5’08

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 20

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2017-01-09 Vocal 36 Nicolas.docx

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pas grand-chose, j’avais pas pensé juste avant, il y a un mois, faire un diplôme dans ce

milieu, parce que pour moi c’est impossible, on m’avait dit que je ne pouvais pas faire dans

ce milieu.

Quels sont les différences que vous pouvez trouver avec ce que vous imaginiez ? Déjà que

c’est possible ! 5’36

On m’a permis de me montrer qu’il y avait des diplômes avec le niveau que j’ai, de me

permettent de faire des diplômes similaires (comme ça), à un niveau bac+2 je pensais

vraiment pas possible.

Maintenant va parler de l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue à l’AFPA précisément ?

Qu’est-ce que vous imaginiez de l’AFPA ? 6’20

exactement comme je l’avais imaginé, avait fait beaucoup de recherches avant de rentrer à

l’AFPA, ou un autre centre comme le Greta, et comme j’avais fait déjà une formation

Greta, je m’imaginais à peu près la même chose, donc du coup il n’y a rien qui a changé.

Pour vous l’AFPA ça ressemble au Greta en termes de système de formation ? 6’50.

Oui ça ressemble au Greta

Après deux semaines de formation qu’elle qui est semblable à ce que vous imaginiez à

l’AFPA ? 7’18

ce que je vois c’est les formateurs qui sont plus motivants que dans le scolaire, c’est ce que

j’ai trouvé que les profs nous donnent plus envie nous motivent plus, qu’ils nous

expliquent mieux, qu’ils essaient plus de nous comprendre.

Maintenant quels sont les différences que vous avez trouvées par rapport à ce que vous

imaginiez ?

Non je ne vois pas.

Maintenant nous allons parler du métier de conseiller médiateur numérique, on revient sur

le métier.

Avant de commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment vous

imaginiez vous cela ? 8’45

je pensais que ça allait se dérouler dans une salle où il y avait, … déjà je pensais que ça

allait être beaucoup plus strict, beaucoup plus cadré, vu que l’on m’avait dit que ça allait

avoir un niveau bac+2, du coup je pensais que ça allait être vraiment plus strict. Du coup

c’est assez cool.

Je pensais vraiment que ça allait être plus compliqué au niveau des horaires, on le fait en

sept ou huit mois donc je pensais que ça allait être vraiment très serré, mais non c’est des

horaires plutôt convenables

Après deux semaines en formation qu’est-ce qui est semblable ou différent de ce que vous

pensiez ?

2017-01-09 Vocal 36 Nicolas.docx

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Ce qui est semblable, déjà, on travaille sur des ordinateurs. Des portables je ne savais pas,

je ne pensais pas que nous acheter chacun un ordinateur portable.

J’arrive pas trouver de différence.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas trouvés ?

11’02

Une si bonne ambiance. J’avais jamais eu trop l’habitude d’être une dans une classe ou

maintenant comme on est tous majeurs, j’ai l’impression que l’on est tous tout le temps, on

a tous la même passion, à peu près, on aime tous l’informatique, du coup j’ai l’impression

que on est tous liés. C’est-à-dire que on n’hésite pas à venir voir un ami pour l’aider, donc

avant je me rappelle ça ne faisais pas, c’était chacun dans son coin et on se démerdait, là

j’ai l’impression que tout le monde essaye de s’entraider, de se comprendre, et de garder

une bonne ambiance. Et je pense que ça va durer toute l’année.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

12’04

Pour l’instant je ne peux pas répondre après deux semaines.

Peut-être qu’en milieu d’année au long de la formation je pourrai répondre

Quels sont vos impressions sur les questions ?

J’ai remarqué que c’est souvent la question et après on pose l’inverse de la question.

C’était compréhensible, si on avait la réponse c’était facile à comprendre.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 21

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2017-01-09 Vocal 37 Fares.docx

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Retranscription de l’entretien n°4 du 9 janvier 2017.

Vocal 37. 10’24.

Au regard de la nouveauté du métier, on a souhaité étudier ce que pense le stagiaire.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 29’’

Moi à la base, je voulais faire technicien informatique. J’ai fait beaucoup de stage dans sa,

donc j’ai vu ce que c’était, ça me plaît, c’est l’informatique en général qui me plaît. J’ai

décidé de faire cette formation parce qu’à la fac je n’y arrivais pas. Informations c’est plus,

on apprend mieux en fait, et je voulais voir plus de choses

pour vous avant d’entrée en formation c’était quoi le métier de conseiller médiateur

numérique ? 1’00

Conseiller les gens, pour moi un conseiller médiateur c’est des gens dans les rayons, qu’on

leur pose des questions ils nous aident, quelque chose comme ça.

Aujourd’hui que vous avez commencé la formation, qu’est-ce qui reste pareil à ce que

vous imaginiez avant ? 1’20

La façon de conseiller, être patient, les choses comme ça, ce que le formateur nous a

appris, quand on passe au tableau, que l’on fait des diapos, savoir parler, ne pas dire

n’importe quoi, ne pas dire des choses qu’on n’est pas sûr.

Qu’est-ce que vous avez déjà découvert de différent dans le métier, de ce que vous

imaginiez ? 1’52

Moi je vois que le technicien informatique en fait, donc je ne suis pas trop … , après voilà

ce qui me plaît ces conseillers médiateurs, j’aimerais bien faire ça, conseiller les gens, je ne

connaissais pas trop ce métier, mais depuis que l’on en a parlé ça me plaît beaucoup

c’est quoi les choses que vous avez découvert que vous n’imaginiez pas avant ?

Comme nous a dit le formateur, on peut travailler tout seul, chez soi, à distance, ou avec

des gens, on est pas obligé d’avoir un patron en faites, on peut être auto entrepreneur

Comment imaginez-vous, pour vous, le métier de conseiller médiateur numérique après la

formation ? Qu’est-ce que vous allez faire après la formation ? 2’48

Moi je voudrais bien travailler, c’est pour ça que je fais la formation aussi. Moi j’aimerais

bien travailler dans les hôpitaux, les grands … , les hôpitaux les cliniques et tout ça, et faire

un peu technicien informatique mais aussi aller aider les docteurs quand ils ont besoin

d’être sur les informatiques, donner des cours personnes âgées dans les … , il y a des gens

ils sont 50 60 ans … , l’hôpital ils sont passés à l’informatique, ils sont passés à Windows

7 ils étaient à XP, il savait pas se servir de Windows 7 et ben à la clinique je les avais

beaucoup aidés. C’est pour ça je leur explique comment ça marche, il y en a ils ne savent

même pas allumer un PC, ils ne savent pas à quoi ça sert une souris, des choses comme ça.

Une fois on a été appelé pour envoyer un mail, il ne savait pas envoyer un mail.

Apprendre, leur expliquer et voilà.

C’est ce que vous cherchez à refaire après la formation ?

Oui, à aider les gens.

Maintenant va parler de la formation continue, puisque vous êtes en formation continue.

2017-01-09 Vocal 37 Fares.docx

Page 2 sur 3

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ? 4’00

Comme maintenant, pas avoir de vacances, comme si on était au travail en fait. C’est

pareil. Pas le droit de … , c’est moins cool que le lycée, c’est mieux. Parce que au lycée

tout le temps on pouvait arriver en retard, ils s’en foutaient. La direct on a une remarque et

tout, c’est mieux. Au moins on est direct très pour l’entreprise.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez de

la formation continue ? 4’36

Je ne sais pas trop encore.

Le formateur je pensais qu’il allait être strict, mais en faites c’est mieux, puis j’aime bien

comment il est le formateur avec nous, il nous explique bien, jamais énervé, il est patient,

on peut lui répéter les questions, même s’il nous explique on comprend pas et bien il nous

réexplique, il est patient. C’est différent de ce que j’imaginais puisque j’étais habitué aux

profs de la fac, et au lycée, ils étaient pas du tout patient. On pouvait leur demander, il nous

disait qu’après il faut travailler chez nous. Mais là on nous explique. Ce qui est bien aussi

c’est l’entraide, on travaille ensemble en fait, si je suis à cette table là-bas je peux aller

demander à l’autre groupe, ça se passe comme ça. Ça ça n’existait pas avant.

Maintenant on va centrer la question sur l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment imaginiez-vous que cela serait d’être

formation continu à l’AFPA. 5’43.

Qu’est-ce que vous pensiez que ce serait d’être à l’AFPA ?

Comme si on était en stage, c’est pas comme l’école en fait, on est pris pour des adultes ici.

Mais vous êtes des adultes

oui mais à la fac on est des enfants. Je préfère ici moi.

Après deux semaines à l’AFPA, qu’est-ce qui est pareil qu’est-ce qui est semblable à ce

que vous pensiez que ce serait ? 6’28

Ben travailler en groupe, je pensais qu’on allait travailler tout seul mais là on est tout le

temps en groupe de quatre.

Il y a des choses qui sont pareilles à ce que vous pensiez ?

J’ai pas trop remarqué de choses pareilles

maintenant va parler de la formation conseiller médiateur numérique.

Avant de commencer la formation conseiller médiateur numérique, comment est-ce que

vous imaginiez cela ? 7’20

Pareil que comme maintenant. Il nous passe un calendrier, on voit ce qu’il y a à faire, on

travaille, passe au tableau et on explique en parlant bien comme ça ça nous apprend pour le

futur, ou après l’envoi par mail au prof et il vérifie et nous en reparle.

Ça c’est ce que vous imaginiez ?

Oui on m’en avait parlé c’est pareil. J’avais regardé sur Internet aussi ils en parlaient

beaucoup. Formation CATIC surtout.

Qu’est-ce que vous avez trouvé de différent en formation de ce que vous imaginiez ?

Rien, j’ai pas trop imaginiez de choses en fait, je suis jeune donc je découvre. J’ai juste 19

ans donc voilà, jamais vraiment travaillé. Je ne sais pas trop encore, je m’adapte.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 22

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2017-01-09 Vocal 37 Fares.docx

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La façon dont ils nous apprennent, en général on comprend vite. Après les choses …, moi

je sais que quand je lis beaucoup, après j’oublie ce que j’ai fait donc après il y a des

méthodes que l’on aime pas mais on est obligé, c’est surtout ça.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

9’13

rien, pour l’instant rien.

Le seul truc que j’attends c’est les conventions de stage mais on n’en a parlé avec le prof,

c’est tout.

Qu’avez-vous pensé du questionnaire ?

On parle surtout de la formation et la classe. Après je pense qu’on aurait pu le faire plus

tard, parce que l’on n’est pas assez avancé dans la formation.

2017-01-10 Vocal 38 Bérangére.docx

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Retranscription de l’entretien n°5 du 10 janvier 2017.

Vocal 38. 10’49.

Au regard de la nouveauté du métier, on a souhaité étudier ce que pensent les stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 24’’

Je ne me le représentais pas trop, étant donné que je suis surtout venu dans l’optique d’être

à la sortie community manager. Après ce qui m’intéresse beaucoup dans cette formation,

c’est comment … , les possibilités qu’elle ouvre, la possibilité surtout de m’apporter une

polyvalence que je n’ai pas actuellement.

Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation, qu’est-ce qui reste semblable à ce que

vous imaginiez ? 1’30

Sur le métier c’est compliqué pour moi de répondre, étant donné que …, pour moi je

n’avais pas au-delà des mots que reprend l’énoncé en fait. Conseils, médiation, numérique,

voilà.

Qu’est-ce que vous avez découvert de différent, dans la formation, de ce que vous

imaginiez ?

Pas grand-chose, puisque je n’avais pas creusé la chose.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique après la

formation ? Quel va être votre job après la formation ? 2’31

En faites a pas beaucoup …, enfin …, du conseil, de la médiation autour du numérique

il y a tellement de pistes possibles que peut-être vous avait une préférence ? 2’56

Mes préférences ne se situent pas sur ce métier-là, je suis ravie de pouvoir m’ouvrir cette

porte aussi, …, moi j’aimerais beaucoup être community manager. Mais après je ne me

ferme aucune porte, et je suis ravi que cette formation m’en ouvre beaucoup.

Maintenant nous allons parler de la formation continue.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ? 3’39

J’imaginais qu’il y aurait plus de cours magistraux en fait, et le formateur, ben un peu plus

comme à l’école en fait, je ne connaissais pas vraiment d’autres modes de fonctionnement

alors… instinctivement je pensais plus à ça. Après le fait que ce soit l’apprentissage par la

découverte et par l’essai, c’est super mais à la base je ne m’attendais pas à ça.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

Ben en fait je m’attendais à ce qu’il y ait un peu ce genre de choses, du travail en groupe,

de la recherche, ce genre de choses, mais moins en fait.

Quels sont les différences, dans la formation continue, que vous avez trouvées par rapport

à ce que vous imaginiez ? 4’56

Là les différences, c’est plus de pratique. Ce n’est pas tant sur le plus de recherche, c’est

plutôt sur le moins de cours. Et aussi, le fait que, sans dire que je m’attendais à avoir des

notes, je m’attendais à avoir quand même plus … d’être plus aiguillé, de savoir quand

même plus ce que l’on a fait de biens ou ce que l’on a pas fait de bien. Avec plus de retour

sur la qualité du travail, dans l’optique de s’améliorer, de retravailler ce qui ne va pas.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 23

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2017-01-10 Vocal 38 Bérangére.docx

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Maintenant nous allons parler de la formation continue à l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue, à l’AFPA plus précisément ? 6’40

Ben le truc, c’est que je ne me suis pas vraiment posé la question par rapport à l’AFPA,

donc je n’ai pas de point de comparaison. Ce qu’il y a de sur ce que je voulais, quitte à

faire une formation, je voulais me déplacer dans un centre de formation quelle qu’il soit, et

faire les cours dans une salle, plutôt que de chez moi ou …

En parlant de l’AFPA, qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez et quels sont les

différences ?

Par rapport à l’AFPA, j’attendais pas grand-chose de l’AFPA en particulier, donc tout ce

qu’il nous apporte pour moi c’est du plus.

Maintenant nous allons parler de la formation de conseiller médiateur numérique.

Comment est-ce que vous imaginiez que cela serait ? 8’00 auto

Pour moi j’ai l’impression de vous avoir répondu un petit peu plus haut, mais, comment

j’imaginais la formation … j’imaginais davantage de cours, et de support de cours. Je ne

m’attendais pas, mais je trouve ça super, je ne m’attendais pas à ce que ce soit nous qui

devions créer nos supports de cours.

Qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez et quels sont les différences ?. 8’35

Les différences pour moi, c’est l’autonomie qu’on nous laisse, c’est vraiment la plus

grande différence pour moi.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

9’05

De l’autonomie, je me doutais qu’il y aurait l’autonomie parce que c’est une formation

d’adultes, et peut-être de E Learning

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

9’45

C’est un peu compliqué parce que on est au début de la formation, et je n’ai pas eu encore

les modules qui … bien qu’ils m’intéressent tous, mais celui qui m’intéressent le plus.

Dans le nombre d’heures annoncées pour le module de community manager, je m’attendais

à en avoir un peu plus.

Qu’avez-vous pensé des questions ?

Le sentiment de me répéter un petit peu, après tout dépend de l’utilité vraiment que vous

voulez en faire, si c’est plus pour l’AFPA ou si c’est plus pour vous.

2017-01-10 Vocal 39 Benjamen.docx

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Retranscription de l’entretien n°6 du 10 janvier 2017.

Vocal 39. 8’34’’.

Au regard de la nouveauté du métier, conseiller médiateur numérique, nous avons souhaité

étudier ce que pensent les stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 20’’

Ben moi, c’était au Pôle emploi, du coup je m’imaginais que ça allait être le même truc,

J’aidais les gens au niveau des ordinateurs, ben ouais les former en gros, leur apprendre, je

pense pas forcément qu’il allait y avoir … j’étais sur le bon truc je crois, aide à la personne

sur les ordis.

Aujourd’hui que vous avez débuté la formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez ? 1’15

Maintenant que vous découvrez un peu le métier est-ce qu’il est pareil à ce que vous

imaginiez ? 1’30

Est-ce que vous avez découvert des différences à ce que vous imaginiez ? 1’42

Un petit peu, mais pas des gros trucs. C’est sur des petits thèmes en fait,

je m’attendais à ce qu’il y ait de la formation, de la médiation, du conseil, je ne pensais pas

qu’il allait y avoir du matériel, et voilà.

Maintenant à propos du métier, comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller

médiateur numérique après la formation ?

Ce sera quoi votre job ? 2’25

soit je me vois dans les centres pour aider les gens qui galèrent sur les ordis, faire leur CV,

etc., pour les aider, soit … forgeur numérique, à peu près.

Maintenant nous allons parler de la formation continue.

Avant de rentrer en formation comment vous imaginiez que cela serait d’être en formation

continue ? 3’03

Ben je l’ai déjà été. …

Donc c’est quoi pour vous la formation continue ?

C’est qu’il n’y a pas forcément de notes et qu’on est évalué tout le temps, on doit rendre

des travaux etc., et il n’y a pas forcément de notes, il faut juste que les travaux soient faits

et que l’on sache ce qu’il faut faire en fait.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

3’36

Qu’est-ce qui est pareil ?

… Le fait de …, tout le côté de la formation c’est du pareil.

Quels sont les différences que vous avez pu trouver par rapport à ce que vous imaginiez ?

3’55

… pas trop.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 24

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2017-01-10 Vocal 39 Benjamen.docx

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Maintenant nous allons parler de l’AFPA. Avant de commencer la formation comment

vous imaginiez vous que cela serait d’être en formation continue à l’AFPA ? 4’26

Je ne m’imaginais pas du tout comme ça par contre. Au niveau du formateur je pensais que

ça allait être, franchement, comme en cours en fait, avec un prof qui est tout le temps là,

mais ça laisse de l’autonomie …

qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez et quels sont les différences ? 4’51

ce qui sympa parce que j’imaginais ça comme au collège, comme au lycée, je pensais que

c’était des cours, mais là c’est une autre façon, on est autonome directement, travail en

groupe, on doit présenter nos travaux qu’on a faits devant tout le monde.

Avant de commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment vous

imaginiez vous cela ?

Pas plus, je ne vois pas, en faites toutes les questions elles sont presque pratiquement

pareilles. Du coup je sais pas comment bien… je ne sais pas.

Après deux semaines de formation conseiller médiateur numérique qu’est-ce qui est pareil

de ce que vous imaginiez, dans les contenus, dans ce qu’il s’y passe ?

… . Comme je le disais tout à l’heure je ne pensais pas qu’il allait y avoir du matériel, et

voilà, après au niveau du conseiller et du médiateur je m’y attendais.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans cette formation que vous ne vous attendiez pas à

trouver ?

J’ai envie de dire encore pareil, au niveau du matériel …

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

7’05

juste il y a des trucs que je pensais ne pas trouver et qui, juste il y a des trucs que je pensais

qu’ils étaient pas et qui est qui y étaient, mais pas que je pensais qui y étais et qui n’y

étaient pas.

Du coup il n’y a rien.

J’avais été briefé en faites, par le Pôle emploi, comment elle allait être.

Qu’est-ce que vous pensez du questionnaire ?

J’ai l’impression que c’est pas assez clair au niveau des questions. Du coup on se confond

et on n’arrive pas à bien suivre les questions.

2017-01-10 Vocal 40 Marouam.docx

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Retranscription de l’entretien n°7 du 10 janvier 2017.

Vocal 40. 10’10’’.

Au regard de la nouveauté du métier, on a souhaité étudier ce que pensent les stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 15’’

Avant de la commencer, moi j’ai eu la chance de venir aux portes ouvertes, tout ça, donc j’ai pu parler avec Cédric, et rapidement j’ai su comment allait être la formation. On allait beaucoup être assis sur les ordinateurs,

Les questions sur la formation viennent après, la ce sont des questions sur le métier. 39’’

Ouais moi je le voyais comme ça, je ne suis pas déçu je savais que ça allait être comme ça.

J’ai fait des études un peu similaire, c’était un bac pro électroniques, on était beaucoup sur

les ordis, donc c’est …

Aujourd’hui que la formation a débuté, qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez ? 1’06 sur le métier, on parle du métier.

Bon pour l’instant on n’a pas fait grand-chose, le fait de travailler sur les ordis, sur Excel,

sur PowerPoint, ça je m’y attendais, et le travail collectif en groupe, ça aussi, et aussi personnel, parce qu’il faut faire ses recherches, il faut trouver ses propres mots pour …, copier coller tout ça on peut le faire, puisqu’on faisait beaucoup de PowerPoint quoi, on

parlait beaucoup de certaines choses, et plutôt que faire du copié collait, moi je préférais

faire mes recherches et mettre mes mots. Ça je m’y attendais, me préparer à faire ses propres recherches.

Qu’est-ce que vous avez découvert du métier de différent, de ce que vous imaginiez ? 2’10

Pour l’instant non, on est à deux semaines, je ne peux pas… on aura trois principaux thèmes, on va aussi aller dans les entreprises, tout ça, j’attends, on va aussi travailler sur des imprimantes 3D, on va travailler aussi un peu en tant que technicien aussi, là on fait un

peu de la théorie pour l’instant. Sur le métier rien de neuf pour le moment mais dans les mois à venir je suis sûr que je vais apprendre des choses.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique après la

formation ? … Pour vous c’est quoi, qu’est-ce que vous allez faire ? 2’54

Ben il y aura plusieurs métiers grâce à ça, c’est pas précis médiateur comme on nous la dit, on pourra être conseiller médiateur. Moi j’aimerais bien aider, être conseiller quoi, aider les gens qui voudraient bien se servir d’un ordinateur, … les aider à … on avait dit payer leurs impôts, tout ça, puisque maintenant ça va se faire que sur l’ordinhateur, et aussi travailler dans les écoles avec les petits.

Maintenant nous allons parler de formation continue.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en formation continue ? 3’43

la formation continue c’est-à-dire ?

Ici vous êtes en formation continue, vous êtes en formation pour une période, mais la

formation continue c’est tout au long de la vie, et la vous avez une période de formation. Comment est-ce que vous imaginiez que cela serait ?

Ben j’espère que je vais trouver un travail grâce à ca, moi j’espère que cela va servir surtout à ça, trouver un travail et rentrer dans le monde professionnel, parce que c’est un bac+2, c’est l’équivalent d’un bac+2, et c’est mieux qu’un bac. Peut-être que je serai plus

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 25

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2017-01-10 Vocal 40 Marouam.docx

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abordable pour les sociétés, il me prendra, comme ils verront que j’ai un bac+2 c’est mieux qu’un bac, donc c’est comme ça que je la vois cette formation.

Après deux semaines en formation continue qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez ? 4’45

Alors, comme je vous l’avais dit tout à l’heure, le travail sur, les recherche personnelle, collective, en groupe, je travaille sur les ordinateurs, et voilà, le travail sur PowerPoint,

Word, Excel, tout ça je m’y attendais, voilà, voilà pour l’instant ce que l’on fait.

Est-ce que vous avez trouvé des différences dans cette formation continue avec ce que

vous imaginiez ? … Est-ce que vous imaginiez des choses et que vous vous dites, A, ça ne

se passe pas comme ça ? 5’20

pour l’instant non.

Maintenant nous allons parler de la formation continue à l’AFPA. Avant de commencer la formation qu’est-ce que vous imaginiez que cela serait d’être en formation à l’AFPA ? 5’42

C’est une formation qui appartient à l’État, donc je sais que c’est des très bonnes formations en générale, le taux de réussite il est bien, très bien même, il y a les moyens

donc on a tout pour réussir à l’AFPA, j’en suis sûr. J’ai beaucoup de personnes de ma famille, des amis, qui ont eu la plupart de la formation à l’AFPA, grâce à l’AFPA, donc …

Après deux semaines de formation à l’AFPA, qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez ? 6’25

Presque tout pour le moment.

Quels sont les différences, par rapport à ce que vous imaginiez de l’AFPA ? 6’45 … est-ce qu’il y a des différences ?

Franchement non. Je m’attendais … non. Il n’y a aucune différence pour moi.

Maintenant nous allons parler de la formation conseiller médiateur numérique à l’AFPA.

Comment vous imaginiez vous que cela serait cette formation de conseiller médiateur

numérique ? 7’20

Pareil, je suis obligé de répondre ça, pour le moment.

Après deux semaines de formation, est-ce qu’il y a des choses est-ce qu’il y a des choses semblables à ce que vous imaginiez du métier, ou est-ce qu’il y a des choses un petit peu différente ? 7’50

Pour l’instant non. Avant la formation on n’en avait parlé avec le formateur, et je savais que pour le début on serait sur les ordis, le début comme il a dit c’est un peu chiant entre guillemets parce que on va apprendre les lois, on doit s’informer sur les droits par rapport à

l’État, on a beaucoup travaillé sur le truc, CMN de l’État, on a lu des lois sur ça, pour le moment on est en train de découvrir la formation, les principaux…

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

8’56

Pour le moment rien.

2017-01-10 Vocal 40 Marouam.docx

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Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans le stage que vous vous attendiez à trouver ?

9’10

Pareil, pour le moment on est sur les ordis, on exécute ce que nous dit le formateur, c’est un peu comme j’ai fait au lycée, pour obtenir mon bac c’était pareil,

sur les méthodes ? 9’25

C’est similaire un petit peu à mes études, un peu la même filière l’électronique, l’informatique.

Qu’est-ce que vous pensez du questionnaire ? 9’55

Il est un peu répétitif, à un mot près c’est les mêmes questions.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 26

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2017-01-10 Vocal 41 Aissa.docx

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Retranscription de l’entretien n°8 du 10 janvier 2017.

Vocal 41. 12’10’’.

Au regard de la nouveauté du métier, on a souhaité étudier ce que pensent les stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 20’’

Je l’imaginais ouvrir de multiples portes, c’est-à-dire ne pas travailler dans un seul

domaine, enfin assez diverses quoi, … et puis … pas plus quoi.

Aujourd’hui que vous avez débuté la formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez ? 50’’

Il y a plusieurs modules, la formation est coupée en trois ou quatre parties, la partie

professionnelle.

Et ça c’est ce que vous imaginiez ? 1’02

oui mais, moins de façon précise en faites, vaguement. Là on a les thèmes, les sous thèmes,

on sait qu’on va faire un peu d’imprimante, un peu de démontage d’ordi avec le hardware,

un peu de conseiller, un peu de formateur quoi …

Qu’est-ce que vous avez découvert de différent depuis que vous êtes en formation par

rapport à ce que vous imaginiez ? 1’30 … il y a forcément des différences, cela fait trois

semaines que vous êtes ici, donc il y a forcément des choses qui ont un peu changé. 1’52

Disons que moi je ne m’attendais pas à faire l’imprimante 3D, tout ça, je pensais que ce

n’était pas dans le programme.

Sur le métier de conseiller médiateur, comment imaginez-vous pour vous le métier après la

formation ? 2’15

Moi je vois bien, je suis plus à démontrer les ordis, remonter, je suis pas dans la partie

formateur et puis la partie réseaux sociaux, je sais qu’il y en a qui aime bien ça. Moi je suis

plus dans la partie démontée les ordis, rester derrière, ouvrir la machine quoi, technicien on

va dire. C’est plus ça qui m’a donné envie de …

Maintenant on va parler de la formation continue en général.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ? 2’56

Disons que moi j’ai un peu l’habitude, enfin j’ai un parcours scolaire, je suis allé jusqu’en

BTS dont j’ai l’habitude un parcours en continu donc ça va pas me déranger plus que ça.

Pensez-vous que la formation continue c’est pareil que l’éducation nationale ?

Oui voilà de façon un peu plus libre quand même, c’est une formation adulte.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

3’35

Je savais qu’il y avait beaucoup d’exposés, de travail en groupe, de communication, c’était

surtout les mots qui revenaient le plus souvent au début pour moi. Au début on nous a dit si

vous ne savez pas communiqué, si vous n’avez pas de dialogue, et bien ce n’est pas la

peine de rentrer en formation CMN. Je m’attendais à ça oui, j’aime bien la communication

à la grecque je préfère être derrière les composants, mais j’aime bien la communication

aussi.

2017-01-10 Vocal 41 Aissa.docx

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Quels sont les différences que vous avez pu voir entre ce que vous imaginiez est ce qui se

fait réellement depuis vous êtes entrée en formation ? 4’20

Je pensais avoir moins de temps de préparation, tout ça, je pensais que c’était plus … on va

dire j’ai pas le temps de finir ça, c’est exprès, moi je ne pensais pas avoir autant de temps

de préparation.

Maintenant va parler de la formation continue à l’AFPA plus précisément.

Avant de commencer la formation qu’est-ce que vous imaginiez que cela serait d’être en

formation continue à l’AFPA ? 5’08 comment vous imaginiez l’AFPA ?

Je ne connaissais pas du tout l’AFPA. Je savais que c’était un grand centre, j’ai vu un peu

les chiffres, il y avait tant de stagiaires, qu’il y avait tant de réussite derrière, je ne peux pas

vous dire comment je l’imaginais en fait.

Qu’est-ce qui est semblable à ce que vous pensiez ? 5’38 vous imaginiez quelque chose,

même si c’est vague, qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ? 5’50

Ce que j’imaginais c’est le programme, l’encadrement, tout ça. On a les programmes à

l’avance. L’organisation on va dire.

Quels sont les différences que vous avez trouvées à l’AFPA par rapport à ce que vous

imaginiez ? 6’15

… difficile, … niveau matériel, je pensais que l'on allait acheter son propre ordinateur.

Niveau matériel, j’ai trouvé que tout et facilité, vous venez, vous avez votre ordinateur, si

il est en panne on vous en donne un autre, et puis voilà. Bon pour l’instant on n’a pas accès

à l’imprimante, je pense que ça se fera après, qu’on pourrait directement imprimer et que

ça sorte dans la pièce. Sinon je ne vois pas plus.

Maintenant va parler du métier de conseiller médiateur numérique.

Avant de commencer la formation conseiller médiateur numérique comment vous

imaginiez vous cela ? 7’35

… je pensais que c’était plus niveau…, que ce soit formateur…, qu’on n’allait pas rentrer

dans les détails….

Après deux semaines de formation de conseiller médiateur numérique à fait, qu’est-ce qui

est semblable ou différent de ce que vous imaginiez ? … Dans le métier, après trois

semaines et demie, qu’est-ce qui est pareil ou différent de ce que vous imaginiez de la

formation de conseiller médiateur numérique ? 8’30

C’est difficile, parce qu’on n’a pas fini la formation, c’est difficile de répondre. Vu qu’il y

a quatre parties et qu’on n’a même pas vu 10 % de la première c’est dur de répondre au

niveau du métier. Je pensais qu’on était spécialisé sur un domaine, mais, ce que je trouve

agréable, chacun peut choisir son module à la fin, varié par rapport à son stage, donc il y en

a qui préfèrent la communication, que dans le réseau, dans les professionnels, les

particuliers, on peut s’adapter et puis choisir son domaine, tout en voyant toutes les parties,

tous les domaines pendant la formation.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce début de stage que vous ne vous attendiez pas à

trouver ? 10’26

Tout ce qui est au niveau codage, je sais qu’au début on a parlé de langage binaire, je ne

pensais pas que on allait aborder ce sujet, ou même au niveau réseau, si on est assez à

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 27

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2017-01-10 Vocal 41 Aissa.docx

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l’aise on peut pousser le bouchon on va dire, même si c’est pas dans le thème on peut en

discuter, présenter un sujet, ça je trouve que c’est pas mal d’être libre d’une certaine façon

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce début de stage que vous vous attendiez à

trouver ? 11’10

Alors réponse simple, ben Mac en fait, tout ce qui est Mac, je pensais qu’on aurait peu

abordé le sujet, une petite semaine, après je comprends qu’au niveau matériel c’est assez

cher, et avoir tout ça Mac c’est pas évident ? Et puis je pensais avoir une semaine ou deux

semaines de téléphone, comment démonter le téléphone, quelque chose comme ça.

Qu’est-ce que vous pensez du questionnaire ?

Difficile à répondre, parce qu’il y a des questions qui se ressemblent peu, un peu de

similarité dans les questions. Je trouve qu’il est assez complet, dans le sens où il y a

beaucoup de questions.

2017-01-10 Vocal 42 Nicolas.docx

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Retranscription de l’entretien n°9 du 10 janvier 2017.

Vocal 42. 8’38’’.

Au regard de la nouveauté du métier, nous avons souhaité étudier ce que pensent les

stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 20’’

Comment je me l’imaginais ? Déjà je ne l’avais pas bien défini, même après les sélections, je n’ai pas fait la journée porte ouvertes, … du coup je n’avais pas d’idée précise du métier, même en ayant accepté la formation. Je suis surtout venu parce qu’on m’a parlé d’imprimante 3D et que c’était un truc qui m’intéressait. Donc plutôt pour le côté Fab lab en fait. C’est vrai que le reste, moins.

Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation qu’est-ce qui reste semblable à ce que

vous imaginiez ? 1’10

Pour l’instant c’est un peu tôt pour le dire, parce que tout le côté Fab lab justement on ne l’a pas abordé. Et puis bon, pour l’instant c’est surtout théorique, c’est vrai qu’on n’est pas encore dans le vif du sujet. Votre question à ce niveau-là de la formation c’est quand même dur.

Qu’est-ce que vous avez découvert dans le métier de ce que vous aviez imaginé ? 1’36

Peut-être plus le côté social à voir. C’est vrai que là je ne pensais pas, alors qu’il revient fréquemment.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique à la fin de

la formation ? En clair ce sera quoi votre job à la fin de la formation ? 2’02

Je ne me suis pas encore projeté dessus. Je n’ai pas encore décidé sur quel parti j’allais orienter. Donc tous ce qui est réseaux sociaux pas trop, mais après le reste, surtout ce qui

est social, entraide, formation, pourquoi pas, et tout ce qui est côté Fab lab je ne sais pas.

Maintenant nous allons parler de la formation continue.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en formation continue ? 2’48

Comme ça, ça ça répond à mes attentes, bon j’en avais déjà fait, pas à l’AFPA, mais j’en avais fait une au Greta il y a une dizaine d’années, sur un an, bon ça se déroule à peu près

de la même façon, sauf que là on a un seul formateur, alors que sur le Greta il y avait

beaucoup plus intervenants.

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

3’20

Tout ce qui est cours théorique, etc., après je trouve que … c’est pas assez rapide, je trouve que c’est un peu lent, ça c’est ce qui n’est pas semblable.

Quels sont les différences avec ce que vous imaginiez ? 3’42

Voilà, ce que je viens de vous dire, par rapport à ce qui nous avait dit, que c’était un truc qui allait être assez vite et donc on allait vraiment condenser, je trouve que l’on s’attarde trop sur les choses. Après je peux le concevoir l’on n’a pas le même niveau et c’est vrai qu’il faut peut-être s’adapter en fonction de tout le monde, mais j’ai tendance à m’ennuyer un petit peu.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 28

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2017-01-10 Vocal 42 Nicolas.docx

Page 2 sur 3

Nous allons parler de la formation continue, mais à l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en formation continue à l’AFPA ? 4’20

Comme ça, comme je vous l’ai dit j’en avais fait une au Greta et je m’attendais à peu près à la même chose, on la ça s’appelle l’AFPA c’est plus le Greta mais ça fonctionne à peu près de la même façon.

Après deux semaines de formation à l’AFPA, qu’est-ce qui est semblable de ce que vous

imaginiez de l’AFPA ? 4’40

C’est la même question que vous me posez ?

C’était sur la formation continue au départ et là c’est sur l’AFPA.

J’avais pas spécialement d’images de l’AFPA, donc c’est vrai que je ne connaissais même pas, avant d’y être venu. Donc j’avais pas spécialement de … non, j’avais pas d’a priori.

Nous allons parler de la formation, mais cette fois de conseiller médiateur numérique à

l’AFPA.

Avant de commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment vous

imaginiez vous cela ? 5’48

J’en ai beaucoup discuté avec Cédric (le formateur), on s’est rencontré avant, justement pour qu’ils me fassent vraiment un topo sur ce que cela allait être, donc je l’imaginais comme ça les pour l’instant. Toujours en attente que ça accélère un petit peu.

Après deux semaines de formation de conseiller médiateur du numérique qu’est-ce qui est

semblable ou différent de ce que vous imaginiez ? 6’18.

Le contenu de la formation c’est semblable à ce que j’imaginais. Pour l’instant je trouve que les sujets sont trop survolés, par rapport au temps imparti. Soit il faudrait réduire le

temps imparti, soit augmenter les sujets, les voir plus en profondeur avec le même temps.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

6’58

Pour l’instant rien.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans le stage que vous vous attendiez à trouver ? 7’08

Là encore une fois c’est un peu tôt pour répondre à cette question. À ce niveau là je n’ai pas grand-chose en dire pour l’instant ni de ce que j’ai trouvé ni de ce que je n’ai pas trouvé. Je crois que l’on est encore dans la mise en place du truc en fait. Voilà. D’où ma petite remarque sur ça ne va pas assez vite.

Par contre je m’attendais à trouver une bonne connexion Internet !

« Humour ». En espérant que l’on arrive à résoudre les problèmes.

Qu’est-ce que vous pensez du questionnaire ? 8’01

Un peu trop similaire au niveau de toutes les questions. Je ne sais pas si ça vaut le coup de

différencier la partie AFPA et non AFPA.

2017-01-10 Vocal 42 Nicolas.docx

Page 3 sur 3

Après peut-être que pour vous c’est important, là je trouve que les réponses sont trop similaires.

Peut-être essayer d’avoir des questions un peu plus différencié.

Après je ne sais pas là où ça vous emmène, ce que cela va donner, peut-être que c’est l’idéal pour vous, mais pour nous on a l’impression de devoir redire la même chose.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 29

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2017-01-10 Vocal 43 Julien.docx

Page 1 sur 3

Retranscription de l’entretien n°10 du 10 janvier 2017.

Vocal 43. 14’28’’.

Au regard de la nouveauté du métier, nous avons souhaité étudier ce que pensent les

stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 52’’

Avant de commencer la formation, avant même de décider que j’allais faire cette

formation, j’imaginais ce métier un peu comme le télé opérateur, celui qui répond au

téléphone et qui intervient à distance sur les problèmes très courants que l’on rencontre

aujourd’hui comme Internet, utilisation courante de la tablette.

Je n’étais pas du tout intéressé par cette formation, ne sachant pas son contenu en fait.

Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation, qu’est-ce qui reste semblable à ce que

vous imaginiez ? 1’38

Par rapport à ma détermination, rien n’a changé, elle est toujours entière, sauf que je me

rends compte qu’il y a beaucoup plus de choses, c’est beaucoup plus complexe.

Qu’est-ce que vous avez découvert de différent de ce que vous imaginiez ? 2’02

Ben justement, cette complexité justement, le fait que ce soit aussi en adéquation … ça

crevait les yeux, c’est le genre de formation qu’il faut faire pour intégrer, un peu, le monde

de demain. Autant sur le plan social, que sur le plan du travail.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique après la

formation ? Qu’est-ce que ce sera votre travail après la formation ?

Mon métier ça serait … je le verrai un peu à l’étranger, … essayer de repousser un peu les

frontières du métier, pas de se cantonner à une ville, un village.

Le métier pour vous ce sera faire quoi ? 3’14

Ça serait consulter, répertorier, analyser, comprendre, tester, j’aimerais bien que mes

compétences soient utilisées dans cette dynamique là.

Dans le but de toucher un peu à tout aussi, je ne saurais pas vous dire si je serai plus attiré

par le matériel ou par l’intervention chez les particuliers, ou par le Community

management, je serais pas … ce serait plus du côté du Community management, parce

qu’il y a un contact social …

Je vois la chose supère simplement en fait. D’un côté il y a le plan humain, c’est-à-dire la

relation que l’on peut avoir avec notre environnement, d’un autre côté il y a le retour, c’est

l’effet miroir, ce qu’on récolte, et l’élément un peu de surprise, celui qui vient avec la

motivation, avec l’envie, avec le désir, … , beaucoup de contacts avec les gens je pense

que je m’orienterai plus vers cela.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue ? 4’46

Ben j’imaginais totalement comme ça, telle qu’elle se déroule, … un peu un retour à

l’école pour moi, mais aussi une immersion avec différentes personnes, différents types

d’âge, différentes compétences dans un même domaine, un temps pour s’adapter pour

prendre le temps de s’écouter, de comprendre, voilà je le voyais comme ça.

2017-01-10 Vocal 43 Julien.docx

Page 2 sur 3

Après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

Quels sont les différences que vous avez trouvées par rapport à ce que vous imaginiez ?

5’34

J’imaginais que cette formation serait plus orientée sur le professionnel, qu’on aurait des

contacts, qu’on aurait … c’est dans l’angle de recherche, il faut vraiment être intéressé

pour se faire un carnet d’adresses, découvrir les opportunités, parce qu’on en parle

beaucoup, mais beaucoup ne font pas grand-chose aussi, on n’a pas forcément le déclic

aussi pour s’intéresser, au-delà du fait qu’il y a du travail on le sait, il faut aller ensuite vers

sa recherche. Donc c’est vrai je m’attendais à quelque chose de plus carré, mais c’est pas

plus mal que ce soit un peu laxiste aussi.

Qu’est-ce qui a changé, du coup je suis un peu plus boosté, un peu plus motivé encore,

parce que justement ça m’oblige à avoir l’œil, je ne peux pas simplement attendre que l’on

me dise qu’il faut que je regarde antennes direction.

Votre intervention, la première fois que vous êtes venue, m’a éclairé sur pas mal de choses,

on a vu les vidéos sur YouTube, tout ça c’est intéressant, il faut écouter.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation continue à l’AFPA ? 7’35

Je m’imaginais ça a un niveau un peu plus élevé quand même, que les centres de CAP ou

de BEP, c’est un peu moins scolaire je le savais c’est vrai, parce que j’ai pratiqué quelques

centres d’apprentissage. Je l’imaginais telle qu’elle, voilà.

Après deux semaines, qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez de l’AFPA, et

quels sont les différences par rapport à ce que vous imaginiez pour l’AFPA ? 8’22

Tout est quasiment semblable à ce que j’imaginais. Les quelques différences que j’ai

constatées, l’accès au logement beaucoup plus simple, l’accompagnement aussi des

formateurs et des personnes qui sont là pour nous… qui ne pique pas et qui nous orienta

c’est bien, qui nous propose régulièrement leur aide, qui sont accueillants, un peu moins

dans les parties administratives, dès qu’on arrive dans … qu’on a besoin d’un dossier tout

ça, ils sont sur les dents, je comprends, toute la journée il faut gratter du papier et ça m’est

arrivé de le faire, c’est un enfer de gratter du papier, mais je le fais

Avant de commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment est-ce que

vous imaginiez cela ? 9’16

Je ne m’attendais pas à tout ce que j’ai découvert, j’imaginais bien qu’il y avait au moins

du contact, qu’il fallait aller au contact des gens. Conseiller médiateur numérique pour moi

ça voulait dire aller au contact des gens. L’opportunité de me connaître. La sécurité de

l’emploi, il y a différentes boîtes qui embauchent, parce que même si c’était que de la

télécommunication aujourd’hui envoie partout. Il y a l’informatique, parce que c’est vrai

que je touchais l’informatique, donc ça m’intéressait aussi de voir un petit peu ce monde,

comment il évoluait, je me sentais aussi largué par les nouvelles générations qui ne sont

pas beaucoup plus jeunes que moi. C’était une opportunité quoi.

Après deux semaines en formation de conseiller médiateur numérique qu’est-ce qui est

semblable à ce que vous imaginiez, ou quels sont les différences ? 10’48

Ce qui est différent ou semblable, c’est l’attitude générale, l’effet de groupe. On se rend

compte que c’est pas pareil, c’est un peu comme vivre avec des gens quand on les croise

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 30

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2017-01-10 Vocal 43 Julien.docx

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dehors, qu’on est simplement,… c’est très différent. L’environnement de travail confiné

avec plusieurs personnes est totalement différent, à gérer, à ..

C’est plus calme que ce que j’imaginais, je sais que dans la région, dans les grandes vis, les

jeunes sont hyperactifs en principe, je m’attendais à bien pire.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage, depuis que vous y êtes, que vous ne vous

attendiez pas à trouver ? 11’50

Le choix, tous les choix que l’on peut faire, c’est très complet, je ne m’attendais pas trouvé

autant de possibilités, sur le contenu de formation sur ce qu’il propose ensuite, sur ce que

ça induit en fait.

C’est-à-dire que même en sortant de cette formation on est pas obligé de s’orienter, ce

serait un peu bête, on est pas obligé de s’orienter sur du numérique. C’est vrai que ça

permet d’appréhender beaucoup mieux les différences qu’il peut y avoir dehors entre les

générations, ça met le doigt sur quelque chose d’assez intéressante en fait.

Ça permet de maîtriser tout un domaine pour exercer une activité. Ensuite le domaine

d’activité ça serait plus esprit critique, l’approche constructive, l’apprivoisement.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

13’19

Rien.

Qu’est-ce que vous pensez du questionnaire ? 13’36

Je pense qu’il est très utile pour les formateurs qui sont ici comme pour vous. Pour nous on

ne voit pas tout de suite le retour, mais ça permet de donner une bonne image à terme de

cette formation. On ne passe pas pour les branleurs. Ensuite c’est utile pour tous parce que

c’est vrai que toutes ces questions elles sont intéressantes, on peut y répondre de

différentes manières, et on se questionne nous.

2017-01-10 Vocal 44 David A.docx

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Retranscription de l’entretien n°11 du 10 janvier 2017.

Vocal 44. 9’29’’.

Au regard de la nouveauté du métier, nous avons souhaité étudier ce que pensent les

stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 42’’

Honnêtement, je ne sais pas trop. C’était plus grâce à la mission locale, qu’on m’a proposé

ça, et donc, ça me permettait un peu de découvrir lors des portes ouvertes je ne savais pas

tellement non plus ce que c’était, vu que elle était nouvelle la formation.

J’ai rencontré le formateur et il m’a expliqué que c’était justement de la formation de

personnes etc., de l’aide à la personne un peu, dans le monde du numérique.

Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation qu’est-ce qui est semblable dans le

métier de ce que vous en avez vu, de ce que vous imaginiez ? 1’35

Les présentations par exemple, au tableau, travailler sur des PowerPoint etc., pour

expliquer justement aux gens comment cela fonctionne et c’est le début de la formation

donc on a pas découvert tant de choses.

Qu’est-ce que vous avez découvert de différent de ce que vous imaginiez ? 2’07

Pour l’instant pas grand-chose.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique à la sortie

de la formation ? pour vous ce sera faire quoi ? 2’32

Pour moi ce sera être, … soit travailler dans un magasin, conseiller les gens aux futurs

achats etc., ou travailler dans des associations pour former les autres et aider à avancer

dans des trucs inconnus.

Avant de commencer la formation comment imaginiez-vous que cela serait la formation

continue ? 3’20

Je pensais que c’était comme, par exemple, au lycée. C’est une formation continue mais

sans a contraintes des professeurs etc., c’est quelque chose de différent, c’est plus une

liberté d’expression etc., moins de contraintes aussi, …

après deux semaines de formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez et

qu’est-ce qui est différent ? 4’00

La différence avec l’école, c’est moins strict. C’est plus la liberté de parole, échanger plus

avec le formateur, d’autres stagiaires etc., et de toute façon c’est ce que j’imaginais

justement, avec tout ce que on m’avait dit.

Maintenant nous allons parler de la formation continue à l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous que cela serait d’être en

formation à l’AFPA ? 4’52

Franchement j’en avais aucune idée, parce que je n’en savais pas plus que ça, je ne

connaissais d’ailleurs pas avant l’AFPA. Grâce à la mission locale m’a expliqué que c’était

une formation pour adultes, et que c’était quand même bénéfique, parce que ça permettait

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 31

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2017-01-10 Vocal 44 David A.docx

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de créer des cohésions entre les stagiaires et entre plusieurs personnes, surtout avec cette

formation là.

Qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez et quels sont les différences que vous

avez trouvées ? 5’42

Pour l’instant aucune différence avec ce que l’on m’a dit, et oui c’est semblable à ce que

l’on m’a dit, par exemple la cohésion de groupe etc. ça permet justement de créer des liens

si l’on servant centre justement.

Avant de commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment est-ce que

vous imaginiez que ça allait se dérouler ? 6’22

Franchement, avec tout ce que le formateur m’avait dit par exemple aux portes ouvertes

etc., je me l’imaginais comme ça justement. J’en ai un bon ressenti sur la formation pour

l’instant.

Après deux semaines en formation qu’est-ce qui est semblable de ce que vous imaginiez, et

quels sont les différences aussi par rapport à ce que vous imaginiez ? 7’00

Par exemple, j’imaginais un petit peu moins de parole au tableau au début, ce qui permet

de se débloquer, en quelque sorte, c’est bénéfique justement pour ce métier-là, c’est

important. Ça permet de débloquer, par exemple avant j’avais un minimum de stress, avant

de passer à l’oral devant tout le monde etc. et voilà c’est bénéfique justement de travailler

ça.

Les différences je pense qu’il y en a aucune pour l’instant

qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce début de stage que vous ne vous attendiez pas à

trouver ? 7’54

pour l’instant rien.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé depuis le début du stage que vous vous attendiez à

trouver ? 8’20

… pareil rien. Après, c’est un peu tôt.

Que pensez-vous du questionnaire ? 9’00

C’est quand même un peu répétitif, et justement c’est un peu tôt pour ce questionnaire là. Il

aurait fallu attendre le milieu de formation, voilà je pense, pour avoir un ressenti meilleur.

2017-01-11 Vocal 45 Kenny.docx

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Retranscription de l’entretien n°12 du 11 janvier 2017.

Vocal 45. 9’00’’.

Au regard de la nouveauté du métier, nous avons souhaité étudier ce que pensent les

stagiaires.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 20’’

Je pensais que ça serait plus technique, et je me rends compte que c’est plus de la prise de

parole, …

Aujourd’hui que vous avez débuté la formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez ? 1’07 … qu’est-ce qui ressemble, qu’est-ce que vous avez fait depuis que vous

êtes rentrés qui correspond à ce que vous pensiez avant ? 1’23

La présentation, savoir expliquer le fonctionnement de certaines choses une personne, …

qu’est-ce que vous avez trouvé de différent depuis que vous êtes arrivés en formation par

rapport à ce que vous pensiez avant ?

Moins de technique, plus de théories, …

pouvez-vous me préciser les différences que vous faites entre théories et techniques ?

Technique c’est plus, pour moi, c’est plus manipuler des objets ou, ou autre …

comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique à la fin de

la formation ? Qu’est-ce que vous ferez comme métier ? 2’23

Par exemple, travailler chez SFR, dans une boutique SFR, conseiller les clients pour

l’achat d’un mobile ou d’une boxe,… dans le commerce.

Maintenant nous allons parler de la formation continue.

Avant de commencer la formation qu’est-ce que vous pensiez que ce serait d’être en

formation continue ? 3’06

… moin travailler sur des présentations, comme ce que l’on a fait récemment, et faire plus

de choses, travailler sur un ordinateur, ou démonter des imprimantes, des choses comme

ça.

après deux semaines en formation, qu’est-ce qui est pareil à ce que vous pensiez que ce

serait la formation continue ? 3’43

Le conseil, la présentation.

Quelles sont les différences par rapport à ce que vous imaginiez avant de rentrer en

formation ? 4’10 …

Je pensais qu’on allait moins parler, moins restés sur les ordinateurs, je pensais qu’on allait

faire plus de choses techniques,

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 32

Page 35: Annexes - ericsergent.files.wordpress.com · ET SES MÉTIERS 1 Source : DARES, France Stratégie, « Les métiers en 2022 : résultats et enseignements, Rapport du groupe Prospective

2017-01-11 Vocal 45 Kenny.docx

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Maintenant nous allons parler de la formation continue à l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment vous pensiez que ce serait à l’AFPA ? 4’54

L’AFPA je pensais que c’était un espace fermé en fait, que l’on pouvait moins circuler,

qu’on avait moins de liberté, je pensais qu’on avait moins de liberté.

et ces libertés, est-ce que ça vous convient ? 5’19

oui, ça me convient.

Qu’est-ce qui est pareil à l’AFPA que ce que vous imaginiez avant de venir ? 5’30

A part les heures de cours, rien d’autre.

Est-ce que vous avez trouvé des différences par rapport à ce que vous imaginiez ? 5’42

La liberté, la bonne entente avec les autres camarades, la proximité avec le formateur, je

pense que c’est un point positif.

Avant de commencer la formation de conseiller médiateur numérique comment est-ce que

vous imaginiez cela ? 6’28

J’imaginais que c’était plus centré sur le conseil, et la médiation, que le fait d’être

technicien ou, ou autre. Je pensais que c’était une formation qui débouchait plus sur le

métier de conseiller et de médiateur que sur technicien réseau ou technicien informatique.

Et par rapport à ce que vous m’aviez dit tout à l’heure ?

Je pensais et je souhaitais trouver plus de technique.

Après deux semaines en formation qu’est-ce qui est semblable ou différent de ce que vous

imaginiez avant de rentrer ? 7’26

Comme je vous disais la technique, après c’est tout ce que je vois de différent, enfin par

rapport à point de vue.

Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

7’46

Au niveau de … quoi ? Tout. Même sur la personnalité ? Oui oui.

Déjà que je m’exprime plus que je pensais que j’allais le faire, c’est bien.

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

8’16

Faire plus de manipulations sur …, enfin des outils, des outils ou autres, et moins travailler

sur les ordinateurs.

Que pensez-vous du questionnaire, comment ça s’est déroulé ? 8’43

Dans l’ensemble j’ai trouvé bien, il y avait des questions qui se ressemblaient, qui avaient

des formes différentes, …

2017-01-11 Vocal 46 Hedy.docx

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Retranscription de l’entretien n°13 du 11 janvier 2017.

Vocal 46. 21’03’’.

Au regard de la nouveauté du métier, nous avons souhaité étudier comment les stagiaires le

ressentent.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous le métier de conseiller

médiateur numérique ? 1’00

Je dirais que c’était médiateur pour les personnes qui souhaitaient se peaufiner dans le

domaine de l’informatique, des personnes voulant améliorer des compétences, ou même

découvrir des choses qu’il ne savait pas, ben c’est sept personnes-là qui allaient amorcer

l’échange quoi, qui allaient faciliter cet échange la, en expliquant les bases en guidant cette

personne la, toutes les étapes qu’il faut, après en sachant que cette personne et débutante

ou pas, en fonction de ce qu’elle demande quoi.

Dans plusieurs domaines alors, mécanique technique informatique ?

Non, pas de la mécanique technique, plus de l’informatique mais dans l’utilisation globale

en fait, sans rentrer dans les détails.

Maintenant que vous avez commencé la formation qu’est-ce qui est semblable de ce que

vous avez découvert du métier par rapport à ce que vous imaginiez ? 2’36

Cette plate-forme pour les débutants, cet échange qu’on doit faciliter entre eux le débutant

et … le PC, et donc … je dirais plus maintenant c’est, je vois que ça se cible plus en

fonction de ce que la personne elle demande en fait, ce n’est pas que pour les débutants je

vois que ça peut être vraiment quelque chose de spécifique, c’est-à-dire que la personnelle

vient, elle peut connaître déjà un bon rayon sur le domaine, et elle veut une branche en

particulier et voilà, ou peaufiner une de ses branches, du coup voilà, je pense qu’elle est la,

la différence elle réside la.

Il y a peut-être plusieurs niveaux de débutants ? 3’40

Bon après débutants c’est un peu trop généraliste quoi, moi je, dans ce cas moi je me

considère comme débutant aussi parce que au final il y a beaucoup beaucoup de choses que

je ne sais pas, donc du coup je vois que c’est plutôt sur le ciblage de ce que la personne en

fait elle veut, c’est moins général que je le pensais, c’est plus ciblé, bons après, ça incite

quand même à une espèce de mise à jour hebdomadaire des connaissances et de l’actualité

technologique. Je m’y attendais mais je n’ai jamais fait donc du coup c’est clair que le

début c’est un peu dur.

Dans le métier de conseiller médiateur numérique qu’est-ce que vous avez découvert de

différent de ce que vous imaginiez ? 4’44

Le travail, j’imaginais plus des … des cours ciblés, bon après ouais c’est sûr que c’était

vraiment que de l’imagination, je ne savais vraiment pas à quoi je m’attendais, vu que je

n’ai jamais fait ce genre de truc, mais bon, là maintenant, vu que quand on n’y est, c’est

pas trop trop ce que je m’imaginais, le travail en mode, on nous donne quelque chose et

vous travaillez par rapport à ce que vous êtes avoir sensé fait avant, c’est un peu trop de,

vous nous laissez un peu trop de chant je trouve.

Je parlais du métier, on imaginait le métier d’une façon, et pour le métier qu’est-ce qu’il y

a de différent dans le métier que vous avez découvert et que vous ne pensiez pas ? 6’00

Pas grand-chose, en général c’est un peu ce que je m’attendais, les démarches qu’il fallait

faire, les entretiens.

Comment imaginez-vous pour vous le métier de conseiller médiateur numérique à la fin du

stage, ce sera quoi votre job ? 6’32

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 33

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2017-01-11 Vocal 46 Hedy.docx

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Ce serait la personne qui amorcera, c’est-à-dire je suis une personne quelconque qui a

besoin de support … multimédia … quelconque, de préférence multimédia, et entre autres

l’informatique … l’ordinateur quoi, le téléphone ou la tablette, et je vais de cette personne

qui va faciliter l’utilisation de ce support, en pour n’importe quel projet.

Plutôt dans une grosse structure, une petite structure, en indépendant, salarié, auto

entrepreneur ? 7’28

Tout, à peu près tout tout, officiellement moi ce qui me plairait, Je ne sais pas encore. Tout

est possible surtout dans le domaine dans lequel on parle, c’est un métier d’avenir, plutôt

d’avenir, où il n’y a pas des ordinateurs au jour d’aujourd’hui ?, Qui n’utilise pas un

ordinateur, ça peut être du petit agriculteur au grand PDG d’une boîte.

Maintenant nous allons parler de la formation continue.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez que ce serait d’être en

formation continue ? … qu’est-ce que vous imaginiez de la formation continue ? 8’22

Un suivi régulier, un travail personnel régulier aussi, voilà c’est ça de manière générale,

travail régulier, une assiduité régulière aussi …

Après trois ou quatre semaines en formation qu’est-ce qui est semblable à ce que vous

imaginiez de la formation continue ? 9’02

Ben la mise en place par exemple d’un calendrier, le suivi, vraiment le suivi, le respect

d’un planning fixe, des projets mis en place, des mises en situations, voilà c’est, oui oui de

manière générale c’est ce à quoi je m’attendais, avec un peu plus de liberté quand même.

Bons après ça c’était le début, vu que ça fait pas très longtemps qu’on est rentré en

formation mine de rien, voilà, je peux pas trop trop m’exprimer dessus mais je serai … pas

autant ciblé que je l’imaginais. Voilà je pensais que ce serait plus ciblé quoi, que vraiment

là on est sur ça, on est que sur ça, bon après c’est sûr que vu que je ne connaissais pas je ne

pouvais pas savoir quoi.

Après deux semaines qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez, et est-ce qu’il y

a des différences en formation continue par rapport à ce que vous imaginiez ? 10’20 sur la

formation continue en général. 10’25

Non ça va, il n’y a pas beaucoup de différences, je m’attendais à un suivi, à ce suivi là, …

plus un travail …, bons après …, autant je sais pas encore, je m’attendais vraiment aussi à

un travail spécifique à faire, à rendre, voyez ce que je veux dire ?

Et ça vous l’avait ou pas ? 10’58

En formation la maintenant, je pense que oui, la par exemple cette après-midi on doit

présenter quelque chose, comment on appelle ça, les compétences, voir les compétences

acquises, comme un contrôle quoi, comment faisaient au lycée, plus spécifique à ce que

l’on est en train de faire.

2017-01-11 Vocal 46 Hedy.docx

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Maintenant nous allons parler de l’AFPA.

Avant de commencer la formation comment vous imaginiez que ce serait la formation ici à

l’AFPA ? 11’44

Comme un campus, c’est une sorte de campus, avec … l’AFPA …, j’imaginais plus un

truc groupé quand même, moins moins …, géographiquement parce que la c’est un peu,

tout est, je m’attendais plus à quelque chose de groupé, à une classe plus grande déjà, je

m’attendais à plus de monde, c’est bien que l’on soit beaucoup moins déjà, c’est beaucoup

mieux, sinon je m’attendais à une ambiance quand même cours, lycée, que je connais déjà,

sans trop non plus, sans … sans le suivi pédagogique constant du lycée quoi, tout ce qui est

surveillance, on est, il y a beaucoup de liberté bon après voilà, on arrive à un certain âge

aussi donc, si on est là c’est pour quelque chose, autant parvenir si c’est pour glander, si les

gens sont ici c’est qu’ils savent ce qu’ils ont à faire. Du coup je m’attendais à une

ambiance lycée et c’est ce qu’il y a au final.

Qu’est-ce qui est semblable à ce que vous imaginiez de l’AFPA, et quels sont les

différences que vous avez trouvées par rapport à ce que vous imaginiez ? 13’24

Je m’attendais plus à … je m’attendais beaucoup plus quand même … je ne dis pas qu’il

est absent le suivi, mais a un suivi plus important quand même. Je m’attendais à ce qu’on,

qu’il y ait, ce qu’on soit plus … pendant les heures de formation il y ait plus, il y a

vraiment un moment, presque tout le temps où il y a quelqu’un avec nous quoi, qu’il y ait

pas vraiment aucun moment ou presque on est tout seul, d’une manière générale.

Vu que j’ai pas trop, je suis, …, à part au lycée voilà, j’ai pas trop de support de

comparaison, ce que je m’imaginais ouais, c’est un peu ce à quoi je m’imaginais parce que

au final je me suis un peu renseigné aussi, auprès des personnes qui avaient fait des

formations, je connaissais un peu l’environnement.

Avant de commencer la formation conseiller médiateur numérique comment est-ce que

vous imaginiez que la formation se déroulerait ? 15’00

J’imaginais qu’il y aurait … on serait plus, il y aurait des phases … vraiment d’auditorium,

c’est-à-dire vraiment diviser en deux parties quoi, des phases d’auditorium, des moments

où on doit s’entraîner à parler, on doit vraiment s’entraîner sur l’image que l’on donne,

notre élocution, notre ponctuation, notre manière de s’exprimer vers le public, et une autre

partie approfondissement … des connaissances des compétences requises. Voilà quoi je

m’attendais à ça.

Après deux semaines en formation conseiller médiateur numérique à l’AFPA qu’est-ce qui

est semblable ou différent dans la formation de ce que vous imaginiez ? 16’00

L’idée est semblable mais la différence elle est dans la forme, c’est-à-dire que on a les

deux, mais dans un même… scinder quoi, c’est-à-dire un entraînement de l’oral et à la fois

un approfondissement personnel …pour le métier quoi, c’est fait en même temps quoi, tout

est approfondi en même temps, on apprend des choses qu’on savait pas, et on s’entraîne

directement. C’est mieux et c’est faisable par la petite taille de la classe quoi, vu qu’on

n’est pas beaucoup c’est possible.

Vu que c’est quelque chose de nouveau quand même, j’avais quand même, j’avais pas, j’ai

jamais, j’ai pas eu beaucoup quand même de base de comparaison, du coup je peux pas,

j’avais quand même une petite idée d’une manière générale, que ce soit pour l’AFPA ou la

formation,…

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 34

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2017-01-11 Vocal 46 Hedy.docx

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Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que vous ne vous attendiez pas à trouver ?

17’36

… déjà le matériel, le matériel fourni, la confiance donnée pour le matériel fourni c’est

bien, c’est quelque chose de bien, je m’attendais plus à des postes fixes, des trucs vraiment

plus contrôlés. Le PC personnel, l’ordi personnel, … cette liberté aussi, on veut travailler

on peut travailler, on veut pas travailler voilà, c’est comme vous voulez, c’est pour nous,

Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous attendiez à trouver ?

18’52

… déjà le suivi, bon j’en ai déjà parlé, je m’attendais à un suivi plus personnel, je

m’attendais aussi à des classes plus grandes, donc du coup je m’attendais peut-être à plus

de personnes pour nous encadrer, je m’attendais aussi à … un programme plus spécifique,

bons après voilà on est au début, donc du coup je vois pas, mais … quelque chose de plus

détaillé quoi, direct dès le départ savoir ce qui nous attendait.

Vous l’avez eu non ?

Oui et non quoi. On sait qu’on va avoir des stages, on sait que l’on va avoir un entretien

final, mais je dirais un plan détaillé quoi quelque chose de plus détaillé.

Que pensez-vous du questionnaire, comment est-ce que vous l’avez vécu ? 20’14

Le questionnaire est bien, j’ai l’impression qu’on se répète un peu, …

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 35

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Annexe 5 :

GRILLE D’ANNALYSE DES ENTRETIENS STAGIAIRES

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 36

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Grille d'Analyse Int Index D - Print.xlsx 06/03/2017 1/1

CATEGORIES Vincent I Vocal 34 09-01-2017 David Br Vocal 35 09-01-2017 Nicolas C Vocal 36 09-01-2017 Fares B Vocal 37 09-01-2017 Bérengère B Vocal 38 10-01-2017 Benjamin R Vocal 39 10-01-2017 Marouam B Vocal 40 10-01-2017 Aissa B Vocal 41 10-01-2017 Nicolas F Vocal 42 10-01-2017 Julien S 43 10-01-2017 David Ba 44 10-01-2017 Kenny P Vocal 45 11-01-2017 Hedy J Vocal 46 11-01-2017

Q1. Avant de commencer la formation, comment vous imaginiez vous le

métier de Conseiller Médiateur Numérique

Conseiller médiateur numérique c'était pour moi faire de la médiation et du conseil auprès des

utilisateurs. Après, pour l'instant je débute, je ne peux pas exactement vous dire ce que

j'attends.

D’abord, moi le métier de conseillé de médiateur numérique je l’envisageais vraiment dans le

sens où, à former les gens, à informer les gens, les éduquer par rapport aux nouvelles

technologies à tout ce qui est en évolution, parce qu’il y a un écart entre les générations. Ce

que je faisais assez souvent c’était aidé les gens, les personnes âgées, août utilisait les outils de

nos jours, l’outil Internet.

La ça correspond vraiment à mes attentes, à ce que j’avais envisagé,

D’abord, moi le métier de conseillé de médiateur numérique je l’envisageais vraiment dans le

sens où, à former les gens, à informer les gens, les éduquer par rapport aux nouvelles

technologies à tout ce qui est en évolution, parce qu’il y a un écart entre les générations. Ce

que je faisais assez souvent c’était aidé les gens, les personnes âgées, août utilisait les outils de

nos jours, l’outil Internet.

Pour moi le métier c’était tout dans le titre, donc un conseil, de la médiation, tout ça dans le

numérique. Donc du coup c’est assez global, c’est assez vaste. Je ne voyais pas spécialement

quelque chose de précis, je voyais plutôt un diplôme qui me permettrait de faire plein de choses à

la fois, dans le numérique en général.

Moi à la base, je voulais faire technicien informatique. J’ai fait beaucoup de stage dans sa, donc j’ai

vu ce que c’était, ça me plaît, c’est l’informatique en général qui me plaît. J’ai décidé de faire cette

formation parce qu’à la fac je n’y arrivais pas. Informations c’est plus, on apprend mieux en fait, et

je voulais voir plus de choses.

Conseiller les gens, pour moi un conseiller médiateur c’est des gens dans les rayons, qu’on leur

pose des questions ils nous aident, quelque chose comme ça.

Je ne me le représentais pas trop, étant donné que je suis surtout venu dans l’optique d’être à la

sortie community manager. Après ce qui m’intéresse beaucoup dans cette formation, c’est

comment … , les possibilités qu’elle ouvre, la possibilité surtout de m’apporter une polyvalence

que je n’ai pas actuellement.

Ben moi, c’était au Pôle emploi, du coup je m’imaginais que ça allait être le même truc, J’aidais les

gens au niveau des ordinateurs, ben ouais les former en gros, leur apprendre, je pense pas

forcément qu’il allait y avoir … j’étais sur le bon truc je crois, aide à la personne sur les ordis.

Avant de la commencer, moi j’ai eu la chance de venir aux portes ouvertes, tout ça, donc j’ai pu

parler avec Cédric, et rapidement j’ai su comment allait être la formation. On allait beaucoup être

assis sur les ordinateurs,

Je l’imaginais ouvrir de multiples portes, c’est-à-dire ne pas travailler dans un seul domaine, enfin

assez diverse quoi, … et puis … pas plus quoi.

Comment je me l’imaginais ? Déjà je ne l’avais pas bien défini, même après les sélections, je n’ai

pas fait la journée porte ouvertes, … du coup je n’avais pas d’idée précise du métier, même en

ayant accepté la formation. Je suis surtout venu parce qu’on m’a parlé d’imprimante 3D et que

c’était un truc qui m’intéressait. Donc plutôt pour le côté Fab lab en fait. C’est vrai que le reste,

moins.

Avant de commencer la formation, avant même de décider que j’allais faire cette formation, j’imaginais ce métier un peu

comme le télé opérateur, celui qui répond au téléphone et qui intervient à distance sur les problèmes très courants que l’on

rencontre aujourd’hui comme Internet, utilisation courante de la tablette.

Je n’étais pas du tout intéressé par cette formation, ne sachant pas son contenu en fait.

Honnêtement, je ne sais pas trop. C’était plus grâce à la mission locale, qu’on m’a

proposé ça, et donc, ça me permettait un peu de découvrir lors des portes ouvertes

je ne savais pas tellement non plus ce que c’était, vu que elle était nouvelle la

formation.

J’ai rencontré le formateur et il m’a expliqué que c’était justement de la formation

de personnes etc., de l’aide à la personne un peu, dans le monde du numérique.

Je pensais que ça serait plus technique, et je me rends compte

que c’est plus de la prise de parole, …

Je dirais que c’était médiateur pour les personnes qui souhaitaient se peaufiner dans le domaine de l’informatique, des personnes

voulant améliorer des compétences, ou même découvrir des choses qu’il ne savait pas, ben c’est sept personnes-là qui allaient

amorcer l’échange quoi, qui allaient faciliter cet échange la, en expliquant les bases en guidant cette personne la, toutes les étapes

qu’il faut, après en sachant que cette personne et débutante ou pas, en fonction de ce qu’elle demande quoi.

Non, pas de la mécanique technique, plus de l’informatique mais dans l’utilisation globale en fait, sans rentrer dans les détails.

Q2. Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation,

Q2.1 qu’est-ce qui reste semblable à ce que vous imaginiez ?

Ce que j'imaginais, c'est maintenant. Je me suis inscrit dans cette formation pour aller de

l'avant.

Pareil C’est pareil, par rapport au programme pour nous a remis en début d’année, je pense que c’est ce

que je m’attendais en moyenne.

La façon de conseiller, être patient, les choses comme ça, ce que le formateur nous a appris,

quand on passe au tableau, que l’on fait des diapos, savoir parler, ne pas dire n’importe quoi, ne

pas dire des choses qu’on n’est pas sûr.

Sur le métier c’est compliqué pour moi de répondre, étant donné que …, pour moi je n’avais pas

au-delà des mots que reprend l’énoncé en fait. Conseils, médiation, numérique, voilà.

Un petit peu, mais pas des gros trucs. C’est sur des petits thèmes en fait.

Je m’attendais à ce qu’il y ait de la formation, de la médiation, du conseil.

Ouais moi je le voyais comme ça, je ne suis pas déçu je savais que ça allait être comme ça. J’ai fait

des études un peu similaire, c’était un bac pro électroniques, on était beaucoup sur les ordis, donc

c’est …

Bon pour l’instant on n’a pas fait grand-chose, le fait de travailler sur les ordis, sur Excel, sur

PowerPoint, ça je m’y attendais, et le travail collectif en groupe, ça aussi, et aussi personnel, parce

qu’il faut faire ses recherches, il faut trouver ses propres mots pour …, copier coller tout ça on peut

le faire, puisqu’on faisait beaucoup de PowerPoint quoi, on parlait beaucoup de certaines choses,

et plutôt que faire du copié collait, moi je préférais faire mes recherches et mettre mes mots. Ça je

m’y attendais, me préparer à faire ses propres recherches.

Il y a plusieurs modules, la formation est coupée en trois ou quatre parties, la partie

professionnelle.

Oui mais, moins de façon précise en faites, vaguement. Là on a les thèmes, les sous thèmes, on sait

qu’on va faire un peu d’imprimante, un peu de démontage d’ordi avec le hardware, un peu de

conseiller, un peu de formateur quoi …

Pour l’instant c’est un peu tôt pour le dire, parce que tout le côté Fab lab justement on ne l’a pas

abordé. Et puis bon, pour l’instant c’est surtout théorique, c’est vrai qu’on n’est pas encore dans le

vif du sujet. Votre question à ce niveau-là de la formation c’est quand même dur.

Par rapport à ma détermination, rien n’a changé, elle est toujours entière, sauf que je me rends compte qu’il y a beaucoup plus

de choses, c’est beaucoup plus complexe.

Les présentations par exemple, au tableau, travailler sur des PowerPoint etc., pour

expliquer justement aux gens comment cela fonctionne et c’est le début de la

formation donc on a pas découvert tant de choses.

La présentation, savoir expliquer le fonctionnement de

certaines choses une personne, …

Cette plate-forme pour les débutants, cet échange qu’on doit faciliter entre eux le débutant et … le PC, et donc … je dirais plus maintenant c’est, je

vois que ça se cible plus en fonction de ce que la personne elle demande en fait, ce n’est pas que pour les débutants je vois que ça peut être

vraiment quelque chose de spécifique, c’est-à-dire que la personnelle vient, elle peut connaître déjà un bon rayon sur le domaine, et elle veut une

branche en particulier et voilà, ou peaufiner une de ses branches, du coup voilà, je pense qu’elle est la, la différence elle réside la.

Bon après débutants c’est un peu trop généraliste quoi, moi je, dans ce cas moi je me considère comme débutant aussi parce que au final il y a

beaucoup beaucoup de choses que je ne sais pas, donc du coup je vois que c’est plutôt sur le ciblage de ce que la personne en fait elle veut, c’est

moins général moins général que je le pensais, c’est plus ciblé, c’est plus ciblé, bons après, ça incite quand même à une espèce de mise à jour

hebdomadaire des connaissances et de l’actualité technologique. Je m’y attendais mais je n’ai jamais fait donc du coup c’est clair que le début c’est

un peu dur.

Q2. Aujourd’hui que vous avez débuté cette formation,

Q2.2 qu’est-ce que vous avez déjà découvert de différent de ce que vous

imaginiez ?

C'est beaucoup plus de travail que ce que je pouvais imaginer. Mais ça n’enlève en rien du fait

que j’ai fait cette formation pour aller de l’avant. Différents métiers.

Pas grand-chose. Non, c’est resté pareil. Moi je vois que le technicien informatique en fait, donc je ne suis pas trop … , après voilà ce qui me

plaît ces conseillers médiateurs, j’aimerais bien faire ça, conseiller les gens, je ne connaissais pas

trop ce métier, mais depuis que l’on en a parlé ça me plaît beaucoup.

Comme nous a dit le formateur, on peut travailler tout seul, chez soi, à distance, ou avec des gens,

on est pas obligé d’avoir un patron en faites, on peut être auto entrepreneur.

Pas grand-chose, puisque je n’avais pas creusé la chose. Je ne pensais pas qu’il allait y avoir du matériel, et voilà. Pour l’instant non, on est à deux semaines, je ne peux pas… on aura trois principaux thèmes, on va

aussi aller dans les entreprises, tout ça, j’attends, on va aussi travailler sur des imprimantes 3D, on

va travailler aussi un peu en tant que technicien aussi, là on fait un peu de la théorie pour l’instant.

Sur le métier rien de neuf pour le moment mais dans les mois à venir je suis sûr que je vais

apprendre des choses.

Disons que moi je ne m’attendais pas à faire l’imprimante 3D, tout ça, je pensais que ce n’était pas

dans le programme.

Peut-être plus le côté social à voir. C’est vrai que là je ne pensais pas, alors qu’il revient

fréquemment.

Ben justement, cette complexité justement, le fait que ce soit aussi en adéquation … ça crevait les yeux, c’est le genre de

formation qu’il faut faire pour intégrer, un peu, le monde de demain. Autant sur le plan social, que sur le plan du travail.

Pour l’instant pas grand-chose. Moins de technique, plus de théories, …Technique c’est plus,

pour moi, c’est plus manipuler des objets ou, ou autre …

Le travail, j’imaginais plus des … des cours ciblés, des cours ciblés, bon après ouais c’est sûr que c’était vraiment que de l’imagination,

je ne savais vraiment pas à quoi je m’attendais, vu que je n’ai jamais fait ce genre de truc, mais bon, là maintenant, vu que quand on

n’y est, c’est pas trop trop ce que je m’imaginais, le travail en mode, on nous donne quelque chose et vous travaillez par rapport à ce

que vous êtes avoir sensé fait avant, c’est un peu trop de, vous nous laissez un peu trop de chant je trouve.

Je parlais du métier, on imaginait le métier d’une façon, et pour le métier qu’est-ce qu’il y a de différent dans le métier que vous avez

découvert et que vous ne pensiez pas ?

Pas grand-chose, en général c’est un peu ce que je m’attendais, les démarches qu’il fallait faire, les entretiens.

Q3. Comment imaginez-vous pour vous le métier de Conseiller Médiateur

Numérique après la formation ?

Je pense formateur. Peut-être faire de l'informatique avec des imprimantes 3D. C’est comme je l’ai dit avant, ce sera plus de l’accompagnement aux personnes en habituel à

l’informatique, pour traiter tout ce qui est la paperasse on va dire, parce que de plus en plus

ça se fait par Internet maintenant, pour les impôts,…,. Ce sera de l’accompagnement et de

l’aide à la personne pour conseillers.

C’est assez vaste, je ne suis pas sûr à 100 % de ce que je veux faire. Ce diplôme je pense qu’il va

me permettre de, avec tout ce qu’on va prendre jusqu’à la fin de l’année, il va me permettre de

me guider dans ce que j’aime le plus dans tout ce que l’on va voir, mais j’ai quand même quelque

chose de précis, j’aimerais travailler dans le milieu du jeu vidéo. C’est ce qui m’attire le plus ce qui

m’a toujours attiré depuis que je suis petit.

Moi je voudrais bien travailler, c’est pour ça que je fais la formation aussi. Moi j’aimerais bien

travailler dans les hôpitaux, les grands … , les hôpitaux les cliniques et tout ça, et faire un peu

technicien informatique mais aussi aller aider les docteurs quand ils ont besoin d’être sur l'

informatiques, donner des cours personnes âgées dans les … , il y a des gens ils sont 50 60 ans … ,

l’hôpital ils sont passés à l’informatique, ils sont passés à Windows 7 ils étaient à XP, il savait pas se

servir de Windows 7 et ben à la clinique je les avais beaucoup aidés. C’est pour ça je leur explique

comment ça marche, il y en a ils ne savent même pas allumer un PC, ils ne savent pas à quoi ça

sert une souris, des choses comme ça. Une fois on a été appelé pour envoyer un mail, il ne savait

pas envoyer un mail. Apprendre, leur expliquer et voilà.Aider les gens.

En faites a pas beaucoup …, enfin …, du conseil, de la médiation autour du numérique.

Mes préférences ne se situent pas sur ce métier-là, je suis ravie de pouvoir m’ouvrir cette porte

aussi, …, moi j’aimerais beaucoup être community manager. Mais après je ne me ferme aucune

porte, et je suis ravi que cette formation m’en ouvre beaucoup.

Soit je me vois dans les centres pour aider les gens qui galèrent sur les ordis, faire leur CV, etc.,

pour les aider, soit … forgeur numérique, à peu près.

Ben il y aura plusieurs métiers grâce à ça, c’est pas précis médiateur comme on nous la dit, on

pourra être conseiller médiateur. Moi j’aimerais bien aider, être conseiller quoi, aider les gens qui

voudraient bien se servir d’un ordinateur, … les aider à … on avait dit payer leurs impôts, tout ça,

puisque maintenant ça va se faire que sur l’ordinateur, et aussi travailler dans les écoles avec les

petits.

Moi je vois bien, je suis plus à démontrer les ordis, remonter, je suis pas dans la partie formateur

et puis la partie réseaux sociaux, je sais qu’il y en a qui aime bien ça. Moi je suis plus dans la partie

démonter les ordis, rester derrière, ouvrir la machine quoi, technicien on va dire. C’est plus ça qui

m’a donné envie de …

Je ne me suis pas encore projeté dessus. Je n’ai pas encore décidé sur quel parti j’allais orienter.

Donc tous ce qui est réseaux sociaux pas trop, mais après le reste, surtout ce qui est social,

entraide, formation, pourquoi pas, et tout ce qui est côté Fab lab je ne sais pas.

Mon métier ça serait … je le verrai un peu à l’étranger, … essayer de repousser un peu les frontières du métier, pas de se cantonner à une

ville, un village.

Ça serait consulter, répertorier, analyser, comprendre, tester, j’aimerais bien que mes compétences soient utilisées dans cette dynamique

là.

Dans le but de toucher un peu à tout aussi, je ne saurais pas vous dire si je serai plus attiré par le matériel ou par l’intervention chez les

particuliers, ou par le Community management, je serais pas … ce serait plus du côté du Community management, parce qu’il y a un contact

social …

Je vois la chose supère simplement en fait. D’un côté il y a le plan humain, c’est-à-dire la relation que l’on peut avoir avec notre

environnement, d’un autre côté il y a le retour, c’est l’effet miroir, ce qu’on récolte, et l’élément un peu de surprise, celui qui vient avec la

motivation, avec l’envie, avec le désir, … , beaucoup de contacts avec les gens contacts avec les gens je pense que je m’orienterai plus vers

cela.

Pour moi ce sera être, … soit travailler dans un magasin, conseiller les gens aux

futurs achats etc., ou travailler dans des associations pour former les autres et aider

à avancer dans des trucs inconnus.

Par exemple, travailler chez SFR, dans une boutique SFR,

conseiller les clients pour l’achat d’un mobile ou d’une boxe,…

dans le commerce.

Ce serait la personne qui amorcera, c’est-à-dire je suis une personne quelconque qui a besoin de support … multimédia … quelconque,

de préférence multimédia, et entre autres l’informatique … l’ordinateur quoi, le téléphone ou la tablette, et je vais de cette personne

qui va faciliter l’utilisation de ce support, en pour n’importe quel projet.

Plutôt dans une grosse structure, une petite structure, en indépendant, salarié, auto entrepreneur ?

Tout, à peu près tout tout, officiellement moi ce qui me plairait, Je ne sais pas encore. Tout est possible surtout dans le domaine dans

lequel on parle, c’est un métier d’avenir, plutôt d’avenir, où il n’y a pas des ordinateurs au jour d’aujourd’hui ?, Qui n’utilise pas un

ordinateur, ça peut être du petit agriculteur au grand PDG d’une boîte.

Q4. Avant de commencer la formation comment vous imaginiez vous ce que

cela serait d’être en formation continue ?

Du travail, quoi qu'il arrive du travail. Du travail de l'implication, c'est aussi de l'amusement,

découvrir de nouvelles choses.

Pas plus difficile que ce que j'ai fait jusqu'à présent.

Ben la formation continue c’était de la formation en cours, c’est vrai que j’imaginais plus le

côté scolaire, avec un professeur qui explique tout le temps.

C’est vrai que là je me suis aperçu que au contraire, j’étais agréablement surpris que c’était

beaucoup plus du travail en autonomie et en groupe.

D’abord, je ne savais pas qu’on est en formation continue. La formation continue ça veut dire que,

après cette formation, peut directement relancer formation ?

Ben je ne savais pas où j’allais. J’acceptais tout ce que l’on me proposait, vu que j’étais assez … ,

quand j’étais jeune j’étais assez, j’écoutais trop les gens, trop ma famille, trop mes amis, j’étais

beaucoup influençable, et du coup ce qui m’a permis de faire un peu tout comme métier. Du coup

je me suis remis en question et c’est moi qui ai décidé.

Comme maintenant, pas avoir de vacances, comme si on était au travail en fait. C’est pareil. Pas le

droit de … , c’est moins cool que le lycée, c’est mieux. Parce que au lycée tout le temps on pouvait

arriver en retard, ils s’en foutaient. La direct on a une remarque et tout, c’est mieux. Au moins on

est direct très pour l’entreprise.

J’imaginais qu’il y aurait plus de cours magistraux en fait, et le formateur, ben un peu plus comme

à l’école en fait, je ne connaissais pas vraiment d’autres modes de fonctionnement alors…

instinctivement je pensais plus à ça. Après le fait que ce soit l’apprentissage par la découverte et

par l’essai, c’est super mais à la base je ne m’attendais pas à ça. mais à la base je ne m’attendais

pas à ça.

Ben je l’ai déjà été. …

C’est qu’il n’y a pas forcément de notes et qu’on est évalué tout le temps, on doit rendre des

travaux etc., et il n’y a pas forcément de notes, il faut juste que les travaux soient faits et que l’on

sache ce qu’il faut faire en fait.

Ben j’espère que je vais trouver un travail grâce à ca, moi j’espère que cela va servir surtout pas ça,

trouver un travail et rentrer dans le monde professionnel, parce que c’est un bac+2, c’est

l’équivalent d’un bac+2, et c’est mieux qu’un bac. Peut-être que je serai plus abordable pour les

sociétés, il me prendra, comme ils verront que j’ai un bac+2 c’est mieux qu’un bac, donc c’est

comme ça que je la vois cette formation.

Disons que moi j’ai un peu l’habitude, enfin j’ai un parcours scolaire, je suis allé jusqu’en BTS dont

j’ai l’habitude un parcours en continu donc ça va pas me déranger plus que ça.

Oui voilà de façon un peu plus libre quand même, c’est une formation adulte.

Comme ça, ça ça répond à mes attentes, bon j’en avais déjà fait, pas à l’AFPA, mais j’en avais fait

une au Greta il y a une dizaine d’années, sur un an, bon ça se déroule à peu près de la même

façon, sauf que là on a un seul formateur, alors que sur le Greta il y avait beaucoup plus

intervenants.

Ben j’imaginais totalement comme ça, telle qu’elle se déroule, … un peu un retour à l’école pour moi, mais aussi une

immersion avec différentes personnes, différents types d’âge, différentes compétences dans un même domaine, un temps

pour s’adapter pour prendre le temps de s’écouter, de comprendre, voilà je le voyais comme ça.

Je pensais que c’était comme, par exemple, au lycée. C’est une formation continue

mais sans a contraintes des professeurs etc., c’est quelque chose de différent, c’est

plus une liberté d’expression etc., moins de contraintes aussi, …

… moin travailler sur des présentations, comme ce que l’on a

fait récemment, et faire plus de choses, travailler sur un

ordinateur, ou démonter des imprimantes, des choses comme

ça.

Un suivi régulier, un travail personnel régulier aussi, voilà c’est ça de manière générale, travail régulier, une assiduité régulière aussi …

Q5. Après deux semaines de formation,

Q5.1 qu’est ce qui est semblable à ce que vous imaginiez ?

Du travail, c'est du travail. Semblable, ça reste des cours théoriques même si on fait un peu de pratique pour l’instant on

fait beaucoup de théories, c’est vrai que ça reste semblable à … ça corespond à peu près.

Pas grand-chose, j’avais pas pensé juste avant, il y a un mois, faire un diplôme dans ce milieu,

parce que pour moi c’est impossible, on m’avait dit que je ne pouvais pas faire dans ce milieu.

Je ne sais pas trop encore. Ben en fait je m’attendais à ce qu’il y ait un peu ce genre de choses, du travail en groupe, de la

recherche, ce genre de choses, mais moins en fait.

… Le fait de …, tout le côté de la formation c’est du pareil. Alors, comme je vous l’avais dit tout à l’heure, le travail sur, les recherche personnelle, collective,

en groupe, je travaille sur les ordinateurs, et voilà, le travail sur PowerPoint, Word, Excel, tout ça je

m’y attendais, voilà, voilà pour l’instant ce que l’on fait.

Je savais qu’il y avait beaucoup d’exposés, de travail en groupe, de communication, c’était surtout

les mots qui revenaient le plus souvent au début pour moi. Au début on nous a dit si vous n’avez

pas communiqué communiqué, si vous n’avez pas le dialogue dialogue, et bien ce n’est pas la

peine de rentrer en formation CMN. Je m’attendais à ça oui, j’aime bien la communication à la

grecque je préfère être derrière les composants, mais j’aime bien la communication aussi.

Tout ce qui est cours théorique, etc., après je trouve que … c’est pas assez rapide, je trouve que

c’est un peu lent, c’est un peu lent, ça c’est ce qui n’est pas semblable.

Le conseil, la présentation. Ben la mise en place par exemple d’un calendrier, le suivi, vraiment le suivi, le respect d’un planning fixe, des projets mis en place, des

mises en situations, voilà c’est, oui oui de manière générale c’est ce à quoi je m’attendais, avec un peu plus de liberté quand même.

Bons après ça c’était le début, vu que ça fait pas très longtemps qu’on est rentré en formation mine de rien, voilà, je peux pas trop

trop m’exprimer dessus mais je serai … pas autant ciblé que je l’imaginais. Voilà je pensais que ce serait plus ciblé quoi, que vraiment

là on est sur ça, on est que sur ça, bon après c’est sûr que vu que je ne connaissais pas je ne pouvais pas savoir quoi.

Q5. Après deux semaines de formation,

Q5.2 quelles sont les différences avec ce que vous imaginiez ?

Pour moi aujourd'hui, au bout de deux semaines, il n'y a pas vraiment de différence. Le travail en groupe, c’est ce qui m’a vraiment agréablement surpris. J’ai toujours été habillé

habituer à travailler en groupe donc ça m’arrange un peu plus.

On m’a permis de me montrer qu’il y avait des diplômes avec le niveau que j’ai, de me permettent

de faire des diplômes similaires (comme ça), à un niveau bac+2 je pensais vraiment pas possible.

Le formateur je pensais qu’il allait être strict, mais en faites c’est mieux, puis j’aime bien comment

il est le formateur avec nous, il nous explique bien, jamais énervé, il est patient, on peut lui répéter

les questions, même s'il nous explique on comprend pas et bien il nous réexplique, il est patient.

C’est différent de ce que j’imaginais puisque j’étais habitué aux profs de la fac, et au lycée, ils

étaient pas du tout patient. On pouvait leur demander, il nous disait qu’après il faut travailler chez

nous. Mais là on nous explique. Ce qui est bien aussi c’est l’entraide, on travaille ensemble en fait,

si je suis à cette table là-bas je peux aller demander à l’autre groupe, ça se passe comme ça. Ça ça

n’existait pas avant.

Là les différences, c’est plus de pratique. Ce n’est pas tant sur le plus de recherche, c’est plutôt sur

le moins de cours. Et aussi, le fait que, sans dire que je m’attendais à avoir des notes, je

m’attendais à avoir quand même plus … d’être plus aiguillé, de savoir quand même plus ce que

l’on a fait de biens ou ce que l’on a pas fait de bien. Avec plus de retour sur la qualité du travail,

dans l’optique de s’améliorer, de retravailler ce qui ne va pas.

… pas trop. pour l’instant non. Je pensais avoir moins de temps de préparation, tout ça, je pensais que c’était plus … on va dire j’ai

pas le temps de finir ça, c’est exprès, moi je ne pensais pas avoir autant de temps de préparation.

Voilà, ce que je viens de vous dire, par rapport à ce qui nous avait dit, que c’était un truc qui allait

être assez vite et donc on allait vraiment condenser, je trouve que l’on s’attarde trop sur les choses

on s’attarde trop sur les choses. Après je peux le concevoir l’on n’a pas le même niveau et c’est

vrai qu’il faut peut-être s’adapter en fonction de tout le monde, mais j’ai tendance à m’ennuyer un

petit peu. j’ai tendance à m’ennuyer un petit peu.

J’imaginais que cette formation serait plus orientée sur le professionnel, qu’on aurait des contacts, qu’on aurait … c’est dans

l’angle de recherche, il faut vraiment être intéressé pour se faire un carnet d’adresses, découvrir les opportunités, parce qu’on

en parle beaucoup, mais beaucoup ne font pas grand-chose aussi, on n’a pas forcément le déclic aussi pour s’intéresser, au-

delà du fait qu’il y a du travail on le sait, il faut aller ensuite vers sa recherche. Donc c’est vrai je m’attendais à quelque chose

de plus carré, mais c’est pas plus mal que ce soit un peu laxiste aussi.

Qu’est-ce qui a changé, du coup je suis un peu plus boosté, un peu plus motivé encore, parce que justement ça m’oblige à

avoir l’œil, je ne peux pas simplement attendre que l’on me dise qu’il faut que je regarde antennes direction.

Votre intervention, la première fois que vous êtes venue, m’a éclairé sur pas mal de choses, on a vu les vidéos sur YouTube,

tout ça c’est intéressant, il faut écouter.

La différence avec l’école, c’est moins strict. C’est plus la liberté de parole, échanger

plus avec le formateur, d’autres stagiaires etc., et de toute façon c’est ce que

j’imaginais justement, avec tout ce que on m’avait dit.

Je pensais qu’on allait moins parler, moins restés sur les

ordinateurs, je pensais qu’on allait faire plus de choses

techniques,

Non ça va, il n’y a pas beaucoup de différences, je m’attendais à un suivi, à ce suivi là, … plus un travail …, bons après …, autant je sais

pas encore, je m’attendais vraiment aussi à un travail spécifique à faire, à rendre, voyez ce que je veux dire ?

Et ça vous l’avait ou pas ?

En formation la maintenant, je pense que oui, la par exemple cette après-midi on doit présenter quelque chose, comment on appelle

ça, les compétences, voir les compétences acquises, comme un contrôle quoi, comment faisaient au lycée, plus spécifique à ce que

l’on est en train de faire.

Q6. Avant de commencer la formation, comment vous imaginiez vous ce que

cela serait d’être en formation continue, à l’AFPA plus précisément ?

C'est une école, c'est un centre de formation. Quand on rentre dans une école ce n'est pas

pour ne rien faire, et puis c'est notre avenir qui est en jeu

C’est vrai que j’imaginais, je ne sais pas, j’arrivais pas à me faire une image précise quand

même de ce qu’allait être la formation à l’AFPA, c’est pour ça que par curiosité je me suis

engagé là-dedans, mais je ne peux pas vous expliquer vraiment.

Exactement comme je l’avais imaginé, avait fait beaucoup de recherches avant de rentrer à l’AFPA,

ou un autre centre comme le Greta, et comme j’avais fait déjà une formation Greta, je m’imaginais

à peu près la même chose, donc du coup il n’y a rien qui a changé.

Oui ça ressemble au Greta

Comme si on était en stage, c’est pas comme l’école en fait, on est pris pour des adultes ici.

Mais vous êtes des adultes

Oui mais à la fac on est des enfants. Je préfère ici moi.

Ben le truc, c’est que je ne me suis pas vraiment posé la question par rapport à l’AFPA, donc je n’ai

pas de point de comparaison. Ce qu’il y a de sur ce que je voulais, quitte à faire une formation, je

voulais me déplacer dans un centre de formation quelle qu’il soit, et faire les cours dans une salle,

plutôt que de chez moi ou …

Je ne m’imaginais pas du tout comme ça par contre. J’imaginais ça comme au collège, comme au

lycée, je pensais que c’était des cours

C’est une formation qui appartient à l’État, donc je sais que c’est des très bonnes formations en

générale, le taux de réussite il est bien, très bien même, il y a les moyens donc on a tout pour

réussir à l’AFPA, j’en suis sûr. J’ai beaucoup de personnes de ma famille, des amis, qui ont eu la

plupart de la formation à l’AFPA, grâce à l’AFPA, donc …

Je ne connaissais pas du tout l’AFPA. Je savais que c’était un grand centre, j’ai vu un peu les

chiffres, il y avait tant de stagiaires, qu’il y avait tant de réussite derrière, je ne peux pas vous dire

comment je l’imaginais en fait.

Comme ça, comme je vous l’ai dit j’en avais fait une au Greta et je m’attendais à peu près à la

même chose, on la ça s’appelle l’AFPA c’est plus le Greta mais ça fonctionne à peu près de la

même façon. l’AFPA c’est plus le Greta mais ça fonctionne à peu près de la même façon.

Je m’imaginais ça a un niveau un peu plus élevé quand même, que les centres de CAP ou de BEP, c’est un peu moins scolaire je

le savais c’est vrai, parce que j’ai pratiqué quelques centres d’apprentissage. Je l’imaginais telle qu’elle, voilà.

Franchement j’en avais aucune idée, parce que je n’en savais pas plus que ça, je ne

connaissais d’ailleurs pas avant l’AFPA. Grâce à la mission locale m’a expliqué que

c’était une formation pour adultes, et que c’était quand même bénéfique, parce que

ça permettait de créer des cohésions entre les stagiaires et entre plusieurs

personnes, surtout avec cette formation là.

L’AFPA je pensais que c’était un espace fermé en fait, que l’on

pouvait moins circuler, qu’on avait moins de liberté liberté, je

pensais qu’on avait moins de liberté liberté. Ca me convient

Comme un campus, c’est une sorte de campus, avec … l’AFPA …, j’imaginais plus un truc groupé quand même, moins moins …,

géographiquement parce que la c’est un peu, tout est, je m’attendais plus à quelque chose de groupé, à une classe plus grande déjà,

je m’attendais à plus de monde, c’est bien que l’on soit beaucoup moins déjà, c’est beaucoup mieux, sinon je m’attendais à une

ambiance quand même cours, lycée, que je connais déjà, sans trop non plus, sans … sans le suivi pédagogique constant du lycée quoi,

tout ce qui est surveillance, on est, il y a beaucoup de liberté bon après voilà, on arrive à un certain âge aussi donc, si on est là c’est

pour quelque chose, autant parvenir si c’est pour glander, si les gens sont ici c’est qu’ils savent ce qu’ils ont à faire. Du coup je

m’attendais à une ambiance lycée et c’est ce qu’il y a au final.

Q7. Après deux semaines en formation à l’AFPA,

Q7.1 qu’est ce qui est semblable à ce que vous imaginiez de l’AFPA ?

Au vu de ce que j'ai pu faire jusqu'à présent, ça reste toujours une école pour moi, un centre

de formation pour adultes, qui permet d'avoir des compétences à la fin de cette formation, et

donc de trouver un métier, normalement ça devrait être facile.

Oui oui, je pensais que ça allait être ça, avec la diversité comme c’est une formation pour

adultes, on est une tranche d’âge de 18 à 46 ans dans le cours, donc j’imaginais vraiment que

ce soit ça, que ce soit au moins un échange de générations.

Ce que je vois c’est les formateurs qui sont plus motivants que dans le scolaire, c’est ce que j’ai

trouvé que les profs nous donnent plus envie nous motivent plus, qu’ils nous expliquent mieux,

qu’ils essaient plus de nous comprendre.

J’ai pas trop remarqué de choses pareilles Par rapport à l’AFPA, j’attendais pas grand-chose de l’AFPA en particulier, donc tout ce qu’il nous

apporte pour moi c’est du plus.

Presque tout pour le moment. Ce que j’imaginais c’est le programme, l’encadrement, tout ça. On a les programmes à l’avance.

L’organisation on va dire.

J’avais pas spécialement d’images de l’AFPA, donc c’est vrai que je ne connaissais même pas, avant

d’y être venu. Donc j’avais pas spécialement de … non, j’avais pas d’a priori.

Je m’imaginais ça a un niveau un peu plus élevé quand même, que les centres de CAP ou de BEP, c’est un peu moins scolaire je

le savais c’est vrai, parce que j’ai pratiqué quelques centres d’apprentissage. Je l’imaginais telle qu’elle, voilà.

Pour l’instant aucune différence avec ce que l’on m’a dit, et oui c’est semblable à ce

que l’on m’a dit, par exemple la cohésion de groupe etc. ça permet justement de

créer des liens si l’on servant centre justement.

A part les heures de cours, rien d’autre. Vu que j’ai pas trop, je suis, …, à part au lycée voilà, j’ai pas trop de support de comparaison, ce que je m’imaginais ouais, c’est un peu

ce à quoi je m’imaginais parce que au final je me suis un peu renseigné aussi, auprès des personnes qui avaient fait des formations, je

connaissais un peu l’environnement.

Q7. Après deux semaines en formation à l’AFPA,

Q7.2 quelles sont les différences avec ce que vous imaginiez de l’AFPA ?

Pour l'instant, on a vu beaucoup de choses, mais pas énormément du programme qui s'est

déroulé. On va avoir des nouveaux matériels comme le Fab lab, la découpe laser.

Pour moi c'est une école, c'est un centre de formation, On n'y est pour travailler, Pour

apprendre des choses,

Ça demande un peu de réflexion, … j’imaginais un peu plus de stage, et que ça aurait été plus

dans le courant de l’année, je veux que ce ne soit pas tout à la fin vraiment, par ce que je

trouve ça bizarre qu’on est des stages à la fin, et que toute suite après on revient juste une

petite semaine ici pour l’examen, je croyais que ça allait être quand même un peu plus espacé.

Non je ne vois pas. Ben travailler en groupe, je pensais qu’on allait travailler tout seul mais là on est tout le temps en

groupe de quatre.

Au niveau du formateur je pensais que ça allait être, franchement, comme en cours en fait, avec

un prof qui est tout le temps là, mais ça laisse de l’autonomie ça laisse de l’autonomie…mais là

c’est une autre façon, on est autonome directement, travail en groupe, on doit présenter nos

travaux qu’on a faits devant tout le monde.

Franchement non. Je m’attendais … non. Il n’y a aucune différence pour moi. … difficile, … niveau matériel, je pensais que l'on allait acheter son propre ordinateur. Niveau

matériel, j’ai trouvé que tout et facilité, vous venez, vous avez votre ordinateur, si il est en panne

on vous en donne un autre, et puis voilà. Bon pour l’instant on n’a pas accès à l’imprimante, je

pense que ça se fera après, qu’on pourrait directement imprimer et que ça sorte dans la pièce.

Sinon je ne vois pas plus.

Tout est quasiment semblable à ce que j’imaginais. Les quelques différences que j’ai constatées, l’accès au logement beaucoup

plus simple, l’accompagnement aussi des formateurs et des personnes qui sont là pour nous… qui ne pique pas et qui nous

orienta c’est bien, qui nous propose régulièrement leur aide, qui sont accueillants, un peu moins dans les parties

administratives, dès qu’on arrive dans … qu’on a besoin d’un dossier tout ça, ils sont sur les dents, je comprends, toute la

journée il faut gratter du papier et ça m’est arrivé de le faire, c’est un enfer de gratter du papier, mais je le fais.

La liberté, la bonne entente avec les autres camarades, la

proximité avec le formateur, je pense que c’est un point positif.

Je m’attendais plus à … je m’attendais beaucoup plus quand même … je ne dis pas qu’il est absent le suivi, mais a un suivi plus

important quand même. Je m’attendais à ce qu’on, qu’il y ait, ce qu’on soit plus … pendant les heures de formation il y ait plus, il y a

vraiment un moment, presque tout le temps où il y a quelqu’un avec nous quoi, qu’il y ait pas vraiment aucun moment ou presque on

est tout seul, d’une manière générale.

Q8. Avant de commencer la formation de Conseiller Médiateur Numérique

comment vous imaginiez vous cela ?

Des cours et de la pratique, pas spécialement d'idées, 50 % 50 %. Ben ça reprend un peu ce que j’ai dit auparavant, par rapport au cours théorique, et le côté

scolaire de la chose ou le prof parle et nous on prend des notes, que ce soit plus de

l’apprentissage. La le fait que ce soient des ateliers où on s’entraide, moi je ne voyais pas ça

comme ça. Je croyais que l’on allait devoir se débrouiller par nous-mêmes.

je pensais que ça allait se dérouler dans une salle où il y avait, … déjà je pensais que ça allait être

beaucoup plus strict, beaucoup plus cadré, vu que l’on m’avait dit que ça allait avoir un niveau

bac+2, du coup je pensais que ça allait être vraiment plus strict. Du coup c’est assez cool.

Je pensais vraiment que ça allait être plus compliqué au niveau des horaires, on le fait en sept ou

huit mois donc je pensais que ça allait être vraiment très serré, mais non c’est des horaires plutôt

convenables

Pour moi j’ai l’impression de vous avoir répondu un petit peu plus haut, mais, comment j’imaginais

la formation … j’imaginais davantage de cours, et de support de cours. Je ne m’attendais pas, mais

je trouve ça super, je ne m’attendais pas à ce que ce soit nous qui devions créer nos supports de

cours.

Pas plus, je ne vois pas, en faites toutes les questions elles sont presque pratiquement pareilles. Du

coup je sais pas comment bien… je ne sais pas.

Pareil, je suis obligé de répondre ça, pour le moment. … je pensais que c’était plus niveau…, que ce soit formateur…, qu’on n’allait pas rentrer dans les

détails….

J’en ai beaucoup discuté avec Cédric (le formateur), on s’est rencontré avant, justement pour qu’ils

me fassent vraiment un topo sur ce que cela allait être, donc je l’imaginais comme ça les pour

l’instant. Toujours en attente que ça accélère un petit peu. attente que ça accélère un petit peu.

Je ne m’attendais pas à tout ce que j’ai découvert, j’imaginais bien qu’il y avait au moins du contact, qu’il fallait aller au contact

des gens. Conseiller médiateur numérique pour moi ça voulait dire aller au contact des gens. L’opportunité de me connaître. La

sécurité de l’emploi, il y a différentes boîtes qui embauchent, parce que même si c’était que de la télécommunication

aujourd’hui envoie partout. Il y a l’informatique, parce que c’est vrai que je touchais l’informatique, donc ça m’intéressait aussi

de voir un petit peu ce monde, comment il évoluait, je me sentais aussi largué par les nouvelles générations qui ne sont pas

beaucoup plus jeunes que moi. C’était une opportunité quoi.

Franchement, avec tout ce que le formateur m’avait dit par exemple aux portes

ouvertes etc., je me l’imaginais comme ça justement. J’en ai un bon ressenti sur la

formation pour l’instant.

J’imaginais que c’était plus centré sur le conseil, et la

médiation, que le fait d’être technicien ou, ou autre. Je pensais

que c’était une formation qui débauchait plus sur le métier de

conseiller et de médiateur que sur technicien réseau ou

technicien informatique.

J’imaginais qu’il y aurait … on serait plus, il y aurait des phases … vraiment d’auditorium, c’est-à-dire vraiment diviser en deux parties

quoi, des phases d’auditorium, des moments où on doit s’entraîner à parler, on doit vraiment s’entraîner sur l’image que l’on donne,

notre élocution, notre ponctuation, notre manière de s’exprimer vers le public, et une autre partie approfondissement … des

connaissances des compétences requises. Voilà quoi je m’attendais à ça.

Q9. Après deux semaines en formation de Conseiller Médiateur Numérique à

l’AFPA,

Q9.1 qu’est ce qui est semblable ou différent à ce que vous imaginiez ?

Jusqu'à présent c'est 70 % de cours, et 30 % de pratique, c'est même pas imaginé, on est là

pour travailler.

Pour moi depuis le début, comme je vous le disais, ça me convient bien, c’est vraiment tout ce

qui est, par rapport à l’emploi du temps du module, parce que ça été raccourcie en termes

d’heures par rapport à une question de budget apparemment, comme c’est en plusieurs

modules c’est vrai que la partie qui m’intéressait le plus dans la formation c’est-à-dire

community manager, c’est vrai que c’est celle qui a été le plus réduit en termes d’heures, c’est

un peu dommage, mais ça n’empêche pas que on va travailler 70 heures dessus donc … , on a

été bien informé avant donc pour moi va, je savais où je mettais les pieds.

Ce qui est semblable, déjà, on travaille sur des ordinateurs. Des portables je ne savais pas, je ne

pensais pas que nous acheter chacun un ordinateur portable.

J’arrive pas trouver de différence.

Pareil que comme maintenant. Il nous passe un calendrier, on voit ce qu’il y a à faire, on travaille,

passe au tableau et on explique en parlant bien comme ça ça nous apprend pour le futur, ou après

l’envoi par mail au prof et il vérifie et nous en reparle.

Oui on m’en avait parlé c’est pareil. J’avais regardé sur Internet aussi ils en parlaient beaucoup.

Formation CATIC surtout.

Rien, j’ai pas trop imaginiez de choses en fait, je suis jeune donc je découvre. J’ai juste 19 ans donc

voilà, jamais vraiment travaillé. Je ne sais pas trop encore, je m’adapte.

Les différences pour moi, c’est l’autonomie qu’on nous laisse, c’est vraiment la plus grande

différence pour moi.

… . Comme je le disais tout à l’heure je ne pensais pas qu’il allait y avoir du matériel, et voilà, après

au niveau du conseiller et du médiateur je m’y attendais.

Pour l’instant non. Avant la formation on n’en avait parlé avec le formateur, et je savais que pour

le début on serait sur les ordis, on serait sur les ordis, le début comme il a dit c’est un peu chiant

entre guillemets parce que on va apprendre les lois, on doit s’informer sur les droits par rapport à

l’État, on a beaucoup travaillé sur le truc, CMN de l’État, on a lu des lois sur ça, pour le moment on

est en train de découvrir la formation, les principaux…

C’est similaire un petit peu à mes études, un peu la même filière l’électronique, l’informatique.

C’est difficile, parce qu’on n’a pas fini la formation, c’est difficile de répondre. Vu qu’il y a quatre

parties et qu’on n’a même pas vu 10 % de la première c’est dur de répondre au niveau du métier.

Je pensais qu’on était spécialisé sur un domaine, mais, ce que je trouve agréable, chacun peut

choisir son module à la fin, varié par rapport à son stage, donc il y en a qui préfèrent la

communication, que dans le réseau, dans les professionnels, les particuliers, on peut s’adapter et

puis choisir son domaine, tout en voyant toutes les parties, tous les domaines pendant la

formation.

Le contenu de la formation c’est semblable à ce que j’imaginais. Pour l’instant je trouve que les

sujets sont trop survolés, par rapport au temps imparti. Soit il faudrait réduire le temps imparti,

soit augmenter les sujets, les voir plus en profondeur avec le même temps.

Ce qui est différent ou semblable, c’est l’attitude générale, l’effet de groupe. On se rend compte que c’est pas pareil, c’est un

peu comme vivre avec des gens quand on les croise dehors, qu’on est simplement,… c’est très différent. L’environnement de

travail confiné avec plusieurs personnes est totalement différent, à gérer, à ..

C’est plus calme que ce que j’imaginais, je sais que dans la région, dans les grandes vis, les jeunes jeunes sont hyperactifs en

principe, je m’attendais à bien pire je m’attendais à bien pire.

Par exemple, j’imaginais un petit peu moins de parole au tableau au début, ce qui

permet de se débloquer se débloquer, en quelque sorte, c’est bénéfique justement

pour ce métier-là, c’est important. Ça permet de débloquer, par exemple avant

j’avais un minimum de stress, avant de passer à l’oral devant tout le monde etc. et

voilà c’est bénéfique justement de travailler ça.

Les différences je pense qu’il y en a aucune pour l’instant

Je pensais et je souhaitais trouver plus de technique. je

souhaitais trouver plus de technique.

Comme je vous disais la technique, après c’est tout ce que je

vois de différent, enfin par rapport à point de vue.

L’idée est semblable mais la différence elle est dans la forme, c’est-à-dire que on a les deux, mais dans un même… scinder quoi, c’est-

à-dire un entraînement de l’oral et à la fois un approfondissement personnel …pour le métier quoi, c’est fait en même temps quoi,

tout est approfondi en même temps, on apprend des choses qu’on savait pas, et on s’entraîne directement. C’est mieux et c’est

faisable par la petite taille de la classe quoi, vu qu’on n’est pas beaucoup c’est possible.

Vu que c’est quelque chose de nouveau quand même, j’avais quand même, j’avais pas, j’ai jamais, j’ai pas eu beaucoup quand même

de base de comparaison, du coup je peux pas, j’avais quand même une petite idée d’une manière générale, que ce soit pour l’AFPA ou

la formation,…

Q9. Après deux semaines en formation de Conseiller Médiateur Numérique à

l’AFPA,

Q9.2 Qu’est-ce que vous avez trouvé dans ce stage que nous ne vous

attendiez pas à trouver ?

Des bons formateurs. Au vu de ce que l'on entend c'est vrai que des fois les formateurs y sont

aussi pour quelque chose. Le premier formateur réussira qu'il a été assez, il nous a regroupé,

c'était impressionnant. Monsieur Irvine a su faire un groupement de notre formation avec

l'autre formateur.

Ben je ne m’attendais pas trouvé le côté technique, le côté plus matériel avec l’informatique,

et d’un côté ça m’arrange puisque c’est là où j’avais un petit défaut, on principal défaut c’était

la connaissance de l’outil informatique le côté matériel, donc tant mieux que ce soit abordé. Le

gros avantage la formation c’est que comme c’est très diversifié et que c’est en plusieurs

modules, c’est vrai que c’est bien, c’est pas une formation type sur un seul domaine, c’est

vraiment élargi.

Une si bonne ambiance. Une si bonne ambiance. J’avais jamais eu trop l’habitude d’être une dans

une classe ou maintenant comme on est tous majeurs, j’ai l’impression que l’on est tous tout le

temps, on a tous la même passion, à peu près, on aime tous l’informatique, du coup j’ai

l’impression que on est tous liés. C’est-à-dire que on n’hésite pas à venir voir un ami pour l’aider,

donc avant je me rappelle ça ne faisais pas, c’était chacun dans son coin et on se démerdait, là j’ai

l’impression que tout le monde essaye de s’entraider, de se comprendre, et de garder une bonne

ambiance. Et je pense que ça va durer toute l’année.

La façon dont ils nous apprennent, en général on comprend vite. Après les choses …, moi je sais

que quand je lis beaucoup, après j’oublie ce que j’ai fait donc après il y a des méthodes que l’on

aime pas mais on est obligé, c’est surtout ça.

De l’autonomie, De l’autonomie, je me doutais qu’il y aurait l’autonomie parce que c’est une

formation d’adultes, et peut-être de E Learning

J’ai envie de dire encore pareil, au niveau du matériel … Pour le moment rien. Tout ce qui est au niveau codage, je sais qu’au début on a parlé de langage binaire, je ne pensais

pas que on allait aborder ce sujet, ou même au niveau réseau, si on est assez à l’aise on peut

pousser le bouchon on va dire, même si c’est pas dans le thème on peut en discuter, présenter un

sujet, ça je trouve que c’est pas mal d’être libre d’une certaine façon

Pour l’instant rien. Le choix, tous les choix que l’on peut faire, c’est très complet, je ne m’attendais pas trouvé autant de possibilités, sur le

contenu de formation sur ce qu’il propose ensuite, sur ce que ça induit en fait.

C’est-à-dire que même en sortant de cette formation on est pas obligé de s’orienter, ce serait un peu bête, on est pas obligé de

s’orienter sur du numérique. C’est vrai que ça permet d’appréhender appréhender beaucoup mieux les différences qu’il peut y

avoir dehors entre les générations entre les générations, ça met le doigt sur quelque chose d’assez intéressante en fait.

Ça permet de maîtriser tout un domaine pour exercer une activité. Ensuite le domaine d’activité ça serait plus esprit critique,

l’approche constructive, l’apprivoisement.

pour l’instant rien. Au niveau de … quoi ? Tout. Même sur la personnalité ? Oui

oui.

Déjà que je m’exprime plus que je pensais que j’allais le faire,

c’est bien.

… déjà le matériel, le matériel fourni, la confiance donnée pour le matériel fourni c’est bien, c’est quelque chose de bien, je

m’attendais plus à des postes fixes, des trucs vraiment plus contrôlés. plus contrôlés. Le PC personnel, l’ordi personnel, … cette liberté

aussi, on veut travailler on peut travailler, on veut pas travailler voilà, c’est comme vous voulez, c’est pour nous, …

Q9. Après deux semaines en formation de Conseiller Médiateur Numérique à

l’AFPA,

Q9.3 Qu’est-ce que vous n’avez pas trouvé dans ce stage que vous vous

attendiez à trouver ?

Pour l'instant rien. Je m'attendais à du travail et de l'amusement. La c’est un peu tôt pour en parler, …, sur les modules qui m’intéressaient je m’attendais à

moins d’ailleurs que ce qui est proposé, du coup c’est difficile pour moi de répondre parce que

au contraire ça porte plus que ce que j’attendais.

Pour l’instant je ne peux pas répondre après deux semaines.

Peut-être qu’en milieu d’année au long de la formation je pourrai répondre

rien, pour l’instant rien.

Le seul truc que j’attends c’est les conventions de stage mais on n’en a parlé avec le prof, c’est

tout.

C’est un peu compliqué parce que on est au début de la formation, et je n’ai pas eu encore les

modules qui … bien qu’ils m’intéressent tous, mais celui qui m’intéressent le plus. Dans le nombre

d’heures annoncées pour le module de community manager, je m’attendais à en avoir un peu plus.

juste il y a des trucs que je pensais ne pas trouver et qui, juste il y a des trucs que je pensais qu’ils

étaient pas et qui est qui y étaient, mais pas que je pensais qui y étais et qui n’y étaient pas.

Du coup il n’y a rien.

J’avais été briefé en faites, par le Pôle emploi, comment elle allait être.

Pareil, pour le moment on est sur les ordis, on exécute ce que nous dit le formateur, c’est un peu

comme j’ai fait au lycée, pour obtenir mon bac c’était pareil,

Alors réponse simple, ben Mac en fait, tout ce qui est Mac, je pensais qu’on aurait peu abordé le

sujet, une petite semaine, après je comprends qu’au niveau matériel c’est assez cher, et avoir tout

ça Mac c’est pas évident ? Et puis je pensais avoir une semaine ou deux semaines de téléphone

téléphone, comment démonter le téléphone téléphone, quelque chose comme ça.

Là encore une fois c’est un peu tôt pour répondre à cette question. À ce niveau là je n’ai pas grand-

chose en dire pour l’instant ni de ce que j’ai trouvé ni de ce que je n’ai pas trouvé. Je crois que l’on

est encore dans la mise en place du truc en fait. Voilà. D’où ma petite remarque sur ça ne va pas

assez vite. ça ne va pas assez vite.

Par contre je m’attendais à trouver une bonne connexion Internet ! je m’attendais à trouver une

bonne connexion Internet !

« Humour ». En espérant que l’on arrive à résoudre les problèmes.

Rien. … pareil rien. Après, c’est un peu tôt. Faire plus de manipulations sur …, enfin des outils, des outils ou

autres, et moins travailler sur les ordinateurs.

… déjà le suivi, bon j’en ai déjà parlé, je m’attendais à un suivi plus personnel, je m’attendais aussi à des classes plus grandes, donc du

coup je m’attendais peut-être à plus de personnes pour nous encadrer, je m’attendais aussi à … un programme plus spécifique, bons

après voilà on est au début, donc du coup je vois pas, mais … quelque chose de plus détaillé quoi, direct dès le départ savoir ce qui

nous attendait.

On sait qu’on va avoir des stages, on sait que l’on va avoir un entretien final, mais je dirais un plan détaillé quoi quelque chose de plus

détaillé.

Q10 Que pensez-vous du questionnaire ? Comment avez-vous vécu cet

entretien ?

Je pense que c'est un questionnaire qui doit recouper certaines informations. Entre ce qu'on

doit penser ce qu'on doit penser de l'AFPA, on va dire qu'il y a un certain mélange,

A part le fait qu’il y a beaucoup de réponses qui se ressemblent, c’est bien. Je m’attendais à

être questionné n’est pas aussitôt. Je me disais ils vont peut-être attendre d’avoir un peu plus

de recul.

J’ai remarqué que c’est souvent la question et après on pose l’inverse de la question. C’était

compréhensible, si on avait la réponse c'était facile à comprendre.

On parle surtout de la formation et la classe. Après je pense qu’on aurait pu le faire plus tard,

parce que l’on n’est pas assez avancé dans la formation.

Le sentiment de me répéter un petit peu, après tout dépend de l’utilité vraiment que vous voulez

en faire, si c’est plus pour l’AFPA ou si c’est plus pour vous.

J’ai l’impression que c’est pas assez clair au niveau des questions. Du coup on se confond et on

n’arrive pas à bien suivre les questions.

Il est un peu répétitif, à un mot près c’est les mêmes questions. Difficile à répondre, parce qu’il y a des questions qui se ressemblent peu, un peu de similarité dans

les questions. Je trouve qu’il est assez complet, dans le sens où il y a beaucoup de questions.

Un peu trop similaire au niveau de toutes les questions. Je ne sais pas si ça vaut le coup de

différencier la partie AFPA et non AFPA.

Après peut-être que pour vous c’est important, là je trouve que les réponses sont trop similaires.

Peut-être essayer d’avoir des questions un peu plus différencié.

Après je ne sais pas là où ça vous emmène, ce que cela va donner, peut-être que c’est l’idéal pour

vous, mais pour nous on a l’impression de devoir redire la même chose.

Je pense qu’il est très utile pour les formateurs qui sont ici comme pour vous. Pour nous on ne voit pas tout de suite le retour,

mais ça permet de donner une bonne image à terme de cette formation. On ne passe pas pour les branleurs. Ensuite c’est utile

pour tous parce que c’est vrai que toutes ces questions elles sont intéressantes, on peut y répondre de différentes manières, et

on se questionne nous.

C’est quand même un peu répétitif, et justement c’est un peu tôt pour ce

questionnaire là. Il aurait fallu attendre le milieu de formation, voilà je pense, pour

avoir un ressenti meilleur.

Dans l’ensemble j’ai trouvé bien, il y avait des questions qui se

ressemblaient, qui avaient des formes différentes, …

Le questionnaire est bien, j’ai l’impression qu’on se répète un peu, …

Sexe (genre), M. M. M. M. F M. M M. M. M. M. M M.

Age 41 35 22 19 32 21 21 24 48 26 18 24 24 #

Diplôme obtenu Bac pro maintenance réseau bureautique. Niveau BTS hôtellerie restauration. Niveau CAP. Plus mise à niveau au Greta. Bac pro. Systèmes électroniques numériques. Bac pro. Secrétariat comptabilité. Niveau CAP Agent polyvalent de restaurent. Bac pro. Electronic. Université un an. Informatique. BTS. Négociation relation client. Bac pro. Informatique et réseaux. Niveau CAP. Bac pro. Systèmes électroniques numériques. Macro. Systèmes électroniques numériques. Niveau bac scientifique. Sciences de l'ingénieur.

Dernière activité Technicien informatique. En emploi. Chef de cuisine. Emploi chez McDonald. Université un an. Informatique Secrétaire dans un cabinet comptable. Service civique pôle emploi Manutention, cinq mois à l'usine. Préparateur de commande. (Leclerc). Technicien informatique. Responsable d'atelier. Serveur, logistique. Tailleur de pierre. Lycée. Cuisinier. Restauration. Manutention.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 37

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Annexe 6 :

RETRANSCRIPTION DES ENTRETIENS ENCADREMENT

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 38

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2017-01-13 Vocal 49 Cedric S Formateur CMN.docx

Page 1 sur 2

Retranscription de l’entretien du formateur le 13 janvier 2017.

Vocal 49. 7’14’’.

Nous allons parler de l’évaluation du démarrage de la formation, on va s’attacher au début

sur les préconceptions que tu avais de la formation, c’est-à-dire que quand on t’a dit ça va

être ça, qu’est-ce que tu t’imaginais, qu’est-ce que tu voyais d’une manière général, et donc

essayer de trouver la différence entre ça et comment cela se déroule réellement au début, les

problèmes que tu as vus, est-ce qu’on les imaginait, etc. 48’

Par rapport aux objectifs de la formation, dès le départ j’avais bien compris quels étaient les

objectifs, par contre effectivement, comme le temps de la formation a changé, ça modifié

pas mal de choses. Par contre je pense qu’effectivement il y aurait plus d’action que d’études.

Comme on n’en avait parlé hier.

Comment imaginais toi la formation au début ? 1’18

Je l’imaginais avec plus d’ateliers interactifs, surtout au début de la formation, et moins de

période de recherche de, qu’est-ce que c’est le CMN, est-ce que c’est tout ça, qui sont des

choses importantes je ne dis pas, je trouve que ça prend pour l’instant trop de place, voilà.

Contrairement aux CATIC, où j’ai trouvé qu’on était dans l’action plus rapidement. Et donc

par rapport à ce que je vois aujourd’hui, je pense que c’est là-dessus que cela va être moins

rigolo, mais on va adapter, ça va bien se passer, mais …. Du coup pour les stagiaires c’est

un peu moins rigolo, pour l’instant, moins interactifs.

Quels sont les difficultés auxquelles tu t’attendais, que tu as eu ? 2’02

Pour l’instant je pas de difficulté particulière, pour l’instant ce que l’on fait ressemble

beaucoup à ce que l’on avait fait dans le CATIC, …. Non, là où j’ai été agréablement surpris

c’est l’histoire des stagiaires qui suivent, je leur demande de faire plus de documents papier

qu’avant, que dans le CATIC, et ils les font. Il faut leur demander plusieurs fois, mais les

font. Ça me plaît moins parce que je trouve que demander trop de documents, au bout d’un

moment c’est un peu rébarbatif, mais c’est une manière aussi d’être sûr que … ils font les

activités, une manière de contrôler un peu ce qu’ils font.

Est-ce que tu trouves une différence sur le comportement et la manière de faire des stagiaires

entre eux CATIC de niveau IV et CMN de niveau III ? 2’50

Pour l’instant non, la différence qu’il y a c’est que le groupe CMN est beaucoup plus petit,

beaucoup plus jeunes. Ils sont beaucoup plus jeunes que ce qu’étaient le CATIC, et donc

effectivement la réaction des stagiaires est un peu différente. On ne va pas dire, que c’est

une histoire de III ou IV, mais ils ne réagissent pas de la même manière. Ces CMN là, ils

sont plus dociles entre guillemets que ne pouvaient l’être les CATICs. Il y a moins de fortes

gueules aussi.

Est-ce qu’il y a des trucs qui t’ont surpris dans le début de formation, auquel tu ne t’attendais

pas, ou ça a été bizarre ? 3’26

J’ai été surpris de la cohésion du groupe, et de leur implication dans la formation. Je

m’attendais à ce qu’il soit moins impliqué. Ça c’est une bonne nouvelle. Mais au niveau

mauvaise nouvelle, pour l’instant je n’en ai pas.

Quel est ton sentiment, ton retour, sur les deux semaines de préparation ? 3’44

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 39

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2017-01-13 Vocal 49 Cedric S Formateur CMN.docx

Page 2 sur 2

Ben que justement les phases de recherche théorique, c’est un peu plus dur à animer parce

que c’est moins rigolo et du coup c’est moins ludique pour eux aussi. Donc voilà, en fonction

des prochains ateliers, je vais essayer de faire plus de … plus de ludique, enfin ludique entre

guillemets parce qu’on n’est pas là pour s’amuser non plus mais… c’est plus sympa à mettre

en œuvre autant pour eux que pour moi.

Est-ce que tu vois des trucs à dire sur le début de la formation ?

Rien de particulier, je trouve que ça se passe bien pour l’instant. Malgré le fait il y ait plus

de choses théoriques, ils suivent et ils sont motivés. C’est un bon point. Heureusement parce

que sinon ça aurait été plus compliqué

Je viens de passer une semaine avec toi, plus ou moins, il y a un peu d’absentéisme chez les

stagiaires, c’est … ? 5’00

Là, je pense que c’est franchement parce qu’ils sont malades. Parce que en fait ça fait quand

même …, en fait je les ai eu la semaine dernière, il n’était pas comme ça, et avant Noël ils

étaient tous là. Au contraire, j’aurais pensé avoir plus d’absents, parce que Marouam par

exemple, il HS depuis lundi et il est venu toute la semaine, donc je pense qu’on est plus sur

la maladie là, qu’autre chose.

Est-ce que tu as, sur le manque d’acquisition de compétences parce qu’ils ne sont pas là, un

système de prévu … pour récupérer les choses ? 5’30

Je vais faire en sorte que ceux qui sont là s’occupent leur faire voir.

Dans le cadre de la formation, de conseiller médiateur numérique, on fait d’une pierre deux

coups. D’un autre côté je ne veux pas me retrouver tous les jours à passer deux heures avec

celui qui n’était pas la veille. Ce sont des adultes.

Je suis un peu sec, je n’ai plus trop de questions. 6’20

Ce que je peux te dire par rapport au CMN, et par rapport la à durée qui a été raccourcie, on

a un programme qui est relativement étoffé, et un moment donné je pense qu’on ne va pas

pouvoir aller très très loin dans chaque chose. Notamment quand on fera les machines

numériques, avec toutes les machines numériques qu’il peut y avoir, c’est intéressant de les

avoir mais je pense que je ne vais pas pouvoir toutes les exploiter. Après ils auront une

démonstration, ils auront vu comment cela fonctionne, etc., à la limite on aurait été à

l’extérieur pour le voir en vrai plutôt que de l’avoir ici …, après on les a maintenant, on ne

va pas s’en servir pendant quelque temps.

Merci, je te demanderai peut-être un complément plus tard.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 40

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2017-01-24 Vocal 52 Thibault T Manager.docx

Page 1 sur 2

Retranscription de l’entretien du manageur le 24 janvier 2017.

Vocal 52. 4’30’’, et 5’42’’.

Le principe est le même qu’avec tous les stagiaires, c’est de faire un peu une évaluation du

début de la formation. C’est d’essayer de partir sur les préconceptions que tu avais, puisque

c’est la toute première fois qu’elle se fait cette formation. Ce que tu t’imaginais que ça allait

être, autant sur la forme, que sur les contenus, et ce qu’il en est maintenant.

Ça aurait été mieux de pouvoir faire des interviews, une avant le début de la formation, et

puis une maintenant. Mais on va essayer de se souvenir. 35’’

Ouais, je ne partage pas mais bon, pour des tas de raisons, c’est que avant…, enfin moi ça

fait 24 ans que je suis dans cette boîte donc …, comment te dire, … les attentes, je les connais

quoi les attentes, je sais ce qu’on attend d’un nouveau produit, je sais comment il est…

comment il est livré par l’ingénierie, souvent voir très souvent incomplets, donc les

premières sessions… on règle la carburation quoi. On n’a pas de repères. Donc les attentes

ne sont pas…. Donc pour faire un bilan, on peut faire un bilan là aujourd’hui, on peut on

peut dire voilà comment ça a démarré, et puis à la fin on dira voilà comment ça s’est passé

mais… mais qu’est-ce qu’on attendait : rien.

Et, comment imaginais que cela allait démarrer, et comment ça a démarré, pour essayer de

faire un delta ? 1’58

Ça a démarré comme je l’ai organisé, et je l’ai organisé comme je pensais qu’il fallait

démarrer. Donc en fait j’ai aucun…, ça s’est passé comme prévu, moi j’ai prévu un plateau,

du matériel, un formateur, … voilà il n’y a rien eu d’exceptionnel au démarrage quoi, tu

vois. C’est comme je l’ai organisé que cela s’est passé et je l’ai organisé comme j’imaginais

que ça devait se passer.

Et après sur le métier en lui-même, quand tu as découvert l’intitulé de formation, et les

grandes lignes, ce que tu imaginais ça correspond à ce qu’il y a maintenant dedans ? 2’55

Ben forcément parce que, parce que ce métier il n’existe pas donc eu …, le métier il n’existe

pas, c’est trois compétences qui sont regroupées sous le vocable d’un titre professionnel.

Donc ces trois compétences là, … je connais les trois compétences, … qu’est-ce que je peux

te dire, … les mettre ensemble c’est une bonne idée, c’est ce qu’on va faire, mais le métier

personne ne peut dire ce que c’est, il n’existe pas. Donc c’est un nouveau métier.

Ça va faire un peu court ça, comme matières pour essayer de trouver les différences.

Ben ouais mais en même temps, qu’est-ce que tu veux que je te dise. Il y a trois compétences

-téléphone et arrêt de l’entretien à 8h10-

-reprise de l’entretien à 18h45-

A cet instant, depuis que ce projet est né, … j’ai commencé à discuter de ce projet avec le

chef de projet au siège, il y a au moins deux ou trois ans. À la fin de CATIC, l’ancien produit,

on avait discuté de ce qu’il faudrait pour que ce titre soit plus attractif, donc on avait agrégé

des modules, je me souviens j’avais donné l’idée du community manager. Donc après ça,

c’est pas un métier qui existe comme boucher, comme charcutier, ce n’est pas un métier

repéré, on a agrégé des compétences et on s’est dit ça, ça va être le conseiller médiateur

numérique. Si tu veux la représentation du métier c’est une représentation qui est basée sur

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 41

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2017-01-24 Vocal 52 Thibault T Manager.docx

Page 2 sur 2

ce que on pense des besoins à l’instant et que l’on se dit, quelqu’un aujourd’hui il faudrait

qu’il puisse faire ça ça et ça. Mais quand je te disais, c’est trois compétences, c’est parce

qu’aujourd’hui ce n’est pas un métier. Avec ce titre ça va peut-être le devenir, mais ça n’en

est pas un. Et donc par rapport à l’installation, à la mise en place de cette action, … je n’ai

pas une surprise dans le sens où ce que j’ai imaginé, je l’ai fait. Par contre que je te dise,

parce que ça peut intéresser, le 31 janvier je reçois une fille d’un organisme de formation

dans le Var, vers Toulon la Valette, qui vient me voir au sujet du conseiller médiateur

numérique. Elle va mettre en œuvre cette formation. Elle vient me voir pour voir ce que j’ai

fait. Elle n’est pas de l’AFPA.

Tu es autorisé à transmettre des choses ? Ça marche comment ? 3’23

Ça peut être une collaboration ?

Ça peut être une collaboration oui. Ça peut être une collaboration, dans le sens où il se peut

qu’elle n’est pas de plateau de certification à temps. Et donc si elle n’a pas le plateau de

certification, compte tenu du fait que moi j’aurai le mien avant, peut-être qu’elle me

demandera …. Je lui ai demandé à combien elle a chiffré son truc, elle m’a dit qu’elle avait

chiffré à 45 000 €.

Question : 45 000 €, ça doit s’amortir sur combien de formation l’achat du matériel ? Sur

combien de stagiaires ? 4’32

On dit que sur un marché on a trois ans, on va faire une session et demie par an, et on va

avoir 16 stagiaires dans la session.

L’obsolescence du matériel c’est combien de temps ?4’58

Même pas trois ans.

On restera sur les principes, …

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 42

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Annexe 7 :

RETRANSCRIPTION DES ENTRETIENS ENCADREMENT

AVEC THÈMES

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 43

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2017-01-13 Vocal 49 Cedric S Formateur CMN - Thémes.docx

Page 1 sur 2

Retranscription de l’entretien du formateur le 13 janvier 2017.

Vocal 49. 7’14’’.

Nous allons parler de l’évaluation du démarrage de la formation, on va s’attacher au début

sur les préconceptions que tu avais de la formation, c’est-à-dire que quand on t’a dit ça va

être ça, qu’est-ce que tu t’imaginais, qu’est-ce que tu voyais d’une manière général, et donc

essayer de trouver la différence entre ça et comment cela se déroule réellement au début, les

problèmes que tu as vus, est-ce qu’on les imaginait, etc. 48’

Par rapport aux objectifs de la formation, dès le départ j’avais bien compris quels étaient les

objectifs, par contre effectivement, comme le temps de la formation a changé, ça modifie

pas mal de choses. Par contre je pense qu’effectivement il y aurait plus d’action que d’études.

Comme on n’en avait parlé hier.

Comment imaginais toi la formation au début ? 1’18

Je l’imaginais avec plus d’ateliers interactifs, surtout au début de la formation, et moins de

période de recherche de, qu’est-ce que c’est le CMN, est-ce que c’est tout ça, qui sont des

choses importantes je ne dis pas, je trouve que ça prend pour l’instant trop de place

(recherches), voilà. Contrairement aux CATIC, où j’ai trouvé qu’on était dans l’action (catic)

plus rapidement. Et donc par rapport à ce que je vois aujourd’hui, je pense que c’est là-

dessus que cela va être moins rigolo, mais on va adapter, ça va bien se passer, mais …. Du

coup pour les stagiaires c’est un peu moins rigolo, pour l’instant, moins interactifs.

Quels sont les difficultés auxquelles tu t’attendais, que tu as eu ? 2’02

Pour l’instant je pas de difficulté particulière, pour l’instant ce que l’on fait ressemble

beaucoup à ce que l’on avait fait dans le CATIC, …. Non, là où j’ai été agréablement surpris

c’est l’histoire des stagiaires qui suivent, je leur demande de faire plus de documents papier

qu’avant, que dans le CATIC, et ils les font. Il faut leur demander plusieurs fois, mais les

font. Ça me plaît moins parce que je trouve que demander trop de documents, au bout d’un

moment c’est un peu rébarbatif, mais c’est une manière aussi d’être sûr que … ils font les

activités, une manière de contrôler un peu ce qu’ils font.

Est-ce que tu trouves une différence sur le comportement et la manière de faire des stagiaires

entre eux CATIC de niveau IV et CMN de niveau III ? 2’50

Pour l’instant non, la différence qu’il y a c’est que le groupe CMN est beaucoup plus petit,

beaucoup plus jeunes. Ils sont beaucoup plus jeunes que ce qu’étaient le CATIC, et donc

effectivement la réaction des stagiaires est un peu différente. On ne va pas dire, que c’est

une histoire de III ou IV, mais ils ne réagissent pas de la même manière. Ces CMN là, ils

sont plus dociles entre guillemets que ne pouvaient l’être les CATICs. Il y a moins de fortes

gueules aussi.

Est-ce qu’il y a des trucs qui t’ont surpris dans le début de formation, auquel tu ne t’attendais

pas, ou ça a été bizarre ? 3’26

J’ai été surpris de la cohésion du groupe, et de leur implication dans la formation. Je

m’attendais à ce qu’il soit moins impliqué. Ça c’est une bonne nouvelle. Mais au niveau

mauvaise nouvelle, pour l’instant je n’en ai pas.

Quel est ton sentiment, ton retour, sur les deux semaines de préparation ? 3’44

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 44

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2017-01-13 Vocal 49 Cedric S Formateur CMN - Thémes.docx

Page 2 sur 2

Ben que justement les phases de recherche théorique, c’est un peu plus dur à animer parce

que c’est moins rigolo et du coup c’est moins ludique pour eux aussi. Donc voilà, en fonction

des prochains ateliers, je vais essayer de faire plus de … plus de ludique, enfin ludique entre

guillemets parce qu’on n’est pas là pour s’amuser non plus mais… c’est plus sympa à mettre

en œuvre autant pour eux que pour moi.

Est-ce que tu vois des trucs à dire sur le début de la formation ?

Rien de particulier, je trouve que ça se passe bien pour l’instant. Malgré le fait il y ait plus

de choses théoriques, ils suivent et ils sont motivés. C’est un bon point. Heureusement parce

que sinon ça aurait été plus compliqué

Je viens de passer une semaine avec toi, plus ou moins, il y a un peu d’absentéisme chez les

stagiaires, c’est … ? 5’00

Là, je pense que c’est franchement parce qu’ils sont malades. Parce que en fait ça fait quand

même …, en fait je les ai eu la semaine dernière, il n’était pas comme ça, et avant Noël ils

étaient tous là. Au contraire, j’aurais pensé avoir plus d’absents, parce que Marouam par

exemple, il HS depuis lundi et il est venu toute la semaine, donc je pense qu’on est plus sur

la maladie là, qu’autre chose.

Est-ce que tu as, sur le manque d’acquisition de compétences parce qu’ils ne sont pas là, un

système de prévu … pour récupérer les choses ? 5’30

Je vais faire en sorte que ceux qui sont là s’occupent leur faire voir.

Dans le cadre de la formation, de conseiller médiateur numérique, on fait d’une pierre deux

coups. D’un autre côté je ne veux pas me retrouver tous les jours à passer deux heures avec

celui qui n’était pas la veille. Ce sont des adultes.

Je suis un peu sec, je n’ai plus trop de questions. 6’20

Ce que je peux te dire par rapport au CMN, et par rapport à la durée qui a été raccourcie, on

a un programme qui est relativement étoffé, et un moment donné je pense qu’on ne va pas

pouvoir aller très très loin dans chaque chose. Notamment quand on fera les machines

numériques, avec toutes les machines numériques qu’il peut y avoir, c’est intéressant de les

avoir mais je pense que je ne vais pas pouvoir toutes les exploiter. Après ils auront une

démonstration, ils auront vu comment cela fonctionne, etc., à la limite on aurait été à

l’extérieur pour le voir en vrai plutôt que de l’avoir ici …, après on les a maintenant, on ne

va pas s’en servir pendant quelque temps.

Merci, je te demanderai peut-être un complément plus tard.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 45

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2017-01-24 Vocal 52 Thibault T Manager - Thémes.docx

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Retranscription de l’entretien du manageur le 24 janvier 2017.

Vocal 52. 4’30’’, et 5’42’’.

Le principe est le même qu’avec tous les stagiaires, c’est de faire un peu une évaluation du

début de la formation. C’est d’essayer de partir sur les préconceptions que tu avais, puisque

c’est la toute première fois qu’elle se fait cette formation. Ce que tu t’imaginais que ça allait

être, autant sur la forme, que sur les contenus, et ce qu’il en est maintenant.

Ça aurait été mieux de pouvoir faire des interviews, une avant le début de la formation, et

puis une maintenant. Mais on va essayer de se souvenir. 35’’

Ouais, je ne partage pas mais bon, pour des tas de raisons, c’est que avant…, enfin moi ça

fait 24 ans que je suis dans cette boîte donc …, comment te dire, … les attentes, je les connais

quoi les attentes, je sais ce qu’on attend d’un nouveau produit, je sais comment il est…

comment il est livré par l’ingénierie, souvent voir très souvent incomplets, donc les

premières sessions… on règle la carburation quoi. On n’a pas de repères. Donc les attentes

ne sont pas…. Donc pour faire un bilan, on peut faire un bilan là aujourd’hui, on peut on

peut dire voilà comment ça a démarré, et puis à la fin on dira voilà comment ça s’est passé

mais… mais qu’est-ce qu’on attendait : rien.

Et, comment imaginais tu que cela allait démarrer, et comment ça a démarré, pour essayer

de faire un delta ? 1’58

Ça a démarré comme je l’ai organisé, et je l’ai organisé comme je pensais qu’il fallait

démarrer. Donc en fait j’ai aucun…, ça s’est passé comme prévu, moi j’ai prévu un plateau,

du matériel, un formateur, … voilà il n’y a rien eu d’exceptionnel au démarrage quoi, tu

vois. C’est comme je l’ai organisé que cela s’est passé et je l’ai organisé comme j’imaginais

que ça devait se passer.

Et après sur le métier en lui-même, quand tu as découvert l’intitulé de formation, et les

grandes lignes, ce que tu imaginais ça correspond à ce qu’il y a maintenant dedans ? 2’55

Ben forcément parce que, parce que ce métier il n’existe pas donc eu …, le métier il n’existe

pas, c’est trois compétences qui sont regroupées sous le vocable d’un titre professionnel.

Donc ces trois compétences là, … je connais les trois compétences, … qu’est-ce que je peux

te dire, … les mettre ensemble c’est une bonne idée, c’est ce qu’on va faire, mais le métier

personne ne peut dire ce que c’est, il n’existe pas. Donc c’est un nouveau métier.

Ça va faire un peu court ça, comme matières pour essayer de trouver les différences.

Ben ouais mais en même temps, qu’est-ce que tu veux que je te dise. Il y a trois compétences

-téléphone et arrêt de l’entretien à 8h10-

-reprise de l’entretien à 18h45-

A cet instant, depuis que ce projet est né, … j’ai commencé à discuter de ce projet avec le

chef de projet au siège, il y a au moins deux ou trois ans. À la fin de CATIC, l’ancien produit,

on avait discuté de ce qu’il faudrait pour que ce titre soit plus attractif, donc on avait agrégé

des modules, je me souviens j’avais donné l’idée du community manager. Donc après ça,

c’est pas un métier qui existe comme boucher, comme charcutier, ce n’est pas un métier

repéré, on a agrégé des compétences et on s’est dit ça, ça va être le conseiller médiateur

numérique. Si tu veux la représentation du métier c’est une représentation qui est basée sur

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 46

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ce que on pense des besoins à l’instant et que l’on se dit, quelqu’un aujourd’hui il faudrait

qu’il puisse faire ça ça et ça. Mais quand je te disais, c’est trois compétences, c’est parce

qu’aujourd’hui ce n’est pas un métier. Avec ce titre ça va peut-être le devenir, mais ça n’en

est pas un. Et donc par rapport à l’installation, à la mise en place de cette action, … je n’ai

pas une surprise dans le sens où ce que j’ai imaginé, je l’ai fait. Par contre que je te dise,

parce que ça peut intéresser, le 31 janvier je reçois une fille d’un organisme de formation

dans le Var, vers Toulon la Valette, qui vient me voir au sujet du conseiller médiateur

numérique. Elle va mettre en œuvre cette formation. Elle vient me voir pour voir ce que j’ai

fait. Elle n’est pas de l’AFPA.

Tu es autorisé à transmettre des choses ? Ça marche comment ? 3’23

Ça peut être une collaboration ?

Ça peut être une collaboration oui. Ça peut être une collaboration, dans le sens où il se peut

qu’elle n’est pas de plateau de certification à temps. Et donc si elle n’a pas le plateau de

certification, compte tenu du fait que moi j’aurai le mien avant, peut-être qu’elle me

demandera …. Je lui ai demandé à combien elle a chiffré son truc, elle m’a dit qu’elle avait

chiffré à 45 000 €.

Question : 45 000 €, ça doit s’amortir sur combien de formation l’achat du matériel ? Sur

combien de stagiaires ? 4’32

On dit que sur un marché on a trois ans, on va faire une session et demie par an, et on va

avoir 16 stagiaires dans la session.

L’obsolescence du matériel c’est combien de temps ?4’58

Même pas trois ans.

On restera sur les principes, …

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 47

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Annexe 8 :

GUIDE D’ENTRETIEN - ENQUÊTES AUPRÉS DES PROFESSIONNELS

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 48

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Guide ou matrice d’entretien : Nous allons chercher des données sur les activités actuelles ou en projet des structures visitées, en lien avec conseil médiation numérique, et leurs besoins en compétences en lien avec conseil médiation numérique. Structuration d’entretien : deux grands blocs.

Premier temps, le plus ouvert possible sur cette question-là. Phase d’accueil : Me présenter, et contextualisation de la démarche.

Présentation personnelle de l’interviewer. Dans le cadre d’un Master 2 formateur et responsable de formation, je suis en stage à l’AFPA du Pontet et travaille notamment avec Valérie Guillemot sur une mission de recherche et de développement.

Objectif de l’entretien. Cette mission concerne la formation de “conseiller médiateur numérique“, dont c’est la première édition au niveau national.

Les contenus de cette formation sont destinés à répondre à des besoins dans les activités liées au numérique. Cette formation, en cour de développement et d’expérimentation, nécessite que l’on recueille l’avis des différents employeurs potentiels, afin de l’enrichir et de l’adapter au mieux aux besoins du marché.

Règles du jeu : Contrat de communication : Modalités de l’entretien :

- Durée ≈.

- L’anonymat des propos est assuré dans les documents diffusés.

- L’entretien sera enregistré et retranscrit dans son intégralité (intérêt : fidélité des propos). Les fichiers audio seront utilisés uniquement pour cette étude.

- Conditions de diffusion : le compte rendu de l’entretien servira à proposer des modifications et à redéfinir le contenu des formations. Des extraits seront donc susceptibles d’être présents dans le rapport de R&D qui sera produit par l’AFPA, ou dans mon mémoire de fin d’étude.

Recueil du consentement pour :

- Participation à l’entretien.

- Enregistrement de l’entretien.

- Diffusion.

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Question inaugurale : je vous invite à partager avec moi ce que sont, à aujourd’hui, vos activités liées au conseil et à la médiation numérique, et à ce que vous envisagez comme activité liée au conseil à la médiation numérique dans l’avenir ? Et pas plus. Quand on veut savoir quelque chose qu’on pose la question.

Laissez venir.

Technique de Vermeersch (méthode d’explicitation) : ne jamais induire. Et pour ne jamais induire rester sur des questions vides de contenu. (Non pas des questions vides de sens). Exemple : et quand vous faites ça vous faites quoi ? On a des gens qui viennent nous voir et on les informe. Quand vous les informez, vous faites quoi ? On leur met un poste à disposition. Pour leur mettre un poste à disposition vous faites quoi ? On va leur montrer comment on navigue. Pour leur montrer comment on navigue vous fête quoi ?

Dans ces questions on ne rajoute rien, mais on va creuser à partir de ce qui nous est apporté. Et on peut creuser très très loin.

Deuxième question : besoins en compétences ? Les compétences que vous avez déjà chez vous c’est quoi ? Ce qui manquerait, ce dont vous avez besoin c’est quoi ?

Il faut requestionner à chaque fois que l’autre utilise un mot faussement simple (un mot qui a du sens pour lui, mais on ne peut pas savoir si le sens qu’il y met est le même pour nous). On cherche à arriver au geste professionnel.

Une fois que l’on a été au bout de cela, il est possible de proposer ce que sont les différentes composantes du métier de conseiller médiateur numérique tel qu’il est proposé aujourd’hui. (Ne laisser aucun document). Énoncé des grands blocs avec éventuellement un peu de détails. Où se sentent-ils le plus concerné ? Qu’est-ce qui correspond le plus à leurs besoins actuels ou futurs ?

Expliquer la proposition de découpage actuelle du métier.

Qu’est-ce qui est le plus proche de leurs besoins et de leurs préoccupations ?

Conclusion,

Remerciements.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 50

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Annexe 9 :

RETRANSCRIPTION DES ENTRETIENS

ENQUÊTES AUPRÉS DES PROFESSIONNELS

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2017-01-25 Ent-Cedric.docx

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Qui : Cédric.

Structure : ADN. www.adn-pro.com

Vocal 54. 35 minutes.

Retranscription de l’entretien du 25 janvier.

Je souhaiterais recueillir des informations sur les activités liées au conseil et à la médiation sur numérique que vous envisagez, d’abord le métier, et les activités possibles que vous envisagez par rapport au métier. 49’

Ça va être une activité, en faites, pour faire court, pour dresser le tableau, le secteur du numérique, c’est pas un vrai secteur en fait, c’est une mutation, aujourd’hui il y a des acteurs du numérique, nous on fédère auprès d’ADN, qui se sont spécialisés là-dedans, mais le gros en fait c’est de l’accompagnement aux entreprises à prendre ce virage. 1’14.

C’est-à-dire que tous les corps de métiers sont touchés, toutes les professions on va dire classique, et l’enjeu si elles ne prennent pas ce virage du numérique, elles vont être dépassées par, il n’y a plus de notion de frontière ou de territoire, avec le numérique, donc elles vont être dépassées par d’autres acteurs qui vont venir se positionner, et si on n’estpas présents, c’est mort. Tout le secteur du numérique est quand même décriée, par ce que il est destructeur d’emploi, potentiellement dans tous les métiers, entre la robotisation,l’intelligence artificielle, voilà, dans l’actualité on ne parle que de ça, que ça va détruire des emplois. Vrai, des emplois traditionnels. Par contre il y a une mutation qui va avoir besoin d’ingénieurs capables de gérer cette intelligence, et il faut apprendre à travailler de manière intelligente avec ses ressources là. 2’14. C’est-à-dire que ça va créer de nouveaux métiers, c’est là où c’est très difficile à établir, en fait un cahier des charges sur ce business, puisque c’est un secteur qui est en perpétuelle évolution, c’est-à-dire que ce qui est valable aujourd’hui est déjà dépassé, tout est déjà dépassé quoi. C’est-à-dire que les gens développent des applicatifs sur des produits qui sont en cours d’étude. Voilà.

Qu’est-ce qu’on peut envisager comme activités liées avec le conseil et la médiation numérique ? 2’52.

Comme activité il faut, … il y a différents types. Il y a le consultant qui a besoin d’avoir des connaissances généralisées sur tout ce qui se fait, donc un gros travail de veille, c’est làoù c’est un petit peu difficile sur une formation de définir quelque chose parce que ce qu’il va apprendre en formation, les enseignants l’auront validé, et le temps qu’ils valident c’est déjà dépassé. Donc il faut pouvoir avoir un historique de cette évolution est plutôt apprendre, donner des outils aux gens à être en veille permanente, donc ça, ça va être pour l’aspect généraliste. Pour pouvoir faire du conseil en médiation numérique il faut quelqu’un qui connaisse un petit peu tout le panel des outils, et qui puisse après en fonction des interlocuteurs et des entreprises dans lequel il va rentrer, pouvoir se focaliser sur un point, et après aller plus loin et faire de la recherche. Pour pouvoir accompagner, voir ce qui est faisable, et aider l’entreprise sur un point spécifique. 4’02. Pour savoir ce que c’est là il y a besoin de personnels qui ont un éventail large sans être spécialisé. Après c’est des niches, où il y a une multitude de niches qui se créent au fur et à mesure, donc eux, c’est quasiment infini, quelqu’un qui va se passionner et se spécifier sur une technologie en particulier, vas pouvoir intervenir après dans plusieurs entreprises, ou monter son entreprise de sous-traitance sur quelque chose de très spécifique. Ça va être peut-être du développement d’API, mais ça c’est ce qui existe déjà depuis 10 ans, le community management ça fait longtemps qu’il existe donc il y a des, voilà au fur et à mesure il y a

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des nouveaux métiers qui se créent, au départ des free-lance. Maintenant de plus en plus de free-lance, nous on le voit au Co Work, il y a de plus en plus de free-lance qui vont travailler pour plusieurs sociétés, et qui se sont fait recrutés par une PME, sans rentrer dans des grands groupes, Il y a un réel besoin, ils ont pris conscience qu’il y a un réel besoin en interne d’avoir une maîtrise de leur communication. Donc il faut être ultra flexible.

Est-ce que vous pourriez développer un petit peu. Vous parlez de conseiller médiateur numérique, là on vient de dire communication, est-ce qu’il y a d’autres branches aussi ? 5’33.

Il y a le développement, il y a sur de la robotique, sur du tracking, sur du Web,

C’est quoi du tracking ?

Tout ce qui est avec les puces RFID, en logistique, c’est-à-dire que, par exemple sur Avignon on a une nouvelle société qui s’appelle ID4, qui est spécialisée dans les puces RFID, qui permet à la fois du contrôle, c’est une technologie on peut en faire plein plein de choses, ça sert au paiement sans contact, au contrôle d’accès, au tracking de colis, à l’étiquetage de produits pour de la gestion de stock. Donc après, tout, il y a tellement de possibilités que tout peut se mélanger, c’est pour ça qu’il faut être multi…, avoir plusieurs compétences, dans le secteur du numérique, c’est-à-dire que quelqu’un qui travaille dans laRFID, il faut qu’il puisse développer des applications Web …, qu’il ai un aspect commercial pur normal, qu’ils puissent travailler sur de la recherche pour développer de nouveaux produits, de nouveaux services, et pouvoir accompagner …, la technologie en soi c’est juste un outil. 6’54.

Je travaille dans l’impression 3D, dans la bureautique mais il y a une partie impression 3D, l’impression 3D a été présentée comme une révolution il y a quatre ans, on a dit il va y en avoir dans tous les ménages, c’est faux, c’est pas une finalité impression 3D, on ne peut pas faire le commerce de …, c’est un outil qui va aider à développer le prototypage, de la recherche dans le secteur médical, c’est une compétence à avoir en plus d’autres, c’est pas une finalité. Les bureaux d’études travaillent en impression 3D depuis 30 ans. Aujourd’hui c’est un outil plus accessible. C’est pareil pour le développement Web, ça fait 20 ans que le Web existe aujourd’hui c’est beaucoup plus facile de concevoir des vitrines, de mettre des applications en ligne, donc c’est pas une finalité. Autant il y a 20 ans une agence de compouvait se spécialiser dans la vente de sites Internet, aujourd’hui n’importe quel auto entrepreneur fait des sites à prix cassé. Donc il y a même là-dedans des métiers qui s’éteignent s’ils ne se remettent en question. C’est un secteur beaucoup plus …, très dynamique, mais il faut savoir se remettre en question en permanence, 8’22, comparé à un boulanger qui à partir du moment où il a trouvé sa recette de baguette, c’est à peu près stable, il faut juste qu’il gère une notion de trafic, donc il a besoin des outils numériques pour certains points, mais l’évolution est quand même beaucoup plus lente.

Il faut, un petit peu comme l’enseignement général classique, un tronc commun pour avoir des bases solides, connaître les différents outils,

Selon vous ce tronc commun c’est quoi ? 9’02

Donc sur le tronc commun il y a tout une partie de développement codage, connaître les différents langages informatiques, savoir qu’ils existent, et à quoi sert tel ou tel langage, ça c’est une base. Aujourd’hui sur toute la partie Web tout ce qui est php, html, c’est des langages, c’est la base de la lecture. Pas besoin d’avoir les compétences pour le développer, parce qu’il y a des spécialisations en fonction des personnes qui vont vouloir

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 52

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se spécialiser dans certains domaines, il faut cette base sur les outils numériques, justement à l’AFPA je travaille pour la mise en place du Fab lab, avec des machines à commande numérique, la ça va être les bases de la robotisation, avoir des données informatiques, de transmettre à la machine pour produire. Juste comprendre comment ça fonctionne et savoir que ces outils existent pour pouvoir les intégrer après dans une stratégie. Si on ne connaît pas les outils on ne peut pas les intégrer. Ça c’est cette partie, on va dire tronc commun, qu’il faut avoir. C’est connaître différents outils pour la communication, il y a le principe des réseaux sociaux, il s’en crée des milliers chaque année, qui vont avoir des intérêts spécifiques à certains métiers ou à certaines configurations d’entreprise, c’est les choses à connaître. 10’40. Après tout est lié, on fait le lien, sur les réseaux sociaux. On peut gérer un réseau social interne entreprises, donc là ça rentre dans le jeu du développement Web, oudu développement de logiciels, il faut avoir des CRM, des ERP, c’est des solutions de logiciels qui vont permettre de faire, de centraliser toutes les données, d’une entreprise, c’est sécurisé pour qu’il n’y a pas de fuites, on est obligé de travailler sur une plate-forme dédiée, ça permet la gestion des doublons, il y a plein plein d’avantages, de pouvoir intégrer un tchat interne, parce que les gens, voilà, ont besoin des fois de communiquer, c’est une autre manière de communiquer que le mail, qui a un intérêt, il ne faut pas que ça passe sur du Facebook ou autre quand on est sur des données d’entreprise. 11’35. Donc connaître tous ces outils, mais Facebook a plein de bonnes choses, pour pouvoir les intégrer, il faut savoir commencer développer, pour proposer des idées, donc être en veille permanente, et avoir un réseau de connexion. C’est-à-dire après une personne qui va suivre une formation là-dedans, il faut qu’elle puisse, quand elle rentre dans une entreprise, dire voilà moi j’ai des compétences en-t-elle tel domaine, je suis expert numérique en général, derrière si vous voulez vous développer ça il faut vous rapprocher de telle société qui aura les compétences pour le faire, pour être prescripteur. 12’16

Alors le premier grand domaine c’est les différents langages, 11’25 les langages, les technologies, les logiciels, en fait tous les outils numériques. Il y a beaucoup de sociétés en fait aujourd’hui qui …, les sociétés du numérique aujourd’hui se sont spécialisées pour créer des outils. Donc elles ont leurs clients, c’est comme ça qu’elles arrivent à se développer. Les métiers du futur ça va être des gens qui connaissent et qui ont une maîtrise des principaux outils, et qui vont pouvoir les agglomérer et offrir une offre globale. Parce que voilà quand on arrive sur des notions de coût et d’organisation, il faut que les choses soient compatibles, l’une à l’autre, et c’est le problème qu’ont les entreprises, c’est-à-dire qu’elles vont partir sur le développement d’un logiciel en interne sur une infrastructure informatique, si elles n’ont pas l’éventail des outils et les perspectives d’évolution quelles vont avoir, elles peuvent se bloquer et quand on est sur un investissement d’une architecture lourde 13’28, c’est des investissements lourds qui sont souvent portés sur cinq voir 10 ans, s’il d’entrée de jeu elle se bloque et verrouille évolution pour la suite, c’est dramatique. C’est là où il y a besoin justement d’experts, parce que une société qui va développer son applicatif, évidemment elle est là pour le vendre. Donc quelqu’un qui a une connaissance globale vas pouvoir dire OK, ça c’est un très bon produit, il y a un produit équivalent permette d’ouvrir tel n’était pas derrière, est-ce que c’est là-dedans que vous voulez aller, après c’est de la stratégie de l’entreprise, il faut connaître les outils, ça c’est la base.

Donc les outils, les réseaux, et est-ce qu’il y aurait d’autres parties de développement ? 14’25

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Les possibilités sont infinies, après il y a un problème de contraintes temps, et de moyens, c’est-à-dire une formation de 10 mois ne pourra pas avoir les mêmes résultats qu’ils formation de deux ans ou cinq ans. Dans ce voit pour des formations AFPA qui sont des formations courtes en 10 mois. En 10 mois il faut vraiment accès sur, voir l’éventail, et donner aux gens un large éventail pour qu’ils puissent faire de la veille. Savoir de quoi on parle, on trouve les informations, avoir ces réseaux, pour rester en veille justement. Parce que après l’objectif c’est se mettre à son compte ou intégrer une entreprise, il peut se passer deux ans où ils vont se spécialiser dans une partie, et après avoir besoin de, de l’éventail, en fait il faut pour pouvoir apporter des compétences à des gens, d’avoir une ouverture d’esprit, c’est-à-dire ils vont travailler pour une période et après arriver à un certain stade de développement de leur activité, qu’ils puissent faire le lien avec tous les autres outils qu’ils connaissent, et là c’est une vraie valeur ajoutée pour l’entreprise, quelqu’un qui rentre qui fait du développement Web ou du codage dans une équipe, le fait qu’ils connaissent après outils de fabrication, par exemple s’il est dans un bureau d’études il y a un moment où il va pouvoir intégrer, piocher, en disant il y a ça qui se fait, je sais où trouver les informations, pour savoir qu’est-ce qu’il en est aujourd’hui, parce que je l’ai appris il y a deux ans, j’ai gardé dans un point de ma tête et je suis employable. 16’25 En fait, toute la problématique c’est que si on fait une formation figée, c’est un peu le problème de l’éducation nationale aujourd’hui, il y a des cours magistraux qui datent, ça fait 50 ans que ça pas été revu, il y a après un décalage entre les jeunes qui sortent des écoles, qui ont des compétences, ils ont appris plein plein de choses, c’est pas des idiots, mais ils sont déconnectés des besoins des entreprises. La pour la formation pour adultes, c’est des gens justement qui sont sur des métiers qui peut être n’existent plus, c’est pour ça peut être qu’ils ont besoin de reconversion, s’ils font une reconversion qui n’est valable que un an, il se retrouve, et c’est reporté problème, c’est-à-dire qu’ils vont se retrouver dans une situation où cinq ans après ils seront à nouveau plus employable, parce que ce qu’ils ont appris n’est plus bon.

Les compétences qui manqueraient et les besoins les plus importants sur le marché, en cemoment ce serait quoi ? 18’02.

Sur le Web, des compétences Web, après ça peut être du développement de site, du suivi, de la structure de contenu…

Après ce sont des métiers spécifiques peut-être un peu plus pointu, peut-être que c’est un peu en dehors du conseiller médiateur ?18’30.

Je vais prendre un exemple concret. Moi j’ai un site Internet que j’ai développé pour l’impression 3D, comme je viens du photocopieur mon objectif c’était devant des imprimantes 3D comment rendait photocopieur. Je me suis retrouvé confronté aux fait que c’est une, une nouvelle technologie dans l’esprit commun, et les gens ne peuvent pas acheter d’imprimante 3D parce qu’ils ne savent pas forcément dessiner en 3D, ils avaient besoin d’avoir des ressources, ils ne trouvaient pas de ressources. Donc du coup j’ai créé un deuxième site de partage de fichiers. Ça permet d’avoir des documents 3D imprimer,parce que ça imprime pas du papier une imprimante 3D. Donc c’est un bon point, l’inconvénient c’est que tout l’intérêt de l’impression 3D c’est de pouvoir créer des choses qui n’existent pas, et proposer à des gens de télécharger des choses qui existent…. Ben voilà. Donc du coup après j’ai développé une branche formation. Donc tout ça au départ était centralisé sur un site Internet, eu… mais un site Internet ça va être une vitrine, oudedans ça nécessite plusieurs compétences. Là ou … un CMN peut être intéressant, c’est qu’il connaisse le fonctionnement d’un site Internet, qu’il puisse développer les différentes

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 53

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activités, parce que justement il a cette connaissance et cette réactivité de pouvoir répondre rapidement aux attentes des gens, donc être à la veille de ce qui se fait, mais aussi en veille des demandes consommateurs, et pouvoir déployer les compétences en interne. 20’15. On ne peut pas faire une formation de codeurs en un an. Justement dans la grande école du numérique il y a l’école de ???, …, Ça c’est l’école codage. Il y a ça, il n’y a pas besoin d’y avoir des centaines de milliers de codeurs. C’est-à-dire qu’ils vont avoir des missions dedans. Là où c’est intéressant c’est de pouvoir avoir un expert qui connaisse ça, savoir où aller chercher des codeurs parce qu’il va en avoir besoin juste pour une phase de développement, il y en a un gros besoin en face de développement. Et après c’est que sur les remises en question, il va y en avoir besoin sur du ponctuel, donc il n’y a pas besoin que de ça. Il va aussi avoir besoin de graphiste, au niveau du référencement il faut des experts en référencement Web, si le positionnement est là-dessus un, là c’est un exemple.En fait il faut quelqu’un qui puisse avoir conscience de ça. C’est-à-dire, là aujourd’hui on a besoin de plus de trafic, comment on fait le référencement Web, ça peut être la création de contenus, à ce moment-là on va avoir des éditeurs de contenus, ça peut être sur des campagnes marketing, il y a des sociétés qui sont spécialisées là-dedans, donc le CMN peut pas avoir toutes les compétences et être expert en tout, mais le fait d’être identifié en disant la pour pouvoir se développer si on part sur du référencement naturel ça va impliquer tel cout, et il faut prendre tel et tel contact, si on part du référencement payant il faut partir là-dessus, là-dessus il y a tel type de société qui est spécialisée là-dedans, çaaura tel cout et tel résultat. Il faut avoir cette vision globale, c’est faisable sur le format une année, savoir que ces choses-là existent. Enfin c’est plus de l’information, savoir que les choses existent, pour pouvoir accompagner le chef d’entreprise, et comme il y a des nouvelles choses qui existent sans arrêt, est obligé d’être en veille. 22’30

La formation, c’est trois gros blocs. Un bloc basique utilisation basique de tout ce que l’on peut trouver sur un PC, pour être en mesure d’aider les gens (traitement de texte tableur etc.), avec la veille technologique, la deuxième grosse partie ça va être le Fab lab, l’utilisation d’outils, et la troisième partie c’est Community manager.

Au-delà de ces trois grosses parties, est-ce que vous pensez que c’est le minimum nécessaire, qu’il y a quelque chose en trop, ou qu’il faut y ajouter quelque chose ? 23’28.

Après ça dépend du temps passé, il y a beaucoup de choses à rajouter. Ça dépend du temps passé parce que quand on parle de traitement de texte et tableur ce sont des technologies qui ont exactement 30 ans quoi.

Néanmoins, quand on dit conseiller médiateur numérique, c’est une personne qui va aller donner un coup de main à quelqu’un, et c’est de ça que parfois les gens ont besoin, il ne faut pas l’ignorer.24’06.

Il ne faut pas l’ignorer, … après il faut garder à l’esprit le positionnement, les gens qui sont formés, il y a deux optiques. Où ils créent leur société à but lucratif pour gagner l’argent, où ils vont intégrer des sociétés à but lucratif pour gagner l’argent. Il existe des associations qui font de l’accompagnement de retraités, tout ça, pour rien parce qu’il y a des subventions publiques, c’est des choses qui n’ont réellement aucun avenir, en fait elles servent juste à déblayer le terrain, le jour où c’est un vrai marché les entreprises vont se positionner dessus. Dans une maison de retraite, on ne leur apprend pas faire du traitement de texte tableur Excel, aucune utilité, par contre créer une tablette ergonomique avec des logos peut-être plus adaptés à …, donc là il faut être capable de développer des applications, et accompagner sur quelque chose de simple. Les retraités sont complètement dépassés et n’ont aucune utilité des tableurs, c’est inutile. Les jeunes générations, je vois

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mes filles de 6 et 10 ans, à 10 ans elle se débrouille avec Excel, et que ce soit sur Microsoft ou sur du Linux, ou sur du Mac, c’est la logique. À deux ans elle été sur iPad et pour zoomer sur des photos …, c’est des gens qui ont grandi avec cette technologie, il n’y a pas d’apprentissage à faire. … Alors si l’apprenant n’a pas ces compétences là parce que,voilà, on se situe sur du 35 45 ans,

À l’AFPA ?

Oui

Là c’est plutôt 18 40, il y à pas mal de jeunes.

Après les jeunes, alors c’est à identifier, là je ne connais pas trop … . Enfin j’ai eu de stagiaires, de CATIC, je voyais qui avait la quarantaine, qui … avait peut-être un peu plus de difficulté sur tout ce qui était outil, mais ultra volontaire, donc il suffisait de lui expliquer et il assimilait très très vite, donc il n’y a pas besoin de cours, juste présenter les choses. Quand on s’adresse une personne de 40 ans il y a un niveau d’intelligence quand même qui permet de vite assimiler et de se remettre en question. Après j’en ai eu un qui était plus jeune qui avait 25 ans … Il était pas forcément doué mais … c’est la base quoi, Word Excel, donc … c’est sûr qu’il faut une mise à niveau. Les gens qui se lancent dans le numérique ne savent pas ce que c’est Word Excel, il faut leur apprendre. La question c’est est-ce que c’est l’objet de cette formation là. Parce que si les gens intègrent les formations de conseiller médiateur numérique et qu’ils n’ont même pas les bases minimales pour ça, ça fait un peu…, il faut que ce soit effectif ce genre de formation. Il ne faut pas prendre le premier venu et lui dire toi tu vas être conseillé médiateur numérique parce qu’il y a des perspectives de métier là-dedans. Les perspectives il va falloir qu’il se les crée lui. Donc il faut qu’il ait déjà un minimum de compétences. 10 mois c’est réduit, je pense qu’il faut faire une sélection en amont. Les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un site Internet.…j’ai eu le cas avec CATIC, de personnes qui n’avaient pas de comptes sur les réseaux sociaux. Un petit de 10 ans, il est déjà sur cinq plates-formes, il sait ce que c’est le tchat, comment créer une page Facebook, faire des opérations marketing, créer des événements parce qu’il fait son anniversaire, les notions de sécurité à 12 14 ans ils savent exactement quoi mettre et quoi ne pas mettre, comment créer un profil pour les parents est un profil pour les copains, c’est pas des choses qui s’apprennent…28’50

Ça c’est une base, à sorte de compétences minimum pas avoir ?

Voilà, à l’entrée. Je pense que ce n’est pas … ce qui est intéressant à travailler pour le communiqué management. C’est toute la stratégie commerciale qu’il va y avoir, comment gagner de l’argent avec Facebook, comment gagner de l’argent avec les réseaux sociaux, sur les supports vidéo, pour faire des vidéos virales, faire de la magnétisation sur le Web, là c’est du concret. Parce que créer un profil Facebook n’importe quel chef d’entreprise il a son neveu qui lui fait, il ne va pas payer un salarié pour ça. En fait il faut garder vraiment à l’esprit, … si on veut que les apprenants soient employables et employés à 99 %, il faut que ça réponde à un besoin. Créer un profil Facebook c’est pas un besoin. Par contre faire une stratégie de marketing, créer des événements, créer des inscriptions en ligne, créer des newsletters, ça oui c’est du Community management qui a un réel impact, qui permet d’augmenter la visibilité. De toute façon, voilà, … s’il est à son compte, qu’il rentre dans une société, une société qui n’a pas de page Facebook, elle n’aura pas encore assimilé la notion de faire une stratégie marketing sur les réseaux sociaux, donc elle ne prendra pas un Community manager. Il faut que ça réponde à un besoin, si après il faut taper aux portes, c’est ce que je fais moi, pour expliquer aux gens qu’ils ont besoin sur des stratégies, on est

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 54

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sur la campagne, financièrement c’est des choses qui se négocient à 500 ou 1000 €, ça peut pas prendre six mois de développement. C’est ni rentable si il crée sa boîte, et il ne pourra pas se faire embaucher, il y a aucun chef d’entreprise qui va payer 2000 € par mois quelqu’un qui va lui rapporter 500 € au trimestre.

Qu’est-ce que j’ai oublié de vous poser comme question ?31’18

Dans l’idée, c’est de voir peut-être comment,…, la problématique pour l’AFPA, vas être plus, … de faire une sélection, alors je sais que c’est toujours à double tranchant parce que pour qu’une formation existe-t-il faut qu’il y ait le maximum de personnes qui viennent, ça permet de justifier la formation, l’AFPA aussi a des enjeux pour son existence, donc si elle restreint trop il n’y aura pas assez le monde et donc du coup la formation ne sera pas reconduite, donc il y a cet enjeux la. Donc du coup essayer de voir établir un cahier des charges de ce qu’il ne faut vraiment pas prendre, et aller le plus vite possible dans laformation sur les points essentiels. Quitte à différencier peut-être les formations. CMN c’est peut-être je pense, … un bon coup d’essai en fait, qui va permettre de définir, et après avec les contacts d’entreprise, l’AFPA est très ouverte là-dessus, avoir des contacts avec vraiment le secteur professionnel, ça va permettre d’identifier quels sont les besoins réels des entreprises, combien elles sont prêtes à mettre pour embaucher ces personnes, si il y a besoin de créer des structures de mutualisation de compétences, nous c’est ce que l’on fait avec l’association, on essaie de créer un bâtiment du numérique pour fédérer en fait toutes ces compétences, pour pouvoir répondre à des marchés plus importants auxquels on ne peut pas répondre quand on est auto entrepreneur ou autre, ce n’est pas dégradant autoentrepreneur, on peut très bien vivre comme ça, ce qui est un peu angoissant c’est la vision à moyen terme, quand on est auto entrepreneur surtout dans le numérique c’est difficile de se projeter. Le faite de pouvoir se fédérer, ça va être une nouvelle manière de travailler. Donc il y a un minimum de compétences, les jeunes dans le numérique si ils n’y connaissent rien, c’est peut-être une autre formation à créer en amont, pour avoir les bases, parce que c’est les bases qui sont indispensables aujourd’hui pour bosser en entreprise en tant que secrétaire. Le numérique est déjà bien ancré en entreprise. Donc à créer une formation il faut que ce soit une plus-value pour l’entreprise. Et pas qu’il est quelqu’un qui est spécialisé dans du traitement de texte alors que tout le monde fait aujourd’hui. 34’00 Pour bien identifier en fait il faut bien identifier ce qu’il se fait en formation. Je fais de la formation justement sur Word, Excel, le premier niveau PCIE en entreprise, ça ce sont des formations qui sont prises en charge par les OPCA, la formation générique Excel n’existe plus aujourd’hui. Nous on arrive à subsister sur la formation parce qu’on va faire du coaching individuel, individualisé même sur des grands groupes, c’est-à-dire c’est un face-à-face on travaille sur les documents de la personne, pour l’aider à gagner en productivité. La problématique ce n’est pas savoir utiliser l’outil, c’est savoir comment gagner cinq minutes par jour.

Il faut qu’il soit en veille, il faut avoir une trame de formation pour qu’il puisse l’adapter au moment N. C’est-à-dire qu’il va y avoir la première session CMN, à la deuxième session, si c’est exactement le même programme, c’est que la deuxième session, … c’est mort pour eux. Ça sera déjà dépassé. Il faut qu’ils puissent voir les bases en disant aujourd’hui on est plus sur Facebook, on est sur snapchat, suivant la cible aujourd’hui les réseaux sociaux se sont spécialisés par tranche d’âge, il faut qu’ils aient les outils. S’ils n’ont pas les outils ça n’ira pas.

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Qui : Clément. Il est formateur depuis 20 ans.

Structure : Avenir 84

Vocal 56. 22 minutes.

Retranscription de l’entretien du 25 janvier.

Pour vous c’est quoi conseiller médiateur numérique ? D’une manière très très générale.

Pour moi ça commence d’abord par du social, parce qu’il faut d’abord évaluer la personne, savoir quelles sont ces connaissances déjà, et quels sont ses a priori par rapport à ce qu’on va lui apprendre, notamment en informatique où il y a beaucoup d’a priori, beaucoup de peur, et de peur par méconnaissance. Donc déjà c’est arriver, au début en tout cas, c’est faire un peu de social dans le sens de arriver à évaluer la personne, arriver à un peu depsychologie un petit peu, arriver à évaluer la personne. Ça c’est en individuel. En groupe,même principe en groupe sauf que on va évaluer le groupe. Donc au début on va commencer par faire des tests, pour voir leur a priori sur l’informatique et du coup par le même biais leurs connaissances. Ça nous permettra de pouvoir après faire un planning de formations pour savoir exactement sur quel axe on peut partir, et jusqu’où on peut aller, et est-ce qu’il faudra les rassurer d’abord ou est-ce qu’ils sont déjà dedans, on devra les désinformer pour enlever des fausses informations qu’ils avaient, ou des a priori qu’ils avaient, pour après commencer la formation sur une base stable. C’est pour ça que je trouve que c’est plus simple en fait d’apprendre à des gens qui connaissent rien, qui ont pas forcément peur mais qui connaissent rien comme les personnes âgées par exemple ou les personnes qui sont en situation d’illettrisme, qui savent pas bien parler, les personnes étrangères quelque chose comme ça. Il y a des gens qui sont pas venus au numérique, mais pas par dégoût ou pas parce qu’ils n’ont pas pu, mais juste parce que les circonstances de la vie on fait que c’est comme ça. Et pas par incompétence. Ce n’est pas parce qu’ils se disent j’arriverai pas, c’est trop fort pour moi, je suis pas intelligent pour ça quoi. Donc c’est pour ça que c’est plus facile de partir sur quelqu’un comme ça parce que au moins il a pas de mauvaise théorie et on peut tout lui apprendre les bonnes méthodes le début. Donc des fois on retrouve des gens qui pensent savoir s’en servir, et qui disent moi je connais, mais qui connaissent Facebook et YouTube. Donc c’est pas Internet quoi. Et ils se sentent à l’aise dessus mais dès qu’on leur demande une tâche précise, notamment en entreprise, et c’est là qu’il y a aussi une grosse différence à faire au niveau de l’évaluation du public on a, c’est de savoir si c’est un public qui se destine a apprendre l’informatique pour un usage personnel, ou pour un usage sociétal on va dire, pour s’intégrer un peu dans la société, notamment les comptes Pole emploi, les impôts, parce que le numérique est entré en plein dans nos vies il y a une dizaine d’années, ou c’est des gens qui veulent apprendre le numérique et l’informatique en particulier par but professionnel, dans un but après de trouver un travail ou de s’améliorer dans le travail qu’ils ont déjà. Du coup la démarche n’est pas la même. Ça aussi c’est à appréhender et à évaluer en fonction de la formation que l’on va faire derrière. C’est pour ça que moi je préfère toujours avoir ou alors des personnes qui sont professionnelles, qui se destinent à but professionnel, comme ça va aborder des points précis sur le travail et sur ce qu’ils ont besoin. Si c’est quelqu’un qui fait du travail de secrétariat médical quelque chose comme ça, qu’elle a besoin de rédiger beaucoup de courrier beaucoup de truc, excel on va passer vite, parce que les tableaux les calculs elle ne va pas le faire. Si c’est quelqu’un qui est plutôt comptable ou plutôt gestionnaire de stocks des choses comme ça, on va passer plus de temps sur Excel, à savoir comment on gère ce genre de choses plus que sur PowerPoint qui est un truc de

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 55

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présentation. Et aussi après on va demander la pratique des gens. Si c’est des gens qui ont une pratique professionnelle et individuelle. Souvent c’est les deux, de gens ils utilisent l’informatique au boulot et il en utilise aussi chez eux. Pas pour les mêmes raisons mais ils utilisent les deux. Qui vont l’utiliser que de façon ludique, y en a que de façon professionnelle, ou toute la journée ils sont sur l’ordinateur, le soir il ne touche pas un ordinateur. 3’35. Du coup c’est dur de leur apprendre d’autres éléments du numérique, parce qu’ils ne voient que le côté professionnel. Pour Excel ça sert qu’à faire des tableaux. Alors qu’à la maison ça peut servir à plein de choses. Voilà ce genre de choses qu’il faut essayer de déconstruire. Et aussi après essayer de rendre les choses un peu dynamiques, et un peu créatives, un peu amusantes. Pas non plus faire le cours magistral, un disque dur c’est ça,…. Pas trop le faire rébarbatif, parce qu’après y en a qui ne voient que le côté scientifique, qui vont se dire oulala, on leur parle d’électricité, on leur parle de voltage, d’octet, de truc comme ça, ça fait un peu scientifique et il y en a que ça peut rebuter. Il faut rester dans le côté ludique, toujours trouver beaucoup de métaphores, donc il y a plein de métaphores qui sont faciles à utiliser, la voiture, la cuisine, la société, il y a plein de métaphores qui peuvent être utilisées pour parler aux gens. Et ça aussi, la métaphore utilisée ou les images utilisées c’est en fonction du public, évidemment. S’il y a une majorité de femmes plutôt âgées, plutôt une métaphore de la cuisine ou de la famille ce genre de choses, c’est un peu sexiste à ce que je dis, mais si j’ai plutôt des hommes dynamiques actifs, j’utiliserai plus de métaphores professionnelles, des métaphores plus génériques qui seront… c’est toujours essayer de s’adapter à la compréhension de lapersonne, et évidemment, moi en tout cas c’est mon principe, c’est pas partir trop dans des longs monologues. Parce que les longs monologues, on explique, et les gens ça les perd, ou alors ils écoutent ça comme à l’école, et ils n’enregistrent pas quoi. 5’03. C’est pas intéressant quoi. C’est bien pour tout le côté philosophie, citoyenneté numérique, ce genre de choses, pour apprendre les principes de vie.

…. …..

Donc le métier de conseiller médiateur numérique, là on a vu plus la partie bureautique, mais qu’est-ce que ça comprend d’autres pour vous, que ça ? 5’45

Après c’est tous les usages du numérique, et moi le numérique pour moi il y a la partie bureautique, donc on va dire travail, on va dire création de projets, de documents ou d’éléments numériques, et la partie multimédia. La partie multimédia ce sera images, son,vidéos. La après on a plein de logiciels, à apprendre, à leur expliquer, ça fait beaucoup plus appel à leur créativité quoi. Et là on va leur expliquer que très simple, en une ou deux heures de cours, regardez ce que vous avez fait c’est magnifique c’est joli, vous êtes fort, vous arrivez à faire quelque chose, ça leur fait remonter la fierté, ça va enlever un peu de crainte par rapport à la machine, ah ben oui je peux cliquer facilement, ça marche,j’arrivais à faire tout ça, tout ça c’est intéressant quoi, tout le côté multimédia. Il y a le côté communication aussi, évidemment, parce qu’avec Internet il y a beaucoup le côté communication donc au niveau des mails, au niveau des réseaux sociaux, au niveau des chats en ligne, des visioconférences, toutes ces choses que peut amener le numérique aussi. Et ça c’est aussi quelque chose qui est très intéressant, et que beaucoup de gens méconnaissent. 6’45. Ils savent que le Web …, des petits jeunes qui font ça, mais moi c’est trop compliqué pour moi. Non. Un coup de Skype c’est pas compliqué. Voilà il y a plein de trucs comme ça qu’on peut leur montrer à ce niveau-là. Et après y’a aussi tout le développement personnel, tous l’aide que peut apporter le numérique mélangé à la vie quotidienne. Tout ce qui est des petits trucs qui sont pas indispensables, on s’en sortait très

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bien sans, mais ça peut aider, c’est des petits plus. Notamment avec les nouveaux supports, les tablettes et les téléphones qui ont beaucoup d’applications qui sont de l’aide à la vie quotidienne. Et ça il y a beaucoup d’éléments aussi à voir là-dedans. Mais toujours pareil, ça dépend du niveau de la personne, ça dépend de qu’est-ce qu’elle connaît, de qu’est-ce qu’elle croit connaître, et qu’est-ce que nous on arrive à estimer qu’est-ce qu’elle veut apprendre vraiment dans le numérique. Moi c’est pour ça que je vous dis que je commence par le social parce que c’est beaucoup d’aide à la personne, plus que d’apprentissage. Vraiment c’est pas très scolaire, la plupart du temps c’est pas très scolaire, c’est plus de la culture, la culture globale du numérique, il faut leur expliquer ce que c’est le numérique, ce n’est pas que l’informatique, pour un peu casser leurs peurs, essayer de les rassurer, essayé de leur montrer qu’ils savent faire aussi, que ce n’est pas quelque chose de compliqué.

Donc quand vous leur montrez qu’ils savent faire, vous faites quoi ? 8’05

On leur fait faire un exercice, on leur dit attention ça va être compliqué, on commence par dire que c’est dur. Après on les fait travailler dessus, évidemment on reste avec elle, en fait elles arrivent, parce que c’est pas vraiment dur, mais on leur explique que… bon vous allez faire quelque chose je vous demande d’être précis, de faire attention. On les met en garde au début pour qu’au final ils arrivent à un truc simple, mais pour eux ça fait une grande source de fierté, parce qu’ils ont fait un document, et on l’imprime, on peut regarder l’image sur un grand écran ou sur vidéo, ou alors on va communiquer avec quelqu’un, on va commencer à envoyer des mails, et toute suite on leur fait découvrir toute la magie que nous on connaît, tout le côté bénéfique du numérique, et on les met , donc moi ce que j’aime bien faire en tout cas, je les mets dans une difficulté qui pour eux estime que c’est une difficulté par rapport à ce qu’ils me disent de leur parcours, dans une difficulté et grâce à moi mais surtout grâce à eux, je leur dis regardez grâce à votre travail grâce à votre évolution à votre effort de compréhension, regardez ce que vous avez fait. Vous avez fait un truc de magnifique. Au début ils disent que c’est compliqué, pour remonter leur fierté à ce niveau là, parce qu’on dit toujours on a de bons élèves et de mauvais formateur. Si l’élève rate c’est parce que le formateur va pas bien expliquer. Si l’élève réussit c’est parce qu’il était doué. Jamais le formateur qui a la grâce de la formation mais c’est toujours lui qui a le blâme. Mais ça c’est normal. 9’45

Après au niveau des prisons par contre là c’est particulier. Parce que là c’est un public des fois forcées, et on retrouve des fois la même chose avec les demandeurs d’emploi. Et de demandeurs d’emploi des fois et sont forcés par leur démarche de recherche d’emploi, de ou se former, ou se familiariser avec ce nouveau système, et des fois ils sont forcés, ils n’ont pas envie. Le mec il est maçon il s’en fout de savoir envoyer un mail, il est maçon. Oui mais s’il veut monter sa boîte de maçon, ce serait bien qu’il puisse faire c’est de vie tout seule, sa compta tout seul et d’envoyer ses petits mail à ses clients. Au début il veut pas mais en y étant dedans il y voit l’intérêt. Donc ça c’est nous notre travail d’animateur de faire vivre notre passion et de montrer que ça peut servir à tout le monde quoi. Même le petit plombier ou le pizzaiolo il peut avoir un intérêt là-dedans. Intérêts professionnels, intérêts personnels c’est évident. Donc je retrouve un peu la même chose dans les prisons, ou des fois pour des mauvaises raisons, parce que pour des remises de peine, pour s’occuper,… mais après une fois qu’ils sont dedans ils arrivent à avancer et…

Donc selon vous, pour être un bon conseiller médiateur numérique quels sont les compétences qu’il faut avoir ? 11’04

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 56

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Des connaissances déjà pour être à l’aise avec ce que l’on dit, et savoir les connaissances que l’on a. Voir sur lesquelles on va s’orienter et sur lesquelles on ne va pas s’orienter. Ça c’est important, d’avoir certaines connaissances et de ne pas aller au-delà de ce qu’on connaît, déléguer si on ne sait pas, on donne des conseils pour essayer de déléguer. La psychologie évidemment, pour arriver à évaluer les personnes, à évaluer leur crainte leurs appréhensions, à évaluer qu’est-ce qu’elles ont envie, pour eux à quoi sert cette formation. Moi c’est très souvent ce que je demande, pourquoi vous êtes là ? Pourquoi vous êtes venus, pourquoi vous faites ça,… alors on me dit parce que j’ai été forcé, parce que j’ai envie de savoir ça. En fonction de ce qu’elle me répond on arrive à analyser, à savoir ce qu’elle veut vraiment. Ça c’était la psychologie voilà. Et de la pédagogie évidemment,également pour arriver en fonction de ce qu’on a à trouvé, les bonnes méthodes, les bons exemples, arriver à déceler quand la personne est perdue et ne comprend pas, alors onchange de méthodes et on va le faire autrement. Peut-être que ça vas mieux. Ça c’est important. Et après aussi beaucoup de calme, d’écoute, d’empathie pour se mettre à la place des gens. 12’16. Pas faire le geek le mec moi je connais tous, comment vous savaientpas cliquer ! Non !, on part du principe que nous on est plus fort qu’eux, et que ce n’est pas grave, c’est normal qu’ils ne connaissent pas. Il ne faut pas s’énerver quand quelqu’un n’arrive pas faire quelque chose. Et aussi très important, ça c’est un truc que je faisais pas au début mais que maintenant je fais de plus en plus, j’essaie de laisser faire les choses. 12’44. J’essaie de leur expliquer avec des mots, c’est-à-dire vous cliquer la, vous prenez la souris, même s’il faut le faire doucement, mais ne pas faire les choses à leur place, ne pas leur montrer quelque chose. Leur montrer quelque chose c’est bien pour montrer le final, mais très vite c’est l’autre qui fait, on touche pas le clavier, on montre l’écran on explique avec des mots, c’est pour ça que la terminologie est très importante au début, dans les premiers cours que l’on fait c’est sur la terminologie évidemment pour leur expliquer que c’est qu’une souris, ce que c’est qu’un droit, ce que c’est que le clavier, on parle d’écran de disque dur de fichiers, des mots sont importants pour qu’après puisse leur expliquer avec des consignes orales et qu’ils comprennent, qu’il y ait pas besoin de lui montrer.

J’essaie de moins en moins faire, de ne pas prendre la main. Des fois je les laisse se tromper. Enfin ça me donne un indicateur aussi de sa logique. Est-ce que la logique de la personne est compatible avec la logique du logiciel que l’on est en train de leur apprendre. Je préfère que les gens comprennent plutôt que les gens retiennent. Il y a des éléments qu’il faut retenir, d’accord, de la terminologie, mais il y a des éléments qu’il faut mieux comprendre. Après au moins on ne sera pas perdu si on arrive sur un autre logicielle, sur une autre version, ou si on arrive sur un logiciel que l’on ne connaît pas mais qui fait partiede la même famille, ben on entonnera on arrive à retrouver ses petits, on arrivera à se retrouver dans cet élément. C’est pour ça que je préfère que les gens comprennent même si au début il ne voit pas pourquoi je leur dis ça, pourquoi vous m’expliquez à quoi ça sert un processeur, pourquoi expliquer à quoi ça sert une barrette de ram un disque dur et tout, oui mais pour après vous comprendrez.14’24. Vous comprendrez que moi si je veux copier un fichier sur une clé USB, si j’enlève ma clé USB avant d’avoir fini le copier-coller, ça marchera pas, et bé oui, regardez le truc qui part de, là il arrive là, et il est pas encore arrivé. Le côté matériel le côté pratique le côté technique, ça va beaucoup aider pour comprendre comment ça marche, pour enlever du côté virtuel. … . Il y a plein d’endroits qui sont assez obscures j’essaye de remettre le côté matériel, le côté pratique. Un ordinateur c’est une boîte un écran un clavier, voilà, c’est quelque chose de physique, c’est

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pas un mystère. Ça a un côté carré, c’est pas comme de l’art, des fois ça les rassure avoir des choses qui comprennent, s’ils ont le schéma dans leur tête de comment ça marche.

La formation de conseiller médiateur numérique, pour l’instant elle s’articule autour de trois grands pôles. Une partie bureautique avec l’utilisation de logiciels, une partie Fab lab avec découpe laser imprimante 3D etc., et une troisième partie community manager. Quel est votre sentiment sur cette répartition, faudrait-il ajouter une partie, que manquerait-ildans cette formation selon vous, y aurait-il une partie à favoriser ? 15’55.

Moi je favoriserai la première, parce que le côté Fab lab c’est particulier, c’est un peu de la veille technologique, c’est leur expliqué ce qu’il va se faire, …

La formation c’est plus dans l’utilisation, et d’être en mesure d’apporter une aide à quelqu’un. 16’12

Oui, mais déjà le Fab lab, c’est sur quelque chose de précis et qui est en cours d’évolution,donc tout ce qui est en cours d’évolution par définition ça bouge. C’est pas fixe tout ça, donc le côté Fab lab c’est bien mais c’est pas forcément…, pour moi c’est à la fin. C’est-à-dire qu’ils ont déjà vu une grosse partie du numérique, ils ont vu une partie de tout ce qui est communiqué manager relation, au niveau de la communication il y a les réseaux, après le Fab lab on peut aussi faire ça. Mais on peut aussi faire des jeux vidéo. Mais ce n’est pas quelque chose qui va leur apprendre beaucoup beaucoup. Après les Fab lab ça peut partir loin, ça peut aller un peu dans tous les sens. 17’00

Moi je mettrai plus l’accent sur le côté animation, que le côté apprentissage, toujours pareil avec ce que je vous disais le côté social le côté psychologie, tout ça, … …

Est-ce que vous voyez les choses à rajouter, sur lesquels je ne vous ai pas questionné, sur le métier, les possibilités, l’évolution, … ? 18’18

Sur l’évolution moi je dirais, qu’il faut faire attention, surtout maintenant par rapport à il y a quelques années, je faisais déjà de la formation mais pas en termes professionnels, je faisais des formations a expliqué aux gens sur qu’est-ce que c’est ce nouvel appareil qu’on appelle l’ordinateur il y a 20 ans, il y a 10 ans je disais un ordinateur c’est bien, on s’amuse avec mais qu’est-ce qu’on peut faire d’autres avec ? C’était leur expliqué qu’on peut faire du travail, on peut faire de l’animation, on peut faire de la communication, on peut faire autre chose que ce qu’ils ont l’habitude de voir avec un ordinateur ou une grosse console de jeu, et maintenant on est dans quelque chose de différent, c’est que les gens savent très bien ce que l’on peut faire avec un ordinateur, ils savent bien qu’il y a plein métier, avant il y avait un métier c’était informaticien, maintenant informaticien ça veut rien dire quoi, il y a une multitude de métiers.

Moi maintenant ce que je vois c’est un peu remettre les gens devant l’ordinateur. Parce que les gens se sont sortis de l’ordinateur, ils sont plus sur les tablettes ou les téléphones, et ce n’est pas du tout de l’informatique. Il faut faire attention le c’est plus comme de la télé quand on fait du téléphone ou de la tablette, parce que les gens ne vont pas travailler, ils ne vont pas faire d’efforts, donc ils vont consommer. C’est une interface de consommation, de lecture, alors que l’ordinateur c’est le côté entré sorti. C’est pour ça que moi je dis souvent une tablette c’est une interface de sortie. On ne va pas rentrer des éléments sur la tablette, on peut envoyer des éléments mais on ne va pas en rentrer. On peut prendre des photos en envoyer des trucs comme ça mais beaucoup d’éléments ce sont des trucs de sortie. Alors que l’ordinateur a les deux. Si on n’y fait pas d’entrée il ne se passe rien. Il y a le côté actif que les gens perdent au profit des tablettes où les gens consomment et ne sont pas actifs

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 57

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dessus. C’est la différence quoi. Des fois je rencontre des gens utilise ces bons mois l’informatique je connais j’ai un compte Facebook, j’ai une tablette, je vais sur YouTube, non non. C’est ça des fois que je dis les gens qui n’y connaissent rien c’est plus facile car ils me disent apprenaient-moi tout. Il y a des gens qui disent je connais moi ça, je sais faire, alors vas-y, rédige moi petit CV, un petit courrier, et qu’il a commencé la majuscule ? Il faut repartir du début.

Il y a les deux côtés. Le côté crainte qu’il faut casser, car les gens ont peur, et le côté moi je sais trop, le côté trop confiant en pensant ne rien apprendre alors qu’en fait il y a toujours à apprendre. Après c’est beaucoup d’animation, essayer de faire vivre son truc, de varier les exemples, de varier les logiciels, de faire de la variété pour que ça reste plaisant et que ça reste intéressant. C’est pas un cours de maths ou d’histoire qu’on fait, où il faut être tout carré. Il faut que ça reste ludique.

Merci beaucoup de m’avoir accordé ce moment.

2017-01-25 Ent-Youssef.docx

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Qui : Youssef.

Structure : Avenir 84

Vocal 56. 17 minutes.

Retranscription de l’entretien du 25 janvier.

Mode 83, comme nous, fait partie du réseau régional des ERIC, c’est des espaces de médiation numérique qui ont été financés par la région, ils sont comme nous dans le cadre de la grande école du numérique, mais eux portent de A à Z tout seul un dispositif, alors que nous on est partenaire de l’AFPA, et ils ont demandé,…, parce que nous l’an dernier on avait fait un dossier autour de CATIC, c’était un diplôme, un titre professionnel de niveau quatre, qui a été désactivé, et remplacé par CMN. Donc j’ai fait un dossier CATIC,et comme au moment de monter leur dossier, le CATIC a étaient désactivés, donc ils vont faire CMN. Il y a des gros besoins en CMN. Et il y a Draguignan, c’est mode 83 qui est labellisé grande école du numérique. L’intérêt sur le fond, parce que bon la formation CATIC nous on la connaît bien, les problèmes, et les …, la formation CMN on la connaît bien aussi. CMN il y en a qui dise conseiller médiateur numérique, il y en a qui dise community manager, parce que CMN, est-ce que les besoins …, nous on appelle ça, c’est les couteaux suisses du numérique. C’est-à-dire des gens qui peuvent travailler demain autant en entreprise que en administration, en maison de retraite, en collectivité, donc les besoins du métier sont là. Je veux dire des transitions numériques des PME ils sont très importants, elles sont toutes confrontées à la dématérialisation des démarches, des dads, des machins, des trucs, aux commerçants ligne, aujourd’hui toutes les boutiques si elles onpas des applications réseaux sociaux commerce en ligne, et bien vont disparaître, donc est-ce que la formation il faut vraiment que … et la dernière fois on n’en a parlé avec Annie Brunet, la directrice à l’époque, le contenu de la formation il doit vraiment être orienté,parce qu’un référentiel il y a des choses, mais il faut que les gens ils soient polyvalent, qu’ils puissent travailler soient en collectivité, soit en association comme nous pour aider les gens dans leur démarche en ligne, soit en entreprise. 2’10. Et je pense que l’intérêt c’estqu’il travaille en entreprise. Parce que c’est là que ça va créer de l’emploi dans le secteur marchand. Parce que sinon c’est très difficile dans le secteur non marchand. Nous ici on a beaucoup de jeunes en service civique, en cours l’emploi d’avenir, mais pour pérenniser ces postes de travail dans le droit commun, un contrat CDI, et bien on ne peut pas faire. Nous les CDI on les réserve à nos formateurs qui interviennent à l’extérieur, en prison, parce que on peut facturer pour payer leur salaire normalement. Tandis que les médiations numériques à ce jour elles sont toujours prises en compte par les partenaires publics.

Quand vous parlez de médiation numérique, qu’est-ce que c’est pour vous ? 3’03.

C’est de l’accompagnement des publics les plus en difficulté, on a ici des gens qui ne savent pas réserver un billet de train, qui ne savent pas faire un CV, qui savent pas…, aujourd’hui tout est en ligne. Pôle emploi l’inscription est obligatoirement en ligne.

Et quand vous les accompagnez, comment vous faites ? 3’20.

Il y a le premier niveau d’accompagnement, c’est…, ont fait à leur place. Parce qu’il y a de l’urgence. Parce que la personne, c’est un public très en difficulté, elle doit s’inscrire. Elle a un problème avec la langue, elle n’a pas d’ordinateur, elle n’a jamais tapé, et bien il faut qu’elle s’inscrive à Pole emploi, ça se fait obligatoirement en ligne. Pour la CAF c’est pareil maintenant, la prime d’activité, le RSA, toutes les démarches se font obligatoirement ligne. Donc des fois il faut faire à la place de. Et Après, les gens on essaie de les

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autonomiser, et de les orienter vers les ateliers comme on a ici. En leur disant que de toute façon, tous les jours, tous les mois pour leurs déclarations mensuelles de situation, tous les métiers ont un contenu numérique, donc il faut se jeter à l’eau, et après nous on a ici unformat très souple avec beaucoup d’ateliers,…

Ce formateur quand il les accompagne, par quoi il commence, comment il fait ?

Ah ben ça c’est les formateurs qui vous le diront, c’est en fonction des situations, ça dépend du niveau de fracture numérique de la personne. Il y a plusieurs niveaux de fracture numérique, il y a des gens qui qui sont très à l’aise, déjà notamment, avec des Smartphones et les SMS, mais qui n’arrivent pas à écrire une seule phrase en français normal, et qui n’arrive pas à faire la moindre démarche parce qu’ils ne sont pas habitués, ils ne maîtrisent pas l’écrit administratifs ou professionnels. Mais ils savent lire et ils savaient écrire, parce qu’ils ont été scolarisés, mais ils ne maîtrisent pas l’écrit professionnels. Il y en a d’autres ils ne savent ni lire ni écrire, il y en a d’autres qui savent lire et écrire mais ce sont des personnes âgées qui sont bloquées par rapport à la machine, qui sont intimidés, vous voyez il y a différents niveaux, donc il faut identifier le niveau de fracture numérique et nous on a fait des formations d’ailleurs, pour la CAF, on a formé les agents de la CAF sur la fracture numérique, et les différents niveaux de fracture numérique, et quelles réponses à apporter à tel ou tel cas. 5’18. Parce que l’objectif ce n’est pas de faire à la place de, c’est d’autonomiser les usagers, mais des fois il y a urgence qui fait que, il faut faire à la place de : et après il faut se donner le temps d’accompagner, et en fonction du diagnostic de la personne, voilà. Après je vous dis, nous les agents de médiation numérique,…, lenumérique c’est aujourd’hui une compétence transversale qui touche tous les métiers, tous les secteurs de la vie quotidienne, tous les …

Si vous deviez définir les différentes compétences, c’est quoi pour vous ? 5’45. J’essaie d’avoir une bonne représentation de ce que vous imaginez pour voir un petit peu si ça correspond à ce que l’on a …

Les compétences, ben il faut être pédagogue, il faut être dégourdi, il faut être multicartes, moi je dis souvent c’est une seconde compétence … le numérique, parce que le tissu économique ici, et les besoin de recrutement qui fait que on ne va pas embaucher un médiateur numérique pur et dur, on va embaucher un commercial qui est très bon numérique, qui va faire de la médiation numérique à côté, on va embaucher une vendeusemais qui elle pourra gérer le réseau social et pourra faire truc, pour moi c’est une deuxième compétence. D’un autre côté ça se prête bien à l’AFPA, parce que pour des gens des publics en reconversion, qui ont déjà une expertise professionnelle, ça leur donne une deuxième carte. C’est-à-dire que, c’est bon en deuxième compétence. Mais en compétence première unique, ça limite vachement le métier ou alors il faut s’orienter vers du développement, du community management, des trucs pointus que les entreprises demandent aujourd’hui. Mais c’est pas garanti qu’ils soient recrutés, parce que pareil des entreprises, le tissu économique qui fait que, des grosses boîtes, les gens qui ont de l’argentiront plutôt acheter des prestations de services, plutôt que de recruter, ou ils vont recruter des gens qui sortent de l’université, qu’ils vont former à leur truc. Mais pour qu’ils recrutent … ou alors ils n’ont pas le budget pour recruter, et ils font appel à des intervenants. Sur la première promotion qu’il y a eu l’an dernier, des CATIC, il y en a eu 7sur 12 qui ont monté leur boîte. Parce que c’est vrai que le marché se prête bien à créer son activité, à intervenir en free-lance un peu, et à facturer, parce que la journée de formation, la journée de création de site, la journée de maintenance, la journée..., mais à part ça il faut

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avoir une compétence de chef d’entreprise aussi, ce qui n’est pas donné à tout le monde. 7’45.

Vu que vous avez déjà des conseillé médiateur numérique, quels sont leurs compétences à eux ?

On prend des gens de tous les niveaux, et on les forme nous. Parce que nous il faut avoir plusieurs compétences. Il faut avoir des compétences techniques, des compétences pédagogiques, du charisme, en fonction du profil on va,…, voyez ils sont en équipe, ils ne sont jamais tout seuls, jamais livrés à eux-mêmes, donc en fonction du profil de la personne on va les,…, comment dire, on va les mettre en binôme avec quelqu’un qui a laconnaissance complémentaire. Quelqu’un qui a la compétence technique, souvent les informaticiens sont très bons en technique, mais ils sont un peu autiste, vous voyez ce que je veux dire, ils sont un peu un peu…, parce que pour eux à la limite moins il y a d’usagers sur l’ordinateur, mieux c’est, la machine elle ne tombera pas en panne, et c’est souvent la mentalité d’un informaticien. Le médiateur numérique il ne doit pas être que informaticien, il doit être orienté usagers. Donc il faut être pédagogue, patient, se mettre à la place de l’usager, de l’utilisateur, donc quand on a des gens, des profils très techniques en informatique, on les fait assister de gens qui ont plus de charisme, plus de patience, qui peuvent passer plus de temps. 9’00. Donc idéalement, au bout d’un certain temps de… parce que nous on a beaucoup de contrats aidés, et on a beaucoup de service civique, il faut que à l’issue de sa période de huit mois, six mois, il est acquis la compétence qui lui manquait. S’il est vraiment technique on espère qu’il aura acquis des compétences en éducation populaire, en accompagnement pour l’insertion et tout ça, et inversement, s’il était très bon sur de du charisme et tout, on espère qu’il aura acquis des compétences techniques pour pouvoir intervenir en formation professionnelle.

Quels sont les compétences qui sont importantes, et que vous avez le plus de mal à trouver par exemple ?

La polyvalence, la polyvalence, la culture, parce que c’est important d’avoir la culture économique. Il y a des gens qui sont très bureaucrates, ils ont du mal à voir … que les choses sont connectées, vous voyez ce que je veux dire. Alors les compétences c’est …, pour qu’un site Web il faut quand même maîtriser l’orthographe, il faut être au courant de ce qui se fait, vous voyez, donc il faut avoir quand même de la curiosité, de la culture, de la remise à niveau permanente, des compétences qui sont pas immédiatement opérationnelles mais de toutes façons qui servent, parce que on ne peut pas créer un site Internet si on ne maîtrise pas l’orthographe, si on ne sait pas …, il y a toujours une tendance sur le graphisme les couleurs. Faire un site Internet moche avec des fautes d’orthographe, ça ne sert à rien. Parce que c’est quand même l’image de l’entreprise, l’image de la structure,tous les documents, s’il faut derrière corriger …. Il y a des compétences qui sont indispensables et qui sont contradictoires, là je vois pour nous, la grande école numérique c’est de recruter des faibles niveaux de qualification, des fois c’est compliqué, c’est pour ça que ça demande de l’accompagnement, de l’encadrement, il faut vraiment mettre le paquet dessus quoi, pour sortir des documents au niveau professionnel. 10’54. Vous voyez, là on travaille avec le collège, un appel à projets au collège, avec une innovation pédagogique, la comme c’est la continuité pédagogique, à l’intérieur de l’école, à l’extérieur de l’école, la petite fille que vous avez vue tout à l’heure, c’est une fille qui…, parce que on a des partenariats avec tous les collèges et tous les lycées d’Avignon, pour les mesures de responsabilisation, tous les enfants, tous les ados qui ont des problèmes sur les

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réseaux sociaux, qui sont punis, on les met ici en mesure de responsabilisation, voilà quoi …. Donc voilà, le métier il est vaste, pour nous l’activité est vaste, mais…

Moi je pense que ce serait plus intéressant que vous parliez à des opérationnelles.

La certification telle qu’elle est prévue, elle a trois grands pôles. Un pôle c’est l’utilisation général de l’ordinateur avec les logiciels de base, le second pôle l’important c’est un peu comme ce que vous avez la, des imprimantes, fabrication numérique, découpe laser, et le troisième grand pôle c’est community management.

J’aimerais avoir votre sentiment sur l’utilité de ces trois grands pôles, et éventuellement ceux qui manqueraient dedans, qu’est-ce qui vous semble essentiel à leur ajouter, ou s’il y a un de ces pôles qui est un peu moins important, et pourquoi ? 12’45.

Ça dépend des besoins, le pôle 3D tout ça, c’est bien de faire de la fabrication numérique,et c’est vrai que les médiateurs numériques, demain ils pourront travailler en centre de loisirs, ou en médiathèque, ou avec des établissements scolaires sur des imprimantes 3D, Fab lab. et tout ça, mais ça c’est des trucs qu’ils peuvent apprendre tout seul. Si ils connaissent déjà bien la programmation, si ils ont fait de la technique. Ici on n’a pas pris des gens formés, c’est que des autodidactes, parce que très vite c’est pas compliqué,…. Après des gens qui veulent aller plus loin ils vont faire des formations dans les métiers de l’industrie, du numérique, voyez ce que je dire, les machines à commande numérique c’est d’autres métiers, qui ne ressortent pas du … . CMN moi je pense qu’il faut mettre le paquet sur les besoins des entreprises, c’est vraiment... plutôt que quelqu’un qui fait un peu de 3D, les besoins de l’entreprise est vraiment quelqu’un qui puisse gérer ce que l’on appelle la transition numérique des PME, développer des réseaux sociaux et développer des applications de commerce en ligne concrète pure et dure, c’est vendre, et le numérique permet d’hyper segmenté la clientèle. C’est pour ça qu’Amazon marche bien, parce qu’ils arrivent à manipuler les données, à savoir que tel personne va acheter plutôt tel bouquin, et bien les boutiques qui connaissent bien leur client, il faut qu’ils arrivent sur le réseau social à dire tiens on va avoir un arrivage, un nouveau modèle, envoyer la photo, vous voyez ce que je dire… c’est hyper s’adapté, après la personne elle continue à venir au magasin. Sinon il y a désertification des centres-villes et des boutiques, les gens se font livrer chez eux. Je pense qu’il y aura toujours des gens qui vont continuer parler acheter en boutique. Pour qu’ils aillent en boutique il faut qu’ils soient au courant, qu’ils soient traités bien,…, ce que font les commerces de plus en plus, c’est-à-dire qu’ils hyper segmentent, ils envoient des SMS, ils envoient des messages sur les réseaux sociaux, et ça il faut que le Community manager arrive à le gérer. C’est quand il répondra vraiment aux besoins des entreprises des commerces, et bien que la formation sera pérennisée, parce que les gens seront embauchés, et s’ils sont embauchés et bien les partenaires financeront. Parce que après, nous dans le Vaucluse, ceux qui vont travailler en association…, il n’y a pas de moyens. On est dans un contexte de baisse des financements publics ou les maisons de retraite embauchent un infirmiers, aides-soignants, et elles vont le former peut-être à faire des ateliers numériques pour les seniors, où ils prendront un service civique, mais ils n’embaucheront pas un médiateur numérique comme ça. Ou alors qui gère le site Internet de la maison de retraite, qui fasse d’autres activités, qui soit l’administratif, donc c’est pour ça je vous dis que c’est une deuxième compétence, ou alors…, et l’AFPA ça se prête bien, c’est une compétence de gens reconvertis qui pourront valoriser leur précédente vie professionnel en rajoutant une deuxième carte. La pérennisation de ces formations le taux d’accès, de réussite au marché de l’emploi, elle passe par une orientation professionnelle.

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L’orientation entreprise c’est community management, réseaux sociaux, transition numérique, et puis de toute façon c’est utile, parce que le secteur public que ce soit en collectivité, maison de retraite, association, fonctionne aujourd’hui comme une entreprise. Donc plus ce sera orienté bien pour les entreprises, en plus la formation elle sera aussi pertinente pour le secteur public ou semi-public.

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Qui : Marie.

Structure : CBE (Comité de Bassin d’Emploi) pays du Ventoux Compta Venaissin.

Vocal 56. 12 minutes.

Retranscription de l’entretien du 26 janvier.

Je vous invite à partager avec moi votre expérience sur le numérique, les activités liées au conseil et à la médiation numérique, comment voulez envisagez. Qu’est-ce que c’est pour vous que ses activités ? 20’’

On est le comité de bassin d’emploi, je suis Marie Gallardo la directrice, et on a déjà nous un dispositif, depuis 18 ans maintenant, qui s’appelle le dispositif ERIC, c’est de la médiation numérique et du conseil en numérique pour le tout public, y compris les chefs d’entreprise. Donc on met en place des ateliers de formation, et on est itinérant. C’est-à-dire que l’on est un ERIC itinérant. On a déjà des ateliers numériques pour les demandeurs d’emploi, pour les personnes en reconversion, pour les salariés des entreprises, les chefs d’entreprise également, les maisons de retraite, les CCAS, et la mission locale, et même les piges. Donc on fait des ateliers, des sessions, des conférences, sur différents thèmes concernant l’informatique et le numérique.

Et donc pour vous c’est quoi le conseil en médiation numérique ? Plus précisément ça correspond à quoi votre mission quand vous faites ça ? 1’20

Ben justement, c’est non seulement pas conseiller, mais former les personnes au numérique. Déjà un ordinateur, qu’est-ce que c’est qu’un ordinateur portable et les nouvelles technologies, comment les utiliser et … et surtout … nous on utilise aussi les logiciels libres, voilà, c’est ce genre d’informations et de conseils, et aussi de mise en pratique avec les ateliers, que l’on travaille chez nous

Vous travaillez uniquement sur du traitement de l’information, sur les logiciels, vous ne faites autre chose ? 2’02

Non non, on fait des ateliers, des ateliers spécifiques, c’est-à-dire, ça peut être les réseaux sociaux, comment les utiliser, la protection des données. Nous on le fait une partie, mais on invite souvent des consultants, soit de Paris soit d’ailleurs, ou de Lyon, qui viennent faire ces conférences auprès des chefs d’entreprise. Oui dans ce sens-là, on est censé avertir nos porteurs de projets sur l’utilisation du numérique.

Et le numérique, c’est que cette partie-là pour vous, ou ça peut être aussi autre chose ? 2’36

Ben c’est les nouvelles technologies comme les Fab lab, les imprimantes 3D, etc.

Vous avez ça vous ?

Non, on n’a pas ça, mais on travail avec le Fab lab qui est à Lourmarin, et il va y avoir, on est en projet avec la "ccov", puisque l’ancienne gare être réutilisée pour tout le numérique, y compris pour le Fab lab. Donc on est en train de mettre en place, d’ici deux ans, un Fab lab numérique, mais il n’y aura pas que ça, un co working, il y aura des bureaux dédiés à l’entreprise, au développement, avec pas mal de choses, qui tournent autour du numérique et de l’utilisation du numérique.

Si je vous parle Community manager, ça fait partie des formations que vous faites ? 3’15

Non on n’en fait pas, ça non, nous on est juste sur le fait de transmettre des informations, des conseils, et comment utiliser un logiciel, ou comment essayer de protéger ses données, ou on fait aussi des ateliers spécifiques pour l’utilisation de Skype, et surtout pour les personnes âgées parce qu’elles ont des enfants loin, voilà, en fait on essaye d’adapter les

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besoins sur notre territoire, puisqu’on a 61 communes quand même. On a des pôles et des permanences, notamment dans les mairies et dans les communautés de communes avec lesquels on travaille, qui nous permettent justement d’informer la population.

Est-ce que vous avez des besoins en compétences spécifiques quand vous faites ça, lescompétences est-ce que vous les avait déjà chez vous, ou qu’est-ce qu’il manquerait éventuellement comme compétences pour vos ateliers, pour que ce soit plus efficace ? 4’22

Je dirais que en ce moment, c’était pas le cas il y a trois ans, maintenant commence à avoir du personnel qui se trouve bien formé, chez nous on a un animateur numérique, donc il est embauché, c’est un salarié qui a suivi le cursus, c’est un jeune donc il est, c’est un geek,

C’était quoi son cursus ?

Au, licence et Master en Web marketing et en communication et en manager. Donc la de ce côté-là on a mis,…, on a souhaité que ce soit un jeune qui sorte des nouvelles technologies et de tout ce que l’on peut apprendre pour pouvoir le … répercuter son savoir auprès des chefs d’entreprise.

La formation telle qu’elle est proposée c’est un titre de niveau trois, c’est bac+2, elle se déroule en trois parties. Toute une partie, ce dont vous avez parlé, c’est l’utilisation des logiciels et de l’ordinateur pour un travail, il y a toute une partie après, on l’a évoqué, Fab lab et utilisation d’outils imprimantes 3D découpe laser etc., et une dernière partie community management.

Ça c’est la formation proposée qui est déjà en cours. C’est amené à évoluer en fonction de ce que les gens nous disent, des besoins qui peuvent arriver.

Que pensez-vous de l’étendue du programme, est-ce qu’il vous semble qu’il y a des choses à plus développé que d’autres, est-ce qu’il manquerait éventuellement des choses que je n’ai pas évoquées et qu’il serait intéressant de faire ? 6’04

Alors, nous ce que l’on nous réclame souvent, ces soit du côté des jeunes, soit du côté des chefs d’entreprise ou même des communautés de communes, c’est qu’elles sont les métiers, les nouveaux métiers du numérique qui vont sortir ? Et c’est le gros problème, c’est que justement comme c’est en face de développement, on ne sait pas trop et ça c’est un gros problème de ne pas avoir de visibilité par rapport à ça. Là vous dites que c’est une nouvelle formation, OK, elle va donner quoi ? Elle va s’orienter sur quoi ? Donc c’est ça qu’il est intéressant de savoir. Enfin c’est ce qu’il nous manque.

Le but de cet entretien c’est justement de la faire évoluer vers …, vers quoi les gens ont besoin. 6’42.

Moi je vous pose la question : à quoi va servir cette formation, et quels métiers en découlent. Parce que on est sans arrêt en contact avec les lycées universités ont fait desforums des métiers, et donc il y a les métiers du numérique est quand on nous dit, est-ceque vous avez…, qu’elle sorte de métier vous avais dans le numérique c’est très très compliqué et très difficile de trouver des mots, de trouver des postes, parce que comme vous dites, c’est en train de se créer les formations, et c’est ça qui nous manque. Moi ce que j’aimerais bien c’est que justement il y ait une enquête de faite, pour dire quels sont déjà les nouveaux métiers qui sont déjà sortis, les autres qui vont émerger, et ce que ça risque de donner. On a vu notamment avec la nouvelle … la nouvelle utilisation du numérique dans le domaine de la santé, vous avez vu maintenant ils utilisent, …, le médecin il est ailleurs, ils utilisent Skype, ils peuvent soigner, ils ont des caméras des

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machins voilà. Moi j’en suis là, c’est-à-dire que j’aimerais avoir une liste des métiers disponibles pour offrir aux chefs d’entreprise, parce que bien souvent ils ont des besoins,sauf qu’ils connaissent pas les fiches de poste ni les postes, ils sont pas disponible, et chez qui ils vont se tourner pour pouvoir dire et bien j’ai besoin de ça ça ça ça, donc est-ce que c’est un médiateur, est-ce que c’est un communiqué manager, est-ce que c’est un webmaster, voilà. Ils sont un peu noyé dans tout ça, et c’est ça qu’il faudrait faire : un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur, grâce au numérique. C’est ça qui serait intéressant.

Et je pense que l’AFPA est à même de pouvoir dresser cette enquête la, qui serait très intéressant pour le pôle emploi, pour les organismes comme nous, et aussi pour les chefs d’entreprise parce qu’ils s’y perdent.

Peut-être que ça peut être une commande, … 8’42

Mais c’est ce qu’on a surtout besoin parce que c’est surtout le retour que l’on a.

C’est une information que je fais remonter, justement, c’est pour ça ….

Est-ce que vous voyez des choses à rajouter ? Des choses qui vous semblent importantes. 9’00

À propos du numérique ?

Oui, du numérique, de la formation, de …

Ben c’est surtout, je dirais, c’est l’information ce n’est pas la formation, c’est l’information qui nous manque. L’information de ce qui peut être fait, …, dans quel domaine, et vers quel public, ça on ne l’a pas. Et si votre cursus justement, et votre formation va permettre d’orienter, ou de pouvoir s’orienter par rapport à ce que vous allez mettre en place, ça serait vraiment un plus, parce que c’est vrai que aujourd’hui, on le sait ça fait facilement cinq ans où on entend, où on perçoit que le numérique va exploser, effectivement on est en plein dedans, sauf que là il y a une partie flottante, ou il y a des besoins, et il y a des besoins, il y a des entreprises qui ont des besoins, sauf que comme elles le savent pas quels sont les postes et même les postes quand ils sont disponibles à quoi ça correspond, ils ne peuvent pas embaucher. Donc ils embauchent souvent des jeunes, qui sortent, qui ont une licence, qui ne sont pas peut être assez expérimenté je dirais, sur les nouvelles technologies les Fab lab etc., et donc ils embauchent ce jeunes la, mais il faut qu’il le forme en complément, parce qu’il n’a pas toutes les informations. Il les a en théorie mais pas en pratique. Donc ce qui manque aujourd’hui c’est vraiment du personnel qualifié dans ce domaine-là, et c’est très rare à,… enfin c’est très difficile à trouver. Et j’ai des demandes.

Je vous remercie beaucoup.

Ce qui s’est dit dans le off.

Il y a des besoins dans la sécurité informatique.

Il faut une spécialisation dans de nombreux domaines.

Les patrons embauchent de plus en plus car la gestion de l’outil informatique et de ses applications demandent trop de temps. Il y a besoin de fiche de poste.

Il faut que la formation soit très complète, avec une fiche de poste étendue.

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Qui : Léo.

Structure : AVILAB.

Vocal 60. 14 minutes.

Retranscription de l’entretien du 27 janvier.

Je t’invite à partager avec moi, ce que c’est pour toi les activités liées au conseil et la médiation numérique.

Je pense que c’est déjà aidé la personne à, il faut définir un besoin venant de la personne. Si moi je me mettais à la place d’un conseiller numérique j’aimerais bien aider les personne à définir leurs besoins, savoir où les gens veulent aller, pour les aider à aller vers ça. Ce que j’aime bien faire au Fab lab c’est vraiment cette démarche.

C’est quoi les activités liées au conseil et à la médiation numérique pour toi, envoyant large ? 1’10 1’15

Ça serait surtout, montrer tous les outils magnifiques du numérique, pour les… pour les gens qui veulent se former dans le numérique. Il y a plein d’outils aujourd’hui qui existent tant que ce soit la programmation, ou l’électronique, le développement de fichiers numériques, tout ça c’est une révolution digitale, donc on peut apporter ces outils là aux gens dans la formation.

Quels sont les compétences, qu’est-ce qu’il fait le conseiller médiateur numérique, c’est quoi son métier ? 2’05

C’est vrai c’est un métier qui reste à définir, c’est un peu comme le métier de Fab manager au Fab lab,…

si ça reste à définir, peux-tu énumérer ce que ça peut comporter, puisque chacun pourra y mettre une représentation différente. 2’27

je pense qu’il faut prendre conscience que aujourd’hui, tout se connecte, donc il y a d’une part les compétences en informatique Internet je dirais parce qu’on ne peut pas passer à côté de ça, c’est tout ce qui est Web, toutes les technologies du Web, après les compétences et aussi l’écoute un peu de pédagogie pour faire passer son savoir, parce que le plus technique des techniciens si il ne sait pas faire passer ses idées ben …, ben c’est tellement vaste, …

Quelles sont les principales choses qu’il faut vraiment aborder pour avoir un minimum de compétences ? 3’22.

Savoir au moins un langage de programmation, je pense que ça peut être utile, juste pour au moins comprendre ce qu’on te dit si on peut parle de programmation, avoir en fait, une connaissance de base sur tous les langages, je suis capable de comprendre si tu me parles de php, je suis capable de comprendre tu me parle de base de données, donc je travail avec beaucoup de développeurs Web qui m’aident beaucoup, donc je peux aiguiller des gens que je forme vers les technologies dont ils ont besoin, sans connaître tous. Voilà je parlais des technologies du Web mais je pense qu’il faut aussi savoir modéliser en 3D. Ça peut être vraiment un outil intéressant de nos jours, l’imprimante 3D et toutes ces machines à commande numérique qui vienne prendre une place importante dans la société, modéliser en 3D, savoir au moins faire un petit objet en 3D, même si moi je connais personnellement plusieurs logiciels, j’utilise beaucoup de compétences électroniques, parce que je suis beaucoup amené à faire des formations ??? par exemple, c’est des petites cartes, des petits microcontrôleurs, avec quoi on peut construire presque tous les schémas électriques,

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 62

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programmation, médiation donc pédagogie, modéliser en 3D, électronique, ça peut être des domaines intéressants. Après dans modélisation il y a peut-être un peu le graphisme aussi, tous les outils numériques. Après on peut même aller peut-être perdu Excel et du Word, rien ne nous arrête, c’est des outils numériques

Les compétences qui manqueraient, les besoins actuels qui ne sont pas pourvus ? 5’45

Ah oui, alors super question. Souvent je vois des gens très compétents dans certains domaines, et qui ont une énorme lacune dans un autre domaine. Ils ne peuvent pas vendre leurs prestations. Ils ne peuvent pas vivre de leurs savoirs et c’est vraiment dommage. Donc souvent c’est …, moi je vois beaucoup de lacunes au niveau facturation, au niveau financier, les gens ne savent pas toutes les possibilités qu’il y a, déjà au niveau des contrats, est-ce que je peux être entrepreneur, est-ce que c’est plus intéressant pour moi d’avoir un CDI ? Où il y a des gens qui ne savent pas faire des factures par exemple. Être un artisan et ne pas savoir faire de facture, pour moi ça n’a pas trop de sens, parce que je gagne beaucoup d’argent en faisant des factures, je ne comprends comment les gens peuvent ne pas ne serait-ce que faire une petite facture, avec toutes ces compétences là qui vont leur rapporter des sous, donc ils vont pouvoir vivre. Après ils auront peut-être besoin de connaissances un peu en graphisme, en Web design, il ne faut pas être… par exemple il y a aussi beaucoup de développeurs qui n’ont aucune notion en graphisme qui sont en user friend liness, qui savent pas design et des bonnes interfaces. Il faut aussi avoir une vision de nos jours pour se faire embaucher, pas juste présenter un produit qui marche. Présenter un produit qui peut être payé et qui peut être beau.

Et donc un produit qui peut être bot et qui peut être payé c’est quoi ? 7’25

Alors ben, savoir facturer, savoir établir une facture, sera ce qu’est un business plan, ça peut être intéressant. Je sais facturer mon produit, je sais le vendre aux clients, et bien sûr pour pouvoir le vendre, qu’est-ce que ça peut être un beau produit ? Ça peut être un produit qui est facilement utilisable par l’utilisateur, moi je définis comme ça en tout cas, qui est facile à utiliser, qui est aussi sécurisé, c’est-à-dire on ne se fait pas mal en utilisant l’outil, ou si c’est un outil Web on est en sécurité quand on utilise …

La formation qui se déroule actuellement est axée sur trois grands pôles. Le premier c’est toutes les compétences de bureautique, pour du traitement basique d’informations, avec la veille technologique. Le deuxième grand pôle c’est ce que l’on pourrait appeler Fab lab, c’est l’utilisation d’outils, et savoir-faire l’interface entre l’ordinateur et les outils de production. Et le troisième hall de formation c’est Community management.

Par rapport à ces trois grands pôles qu’est-ce que tu vois qu’il faudrait y ajouter, ou plus développer ?

Je pense que c’est bien que ce soit modulaire, parce que… . J’ai travaillé avec ce qu’on appelle des forges numériques, c’est un peu les premiers médiateurs numériques, donc c’est une formation qui était suivie par l’État français je crois, enfin je sais pas, ces gens là il leur manquait souvent du communiqué management ouais, en effet, ou au moins juste un savoir-vivre relationnel pour dire à tient « mon projet bien, ton projet bien » …

Dans les trois grandes compétences que l’on vient de voir qu’est-ce qu’il faudrait absolument rajouter ?11’02

Je pense que les technologies Web sont absolument à ne pas oublier, …

C’est quoi les technologies Web, je ne suis pas spécialiste ?

2017-01-27 Ent-Leo .docx

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Ben je dirais par exemple, pour commencer savoir mettre en place un site Web. Ce genre de truc, savoir mettre en place un site Web, savoir-faire c’est page Web, peut-être être une feuille Excel sur Internet, si on veut faire un lien entre les deux …. Parce que je pense que ça apporte vraiment énormément à la personne d’avoir son site Web dans tous les cas que l’on peut imaginer.

Je mettrai un point fort sur le community management, je suis dans un Fab lab et du coup je travaille beaucoup avec des gens,…, pourquoi pas aussi écouter les passions des gens, je ne sais pas si vous travaillez sur ça, laissez… vous permettez aux futurs conseiller médiateur numérique de travailler plus fortement sur leur passion à eux. Ça peut être vraiment motivant pour lui s’il a dans la création de site Web, qu’il aille faire des sites Web. Souvent on travaille par passion.

Merci beaucoup, est-ce que tu vois des choses à rajouter, des questions que j’aurais oubliées de poser ?

Je pense qu’il ne faut pas se leurrer, c’est difficile des fois. Je souhaite beaucoup de courage à tous les futurs conseillers médiateurs numériques, sinon, menées au Fab lab, venez vous former un peu en dehors des cours au Fab lab, vous ne serez que meilleurs. Je pense que ça peut être bien de faire un pont entre l’AFPA et le Fab lab, pourquoi pas.

Merci beaucoup.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 63

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Qui : Sonia.

Structure : Union des commerçants Restaurent le So Watt. Le Thor

Vocal 66. 20 minutes.

Retranscription de l’entretien du 21 mars.

Je vous invite à partager avec moi ce que sont à aujourd’hui vos activités liées au numérique en tant que commerçante. Qu’est-ce qui vous impacte, comment vous le ressentez, et comment vous l’envisagez dans l’avenir ? Le numérique arrive, quel est votre implication par rapport à cela, vos besoins, vos attentes ?

En tant que commerçante ou que présidente des commerçants du Vaucluse ?

Les deux, cela permet d’avoir votre avis à vous et par votre intermédiaire l’avis de tous les autres commerçants qui n’ont peut-être pas tout à fait la même problématique, mais que vous devez connaître quand même.

Nous on se pose sur la problématique, et je rencontre énormément de start-ups qui nous proposent des produits spécifiques pour les commerçants. Donc il y a le basic, je vais dire aujourd’hui les commerçants sont sur la toile, ils ont un site Internet, ils ont un site interactif, pour certains ils ont des sites payants avec prise de commande en ligne, c’est pas mon cas moi j’ai juste un site Internet avec la mise à jour régulière de mon action, de mes animations, avec la possibilité de rentrer toutes les adresses mail de mes clients, et donc ensuite de leur envoyer une newsletter pour les informer des animations que je propose au sein de mon restaurant, donc ça c’est une première partie. Après je suis sur Facebook, Facebook c’est un profil personnel mais que j’utilise de manière professionnelle, où j’ai à peu près 1600 "amis", et une page professionnelle pour mon restaurant qui elle génère je crois 2000 abonnés, où je mets de l’information toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaine. 2’18. Après le numérique oui, j’ai des « pads », on travaille en wi-fi, j’offre la wi-fi à mes clients, donc on est en plein dedans …, donc ça c’est mon côté commerçants.2’34.

Après concernant l’union des commerçants et des artisans du Vaucluse on travaille avec la French tech qui est un programme européen, sur Avignon c’est une French tech culture, mais finalement suivant nos commerces nous on travaille aussi beaucoup avec le tourisme, donc ça nous intéresse. Là en ce moment on est en train de mettre en place des b cônes pour le mois de juillet, pour le festival d’Avignon, avec Orange, pour envoyer des alertes aux abonnés, il y a Orange et il y a la Provence qui fait ça, tous les abonnés de la Provence en passant devant un b cône reçoivent l’information, soit culturelle pour les musées, mais aussi des restaurateurs les salles de spectacles, enfin ceux qui veulent faire une action commerciale peuvent envoyer … .3’26 Ensuite actuellement je travaillais avec une société qui s’appelle « urbic » qui font … ils sont déjà implantés à Paris, ils ont des bornes d’informations, mais où on ne télécharge pas d’application on est sur du wi-fi. Et donc les gens qui vont passer devant la borne, vont avoir l’information qu’ils peuvent se connecter en wi-fi, ils ont juste à rentrer le code et ils vont avoir toute l’activité de la ville. Ça ça rentre dans le cadre d’un programme qui s’appelle Avignon avenir ambition, et donc le but c’est de numériser l’ensemble de la ville pour que les clients, enfin les touristes, qui passent puissent savoir toute l’attractivité de la ville sur le plan culturel, en termes économiques, touristiques. 4’40 Et moi mon objectif c’est à terme, que ce côté pilote

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d’Avignon se transfère à l’ensemble du Vaucluse, pour que n’importe où où on soit dans le Vaucluse on ait de l’information, puisqu’on sait très bien qu’aujourd’hui les gens sont sur leur portable. 5’00. Par exemple, je travaille aussi dans le cadre de mon restaurant avec trip Advisor. Alors ce n’est pas moi qui qui me suis mise sur trip Advisor, mais quand j’ai vuque j’y étais et que les gens mettaient des avis, j’ai préféré prendre le contrôle et de gérer les avis, soit en y répondant, soit en motivant mes clients à aller en déposer, ce qui fait qu’aujourd’hui je suis le premier restaurant sur le Thor.5’22.

Donc vous avez pris conscience et vous êtes vraiment très impliqués dans… 5’26.

Mais tous les commerçants ont pris conscience, c’est-à-dire que tous les bons commerçants et artisans sont sur Facebook, partagent leur savoir-faire, leurs produits du terroir. Je connais un pâtissier de renom sur Velleron et qui a aussi ouvert maintenant sur L’Isle-sur-la-Sorgue, pâtissier Rouget qui fait des chefs-d’œuvre, chaque gâteau est un chef-d’œuvre et bien il le partage et ça donne envie d’aller dans sa boutique. Aujourd’hui les restaurateurs … c’est fini, on ne peut plus attendre que le client il vienne, d’abord parce qu’il y a trop d’offres par rapport à la demande, donc il faut qu’on arrive à sortir du lot et le numérique nous permet ça, puis après on est comme tout le monde, on est des citoyens, on fait nos comptes sur Internet, ben moi je fais tout par Internet, les mails, et factures arrivent sur Internet, toute ma comptabilité est numérisée, … enfin voilà, je me balade avec mon ordinateur portable, mon smartphone, … je reçois mes mails, j’ai quatre boîtes mail, … donc les commerçants aujourd’hui sont complètement conscients qu’il faut, enfin je parle du petit commerce, mais c’est pareil pour les autres, être connecté, et on est connectés. 6’54.

La formation qui se fait à l’AFPA, c’est la première fois qu’elle se fait. Il y a eu un référentiel de formation qui a été fait, avec ce que les gens pouvaient imaginer. Maintenant sur le terrain on se dit que ça va devoir s’adapter forcément, évoluer.

Quels sont-vous vos besoins à vous et aux autres commerçants en compétence. Les compétences que vous avez déjà c’est quoi, en termes numériques et qu’est-ce qui est utilisé régulièrement ? Et après qu’est-ce que vous auriez besoin éventuellement en compétence ? On essaye de définir comment faire la formation pour qu’elles puissent s’adapter au mieux aux besoins. 7’40.

Mais la formation conseiller médiateur numérique, pour moi enfin, je vais être un peu cash, mais pour moi ça n’a aucun intérêt. Aucun commerçant passera par un conseiller médiateur, pourquoi : parce qu’aujourd’hui par exemple à la CCI, on est en capacité de répondre à toutes les demandes de formation sur le numérique, c’est-à-dire que làdernièrement, on a formé notre coordonnatrice à monter une page Facebook, donc en termes de communication, comment on se fait référencer, les mots-clés, voilà. On travaille avec des entreprises en direct comme Noware entreprise, pareil qui nous propose des solutions, donc on est en direct avec les entreprises du numérique. Conseiller médiateur moi je ne vois pas vraiment le… 8’36

Moi j’arrive de l’insertion sociale et professionnelle, et j’étais formatrice à l’AFPA. J’étais formatrice sur les médiateurs, la médiation quoi, en termes de gestion de conflits, des choses comme cela. Et je me dis là les mecs ils se sont dits il y a le numérique, il faut faire quelque chose alors on va créer une formation quoi. Mais il n’y en a pas besoin ! Parce que les entreprises ne vont pas passer par des conseillers médiateurs. Soit elles ont le fric et elles vont embaucher des communicants qui vont être en capacité de montrer leurs besoins,

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et ils vont aller chercher dans les OPCA les formations ciblées auxquelles ils ont besoin, Twitter, Facebook, les b cônes, le numérique, soit ils vont aller directement voir… soit ils n’ont pas… comme nous les petits, et on va se retourner vers les établissements consulaires qui sont en capacité aujourd’hui de nous donner cette informations-là. 9’35. Donc je suis un peu sèche là-dessus, mais … je ne vois pas l’intérêt d’un conseiller médiateur, et en plus un conseiller médiateur … alors le mot médiation … je ne vois pas ce qu’il vient faire la. C’est-à-dire que pour moi la médiation c’est du social, c’est de la gestion de conflits, voilà … et nous l’entreprises on n’est pas du tout là-dedans, ce n’est pas notre langage. 10’00.

Déjà quand on a du mal à mettre de la médiation en place pour ce qui est …, puisque c’est la grande mode aussi, entre les salariés et patrons par rapport à des prud’hommes, des choses comme ça, … donc le tribunal de commerce a mis en place des espaces de médiations …

Je ne pense pas que la médiation soit entendue dans ce sens-là …10’22

Oui, mais je vous dis comment elle va être reçue. Pour nous la médiation c’est un mot social. Et ce n’est pas un mot de business.

La médiation est entendue entre quelqu’un qui maîtrise l’informatique ou pas.

Oui j’ai bien compris. Conseiller en numérique c’est plus parlant que conseiller médiateur.Médiateur je comprends le fait …, on fait le lien entre ceux qui seraient en capacité de vous former ou de nous apporter du conseil, et vous l’entreprise, mais il y a un intermédiaire encore, et aujourd’hui je ne suis pas certaine que les entreprises aient besoinde …, de ça, de ce médiateur. Ils ont peut-être besoin de conseils, ça c’est sûr, mais le conseil ils vont aller le chercher soient dans l’entreprise qui forme directement sur les OPCA, par ce que on n’est pas plus con que les autres, la formation on sait où aller la chercher. Soit sur une boîte de communication qui va être en capacité de dire voilà, j’ai une entreprise et je veux la développer, quels axes je vais prendre, et dans ces axes il va y avoir le numérique forcément en termes de communication, et la, la boîte de conseil, de communication, va nous dire vous devriez vous former là-dessus, Facebook vous l’utilisezmais vous ne l’utilisez pas assez, ce n’est pas assez pointu vous pourriez développer encore plus votre clientèle, et …

Du coup cette formation de conseiller médiateur …, je me dis qui va embaucher un conseiller médiateur ? 11’56. Voilà. Et je n’y crois pas. Parce que les commerçants ne paieront pas un conseiller médiateur, puisqu’ils peuvent avoir accès à du conseil, quelque part gratuit, et après ils payent de la formation avec les OPCA, c’est ce que nous nous offrons à l’UCAV, de faire ce relais avec la CCI, un commerçant ou un artisan qui nous demanderait on ne va pas lui envoyer un conseiller médiateur, on va lui dire la CCI elle fait ça, la chambre des métiers elle fait ça, la chambre de l’agriculture elle fait ça, et on vous met en contact direct, et c’est gratuit en plus. Donc pourquoi elle irait payer … Et après les grosses boîtes elles ont des agences de com et elles n’ont pas besoin de conseiller médiateur.

Donc le numérique pour vous dans une entreprise ça représente quel pourcentage d’activité? 12’48

Aujourd’hui ça représente énormément, c’est tout le temps. Je veux dire hormis le fait du service, … par exemple dans mon activité qui est la restauration, toute ma communication est, … pratiquement tout est basé sur le numérique. Ça va de la conception des dépliants…

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donc au niveau informatique, que je crée moi-même d’ailleurs, quand j’ai vraiment besoin d’un truc ponctuel je vais passer par un graphiste, et puis pour la diffusion et bien je vais utiliser les médias, … ça peut être la presse locale, ça peut être le site Internet de la mairie,ça peut être le panneau d’affichage de la mairie, qui sont aussi dans le numérique… et donc pratiquement toute ma com elle est faite comme ça. Et ma gestion administrative est numérique, et ça c’est aussi énormément de temps que je consacre.

Donc c’est une compétence à avoir mais ça ne fait pas parti d’un métier à temps plein ?12’52.

Ah ben non ! je n’ai pas les moyens. Ça c’est le chef d’entreprise qui le fait. On n’a pas les moyens, déjà que je n’arrive pas à me sortir un salaire si en plus il fallait que je paye quelqu’un … . Aujourd’hui la problématique c’est qu’en plus les commerçants ou l’artisan ne vont pas super bien, donc on réduit sur tous les postes, et on va pas aller payer quelqu’un pour faire ça. On pourra le faire de manière ponctuelle, et je vous dis on va s’adresser à des agences de com. En disant voilà je veux développer telle cible, qu’est-ceque vous me proposez, et ça on a des propositions tous les jours de gens qui viennent me voir en disant votre concept est intéressant, comment on peut le développer …

Maintenant avec l’expérience que vous avez, le relationnel autour de vous, ce dont vous avez pu discuter, comment est-ce que vous voyez évolution du numérique dans vos métiers, quelles peuvent être les besoins futurs selon vous ? 14’50

C’est les applications, toutes les applications qui sont en train d’être développées. Je parlais avec des artisans qui ont besoin de prendre des mesures, des choses comme ça, maintenant ils ont des applications sur leur smartphone, ils arrivent bing bang boum, ils prennent les mesures, pratiquement ils mettent en 3D …, voilà… en deux temps trois mouvements on va leur dire combien il y a de surface à aménager, ils vont rentrer chez eux il faut qu’il fasse de l’aménagement, on le voit déjà ne serait-ce que vous allez chez Fly ou chez IKEA pour faire votre cuisine, et bien les artisans c’est pareil, ils arrivent c’est tout en3D.

C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel, ça développe nos … . Quand un artisan ou un commerçant veut faire quelque chose, il peut pratiquement le tester sur Internet pour voir si ça va prendre avant de lancer le produit. Ça accompagne le développement, comme l’Internet qui est rentré dans la vie de tous les citoyens, il y a je ne sais pas combien de gens qui sont sur Facebook, quand on cherche quelque chose … ben en cuisine on le voit, on a besoin d’une recette, on veut changer un truc,, où on est pas sûr, et bien avant on prenait le grand livre et maintenant on va sur Internet et puis il y a, sur la béchamel il y a 40000 manières de la faire, enfin voilà quoi … . On vit au quotidien, on a tous nos portables, quelle que soit la demande finalement on peut trouver une réponse par le biais d’Internet et on peut le développer par le biais de toutes les applications qui peuvent être mises en place quoi … que ce soit en termes de réseau, que ce soit en termes commercial, que ce soit en termes de compétences, quand on cherche une compétence Bing Bing Bing et voilà ! 16’58.

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Est-ce que vous voyez quelque chose à rajouter, dans l’esprit de ce que je vous ai demandé ?

Ce que je peux rajouter c’est que j’ai la chance de travailler avec ceux qui sont la French tech … voilà, qui me proposent régulièrement de rencontrer des start-up innovantes pour un peu tester leurs produits et nous demander "est-ce que vous pensez que c’est adapté ?".

Samedi dernier j’en ai rencontré trois. Il y en a une qui m’a séduite, c’est les bornes d’information wi-fi. Il y en a une autre qui ne m’a pas du tout séduite et j’ai dit on n’en veut pas parce que elle est contraire au commerce, c’est un site de loisir avec de l’échange de… elle nous dit ça amène des gens dans votre ville, ouais mais ça vide nos hôtels, alors ça ne m’intéresse pas, … et la troisième c’était … c’est un gars qui fait des petits films, et puis on prend des selfies, on se connecte sur son truc et on peut créer un film avec nos selfies … on était en train de réfléchir comment en termes de commerce on pouvait, par exemple sur Avignon, on pouvait proposer à la ville de faire un film comme ça où il y a plusieurs endroits, et on pouvait proposer à des restaurateurs d’intégrer le circuit et que les gens qui vont manger dans ce restaurant, et bien à un moment ils se prennent en selfie, le restaurant étant filmé et voilà…, on en est encore à la réflexion…

Merci beaucoup de l’attention que vous m’avez apporté …

En Off :

Très fort décalage entre les compétences nécessaires aux entreprises et les compétences proposées par les formations.

Il faut se coller à la réalité du monde du travail, c’est-à-dire savoir communiquer.

On va payer des formations à des gens qui ne seront pas embauchables.

Arrêt de l’activité prévue dans 2 semaines. CA -38% depuis janvier.

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Annexe 10 :

RETRANSCRIPTION DES ENTRETIENS

ENQUÊTES AUPRÉS DES PROFESSIONNELS

AVEC CATÉGORISATION

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Qui : Cédric.

Structure : ADN. www.adn-pro.com

Vocal 54. 35 minutes.

Retranscription de l’entretien du 25 janvier.

Je souhaiterais recueillir des informations sur les activités liées au conseil et à la médiation sur numérique que vous envisagez, d’abord le métier, et les activités possibles que vous envisagez par rapport au métier. 49’

Ça va être une activité, en faites, pour faire court, pour dresser le tableau, le secteur du numérique, c’est pas un vrai secteur en fait, c’est une mutation, aujourd’hui il y a des acteurs du numérique, nous on fédère auprès d’ADN, qui se sont spécialisés là-dedans, mais le gros en fait c’est de l’accompagnement aux entreprises à prendre ce virage. 1’14.

C’est-à-dire que tous les corps de métiers sont touchés, toutes les professions on va dire classique, et l’enjeu si elles ne prennent pas ce virage du numérique, elles vont être dépassées par, il n’y a plus de notion de frontière ou de territoire, avec le numérique, donc elles vont être dépassées par d’autres acteurs qui vont venir se positionner, et si on n’estpas présents, c’est mort. Tout le secteur du numérique est quand même décriée, par ce que il est destructeur d’emploi, potentiellement dans tous les métiers, entre la robotisation,l’intelligence artificielle, voilà, dans l’actualité on ne parle que de ça, que ça va détruire des emplois. Vrai, des emplois traditionnels. Par contre il y a une mutation qui va avoir besoin d’ingénieurs capables de gérer cette intelligence, et il faut apprendre à travailler de manière intelligente avec ses ressources là. 2’14. C’est-à-dire que ça va créer de nouveaux métiers, c’est là où c’est très difficile à établir, en fait un cahier des charges sur ce business, puisque c’est un secteur qui est en perpétuelle évolution, c’est-à-dire que ce qui est valable aujourd’hui est déjà dépassé, tout est déjà dépassé quoi. C’est-à-dire que les gens développent des applicatifs sur des produits qui sont en cours d’étude. Voilà.

Qu’est-ce qu’on peut envisager comme activités liées avec le conseil et la médiation numérique ? 2’52.

Comme activité il faut, … il y a différents types. Il y a le consultant qui a besoin d’avoir des connaissances généralisées sur tout ce qui se fait, donc un gros travail de veille, c’est làoù c’est un petit peu difficile sur une formation de définir quelque chose parce que ce qu’il va apprendre en formation, les enseignants l’auront validé, et le temps qu’ils valident c’est déjà dépassé. Donc il faut pouvoir avoir un historique de cette évolution est plutôt apprendre, donner des outils aux gens à être en veille permanente, donc ça, ça va être pour l’aspect généraliste. Pour pouvoir faire du conseil en médiation numérique il faut quelqu’un qui connaisse un petit peu tout le panel des outils, et qui puisse après en fonction des interlocuteurs et des entreprises dans lequel il va rentrer, pouvoir se focaliser sur un point, et après aller plus loin et faire de la recherche. Pour pouvoir accompagner, voir ce qui est faisable, et aider l’entreprise sur un point spécifique. 4’02. Pour savoir ce que c’est là il y a besoin de personnels qui ont un éventail large sans être spécialisé. Après c’est des niches, où il y a une multitude de niches qui se créent au fur et à mesure, donc eux, c’est quasiment infini, quelqu’un qui va se passionner et se spécifier sur une technologie en particulier, vas pouvoir intervenir après dans plusieurs entreprises, ou monter son entreprise de sous-traitance sur quelque chose de très spécifique. Ça va être peut-être du développement d’API, mais ça c’est ce qui existe déjà depuis 10 ans, le community

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management ça fait longtemps qu’il existe donc il y a des, voilà au fur et à mesure il y a des nouveaux métiers qui se créent, au départ des free-lance. Maintenant de plus en plus de free-lance, nous on le voit au Co Work, il y a de plus en plus de free-lance qui vont travailler pour plusieurs sociétés, et qui se sont fait recrutés par une PME, sans rentrer dans des grands groupes, Il y a un réel besoin, ils ont pris conscience qu’il y a un réel besoin en interne d’avoir une maîtrise de leur communication. Donc il faut être ultra flexible.

Est-ce que vous pourriez développer un petit peu. Vous parlez de conseiller médiateur numérique, là on vient de dire communication, est-ce qu’il y a d’autres branches aussi ? 5’33.

Il y a le développement, il y a sur de la robotique, sur du tracking, sur du Web,

C’est quoi du tracking ?

Tout ce qui est avec les puces RFID, en logistique, c’est-à-dire que, par exemple sur Avignon on a une nouvelle société qui s’appelle ID4, qui est spécialisée dans les puces RFID, qui permet à la fois du contrôle, c’est une technologie on peut en faire plein plein de choses, ça sert au paiement sans contact, au contrôle d’accès, au tracking de colis, à l’étiquetage de produits pour de la gestion de stock. Donc après, tout, il y a tellement de possibilités que tout peut se mélanger, c’est pour ça qu’il faut être multi…, avoir plusieurs compétences, dans le secteur du numérique, c’est-à-dire que quelqu’un qui travaille dans laRFID, il faut qu’il puisse développer des applications Web …, qu’il ai un aspect commercial pur normal, qu’ils puissent travailler sur de la recherche pour développer de nouveaux produits, de nouveaux services, et pouvoir accompagner …, la technologie en

soi c’est juste un outil. 6’54.

Je travaille dans l’impression 3D, dans la bureautique mais il y a une partie impression 3D, l’impression 3D a été présentée comme une révolution il y a quatre ans, on a dit il va y en avoir dans tous les ménages, c’est faux, c’est pas une finalité impression 3D, on ne peut pas faire le commerce de …, c’est un outil qui va aider à développer le prototypage, de la recherche dans le secteur médical, c’est une compétence à avoir en plus d’autres, c’est pas une finalité. Les bureaux d’études travaillent en impression 3D depuis 30 ans. Aujourd’hui c’est un outil plus accessible. C’est pareil pour le développement Web, ça fait 20 ans que le Web existe aujourd’hui c’est beaucoup plus facile de concevoir des vitrines, de mettre des applications en ligne, donc c’est pas une finalité. Autant il y a 20 ans une agence de compouvait se spécialiser dans la vente de sites Internet, aujourd’hui n’importe quel auto entrepreneur fait des sites à prix cassé. Donc il y a même là-dedans des métiers qui s’éteignent s’ils ne se remettent en question. C’est un secteur beaucoup plus …, très dynamique, mais il faut savoir se remettre en question en permanence, 8’22, comparé à un boulanger qui à partir du moment où il a trouvé sa recette de baguette, c’est à peu près stable, il faut juste qu’il gère une notion de trafic, donc il a besoin des outils numériques pour certains points, mais l’évolution est quand même beaucoup plus lente.

Il faut, un petit peu comme l’enseignement général classique, un tronc commun pour avoir des bases solides, connaître les différents outils,

Selon vous ce tronc commun c’est quoi ? 9’02

Donc sur le tronc commun il y a tout une partie de développement codage, connaître les différents langages informatiques, savoir qu’ils existent, et à quoi sert tel ou tel langage, ça c’est une base. Aujourd’hui sur toute la partie Web tout ce qui est php, html, c’est des

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langages, c’est la base de la lecture. Pas besoin d’avoir les compétences pour le développer, parce qu’il y a des spécialisations en fonction des personnes qui vont vouloir se spécialiser dans certains domaines, il faut cette base sur les outils numériques, justement à l’AFPA je travaille pour la mise en place du Fab lab, avec des machines à commande numérique, la ça va être les bases de la robotisation, avoir des données informatiques, de transmettre à la machine pour produire. Juste comprendre comment ça fonctionne et savoir que ces outils existent pour pouvoir les intégrer après dans une stratégie. Si on ne connaît pas les outils on ne peut pas les intégrer. Ça c’est cette partie, on va dire tronc commun, qu’il faut avoir. C’est connaître différents outils pour la communication, il y a le principe des réseaux sociaux, il s’en crée des milliers chaque année, qui vont avoir des intérêts spécifiques à certains métiers ou à certaines configurations d’entreprise, c’est les choses à connaître. 10’40. Après tout est lié, on fait le lien, sur les réseaux sociaux. On peut gérer un réseau social interne entreprises, donc là ça rentre dans le jeu du développement Web, ou du développement de logiciels, il faut avoir des CRM, des ERP, c’est des solutions de logiciels qui vont permettre de faire, de centraliser toutes les données, d’une entreprise, c’est sécurisé pour qu’il n’y a pas de fuites, on est obligé de travailler sur une plate-forme dédiée, ça permet la gestion des doublons, il y a plein plein d’avantages, de pouvoir intégrer un tchat interne, parce que les gens, voilà, ont besoin des fois de communiquer, c’est une autre manière de communiquer que le mail, qui a un intérêt, il ne faut pas que ça passe sur du Facebook ou autre quand on est sur des données d’entreprise. 11’35. Donc connaître tous ces outils, mais Facebook a plein de bonnes choses, pour pouvoir les intégrer, il faut savoir commencer développer, pour proposer des idées, donc être en veille permanente, et avoir un réseau de connexion. C’est-à-dire après une personne qui va suivre une formation là-dedans, il faut qu’elle puisse, quand elle rentre dans une entreprise, dire voilà moi j’ai des compétences en-t-elle tel domaine, je suis expert numérique en général, derrière si vous voulez vous développer ça il faut vous rapprocher de telle société qui aura les compétences pour le faire, pour être prescripteur. 12’16

Alors le premier grand domaine c’est les différents langages, 11’25 les langages, les technologies, les logiciels, en fait tous les outils numériques. Il y a beaucoup de sociétés en fait aujourd’hui qui …, les sociétés du numérique aujourd’hui se sont spécialisées pour créer des outils. Donc elles ont leurs clients, c’est comme ça qu’elles arrivent à se développer. Les métiers du futur ça va être des gens qui connaissent et qui ont une maîtrise des principaux outils, et qui vont pouvoir les agglomérer et offrir une offre globale. Parce que voilà quand on arrive sur des notions de coût et d’organisation, il faut que les choses soient compatibles, l’une à l’autre, et c’est le problème qu’ont les entreprises, c’est-à-dire qu’elles vont partir sur le développement d’un logiciel en interne sur une infrastructure informatique, si elles n’ont pas l’éventail des outils et les perspectives d’évolution quelles vont avoir, elles peuvent se bloquer et quand on est sur un investissement d’une architecture lourde 13’28, c’est des investissements lourds qui sont souvent portés sur cinq voir 10 ans, s’il d’entrée de jeu elle se bloque et verrouille évolution pour la suite, c’est dramatique. C’est là où il y a besoin justement d’experts, parce que une société qui va développer son applicatif, évidemment elle est là pour le vendre. Donc quelqu’un qui a une connaissance globale vas pouvoir dire OK, ça c’est un très bon produit, il y a un produit équivalent permette d’ouvrir tel n’était pas derrière, est-ce que c’est là-dedans que vous

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voulez aller, après c’est de la stratégie de l’entreprise, il faut connaître les outils, ça c’est la base.

Donc les outils, les réseaux, et est-ce qu’il y aurait d’autres parties de développement ? 14’25

Les possibilités sont infinies, après il y a un problème de contraintes temps, et de moyens, c’est-à-dire une formation de 10 mois ne pourra pas avoir les mêmes résultats qu’ils formation de deux ans ou cinq ans. Dans ce voit pour des formations AFPA qui sont des formations courtes en 10 mois. En 10 mois il faut vraiment accès sur, voir l’éventail, et donner aux gens un large éventail pour qu’ils puissent faire de la veille. Savoir de quoi on parle, on trouve les informations, avoir ces réseaux, pour rester en veille justement. Parce que après l’objectif c’est se mettre à son compte ou intégrer une entreprise, il peut se passer deux ans où ils vont se spécialiser dans une partie, et après avoir besoin de, de l’éventail, en fait il faut pour pouvoir apporter des compétences à des gens, d’avoir une ouverture d’esprit, c’est-à-dire ils vont travailler pour une période et après arriver à un certain stade de développement de leur activité, qu’ils puissent faire le lien avec tous les autres outils qu’ils connaissent, et là c’est une vraie valeur ajoutée pour l’entreprise, quelqu’un qui rentre qui fait du développement Web ou du codage dans une équipe, le fait qu’ils connaissent après outils de fabrication, par exemple s’il est dans un bureau d’études il y a un moment où il va pouvoir intégrer, piocher, en disant il y a ça qui se fait, je sais où trouver les informations, pour savoir qu’est-ce qu’il en est aujourd’hui, parce que je l’ai appris il y a deux ans, j’ai gardé dans un point de ma tête et je suis employable. 16’25 En fait, toute la problématique c’est que si on fait une formation figée, c’est un peu le problème de l’éducation nationale aujourd’hui, il y a des cours magistraux qui datent, ça fait 50 ans que ça pas été revu, il y a après un décalage entre les jeunes qui sortent des écoles, qui ont des compétences, ils ont appris plein plein de choses, c’est pas des idiots, mais ils sont déconnectés des besoins des entreprises. La pour la formation pour adultes, c’est des gens justement qui sont sur des métiers qui peut être n’existent plus, c’est pour ça peut être qu’ils ont besoin de reconversion, s’ils font une reconversion qui n’est valable que un an, il se retrouve, et c’est reporté problème, c’est-à-dire qu’ils vont se retrouver dans une situation où cinq ans après ils seront à nouveau plus employable, parce que ce qu’ils ont appris n’est plus bon.

Les compétences qui manqueraient et les besoins les plus importants sur le marché, en cemoment ce serait quoi ? 18’02.

Sur le Web, des compétences Web, après ça peut être du développement de site, du suivi, de la structure de contenu…

Après ce sont des métiers spécifiques peut-être un peu plus pointu, peut-être que c’est un peu en dehors du conseiller médiateur ?18’30.

Je vais prendre un exemple concret. Moi j’ai un site Internet que j’ai développé pour l’impression 3D, comme je viens du photocopieur mon objectif c’était devant des imprimantes 3D comment rendait photocopieur. Je me suis retrouvé confronté aux fait que c’est une, une nouvelle technologie dans l’esprit commun, et les gens ne peuvent pas acheter d’imprimante 3D parce qu’ils ne savent pas forcément dessiner en 3D, ils avaient besoin d’avoir des ressources, ils ne trouvaient pas de ressources. Donc du coup j’ai créé un deuxième site de partage de fichiers. Ça permet d’avoir des documents 3D imprimer,

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 69

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parce que ça imprime pas du papier une imprimante 3D. Donc c’est un bon point, l’inconvénient c’est que tout l’intérêt de l’impression 3D c’est de pouvoir créer des choses qui n’existent pas, et proposer à des gens de télécharger des choses qui existent…. Ben voilà. Donc du coup après j’ai développé une branche formation. Donc tout ça au départ était centralisé sur un site Internet, eu… mais un site Internet ça va être une vitrine, oudedans ça nécessite plusieurs compétences. Là ou … un CMN peut être intéressant, c’est qu’il connaisse le fonctionnement d’un site Internet, qu’il puisse développer les différentes activités, parce que justement il a cette connaissance et cette réactivité de pouvoir répondre rapidement aux attentes des gens, donc être à la veille de ce qui se fait, mais aussi en veille des demandes consommateurs, et pouvoir déployer les compétences en interne. 20’15. On ne peut pas faire une formation de codeurs en un an. Justement dans la grande école du numérique il y a l’école de ???, …, Ça c’est l’école codage. Il y a ça, il n’y a pas besoin d’y avoir des centaines de milliers de codeurs. C’est-à-dire qu’ils vont avoir des missions dedans. Là où c’est intéressant c’est de pouvoir avoir un expert qui connaisse ça, savoir où aller chercher des codeurs parce qu’il va en avoir besoin juste pour une phase de développement, il y en a un gros besoin en face de développement. Et après c’est que sur les remises en question, il va y en avoir besoin sur du ponctuel, donc il n’y a pas besoin que de ça. Il va aussi avoir besoin de graphiste, au niveau du référencement il faut des experts en référencement Web, si le positionnement est là-dessus un, là c’est un exemple.En fait il faut quelqu’un qui puisse avoir conscience de ça. C’est-à-dire, là aujourd’hui on a besoin de plus de trafic, comment on fait le référencement Web, ça peut être la création de contenus, à ce moment-là on va avoir des éditeurs de contenus, ça peut être sur des campagnes marketing, il y a des sociétés qui sont spécialisées là-dedans, donc le CMN peut pas avoir toutes les compétences et être expert en tout, mais le fait d’être identifié en disant la pour pouvoir se développer si on part sur du référencement naturel ça va impliquer tel cout, et il faut prendre tel et tel contact, si on part du référencement payant il faut partir là-dessus, là-dessus il y a tel type de société qui est spécialisée là-dedans, çaaura tel cout et tel résultat. Il faut avoir cette vision globale, c’est faisable sur le format une année, savoir que ces choses-là existent. Enfin c’est plus de l’information, savoir que les choses existent, pour pouvoir accompagner le chef d’entreprise le chef d’entreprise, et comme il y a des nouvelles choses qui existent sans arrêt, est obligé d’être en veille. 22’30

La formation, c’est trois gros blocs. Un bloc basique utilisation basique de tout ce que l’on peut trouver sur un PC, pour être en mesure d’aider les gens (traitement de texte tableur etc.), avec la veille technologique, la deuxième grosse partie ça va être le Fab lab, l’utilisation d’outils, et la troisième partie c’est Community manager.

Au-delà de ces trois grosses parties, est-ce que vous pensez que c’est le minimum nécessaire, qu’il y a quelque chose en trop, ou qu’il faut y ajouter quelque chose ? 23’28.

Après ça dépend du temps passé, il y a beaucoup de choses à rajouter. Ça dépend du temps passé parce que quand on parle de traitement de texte et tableur ce sont des technologies qui ont exactement 30 ans quoi.

Néanmoins, quand on dit conseiller médiateur numérique, c’est une personne qui va aller donner un coup de main à quelqu’un, et c’est de ça que parfois les gens ont besoin, il ne faut pas l’ignorer.24’06.

Il ne faut pas l’ignorer, … après il faut garder à l’esprit le positionnement, les gens qui sont formés, il y a deux optiques. Où ils créent leur société à but lucratif pour gagner l’argent, où ils vont intégrer des sociétés à but lucratif pour gagner l’argent. Il existe des

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associations qui font de l’accompagnement de retraités de l’accompagnement de retraités,tout ça, pour rien parce qu’il y a des subventions publiques, c’est des choses qui n’ont réellement aucun avenir, en fait elles servent juste à déblayer le terrain, le jour où c’est un vrai marché les entreprises vont se positionner dessus. Dans une maison de retraite, on ne leur apprend pas faire du traitement de texte tableur Excel, aucune utilité, par contre créer une tablette ergonomique avec des logos peut-être plus adaptés à …, donc là il faut être capable de développer des applications, et accompagner sur quelque chose de simple. Les retraités sont complètement dépassés et n’ont aucune utilité des tableurs, c’est inutile. Les jeunes générations, je vois mes filles de 6 et 10 ans, à 10 ans elle se débrouille avec Excel,et que ce soit sur Microsoft ou sur du Linux, ou sur du Mac, c’est la logique. À deux ans elle été sur iPad et pour zoomer sur des photos …, c’est des gens qui ont grandi avec cette technologie, il n’y a pas d’apprentissage à faire. … Alors si l’apprenant n’a pas ces compétences là parce que, voilà, on se situe sur du 35 45 ans,

À l’AFPA ?

Oui

Là c’est plutôt 18 40, il y à pas mal de jeunes.

Après les jeunes, alors c’est à identifier, là je ne connais pas trop … . Enfin j’ai eu de stagiaires, de CATIC, je voyais qui avait la quarantaine, qui … avait peut-être un peu plus de difficulté sur tout ce qui était outil, mais ultra volontaire, donc il suffisait de lui expliquer et il assimilait très très vite, donc il n’y a pas besoin de cours, juste présenter les choses. il n’y a pas besoin de cours, juste présenter les choses. Quand on s’adresse une personne de 40 ans il y a un niveau d’intelligence quand même qui permet de vite assimiler et de se remettre en question. Après j’en ai eu un qui était plus jeune qui avait 25 ans … Il était pas forcément doué mais … c’est la base quoi, Word Excel, donc … c’est sûr qu’il faut une mise à niveau. Les gens qui se lancent dans le numérique ne savent pas ce que c’est Word Excel, il faut leur apprendre. La question c’est est-ce que c’est l’objet de cette formation là. Parce que si les gens intègrent les formations de conseiller médiateur numérique et qu’ils n’ont même pas les bases minimales pour ça, ça fait un peu…, il faut que ce soit effectif ce genre de formation. Il ne faut pas prendre le premier venu et lui dire toi tu vas être conseillé médiateur numérique parce qu’il y a des perspectives de métier là-dedans. Les perspectives il va falloir qu’il se les crée lui. Donc il faut qu’il ait déjà un minimum de compétences. 10 mois c’est réduit, je pense qu’il faut faire une sélection en amont. 10 mois c’est réduit, je pense qu’il faut faire une sélection en amont Les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un site Internet.…j’ai eu le cas avec CATIC, de personnes qui n’avaient pas de comptes sur les réseaux sociaux. les réseaux sociaux. Un petit de 10 ans, il est déjà sur cinq plates-formes, il sait ce que c’est le tchat, comment créer une page Facebook, faire des opérations marketing, créer des événements parce qu’il fait sonanniversaire, les notions de sécurité à 12 14 ans ils savent exactement quoi mettre et quoi ne pas mettre, comment créer un profil pour les parents est un profil pour les copains, c’est pas des choses qui s’apprennent…28’50

Ça c’est une base, à sorte de compétences minimum pas avoir ?

Voilà, à l’entrée. Je pense que ce n’est pas … ce qui est intéressant à travailler pour le communiqué management. C’est toute la stratégie commerciale qu’il va y avoir, comment gagner de l’argent avec Facebook, comment gagner de l’argent avec les réseaux sociaux,

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 70

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sur les supports vidéo, pour faire des vidéos virales, faire de la magnétisation sur le Web, là c’est du concret. Parce que créer un profil Facebook n’importe quel chef d’entreprise il a son neveu qui lui fait, il ne va pas payer un salarié pour ça. En fait il faut garder vraiment à l’esprit, … si on veut que les apprenants soient employables et employés à 99 %, il faut que ça réponde à un besoin. Créer un profil Facebook c’est pas un besoin. Par contre faire une stratégie de marketing, créer des événements, créer des inscriptions en ligne, créer des newsletters, ça oui c’est du Community management qui a un réel impact, qui permet d’augmenter la visibilité. De toute façon, voilà, … s’il est à son compte, qu’il rentre dans une société, une société qui n’a pas de page Facebook, elle n’aura pas encore assimilé la notion de faire une stratégie marketing sur les réseaux sociaux, donc elle ne prendra pas un Community manager. Il faut que ça réponde à un besoin, si après il faut taper aux portes, c’est ce que je fais moi, pour expliquer aux gens qu’ils ont besoin sur des stratégies, on est sur la campagne, financièrement c’est des choses qui se négocient à 500 ou 1000 €, ça peut pas prendre six mois de développement. C’est ni rentable si il crée sa boîte, et il ne pourra pas se faire embaucher, il y a aucun chef d’entreprise qui va payer 2000 € par mois quelqu’un qui va lui rapporter 500 € au trimestre.

Qu’est-ce que j’ai oublié de vous poser comme question ?31’18

Dans l’idée, c’est de voir peut-être comment,…, la problématique pour l’AFPA, vas être plus, … de faire une sélection, alors je sais que c’est toujours à double tranchant parce que pour qu’une formation existe-t-il faut qu’il y ait le maximum de personnes qui viennent, ça permet de justifier la formation, l’AFPA aussi a des enjeux pour son existence, donc si elle restreint trop il n’y aura pas assez le monde et donc du coup la formation ne sera pas reconduite, donc il y a cet enjeux la. Donc du coup essayer de voir établir un cahier des charges de ce qu’il ne faut vraiment pas prendre, et aller le plus vite possible dans laformation sur les points essentiels. Quitte à différencier peut-être les formations. CMN c’est peut-être je pense, … un bon coup d’essai en fait, qui va permettre de définir, et après avec les contacts d’entreprise, l’AFPA est très ouverte là-dessus, avoir des contacts avec vraiment le secteur professionnel, ça va permettre d’identifier quels sont les besoins réels des entreprises, combien elles sont prêtes à mettre pour embaucher ces personnes, si il y a besoin de créer des structures de mutualisation de compétences, nous c’est ce que l’on fait avec l’association, on essaie de créer un bâtiment du numérique pour fédérer en fait toutes ces compétences, pour pouvoir répondre à des marchés plus importants on essaie de créer un bâtiment du numérique pour fédérer en fait toutes ces compétences, pour pouvoir répondre à des marchés plus importants auxquels on ne peut pas répondre quand on est auto entrepreneur ou autre, ce n’est pas dégradant auto entrepreneur, on peut très bien vivre comme ça, ce qui est un peu angoissant c’est la vision à moyen terme, quand on est auto entrepreneur surtout dans le numérique c’est difficile de se projeter. Le faite de pouvoir se fédérer fédérer, ça va être une nouvelle manière de travailler. Donc il y a un minimum de compétences, les jeunes dans le numérique si ils n’y connaissent rien, c’est peut-être une autre formation à créer en amont, pour avoir les bases, parce que c’est les bases qui sont indispensables aujourd’hui pour bosser en entreprise en tant que secrétaire. Le numérique est déjà bien ancré en entreprise. Donc à créer une formation il faut que ce soit une plus-value pour l’entreprise. Et pas qu’il est quelqu’un qui est spécialisé dans du traitement de texte alors que tout le monde fait aujourd’hui. 34’00 Pour bien identifier en fait il faut bien identifier ce qu’il se fait en formation. Je fais de la formation justement sur Word, Excel, le

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premier niveau PCIE en entreprise, ça ce sont des formations qui sont prises en charge par les OPCA, la formation générique Excel n’existe plus aujourd’hui. Nous on arrive à subsister sur la formation parce qu’on va faire du coaching individuel, individualisé même sur des grands groupes, c’est-à-dire c’est un face-à-face on travaille sur les documents de la personne, pour l’aider à gagner en productivité. La problématique ce n’est pas savoir utiliser l’outil, c’est savoir comment gagner cinq minutes par jour.

Il faut qu’il soit en veille, il faut avoir une trame de formation pour qu’il puisse l’adapter au moment N. C’est-à-dire qu’il va y avoir la première session CMN, à la deuxième session, si c’est exactement le même programme, c’est que la deuxième session, … c’est mort pour eux. Ça sera déjà dépassé. Il faut qu’ils puissent voir les bases en disant aujourd’hui on n’est plus sur Facebook, on est sur snapchat, suivant la cible aujourd’hui les réseaux sociaux se sont spécialisés par tranche d’âge, il faut qu’ils aient les outils. S’ils n’ont pas les outils ça n’ira pas.

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Qui : Clément. Il est formateur depuis 20 ans.

Structure : Avenir 84

Vocal 56. 22 minutes.

Retranscription de l’entretien du 25 janvier.

Pour vous c’est quoi conseiller médiateur numérique ? D’une manière très très générale.

Pour moi ça commence d’abord par du social, parce qu’il faut d’abord évaluer la personne, savoir quelles sont ces connaissances déjà, et quels sont ses a priori par rapport à ce qu’on va lui apprendre, notamment en informatique où il y a beaucoup d’a priori, beaucoup de peur, et de peur par méconnaissance. Donc déjà c’est arriver, au début en tout cas, c’est faire un peu de social dans le sens de arriver à évaluer la personne, arriver à un peu de psychologieun petit peu, arriver à évaluer la personne. Ça c’est en individuel. En groupe, même principe en groupe sauf que on va évaluer le groupe. Donc au début on va commencer par faire des tests, pour voir leur a priori sur l’informatique et du coup par le même biais leurs connaissances. Ça nous permettra de pouvoir après faire un planning de formations pour savoir exactement sur quel axe on peut partir, et jusqu’où on peut aller, et est-ce qu’il faudra les rassurer d’abord ou est-ce qu’ils sont déjà dedans, on devra les désinformer pour enlever des fausses informations qu’ils avaient, ou des a priori qu’ils avaient, pour après commencer la formation sur une base stable. C’est pour ça que je trouve que c’est plus simple en faitd’apprendre à des gens qui connaissent rien, qui ont pas forcément peur mais qui connaissent rien comme les personnes âgées par exemple ou les personnes qui sont en situation d’illettrisme, qui savent pas bien parler, les personnes étrangères quelque chose comme ça. Il y a des gens qui sont pas venus au numérique, mais pas par dégoût ou pas parce qu’ils n’ont pas pu, mais juste parce que les circonstances de la vie on fait que c’est comme ça. Et pas par incompétence. Ce n’est pas parce qu’ils se disent j’arriverai pas, c’est trop fort pour moi, je suis pas intelligent pour ça quoi. Donc c’est pour ça que c’est plus facile de partir sur quelqu’un comme ça parce que au moins il a pas de mauvaise théorie et on peut tout lui apprendre les bonnes méthodes le début. Donc des fois on retrouve des gens qui pensent savoir s’en servir, et qui disent moi je connais, mais qui connaissent Facebook et YouTube.Donc c’est pas Internet quoi. Et ils se sentent à l’aise dessus mais dès qu’on leur demande une tâche précise, notamment en entreprise, et c’est là qu’il y a aussi une grosse différence à faire au niveau de l’évaluation du public on a, c’est de savoir si c’est un public qui se destine a apprendre l’informatique pour un usage personnel, ou pour un usage sociétal on va dire, pour s’intégrer un peu dans la société, notamment les comptes Pole emploi, les impôts, parce que le numérique est entré en plein dans nos vies il y a une dizaine d’années, ou c’est des gens qui veulent apprendre le numérique et l’informatique en particulier par but professionnel, dans un but après de trouver un travail ou de s’améliorer dans le travail qu’ils ont déjà. Du coup la démarche n’est pas la même. Ça aussi c’est à appréhender et à évaluer en fonction de la formation que l’on va faire derrière. C’est pour ça que moi je préfère toujours avoir ou alors des personnes qui sont professionnelles, qui se destinent à but professionnel, comme ça va aborder des points précis sur le travail et sur ce qu’ils ont besoin. Si c’est quelqu’un qui fait du travail de secrétariat médical quelque chose comme ça, qu’elle a besoin de rédiger beaucoup de courrier beaucoup de truc, excel on va passer vite, parce que les tableaux les calculs elle ne va pas le faire. Si c’est quelqu’un qui est plutôt comptable ou plutôt gestionnaire de stocks des choses comme ça, on va passer plus de temps sur Excel,

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à savoir comment on gère ce genre de choses plus que sur PowerPoint qui est un truc de présentation. Et aussi après on va demander la pratique des gens. Si c’est des gens qui ont une pratique professionnelle et individuelle. Souvent c’est les deux, de gens ils utilisent l’informatique au boulot et il en utilise aussi chez eux. Pas pour les mêmes raisons mais ils utilisent les deux. Qui vont l’utiliser que de façon ludique, y en a que de façon professionnelle, ou toute la journée ils sont sur l’ordinateur, le soir il ne touche pas un ordinateur. 3’35. Du coup c’est dur de leur apprendre d’autres éléments du numérique, parce qu’ils ne voient que le côté professionnel. Pour Excel ça sert qu’à faire des tableaux. Alors qu’à la maison ça peut servir à plein de choses. Voilà ce genre de choses qu’il faut essayer de déconstruire. Et aussi après essayer de rendre les choses un peu dynamiques, et un peu créatives, un peu amusantes. Pas non plus faire le cours magistral, un disque dur c’est ça,….Pas trop le faire rébarbatif, parce qu’après y en a qui ne voient que le côté scientifique, qui vont se dire oulala, on leur parle d’électricité, on leur parle de voltage, d’octet, de truc comme ça, ça fait un peu scientifique et il y en a que ça peut rebuter. Il faut rester dans le côté ludique, toujours trouver beaucoup de métaphores, donc il y a plein de métaphores qui sont faciles à utiliser, la voiture, la cuisine, la société, il y a plein de métaphores qui peuvent être utilisées pour parler aux gens. Et ça aussi, la métaphore utilisée ou les images utilisées c’est en fonction du public, évidemment. S’il y a une majorité de femmes plutôt âgées, plutôt une métaphore de la cuisine ou de la famille ce genre de choses, c’est un peu sexiste à ce que je dis, mais si j’ai plutôt des hommes dynamiques actifs, j’utiliserai plus de métaphores professionnelles, des métaphores plus génériques qui seront… c’est toujours essayer de s’adapter à la compréhension de la personne, et évidemment, moi en tout cas c’est mon principe, c’est pas partir trop dans des longs monologues. Parce que les longs monologues, on explique, et les gens ça les perd, ou alors ils écoutent ça comme à l’école, et ils n’enregistrent pas quoi. 5’03. C’est pas intéressant quoi. C’est bien pour tout le côté philosophie, citoyenneté numérique, ce genre de choses, pour apprendre les principes de vie.

…. …..

Donc le métier de conseiller médiateur numérique, là on a vu plus la partie bureautique, mais qu’est-ce que ça comprend d’autres pour vous, que ça ? 5’45

Après c’est tous les usages du numérique, et moi le numérique pour moi il y a la partie bureautique, donc on va dire travail, on va dire création de projets, de documents ou d’éléments numériques, et la partie multimédia. La partie multimédia ce sera images, son,vidéos. La après on a plein de logiciels, à apprendre, à leur expliquer, ça fait beaucoup plus appel à leur créativité quoi. Et là on va leur expliquer que très simple, en une ou deux heures de cours, regardez ce que vous avez fait c’est magnifique c’est joli, vous êtes fort, vous arrivez à faire quelque chose, ça leur fait remonter la fierté, ça va enlever un peu de crainte par rapport à la machine, ah ben oui je peux cliquer facilement, ça marche, j’arrivais à faire tout ça, tout ça c’est intéressant quoi, tout le côté multimédia. Il y a le côté communication aussi, évidemment, parce qu’avec Internet il y a beaucoup le côté communication donc au niveau des mails, au niveau des réseaux sociaux, au niveau des chats en ligne, des visioconférences, toutes ces choses que peut amener le numérique aussi. Et ça c’est aussi quelque chose qui est très intéressant, et que beaucoup de gens méconnaissent. 6’45. Ils savent que le Web …, des petits jeunes qui font ça, mais moi c’est trop compliqué pour moi. Non. Un coup de Skype c’est pas compliqué. Voilà il y a plein de trucs comme ça qu’on peut leur montrer à ce niveau-là. Et après y’a aussi tout le développement personnel, tous l’aide

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que peut apporter le numérique mélangé à la vie quotidienne. Tout ce qui est des petits trucs qui sont pas indispensables, on s’en sortait très bien sans, mais ça peut aider, c’est des petits plus. Notamment avec les nouveaux supports, les tablettes et les téléphones qui ont beaucoup d’applications qui sont de l’aide à la vie quotidienne. Et ça il y a beaucoup d’éléments aussi à voir là-dedans. Mais toujours pareil, ça dépend du niveau de la personne, ça dépend de qu’est-ce qu’elle connaît, de qu’est-ce qu’elle croit connaître, et qu’est-ce que nous on arrive à estimer qu’est-ce qu’elle veut apprendre vraiment dans le numérique. Moi c’est pour ça que je vous dis que je commence par le social parce que c’est beaucoup d’aide à la personne, plus que d’apprentissage. Vraiment c’est pas très scolaire, la plupart du temps c’est pas très scolaire, c’est plus de la culture, la culture globale du numérique, il faut leur expliquer ce que c’est le numérique, ce n’est pas que l’informatique, pour un peu casser leurs peurs, essayer de les rassurer, essayé de leur montrer qu’ils savent faire aussi, que ce n’est pas quelque chose de compliqué.

Donc quand vous leur montrez qu’ils savent faire, vous faites quoi ? 8’05

On leur fait faire un exercice, on leur dit attention ça va être compliqué, on commence par dire que c’est dur. Après on les fait travailler dessus, évidemment on reste avec elle, en fait elles arrivent, parce que c’est pas vraiment dur, mais on leur explique que… bon vous allez faire quelque chose je vous demande d’être précis, de faire attention. On les met en garde au début pour qu’au final ils arrivent à un truc simple, mais pour eux ça fait une grande source de fierté, parce qu’ils ont fait un document, et on l’imprime, on peut regarder l’image sur un grand écran ou sur vidéo, ou alors on va communiquer avec quelqu’un, on va commencer àenvoyer des mails, et toute suite on leur fait découvrir toute la magie que nous on connaît, tout le côté bénéfique du numérique, et on les met , donc moi ce que j’aime bien faire en tout cas, je les mets dans une difficulté qui pour eux estime que c’est une difficulté par rapport à ce qu’ils me disent de leur parcours, dans une difficulté et grâce à moi mais surtout grâce à eux, je leur dis regardez grâce à votre travail grâce à votre évolution à votre effort de compréhension, regardez ce que vous avez fait. Vous avez fait un truc de magnifique. Au début ils disent que c’est compliqué, pour remonter leur fierté à ce niveau là, parce qu’on dit toujours on a de bons élèves et de mauvais formateur. Si l’élève rate c’est parce que le formateur va pas bien expliquer. Si l’élève réussit c’est parce qu’il était doué. Jamais le formateur qui a la grâce de la formation mais c’est toujours lui qui a le blâme. Mais ça c’est normal. 9’45

Après au niveau des prisons par contre là c’est particulier. Parce que là c’est un public des fois forcées, et on retrouve des fois la même chose avec les demandeurs d’emploi. Et de demandeurs d’emploi des fois et sont forcés par leur démarche de recherche d’emploi, de ou se former, ou se familiariser avec ce nouveau système, et des fois ils sont forcés, ils n’ontpas envie. Le mec il est maçon il s’en fout de savoir envoyer un mail, il est maçon. Oui maiss’il veut monter sa boîte de maçon, ce serait bien qu’il puisse faire c’est de vie tout seule, sa compta tout seul et d’envoyer ses petits mail à ses clients. Au début il veut pas mais en y étant dedans il y voit l’intérêt. Donc ça c’est nous notre travail d’animateur de faire vivre notre passion et de montrer que ça peut servir à tout le monde quoi. Même le petit plombier ou le pizzaiolo il peut avoir un intérêt là-dedans. Intérêts professionnels, intérêts personnels c’est évident. Donc je retrouve un peu la même chose dans les prisons, ou des fois pour des mauvaises raisons, parce que pour des remises de peine, pour s’occuper,… mais après une fois qu’ils sont dedans ils arrivent à avancer et…

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Donc selon vous, pour être un bon conseiller médiateur numérique quels sont les compétences qu’il faut avoir ? 11’04

Des connaissances déjà pour être à l’aise avec ce que l’on dit, et savoir les connaissances que l’on a. Voir sur lesquelles on va s’orienter et sur lesquelles on ne va pas s’orienter. Ça c’est important, d’avoir certaines connaissances et de ne pas aller au-delà de ce qu’on connaît, déléguer si on ne sait pas, on donne des conseils pour essayer de déléguer. La psychologie évidemment, pour arriver à évaluer les personnes, à évaluer leur crainte leurs appréhensions, à évaluer qu’est-ce qu’elles ont envie, pour eux à quoi sert cette formation. Moi c’est très souvent ce que je demande, pourquoi vous êtes là ? Pourquoi vous êtes venus, pourquoi vous faites ça,… alors on me dit parce que j’ai été forcé, parce que j’ai envie de savoir ça. En fonction de ce qu’elle me répond on arrive à analyser, à savoir ce qu’elle veut vraiment. Ça c’était la psychologie voilà. Et de la pédagogie évidemment, également pour arriver en fonction de ce qu’on a à trouver, les bonnes méthodes, les bons exemples, arriver à déceler quand la personne est perdue et ne comprend pas, alors on change de méthodes et on va le faire autrement. Peut-être que ça vas mieux. Ça c’est important. Et après aussi beaucoup de calme, d’écoute, d’empathie pour se mettre à la place des gens. 12’16. Pas faire le geek le mec moi je connais tous, comment vous savaient pas cliquer ! Non !, on part du principe que nous on est plus fort qu’eux, et que ce n’est pas grave, c’est normal qu’ils ne connaissent pas. Il ne faut pas s’énerver quand quelqu’un n’arrive pas faire quelque chose. Et aussi très important, ça c’est un truc que je faisais pas au début mais que maintenant je fais de plus en plus, j’essaie de laisser faire les choses. 12’44. J’essaie de leur expliquer avec des mots, c’est-à-dire vous cliquer la, vous prenez la souris, même s’il faut le faire doucement, mais ne pas faire les choses à leur place, ne pas leur montrer quelque chose. Leur montrer quelque chose c’est bien pour montrer le final, mais très vite c’est l’autre qui fait, on touche pas le clavier, on montre l’écran on explique avec des mots, c’est pour ça que la terminologie est très importante au début, dans les premiers cours que l’on fait c’est sur laterminologie évidemment pour leur expliquer que c’est qu’une souris, ce que c’est qu’un droit, ce que c’est que le clavier, on parle d’écran de disque dur de fichiers, des mots sont importants pour qu’après puisse leur expliquer avec des consignes orales et qu’ils comprennent, qu’il y ait pas besoin de lui montrer.

J’essaie de moins en moins faire, de ne pas prendre la main. Des fois je les laisse se tromper.Enfin ça me donne un indicateur aussi de sa logique. Est-ce que la logique de la personne est compatible avec la logique du logiciel que l’on est en train de leur apprendre. Je préfère que les gens comprennent plutôt que les gens retiennent. Il y a des éléments qu’il faut retenir, d’accord, de la terminologie, mais il y a des éléments qu’il faut mieux comprendre. Après au moins on ne sera pas perdu si on arrive sur un autre logicielle, sur une autre version, ou si on arrive sur un logiciel que l’on ne connaît pas mais qui fait partie de la même famille,ben on entonnera on arrive à retrouver ses petits, on arrivera à se retrouver dans cet élément. C’est pour ça que je préfère que les gens comprennent même si au début il ne voit pas pourquoi je leur dis ça, pourquoi vous m’expliquez à quoi ça sert un processeur, pourquoi expliquer à quoi ça sert une barrette de ram un disque dur et tout, oui mais pour après vous comprendrez.14’24. Vous comprendrez que moi si je veux copier un fichier sur une clé USB,si j’enlève ma clé USB avant d’avoir fini le copier-coller, ça marchera pas, et bé oui, regardez le truc qui part de, là il arrive là, et il est pas encore arrivé. Le côté matériel le côté pratique le côté technique, ça va beaucoup aider pour comprendre comment ça marche, pour enlever

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du côté virtuel. … . Il y a plein d’endroits qui sont assez obscures j’essaye de remettre le côté matériel, le côté pratique. Un ordinateur c’est une boîte un écran un clavier, voilà, c’est quelque chose de physique, c’est pas un mystère. Ça a un côté carré, c’est pas comme de l’art, des fois ça les rassure avoir des choses qui comprennent, s’ils ont le schéma dans leur tête de comment ça marche.

La formation de conseiller médiateur numérique, pour l’instant elle s’articule autour de trois grands pôles. Une partie bureautique avec l’utilisation de logiciels, une partie Fab lab avecdécoupe laser imprimante 3D etc., et une troisième partie community manager. Quel est votre sentiment sur cette répartition, faudrait-il ajouter une partie, que manquerait-il dans cette formation selon vous, y aurait-il une partie à favoriser ? 15’55.

Moi je favoriserai la première, parce que le côté Fab lab c’est particulier, c’est un peu de la veille technologique, c’est leur expliquer ce qu’il va se faire, …

La formation c’est plus dans l’utilisation, et d’être en mesure d’apporter une aide à quelqu’un. 16’12

Oui, mais déjà le Fab lab, c’est sur quelque chose de précis et qui est en cours d’évolution, donc tout ce qui est en cours d’évolution par définition ça bouge. C’est pas fixe tout ça, donc le côté Fab lab c’est bien mais c’est pas forcément…, pour moi c’est à la fin. C’est-à-dire qu’ils ont déjà vu une grosse partie du numérique, ils ont vu une partie de tout ce qui est communiqué manager relation, au niveau de la communication il y a les réseaux, après le Fab lab on peut aussi faire ça. Mais on peut aussi faire des jeux vidéo. Mais ce n’est pas quelque chose qui va leur apprendre beaucoup beaucoup. Après les Fab lab ça peut partir loin, ça peut aller un peu dans tous les sens. 17’00

Moi je mettrai plus l’accent sur le côté animation, que le côté apprentissage, toujours pareil avec ce que je vous disais le côté social le côté psychologie, tout ça, … …

Est-ce que vous voyez les choses à rajouter, sur lesquels je ne vous ai pas questionné, sur le métier, les possibilités, l’évolution, … ? 18’18

Sur l’évolution moi je dirais, qu’il faut faire attention, surtout maintenant par rapport à il y a quelques années, je faisais déjà de la formation mais pas en termes professionnels, je faisais des formations a expliquer aux gens sur qu’est-ce que c’est ce nouvel appareil qu’on appelle l’ordinateur il y a 20 ans, il y a 10 ans je disais un ordinateur c’est bien, on s’amuse avec mais qu’est-ce qu’on peut faire d’autres avec ? C’était leur expliqué qu’on peut faire du travail, on peut faire de l’animation, on peut faire de la communication, on peut faire autre chose que ce qu’ils ont l’habitude de voir avec un ordinateur ou une grosse console de jeu,et maintenant on est dans quelque chose de différent, c’est que les gens savent très bien ce que l’on peut faire avec un ordinateur, ils savent bien qu’il y a plein métier, avant il y avait un métier c’était informaticien, maintenant informaticien ça veut rien dire quoi, il y a une multitude de métiers.

Moi maintenant ce que je vois c’est un peu remettre les gens devant l’ordinateur. Parce que les gens se sont sortis de l’ordinateur, ils sont plus sur les tablettes ou les téléphones, et ce n’est pas du tout de l’informatique. Il faut faire attention le c’est plus comme de la télé quand on fait du téléphone ou de la tablette, parce que les gens ne vont pas travailler, ils ne vont pas faire d’efforts, donc ils vont consommer. C’est une interface de consommation, de lecture, alors que l’ordinateur c’est le côté entré sorti. C’est pour ça que moi je dis souvent une tablette c’est une interface de sortie. On ne va pas rentrer des éléments sur la tablette, on

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peut envoyer des éléments mais on ne va pas en rentrer. On peut prendre des photos en envoyer des trucs comme ça mais beaucoup d’éléments ce sont des trucs de sortie. Alors que l’ordinateur a les deux. Si on n’y fait pas d’entrée il ne se passe rien. Il y a le côté actif que les gens perdent au profit des tablettes où les gens consomment et ne sont pas actifs dessus. C’est la différence quoi. Des fois je rencontre des gens utilise ces bons mois l’informatique je connais j’ai un compte Facebook, j’ai une tablette, je vais sur YouTube, non non. C’est ça des fois que je dis les gens qui n’y connaissent rien c’est plus facile car ils me disent apprenaient-moi tout. Il y a des gens qui disent je connais moi ça, je sais faire, alors vas-y, rédige moi un petit CV, un petit courrier, et dit là c’est comment la majuscule ? Il faut repartir du début.

Il y a les deux côtés. Le côté crainte qu’il faut casser, car les gens ont peur, et le côté moi je sais trop, le côté trop confiant en pensant ne rien apprendre alors qu’en fait il y a toujours à apprendre. Après c’est beaucoup d’animation, essayer de faire vivre son truc, de varier lesexemples, de varier les logiciels, de faire de la variété pour que ça reste plaisant et que ça reste intéressant. C’est pas un cours de maths ou d’histoire qu’on fait, où il faut être tout carré. Il faut que ça reste ludique.

Merci beaucoup de m’avoir accordé ce moment.

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Qui : Youssef.

Structure : Avenir 84

Vocal 56. 17 minutes.

Retranscription de l’entretien du 25 janvier.

Mode 83, comme nous, fait partie du réseau régional des ERIC, c’est des espaces de médiation numérique qui ont été financés par la région, ils sont comme nous dans le cadre de la grande école du numérique, mais eux portent de A à Z tout seul un dispositif, alors que nous on est partenaire de l’AFPA, et ils ont demandé,…, parce que nous l’an dernier on avait fait un dossier autour de CATIC, c’était un diplôme, un titre professionnel de niveau quatre, qui a été désactivé, et remplacé par CMN. Donc j’ai fait un dossier CATIC, et comme au moment de monter leur dossier, le CATIC a étaient désactivés, donc ils vont faire CMN. Il y a des gros besoins en CMN. Et il y a Draguignan, c’est mode 83 qui est labellisé grande école du numérique. L’intérêt sur le fond, parce que bon la formation CATIC nous on la connaît bien, les problèmes, et les …, la formation CMN on la connaît bien aussi. CMN il y en a qui dise conseiller médiateur numérique, il y en a qui dise community manager, parce que CMN, est-ce que les besoins …, nous on appelle ça, c’est les couteaux suisses du numérique. C’est-à-dire des gens qui peuvent travailler demain autant en entreprise que en administration, en maison de retraite, en collectivité, donc les besoins du métier sont là. Je veux dire des transitions numériques des PME ils sont très importants, elles sont toutes confrontées à la dématérialisation des démarches, des dads, des machins, des trucs, aux commerçants ligne, aujourd’hui toutes les boutiques si elles on pas des applications réseaux sociaux commerce en ligne, et bien vont disparaître, donc est-ce que la formation il faut vraiment que … et la dernière fois on n’en a parlé avec Annie Brunet, la directrice à l’époque, le contenu de la formation il doit vraiment être orienté, parce qu’un référentiel il y a des choses, mais il faut que les gens ils soient polyvalent, qu’ils puissent travailler soient en collectivité, soit en association comme nous pour aider les gens dans leur démarche en ligne, soit en entreprise. 2’10. Et je pense que l’intérêt c’est qu’il travaille en entreprise. Parce que c’est là que ça va créer de l’emploi dans le secteur marchand. Parce que sinon c’est très difficile dans le secteur non marchand. Nous ici on a beaucoup de jeunes en service civique, en cours l’emploi d’avenir, mais pour pérenniser ces postes de travail dans le droit commun, un contrat CDI, et bien on ne peut pas faire. Nous les CDI on les réserve à nos formateurs qui interviennent à l’extérieur, en prison, parce que on peut facturer pour payer leur salaire normalement. Tandis que les médiations numériques à ce jour elles sont toujours prises en compte par les partenaires publics.

Quand vous parlez de médiation numérique, qu’est-ce que c’est pour vous ? 3’03.

C’est de l’accompagnement des publics les plus en difficulté, on a ici des gens qui ne savent pas réserver un billet de train, qui ne savent pas faire un CV, qui savent pas…, aujourd’huitout est en ligne. Pôle emploi l’inscription est obligatoirement en ligne.

Et quand vous les accompagnez, comment vous faites ? 3’20.

Il y a le premier niveau d’accompagnement, c’est…, ont fait à leur place. Parce qu’il y a de l’urgence. Parce que la personne, c’est un public très en difficulté, elle doit s’inscrire. Elle a un problème avec la langue, elle n’a pas d’ordinateur, elle n’a jamais tapé, et bien il faut qu’elle s’inscrive à Pole emploi, ça se fait obligatoirement en ligne. Pour la CAF c’est pareil maintenant, la prime d’activité, le RSA, toutes les démarches se font obligatoirement ligne.

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Donc des fois il faut faire à la place de. Et Après, les gens on essaie de les autonomiser, et de les orienter vers les ateliers comme on a ici. En leur disant que de toute façon, tous les jours, tous les mois pour leurs déclarations mensuelles de situation, tous les métiers ont un contenu numérique, donc il faut se jeter à l’eau, et après nous on a ici un format très souple avec beaucoup d’ateliers,…

Ce formateur quand il les accompagne, par quoi il commence, comment il fait ?

Ah ben ça c’est les formateurs qui vous le diront, c’est en fonction des situations, ça dépend du niveau de fracture numérique de la personne. Il y a plusieurs niveaux de fracture numérique, il y a des gens qui qui sont très à l’aise, déjà notamment, avec des Smartphones et les SMS, mais qui n’arrivent pas à écrire une seule phrase en français normal, et qui n’arrive pas à faire la moindre démarche parce qu’ils ne sont pas habitués, ils ne maîtrisent pas l’écrit administratifs ou professionnels. Mais ils savent lire et ils savaient écrire, parce qu’ils ont été scolarisés, mais ils ne maîtrisent pas l’écrit professionnels. Il y en a d’autres ils ne savent ni lire ni écrire, il y en a d’autres qui savent lire et écrire mais ce sont des personnes âgées qui sont bloquées par rapport à la machine, qui sont intimidés, vous voyez il y a différents niveaux, donc il faut identifier le niveau de fracture numérique et nous on a fait des formations d’ailleurs, pour la CAF, on a formé les agents de la CAF sur la fracture numérique, et les différents niveaux de fracture numérique, et quelles réponses à apporter à tel ou tel cas. 5’18. Parce que l’objectif ce n’est pas de faire à la place de, c’est d’autonomiser les usagers, mais des fois il y a urgence qui fait que, il faut faire à la place de : et après il faut se donner le temps d’accompagner, et en fonction du diagnostic de la personne, voilà. Aprèsje vous dis, nous les agents de médiation numérique,…, le numérique c’est aujourd’hui une compétence transversale qui touche tous les métiers, tous les secteurs de la vie quotidienne,tous les …

Si vous deviez définir les différentes compétences, c’est quoi pour vous ? 5’45. J’essaie d’avoir une bonne représentation de ce que vous imaginez pour voir un petit peu si ça correspond à ce que l’on a …

Les compétences, ben il faut être pédagogue, il faut être dégourdi, il faut être multicartes,moi je dis souvent c’est une seconde compétence … le numérique, parce que le tissu économique ici, et les besoin de recrutement qui fait que on ne va pas embaucher un médiateur numérique pur et dur, on va embaucher un commercial qui est très bon numérique, qui va faire de la médiation numérique à côté, on va embaucher une vendeuse mais qui elle pourra gérer le réseau social et pourra faire truc, pour moi c’est une deuxième compétence.D’un autre côté ça se prête bien à l’AFPA, parce que pour des gens des publics en reconversion, qui ont déjà une expertise professionnelle, ça leur donne une deuxième carte.C’est-à-dire que, c’est bon en deuxième compétence. Mais en compétence première unique, ça limite vachement le métier ou alors il faut s’orienter vers du développement, du community management, des trucs pointus que les entreprises demandent aujourd’hui. Mais c’est pas garanti qu’ils soient recrutés, parce que pareil des entreprises, le tissu économique qui fait que, des grosses boîtes, les gens qui ont de l’argent iront plutôt acheter des prestations de services, plutôt que de recruter, ou ils vont recruter des gens qui sortent de l’université,qu’ils vont former à leur truc. Mais pour qu’ils recrutent … ou alors ils n’ont pas le budget pour recruter, et ils font appel à des intervenants. Sur la première promotion qu’il y a eu l’an dernier, des CATIC, il y en a eu 7 sur 12 qui ont monté leur boîte. Parce que c’est vrai que le marché se prête bien à créer son activité, à intervenir en free-lance un peu, et à facturer,

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parce que la journée de formation, la journée de création de site, la journée de maintenance, la journée..., mais à part ça il faut avoir une compétence de chef d’entreprise aussi, ce qui n’est pas donné à tout le monde. 7’45.

Vu que vous avez déjà des conseillé médiateur numérique, quels sont leurs compétences àeux ?

On prend des gens de tous les niveaux, et on les forme nous. Parce que nous il faut avoir plusieurs compétences. Il faut avoir des compétences techniques, des compétences pédagogiques, du charisme, en fonction du profil on va,…, voyez ils sont en équipe, ils ne sont jamais tout seuls, jamais livrés à eux-mêmes, donc en fonction du profil de la personne on va les,…, comment dire, on va les mettre en binôme avec quelqu’un qui a la connaissance complémentaire. Quelqu’un qui a la compétence technique, souvent les informaticiens sont très bons en technique, mais ils sont un peu autiste, vous voyez ce que je veux dire, ils sont un peu un peu…, parce que pour eux à la limite moins il y a d’usagers sur l’ordinateur, mieux c’est, la machine elle ne tombera pas en panne, et c’est souvent la mentalité d’un informaticien. Le médiateur numérique il ne doit pas être que informaticien, il doit être orienté usagers. Donc il faut être pédagogue, patient, se mettre à la place de l’usager, de l’utilisateur, donc quand on a des gens, des profils très techniques en informatique, on les fait assister de gens qui ont plus de charisme, plus de patience, qui peuvent passer plus de temps. 9’00. Donc idéalement, au bout d’un certain temps de… parce que nous on a beaucoup de contrats aidés, et on a beaucoup de service civique, il faut que à l’issue de sa période de huit mois, six mois, il est acquis la compétence qui lui manquait. S’il est vraiment technique on espère qu’il aura acquis des compétences en éducation populaire, en accompagnement pour l’insertion et tout ça, et inversement, s’il était très bon sur de du charisme et tout, on espère qu’il aura acquis des compétences techniques pour pouvoir intervenir en formation professionnelle.

Quels sont les compétences qui sont importantes, et que vous avez le plus de mal à trouver par exemple ?

La polyvalence, la polyvalence, la culture, parce que c’est important d’avoir la culture économique. Il y a des gens qui sont très bureaucrates, ils ont du mal à voir … que les choses sont connectées, vous voyez ce que je veux dire. Alors les compétences c’est …, pour qu’un site Web il faut quand même maîtriser l’orthographe, il faut être au courant de ce qui se fait, vous voyez, donc il faut avoir quand même de la curiosité, de la culture, de la remise à niveau permanente, des compétences qui sont pas immédiatement opérationnelles mais de toutes façons qui servent, parce que on ne peut pas créer un site Internet si on ne maîtrise pas l’orthographe, si on ne sait pas …, il y a toujours une tendance sur le graphisme les couleurs.Faire un site Internet moche avec des fautes d’orthographe, ça ne sert à rien. Parce que c’est quand même l’image de l’entreprise, l’image de la structure, tous les documents, s’il faut derrière corriger …. Il y a des compétences qui sont indispensables et qui sont contradictoires, là je vois pour nous, la grande école numérique c’est de recruter des faibles niveaux de qualification, des fois c’est compliqué, c’est pour ça que ça demande de l’accompagnement, de l’encadrement, il faut vraiment mettre le paquet dessus quoi, pour sortir des documents au niveau professionnel. 10’54. Vous voyez, là on travaille avec le collège, un appel à projets au collège, avec une innovation pédagogique, la comme c’est la continuité pédagogique, à l’intérieur de l’école, à l’extérieur de l’école, la petite fille que vous avez vue tout à l’heure, c’est une fille qui…, parce que on a des partenariats avec tous

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les collèges et tous les lycées d’Avignon, pour les mesures de responsabilisation, tous les enfants, tous les ados qui ont des problèmes sur les réseaux sociaux, qui sont punis, on les met ici en mesure de responsabilisation, voilà quoi …. Donc voilà, le métier il est vaste, pour nous l’activité est vaste, mais…

Moi je pense que ce serait plus intéressant que vous parliez à des opérationnelles.

La certification telle qu’elle est prévue, elle a trois grands pôles. Un pôle c’est l’utilisation général de l’ordinateur avec les logiciels de base, le second pôle l’important c’est un peu comme ce que vous avez la, des imprimantes, fabrication numérique, découpe laser, et le troisième grand pôle c’est community management.

J’aimerais avoir votre sentiment sur l’utilité de ces trois grands pôles, et éventuellement ceux qui manqueraient dedans, qu’est-ce qui vous semble essentiel à leur ajouter, ou s’il y a un de ces pôles qui est un peu moins important, et pourquoi ? 12’45.

Ça dépend des besoins, le pôle 3D tout ça, c’est bien de faire de la fabrication numérique, et c’est vrai que les médiateurs numériques, demain ils pourront travailler en centre de loisirs,ou en médiathèque, ou avec des établissements scolaires sur des imprimantes 3D, Fab lab.et tout ça, mais ça c’est des trucs qu’ils peuvent apprendre tout seul. Si ils connaissent déjà bien la programmation, si ils ont fait de la technique. Ici on n’a pas pris des gens formés,c’est que des autodidactes, parce que très vite c’est pas compliqué,…. Après des gens qui veulent aller plus loin ils vont faire des formations dans les métiers de l’industrie, du numérique, voyez ce que je dire, les machines à commande numérique c’est d’autres métiers, qui ne ressortent pas du … . CMN moi je pense qu’il faut mettre le paquet sur les besoins

des entreprises, c’est vraiment... plutôt que quelqu’un qui fait un peu de 3D, les besoins de l’entreprise est vraiment quelqu’un qui puisse gérer ce que l’on appelle la transition numérique des PME, développer des réseaux sociaux et développer des applications de commerce en ligne concrète pure et dure, c’est vendre, et le numérique permet d’hyper segmenté la clientèle. C’est pour ça qu’Amazon marche bien, parce qu’ils arrivent à manipuler les données, à savoir que tel personne va acheter plutôt tel bouquin, et bien les boutiques qui connaissent bien leur client, il faut qu’ils arrivent sur le réseau social à dire tiens on va avoir un arrivage, un nouveau modèle, envoyer la photo, vous voyez ce que je dire… c’est hyper s’adapté, après la personne elle continue à venir au magasin. Sinon il y a désertification des centres villes et des boutiques, les gens se font livrer chez eux. Je pense qu’il y aura toujours des gens qui vont continuer parler acheter en boutique. Pour qu’ils aillent en boutique il faut qu’ils soient au courant, qu’ils soient traités bien,…, ce que font les commerces de plus en plus, c’est-à-dire qu’ils hyper segmentent, ils envoient des SMS, ils envoient des messages sur les réseaux sociaux, et ça il faut que le Community manager arrive à le gérer. C’est quand il répondra vraiment aux besoins des entreprises des commerces, et bien que la formation sera pérennisée, parce que les gens seront embauchés, et s’ils sont embauchés et bien les partenaires financeront. Parce que après, nous dans le Vaucluse, ceux qui vont travailler en association…, il n’y a pas de moyens. On est dans un contexte de baisse des financements publics ou les maisons de retraite embauchent un infirmiers, aides-soignants, et elles vont le former peut-être à faire des ateliers numériques pour les seniors, où ils prendront un service civique, mais ils n’embaucheront pas un médiateur numérique comme ça. Ou alors qui gère le site Internet de la maison de retraite, qui fasse d’autres activités, qui soit l’administratif, donc c’est pour ça je vous dis que c’est une deuxième compétence, ou alors…, et l’AFPA ça se prête bien, c’est une compétence de

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gens reconvertis qui pourront valoriser leur précédente vie professionnel en rajoutant une deuxième carte. La pérennisation de ces formations le taux d’accès, de réussite au marché de l’emploi, elle passe par une orientation professionnelle. L’orientation entreprise c’est community management, réseaux sociaux, transition numérique, et puis de toute façon c’est utile, parce que le secteur public que ce soit en collectivité, maison de retraite, association, fonctionne aujourd’hui comme une entreprise. Donc plus ce sera orienté bien pour les entreprises, en plus la formation elle sera aussi pertinente pour le secteur public ou semi-public.

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Qui : Marie.

Structure : CBE (Comité de Bassin d’Emploi) pays du Ventoux Compta Venaissin.

Vocal 56. 12 minutes.

Retranscription de l’entretien du 26 janvier.

Je vous invite à partager avec moi votre expérience sur le numérique, les activités liées au conseil et à la médiation numérique, comment voulez envisagez. Qu’est-ce que c’est pour vous que ses activités ? 20’’

On est le comité de bassin d’emploi, je suis Marie Gallardo la directrice, et on a déjà nous un dispositif, depuis 18 ans maintenant, qui s’appelle le dispositif ERIC, c’est de la médiation numérique et du conseil en numérique pour le tout public, y compris les chefs d’entreprise. tout public, y compris les chefs d’entreprise. Donc on met en place des ateliers de formation, et on est itinérant. C’est-à-dire que l’on est un ERIC itinérant. On a déjà des ateliers numériques pour les demandeurs d’emploi, pour les personnes en reconversion, pour les salariés des entreprises, les chefs d’entreprise également, les maisons de retraite, les CCAS, et la mission locale, et même les piges. Donc on fait des ateliers, des sessions, des conférences, sur différents thèmes concernant l’informatique et le numérique.

Et donc pour vous c’est quoi le conseil en médiation numérique ? Plus précisément ça correspond à quoi votre mission quand vous faites ça ? 1’20

Ben justement, c’est non seulement pas conseiller, mais former les personnes au numérique. Déjà un ordinateur, qu’est-ce que c’est qu’un ordinateur portable et les nouvelles technologies, comment les utiliser et … et surtout … nous on utilise aussi les logiciels libres,voilà, c’est ce genre d’informations et de conseils, et aussi de mise en pratique de mise en pratique avec les ateliers, que l’on travaille chez nous

Vous travaillez uniquement sur du traitement de l’information, sur les logiciels, vous ne faites autre chose ? 2’02

Non non, on fait des ateliers, des ateliers spécifiques, c’est-à-dire, ça peut être les réseaux sociaux, comment les utiliser, la protection des données. Nous on le fait une partie, mais on invite souvent des consultants, soit de Paris soit d’ailleurs, ou de Lyon, qui viennent faire ces conférences auprès des chefs d’entreprise. Oui dans ce sens-là, on est censé avertir nos porteurs de projets sur l’utilisation du numérique.

Et le numérique, c’est que cette partie-là pour vous, ou ça peut être aussi autre chose ? 2’36

Ben c’est les nouvelles technologies comme les Fab lab, les imprimantes 3D, etc.

Vous avez ça vous ?

Non, on n’a pas ça, mais on travail avec le Fab lab qui est à Lourmarin, et il va y avoir, on est en projet avec la "ccov", puisque l’ancienne gare être réutilisée pour tout le numérique, y compris pour le Fab lab. Donc on est en train de mettre en place, d’ici deux ans, un Fab lab numérique, mais il n’y aura pas que ça, un co working, il y aura des bureaux dédiés àl’entreprise, au développement, avec pas mal de choses, qui tournent autour du numérique et de l’utilisation du numérique.

Si je vous parle Community manager, ça fait partie des formations que vous faites ? 3’15

Non on n’en fait pas, ça non, nous on est juste sur le fait de transmettre des informations, des conseils, et comment utiliser un logiciel, ou comment essayer de protéger ses données,

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ou on fait aussi des ateliers spécifiques pour l’utilisation de Skype, et surtout pour les personnes âgées parce qu’elles ont des enfants loin, voilà, en fait on essaye d’adapter les besoins sur notre territoire, puisqu’on a 61 communes quand même. On a des pôles et des permanences, notamment dans les mairies et dans les communautés de communes avec lesquels on travaille, qui nous permettent justement d’informer la population.

Est-ce que vous avez des besoins en compétences spécifiques quand vous faites ça, lescompétences est-ce que vous les avait déjà chez vous, ou qu’est-ce qu’il manquerait éventuellement comme compétences pour vos ateliers, pour que ce soit plus efficace ? 4’22

Je dirais que en ce moment, c’était pas le cas il y a trois ans, maintenant commence à avoir du personnel qui se trouve bien formé, chez nous on a un animateur numérique, donc il est embauché, c’est un salarié qui a suivi le cursus, c’est un jeune donc il est, c’est un geek,

C’était quoi son cursus ?

Au, licence et Master en Web marketing et en communication et en manager. Donc la de ce côté-là on a mis,…, on a souhaité que ce soit un jeune qui sorte des nouvelles technologies et de tout ce que l’on peut apprendre pour pouvoir le … répercuter son savoir auprès des chefs d’entreprise.

La formation telle qu’elle est proposée c’est un titre de niveau trois, c’est bac+2, elle se déroule en trois parties. Toute une partie, ce dont vous avez parlé, c’est l’utilisation des logiciels et de l’ordinateur pour un travail, il y a toute une partie après, on l’a évoqué, Fab lab et utilisation d’outils imprimantes 3D découpe laser etc., et une dernière partie community management.

Ça c’est la formation proposée qui est déjà en cours. C’est amené à évoluer en fonction de ce que les gens nous disent, des besoins qui peuvent arriver.

Que pensez-vous de l’étendue du programme, est-ce qu’il vous semble qu’il y a des choses à plus développé que d’autres, est-ce qu’il manquerait éventuellement des choses que je n’ai pas évoquées et qu’il serait intéressant de faire ? 6’04

Alors, nous ce que l’on nous réclame souvent, ces soit du côté des jeunes, soit du côté des chefs d’entreprise ou même des communautés de communes, c’est quel sont les métiers, les nouveaux métiers du numérique qui vont sortir ? Et c’est le gros problème, c’est que justement comme c’est en face de développement, on ne sait pas trop et ça c’est un gros problème de ne pas avoir de visibilité par rapport à ça. Là vous dites que c’est une nouvelle formation, OK, elle va donner quoi ? Elle va s’orienter sur quoi ? Donc c’est ça qu’il est intéressant de savoir. Enfin c’est ce qu’il nous manque.

Le but de cet entretien c’est justement de la faire évoluer vers …, vers quoi les gens ont besoin. 6’42.

Moi je vous pose la question : à quoi va servir cette formation, et quels métiers en découlent. Parce que on est sans arrêt en contact avec les lycées universités ont fait des forums des métiers, et donc il y a les métiers du numérique est quand on nous dit, est-ce que vous avez…,quel sorte de métier vous avez dans le numérique c’est très très compliqué et très difficile de trouver des mots, de trouver des postes, parce que comme vous dites, c’est en train de se créer les formations, et c’est ça qui nous manque. Moi ce que j’aimerais bien c’est que justement il y ait une enquête de faite, pour dire quels sont déjà les nouveaux métiers qui sont déjà sortis, les autres qui vont émerger, et ce que ça risque de donner. On a vu

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notamment avec la nouvelle … la nouvelle utilisation du numérique dans le domaine de la santé, vous avez vu maintenant ils utilisent, …, le médecin il est ailleurs, ils utilisent Skype, ils peuvent soigner, ils ont des caméras des machins voilà. Moi j’en suis là, c’est-à-dire que j’aimerais avoir une liste des métiers disponibles pour offrir aux chefs d’entreprise, parce que bien souvent ils ont des besoins, sauf qu’ils connaissent pas les fiches de poste ni les postes, ils sont pas disponible, et chez qui ils vont se tourner pour pouvoir dire et bien j’ai besoin de ça ça ça ça, donc est-ce que c’est un médiateur, est-ce que c’est un communitymanager, est-ce que c’est un webmaster, voilà. Ils sont un peu noyé dans tout ça, et c’est ça qu’il faudrait faire : un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur, grâce au numérique. C’est ça qui serait

intéressant.

Et je pense que l’AFPA est à même de pouvoir dresser cette enquête la, qui serait très intéressant pour le pôle emploi, pour les organismes comme nous, et aussi pour les chefs d’entreprise parce qu’ils s’y perdent.

Peut-être que ça peut être une commande, … 8’42

Mais c’est ce qu’on a surtout besoin parce que c’est surtout le retour que l’on a.

C’est une information que je fais remonter, justement, c’est pour ça ….

Est-ce que vous voyez des choses à rajouter ? Des choses qui vous semblent importantes. 9’00

À propos du numérique ?

Oui, du numérique, de la formation, de …

Ben c’est surtout, je dirais, c’est l’information ce n’est pas la formation, c’est l’information qui nous manque. L’information de ce qui peut être fait, …, dans quel domaine, et vers quel public, ça on ne l’a pas. Et si votre cursus justement, et votre formation va permettre d’orienter, ou de pouvoir s’orienter par rapport à ce que vous allez mettre en place, ça serait vraiment un plus, parce que c’est vrai que aujourd’hui, on le sait ça fait facilement cinq ans où on entend, où on perçoit que le numérique va exploser, effectivement on est en plein dedans, sauf que là il y a une partie flottante, ou il y a des besoins, et il y a des besoins, il y a des entreprises qui ont des besoins, sauf que comme elles ne savent pas quels sont les postes et même les postes quand ils sont disponibles à quoi ça correspond, ils ne peuvent pas embaucher. Donc ils embauchent souvent des jeunes, qui sortent, qui ont une licence, qui ne sont pas peut être assez expérimenté je dirais, sur les nouvelles technologies les Fab lab etc., et donc ils embauchent ce jeunes la, mais il faut qu’il le forme en complément, parce qu’il n’a pas toutes les informations. Il les a en théorie mais pas en pratique. Donc ce qui manqueaujourd’hui c’est vraiment du personnel qualifié dans ce domaine-là, et c’est très rare à,… enfin c’est très difficile à trouver. Et j’ai des demandes.

Je vous remercie beaucoup.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 78

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Ce qui s’est dit dans le off.

Il y a des besoins dans la sécurité informatique.

Il faut une spécialisation dans de nombreux domaines.

Les patrons embauchent de plus en plus car la gestion de l’outil informatique et de ses applications demandent trop de temps. Il y a besoin de fiche de poste.

Il faut que la formation soit très complète, avec une fiche de poste étendue.

2017-01-27 Ent-Leo - Copie.docx

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Qui : Léo.

Structure : AVILAB.

Vocal 60. 14 minutes.

Retranscription de l’entretien du 27 janvier.

Je t’invite à partager avec moi, ce que c’est pour toi les activités liées au conseil et la médiation numérique.

Je pense que c’est déjà aidé la personne à, il faut définir un besoin venant de la personne. Si moi je me mettais à la place d’un conseiller numérique j’aimerais bien aider les personne à définir leurs besoins, savoir où les gens veulent aller, pour les aider à aller vers ça. Ce que j’aime bien faire au Fab lab c’est vraiment cette démarche.

C’est quoi les activités liées au conseil et à la médiation numérique pour toi, envoyant large ? 1’10 1’15

Ça serait surtout, montrer tous les outils magnifiques du numérique, les outils magnifiques du numérique, pour les… pour les gens qui veulent se former dans le numérique. Il y a plein d’outils aujourd’hui qui existent tant que ce soit la programmation, ou l’électronique, le développement de fichiers numériques, tout ça c’est une révolution digitale, donc on peut apporter ces outils là aux gens dans la formation.

Quels sont les compétences, qu’est-ce qu’il fait le conseiller médiateur numérique, c’est quoi son métier ? 2’05

C’est vrai c’est un métier qui reste à définir, c’est un peu comme le métier de Fab manager au Fab lab,…

Si ça reste à définir, peux-tu énumérer ce que ça peut comporter, puisque chacun pourra y mettre une représentation différente. 2’27

Je pense qu’il faut prendre conscience que aujourd’hui, tout se connecte, donc il y a d’une part les compétences en informatique Internet je dirais parce qu’on ne peut pas passer à côté de ça, c’est tout ce qui est Web, toutes les technologies du Web, après les compétences c’estaussi l’écoute un peu de pédagogie pour faire passer son savoir, parce que le plus technique des techniciens si il ne sait pas faire passer ses idées ben …, ben c’est tellement vaste, …

Quelles sont les principales choses qu’il faut vraiment aborder pour avoir un minimum de compétences ? 3’22.

Savoir au moins un langage de programmation, je pense que ça peut être utile, juste pour au moins comprendre ce qu’on te dit si on peut parle de programmation, avoir en fait, une connaissance de base sur tous les langages, je suis capable de comprendre si tu me parles de php, je suis capable de comprendre tu me parle de base de données, donc je travail avec beaucoup de développeurs Web qui m’aident beaucoup, donc je peux aiguiller des gens que je forme vers les technologies dont ils ont besoin, sans connaître tous. Voilà je parlais destechnologies du Web mais je pense qu’il faut aussi savoir modéliser en 3D. Ça peut être vraiment un outil intéressant de nos jours, l’imprimante 3D et toutes ces machines à commande numérique qui vienne prendre une place importante dans la société, modéliser en 3D, savoir au moins faire un petit objet en 3D, même si moi je connais personnellement plusieurs logiciels, j’utilise beaucoup de compétences électroniques, parce que je suis beaucoup amené à faire des formations ??? par exemple, c’est des petites cartes, des petits

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 79

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2017-01-27 Ent-Leo - Copie.docx

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microcontrôleurs, avec quoi on peut construire presque tous les schémas électriques, programmation, médiation donc pédagogie, modéliser en 3D, électronique, ça peut être des domaines intéressants. Après dans modélisation il y a peut-être un peu le graphisme aussi, tous les outils numériques. Après on peut même aller peut-être vers du Excel et du Word,rien ne nous arrête, c’est des outils numériques

Les compétences qui manqueraient, les besoins actuels qui ne sont pas pourvus ? 5’45

Ah oui, alors super question. Souvent je vois des gens très compétents dans certains domaines, et qui ont une énorme lacune dans un autre domaine. Ils ne peuvent pas vendre leurs prestations. Ils ne peuvent pas vivre de leurs savoirs et c’est vraiment dommage. Donc souvent c’est …, moi je vois beaucoup de lacunes au niveau facturation, au niveau financier,les gens ne savent pas toutes les possibilités qu’il y a, déjà au niveau des contrats, est-ce que je peux être entrepreneur, est-ce que c’est plus intéressant pour moi d’avoir un CDI ? Où il y a des gens qui ne savent pas faire des factures par exemple. Être un artisan et ne pas savoir faire de facture, pour moi ça n’a pas trop de sens, parce que je gagne beaucoup d’argent en faisant des factures, je ne comprends comment les gens peuvent ne pas ne serait-ce que faire une petite facture, avec toutes ces compétences là qui vont leur rapporter des sous, donc ils vont pouvoir vivre. Après ils auront peut-être besoin de connaissances un peu en graphisme, en Web design, il ne faut pas être… par exemple il y a aussi beaucoup de développeurs qui n’ont aucune notion en graphisme qui sont en user friend liness, qui savent pas design et des bonnes interfaces. Il faut aussi avoir une vision de nos jours pour se faire embaucher, pas juste présenter un produit qui marche. Présenter un produit qui peut être payé et qui peut être beau.

Et donc un produit qui peut être bot et qui peut être payé c’est quoi ? 7’25

Alors ben, savoir facturer, savoir établir une facture, sera ce qu’est un business plan, ça peut être intéressant. Je sais facturer mon produit, je sais le vendre aux clients, et bien sûr pour pouvoir le vendre, qu’est-ce que ça peut être un beau produit ? Ça peut être un produit qui est facilement utilisable par l’utilisateur, moi je définis comme ça en tout cas, qui est facile à utiliser, qui est aussi sécurisé, c’est-à-dire on ne se fait pas mal en utilisant l’outil, ou si c’est un outil Web on est en sécurité quand on utilise …

La formation qui se déroule actuellement est axée sur trois grands pôles. Le premier c’est toutes les compétences de bureautique, pour du traitement basique d’informations, avec la veille technologique. Le deuxième grand pôle c’est ce que l’on pourrait appeler Fab lab, c’est l’utilisation d’outils, et savoir-faire l’interface entre l’ordinateur et les outils de production. Et le troisième hall de formation c’est Community management.

Par rapport à ces trois grands pôles qu’est-ce que tu vois qu’il faudrait y ajouter, ou plus développer ?

Je pense que c’est bien que ce soit modulaire, parce que… . J’ai travaillé avec ce qu’on appelle des forges numériques, c’est un peu les premiers médiateurs numériques, donc c’est une formation qui était suivie par l’État français je crois, enfin je sais pas, ces gens là il leur manquait souvent du communiqué management ouais, en effet, ou au moins juste un savoir-vivre relationnel pour dire à tient « mon projet bien, ton projet bien » …

Dans les trois grandes compétences que l’on vient de voir qu’est-ce qu’il faudrait absolument rajouter ?11’02

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Je pense que les technologies Web sont absolument à ne pas oublier, …

C’est quoi les technologies Web, je ne suis pas spécialiste ?

Ben je dirais par exemple, pour commencer savoir mettre en place un site Web. Ce genre de truc, savoir mettre en place un site Web, savoir-faire c’est page Web, peut-être être une feuille Excel sur Internet, si on veut faire un lien entre les deux …. Parce que je pense que ça apporte vraiment énormément à la personne d’avoir son site Web dans tous les cas que l’on peut imaginer.

Je mettrai un point fort sur le community management, je suis dans un Fab lab et du coup je travaille beaucoup avec des gens,…, pourquoi pas aussi écouter les passions des gens, je ne sais pas si vous travaillez sur ça, laissez… vous permettez aux futurs conseiller médiateur numérique de travailler plus fortement sur leur passion à eux. Ça peut être vraiment motivant pour lui s’il a dans la création de site Web, qu’il aille faire des sites Web. Souvent on travaille par passion.

Merci beaucoup, est-ce que tu vois des choses à rajouter, des questions que j’aurais oubliées de poser ?

Je pense qu’il ne faut pas se leurrer, c’est difficile des fois. Je souhaite beaucoup de courage à tous les futurs conseillers médiateurs numériques, sinon, menées au Fab lab, venez vous former un peu en dehors des cours au Fab lab, vous ne serez que meilleurs. Je pense que ça peut être bien de faire un pont entre l’AFPA et le Fab lab, pourquoi pas.

Merci beaucoup.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 80

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Qui : Sonia.

Structure : Union des commerçants Restaurent le So Watt. Le Thor

Vocal 66. 20 minutes.

Retranscription de l’entretien du 21 mars.

Je vous invite à partager avec moi ce que sont à aujourd’hui vos activités liées au numérique en tant que commerçante. Qu’est-ce qui vous impacte, comment vous le ressentez, et comment vous l’envisagez dans l’avenir ? Le numérique arrive, quel est votre implication par rapport à cela, vos besoins, vos attentes ?

En tant que commerçante ou que présidente des commerçants du Vaucluse ?

Les deux, cela permet d’avoir votre avis à vous et par votre intermédiaire l’avis de tous les autres commerçants qui n’ont peut-être pas tout à fait la même problématique, mais que vous devez connaître quand même.

Nous on se pose sur la problématique, et je rencontre énormément de start-ups qui nous proposent des produits spécifiques pour les commerçants. Donc il y a le basic, je vais dire aujourd’hui les commerçants sont sur la toile, ils ont un site Internet, ils ont un site interactif, pour certains ils ont des sites payants avec prise de commande en ligne, c’est pas mon cas moi j’ai juste un site Internet avec la mise à jour régulière de mon action, de mes animations, avec la possibilité de rentrer toutes les adresses mail de mes clients, et donc ensuite de leur envoyer une newsletter pour les informer des animations que je propose au sein de mon restaurant, donc ça c’est une première partie. Après je suis sur Facebook,Facebook c’est un profil personnel mais que j’utilise de manière professionnelle, où j’ai à peu près 1600 "amis", et une page professionnelle pour mon restaurant qui elle génère je crois 2000 abonnés, où je mets de l’information toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaine. 2’18. Après le numérique oui, j’ai des « pads », on travaille en wi-fi, j’offre la wi-fi à mes clients, donc on est en plein dedans …, donc ça c’est mon côté commerçants.2’34.

Après concernant l’union des commerçants et des artisans du Vaucluse on travaille avec la French tech qui est un programme européen, sur Avignon c’est une French tech culture, mais finalement suivant nos commerces nous on travaille aussi beaucoup avec le tourisme,donc ça nous intéresse. Là en ce moment on est en train de mettre en place des b cônes bcônes pour le mois de juillet, pour le festival d’Avignon, avec Orange, pour envoyer des alertes aux abonnés, il y a Orange et il y a la Provence qui fait ça, tous les abonnés de la Provence en passant devant un b cône reçoivent l’information, soit culturelle pour les musées, mais aussi des restaurateurs les salles de spectacles, enfin ceux qui veulent faire une action commerciale peuvent envoyer … .3’26 Ensuite actuellement je travaillais avec une société qui s’appelle « urbic » qui font … ils sont déjà implantés à Paris, ils ont des bornes d’informations, mais où on ne télécharge pas d’application on est sur du wi-fi. Et donc les gens qui vont passer devant la borne, vont avoir l’information qu’ils peuvent se connecter en wi-fi, ils ont juste à rentrer le code et ils vont avoir toute l’activité de la ville. Ça ça rentre dans le cadre d’un programme qui s’appelle Avignon avenir ambition, et donc le but c’est de numériser l’ensemble de la ville pour que les clients, enfin les touristes, qui passent puissent savoir toute l’attractivité de la ville sur le plan culturel, en termes économiques, touristiques. 4’40 Et moi mon objectif c’est à terme, que ce côté pilote

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d’Avignon se transfère à l’ensemble du Vaucluse, pour que n’importe où où on soit dans le Vaucluse on ait de l’information, puisqu’on sait très bien qu’aujourd’hui les gens sont sur leur portable. 5’00. Par exemple, je travaille aussi dans le cadre de mon restaurant avec trip Advisor. Alors ce n’est pas moi qui qui me suis mise sur trip Advisor, mais quand j’ai vu que j’y étais et que les gens mettaient des avis, j’ai préféré prendre le contrôle et de gérer les avis, soit en y répondant, soit en motivant mes clients à aller en déposer, ce qui fait qu’aujourd’hui je suis le premier restaurant sur le Thor.5’22.

Donc vous avez pris conscience et vous êtes vraiment très impliqués dans… 5’26.

Mais tous les commerçants ont pris conscience, c’est-à-dire que tous les bons commerçants et artisans sont sur Facebook que tous les bons commerçants et artisans sont sur Facebook,partagent leur savoir-faire, leurs produits du terroir. Je connais un pâtissier de renom sur Velleron et qui a aussi ouvert maintenant sur L’Isle-sur-la-Sorgue, pâtissier Rouget qui fait des chefs-d’œuvre, chaque gâteau est un chef-d’œuvre et bien il le partage et ça donne envie d’aller dans sa boutique. Aujourd’hui les restaurateurs … c’est fini, on ne peut plusattendre que le client il vienne, d’abord parce qu’il y a trop d’offres par rapport à la demande, donc il faut qu’on arrive à sortir du lot et le numérique nous permet ça, puis après on est comme tout le monde, on est des citoyens, on fait nos comptes sur Internet, ben moi je fais tout par Internet, les mails, et factures arrivent sur Internet, toute ma comptabilité est numérisée, … enfin voilà, je me balade avec mon ordinateur portable, mon smartphone, … je reçois mes mails, j’ai quatre boîtes mail, … donc les commerçants aujourd’hui sont complètement conscients qu’il faut, enfin je parle du petit commerce, mais c’est pareil pour les autres, être connecté, et on est connectés. 6’54.

La formation qui se fait à l’AFPA, c’est la première fois qu’elle se fait. Il y a eu un référentiel de formation qui a été fait, avec ce que les gens pouvaient imaginer. Maintenant sur le terrain on se dit que ça va devoir s’adapter forcément, évoluer.

Quels sont-vous vos besoins à vous et aux autres commerçants en compétence. Les compétences que vous avez déjà c’est quoi, en termes numériques et qu’est-ce qui est utilisé régulièrement ? Et après qu’est-ce que vous auriez besoin éventuellement en compétence ? On essaye de définir comment faire la formation pour qu’elles puissent s’adapter au mieux aux besoins. 7’40.

Mais la formation conseiller médiateur numérique, pour moi enfin, je vais être un peu cash, mais pour moi ça n’a aucun intérêt. Aucun commerçant passera par un conseiller médiateur, pourquoi : parce qu’aujourd’hui par exemple à la CCI, on est en capacité de répondre à toutes les demandes de formation sur le numérique, c’est-à-dire que làdernièrement, on a formé notre coordonnatrice à monter une page Facebook, donc en termes de communication, comment on se fait référencer, les mots-clés, voilà. On travaille avec des entreprises en direct comme Noware entreprise, pareil qui nous propose dessolutions, donc on est en direct avec les entreprises du numérique. Conseiller médiateur moi je ne vois pas vraiment le… 8’36

Moi j’arrive de l’insertion sociale et professionnelle, et j’étais formatrice à l’AFPA. J’étais formatrice sur les médiateurs, la médiation quoi, en termes de gestion de conflits, des choses comme cela. Et je me dis là les mecs ils se sont dits il y a le numérique, il faut faire quelque chose alors on va créer une formation quoi. Mais il n’y en a pas besoin ! Parce que les entreprises ne vont pas passer par des conseillers médiateurs. Soit elles ont le fric et elles vont embaucher des communicants qui vont être en capacité de montrer leurs besoins,

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 81

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et ils vont aller chercher dans les OPCA les formations ciblées auxquelles ils ont besoin, Twitter, Facebook, les b cônes, le numérique, Twitter, Facebook, les b cônes, le numérique, soit ils vont aller directement voir… soit ils n’ont pas… comme nous les petits,et on va se retourner vers les établissements consulaires qui sont en capacité aujourd’hui de nous donner cette informations-là. 9’35. Donc je suis un peu sèche là-dessus, mais … je ne vois pas l’intérêt d’un conseiller médiateur, et en plus un conseiller médiateur … alors le mot médiation … je ne vois pas ce qu’il vient faire la. C’est-à-dire que pour moi la médiation c’est du social, c’est de la gestion de conflits, voilà … et nous l’entreprises on n’est pas du tout là-dedans, ce n’est pas notre langage. 10’00.

Déjà quand on a du mal à mettre de la médiation en place pour ce qui est …, puisque c’est la grande mode aussi, entre les salariés et patrons par rapport à des prud’hommes, des choses comme ça, … donc le tribunal de commerce a mis en place des espaces de médiations …

Je ne pense pas que la médiation soit entendue dans ce sens-là …10’22

Oui, mais je vous dis comment elle va être reçue. Pour nous la médiation c’est un mot social. Et ce n’est pas un mot de business.

La médiation est entendue entre quelqu’un qui maîtrise l’informatique ou pas.

Oui j’ai bien compris. Conseiller en numérique c’est plus parlant que conseiller médiateur.Médiateur je comprends le fait …, on fait le lien entre ceux qui seraient en capacité de vous former ou de nous apporter du conseil, et vous l’entreprise, mais il y a un intermédiaire encore, et aujourd’hui je ne suis pas certaine que les entreprises aient besoinde …, de ça, de ce médiateur. Ils ont peut-être besoin de conseils, ça c’est sûr, mais le conseil ils vont aller le chercher soient dans l’entreprise qui forme directement sur les OPCA, le conseil ils vont aller le chercher soient dans l’entreprise qui forme directement sur les OPCA, par ce que on n’est pas plus con que les autres, la formation on sait où aller la chercher la formation on sait où aller la chercher. Soit sur une boîte de communication qui va être en capacité de dire voilà, j’ai une entreprise et je veux la développer, quels axes je vais prendre, j’ai une entreprise et je veux la développer, quels axes je vais prendre,et dans ces axes il va y avoir le numérique forcément en termes de communication, et la, la boîte de conseil, de communication, va nous dire vous devriez vous former là-dessus, Facebook vous l’utilisez mais vous ne l’utilisez pas assez, ce n’est pas assez pointu vous pourriez développer encore plus votre clientèle, et …

Du coup cette formation de conseiller médiateur …, je me dis qui va embaucher un conseiller médiateur ? 11’56. Voilà. Et je n’y crois pas. Parce que les commerçants ne paieront pas un conseiller médiateur, puisqu’ils peuvent avoir accès à du conseil, quelque part gratuit, et après ils payent de la formation avec les OPCA, c’est ce que nous nous offrons à l’UCAV, de faire ce relais avec la CCI, un commerçant ou un artisan qui nous demanderait on ne va pas lui envoyer un conseiller médiateur, on va lui dire la CCI elle fait ça, la chambre des métiers elle fait ça, la chambre de l’agriculture elle fait ça, et on vous met en contact direct, et c’est gratuit en plus. Donc pourquoi elle irait payer … Et après les grosses boîtes elles ont des agences de com les grosses boîtes elles ont des agences de com et elles n’ont pas besoin de conseiller médiateur.

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Donc le numérique pour vous dans une entreprise ça représente quel pourcentage d’activité? 12’48

Aujourd’hui ça représente énormément, c’est tout le temps. Je veux dire hormis le fait du service, … par exemple dans mon activité qui est la restauration, toute ma communication est, … pratiquement tout est basé sur le numérique. Ça va de la conception des dépliants…donc au niveau informatique, que je crée moi-même d’ailleurs, quand j’ai vraiment besoin d’un truc ponctuel je vais passer par un graphiste quand j’ai vraiment besoin d’un truc ponctuel je vais passer par un graphiste, et puis pour la diffusion et bien je vais utiliser les médias, … ça peut être la presse locale, ça peut être le site Internet de la mairie, ça peut être le panneau d’affichage de la mairie, qui sont aussi dans le numérique… et donc pratiquement toute ma com elle est faite comme ça. Et ma gestion administrative est numérique, et ça c’est aussi énormément de temps que je consacre.

Donc c’est une compétence à avoir mais ça ne fait pas parti d’un métier à temps plein ?12’52.

Ah ben non ! je n’ai pas les moyens. Ça c’est le chef d’entreprise qui le fait. Ça c’est le chef d’entreprise qui le fait. On n’a pas les moyens, déjà que je n’arrive pas à me sortir un salaire si en plus il fallait que je paye quelqu’un … . Aujourd’hui la problématique c’est qu’en plus les commerçants ou l’artisan ne vont pas super bien, donc on réduit sur tous les postes, et on va pas aller payer quelqu’un pour faire ça. On pourra le faire de manière ponctuelle, et je vous dis on va s’adresser à des agences de com. En disant voilà je veux développer telle cible, qu’est-ce que vous me proposez, et ça on a des propositions tous les jours de gens qui viennent me voir en disant votre concept est intéressant, comment on peut le développer …

Maintenant avec l’expérience que vous avez, le relationnel autour de vous, ce dont vous avez pu discuter, comment est-ce que vous voyez évolution du numérique dans vos métiers, quelles peuvent être les besoins futurs selon vous ? 14’50

C’est les applications, C’est les applications, toutes les applications qui sont en train d’être développées. Je parlais avec des artisans qui ont besoin de prendre des mesures, des choses comme ça, maintenant ils ont des applications sur leur smartphone, ils arrivent bing bang boum, ils prennent les mesures, pratiquement ils mettent en 3D …, voilà… en deux temps trois mouvements on va leur dire combien il y a de surface à aménager, ils vont rentrer chez eux il faut qu’il fasse de l’aménagement, on le voit déjà ne serait-ce que vous allez chez Fly ou chez IKEA pour faire votre cuisine, et bien les artisans c’est pareil, ils arrivent c’est tout en 3D. et bien les artisans c’est pareil, ils arrivent c’est tout en 3D

C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel, ça développe nos … C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel, ça développe nos … . Quand un artisan ou un commerçant veut faire quelque chose, il peut pratiquement le tester sur Internet pour voir si ça va prendre avant de lancer le produit. Ça accompagne le développement, comme l’Internet qui est rentré dans la vie de tous les citoyens, il y a je ne sais pas combien de gens qui sont sur Facebook,quand on cherche quelque chose … ben en cuisine on le voit, on a besoin d’une recette, on veut changer un truc,, où on est pas sûr, et bien avant on prenait le grand livre et maintenant on va sur Internet et puis il y a, sur la béchamel il y a 40000 manières de la faire, enfin voilà quoi … . On vit au quotidien, on a tous nos portables, On vit au quotidien,

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 82

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2017-03-21 Ent-Sonia - Copie.docx

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on a tous nos portables, quelle que soit la demande finalement on peut trouver une réponse par le biais d’Internet et on peut le développer par le biais de toutes les applications qui peuvent être mises en place quoi … que ce soit en termes de réseau, que ce soit en termes commercial, que ce soit en termes de compétences, quand on cherche une compétenceBing Bing Bing et voilà ! 16’58.

Est-ce que vous voyez quelque chose à rajouter, dans l’esprit de ce que je vous ai demandé ?

Ce que je peux rajouter c’est que j’ai la chance de travailler avec ceux qui sont la French tech … voilà, qui me proposent régulièrement de rencontrer des start-up innovantes pour un peu tester leurs produits et nous demander "est-ce que vous pensez que c’est adapté ?".

Samedi dernier j’en ai rencontré trois. Il y en a une qui m’a séduite, c’est les bornes d’information wi-fi. Il y en a une autre qui ne m’a pas du tout séduite et j’ai dit on n’en veut pas parce que elle est contraire au commerce, c’est un site de loisir avec de l’échange de… elle nous dit ça amène des gens dans votre ville, ouais mais ça vide nos hôtels, alors ça ne m’intéresse pas, … et la troisième c’était … c’est un gars qui fait des petits films, et puis on prend des selfies, on se connecte sur son truc et on peut créer un film avec nos selfies … on était en train de réfléchir comment en termes de commerce on pouvait, par exemple sur Avignon, on pouvait proposer à la ville de faire un film comme ça où il y a plusieurs endroits, et on pouvait proposer à des restaurateurs d’intégrer le circuit et que les gens qui vont manger dans ce restaurant, et bien à un moment ils se prennent en selfie, le restaurant étant filmé et voilà…, on en est encore à la réflexion…

Merci beaucoup de l’attention que vous m’avez apporté …

En Off :

Très fort décalage entre les compétences nécessaires aux entreprises et les compétences proposées par les formations.

Il faut se coller à la réalité du monde du travail, c’est-à-dire savoir communiquer.

On va payer des formations à des gens qui ne seront pas embauchables.

Arrêt de l’activité prévue dans 2 semaines. CA -38% depuis janvier.

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 83

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Annexe 11 :

GRILLE D’ANNALYSE DES ENTRETIENS

ENQUÊTES AUPRÉS DES PROFESSIONNELS

Eric Sergent - juillet 2017 Annexes au mémoire 84

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2017-06-18 Grille d'Analyse Ent Ext IndexB Print.xlsx 22/07/2017 1/1

Cedric Arsiquaud 25-01-2017 35' Youssef Bouchala 25-01-2017 17' Clément 25-01-2017 22' Marie Gallardo 26-01-2017 12' Léo Etchevery 27-01-2017 14' Sonia Strapelia 21-03-2017 20'

ADN. www.adn-pro.com Avenir 84 Directeur Avenir 84 Formateur Animateur Comité de Bassin d'Emploi pays du ventoux Compta Venaissin AVILAB, fablab d'Avignon Union des commerçants du vaucluse, Restaurent le So Watt. Le Thor

Partenariat +

Profil Stagiaire+B3:C3

volontaire

. Quand on s’adresse une personne de 40 ans il y a un niveau d’intelligence quand même qui permet de vite assimiler et de se remettre en question

10 mois c’est réduit, je pense qu’il faut faire une sélection en amont

les réseaux sociaux. Un petit de 10 ans, il est déjà sur cinq plates-formes, il sait ce que c’est le tchat, comment créer une page Facebook, faire des opérations marketing, créer des événements parce qu’il fait son

anniversaire, les notions de sécurité à 12 14 ans ils savent exactement quoi mettre et quoi ne pas mettre, comment créer un profil pour les parents est un profil pour les copains, c’est pas des choses qui s’apprennent…

la problématique pour l’AFPA, vas être plus, … de faire une sélection

établir un cahier des charges de ce qu’il ne faut vraiment pas prendre,

, avoir des contacts avec vraiment le secteur professionnel, ça va permettre d’identifier quels sont les besoins réels des entreprises, combien elles sont prêtes à mettre pour embaucher ces personnes

les jeunes dans le numérique si ils n’y connaissent rien, c’est peut-être une autre formation à créer en amont, pour avoir les bases, parce que c’est les bases qui sont indispensables aujourd’hui pour bosser en entreprise

en tant que secrétaire

des publics en reconversion, qui ont déjà une expertise professionnelle, ça leur donne une deuxième carte. Mais en compétence première unique, ça limite vachement le métier.

On prend des gens de tous les niveaux, et on les forme nous, Il faut avoir des compétences techniques, des compétences pédagogiques, du charisme, voyez ils sont en équipe, ils ne sont jamais tout seuls, jamais livrés à

eux-mêmes

pour nous, la grande école numérique c’est de recruter des faibles niveaux de qualification, des fois c’est compliqué

là on travaille avec le collège, un appel à projets au collège

on a des partenariats avec tous les collèges et tous les lycées d’Avignon

des autodidactes

c’est une deuxième compétence, c’est une compétence de gens reconvertis qui pourront valoriser leur précédente vie professionnel en rajoutant une deuxième carte

mais on invite souvent des consultants, on travail avec le Fab lab qui est à Lourmarin, la "ccov"

dans les mairies et dans les communautés de communes

Après concernant l’union des commerçants et des artisans du Vaucluse on travaille avec la French tech

, on a formé notre coordonnatrice à monter une page Facebook, On travaille avec des entreprises en direct comme Noware

et ils vont aller chercher dans les OPCA , et on va se retourner vers les établissements consulaires qui sont en capacité aujourd’hui de nous donner cette informations-là

le conseil ils vont aller le chercher soient dans l’entreprise qui forme directement sur les OPCA

la formation on sait où aller la chercher. Soit sur une boîte de communication qui va être en capacité de dire voilà, j’ai une entreprise et je veux la développer, quels axes je vais prendre,

et après ils payent de la formation avec les OPCA, c’est ce que nous nous offrons à l’UCAV, de faire ce relais avec la CCI, un commerçant ou un artisan qui nous demanderait on ne va pas lui envoyer un conseiller médiateur,

on va lui dire la CCI elle fait ça, la chambre des métiers elle fait ça, la chambre de l’agriculture elle fait ça, et on vous met en contact direct, et c’est gratuit en plus. Donc pourquoi elle irait payer … Et après les grosses boîtes

elles ont des agences de com

quand j’ai vraiment besoin d’un truc ponctuel je vais passer par un graphiste, et puis pour la diffusion et bien je vais utiliser les médias

ça on a des propositions tous les jours de gens qui viennent me voir en disant votre concept est intéressant, comment on peut le développer

Metiers le gros en fait c’est de l’accompagnement aux entreprises /ça va créer de nouveaux métiers/ le consultant qui a besoin d’avoir des connaissances généralisées

un gros travail de veille/ donner des outils aux gens à être en veille permanente _ conseil en médiation numérique il faut quelqu’un qui connaisse un petit peu tout le panel des outils _ besoin de personnels qui ont un

éventail large sans être spécialisé _ il y a une multitude de niches qui se créent

quelqu’un qui va se passionner et se spécifier sur une technologie en particulier, vas pouvoir intervenir après dans plusieurs entreprises, ou monter son entreprise de sous-traitance sur quelque chose de très spécifique. _

free-lance

besoin en interne d’avoir une maîtrise de leur communication. Donc il faut être ultra flexible. _ Il y a le développement, il y a sur de la robotique, sur du tracking, sur du Web, _ puces RFID _ il faut qu’il puisse

développer des applications

qu’ils puissent travailler sur de la recherche pour développer de nouveaux produits, de nouveaux services, et pouvoir accompagner …, la technologie en soi c’est juste un outil. _ il faut savoir se remettre en question en

permanence

le tronc commun il y a tout une partie de développement codage, connaître les différents langages informatiques _ Pas besoin d’avoir les compétences pour le développer, parce qu’il y a des spécialisations _ comprendre

comment ça fonctionne et savoir que ces outils existent pour pouvoir les intégrer après dans une stratégie

des solutions de logiciels qui vont permettre de faire, de centraliser toutes les données, d’une entreprise, c’est sécurisé pour qu’il n’y a pas de fuites,

. Les métiers du futur ça va être des gens qui connaissent et qui ont une maîtrise des principaux outils, et qui vont pouvoir les agglomérer et offrir une offre globale. Parce que voilà quand on arrive sur des notions de

coût et d’organisation, il faut que les choses soient compatibles

donner aux gens un large éventail pour qu’ils puissent faire de la veille _ d’avoir une ouverture d’esprit _ toute la problématique c’est que si on fait une formation figée

ils sont déconnectés des besoins des entreprises

Sur le Web, des compétences Web, après ça peut être du développement de site, du suivi, de la structure de contenu…

Là ou … un CMN peut être intéressant, c’est qu’il connaisse le fonctionnement d’un site Internet, qu’il puisse développer les différentes activités _ pouvoir répondre rapidement aux attentes _ donc être à la veille de ce

qui se fait _ savoir où aller chercher des codeurs parce qu’il va en avoir besoin juste pour une phase de développement _ besoin de graphiste _ il faut des experts en référencement Web _ En fait il faut quelqu’un qui

puisse avoir conscience de ça _ donc le CMN peut pas avoir toutes les compétences et être expert en tout, _ Il faut avoir cette vision globale _ accompagner le chef d’entreprise

comment gagner de l’argent avec Facebook, comment gagner de l’argent avec les réseaux sociaux, sur les supports vidéo, pour faire des vidéos virales, faire de la magnétisation sur le Web, là c’est du concret. _ il faut

que ça réponde à un besoin _ faire une stratégie de marketing, créer des événements, créer des inscriptions en ligne, créer des newsletters, ça oui c’est du Community management qui a un réel impact, qui permet

d’augmenter la visibilité _ on essaie de créer un bâtiment du numérique pour fédérer en fait toutes _ fédérer, ça va être une nouvelle manière de travailler

Donc à créer une formation il faut que ce soit une plus-value pour l’entreprise. _ c’est un face-à-face on travaille sur les documents de la personne, pour l’aider à gagner en productivité _ Il faut qu’il soit en veille

CMN,nous on appelle ça, c’est les couteaux suisses du numérique

on a ici des gens qui ne savent pas réserver un billet de train, qui ne savent pas faire un CV

Pôle emploi l’inscription est obligatoirement en ligne

ont fait à leur place. Parce qu’il y a de l’urgence

, toutes les démarches se font obligatoirement ligne,les gens on essaie de les autonomiser

, donc il faut identifier le niveau de fracture numérique et nous on a fait des formations d’ailleurs

Les compétences, ben il faut être pédagogue, il faut être dégourdi, il faut être multicartes, que on ne va pas embaucher un médiateur numérique pur et dur, on va embaucher un commercial qui est très bon numérique, qui

va faire de la médiation numérique à côté, on va embaucher une vendeuse mais qui elle pourra gérer le réseau social, c’est une deuxième compétence

développement, du community management

avoir une compétence de chef d’entreprise

Le médiateur numérique il ne doit pas être que informaticien, il doit être orienté usagers. il faut être pédagogue, patient, se mettre à la place de l’usager, de l’utilisateur

la polyvalence, Il y a des gens qui sont très bureaucrates, ils ont du mal à voir … que les choses sont connectées, il faut quand même maîtriser l’orthographe, il faut être au courant de ce qui se fait, vous voyez, donc il

faut avoir quand même de la curiosité, de la culture, de la remise à niveau permanente, l’orthographe, le graphisme les couleurs, que c’est quand même l’image de l’entreprise

pour sortir des documents au niveau professionnel

le pôle 3D, mais ça c’est des trucs qu’ils peuvent apprendre tout seul

quelqu’un qui puisse gérer ce que l’on appelle la transition numérique des PME, développer des réseaux sociaux et développer des applications de commerce en ligne concrète pure et dure, c’est vendre. Pour qu’ils

aillent en boutique ils envoient des messages sur les réseaux sociaux, et ça il faut que le Community manager arrive à le gérer

L’orientation entreprise c’est community management, réseaux sociaux, transition numérique

moi ça commence d’abord par du social, parce qu’il faut d’abord évaluer la personne, savoir quelles sont ces connaissances, en informatique où il y a beaucoup d’a priori, évaluer la personne, arriver à un peu de

psychologie .

évaluer le groupe, faire des tests, pour voir leur a priori sur l’informatique et du coup par le même biais leurs connaissances, c’est plus simple en fait d’apprendre à des gens qui connaissent rien, en situation d’illettrisme,

les personnes étrangères .

il a pas de mauvaise théorie et on peut tout lui apprendre les bonnes méthodes le début. Donc des fois on retrouve des gens qui pensent savoir s’en servir, et qui disent moi je connais, mais qui connaissent Facebook et

YouTube

savoir si c’est un public qui se destine a apprendre l’informatique pour un usage personnel, ou pour un usage sociétal, comptes Pole emploi, les impôts, parce que le numérique est entré en plein dans nos vies, par but

professionnel, trouver un travail ou de s’améliorer dans le travail.

pratique professionnelle et individuelle, faut essayer de déconstruire. Et aussi après essayer de rendre les choses un peu dynamiques, et un peu créatives, un peu amusantes, rester dans le côté ludique, trouver beaucoup

de métaphores

création de projets, de documents ou d’éléments numériques, et la partie multimédia. La partie multimédia ce sera images, son, vidéos

logiciels, appel à leur créativité, ça leur fait remonter la fierté,

communication donc au niveau des mails, au niveau des réseaux sociaux, au niveau des chats en ligne, des visioconférences

Un coup de Skype c’est pas compliqué, développement personnel, les tablettes et les téléphones

il faut leur expliquer ce que c’est le numérique, ce n’est pas que l’informatique, casser leurs peurs, essayer de les rassurer.

notre travail d’animateur de faire vivre notre passion et de montrer que ça peut servir à tout le monde quoi

je mettrai plus l’accent sur le côté animation, que le côté apprentissage, toujours pareil avec ce que je vous disais le côté social le côté psychologie

ils sont plus sur les tablettes ou les téléphones, et ce n’est pas du tout de l’informatique. ils vont consommer. C’est une interface de consommation, de lecture, alors que l’ordinateur c’est le côté entré sorti. C’est pour ça

que moi je dis souvent une tablette c’est une interface de sortie. Alors que l’ordinateur a les deux. Si on n’y fait pas d’entrée il ne se passe rien.

tout public, y compris les chefs d’entreprise

on est juste sur le fait de transmettre des informations, des conseils, et comment utiliser un logiciel, ou comment essayer de protéger ses données

nous on est juste sur le fait de transmettre des informations, des conseils, et comment utiliser un logiciel, ou comment essayer de protéger ses données

il y ait une enquête de faite, pour dire quels sont déjà les nouveaux métiers qui sont déjà sortis, les autres qui vont émerger, et ce que ça risque de donner

j’aimerais avoir une liste des métiers disponibles

est-ce que c’est un médiateur, est-ce que c’est un community manager, est-ce que c’est un webmaster

: un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur, grâce au numérique

un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur, grâce au numérique, très intéressant pour le pôle emploi, pour les organismes comme nous, et aussi

pour les chefs d’entreprise parce qu’ils s’y perdent.

la sécurité informatique

Les patrons embauchent de plus en plus car la gestion de l’outil informatique et de ses applications demandent trop de temps. Il y a besoin de fiche de poste.

Il faut que la formation soit très complète, avec une fiche de poste étendue

déjà aidé la personne à, il faut définir un besoin

Fab lab

montrer tous les outils magnifiques du numérique, se former dans le numérique, que ce soit la programmation, ou l’électronique, le développement de fichiers numériques, tout ça c’est une révolution digitale.

compétences en informatique Internet

les technologies du Web, après les compétences c’est aussi l’écoute un peu de pédagogie pour faire passer son savoir

Savoir au moins un langage de programmation, une connaissance de base sur tous les langages, php, base de données

il faut aussi savoir modéliser en 3D, commande numérique, plusieurs logiciels

compétences électroniques

des petites cartes, des petits microcontrôleurs

médiation donc pédagogie, modéliser en 3D, électronique, un peu le graphisme aussi, tous les outils numériques

du Excel et du Word

je vois beaucoup de lacunes au niveau facturation, au niveau financier, au niveau des contrats, faire des factures

besoin de connaissances un peu en graphisme, en Web design

et des bonnes interfaces. Il faut aussi avoir une vision de nos jours pour se faire embaucher, pas juste présenter un produit qui marche. Présenter un produit qui peut être payé et qui peut être beau.

forges numériques, technologies Web, savoir mettre en place un site Web, savoir-faire c’est page Web

feuille Excel sur Internet

Je mettrai un point fort sur le community management

pourquoi pas aussi écouter les passions des gens

venez vous former un peu en dehors des cours au Fab lab, faire un pont entre l’AFPA et le Fab lab.

mais finalement suivant nos commerces nous on travaille aussi beaucoup avec le tourisme

c’est une compétence à avoir

Ça c’est le chef d’entreprise qui le fait

C’est les applications, toutes les applications qui sont en train d’être développées.

Modalités de l'activité il n’y a pas besoin de cours, juste présenter les choses

on essaie de créer un bâtiment du numérique pour fédérer en fait toutes ces compétences, pour pouvoir répondre à des marchés plus importants

c’est vrai que le marché se prête bien à créer son activité, à intervenir en free-lance un peu, et à facturer, parce que la journée de formation, la journée de création de site, la journée de maintenance, la journée..

on va les mettre en binôme avec quelqu’un qui a la connaissance complémentaire

des profils très techniques en informatique, on les fait assister de gens qui ont plus de charisme

ça demande de l’accompagnement, de l’encadrement

ceux qui vont travailler en association…, il n’y a pas de moyens

arriver à déceler quand la personne est perdue et ne comprend pas, alors on change de méthodes

expliquer avec des mots

s’il faut le faire doucement, mais ne pas faire les choses à leur place, ne pas leur montrer

dans les premiers cours que l’on fait c’est sur la terminologie

. Des fois je les laisse se tromper

Je préfère que les gens comprennent plutôt que les gens retiennent.

Le côté crainte qu’il faut casser, le côté trop confiant , varier les logiciels, Il faut que ça reste ludique.

ateliers de formation, et on est itinérant

On a déjà des ateliers numériques, on fait des ateliers, des sessions, des conférences, et aussi de mise en pratique, conférences.

mettre en place, d’ici deux ans, un Fab lab numérique, co working.

On a des pôles et des permanences,

est-ce que je peux être entrepreneur, est-ce que c’est plus intéressant pour moi d’avoir un CDI

c’est bien que ce soit modulaire

cas moi j’ai juste un site Internet avec la mise à jour régulière de mon action, de mes animations, avec la possibilité de rentrer toutes les adresses mail de mes clients, et donc ensuite de leur envoyer une newsletter pour les

informer des animations

Facebook, une page professionnelle pour mon restaurant , des b cônes , , pour envoyer des alertes aux abonnés

en passant devant un b cône reçoivent l’information, soit culturelle pour les musées, mais aussi des restaurateurs les salles de spectacles, enfin ceux qui veulent faire une action commerciale peuvent envoyer

les gens qui vont passer devant la borne, vont avoir l’information qu’ils peuvent se connecter en wi-fi, ce n’est pas moi qui qui me suis mise sur trip Advisor, mais quand j’ai vu que j’y étais et que les gens mettaient des avis,

j’ai préféré prendre le contrôle et de gérer les avis,

que tous les bons commerçants et artisans sont sur Facebook, . Aujourd’hui les restaurateurs … c’est fini, on ne peut plus attendre que le client il vienne,

ben moi je fais tout par Internet, les mails, et factures arrivent sur Internet, toute ma comptabilité est numérisée

donc en termes de communication, comment on se fait référencer, les mots-clés, Twitter, Facebook, les b cônes, le numérique

, j’ai une entreprise et je veux la développer, quels axes je vais prendre,et dans ces axes il va y avoir le numérique forcément en termes de communication

Aujourd’hui ça représente énormément, c’est tout le temps. toute ma communication est, … pratiquement tout est basé sur le numérique. Ça va de la conception des dépliants… donc au niveau informatique, que je crée moi-

même d’ailleurs, quand j’ai vraiment besoin d’un truc ponctuel je vais passer par un graphiste , dans le numérique… et donc pratiquement toute ma com elle est faite comme ça. Et ma gestion administrative est numérique, et

ça c’est aussi énormément de temps que je consacre

Ça c’est le chef d’entreprise qui le fait, je veux développer telle cible, qu’est-ce que vous me proposez, C’est les applications, toutes les applications qui sont en train d’être développées. et bien les artisans c’est pareil, ils

arrivent c’est tout en 3D

C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel, ça développe nos … . Quand un artisan ou un commerçant veut faire quelque chose, il peut

pratiquement le tester sur Internet pour voir si ça va prendre avant de lancer le produit. , il y a je ne sais pas combien de gens qui sont sur Facebook, quand on cherche quelque chose … ben en cuisine on le voit, on a besoin

d’une recette, on veut changer un truc,, où on est pas sûr, et bien avant on prenait le grand livre et maintenant on va sur Internet

On vit au quotidien, on a tous nos portables, quelle que soit la demande finalement on peut trouver une réponse par le biais d’Internet et on peut le développer par le biais de toutes les applications qui peuvent être mises en

place quoi … que ce soit en termes de réseau, que ce soit en termes commercial, que ce soit en termes de compétences, quand on cherche une compétence , qui me proposent régulièrement de rencontrer des start-up innovantes

pour un peu tester leurs produits et nous demander

Client :

Utilisateur final

Prescripteur

Financeur

tous les corps de métiers sont touchés, toutes les professions l’enjeu si elles ne prennent pas ce virage du numérique, elles vont être dépassées

le chef d’entreprise de l’accompagnement de retraités à 10 ans c’est des gens qui ont grandi avec cette technologie, il n’y a pas d’apprentissage à faire.

créer un profil Facebook n’importe quel chef d’entreprise il a son neveu qui lui fait, il ne va pas payer un salarié pour ça

, une société qui n’a pas de page Facebook, elle n’aura pas encore assimilé la notion de faire une stratégie marketing sur les réseaux sociaux, donc elle ne prendra pas un Community manager

Mode 83

eux portent de A à Z tout seul un dispositif

des gens qui peuvent travailler demain autant en entreprise que en administration, en maison de retraite, en collectivité, donc les besoins du métier sont là. Je veux dire des transitions numériques des PME

toutes les boutiques

il faut que les gens ils soient polyvalent, qu’ils puissent travailler soient en collectivité, soit en association, soit en entreprise

les partenaires publics

l’accompagnement des publics les plus en difficulté

des grosses boîtes, les gens qui ont de l’argent iront plutôt acheter des prestations de services, plutôt que de recruter, ou ils vont recruter des gens qui sortent de l’université, qu’ils vont former à leur truc

ou alors ils n’ont pas le budget pour recruter, et ils font appel à des intervenants

demain ils pourront travailler en centre de loisirs, ou en médiathèque, ou avec des établissements scolaires

C’est quand il répondra vraiment aux besoins des entreprises des commerces, et bien que la formation sera pérennisée, parce que les gens seront embauchés, et s’ils sont embauchés et bien les partenaires financeront

le secteur public que ce soit en collectivité, maison de retraite, association, fonctionne aujourd’hui comme une entreprise. Donc plus ce sera orienté bien pour les entreprises, en plus la formation elle sera aussi pertinente

pour le secteur public ou semi-public.

pour les demandeurs d’emploi, pour les personnes en reconversion, pour les salariés des entreprises, les chefs d’entreprise également, les maisons de retraite, les CCAS, et la mission locale, et même les piges

des jeunes, des chefs d’entreprise, des communautés de communes.

Conditions Matériel

Métier

Formation

parce que ce qu’il va apprendre en formation

il n’y a pas besoin de cours, juste présenter les choses.

Word Excel

pas qu’il est quelqu’un qui est spécialisé dans du traitement de texte alors que tout le monde fait aujourd’hui

Je fais de la formation justement sur Word, Excel, le premier niveau PCIE en entreprise, ça ce sont des formations qui sont prises en charge par les OPCA, la formation générique Excel n’existe plus aujourd’hui

aujourd’hui on n’est plus sur Facebook, on est sur snapchat

on a ici un format très souple avec beaucoup d’ateliers, , c’est non seulement pas conseiller, mais former , ce que c’est qu’un ordinateur portable et les nouvelles technologies, de mise en pratique, des ateliers spécifiques, c’est-à-dire, ça peut être les réseaux sociaux, comment

les utiliser, la protection des données.

les Fab lab, les imprimantes 3D, des bureaux dédiés

Skype, d’informer la population

aujourd’hui les commerçants sont sur la toile, ils ont un site Internet, ils ont un site interactif, pour certains ils ont des sites payants avec prise de commande en ligne

Facebook

, j’ai des « pads », on travaille en wi-fi, j’offre la wi-fi à mes clients,

, ils ont des bornes d’informations, mais où on ne télécharge pas d’application on est sur du wi-fi, trip Advisor

Twitter, Facebook, les b cônes, le numérique

Emotions

Opignons

il y a un problème de contraintes temps, et de moyens, c’est-à-dire une formation de 10 mois ne pourra pas avoir les mêmes résultats qu’ils formation de deux ans ou cinq ans

quand on parle de traitement de texte et tableur ce sont des technologies qui ont exactement 30 ans

de l’accompagnement de retraités,aucun avenir

c’est est-ce que c’est l’objet de cette formation là

. 10 mois c’est réduit, je pense qu’il faut faire une sélection en amont

sur les réseaux sociaux

La problématique ce n’est pas savoir utiliser l’outil, c’est savoir comment gagner cinq minutes par jour

qu’il va y avoir la première session CMN, à la deuxième session, si c’est exactement le même programme, c’est que la deuxième session, … c’est mort pour eux. Ça sera déjà dépassé

Et je pense que l’intérêt c’est qu’il travaille en entreprise. Parce que c’est là que ça va créer de l’emploi dans le secteur marchand

le numérique c’est aujourd’hui une compétence transversale qui touche tous les métiers, tous les secteurs de la vie quotidienne

CMN moi je pense qu’il faut mettre le paquet sur les besoins des entreprises

source de fierté, on leur fait découvrir toute la magie, Vous avez fait un truc de magnifique. c’est quel sont les métiers, les nouveaux métiers du numérique qui vont sortir ? c’est un gros problème de ne pas avoir de visibilité par rapport à ça

quel sorte de métier vous avez dans le numérique c’est très très compliqué et très difficile de trouver des mots, de trouver des postes, parce que comme vous dites, c’est en train de se créer les formations

un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur, grâce au numérique. C’est ça qui serait intéressant.

, c’est l’information ce n’est pas la formation, c’est l’information qui nous manque

dans quel domaine, et vers quel public, où on perçoit que le numérique va exploser, effectivement on est en plein dedans, sauf que là il y a une partie flottante

ils ne peuvent pas embaucher. Donc ils embauchent souvent des jeunes

il faut qu’il le forme en complément, parce qu’il n’a pas toutes les informations. Il les a en théorie mais pas en pratique. Donc ce qui manque aujourd’hui c’est vraiment du personnel qualifié dans ce domaine-là, et c’est

très rare à,… enfin c’est très difficile à trouver. Et j’ai des demandes.

les outils magnifiques du numérique Mais tous les commerçants ont pris conscience, c’est-à-dire que tous les bons commerçants et artisans sont sur Facebook

qu’il y a trop d’offres par rapport à la demande, donc il faut qu’on arrive à sortir du lot et le numérique nous permet ça

… donc les commerçants aujourd’hui sont complètement conscients qu’il faut,

Mais la formation conseiller médiateur numérique, pour moi enfin, je vais être un peu cash, mais pour moi ça n’a aucun intérêt. Aucun commerçant passera par un conseiller médiateur, pourquoi, Conseiller médiateur moi je ne

vois pas vraiment le

Et je me dis là les mecs ils se sont dits il y a le numérique, il faut faire quelque chose alors on va créer une formation quoi. Mais il n’y en a pas besoin ! Parce que les entreprises ne vont pas passer par des conseillers

médiateurs. Soit elles ont le fric et elles vont embaucher des communicants qui vont être en capacité de montrer leurs besoins,

Donc je suis un peu sèche là-dessus, mais … je ne vois pas l’intérêt d’un conseiller médiateur, et en plus un conseiller médiateur … alors le mot médiation … je ne vois pas ce qu’il vient faire la. C’est-à-dire que pour moi la

médiation c’est du social, c’est de la gestion de conflits, voilà … et nous l’entreprises on n’est pas du tout là-dedans, ce n’est pas notre langage.

Oui, mais je vous dis comment elle va être reçue. Pour nous la médiation c’est un mot social. Et ce n’est pas un mot de business

. Conseiller en numérique c’est plus parlant que conseiller médiateur, et aujourd’hui je ne suis pas certaine que les entreprises aient besoin de …, de ça, de ce médiateur. Ils ont peut-être besoin de conseils, ça c’est sûr, mais le

conseil ils vont aller le chercher soient dans l’entreprise qui forme directement sur les OPCA, la formation on sait où aller la chercher, …, je me dis qui va embaucher un conseiller médiateur ? 11’56. Voilà. Et je n’y crois pas.

Parce que les commerçants ne paieront pas un conseiller médiateur, puisqu’ils peuvent avoir accès à du conseil, quelque part gratuit,

les grosses boîtes elles ont des agences de com et elles n’ont pas besoin de conseiller médiateur. ça ne fait pas parti d’un métier à temps plein, Ah ben non ! je n’ai pas les moyens.

des applications sur leur smartphone, ils prennent les mesures, on le voit déjà ne serait-ce que vous allez chez Fly ou chez IKEA pour faire votre cuisine, et bien les artisans c’est pareil, ils arrivent c’est tout en 3D

C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel, ça développe nos …

On vit au quotidien, on a tous nos portables, on le voit déjà ne serait-ce que vous allez chez Fly ou chez IKEA pour faire votre cuisine, et bien les artisans c’est pareil, ils arrivent c’est tout en 3D

C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel, ça développe nos … On vit au quotidien, on a tous nos portables, j’ai la chance de

travailler avec ceux qui sont la French tech

Très fort décalage entre les compétences nécessaires aux entreprises et les compétences proposées par les formations. Il faut se coller à la réalité du monde du travail, c’est-à-dire savoir communiquer. On va payer des

formations à des gens qui ne seront pas embauchables.

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Annexe 12 :

PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

ENQUÊTES AUPRÉS DES STAGIAIRES

ENQUÊTES AUPRÉS DES FORMATEUR ET RESPONSABLE DE FORMATION

ENQUÊTES AUPRÉS DES PROFESSIONNELS

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Présentation et interprétation des résultats

Table des matières Présentation et interprétation des résultats ................................................................................. 1

1.1 Présentation et interprétation des enquêtes auprès des stagiaires. ............................... 1

1.1.1 Sélection et recrutement des stagiaires ................................................................. 1

1.1.2 Préconceptions de la formation, prévision d’entrée en formation, recrutement ... 2

1.1.3 Contenus de formation ......................................................................................... 3

1.1.4 Méthodes pédagogiques, modalités ...................................................................... 4

1.1.5 Activité métier, Emploi Attendu .......................................................................... 6

1.2 Présentation et interprétation des enquêtes auprès du formateur et du manager de formation ................................................................................................................................. 9

1.3 Présentation et interprétation des enquêtes auprès des professionnels du bassin d’emploi ................................................................................................................................ 10

1.3.1 Profil des stagiaires vue par les sociaux professionnels ..................................... 10

1.3.2 Le métier ............................................................................................................. 11

1.3.3 Modalité de l’activité .......................................................................................... 13

1.3.4 Conditions matériel du métier ............................................................................ 15

1.3.5 Synthèse du point de vue de l’utilisateur final du prescripteur, du financeur .... 16

1.3.6 Quelles orientations pour demain ....................................................................... 17

1.1 Présentation et interprétation des enquêtes auprès des stagiaires.

1.1.1 Sélection et recrutement des stagiaires Le processus d’admission : les stagiaires ont passé des tests psychotechniques et des entretiens professionnels. Les prérequis ont été validés.

o Le prérequis officiels pour entrer en formation sont : Aucune condition d’âge ni de genre n’est requise, en revanche un niveau IV validé ou atteint par l’expérience professionnelle est nécessaire pour entrer dans cette formation, qui prépare à la certification d’un titre professionnel de niveau III. Aucune connaissance spécifique au numérique n’est requise.

o Le prérequis effectifs lors de l’entrée en formation sont : Dans les faits plusieurs candidats ayant uniquement un niveau V validé ou atteint sans expérience notable ont été admis.

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Les modes de mobilisation sont divers. Quand certains cherchent une qualification pour entrer dans le monde professionnel, d’autres sont venus dans le but de monter en compétences et de se diversifier pour répondre à ce qu’ils imaginent ou on constater des besoins sur le marché du travail. Ce qui les rassemble c’est le sentiment de s’invertir dans une activité d’avenir en pleine expansion, et d’avoir de meilleures chances d’obtenir un emploi après la réussite à ce titre professionnel. Le regard des autres est important pour eux. Selon Markova, « la reconnaissance sociale implique certaines caractéristiques de l’individu ou d’un groupe, telles que la visibilité, l’identité, l’individualité, la dignité, le fait d’être écouté, d’être capable d’influer sur le changement social, ou d’attribuer cette capacité à autrui » (Abric, et al., 1999, p. 58). Rappelons qu’il s’agit d’une formation Grande École du Numérique. A ce titre des critères sont aussi liés à la résidence en quartier de la politique de la ville, ce sont principalement des jeunes et personnes sans qualification ou diplôme à la recherche d'un emploi ou en reconversion professionnelle. Le but est de se former efficacement afin de trouver du travail rapidement dans une filière d'avenir (source : www.economie.gouv.fr).

1.1.2 Préconceptions de la formation, prévision d’entrée en formation, recrutement

Résultat : information préalable pas toujours effective avant l’entrée en formation Les informations reçues par les stagiaires avant leur entrés en formation sont diverses, dépendent de l’origine de leur orientation, et sont souvent parcellaires. Cependant il y a une constante dans leurs déclarations : ils semblent avoir perçu les éléments minimum sur la formation en général, mais tous ont retenu ce qui les intéressait, l’élément qui a fait sens dans leur engagement. Prenons par exemple David R qui déclare « on a été bien informé avant donc pour moi va, je savais où je mettais les pieds », mais ce n’est pas le cas pour tous. A l’opposé Nicolas dit « Je ne savais pas où j’allais. J’acceptais tout ce que l’on me proposait » avant d’ajouter « je n’avais pas pensé juste avant, il y a un mois, faire un diplôme dans ce milieu ». Internet a été une source d’information importante, particulièrement la formation de Conseiller Assistant Technologie de l’Information et de la Communication (CATIC) qui précédait CMN. La mission locale, qui a participé au recrutement, a incité les futurs stagiaires à se déplacer pour les portes ouvertes. Ils furent quelques-uns à être présents à la journée portes ouvertes, où ils se sont fait expliquer par le formateur le contenu ainsi que les modalités de la formation. Pour eux il n’y a pas de surprise. « J’en ai beaucoup discuté avec Cédric (le formateur), on s’est rencontré avant, justement pour qu’il me fasse vraiment un topo sur ce que cela allait être » dit Nicolas pour conclure par, « le contenu de la formation c’est semblable à ce que j’imaginais ». Ceux qui n’ont pas assisté à cette journée porte ouverte ont une représentation de la formation et de son contenu assez éloignée de la réalité, ils ont rebondi sur une idée qui faisait sens pour eux, un outil qu’ils souhaitent découvrir, et se sont focalisés dessus.

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• Kenny : « L’AFPA je pensais que c’était un espace fermé en fait, que l’on pouvait moins circuler, qu’on avait moins de liberté »

• Nicolas : « je ne savais pas où j’allais » • Bérangére, « à la base je ne m’attendais pas à ça ».

Selon Nicolas tous les centres de formation fonctionnent à l’identique. « l’AFPA ce n’est plus le Greta (structure qu’il connait) mais ça fonctionne à peu près de la même façon ». Résultat : diversité d’origine dont sont issus les stagiaires. Il n’y a pas de "profil type" pour cette entrée en stage. Autant certains cherchaient une formation dans ce domaine précisément, d’autres s’étaient ou avaient été renseignés tardivement, se sont positionnés et ont intégré la formation par opportunisme. Les domaines de compétences ou d’emploi antérieurs sont également très divers. Résultat : méconnaissance générale de l’activité et de l’employabilité possible Quand Julien déclare « Je n’étais pas du tout intéressé par cette formation, ne sachant pas son contenu en fait », on constate la méconnaissance des métiers du secteur du numérique, et l’ignorance des perspectives possibles dans le monde du travail, en plus de l’absence d’information sur la formation. Résultat : une bonne image en général. Les représentations sur la qualité de la formation sont bonnes et les attendus attractifs, même si fondés sur des informations en partie fausse (appartient à l’État), insiste Marouam. « C’est une formation qui appartient à l’État, donc je sais que c’est des très bonnes formations en général, le taux de réussite il est bien, très bien même, il y a les moyens donc on a tout pour réussir à l’AFPA, j’en suis sûr », ou encore « Je savais que c’était un grand centre, j’ai vu un peu les chiffres, il y avait tant de stagiaires, qu’il y avait tant de réussite derrière » pour Aissa. Tous étaient certains de travailler sur des ordinateurs, en revanche le prêt d’un matériel récent fut une bonne surprise. Résultat : représentation d’un niveau de formation et d’expertise élevé La formation préparant à un titre professionnel de niveau III, tous se représentaient devoir produire un travail plus conséquent et que ce soit plus difficile. « je pensais que c’était plus niveau » indique Aissa. « on nous a dit si vous ne savez pas communiquer, si vous n’avez pas de dialogue, et bien ce n’est pas la peine de rentrer en formation CMN » déclare-t-il encore. Malgré des représentations initiales éloignées de ce qu’ils ont trouvé, les stagiaires ne sont pas déçus du déroulement global de la formation. Néanmoins sur le contenu et les modalités pédagogiques, quelques réserves sont à noter. Il faudra recueillir leurs impressions au terme de cette formation pour voir si cela n’a pas engendré des incompréhensions importantes et des problèmes.

1.1.3 Contenus de formation

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Nous avons réalisé nos entretiens en début de formation, après deux semaines de mise à niveau et deux semaines de stage. Le contenu de la formation a été détaillé analysé et discuté au sein du groupe. Résultat : à propos d’Emploi Les stagiaires n’ont pas tous les mêmes attentes de cette formation. Cependant tous espèrent trouver un emploi à la sortie, et pour certains un nouveau métier. Nicolas dit « je ne suis pas sûr à 100 % de ce que je veux faire » et Marouam «J’espère que je vais trouver un travail grâce à ça ». Très motivés, ils sont également très volontaires comme l’exprime Vincent « Je me suis inscrit dans cette formation pour aller de l'avant. C’est notre avenir qui est en jeu ». Résultat : objectifs pédagogiques. Les stagiaires s’expriment sur les métiers possibles en général, mais n’ont pas d’idée précise quant au contenu de la formation. L’intitulé de cette dernière ressort tout de même fortement dans leur expression des savoirs à acquérir. Apprendre à conseiller et être un médiateur sont des items récurrents dans les entretiens, particulièrement avec Vincent, Nicolas et Bérengère. Ils s’attendent à étudier des domaines très divers, sans avoir vraiment le temps d’approfondir chacun d’eux. Tous savent qu’ils vont devoir fournir «un travail personnel régulier […] une assiduité régulière » (Hedy) pour profiter au mieux de cette formation. Ils ont globalement tous conscience de devoir apprendre à conseiller, aider et faire en sorte de « rendre plus simple pour les utilisateurs » l’outil informatique ou numérique nous précise David R. Résultat : effet constaté : l’émergence d’un sentiment d’appartenance. L’emploi est donc la préoccupation majeure, renforcé par un effet inattendu. Un aspect identitaire émerge de ce groupe, un sentiment d’appartenance professionnel grandit au travers de ce nouveau métier comme l’explique Nicolas « on aime tous l’informatique, du coup j’ai l’impression que on est tous liés ». Résultat : pas d’attente de contenu, mais une attente d’objectifs « Être capable de rendre plus simple, plus accessible, l’outil informatique ou numérique pour les utilisateurs ». Tous s’attendaient à fournir des efforts dans cette formation, et pour Vincent « C'est beaucoup plus de travail que ce que je pouvais imaginer ». Un contenu dense pour atteindre les objectifs. L’expression orale est un point qui ressort comme capital, pour autant personne ne s’attendait à pratiquer cet exercice si souvent. Kenny dit « je m’exprime plus que je pensais que j’allais le faire » et « Ça permet de débloquer, par exemple avant j’avais un minimum de stress avant de passer à l’oral devant tout le monde etc. et voilà c’est bénéfique ». Pour ces futur "médiateur numériques" il semble important de pourvoir communiquer et transmettre efficacement leurs savoirs.

1.1.4 Méthodes pédagogiques, modalités Il n’y a pas de points franchement négatifs qui ressortent de nos entretiens, mais des ressentis qui méritent intérêt.

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Résultat : le métier c’est aussi parler ! Selon les personnes, on note une forte disparité dans les représentations de ce qu’est la formation. Alors que certains s’attendaient à avoir beaucoup de cours, une modalité expositive avec prise de notes intensive, d’autres imaginaient beaucoup de manipulations, de technique et de mises en pratique. En revanche, tous ont découvert l’aspect médiation du métier, la nécessité du travail oral et de la prise de parole en public. Cette partie orale inattendue entraine des mécanismes de défense. Les stagiaires n’imaginaient pas avoir à faire des présentations et à devoir s’exprimer face à un auditoire, Kenny le dit clairement, « Je pensais que ça serait plus technique, et je me rends compte que c’est plus de la prise de parole », pour ajouter après « je pensais qu’on allait moins parler, moins rester sur les ordinateurs, je pensais qu’on allait faire plus de choses techniques ». Passé la surprise, tous ont intégré que cette partie communication est une composante nécessaire, comme le rappelle Hedy « on doit s’entraîner à parler, on doit vraiment s’entraîner sur l’image que l’on donne ». Résultat : ce n’est pas comme à l’école. Pour les contenus, chacun souhaiterait voir la formation plus conséquente sur le domaine qu’il affectionne. En termes de pédagogie, tous s’attendait à avoir une partie de cours couplée à une partie de pratique, cependant David R nous dit : « je ne m’attendais pas à trouver le côté technique, le côté plus matériel avec l’informatique ». Certains stagiaires s’imaginaient un fonctionnement plus scolaire. Julien déclare « je m’attendais à quelque chose de plus carré », et Bérangère « je m’attendais à avoir quand même plus … d’être plus aiguillée ». D’une manière générale ils expriment le besoin d’un cadre plus précis, de plus de rigueur. Bérangère précise « j’imaginais davantage de cours, et de support de cours », ou encore « des cours ciblés » pour Hedy. Cette liberté offerte aux stagiaires dans la mise en œuvre de leur formation étonne et déstabilise. Chacun a le choix de s’impliquer plus ou moins. Le rythme et la progression ne sont pas rapides, « vous nous laissez un peu trop de champ je trouve » dit Hedy, ou encore Nicolas qui « trouve que l’on s’attarde trop sur les choses » pour ajouter « j’ai tendance à m’ennuyer un petit peu […] en attente que ça accélère un petit peu […] ça ne va pas assez vite ». Résultat interprétation : gestion de temps difficile. Le temps est un paramètre majeur dans cette formation. Selon le point de vue, on en a trop ou bien pas assez. Trop de temps est investi dans la préparation des rendus demandés pour la partie « manipulation et expérimentation » des savoirs abordés, « on s’attarde trop sur les choses » selon Nicolas, « il faudrait réduire le temps imparti, soit augmenter les sujets, les voir plus en profondeur avec le même temps ». En revanche il n’y a pas assez d’espace pour les parties apports de nouveaux savoirs, la formation est « un peu trop généraliste » selon Hedy. La progression est peu rapide pour Aissa et Nicolas qui souhaiteraient avancer plus vite. Selon Aissa ils sont « un peu plus libre quand même, c’est une formation adulte ». Il est toutefois à noter que plusieurs stagiaires très jeunes sans expérience professionnelle sont déstabilisés et s’adaptent difficilement. Résultat : l’efficacité du travail en groupe. L’aspect travail en groupe entre pairs, après l’étonnement, semble très apprécié, et efficace. Selon Farés, « La façon dont ils nous apprennent, en général on comprend vite ».

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Résultat : confort de travail et efficacité. L’ensemble des stagiaires apprécient le prêt du matériel, et la confiance qui leur est témoignée. La plupart imaginaient des cours plus nombreux et moins d’autonomie. Ils pensaient avoir un formateur présent en permanence, ce qui n’est pas le cas. Unanimement ils déclarent avoir de bons formateurs. Pour Nicolas « les formateurs qui sont plus motivants que dans le scolaire, c’est ce que j’ai trouvé que les profs nous donnent plus envie nous motivent plus, qu’ils nous expliquent mieux, qu’ils essaient plus de nous comprendre », Farés complète : « il nous explique bien, jamais énervé, il est patient », c’est pourquoi il y a « une si bonne ambiance ». Résultat : un besoin de repères. Selon eux l’évaluation fait défaut. La plupart attendent un retour plus précis, quantitatif, sur leur production, ils souhaitent pouvoir se positionner par rapport aux autres, mais aussi eux-mêmes par rapport à la progression. « Je m’attendais à un suivi plus personnel » dit Hedy, et Bérangère « je m’attendais à avoir des notes, … d’être plus aiguillé, de savoir quand même plus ce que l’on a fait de bien ou ce que l’on n’a pas fait de bien. Avec plus de retour sur la qualité du travail, dans l’optique de s’améliorer, de retravailler ce qui ne va pas ».

1.1.5 Activité métier, Emploi Attendu Résultat : une diversité de secteurs, de métiers, d’activités. Schématisé par un tableau. Les stagiaires voient la formation Conseiller Médiateur Numérique comme une ouverture vers une nouvelle activité professionnelle. Alors que certains d’entre eux sans expérience la considèrent comme une porte d’entrée dans le monde du travail, d’autres plus âgés la pensent tel un complément nécessaire à l’exercice d’une activité principale (Julien). De l’avis de tous les enquêtés, l’aspect généraliste de la formation permet d’envisager des emplois très divers, « différents métiers » selon Vincent. Cela va du secteur professionnel « des jeux vidéo » pour Nicolas, à « formateur » pour Vincent et Aissa ou encore Hedy, qui lui ne souhaite pas être formateur stricto sensu mais médiateur entre la personne et la machine. Nous devons envisager « l’utilisation globale » du numérique dans le quotidien nous dit Julien. Les secteurs d’activité possibles sont vraiment divers souligne Farés qui souhaiterait travailler dans les hôpitaux et avoir pour mission l’aide au personnel soignant dans l’utilisation du numérique. Les stagiaires ont tous un projet d’activité après la fin de la formation, ils ont un ou plusieurs secteurs qui les attirent, cependant ils n’ont d’une manière générale pas envisagé d’emploi précis. Résultat : des savoirs transversaux. Le caractère de service ou d’aide à la personne ressort régulièrement dans les entretiens avec les stagiaires. Ce qui est important pour eux, c’est le sentiment de sécurisation de l’emploi avec l’acquisition de compétences dans un domaine en pleine croissance. Quatre d’entre eux envisagent la possibilité de travailler comme community manager ou forgeur numérique pour Benjamen. D’autres sont plus intéressés par l’informatique, par exemple la maintenance pour Marouam.

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En fait les stagiaires en début de formation sont ouverts aux diverses activités possibles, mais ne savent pas vraiment quel métier ils pourront exercer ; ils se préparent à évoluer régulièrement. Ils ont intégré que la formation les amène, pour une part, vers une dimension d’aide, d’activité support possible dans tous les domaines. Les stagiaires souhaitent acquérir des savoirs transversaux, « on peut s’adapter et puis choisir son domaine » afin de pouvoir postuler à des postes variés. Résultat : une formation d’avenir et de niveau III En plus de la perspective d’un travail, la formation entraine de « la diversité … un échange de générations » et « apporte plus que ce que j’attendais » pour David R qui s’est engagé « par curiosité ». En revanche pour Julien « ça crevait les yeux, c’est le genre de formation qu’il faut faire pour intégrer, un peu, le monde de demain. Autant sur le plan social, que sur le plan du travail. » Ce métier est vu comme l’« avenir » car comme le rappel Hedy : « Qui n’utilise pas un ordinateur ? Ça peut être du petit agriculteur au grand PDG d’une boîte ». Ces personnes en formation sont persuadées d’acquérir des compétences utiles à tous. Le niveau de sortie de la formation, un titre professionnel de niveau III, compte beaucoup dans leurs représentations et projections des emplois possibles, illustré par Marouam qui indique que les employeurs « verront que j’ai un bac + 2 ». Avec cette « montée » en qualification il envisage un emploi dans le milieu scolaire. Résultats : des savoirs labiles. Pour tous la prise de conscience de travailler dans un domaine très volatile est forte, et « ça incite quand même à une espèce de mise à jour hebdomadaire des connaissances et de l’actualité technologique » selon Hedy. Le caractère labile de ces savoirs n’a échappé à personne. Dans les technologies de pointe et les emplois émergents il y a 10 ans, certains se sont développés quand d’autres n’existent presque plus comme les web master dont l’activité d’administration seule ne suffit plus à constituer une activité. Les technologies avec leurs applications évoluent et les compétences pour les mettre en œuvre doivent s’adapter.

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Illustration 6 : Métiers envisagés par les stagiaires

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1.2 Présentation et interprétation des enquêtes auprès du formateur et du manager de formation

Pour les deux parties, le formateur et le manager de formation, les objectifs de la formation étaient connus et compris. Le REAC a été étudié ensemble et la préparation conjointe du plateau technique de cette formation les a amenés à choisir diverses options. Cependant la durée de la formation a été fortement réduite, et « ça modifie pas mal de choses » pour le formateur. Le manager ajoute « je sais ce qu’on attend d’un nouveau produit, je sais comment il est livré par l’ingénierie » et donc « dans les premières sessions il y à régulation, mais on n’attend rien ». Du point de vue du manager le début de formation « s’est passé comme prévu » avec « un plateau, du matériel, un formateur ». En revanche le formateur « l’imaginait avec plus d’ateliers interactifs, […], et moins de période de recherche ». Il est satisfait de l’évolution de comportement des stagiaires, du respect des consignes, entre CATIC et CMN, ces derniers étant plus enclins à suivre les directives malgré les nombreuses productions écrites demandés. Il dit cependant « Ça me plaît moins parce que je trouve que demander trop de documents, au bout d’un moment c’est un peu rébarbatif ». Les deux groupes ne réagissent pas du tout de la même façon. Le formateur ne pense pas que cela soit dû au passage du niveau IV vers le niveau supérieur III, mais plutôt aux personnalités et à l’âge des stagiaires. Il dit « J’ai été surpris de la cohésion du groupe, et de leur implication dans la formation. Je m’attendais à ce qu’ils soient moins impliqués. Ça c’est une bonne nouvelle », d’autant plus que « les phases de recherche théorique, c’est un peu plus dur à animer parce que c’est moins rigolo et du coup c’est moins ludique ». Il essaie de rendre ses intervention ludiques et dit « c’est plus sympa à mettre en œuvre autant pour eux que pour moi ». Tous les ressorts sont utilisés pour échapper à un « cours magistral » et faire en sorte que l’intervention captive les stagiaires. Nous ne parlons pas de jeux mais de présentation des éléments à acquérir dans un mode participatif ainsi que de projet pour susciter l’intérêt. Le fait que le formateur insiste sur le caractère ludique et intéressant de la formation permet aux stagiaires de s’imprégner d’une pratique professionnelle dont ils pourront s’inspirer dans leurs futures interventions. En effet ils seront « médiateurs » entre l’outil numérique et les utilisateurs, et seront donc confronté à des phénomènes de motivation et de didactique peu faciles à intégrer rapidement. Le jeu et le plaisir dans l’apprentissage sont des options choisies dans la formation elle-même, et un parti pris dans l’instauration des pratiques de ces futurs professionnels. Dans leur formation ils sont encouragés à considérer ces pratiques lors des mises en situation et exercices d’application. Le formateur fait remarquer que « par rapport à la durée qui a été raccourcie, on a un programme qui est relativement étoffé, et a un moment donné je pense qu’on ne va pas pouvoir aller très très loin dans chaque chose ». Abordons à présent l’aspect professionnel. Le manager indique que « le métier il n’existe pas, c’est trois compétences qui sont regroupées sous le vocable d’un titre professionnel ». Nous comprenons bien que ce « métier » est en construction et qu’à ce titre les activités qu’il fédère, regroupant différentes compétences, ne sont pas figées.

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Notons ici que les formés sont au fait de cette situation « en développement », et qu’eux même n’entendent pas leur activité de manière figée. « La représentation du métier c’est une représentation qui est basée sur ce que on pense des besoins à l’instant, et que l’on se dit, quelqu’un aujourd’hui il faudrait qu’il puisse faire ça ça et ça. » indique le manager.

1.3 Présentation et interprétation des enquêtes auprès des professionnels du bassin d’emploi

1.3.1 Profil des stagiaires vue par les sociaux professionnels Tous nos enquêtés sont du même avis : il faut être « volontaire » pour suivre cette formation. L’étendue des domaines concernés et l’étendue des compétences à acquérir entrainent Cédric à déclarer « 10 mois1 c’est réduit, je pense qu’il faut faire une sélection en amont », pour que les bases soient acquises avant l’entrée en formation. Une opinion également commune à tous est que ces compétences doivent être utiles : elles viennent consolider l’exercice d’une activité principale. Les formés se doivent d’avoir une expérience et une maturité suffisante pour profiter au mieux de la formation. Pour Cédric « Quand on s’adresse une personne de 40 ans il y a un niveau d’intelligence, quand même, qui permet de vite assimiler et de se remettre en question ». Il semble important que cette formation soit proposée à « des publics en reconversion, qui ont déjà une expertise professionnelle, ça leur donne une deuxième carte » selon Youssef, qui ajoute que si c’est « en compétence première unique, ça limite vachement le métier ». Cédric déclaret également que « les jeunes dans le numérique si ils n’y connaissent rien, c’est peut-être une autre formation à créer en amont, pour avoir les bases, parce que c’est les bases qui sont indispensables aujourd’hui pour bosser en entreprise en tant que secrétaire ». Selon les professionnels, ce que la formation apporte aux stagiaires « c’est une deuxième compétence, c’est une compétence de gens reconvertis qui pourront valoriser leur précédente vie professionnel » pour Youssef dont la structure « a des partenariats avec tous les collèges et tous les lycées d’Avignon ». Concernant les salariés en poste dans les entreprises et leur accès à la formation, Sonia déclare qu’« ils vont aller chercher dans les OPCA, et on va se retourner vers les établissements consulaires qui sont en capacité aujourd’hui de nous donner cette informations-là ». Les professionnels « payent de la formation avec les OPCA, c’est ce que nous nous offrons à l’UCAV, de faire ce relais avec la CCI, un commerçant ou un artisan qui nous demanderait on ne va pas lui envoyer un conseiller médiateur, on va lui dire la CCI elle fait ça, la chambre des métiers elle fait ça, la chambre de l’agriculture elle fait ça, et on vous met en contact direct, et

1 10 mois c’était la durée initialement prévue pour cette formation. Elle a été ramenée à 6 mois.

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c’est gratuit en plus. Donc pourquoi elle iraient payer … Et après les grosses boîtes elles ont des agences de com ». Interprétations : Lorsque nous questionnons les profils des acteurs en charge du numérique dans les organisations, les réponses mettent en évidence de fortes disparités. Peut-être parce qu’il n’y a pas de profil type, mais une multitude de perspectives différentes. Les emplois potentiels sont rarement uniquement consacrés au numérique, ils recouvrent des compétences disparates, toute en interaction avec l’environnement, sans que l’on puisse y voir une dominante. La spécificité c’est peut-être qu’il n’y en a pas. La diversité semble de mise dans et autour du numérique. Deux aspects émergent tout de même : l’adaptabilité et la polyvalence. Les salariés que nous avons rencontrés semblent peu concernés à titre individuel par cette formation. Ils n’envisageraient pas de la suivre, sauf s’ils prévoient un glissement dans leurs fonctions qui puisse justifier d’acquérir les compétences de Conseiller Médiateur Numérique. Dans le cas où les besoins d’une entreprise nécessiteraient des compétences numériques importantes, il semble que le niveau de sortie de formation ne soit pas suffisant dans l’immédiat pour y répondre. L’entreprise se tournerait alors vers des personnes ayant suivi une formation plus spécialisée et plus complète.

1.3.2 Le métier Les métiers accessibles aux stagiaires à leur sortis de formation ne sont pas définis. Le Conseiller Médiateur Numérique est « le consultant qui a besoin d’avoir des connaissances généralisées » pour Cédric. Il faut qu’il puisse « donner des outils aux gens, être en veille permanente » et « il faut quelqu’un qui connaisse un petit peu tout le panel des outils ». Il y a « besoin de personnels qui ont un éventail large sans être spécialisé », « il y a une multitude de niches qui se créent ». Une des possibilités selon Cédric, c’est « quelqu’un qui va se passionner et se spécifier sur une technologie en particulier, vas pouvoir intervenir après dans plusieurs entreprises, ou monter son entreprise de sous-traitance sur quelque chose de très spécifique », et pourquoi pas en « free-lance ». Les besoins des entreprises sont tels qu’« il faut être ultra flexible ». Voici un aperçu de compétences possibles : « il y a tout une partie de développement codage, connaître les différents langages informatiques … Pas besoin d’avoir les compétences pour le développer, parce qu’il y a des spécialisations … comprendre comment ça fonctionne et savoir que ces outils existent pour pouvoir les intégrer après dans une stratégie », mais aussi « sur de la robotique, sur du tracking, sur du Web, les puces RFID2 », pour pouvoir développer des applications. Il semble aussi utile « qu’ils puissent travailler sur de la recherche pour développer

2 La radio-identification, le plus souvent désignée par le sigle RFID (de l’anglais radio frequency identification), est une méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance en utilisant des marqueurs appelés « radio-étiquettes » (« RFID tag » ou « RFID transponder » en anglais)

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de nouveaux produits, de nouveaux services, et pouvoir accompagner …, la technologie en soi c’est juste un outil. … il faut savoir se remettre en question en permanence ». Nous y sommes. Comme le dit Cédric la remise en question, la veille technologique et l’adaptabilité semblent être des composantes majeures pour cette activité. Il ajoute « Les métiers du futur ça va être des gens qui connaissent et qui ont une maîtrise des principaux outils, et qui vont pouvoir les agglomérer et proposer une offre globale. Parce que voilà quand on arrive sur des notions de coût et d’organisation, il faut que les choses soient compatibles ». « Là ou … un CMN peut être intéressant, c’est qu’il connaisse le fonctionnement d’un site Internet, qu’il puisse développer les différentes activités … pouvoir répondre rapidement aux attentes … donc être à la veille de ce qui se fait … savoir où aller chercher des codeurs parce qu’il va en avoir besoin juste pour une phase de développement … besoin de graphiste … il faut des experts en référencement Web ». « En fait il faut quelqu’un qui puisse avoir conscience de ça … donc le CMN ne peut pas avoir toutes les compétences et être expert en tout, … Il faut avoir cette vision globale … accompagner le chef d’entreprise ». C’est une vision très étendue des compétences à avoir. Pour Youssef, « CMN nous on appelle ça c’est les couteaux suisses du numérique ». Dans un emploi, « les compétences, et bien il faut être pédagogue, il faut être dégourdi, il faut être multicartes, on ne va pas embaucher un médiateur numérique pur et dur, on va embaucher un commercial qui est très bon numérique, qui va faire de la médiation numérique à côté, on va embaucher une vendeuse mais qui elle pourra gérer le réseau social, c’est une deuxième compétence ». « Le médiateur numérique il ne doit pas être que informaticien, il doit être orienté usagers. Il faut être pédagogue, patient, se mettre à la place de l’usager, de l’utilisateur » (Youssef). La polyvalence et l’adaptabilité ressortent encore. « Il y a des gens qui sont très bureaucrate, ils ont du mal à voir … que les choses sont connectées ; il faut quand même maîtriser l’orthographe, il faut être au courant de ce qui se fait, vous voyez, donc il faut avoir quand même de la curiosité, de la culture, de la remise à niveau permanente, l’orthographe, le graphisme les couleurs, c’est quand même l’image de l’entreprise ». C’est « quelqu’un qui puisse gérer ce que l’on appelle la transition numérique des PME, développer des réseaux sociaux et développer des applications de commerce en ligne concrète pure et dure, c’est vendre. … et ça il faut que le Community manager arrive à le gérer ». Dans le domaine de l’aide à la personne, les ambitions sont différentes. Il s’agit de rendre le numérique accessible aux personnes, parce que l’utilisation de l’informatique est devenu nécessaire au quotidien. C’est une autre partie possible du métier : la formation, avec la nécessité d’en maitriser tous ses aspects. Ce sont là d’autres de compétences susceptibles être mises en œuvre. Mais la formation ce n’est pas seulement à envisager que pour des personnes en difficulté. Cela peut être « tout public, y compris les chefs d’entreprise » dit Marie. « Nous on est juste sur le fait de transmettre des informations, des conseils, et comment utiliser un logiciel, ou comment essayer de protéger ses données ». C’est peut être une passerelle, dans le domaine du service, entre l’aide à la personne et le conseil à une personne chef d’entreprise. Deux activités qui pourraient peut-être se rejoindre.

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De l’avis de tous nos enquêtés, ils ont besoin d’informations. Plusieurs professionnels « aimeraient avoir une liste des métiers disponibles, […] un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur, grâce au numérique, très intéressant pour le pôle emploi, pour les organismes comme nous, et aussi pour les chefs d’entreprise parce qu’ils s’y perdent ». « Il y a besoin de fiche de poste ». Nous avons trouvé une opposition entre deux réalités, le temps et l’argent. D’un côté Marie dit que « Les patrons embauchent de plus en plus car la gestion de l’outil informatique et de ses applications demandent trop de temps », et de l’autre Sonia « je me dis qui va embaucher un conseiller médiateur. Et je n’y crois pas. Parce que les commerçants ne paieront pas un conseiller médiateur, puisqu’ils peuvent avoir accès à du conseil, quelque part gratuit ». Le tourisme est également un secteur d’emplois possibles. Pour Sonia les besoins sont dans l’utilisation et l’optimisation des applications qui se multiplient. Les domaines possibles sont nombreux. Les avis divergent en fonction de la nécessité et des compétences de chacun, mais une constante reste : les besoins sont présents et augmentent rapidement.

1.3.3 Modalité de l’activité Unanimement les entretenus expriment que la pratique du numérique au quotidien, si elle est devenue incontournable, est une activité qui ne peut se suffire à elle-même dans le milieu professionnel. Trois modalités d’activités peuvent être identifiées

• Les services d’aide à la personne La grande majorité des services publics ne sont plus accessibles que sur internet. Quand vous vous déplacez à pôle emploi pour une inscription, on vous indique que celle-ci doit être réalisée en ligne, et qu’un rendez-vous vous sera donné ultérieurement. Il en va de même pour la caisse d’allocation familiale ou d’autres services. Il y à donc des structures qui aident ces nombreuses personnes dans l’obligation de réaliser leurs démarches sur internet et qui ne sont pas en mesure de la faire. Dans un premier temps, pour répondre à l’urgence et face à l’incapacité, c’est une aide dans la réalisation de ces démarches, mais rapidement cela se transforme en initiation et formation à l’utilisation de l’outil informatique, un accompagnement nécessaire dans une démarche d’autonomisation. « On va les mettre en binôme avec quelqu’un qui a la connaissance complémentaire » dit Youssef et « ça demande de l’accompagnement, de l’encadrement ». Le but étant de rendre les personnes autonomes dans leur quotidien. Clément insiste, « Je préfère que les gens comprennent plutôt que les gens retiennent », il s’agit vraiment d’apprendre à s’adapter. Youssef ajoute « ceux qui vont travailler en association…, il n’y a pas de moyens » et indique que malgré la nécessité il y a essentiellement des emplois aidés sans avenir. De plus avec l’arrivée de la génération élevée dans un environnement numérique, ces besoins sont amenés à fortement décroitre ; ce n’est pas une activité durable. Parmi les personnes ayant besoin d’une aide il y a aussi les personnes âgées. Là encore il s’agit de répondre à un besoin sociétal, avec une Informatique de loisir (en plus des démarches

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administratives) pour éviter ce qui s’est appelé la fracture numérique et permettre aux seniors de conserver des liens avec leurs proches et la société.

• Une activité dédiée au numérique Selon Youssef « c’est vrai que le marché se prête bien à créer son activité, à intervenir en free-lance un peu, et à facturer, parce que la journée de formation, la journée de création de site, la journée de maintenance, la journée … ».Il semble qu’il y ai un marché, mais il est difficile à mettre à jour. Pour Cédric « il n’y a pas besoin de cours, juste présenter les choses », il part du principe que tous les collaborateurs des entreprises aujourd’hui sont déjà au fait des pratiques dans le numérique, et qu’il suffit de mettre à jour et de faire évoluer leurs compétences. Il ajoute « on essaie de créer un bâtiment du numérique pour fédérer en fait toutes ces compétences, pour pouvoir répondre à des marchés plus importants » D’autre structures comme les comités de bassin d’emploi ont une partie de leur activité dédiée au numérique, des « ateliers de formation, … itinérant ». Marie explique qu’elle sert de support aux entreprises en proposant des formations, « On a déjà des ateliers numériques, on fait des ateliers, des sessions, des conférences, et aussi des mises en pratique », et qu’ils vont « mettre en place, d’ici deux ans, un Fab lab numérique, co working ».

• Une pratique du numérique intégrée dans une pratique professionnelle, mais pas une spécialité.

Il n’y a plus une entreprise, un hôtel, un restaurant qui ne soit pas concerné par le numérique. Que ce soit voulu ou non le numérique est présent en interne comme en externe. Soit la structure y est entrée pour tirer un avantage des nouveaux moyens de production de travail et de communication, soit elle subit, par exemple son image virtuelle créée par la communauté des utilisateurs, qu’elle lui soit favorable ou non. Sonia le dit clairement, « ce n’est pas moi qui qui me suis mise sur trip Advisor, mais quand j’ai vu que j’y étais et que les gens mettaient des avis, j’ai préféré prendre le contrôle et de gérer les avis ». « j’ai juste un site Internet avec la mise à jour régulière de mon action, de mes animations, avec la possibilité de rentrer toutes les adresses mail de mes clients, et donc ensuite de leur envoyer une newsletter pour les informer des animations ». C’est une activité annexe presque quotidienne, « Aujourd’hui ça représente énormément, c’est tout le temps », que l’on ne peut négliger, et qui pour autant n’est pas le cœur de métiers des professionnels. C’est un outil devenu incontournable pour beaucoup comme Sonia, « moi je fais tout par Internet, les mails, et factures arrivent sur Internet, toute ma comptabilité est numérisée […] donc pratiquement toute ma com elle est faite comme ça. Et ma gestion administrative est numérique, et ça c’est aussi énormément de temps que je consacre ». N’ayant pas les moyens d’embaucher une personne pour le faire, « c’est le chef d’entreprise qui le fait ». Plusieurs pratiques quotidiennes sont directement issues du numérique. Les serveurs qui prennent commande sur un « pad », les relevés de mesures sur chantiers qui se font avec le téléphone, et toutes les applications qui en découlent tel que des vues 3D. « C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel ». De plus « Quand un artisan ou un commerçant veut faire quelque

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chose, il peut pratiquement le tester sur Internet pour voir si ça va prendre avant de lancer le produit ». La formation du personnel est un point essentiel. « On a des pôles et des permanences » pour répondre aux besoins dit Marie. Si un besoin est plus précis, plus difficile à mettre en œuvre, l’entreprise fait appel ponctuellement à un prestataire extérieur. Cependant il semble que certains usages relatifs au numérique n’ont pas vocation à être une activité professionnelle. Selon Cédric « les réseaux sociaux. Un petit de 10 ans, il est déjà sur cinq plates-formes, il sait ce que c’est le tchat, comment créer une page Facebook, faire des opérations marketing, créer des événements parce qu’il fait son anniversaire, les notions de sécurité à 12 14 ans ils savent exactement quoi mettre et quoi ne pas mettre, comment créer un profil pour les parents est un profil pour les copains, c’est pas des choses qui s’apprennent… », et le chef d’entreprise trouvera toujours un proche pour l’aider. Il y a peut-être la une réflexion à avoir. Le conseiller Médiateur Numérique pourrait avoir un rôle sociétal d’aide, au même titre qu’une aide-ménagère, une infirmière ou un assistant de vie aux familles pour des tâches quotidiennes, et devenir un métier reconnu. La professionnalisation peut se heurter à cet allant de soi que tout le monde sait/peut faire et qu’il n’est pas utile de s’y former, de se conformer à ce que pourraient être les « règles du métier ». Il faut noter que cette activité, « le travail professionnel, rémunéré, organisé et reconnu, fournit aux hommes leur statut, leur identité sociale, leur appartenance à un corps qui leur assure un « état » (Tripier, Dubar, & Broussard, 2012, p. 28). Cependant pour Sonia, « au quotidien on a tous nos portables, quelle que soit la demande finalement on peut trouver une réponse par le biais d’Internet et on peut le développer par le biais de toutes les applications qui peuvent être mises en place quoi … que ce soit en termes de réseau, que ce soit en termes commercial, que ce soit en termes de compétences » Interprétation. Le numérique au quotidien est davantage un mode de vie et de fonctionnement qui prend de l’ampleur qu’un métier, mais des développements émergent. Il semble qu’il faille avoir des compétences très spécifiques pour en faire une activité professionnelle, et plus encore un métier, cependant plusieurs possibilités dans des domaines très divers peuvent être envisagés.

1.3.4 Conditions matériel du métier Les formations dédiées aux logiciels Word et Excel diminuent petit à petit, « tout le monde sait le faire aujourd’hui » selon Cédric. Elles ne sont presque plus prises en charge par les OPCA. En revanche le premier niveau PCIE (passeport compétences informatiques européens) les supplante progressivement. Pour ces nouvelles compétences il n’y a pas besoin d’apprentissages spécifique, un exposé des éléments à prendre en compte suffit. Ce que l’on va apprendre en formation c’est de découvrir. Les outils numériques et leurs fonctionnalités évoluent rapidement. Aujourd’hui Snapchat (application gratuite de partage photos et de vidéos) a tendance à supplanter Facebook (réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et documents, d'échanger). Sonia précise que « les commerçants sont sur la toile, ils ont

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un site Internet, ils ont un site interactif, pour certains ils ont des sites payants avec prise de commande en ligne », et qu’ils utilisent tous les moyens technologiques récents tel que les « pads » ou toutes les applications disponibles. De plus en plus de lieux ou d’espaces collaboratifs ouvrent, tels que les Fab lab. On y conseille, forme, explique, ce que permet un ordinateur portable et les nouvelles technologies. Il y a une mise en pratique dans des ateliers spécifiques, et tous les sujets sont abordés, réseaux sociaux, protection des données, imprimante 3D, etc. Leur but est d’informer les participants, la population.

1.3.5 Synthèse du point de vue de l’utilisateur final du prescripteur, du financeur

Tous les corps de métiers et toutes les professions sont impactées par l’accroissement du numérique. L’enjeu est important, il s’agit d’anticiper afin de ne pas se retrouver dépassé par une technologie omniprésente et omnipotente. Qui peut avoir besoin d’un conseiller médiateur numérique ? Les chefs d’entreprise, des communautés de communes, des communes, les maisons de retraite, les CCAS, et la mission locale, et tout un chacun d’une manière générale. Qui peut souhaiter exercer l’activité, faire une formation, de conseiller médiateur numérique ? Des personnes en reconversions, des demandeurs d’emploi, les salariés des entreprises, des jeunes n’ayant pas encore travaillé. Qui peut être employeur des compétences du conseiller médiateur numérique ? Les collectivités, maison de retraite, associations, centres de loisirs, médiathèques, établissements scolaires, le secteur public en général, fonctionnent aujourd’hui selon des organisations qui se rapprochent de celles des entreprises avec des objectifs à atteindre, des obligations de résultats. C’est seulement lorsque la formation répondra aux besoins des entreprises, des commerces et du secteur public qu’elle pourrait être pérennisée. L’employabilité des stagiaires en sortie de formation est un enjeu majeur, pour eux-mêmes et pour la société tout entière. Une nécessité semble émerger, la polyvalence en plus de son activité principale : quel que soit le secteur d’activité, les interactions avec le numérique nécessitent des compétences de plus en plus nombreuses. Deux pistes principales ressortent de nos entretiens :

1. La première c’est l’accompagnement des publics les plus en difficulté, le numérique étant devenu un outil incontournable et son utilisation une nécessité quotidienne. C’est une relation de consommation de savoir qui peux se dérouler dans des associations (ADMR, foyers, UTL), maisons de retraites, etc.

2. La seconde se trouve directement dans les entreprises. La quasi-totalité du monde du travail à besoin des compétences numériques, et donc des personnes formées. La formation peut se faire sur le lieu travail, progressivement, pour répondre à des besoins quotidiens. Les grosses entreprises auront plutôt tendance à acheter des prestations de services plutôt que de recruter. Si elles recrutent, ce sera plutôt des universitaires qu’elles formeront dans leurs domaines d’activités. Ce sont des relations de

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participation à une activité commune, un projet, une collaboration en entreprise (de la TPE au groupe), ou encore dans le développement d’une Start up.

Les entreprises, ce sont aussi les commerçants et les artisans qui, dans leur démarche marketing, utilisent de plus en plus le numérique. Pour les nouvelles générations, les très jeunes comme la génération Z, il semblerait qu’ayant grandi dans un environnement ou ces technologies sont fort présentes, ils aient peux d’apprentissages à faire et que leur adaptabilité soit importante dans ces domaines. Interprétation discussion. Certains professionnels pensent que les jeunes maitrisent les nouvelles technologies (qui ne sont plus si nouvelles que cela). Il faut cependant relever que ces jeunes, s’ils sont très à l’aise avec le numérique dans la vie quotidienne, le sont parfois moins avec les outils utilisés dans le monde professionnel.

1.3.6 Quelles orientations pour demain Le numérique est aujourd’hui nécessaire aux entreprises. C’est une aptitude transverse qui impacte de plus en plus tous les métiers et tous les secteurs de la vie quotidienne. Il devient transversal à tout type d’activité. Des moyens important dans la formation des futurs conseillers médiateurs numériques aideraient les entreprises à faire face à ce changement de paradigme fonctionnel. Il nous semble important que les futur formés rejoignent le secteur marchand et y apportent une plus-value par leurs compétences. L’intérêt n’est pas seulement de savoir utiliser l’outil numérique, mais bien de pouvoir gagner du temps. Avec l’évolution rapide des savoirs et des compétences à mettre en œuvre, « après la première session de formation, si la deuxième a exactement le même programme elle sera déjà dépassée » (Cédric). Pour qu’une formation soit pertinente il lui faut atteindre des objectifs quantifiables, en termes de savoirs et de compétences. Cependant toutes sont soumises à des contraintes de temps et de moyens. Une formation de 6 mois doit aller rapidement à l’essentiel de ses contenus. On ne peut s’attarder sur des fondamentaux considérés comme acquis, tel que le traitement de texte ou autre tableur, qui sont des technologies qui ont exactement 30 ans. L’accompagnement de retraités ou de personnes n’ayant pas de compétences numériques n’a aucun avenir, bien que nécessaire ce n’est qu’une transition dans les générations indique Youssef. Ces apprentissages sont alors valorisants et « pour eux ça fait une grande source de fierté » indique Clément. La principale question qui ressort de nos entretiens est : quels sont les nouveaux métiers du numérique qui vont sortir ? Marie souhaiterai disposer d’« un organigramme avec les métiers qui existent, les métiers qui vont arriver dans quelques années, et les métiers futur grâce au numérique ». C’est une requête à laquelle il est difficile de répondre en totalité, mais un document de référencement régulièrement mis à jour serait certainement un outil utile. « Ce qui nous manque c’est l’information et pas la formation » déclare-t-elle. Le manque de visibilité dans ce domaine est un problème pour Marie qui se questionne : « Quelle sorte de métier on va

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avoir ?, de quelles compétences on va avoir besoin ?, il est difficile de trouver les mots pour définir les postes à occuper ». Tout cela est en train de se créer. Pour Sonia, « tous les commerçants ont pris conscience » que le numérique devient incontournable et « tous les bons commerçants et artisans sont sur Facebook, …, il y a trop d’offres par rapport à la demande, donc il faut qu’on arrive à sortir du lot et le numérique nous permet ça ». Selon elle c’est une nécessité. Dans ce témoignage nous constatons que pour cette personne le numérique est intégré comme un nouveau critère de qualité pour une entreprise. Ce jugement de valeur, « bon » commerçant ou professionnel, montre combien la place du numérique est devenu importante. Nous pensons qu’il est intéressant de rechercher quelles seraient les critères d’évaluation consensuels et les indicateurs qui pourraient s’appliquer au numérique. Dans un autre registre nous entendons que les compétences numériques ont une incidence grandissante sur les compétences en marketing. Nous percevons que la partie numérique s’accroît fortement, mais quels seront les domaines d’application encore non révélée et les publics concernés ? Face à ce manque de discernement et de précision, les employeurs ne peuvent pas embaucher sur des tâches spécifiquement numériques. Ils embauchent donc souvent des jeunes issus de la génération qui a grandi dans ces technologies, pour occuper un emploi et en plus gérer ces nouveaux aspects liés au numérique dans l’activité professionnelle. Selon Sonia « la formation conseiller médiateur numérique, … ça n’a aucun intérêt. Aucun commerçant ne passera par un conseiller médiateur », ils n’en ont pas les moyens, et « les grosses boîtes elles ont des agences de com et elles n’ont pas besoin de conseiller médiateur ». La présidente de l’union des commerçants ajoute « je me dis qui va embaucher un conseiller médiateur ? Et je n’y crois pas. Parce que les commerçants ne paieront pas un conseiller médiateur, puisqu’ils peuvent avoir accès à du conseil, quelque part gratuit ». « Ils ont peut-être besoin de conseils, ça c’est sûr, mais le conseil ils vont aller le chercher soient dans l’entreprise qui forme directement sur les OPCA » Il y a un manque aujourd’hui de personnel qualifié dans tous ces domaines, parce que ce n’est pas uniquement cette compétence-là qui est attendue. Ce n’est pas un métier à temps plein, mais ce sont des compétences annexes et/ou complémentaires néanmoins nécessaires. Chaque artisan dispose de moyens numériques pour des relevés de mesure ou dessiner des plans. Pour Sonia « C’est un développement naturel qui nous permet de gagner du temps, de donner quelque chose d’encore peut-être plus professionnel ». « On vit au quotidien, on a tous nos portables », c’est une extension incontournable. Nous notons que le terme de médiateur n’est pas entendu dans son acceptation d’origine, mais qu’il est fortement connoté. Sonia dit « pour moi la médiation c’est du social, c’est de la gestion de conflits, voilà … et nous l’entreprises on n’est pas du tout là-dedans, ce n’est pas notre langage ». Les commerçants ressentent un « très fort décalage entre les compétences nécessaires aux entreprises et les compétences proposées par les formations », ils ont surtout besoin de polyvalence. Pour beaucoup, les outils magiques du numérique ne font pas encore ou ne font plus rêver.

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Annexe 13 :

EMPLOIS ENVISAGÉS PAR LES STAGIAIRES EN SORTIE DE FORMATION

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Conseiller

Médiateur

Numérique

Assistance Accompagnement

Accompagnement et aide aux personnesEn structure

A domicile

Aide a la mise en oeuvre

Formation des personnes agées

Assistance auprés du personnel medical (médecins et autres)

Production Conception

Formation professionnelle

Formateur

Initiation dans les écoles

Community Manager

Forgeur Numérique

Technicien réparateur

Informaticien

Animateur réseau sociaux

Vendeur conseillé client en téléphonie

Reproduction 3D

Laboratoire de fabrication fab lab

Jeux Vidéos

Emplois envisagés par les stagiaires en sortie de

formation

Diversité de secteurs, métiers ou activités

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Annexe 14 :

RÉFÉRENTIEL EMPLOI ACTIVITÉS COMPÉTENCES

DU TITRE PROFESSIONNEL

Conseiller(ère) médiateur(trice) numérique

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Master Professionnel Formateur et responsable de formation soutenu par Éric Sergent Aix-Marseille Université – juillet 2017

Comment répondre aux besoins en formation dans le champ du numérique Le cas de la formation de « conseiller médiateur numérique »

Résumé :

L’obsolescence des savoirs semble s’étendre, s’accélérer et s’amplifier par l’accroissement

de l’influence du numérique et l’arrivée de métiers émergents. La formation continue y

apporte une réponse dans une démarche de professionnalisation. Il y a nécessité d’adapter la

formation à des savoirs labiles.

Comment répondre aux changements de demain dans le numérique avec des formations

organisées aujourd’hui ? Quel sera l’influence des représentations sociales et de la

professionnalisation sur la formation ? Comment évaluer la pertinence et d’une formation

nouvelle dans le champ du numérique ?

Après enquête sur une première formation de « Conseiller Médiateur numérique » nous

tentons d’apporter des réponses.

Mots clé :

Numérique ; Métiers émergents ; Formation / professionnalisation ;

Adaptation ; Représentation sociales

Abstract :

Knowledge obsolescence seems to be expanding rapidly, is amplified by the increased

influence of digitalization and the emergence of new professions. In-service training

provides an answer in a process of professionalization. Training needs to be adapted to labile

knowledge.

How can we reply to reply to tomorrow’s changes in the digital field with the training of

today? What will be the influence of social representation and professionalization on

training? Can we estimate the relevance of new training in a digital field?

Following our research into the first training of « Mediating Digital Advisor » we try to bring

some answers.

Keywords :

Digital ; Emergent jobs ; Training(Formation) / professionalization ;

Adaptation ; Socials representations