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André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan

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Page 1: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

André BourvilLa tendresse

Par Nanou et Stan

Page 2: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

On peut vivre sans richessePresque sans le sou

Des seigneurs et des princessesY'en a plus beaucoup

Page 3: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresseOn ne le pourrait pasNon, non, non, non

On ne le pourrait pas

Page 4: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

On peut vivre sans la gloireQui ne prouve rien

Être inconnu dans l'histoireEt s'en trouver bien

Page 5: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresseIl n'en est pas question

Non, non, non, nonIl n'en est pas question

Page 6: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Quelle douce faiblesseQuel joli sentiment

Ce besoin de tendresseQui nous vient en naissant

Vraiment, vraiment, vraiment

Page 7: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Le travail est nécessaireMais s'il faut rester

Des semaines sans rien faireEh bien... on s'y fait

Page 8: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresseLe temps vous paraît long

Long, long, long, longLe temps vous parait long

Page 9: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Dans le feu de la jeunesseNaissent les plaisirs

Et l'amour fait des prouessesPour nous éblouir

Page 10: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Oui mais sans la tendresseL'amour ne serait rien

Non, non, non, nonL'amour ne serait rien

Page 11: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Quand la vie impitoyableVous tombe dessus

On n'est plus qu'un pauvre diableBroyé et déçu

Page 12: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Alors sans la tendresseD'un coeur qui nous soutient

Non, non, non, nonOn n'irait pas plus loin

Page 13: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Un enfant vous embrasseParce qu'on le rend heureuxTous nos chagrins s'effacent

On a les larmes aux yeuxMon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...

Dans votre immense sagesseImmense ferveur

Page 14: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

Faites donc pleuvoir sans cesseAu fond de nos coeurs

Des torrents de tendressePour que règne l'amour

Règne l'amourJusqu'à la fin des jours

Page 15: André Bourvil La tendresse Par Nanou et Stan On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup

André Bourvil,de son vrai nom André Robert Raimbourg[1], est un acteur et chanteur français, né le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare

(Seine-Maritime) - mort le 23 septembre 1970 à Paris (XVIe).Un acteur de la gentillesse

Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naïf, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à

échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l’homme à tout faire dans L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon

atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s’identifier au personnage joué par Bourvil, car c’est un homme simple. Dans Le Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face à Michèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser, puis lorsque celle-ci devient belle grâce à une opération, il

devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants. On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l’adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d’un commissaire de police dans Le Cercle rouge. Ce grand comique

arrive même à verser des larmes dans Fortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère.Bourvil était un homme très cultivé. Dans les années cinquante, aimant le calme de la campagne, il choisit le petit village de Montainville, car

bien relié à Paris par l'autoroute de l'Ouest. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières au Moulin de La Bonde, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance

encyclopédique sur la chanson française.Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.

Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en mars 2005, dans le cadre de l’émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles, classement dans lequel il arrivait en 7e position, gage d’une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il

tournait.Il est parfois désigné par le nom d'« André Bourvil » (il existe d’ailleurs un « Théâtre André Bourvil » à Paris, XIe arrondissement). C'est sous ce

nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge. Il remercia Jean-Pierre Melville, le réalisateur, pour avoir mentionné ainsi son prénom.

Nanou et Stan le 11/04/23