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' Année. N" 90. LE NUMÉRO : 15 CENTIIWB Jeudi 9 Novembre 1882. COURRIER DE CANNES Tin sh ET ms mois. Pour abonnei Le ABONNEMENTS SES-ALPES 2 O francs .12 Six m l'étranger les frais de p et sont payables d'avt Gérant, Aloïse 2S francs is,...13 — , oste en sus. 16 dn chaque mou KEIBEL ET DE LA PROVENCE Journal d'Intérêt Local et Régional, Politique et Littéraire PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE j ANNONCES I Avis divers l franc. la ligne.! ; Réclames,... > » cent 1 Annonces légales ..... > »4 — — Pour les autre3 annonces on traite à forfait. i Tout co qui eoncernelaredaetiondevraêtreadressé | j au directeur i!u Journal, rue Car,- Jes Vojagcuf), 3, an lerélage. j 2™ LISTE Lots de la Tombola du Brongluini-CInfo /' du 27 Octobre L'INOKDÂTIOK 27 Octobre 1882 (Suite) ». M. Massier-Bouteiller, - Un Vas 30 M. Casteîli. - Un v a * Vallmiris. Un Encrier. Une Bonbonnière. Si. M. A.Crozel.— Un Pla 1 Porcelaine 34 M.Gillette,— Corbeille h musique, 35, M- Martin.— Vase fleur relief. 30, Eventail brodé. Panier satin brodé, Coussin. 39. M, Nmère.-Uusauuissoiï. M. Gambry — Un plat ancien. 41, Mme Prat. Deux vases Gien. 12. M. Olivolti.— Un vose Agathe. [3. - Un panier. 14. Un flacon. 13,. M. Miallet. - Un revolver. <t0. H. Carbone!.—Un tabouret. j. Lautier.— Un sachet. 1. Jacob.— Carnet de jeune fille. Un olu - Un volume. - Un volume 52. M.Tomatis. —2 bouteilles Champagne 53. M. Hontonh.— Une ombrelle,. 54. MMes Crotte et Julian.— Un garni- ture de cheminée. 35. M. Mat.—Bon pour un portrait 56. M. Nabonnand.- Une plante, 157. 158. - - 'Si. - - 160. 61. M.Gallantini.— Une étagère boisnoîr 182. M. Lanoix.— Un abonnement d'un an au Républicain. 163. M. Nabonnand.-Une plante. 164. - 165. 166. _• 167. 10S à 218. 70 plante en pots. 219. M. Mercier.— Une jardinière rieurs. 220. M. Massa.— Une bouteille Chateau- Margaux. 2211281. _ 6 plaotas M] pot». 282. M. Maubert'-2vases. 283. M. Plesent Une brosse a dent. 2S4. 285. 286. 2S7. 290. 291. 292. 293. 204. 295. 296r 297. 288. 299. Um>b Flacon Briqu osse a ongle. Glycérine. savon. Flacon d'eau dentifrice V\ d'« Flacii Flaco Flaeoi Flaco Flacon au de Cologne. Glycérine. de Havender. Uialine. Quinquina- _ de toilette. 361. 302- 303- 364. 305. 306. 367 3<SS. 309. ;;7o. 371. Maire-Mcngiu.- Mme Debianne.- FoucièreLyonn MM.PresledeSa M. VanSaru.n. M.TournierMar _ Un porte cigare. Un tate a tôle. Une coupe. - Un buvard. ise.— Tôto a lé te argent. ntfl Marie et Courtio - Un four à gaz - Un bougeoir. Un buvard. Une [lapoterio. a s . - 2 b Champ ignc 3 b. SlEslèi>ha El epsi Brillantine. Flacon Glycérine. 300. Mme Barbe Patteson.- Un coussin brodé. 301. St. Priest — 1 bout, quaker-cordial = 302. - 1 bout, élixir de Vichy, 303. Cruchon curaçao. 304. 305. M.Corporandy.— Caisse parfumerie, 300. Mlle Boville— Une collerette. 307. M. Isnard.— U'n sacd'ayotne. 30$. M. DepaolL- Une aquarelle. 309. Le Maire, Maconrt et Bertrand,,— Un vide poche. 310. Crédit Lyonnais.— Service vermeil. 311. M. Raynaud.—Deux plantes. 312 à 337. Monin— Ioplautesen pot. 338. MmeDeniinceaux.— 1 Col dentelle. 330. 1 Volume poésie et pièce manuscrite 340. Mme D a l o n . - Tapisserie et bine 341. MmeCavnsse du C a n n e t . - 1 boîte à bijou, 342. M. Decrosse.- Une boutaiile Maçon. 343. - 1 bouteille Pomard. 344. M. Ménétrier.- Une cbaisse jardin. 345. - - 346. Mme Vve Breïlle.— 1 tourne broclie. 347. Un tableau. 34S. 349. Mme Charton.— Une coupe albâtre. 350. Une coquille, 351. 3ô2à35S. M. m a n c . - O c M b Bison) 35!). M- Leroy.— Abonnement d'un an au Monde Elégant de Nice. 360. M.Desboutin-- B. pour une esquisse 372. Mme Lasserre. Une paire de bottines. 373. MlleBarmier.— l boite àgactsgarnie 374. il, Al.Blach.- Mlle Monnon, peint. sèche par M. Desboutiti. 375. Portrait de Daiily dans Mes-bottes. 370". M.V.Guibaud.— 1 b vin blanc mondé 377. - - 378. _ 379. M, Sauvaiga, Nice— 2 vol. illustré. 3S0 M.Peytier.Nica.— Une pipe écume. 381. Une parure broche. 382. 1 parure filigrane. 383. Mmel3anne,Nice.—Unserre papier. 384. M.Labonné.Nicc.-Unencrierbronze 335. Un encrier bois = 380. MM. Berna et Barrai, de Nice-—Bon pour 500 cartes de visites. 3S7. M. Lennat, Nica.— Une aquarelle. 388. - Une esquisse. 3S9. Mr Delandrade, Nice.— 1 panierCaba 390. MmeBellissin.-Unepïume. 391. Mme Gaétan Lavagnîno. — Bronze Barbedeune. 392. MM. Michelan et Olive.- Bon pour un tableau, exécuté dans une heure. 393. M. DeRatchschild.—Un guéridon bois 394. - Un guéridon. 395. M.PauIMénetrier. —1 bancdejardîn. 396. MM. Emantielot Gai. - Album du val d'Osne. 397. M.NumaBIanc.-douzephûtograpliies j 398. M, Gelin.-Hon pour un pâté truffé. ' 399 à 405. M Nègre- - 0 boites confiture. 400. - 1 boitesfrnîlscouflta. 407. Pot confiture. 408. M.Regnaud.— La catastrophe du 27, (ableuu. 409. M. Monellefariue.- Un tableau. 410. M. Blanc— Un store chinois. -111. Mme Biirnauil. — boite fruits confits. 112. .M. Julien Stémer.- Une canne. 413. M. Orengo.— La Fontaine, 4 vol. 4U. M. Lemoine,— Une corne de cerf. 415. M. le Di Blanc- 2 urnes antiques. 410 à 421. M.Michel.— 6 bouteilles liqueur mandarine. 422a 4 3 3 . M,, Maillot.— Douze parures. 434. M.ErneslUobort.—1 paire chaussure 43Ô. M, Jamsen de Grez. - Un oeuf. 437. Mme Armand, - 1 tableau du Gbdiu. 438. Mme Anselme-— Deux caelieiiots. Nous rappelons aux Alsaciens, aux em- j.lijyé* il'holel i Société Genevoise) et aux cuisiniers ( Société Ja Fraternelle) que c'est ce soir Ji'iidi, que M. Spitz, propriétaire •le l'Hôtel des Colonies et des Négociants à Ca,mes, leurofîie un souper do 150 cou- verts suivi d'un punch. Une quête y--sera faite au bénéfice des inondés de Cannes. M. Spitz prie Messieurs ses collègue vouloir bien accorder à leurs employés la permission nécessaire en cette occasion. Ceux des membres de ces trois socié qui n'auraient pas reçu d'invitation im viduelle sont priés de considérer le pré<< avis comme en tenant lieu. La situation difficile faite à beaucoup <)< nos concitoyens,par l'inondation,continue à préoccuper les Ames charitables, et bîei qu'il soit impossible de réparer complète ment les effetsdu désastre, on peut espère] qu'ils seront singulièrement adoucis, grâce à cette générosité et à cette sympathie pour le malheur inhérentes ù toute aine française. Les différentes commissions' nommées se rendre un compts approximatif de^ débats survenus, ont dû terminer leur tra- il aujourd'hui. Nousne connais-sons donc j encore quelle sera la somme qu'il faadra rfaire pour donner des secours |en rapport x nécessités, mais il est certain qu'elle i-a considérable et dépassera de beaucoup ; ressourças prévues ou disponibles. Il im- porte donc que l'élan de chanté de la pre- mière heure ne se calme pas fout a fait; aussi répétons noua : « donnez, donnez en- core ! * Une note que nous recevons de la mairie, porte ù 11.982 fr. l'argent rentré jusqu'à s jour, maÎ9JUsqu'au21 courant, jour 1 les listes de souscription devront être renvo- yées Ma mairie, 011110 peut guère évaluer d'iiiit' f.iMii probable le total des ressources taudis que le totul des perles qu'il faudrait indemniser, nous partons de celles des pau- vres gens, ne s'éloignera guère de centmillo francs. En attendant que nous puissions mettra en regard des misères à soulager les princi- paux actes de bienfaisance de nos concito- yens ou des établissements de Cannes et des environs, nous devons une mention spéciale pour la Kermesse du SrouffhQm-Club* Organisée avec une rapidité et un dévoue- ment hors de tout éloge, la Karmesse à ea un résultat, lions pouvons presque le dire, inespéré. Elle a produit 4,080 fr. Une autre fêta se prépare au Cercla Phi- larmonique, fête toute intime que l'exiguïté du local ne permet pas d'étendre a de nom- breux imités, mais qui n'en promet pas moins cne soirée charmante et un véritable succès pour les malheureux inondés et pour les artistes qui doivent y apporter leur gra- cieux concours. Une tombola doit clôturer cette fête. Déjà de nombreux lois sont offerts. On on compte plus de cent. Parmi eux nous remarquons un .'uperbe tableau représentant une vue du Caire et estimé 1000 fr,, envoyé par M. Léon Rigal, présidenldu cercle.D'autres lots d'une réelle valeur arrivent chaque jour. Dans notre prochain numéro nous en commencerons la liste en même temps que nous donnerons do plus amples détails sur cette fête, qui elle aussi viendra grossir le ruisseau de la charité. Feuilleton du COURRIER DE CANNES.— h. 40 LÉCLUSE CADAVRES ROMAN DHAMAT1QUE w ME-D'AGHONNE DEUXIÈME PARTI E CHAPITRE XII rc L'ÀUTOHITL: PATERNELLE EN FACE DU CODE (Suite) mon frère que tu mo connais peu '^w me prêter de semblables pensées, w pîra tristement l'er-sérainariste ; quand s te dis que tu as mal compris le père, c'est PWtiablement que le père s'est mal expli- piestque moî, qui aime ma famille avant j^nta chose, je ne demande que de pouvoir "lacer tout simplement la malentente qui *gne entra vous. Ja crois que c'est facile, et ai tu veux bien 11 imiter quelque instant sans te laisser al- !r * l'emportement qu'éveille en toi une douleur à laquelle je compatis de toute mon âme, je suis presque assuré d'arranger les — Je vous écoute. Julien... murmura Antoine à moitié radouci par ies paroles onctueuses de son frère. — Tu veux marier? — Ouï, dit laconiquement Antoine. — La femme que tu \eux épouser &st jeune, elle est belle? — Oh oui! fit Antoine. Elle m'aime et je l'aime aussi de toute mea forces, insinua le jeune homme, qui éprouvait le besoin de faire cette confidence. Ah ! mon frère, dit Antoine en se laissant aller sur un dos bancs de pierre du jardin dans laquai Julien l'avait entraîné pour causer plus librement, ah ! mon frère, si vous vouliez m'aider, je suis bien persuadé que mon psre ne s'opposerait pas à mon union avec Penne ; vous savez parler, -vous savez dire tout ce qu'il faut que l'on enten- de, sans permettre que la colère, l'emporte- ment ou le dépit interrompent vos discours. Moi, je ns sais rien de tout cela! aussi je sens que vous avez raison dès que vous ou- vrez le bouche, tandis que moi je ne sais que taper dur sières. Hélas e dire des paroles gros- vois que cela n'arrange — Mon cher Antoine, reprit Julien, no- tre père est un homme comme toi, et certes je ne saurais pis plus le blâmer que je ne to bliiino toi-même. Vous avez l'Iiabimde de travailler et cela ùte souvent la faculté de s'expliquer ; pourtant, notre père o^t une forte lète, un homme très intelligent, pen- dant que de (on coté l'esprit est loin de te manquer, mais dès que vous êtes ensemble, l'emportement prend si bian le dessus que les explications demunentdifficiles. Voyons, tu veux te marier avec une fille honnête, sage, mais pauvre? — Oui, fit Antoine. — Lo père a brusquement dit non, parce que ses écus lui ayant donné grandement de peine à acquérir, il voudrait que le managa desee fils fit entrer des dots au logis, dots qui augmenteraient l'avoir de la famille pour laquelle il travaille depuis que ses enfants sontau monde. — Eh bien.je croîsqu'aveedeladouceur de la patience, nous arriverons à lui faire abandonner ses projets et que nous le ferons se ranger de notre avis ; car moi, mon frè- re, je suis toujours du cota du plus faible : donc je suis avec toi. Antoine serra la main de son frère de tou- te la foive de l'amour qu'il portait a Pêrïne, et peu s'en fallu que cett>'- marque d'amitié no fit crier Julien, qui n'était point bâti pour résistera une semblable étreinte. Aussi, commua l'ex-séminariste, ja te prierai de vouloir bien me confier ta cau- se, de reprendre A la maison tes habitudes de travail et de traiiquîlité; d'être pour nos parants ce que tu as toujours été, affectueux et rempli d'une déférence respectueuse. Mais... dit Antoine. — On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, reprit Julien. Antoine sourit et acquiesça par un mou- vement delà ta te. — Je mo charge, dit Julien, de parler au père, da l'amener peu à peu à changer d'avis, et d'arriver à faire pour toi ce que tu désires. — Ah .! quand vous aurez fait cela, s'é- cria le pauvre Antoine, je vous aima bien, mais je vous aimerai rudement davantage, je vous en donne ma parole, et TOUS jure par notre digne et sainte raère~que voua aurais en moi e! en ma femma deux esclaves capables du tout pour vous complaire. — Ne te crois pas redevable envers moi, mon citer Antoine, reprit doucement Julien, car tout ne queje puis faire pour le bonheur de m* famille m'est une j.,ia personnelle, qui mo pjie et bien au delà de toutes mes peines, A quelques jours de là, 1s père dit à An- toine qui travaillait avec ardeur : — Tu vaux mieux que tu en as l'aîr.moa enfant, et si quelquefois tu me vois brusque pour toi, sois persuadé que je ne t'aime pas moins que je n'aime tes frères ; mon coeur est bien également partagé entre tous. Dama Marianne aussi regardait Antoiue d'uno manière encourageante et tendre, qui mettait le jeune homme au comble du boa- hoiir,earPérine, qu'il avait revue, lui avait dit: — J'ai réfléchi qu'il serait mal habile à noua, de nous fâcher avec ta famille. Si nous nous mariions contre la volonté des tiens, nous traînerions tout le temps de notre jeunesse une misère et un travail for-

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' Année. N" 90. LE NUMÉRO : 1 5 CENTIIWB Jeudi 9 Novembre 1882.

COURRIER DE CANNESTinsh

ET m s

mois.Pourabonnei

L e

ABONNEMENTS

SES-ALPES2 O francs

. 1 2 — Six ml'étranger les frais de p

et sont payables d'avt

Gérant, Aloïse

2S francsis, . . .13 — ,oste en sus.16 dn chaque mou

KEIBEL

ET DE LA PROVENCE

Journal d'Intérêt Local et Régional, Politique et Littéraire

PARAISSANT LE JEUDI E T LE DIMANCHE

j ANNONCESI Avis divers l franc. la ligne.!; Réclames,... > » cent —1 Annonces légales. . . . . > »4 — —

Pour les autre3 annonces on traite à forfait.

i Tout co qui eoncernelaredaetiondevraêtreadressé |j au directeur i!u Journal, rue Car,- Jes Vojagcuf), 3, an lerélage. j

2™ LISTE

Lots de la Tomboladu Brongluini-CInfo

/ ' du 27 OctobreL'INOKDÂTIOK

27 Octobre 1882

(Suite)» . M. Massier-Bouteiller, - Un Vas

30 M. Casteîli. - Un v a * Vallmiris.— Un Encrier.— Une Bonbonnière.

Si. M. A.Crozel.— Un Pla1 Porcelaine34 M.Gillette,— Corbeille h musique,35, M- Martin.— Vase fleur relief.30, — Eventail brodé.

— Panier satin brodé,— Coussin.

39. M, Nmère . -Uusauuisso i ï .M. Gambry — Un plat ancien.

41, Mme Prat. — Deux vases Gien.12. M. Olivolti.— Un vose Agathe.[3. - Un panier.14. — Un flacon.13,. M. Miallet. - Un revolver.<t0. H. Carbone!.—Un tabouret.

j . Lautier.— Un sachet.1. Jacob.— Carnet de jeune fille.

— Un olu- Un volume.- Un volume

52. M.Tomatis. — 2 bouteilles Champagne53. M. H o n t o n h . — Une ombrelle,.

54. MMes Crotte et J u l i a n . — Un garni-

tu re de cheminée .

35. M. M a t . — B o n pour un por t ra i t

56. M. N a b o n n a n d . - Une p lan te ,

157. — —

158. - -

'Si. - -160. — —61. M.Gallantini.— Une étagère boisnoîr182. M. Lanoix.— Un abonnement d'un

an au Républicain.

163. M. N a b o n n a n d . - U n e p lan te .

164. — -

165.

166. _ •

167. — —

10S à 218. — 70 plante en pots.219. M. Mercier.— Une jardinière rieurs.220. M. Massa.— Une bouteille Chateau-

Margaux.2211281. _ 6 plaotas M] pot».282. M. Maubert ' -2vases .283. M. Plesent Une brosse a dent.2S4.285.286.2S7.

290.291 .292.293.204.295.296r297.288.299.

Um>bFlaconBriqu

osse a ongle.Glycérine.savon.

Flacon d'eau dentifriceV\ d'«FlaciiFlacoFlaeoiFlaco

Flacon

au de Cologne.Glycérine.de Havender.Uialine.Quinquina-

_

de toilette.

361 .302-303-364.305.

306.

3673<SS.309.;;7o.371.

Maire-Mcngiu.-——

Mme Debianne.-FoucièreLyonn

MM.PresledeSa

M. VanSaru.n.——

M.TournierMar_

Un porte cigare.Un tate a tôle.Une coupe.

- Un buvard.ise.— Tôto a lé te

argent.ntfl Marie et Courtio

- Un four à gaz- Un bougeoir.

Un buvard.Une [lapoterio.

a s . - 2 b Champ ignc3 b. SlEslèi>ha

El epsiBrillantine.Flacon Glycérine.

300. Mme Barbe Patteson.- Un coussinbrodé.

301. St. Priest — 1 bout, quaker-cordial =302. - 1 bout, élixir de Vichy,303. — Cruchon curaçao.304. — —305. M.Corporandy.— Caisse parfumerie,300. Mlle Boville— Une collerette.307. M. Isnard.— U'n sacd'ayotne.30$. M. DepaolL- Une aquarelle.309. Le Maire, Maconrt et Bertrand,,—

Un vide poche.310. Crédit Lyonnais.— Service vermeil.311. M. Raynaud.—Deux plantes.312 à 337. Monin— Ioplautesen pot.338. MmeDeniinceaux.— 1 Col dentelle.330. — 1 Volume poésie

et pièce manuscrite340. Mme Dalon . - Tapisserie et bine341. MmeCavnsse du Canne t . -1 boîte à

bijou,342. M. Decrosse.- Une boutaiile Maçon.343. - 1 bouteille Pomard.344. M. Ménétrier.- Une cbaisse jardin.345. - -346. Mme Vve Breïlle.— 1 tourne broclie.347. — Un tableau.34S. — —349. Mme Charton.— Une coupe albâtre.

350. — Une coquille,351. — —3ô2à35S. M. m a n c . - O c M b Bison)35!). M- Leroy.— Abonnement d'un an au

Monde Elégant de Nice.360. M.Desboutin-- B. pour une esquisse

372. Mme Lasserre. Une paire de bottines.373. MlleBarmier.— l boite àgactsgarnie374. i l , Al .Blach.- Mlle Monnon, peint.

sèche par M. Desboutiti.375. — Portrait de Daiily dans

Mes-bottes.370". M.V.Guibaud.— 1 b vin blanc mondé377. - -378. — _379. M, Sauvaiga, Nice— 2 vol. illustré.3S0 M.Peytier.Nica.— Une pipe écume.381. — Une parure broche.382. — 1 parure filigrane.383. Mmel3anne,Nice.—Unserre papier.384. M.Labonné.Nicc.-Unencrierbronze335. — Un encrier bois =380. MM. Berna et Barrai, de Nice-—Bon

pour 500 cartes de visites.3S7. M. Lennat, Nica.— Une aquarelle.388. - Une esquisse.3S9. Mr Delandrade, Nice.— 1 panierCaba390. MmeBellissin.-Unepïume.391. Mme Gaétan Lavagnîno. — Bronze

Barbedeune.392. MM. Michelan et Olive.- Bon pour

un tableau, exécuté dans une heure.393. M. DeRatchschild.—Un guéridon bois394. - Un guéridon.395. M.PauIMénetrier. —1 bancdejardîn.396. MM. Emantielot Gai. - Album du

val d'Osne.397. M.NumaBIanc.-douzephûtograpliies

j 398. M, Ge l in . -Hon pour un pâté truffé.' 399 à 405. M Nègre- - 0 boites confiture.

400. - 1 boitesfrnîlscouflta.407. — Pot confiture.408. M.Regnaud.— La catastrophe du 27,

(ableuu.409. M. Monellefariue.- Un tableau.410. M. Blanc— Un store chinois.-111. Mme Biirnauil. — boite fruits confits.112. .M. Julien S t é m e r . - Une canne.

413. M. Orengo.— La Fontaine, 4 vol.4 U . M. Lemoine,— Une corne de cerf.415. M. le Di B l a n c - 2 urnes antiques.410 à 421. M.Michel.— 6 bouteilles liqueur

mandarine.422a 433. M,, Maillot.— Douze parures.434. M.ErneslUobort.—1 paire chaussure43Ô. M, Jamsen de Grez. - Un œuf.

437. Mme Armand, - 1 tableau du Gbdiu.438. Mme Anselme-— Deux caelieiiots.

Nous rappelons aux Alsaciens, aux em-j.lijyé* il'holel i Société Genevoise) et auxcuisiniers ( Société Ja Fraternelle) que c'estce soir Ji'iidi, que M. Spitz, propriétaire•le l'Hôtel des Colonies et des Négociants àCa,mes, leurofîie un souper do 150 cou-verts suivi d'un punch.

Une quête y--sera faite au bénéfice desinondés de Cannes.

M. Spitz prie Messieurs ses collèguevouloir bien accorder à leurs employés lapermission nécessaire en cette occasion.

Ceux des membres de ces trois sociéqui n'auraient pas reçu d'invitation imviduelle sont priés de considérer le pré<<avis comme en tenant lieu.

La situation difficile faite à beaucoup <)<nos concitoyens,par l'inondation,continue àpréoccuper les Ames charitables, et bîeiqu'il soit impossible de réparer complètement les effetsdu désastre, on peut espère]qu'ils seront singulièrement adoucis, grâceà cette générosité et à cette sympathie pourle malheur inhérentes ù toute aine française.

Les différentes commissions' nommées

se rendre un compts approximatif de^débats survenus, ont dû terminer leur tra-

il aujourd'hui. Nousne connais-sons doncj encore quelle sera la somme qu'il faadrarfaire pour donner des secours |en rapportx nécessités, mais il est certain qu'ellei-a considérable et dépassera de beaucoup; ressourças prévues ou disponibles. Il im-

porte donc que l'élan de chanté de la pre-mière heure ne se calme pas fout a fait;aussi répétons noua : « donnez, donnez en-core ! *

Une note que nous recevons de la mairie,porte ù 11.982 fr. l'argent rentré jusqu'à

s jour, maÎ9JUsqu'au21 courant, jour où1 les listes de souscription devront être renvo-yées Ma mairie, 011110 peut guère évaluerd'iiiit' f.iMii probable le total des ressourcestaudis que le totul des perles qu'il faudraitindemniser, nous partons de celles des pau-vres gens, ne s'éloignera guère de centmillofrancs.

En attendant que nous puissions mettraen regard des misères à soulager les princi-paux actes de bienfaisance de nos concito-yens ou des établissements de Cannes et desenvirons, nous devons une mention spécialepour la Kermesse du SrouffhQm-Club*

Organisée avec une rapidité et un dévoue-ment hors de tout éloge, la Karmesse à eaun résultat, lions pouvons presque le dire,inespéré. Elle a produit 4,080 fr.

Une autre fêta se prépare au Cercla Phi-larmonique, fête toute intime que l'exiguïtédu local ne permet pas d'étendre a de nom-breux imités, mais qui n'en promet pasmoins cne soirée charmante et un véritablesuccès pour les malheureux inondés et pourles artistes qui doivent y apporter leur gra-cieux concours.

Une tombola doit clôturer cette fête. Déjàde nombreux lois sont offerts. On on compteplus de cent. Parmi eux nous remarquonsun .'uperbe tableau représentant une vuedu Caire et estimé 1000 fr,, envoyé parM. Léon Rigal, présidenldu cercle.D'autreslots d'une réelle valeur arrivent chaquejour. Dans notre prochain numéro nous encommencerons la liste en même temps quenous donnerons do plus amples détails surcette fête, qui elle aussi viendra grossir leruisseau de la charité.

Feuilleton du COURRIER DE CANNES.— h. 40

LÉCLUSE CADAVRESROMAN DHAMAT1QUE

w ME-D'AGHONNE

DEUXIÈME PARTI E

CHAPITRE XIIrc L'ÀUTOHITL: PATERNELLE EN FACE DU CODE

(Suite)

mon frère que tu mo connais peu'^w me prêter de semblables pensées,

wpîra tristement l'er-sérainariste ; quands te dis que tu as mal compris le père, c'est

PWtiablement que le père s'est mal expli-piestque moî, qui aime ma famille avantj^nta chose, je ne demande que de pouvoir"lacer tout simplement la malentente qui*gne entra vous.Ja crois que c'est facile, et ai tu veux bien

11 imiter quelque instant sans te laisser al-!r* l'emportement qu'éveille en toi une

douleur à laquelle je compatis de toute monâme, je suis presque assuré d'arranger les

— Je vous écoute. J u l i e n . . . murmuraAntoine à moitié radouci par ies parolesonctueuses de son frère.

— Tu veux tô marier?— Ouï, dit laconiquement Antoine.— La femme que tu \eux épouser &st

jeune, elle est belle?— Oh oui! fit Antoine. Elle m'aime et

je l'aime aussi de toute mea forces, insinuale jeune homme, qui éprouvait le besoin defaire cette confidence.

Ah ! mon frère, dit Antoine en se laissantaller sur un dos bancs de pierre du jardindans laquai Julien l'avait entraîné pourcauser plus librement, ah ! mon frère, sivous vouliez m'aider, je suis bien persuadéque mon psre ne s'opposerait pas à monunion avec Penne ; vous savez parler, -voussavez dire tout ce qu'il faut que l'on enten-de, sans permettre que la colère, l'emporte-ment ou le dépit interrompent vos discours.Moi, je ns sais rien de tout cela! aussi jesens que vous avez raison dès que vous ou-vrez le bouche, tandis que moi je ne sais

que taper dursières. Hélas

e dire des paroles gros-vois que cela n'arrange

— Mon cher Antoine, reprit Julien, no-tre père est un homme comme toi, et certesje ne saurais pis plus le blâmer que je neto bliiino toi-même. Vous avez l'Iiabimdede travailler et cela ùte souvent la facultéde s'expliquer ; pourtant, notre père o^t uneforte lète, un homme très intelligent, pen-dant que de (on coté l'esprit est loin de temanquer, mais dès que vous êtes ensemble,l'emportement prend si bian le dessus queles explications demunentdifficiles.

Voyons, tu veux te marier avec une fillehonnête, sage, mais pauvre?— Oui, fit Antoine.

— Lo père a brusquement dit non, parceque ses écus lui ayant donné grandement depeine à acquérir, il voudrait que le managadesee fils fit entrer des dots au logis, dotsqui augmenteraient l'avoir de la famille pourlaquelle il travaille depuis que ses enfantssontau monde.

— Eh bien.je croîsqu'aveedeladouceurde la patience, nous arriverons à lui faireabandonner ses projets et que nous le ferons

se ranger de notre avis ; car moi, mon frè-re, je suis toujours du cota du plus faible :donc je suis avec toi.

Antoine serra la main de son frère de tou-te la foive de l'amour qu'il portait a Pêrïne,et peu s'en fallu que cett>'- marque d'amitiéno fit crier Julien, qui n'était point bâtipour résistera une semblable étreinte.

— Aussi, commua l'ex-séminariste, jate prierai de vouloir bien me confier ta cau-se, de reprendre A la maison tes habitudes detravail et de traiiquîlité; d'être pour nosparants ce que tu as toujours été, affectueuxet rempli d'une déférence respectueuse.

— Mais . . . dit Antoine.— On n'attrape pas les mouches avec du

vinaigre, reprit Julien.Antoine sourit et acquiesça par un mou-

vement delà ta te .— Je mo charge, dit Julien, de parler

au père, da l'amener peu à peu à changerd'avis, et d'arriver à faire pour toi ce que tudésires.

— Ah .! quand vous aurez fait cela, s'é-cria le pauvre Antoine, je vous aima bien,mais je vous aimerai rudement davantage,je vous en donne ma parole, et TOUS jure

par notre digne et sainte raère~que vouaaurais en moi e! en ma femma deux esclavescapables du tout pour vous complaire.

— Ne te crois pas redevable envers moi,mon citer Antoine, reprit doucement Julien,car tout ne queje puis faire pour le bonheurde m* famille m'est une j.,ia personnelle,qui mo pjie et bien au delà de toutes mespeines,

A quelques jours de là, 1s père dit à An-toine qui travaillait avec ardeur :

— Tu vaux mieux que tu en as l'aîr.moaenfant, et si quelquefois tu me vois brusquepour toi, sois persuadé que je ne t'aime pasmoins que je n'aime tes frères ; mon cœurest bien également partagé entre tous.

Dama Marianne aussi regardait Antoiued'uno manière encourageante et tendre, quimettait le jeune homme au comble du boa-hoiir,earPérine, qu'il avait revue, lui avaitdit:

— J'ai réfléchi qu'il serait mal habile ànoua, de nous fâcher avec ta famille. Sinous nous mariions contre la volonté destiens, nous traînerions tout le temps denotre jeunesse une misère et un travail for-