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Mémento d’anatomieet de physiologie

appliquées à l’ostéopathie

B e c k m a n n , V i g n a u x , L a n g i n , P a r i a u d

o s t é o p a t h i eCOLLECTION

Concepts fondamentaux

Le Mémento d’anatomie et de physiologie appliquées à l’ostéo-pathie fait le lien entre une discipline manuelle, l’ostéopathie, etun savoir scientifique biologique. Tous les grands systèmes ducorps sont explorés et organisés sous forme de fiches facilementconsultables en préparation de la consultation.Le format de poche permet une lecture rapide, pratique et utiledans toutes les situations.Les auteurs, en suivant en parallèle la progression des Principesd’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Gerard J. Tortora, développent de manière rigoureuse une réflexion clinique ostéopathique qui prend racine dans l’anatomie et la physiologie.Destiné à l’étudiant en ostéopathie comme au professionnel desanté, ce livre replace l’action ostéopathique dans un contexteclinique et permet au praticien débutant comme expérimenté decomprendre les mécanismes dysfonctionnels de son patient.

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Mémento d’anatomie et de physiologie


© De Boeck Supérieur s.a., 2014 1re édition Fond Jean Pâques, 4 – 1348 Louvain-la-Neuve

Tous droits réservés pour tous pays.Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notam-ment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stoc-ker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.

Imprimé en Belgique

Dépôt légal : Bibliothèque nationale, Paris : avril 2014 Bibliothèque royale de Belgique : 2014/0074/060 ISBN 978-2-8041-8503-9

Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web :

www.deboeck.com

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Préface

Voici un livre d’un genre nouveau qui revisite la consultation ostéopathique à la lumière des sciences fondamentales.Depuis Andrew Taylor Still, tous les ostéopathes s’accordent à considérer les sciences biologiques comme des bases abso-lument essentielles à la compréhension et au traitement du patient.Avec cet ouvrage, ces sciences, trop souvent figées dans nos es-prits, interagissent et participent d’emblée au déroulement de la consultation et à la compréhension du corps entre nos mains.Riche du croisement entre les sciences biomédicales et le savoir-faire ostéopathique, ce livre est plus qu’un mémento traditionnel. Certes, sa formule inhabituelle nécessite de se familiariser avec les cinq modèles ostéopathiques d’inspiration anglo-saxonne qui placent l’anatomie et la physiologie à la fois au centre et en même temps dans la dynamique de l’examen ostéopathique.Les lecteurs, étudiants et professionnels, découvriront une méthode à la présentation très didactique qui leur permettra d’interroger la conduite de leur consultation et de renouveler leur intérêt des sciences biologiques, morphologiques et expé-rimentales.Grâce aux quatre auteurs, représentant quasiment trois géné-rations d’ostéopathes praticiens évolutifs, nous parcourons le

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chemin de la consultation avec ci et là des panneaux qui nous arrêtent, nous interrogent et nous encouragent à modéliser une véritable pensée thérapeutique.Ils font avancer l’ostéopathie et nous en serons tous bénéfi-ciaires !Que les auteurs soient ici félicités pour leur esprit d’innovation et remerciés pour cet ouvrage dont l’apport est indiscutable.

Michel Fischer DO

DU d’anatomie appliquée à la clinique et à l’imagerie Paris VI

DU d’éléments de pathologie médicale et chirurgicale Paris VI

Responsable pédagogique IDO/PARISDirecteur pédagogique COH/PARIS

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Guide d’utilisation

Ce mémento est un outil au service d’une réflexion ostéo-pathique basée sur les sciences de la vie. C’est pourquoi nous avons standardisé l’argumentation pour en faciliter l’usage et avons interprété les 5 modèles ostéopathiques1 en expressions clefs issues des fondamentaux biologiques. Par cette approche, issue d’une pensée médicale occidentale, nous cherchons à réconcilier le langage universel du soignant avec une créativité thérapeutique indispensable à l’exercice clinique.

Organisation de l’ouvrage

Cet ouvrage fait le tour des missions du corps humain en 29 chapitres répartis en 5 parties. Un lexique et une bibliogra-phie sélective susceptible d’accompagner l’étudiant complètent l’outil.

• 1re partie : Les niveaux d’organisation du corps humain

• 2e partie : Les systèmes de soutien et de locomotion

• 3e partie : L’information nerveuse et la régulation du corps humain

1. Chila & col., Foundations of Osteopathic Medicine, 3rd ed., Lippincott William & Wilkins, 2011.

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• 4e partie : Le maintien homéostasique

• 5e partie : La reproduction

Organisation d’un chapitre

Chaque chapitre du mémento fait écho à un chapitre du livre Principes d’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Ge-rard J. Tortora (4e édition, De Boeck, 2007) et commence par une description du propos suivi d’une rubrique chapitres associés. Ce procédé permet d’insister sur les liens complexes d’interdépendances des différents systèmes du corps humain.La clinique est introduite dès le début de chaque chapitre par une liste d’arrêt sur pathologies. Cette liste de pathologies en lien avec le propos du chapitre justifie l’apprentissage d’une science biologique. De cette manière le lecteur peut ancrer une connaissance biologique dans une perspective professionnelle. De nombreuses rubriques (et chez mon patient, un peu d’histoire, exemple, précautions particulières) ponc-tuent la suite de l’argumentation et visent à illustrer le propos scientifique par une réalité clinique ou historique facilitant le travail de la mémoire.Chaque paragraphe renvoie vers une référence précise du Tortora de manière à encourager l’approfondissement de chaque item.Enfin, chaque paragraphe est associé à une ou plusieurs fonc-tions tirés des cinq modèles ostéopathiques.Le texte encourage l’étudiant à un travail de synthèse autonome. Destiné prioritairement à l’étudiant de premier cycle en ostéo-pathie, ce mémento offre au lecteur un outil facilement trans-portable, que l’on espère bon compagnon de révisions éclairées.

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Concept des 5 modèles ostéopathiques

Les cinq modèles sont des expressions de nos fonctions physio-logiques permettant de maintenir la santé et jouant un rôle clé dans l’adaptation aux diverses contraintes (traumatique, infec-tion, nutrition, sociale, etc).Le système cutanéo- aponévrotico- musculo- squelettique peut être envisagé comme l’élément central unissant ces cinq fonctions corporelles coordonnées. Une observation attentive et une palpation entraînée aident à faire de ce système une porte d’entrée naturelle pour le diagnostic et le traitement. Ce système reflète souvent de nombreux signes sémiologiques au- delà de la seule sphère locomotrice.Les modèles fournissent un cadre pour interpréter la significa-tion de dysfonctions somatiques, viscérales et crâniennes dans le contexte d’informations cliniques objectives et subjectives. Ces modèles guident l’approche de l’ostéopathe pour le diag nostic et pour le traitement, même si toutes les techniques peuvent trou-ver leur place dans chaque modèle.Typiquement, une combinaison de différents modèles est néces-saire pour chaque patient. La combinaison choisie est le résultat d’un arbitrage clinique influencé par l’anamnèse, les diagnos-tics (positif, différentiel, exclusion), par la présence d’affections

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concomitantes ou d’autres thérapeutiques engagées, par la c ompétence du praticien et la personnalité du patient et sa réac-tion au traitement.

OSTÉOPATHIECORPS

BiomécaniqueContrôle dela posture et

du mouvementNeurologieSNC SNP SNA

RespiratoireCirculatoire

Circulation des fluides corp.

MétaboliqueViscéral

Dig. -horm. -endo. -immu.

ComportementalBio-psycho-social

SystèmeCutanéo-aponévrotico-musculo-squelettique

Trauma

Infection

Nutrition

Social

Tableau 1 : Intérêts de l’ostéopathie par systèmes

Modèle Santé Maladie Soin du patient

Biomécanique Posture efficace et efficiente de mouvement dans tout le système musculo- squelettique

Dysfonction somatique ; posture inefficace, les restrictions de mouvement conjointes ou à mobilité hyper, instabilités

Soulager la dysfonction somatique ostéopathique en utilisant le diagnostic palpatoire et le traitement ostéopathique pour rétablir le mouvement normal et la fonction dans l’organisme

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Modèle Santé Maladie Soin du patient

Respiratoire- Circulatoire

Respiration efficace, drainage artériel alimentation, veineuse et lymphatique et vers toutes les cellules efficace

Atteinte vasculaire, œdème, congestion des tissus, échange de gaz pauvre

Supprimer les obstacles mécaniques de la respiration et de la circulation afin de soulager la congestion et l’œdème en améliorant le drainage veineux et lymphatique

Neurologique Traitement sensoriel, intégration neuronale et de contrôle, équilibre autonome, fonctions nerveuses centrales et périphériques efficaces et efficientes

Sensation anormale, déséquilibre des fonctions autonomes, sensibilisation/dysfonctionnement central et périphérique ; syndromes douloureux

Restaurer une sensation normale, le bon fonctionnement des processus neurologiques et de contrôle ; soulager la douleur

Métabolique Processus métaboliques cellulaires, dépenses d’énergie et réglementation des changes endocriniens, immunitaires et de contrôle efficients et efficaces

Perte d’énergie, fatigue, inefficacité des processus métaboliques, accumulation de déchets toxiques, inflammation, infection, mauvaise cicatrisation, mauvaise nutrition ; réponse indésirable à un médicament, perte de contrôle endocrinien des fonctions vitales

Restaurer des processus métaboliques et bioénergétiques efficaces, soulager l’inflammation, l’infection, la guérison et permettre la restauration des fonctions de réparation et de contrôle du système endocrinien

Comportemental Fonctions mentales, émotionnelles et spirituelles efficaces et efficientes, des choix de vie et activités saines, bon système de soutien social

La fonction est sans effet en raison de l’abus de drogues, l’exposition chimique environnementale ou suite à un traumatisme, mauvaises habitudes de vie (par exemple, l’inactivité, excès alimentaires), incapacité à s’adapter au stress ou aux défis environnementaux

Évaluer et traiter les personne en entier, au niveau physique, psychologique, les aspects sociaux, culturels, comportementaux et spirituels ; partenariat de collaboration, les soins de chaque patients sont individualisés et permettre l’auto- responsabilité et des choix de vie sains

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La sélection d’un ou deux modèles contribue à affiner l’approche ostéopathique.Comme il décrit dans le tableau ci- après, chaque modèle im-plique des correspondances anatomiques et fonctionnelles qui conditionnent la prise en charge ostéopathique.

Tableau 2 : L’approche ostéopathique du traitement

Modèle Correspondances anatomiques Correspondances fonctionnelles

Biomécanique Muscles posturaux, la colonne vertébrale et les extrémités

Posture et mouvement

Respiratoire – circulatoire

Orifice supérieur du thorax, le diaphragme thoracique et pelvien, la tente du cervelet, la cage costale

Respiration, la circulation veineuse, drainage lymphatique

Métabolique Les organes internes, les glandes endocrines

Les processus métaboliques, de l’homéostasie, équilibre énergétique, les processus de régulation, les activités immunologiques de l’inflammation et de la réparation ; la digestion, l’absorption des nutriments, élimination des déchets, la reproduction

Neurologique Tête (organes des sens), le cerveau, la moelle épinière, système nerveux autonome, nerfs périphériques

Contrôle, la coordination et l’intégration des fonctions de l’organisme, les mécanismes de protection ; sensation

Comportemental SNC Psychisme Activités psychologiques et sociales (par exemple : l’anxiété, le stress, le travail, la famille) ; les habitudes (par exemple : le sommeil, l’abus de drogues, les activités sexuelles), l’exercice, les valeurs, les attitudes, les croyances

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Sommaire

Préface ....................................................................................................... VGuide d’utilisation ............................................................................... VIIConcept des 5 modèles ostéopathiques ..................................... IX

1re partie Les niveaux d’organisation du corps humain

Chapitre 1 – Le corps humain ..................................................... 3Chapitre 2 – Organisation moléculaire .................................... 8Chapitre 3 – Le niveau cellulaire d’organisation ................. 13Chapitre 4 – Le niveau tissulaire d’organisation ................. 19Chapitre 5 – Le système tégumentaire ..................................... 24

2e partie Les systèmes de soutien et de locomotion

Chapitre 6 – Le tissu osseux ......................................................... 31Chapitre 7 – Le squelette axial ..................................................... 39Chapitre 8 – Le squelette appendiculaire ............................... 47Chapitre 9 – Les articulations ...................................................... 53Chapitre 10 – Le tissu musculaire ................................................ 59Chapitre 11 – Le système musculaire ......................................... 67

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3e partieL’information nerveuse

et la régulation du corps humain

Chapitre 12 – Le tissu nerveux ...................................................... 73Chapitre 13 – La moelle épinière et les nerfs spinaux ......... 78Chapitre 14 – L’encéphale et les nerfs crâniens ..................... 84Chapitre 15 – Le système nerveux neurovégétatif ................ 91Chapitre 16 – La sensibilité, la motricité et l’intégration ..... 94Chapitre 17 – Les sens ....................................................................... 99Chapitre 18 – Le système endocrinien ....................................... 103

4e partie Le maintien homéostasique

Chapitre 19 – Le sang ........................................................................ 119Chapitre 20 – Le cœur ....................................................................... 125Chapitre 21 – Système cardio- vasculaire : les vaisseaux

sanguins et l’hémodynamique ........................... 131Chapitre 22 – Le système lymphatique et l’immunité ........ 141Chapitre 23 – Le système respiratoire ........................................ 146Chapitre 24 – Le système digestif ................................................. 151Chapitre 25 – Le métabolisme et la nutrition .......................... 159Chapitre 26 – Le système urinaire ................................................ 167Chapitre 27 – L’homéostasie hydro- électrolytique

et acido- basique ....................................................... 174

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5e partie La reproduction

Chapitre 28 – Le système reproducteur .................................... 183Chapitre 29 – Le développement prénatal, la naissance

et l’hérédité ................................................................. 190

Lexique ..................................................................................................... 196Bibliographie sélective........................................................................ 204

1re partie

Les niveaux d’organisation

du corps humain

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Chapitre 1

Le corps humain1

DESCRIPTION

La biologie intégrative étudie suivant différents niveaux d’organi-sation les mécanismes physiologiques de l’organisme permettant le maintien des constantes physico- chimiques (homéostasie).En présence d’altération de la dynamique de santé, la mala-die peut se concevoir dans son ensemble à travers les relations unissant les différents niveaux d’organisation : moléculaire, cellulaire, tissulaire, organique, systémique.

CHAPITRES ASSOCIÉS

• Chapitre 2 – Organisation moléculaire

• Chapitre 3 – Organisation cellulaire

• Chapitre 4 – Organisation tissulaire

• Chapitre 5 – La peau

1. Pour plus d’informations, consultez les illustrations et les définitions du chapitre 1 des Principes d’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Gerard J. Tortora, 4e édition, De Boeck, 2007.

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EXEMPLES DES PROCÉDÉS DE VISUALISATION MÉDICALE

• Radiographie conventionnelle

• Tomographie axiale (TA) assistée par ordinateur [anciennement appelée tacographie (T)]

• Reconstruction spatiale dynamique (RSD)

• Angiographie numérisée par soustraction (ANS)

• Tomographie par émission de positons (TEP)

• Imagerie par résonance magnétique (IRM)

• Ultrason (US)

• Échographie

• Tomodensitométrie

• Scintigraphie par balayage

• Endoscopie

1. Définitions de l’anatomie et de la physiologie (p. 2)

Biomécanique/Respiratoire- Vasculaire/Neurologique/Métabolique/Comportemental

Anatomie : Science biologique morphologique, base du raison-nement ostéopathique ; elle permet de créer des liens mécaniques d’interdépendances structurelles lors du traitement d’un patient.Physiologie : Science biologique expérimentale, permettant la compré hension fonctionnelle du diagnostic et du traitement ostéopathique.

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Exemple : Un patient souffrant d’une entorse du genou exprime des signes et symptômes liés à l’instabilité, mais éga-lement aux restrictions adaptatives de mobilité au niveau de l’articulation de la hanche et du pied. Ces restrictions peuvent se développer en réaction au traumatisme initial.

2. Les niveaux d’organisation du corps humain (p. 3)

Bioméca/Respiratoire- Vasculaire/Neurologique/Métabolique/ Comportemental

L’être humain est un être pluricellulaire eucaryote possédant des cellules pluripotentes (avec une capacité de différencia-tion importante) et unipotente (déjà différenciées). Parmi les cellules pluripotentes, les cellules souches intéressent le traite-ment ostéopathique. Agir sur les différents tissus d’un patient (peau, muscle, os etc.) sollicite des mécanismes de régénéra-tion cellulaire et donc stimuler la différenciation de certaines cellules.Il existe une interdépendance entre les systèmes mais égale-ment entre les différents niveaux de complexité de l’organisme humain. Connaître ces niveaux de complexité complète la vi-sion globale du corps et favorise l’établissement d’un diagnos-tic ostéopathique précis.

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3. Les caractéristiques de l’organisme humain vivant (p. 5)

Bioméca/Respiratoire- Vasculaire/Neurologique/Métabolique/ Comportemental

Il existe une base ADN commune à tous les êtres vivants mais aussi une base anatomique structurale permettant ainsi de développer l’ostéopathie dans d’autres contextes que celui du soin humain. Certains praticiens développent une ostéopathie vétérinaire et travaillent avec des animaux comme les chevaux ou même des chiens et chats.

4. La régulation de l’homéostasie (p. 9)


Considérer le corps humain comme une unité revient à analy-ser les relations unissant la structure, la fonction et l’environne-ment. La bonne variabilité des paramètres du milieu intérieur permet le maintien de l’homéostasie.

Exemple : La composition en eau du corps humain est as-sez stricte et ne peut varier que dans une très étroite mesure. Néanmoins, l’organisation structurale des reins permet de réabsorber en partie de l’eau présente dans l’urine ; l’orga-nisme humain peut donc se soustraire temporairement à un approvisionnement d’eau.

Exemple : Le squelette osseux de l’homme est une armature interne qui assure la mobilité et lutte contre l’écrasement dû à la gravité rendant possible la posture verticale et la marche.

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De nombreux organes et viscères participent au maintien de l’homéostasie de l’organisme par des mécanismes de rétro- activation et rétro- inhibition. La plupart de ces structures sont accessibles par la main du thérapeute de manière directe ou indirecte.Le système nerveux (système neuro- endocrinien compris) est à l’origine de la plupart des fonctions homéostasiques et influe pour le maintien d’un équilibre dynamique sur diffé-rentes glandes et organes comme le pancréas, le duodénum, les ovaires, l’hypophyse et bien d’autres.

5. La terminologie anatomique (p. 12)


La connaissance des orientations et topographies anatomiques permet une lecture tridimensionnelle du corps du patient. Connaître les axes et les plans permet de justifier l’apparition d’une chaîne musculaire, ou encore d’interpréter les résultats des tests passifs et actifs obtenus en comparatif bilatéral. De même, l’observation est un moment majeur d’une consultation ostéopathique et oriente vers des pistes diagnostiques.

Exemple : La tête en position antérieure favorise les douleurs de charnière cervico- thoracique située à la base du cou. Les lombaires seront donc sollicitées pour équilibrer la dynamique rachidienne.

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Chapitre 2

Organisation moléculaire1

DESCRIPTION

La dépendance des métabolismes physiologiques envers l’ap-port nutritif illustre l’étroite relation existant entre l’organisme et son environnement. Les mécanismes chimiques nécessaires à la vie biochimique interviennent dans l’élaboration de l’éner-gie indispensable à la bonne santé de l’organisme.Ce chapitre souligne l’importance de la compréhension des mé-canismes chimiques à des fins thérapeutiques en ostéopathie.

CHAPITRES ASSOCIÉS

• Chapitre 1 – Le corps humain




1. Pour plus d’informations, consultez les illustrations et les définitions du chapitre 2 des Principes d’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Gerard J. Tortora, 4e édition, De Boeck, 2007, p. 29.

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ARRÊT SUR PATHOLOGIE

• Galactosémie

• Acidose lactique

• Diabète

• Défaut de glycosylation

• Stéatose hépatique

• Pathologies cardiovasculaires

• Crises de gouttes

• Myélome

• Maladie de Waldenström

1. L’organisation de la matière (p. 30)


Les notions de force- pression- énergie s’appliquent au domaine du vivant qui entretient un rapport privilégié à l’espace, au temps et à la quantité de matière (longueur, durée, masse).La prise en charge d’un patient ne peut l’économie de l’analyse du cadre spatio- temporel. C’est pourquoi les notions de travail (action d’une force avec accomplissement effectif), d’énergie (capacité à produire du travail) ainsi que de moment (pouvoir rotateur d’une force) sont utiles à la modélisation d’une stra-tégie thérapeutique.Ces fondamentaux interviennent en thermodynamique, en mé-canique des fluides ainsi qu’en cinématique (biomécanique).

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2. Les liaisons chimiques (p. 34)


Les fibres de collagènes sont des fibres donnant naissance à de la gélatine (colle).Le collagène est la glycoprotéine la plus abondante de l’orga-nisme : il représente environ 30 à 33 % des protéines totales du corps humain et près de 50 % de la masse fasciale soit 10 % du poids du corps humain.Le tropocollagène est l’unité élémentaire de tout type de collagène. Molécule formée de trois chaînes polypeptidique glycosylées. La cohésion de ces chaînes est assurée par des liaisons chimiques appelées liaisons hydrogènes. Ces liaisons hydrogènes se consolident en fonction des besoins lors des contraintes de pressions et de tensions exercées sur les tissus.

3. Les réactions chimiques (p. 37)


Le carbone intervient dans l’ensemble des processus pour-voyeurs d’énergie. La biochimie du carbone répond à des mé-canismes biomoléculaires faisant intervenir la notion d’homéo-stasie carbonique.L’oxydoréduction et la déphosphorylation de l’ATP sont des opérations produisant de l’énergie chimique nécessaire au vi-vant et donc à l’être humain.

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On différencie l’énergie chimique issue de processus orga-niques (mécanisme aérobie) de celle issue de processus inor-ganiques (amonium).

4. Les composés et les solutions inorganiques (p. 41)

Biomécanique/Respiratoire- Vasculaire/Neurologique/Métabo-lique/Comportemental

Les composés chimiques peuvent être de deux grands types :

• les composés organiques ;• les composés inorganiques.

Exemple de composé inorganique : l’eau, qui constitue jusqu’à 60 % de la masse cellulaire, occupe 90 % de la masse extracellulaire.

ET CHEZ MON PATIENTTous les processus vitaux se déroulent dans un milieu aqueux, fluidique. Comme le sang, l’eau participe aux grandes fonc-tions vitales de nutrition et d’extraction des déchets. Un im-portant panel de techniques ostéopathiques sont dites circu-latoires, c’est- à- dire à visée liquidienne.

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5. Les composés organiques (p. 45)


Tous les composés carbonés sont des composés organiques.Exemples de composés organiques : l’ensemble des sac-charides (mono, di, poly) sont des composés chimiques d’hy-drate de carbone. On identifie également la grande famille des lipides intervenant dans des mécanismes énergétiques, ainsi que les protéines (constitués d’acides aminés) participant aux réactions métaboliques et enzymatiques.

Il s’agit des glucides, des lipides, des protéines, des acides dé-soxyribonucléiques (ADN) et ribonucléiques (ARN).

ET CHEZ MON PATIENTLors de la digestion, l’homéostasie carbonique est sensible au fonctionnement des différents organes qui mettent en jeu des chaînes biomécaniques et métaboliques précises.Une restriction de mobilité d’un seul viscère justifie une inter-vention ostéopathique qui doit prendre en compte l’absorption des glucides, lipides et protéines, essentiellement apportés par les nutriments.

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Chapitre 3

Le niveau cellulaire d’organisation1

DESCRIPTION

Les sciences de la vie intègrent naturellement l’étude de la cel-lule pour comprendre les mécanismes physiologiques les plus fins nécessaires à la vie de l’organisme. En première ligne des mécanismes étiopathogéniques, l’activité cellulaire intéresse l’os-téopathe. La biologie cellulaire permet de modéliser les troubles fonctionnels vécus par les patients dans un principe de relation structure- fonction. La cytologie (kutos : cellule ; logie : étude de) est la branche de la science étudiant la cellule.

CHAPITRES ASSOCIÉS



1. Pour plus d’informations, consultez les illustrations et les définitions du chapitre 3 des Principes d’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Gerard J. Tortora, 4e édition, De Boeck, 2007, p. 63.

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• Myopathies

• Cancers

• Fibrose Kystique

• Progéria

• Syndrome de Werner

• Tay- Sachs

• Maladie de Krabbe

1. Les parties de la cellule (p. 64)


Le liquide extracellulaire est composé de plus de 90 % d’eau. L’eau contenue dans l’organisme est un produit de dilution et un solvant essentiel. Elle permet le transfert et le passage de toutes les substances importantes à la vie (molécules d’oxygène et molécules alimentaires) vers les cellules ainsi que l’élimination des déchets et des toxiques produits par le corps.

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2. Le transport membranaire (p. 68)


Il a été démontré que la pression osmotique combinée à une pression hydrodynamique n’est pas suffisante pour l’activité d’un péristaltisme lymphatique efficace, d’où l’action du système musculo- squelettique agissant comme une pompe hydraulique.

Exemple de pression osmotique : dans le système lym-phatique, il existe une pression osmotique entre l’espace in-terstitiel et les structures lymphatiques. La lymphe est comme du sang sans globules rouges mais plein de lymphocytes – glo-bules blancs, baignant les organes. Elle est plus pauvre en nutriments que le sang et plus riche en déchets. Elle a un rôle immunitaire, nutritif, de drainage et d’épuration.

3. Le cytoplasme (p. 78)


Le cytoplasme est constitué du cytosol et des organites pré-sents dans la cellule.Parmi les organites pouvant intéresser le praticien, on note la présence du réticulum endoplasmique lisse (REL) impliqué dans la neutralisation et la détoxification des médicaments potentiel-lement nocifs. Le REL joue également un rôle dans les contrac-tions des cellules musculaires par libération des ions calcium.On peut également citer la mitochondrie qui joue le rôle « d’usine énergétique » de la cellule car elle produit la plus grande partie de l’ATP (Adénosine Tri- Phosphate).

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Le cytosol et son contenu ainsi que l’ensemble des organites cellulaires interviennent comme régulateur homéostasique dans des macro- mécanismes biomécaniques telle que la contraction musculaire. Un traitement basé sur des techniques myotensives intervient donc indirectement sur cette homéo-stasie cellulaire.

4. La synthèse des protéines (p. 92)


In vitro, certaines molécules permettent la transduction du signal mécanique en signal biologique intracellulaire avec mo-dulation de la balance synthèse/dégradation de la matrice extra-cellulaire du chondrocyte.In vivo, une activité physique trop importante, ou au contraire une sédentarité trop installée a des effets néfastes pour les arti-culations. Certains sports à activité physique intense prolon-gée peuvent favoriser l’arthrose des articulations des membres inférieurs. Pour une articulation donnée, les études fondamen-tales et cliniques ne permettent pas de proposer des protocoles précis de rééducation dans un but de chondromodulation. En revanche, la mobilisation passive continue semble avoir une efficacité thérapeutique ; de ce point de vue, l’ostéopathie par-ticipe à la chondromodulation en appliquant des techniques thérapeutiques axées sur la mobilisation. L’usage de la mobi-lisation passive est une voie de recherche prometteuse tant en terme d’efficacité clinique que de compréhension de la relation biomécanique- trophicité du cartilage chez l’homme.

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5. La division cellulaire d’une cellule somatique (p. 98)


Les cellules osseuses évoluent au sein des matrices extracellu-laires principalement formées de collagène, dont le degré de minéralisation varie au cours du remodelage osseux. Suivant la nature des activités de l’individu, la forme des ostéoblastes se modifie. Lors de la croissance, les modifications morpholo-giques entraînent une augmentation de la mécano- transduction pouvant expliquer l’augmentation de l’activité ostéoblastique. Les modifications de contraintes environnementales peuvent moduler la réponse aux stimulations mécaniques les plus fré-quemment observées, à savoir les micro- mobilités.

6. La diversité cellulaire (p. 104)


Les cellules souches sont issues soit de l’embryon, soit du fœ-tus, soit de tissus adultes.Il existe plusieurs types de cellules souches :

• Les cellules souches totipotentes

• Les cellules souches pluripotentes

• Les cellules souches multipotentes

• Les cellules souches unipotentes

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Les cellules sont sensibles aux forces, elles convertissent les signaux mécaniques en une réponse biochimique : la mécano- transduction. Cependant, les cellules utilisent des mécanismes variés pour répondre aux forces mécaniques, selon leur type, leur environnement et le vieillissement du tissu.Parmi les différents éléments de la matrice extra cellulaire (MEC), les fibres d’élastines et de collagènes assurent les propriétés rhéologiques des tissus. En plus de conférer une ca-pacité de déformabilité, elles permettent de moduler la proliféra-tion et la différenciation cellulaire. À l’âge adulte, la diminution progressive de la synthèse de ces fibres n’est pas compensée par la synthèse de fibres fonctionnelles.

Exemples de cette dégradation : l’apparition des rides sur la peau témoigne d’une dégradation plus inquiétante visant les cellules des appareils cardio- vasculaire et pulmonaire.

7. Le vieillissement des cellules (p. 104)


Le vieillissement s’apparente à une horloge biologique indivi-duelle génétiquement programmée. Il est dû à une défaillance des mécanismes de réparation ou de maintenance de la cellule et se caractérise par la baisse des capacités de résistance cellu-laire aux dégâts oxydatifs causés par des substances toxiques appelées « radicaux libres ».

1 9

Chapitre 4

Le niveau tissulaire d’organisation1

DESCRIPTION

L’histologie est la science qui étudie les tissus (histos : tissu ; logos : étude de). Un tissu est un regroupement fonctionnel de cellules de même origine et de forme semblable.Chaque tissu abrite une activité cellulaire en lien avec les autres tissus de l’organisme suivant un principe commun d’homéo-stasie. De nombreux mécanismes de rétro- activation et de rétro- inhibition nécessaires au maintien des fonctions vitales décrivent une activité pluritissulaire.Les différents systèmes d’organisation tissulaire retiennent des solutions extracellulaires susceptibles d’intéresser l’ostéopathe. En effet le déplacement, la déformation et les fonctions de ces fluides participent à l’édifice d’un diagnostic fonctionnel

1. Pour plus d’informations, consultez les illustrations et les définitions du chapitre 4 des Principes d’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Gerard J. Tortora, 4e édition, De Boeck, 2007, p.115.

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ostéopathique . L’ostéopathe peut, avec des actions méca-niques, avoir un effet au niveau de ces masses liquidiennes.

CHAPITRES ASSOCIÉS






• Syndrome de Marfan

• Adhérences tissulaires

• Syndrome de Gougerot- Sjögren

• Lupus érythémateux

• Polyarthrite rhumatoïde

• Maladie cœliaque

• Sclérose en plaque, maladie de Basedow

1. Les types de tissus et leurs origines (p. 116)

Biomécanique/Respiratoire- Vasculaire/Neurologique/Métabo-lique/Comportemental

Chaque tissu doit être analysé en corrélation avec les autres. Tous interfèrent avec le système nerveux autonome et parti-cipent à l’homéostasie.

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Bibliographie sélective

Tortora & Derrickson, Principes d’anatomie et de physiologie, 4e éd., De Boeck, 2007.

Chila & col., Foundations of Osteopathic Medicine, 3rd ed., Lip-pincott William & Wilkins, 2011.

Barral, Mercier, Manipulations viscérales : Tome 1 et 2, Elsevier Masson, 2004.

Busquet, Les chaînes musculaires, traitement du crâne, tome 5, Busquet, 2004.

Fischer, Erieau, Thrust, sémiologie, imagerie. Indications en os-téopathie viscérale, Masson, 2009.

Huteau, Le Bourdais et Usureau, Diagnostic ostéopathique, Crâne et Face, Maloine, 2011.

Korr, Bases physiologiques de l’ostéopathie, Frison- Roche, 2009.

Le Douarin, Cellules souches, porteuses d’immortalité, Odile Jacob Sciences, 2007.

Maigne, Le mal de dos, Elsevier Masson, 2009.

Menche, Anatomie, Physiologie, Biologie, 4e éd., Maloine, 2012.

Purves, Augustine, Fitzpatrick, Hall, La Mantia, McNamara, Williams, Neurosciences, 3e éd., De Boeck, 2005.

2 0 5

Rannou, Poiraudeau, Revel, « Le cartilage : de la mécanobiolo-gie au traitement physique », Annales de Réadaptation et de Mé-decine Physique, Vol. 44, Issue 5, Elsevier Masson, juin 2001.

Richter, Hebgen, Points gâchettes et chaînes fonctionnelles mus-culaires en ostéopathie et en thérapie manuelle, Maloine, 2008.

Sanchez- Palencia, Lemaire, Borocin et Naili, « Mécanotrans-duction du remodelage osseux : rôle des fissures à la périphérie des ostéons », Comptes Rendus Mécanique, Volume 336, Issue 4, Elsevier Masson, avril 2008.

Stoltz et al. « La mécanobiologie, le mouvement à l’échelle cel-lulaire », L’observatoire du mouvement – La lettre d’information no 13, septembre 2004.

Mémento d’anatomieet de physiologie



o s t é o p a t h i eCOLLECTION

Concepts fondamentaux

Le Mémento d’anatomie et de physiologie appliquées à l’ostéo-pathie fait le lien entre une discipline manuelle, l’ostéopathie, etun savoir scientifique biologique. Tous les grands systèmes ducorps sont explorés et organisés sous forme de fiches facilementconsultables en préparation de la consultation.Le format de poche permet une lecture rapide, pratique et utiledans toutes les situations.Les auteurs, en suivant en parallèle la progression des Principesd’anatomie et de physiologie de Bryan Derrickson et Gerard J. Tortora, développent de manière rigoureuse une réflexion clinique ostéopathique qui prend racine dans l’anatomie et la physiologie.Destiné à l’étudiant en ostéopathie comme au professionnel desanté, ce livre replace l’action ostéopathique dans un contexteclinique et permet au praticien débutant comme expérimenté decomprendre les mécanismes dysfonctionnels de son patient.

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