analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de
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REPUBLIQUE ALGERIEENE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE ZIANE ACHOUR DE DJELFA
FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
Département des Sciences de la Matière
Mémoire présenté en vu de l’obtention du diplôme de
Master académique
Spécialité : Chimie Organique
Par : Djamila BOUABDALLAH
Analyses physico-chimiques de l’eau potable
au niveau de la wilaya de Djelfa (Ville de Ain Oussera)
Soutenu le : 08/11/2015
Devant le jury :
Dr Yazid DEROUICHE MCB Université de Djelfa Président
M. Ahmed SOUADIA MAA Université de Djelfa Examinateur
M. Salah-Eddine RAHMANI MAA Université de Djelfa Rapporteur
Année Universitaire : 2014/2015
REMERCIEMENTS
Avant toute chose je tiens à remercier Dieu le tout puissant pour m’avoir donné la
force et la patience.
Je tiens surtout à adresser mes plus vifs remerciements à mon promoteur Monsieur
RAHMANI SALAH-EDDINE pour sa disponibilité, sa compétence et ses
recommandations continues pour nous, et pour la confiance qu’il a voulu m’accorder en
réalisant ce modeste travail.
Je tiens à remercier tous mes enseignants durant les 5 ans d’études.
Mes remerciements vont également à toute les personnes qui ont contribué de près ou
de loin à la réalisation de ce travail, et notamment à :
Monsieur TOUAHRIA SEBTI (Directeur de l’A.D.E)
Monsieur AZOUGLI BELKACEM; (chef de laboratoire ADE)
Melle, OKAZI FREIHA (biologiste au niveau de laboratoire de l’A.D.E)
Finalement j’adresse tous mes souhaits de réussite à mes collègues de l’université.
DEDICACES :
Je dédie ce travail :
A mon père…:
Vous avez fait d’énormes sacrifices pour vos enfants, et vous n’avez cessé de nous prodiguer des
conseils pour le droit chemin. Que votre simplicité et votre respect pour les autres me servent
d’exemples !. Je veux vous dire Seigneur vous protéger et être votre balcon Anchallah …PAPA
A ma mère …:
Vous avez guidé mes pas, veillé sur moi et vous m’avez toujours entouré de cette tendresse que
seules les mères sont capables d’offrir. Je vous demande pardon et votre bénédiction nuits et jours.
Seigneur vous protéger et toujours content MAMAN.
A ma 2 éme mère …:
Je ne trouverai pas le mot ici pour vous exprimer mes sentiments. Mais je veux dire..Tout mon
succès Il a été le résultat de vos conseils Et que dire des principes planté dans mon
caractère.......merci ma soeure Denia
A mes sœurs : Wahiba,Hakima,Nassima et ma princesse Amina.
A mes frères : Amar,Bouemama,Mohamed
A mon chère frère :Amer et son femme Samira,sans oublier Taher et Isehak
A ma chère :Ibtisssam
A les bombons de notre maison :Akram,Adem,Dedi,Ayham,Asil et surtout ma aimable Anass .
Votre soutien sans réserve et vos encouragements m’ont permis d’affronter beaucoup d’épreuves. Ce
travail est le votre. A vous toute ma reconnaissance.
A mes chères amies: Amina,Assia,fati,fani,Hoda,Baya,Hanan,Salema,Mikha
A toutes les personnes de près ou de loin qui ont contribué à l’élaboration de ce travail.
A mes camarades de promotion, pour tout ce que nous avons partagé, échangé ensemble durant
ces cinq petites années.
A tous ceux que je connaisse.
Que DIEU nous réserve de très belles surprises dans notre vie.
SommaireListe des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
PARTIE BIBLIOGRAGHIQUE
CHAPITRE I: Paramètre de qualité des eaux
I-1 Généralité………………………. ………………………………………….......... (02)I-2 Paramètre de qualité des eaux …………………………………………..……... …(04)
I-3 Normes de la qualité de l’eau potable……………………………………………………...(11)
I-4.Effets de la présence des sels minéraux dans l’eau potable ……………..………….......... (14)
CHAPITRE II : Présentation de la zone d’étude
II -1. Présentation de la zone d’étude…………………………………………………(16)
II -2.les sources d’alimentation en aux potable……………………………………………….(20)
II -3.Le réseau de distribution………………………………………………………………...(22)
PARTIE EXPREMENTALE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
I-1.Echantillonnage …………………………………………………………………….….. (23)
I-2. Le matériel……………………………………………………………………………...(23)
I-3.Méthodes d’analyse.. …………………………………………………………….……. (25)
I-3-1.Analyses des cations………………………………………………………………. (25)
I-3-2.Analyses des anions…………………………………………………………………... (31)
I-3-3. L’analyse de pH, T°C, cond et TDS …..……………………………………………(39)
I-3-4. L’analyse de TH, TAC et TA………………………………………………………... (42)
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSIONS
II-1. Résultats d’analyses…………………………………………………………..………….. (43)
II-1-1. Le cation……………………………………………………………………………..…. (43)
II -1-2.Les anions ……………………………………………………………………………. (45)
II-1-3. pH, T°C, cond et TDS ………………………………………………………………… (48)
II-1-4. TH, TAC et TA …………………………………………………………..... …………(52)
II-2. Calcul de la moyennes des toutes les analyses sure les deux forages F3, F12 ……… (54).
Conclusion générale………………………………………………………………………… (55)
Références bibliographiques
Annexe
Résumé
Liste des abréviations
A°: Anguis rom
A.D.E : Algérienne Des Eaux
C° : Degré Celsius
cm: centimètre
Cond : conductivité électrique
dS/m: désiemens/mètre
E.D.T.A: Acide Ethylène Diamine Tétraacétique
F : Forage
F°: Degré Français
g: Gramme
h: Heure
Km: kilomètre
meq/l: milliéquivalent par litre
mm: millimètre
mg/l: milligramme par litre
mmhos/cm: millimhos/centimètre
NTU: Néphlometric turbidity unit ( unité néphlométrique de Turbidité)
O.M.S : Organisation Mondiale de la Santé
pH: potentiel d'hydrogène
Sal : salinité
T: Température
TA: Titre alcalimétrique
TAC: Titre alcalimétrique complet
TDS: Taux des Sels Dissous
TH : Titre Hydrotimétrique
UFC/100ml: Unité forme colonie
µg/l: Microgramme/litre
µm: micromètre
µS/cm: micro Siemens par centimètre
% : Pourcentage
Liste des tableaux
Tableau 01: Saveur de l’eau en fonction des éléments chimiques indésirables……………. 05
Tableau 02: Classification des eaux d’après leur pH………………………………...……….. 06
Tableau 03: Minéralisation des eaux en fonction de la conductivité électrique. ……………. 07
Tableau 04: Classification des eaux en fonction de la turbidité ……………………………... 07
Tableau 05: Normes des paramètres physico-chimiques……………………………………. 12
Tableau 06: Normes des substances indésirables ………………………………………......... 13
Tableau 07: Normes des substances toxiques ………………………………........................... 14
Tableau 08: Fiche technique sur la situation des forages a travers la ville d’Ain Oussara …… 21
Tableau 09:
Tableau 10:
Tableau 11 :
Tableau 12 :
Tableau 13 :
Tableau 14 :
Tableau 15 :
Tableau 16 :
Tableau 17 :
Normes d’étalonnages de [NH4+]……………………………………….
Normes d’étalonnages de [PO4-3]……………………………………….
Normes d’étalonnages de [SO4-2]………………………………………….
Normes d’étalonnages de [NO2-]………………………………………….
Résultats de la concentration des cations de l’eau potable de F3, F12 de la ville
d’Ain Oussera……………………………………………………………………
Résultats de la concentration des anions de l’eau potable de F3, F12 de la ville
d’Ain Oussera………………………………………………………………………...
Résultats de pH, T, Lord, Sal et TDS de l’eau potable de F3, F12 de la ville
d’Ain Oussera…………………………………………………………………….
Résultats de TH, TAC et TA de l’eau potable de F3, F12 de la ville
d’Ain Oussera…………………………………………………………………….
Moyenne de toutes les analyses sur F3,F12……………………………..
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33
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Liste des figures
Figure 01: Structure de la molécule d’eau ……………………….……………………... 02
Figure 02: Cycle de l'eau ………………………………………………………………………. 04
Figure 03: Oxydation de l’azote ammoniacal ………………………………………………. 10
Figure 04: Plan de situation de la commune d’AIN-OUSSERA …………………………….. 16
Figure 05: Carte de séismicité d’Ain Oussera………………………………………………. 19
Figure 06: Positionnement des forages du Ain Oussera……….………………...…………... 22
Figure 07:
Figure 08:
Figure 09:
Figure 10:
Figure 11:
Figure 12:
Figure 13:
Figure 14:
Figure 15:
Figure 16:
Figure 17:
Figure 18:
Photo des réactifs dans une fiole jaugée………………………………………….
Photo de spectrophotomètre (ODOSSEY)……………………………………….
Photo de la coloration finale (violet)………………………………………………
Photo de la titrages de (Ca2+) …………………………………………………….
Photo de la titrages de (Mg2+)… …………………………………………………
Photo de la coloration finale (bleu) ………………………………………………
Photo de la titrage de (HCO3-) en début …………………………………………
Photo de la titrage de (HCO3-) a la fin …………………………………………..
Photo des réactifs de (NO2- ) dans une fiole jaugée …………………………….
Photo de la titrage de (Cl-) en début …………………………………………….
Photo de la titrage de (Cl-) a la fin …………………………………………………
pH-mètre ……………………………................................................................
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Figure 19: Conductimètre ……………………………………………………………..……… 41
Figure 20: Comparaison de la concentration de NH4+…………………………..……………………………. 44
Figure 21: Comparaison de la concentration de Ca2+…………..…………………………… 44
Figure 22: Comparaison de la concentration de Mg2+……………………………………….. 45
Figure 23: Comparaison de la concentration de SO42-……………………………………….. 46
Figure 24: Comparaison de la concentration de Cl-………………..…………….…...…….. 47
Figure 25: Comparaison de la concentration de HCO3-…………………..………………….. 47
Figure 26: Comparaison de pH……………..……………………………………………….. 49
Figure 27:
Figure 27:
Figure 28:
Figure 29:
Figure 30:
Figure 31:
Figure 32 :
Figure 33 :
Figure 34 :
Figure 35 :
Comparaison de T°C……………………………………………………………….
Comparaison de lord………………………………………………………………
Comparaison de sal ……………………………………………………………….
Comparaison de TDS……………………………………………………………..
Comparaison de TH………………………………………………………………..
Comparaison de TAC………………………………………………………………
comparaison des cations de F3 et F 12…………………………………………..
comparaison des anions de F3 et F 12……………………………………………
comparaison de pH ,T°C,lord,sal,TDS de F3 et F 12……………………………
: comparaison de TH°F ,TAC,TA de F3 et F 12………………………………….
50
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IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN GGEENNEERRAALLEE
Introduction
L’eau joue un rôle considérable dans la vie sur terre, c’est un élément indispensable à
toute forme de vie, et c’est le principal composant de la matière vivante. (1).
Selon de nombreux scientifiques, l’origine de la vie est dans l’eau, la vie est d’abord
apparue dans l’eau sous des formes rudimentaires par la suite, certaines espèces de plus en
plus perfectionnées, en commencé à évaluer pour s’adapter à la vie aérienne. (1).
Dans la culture islamique, l’eau est un élément naturel d’une importance primordiale,
les références fondamentales d’essence religieuse consacrées à l’eau sont soulignées dans
plus de 15 sourates du coran (1).
La croissance de la demande en eau (multipliée par quatre en quarante ans), notamment
dans le Nord du pays et dans les zones urbaines, a poussé le gouvernement a prendre des
mesures pour lieu exploiter toutes les ressources en eau disponibles, parmi celles-ci
l’installation leurs population en eau potable. Cette eau doit être en normes et satisfaire les
dispositions proposées par la pharmacopée mondiale.
L’objectif de notre travail consiste à faire des analyses physique et chimique d’eau de deux
forages sur treize qui alimentent la ville d’Ain Oussera. Le travail expérimental a été
effectué au niveau du laboratoire de l’A.D.E (Algérienne des Eaux).
Pour réaliser ce travail on a pris le plan suivant :
Généralités sur les eaux et les analyses physico-chimiques
Analyses physicochimiques des échantillons de la zone d’étude
Discussion des résultats obtenus
Et conclusion.
PPAARRTTIIEE BBIIBBLLIIOOGGRRAAPPHHIIQQUUEE
a
PPAARRAAMMEETTRREESS DDEE QQUUAALLIITTEE
DDEESS EEAAUUXX
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
2
I.1. Généralité :
1.1.1 Importance et rôles de l'eauL’eau est le principal constituant de tous les êtres vivants (bactéries, champignons,
plantes, arbres, animaux, hommes). Les êtres humains sont constitués en moyenne de
70 % d'eau tandis que les méduses en contiennent plus de 90 %.(1)
L'eau est un élément essentiel de la vie, c'est aussi le support, le solvant, le
composant prioritaire grâce à sa propriété physique, elle est la substance la plus
utilisée dans l'industrie agroalimentaire (entre dans la composition des produits,
stérilisation, conservation, cuisson, congélation, refroidissement,…).
Cependant elle a une importance considérable, d'une part elle intervient dans la
nutrition des plantes à la fois directement et indirectement, en tant que véhicule des
éléments nutritifs dissout, d'autre part c'est l'un des principaux facteurs de
pédogenèse, qui conditionne la plupart des processus de formation des sols.
L'eau est aussi une source d'énergie, Dans les régions de montagne, de grands
barrages- réservoirs construits en amont des torrents et des rivières (c'est-à-dire à leur
source) font chuter l'eau par des conduites artificielles jusqu'aux centrales
hydroélectriques. L'industrie utilise aussi l'eau des rivières pour le refroidissement:
c'est notamment le cas des centrales nucléaires.
I.1.2. Structure de l'eau
La molécule d'eau est composée de deux atomes d'hydrogène (de symbole
chimique H) et d'un atome d'oxygène (de symbole chimique O) lié par deux liaisons
covalentes simples, formant un angle de 104.5º; sa formule chimique est H2O. Les
liaisons entre les molécules d'eau sont appelées liaisons hydrogène (sont des liaisons
physiques très faibles) (fig. 01). Comme toute molécule, celle de l'eau est
électriquement neutre. La molécule d'eau présente un moment dipolaire élevé (1,85
D), dû à la forte électronégativité de l'atome d'oxygène. Cette polarisation permet
d'expliquer pourquoi l'eau conduit le courant électrique et d'autres propriétés
remarquables (2)
Figure 01: Ultra structure de la molécule d’eau
*
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
3
I.2.3. Etats de l'eauL’eau est la seule substance sur terre qui existe naturellement sous ses trois états:
L'état gazeux (vapeur), correspond exactement à la formule H2O et en
particulier au modèle angulaire;
L'état solide (glace, neige), l’arrangement élémentaire consiste en une
molécule d'eau centrale et quatre périphérique, l'ensemble affectant la forme
d'un tétraèdre;
L'état liquide (océans, rivières), il y a association de plusieurs molécules par
des liaisons particulières dites liaisons hydrogène, chaque atome d'hydrogène
d'une molécule d'eau étant lié à l'atome d'oxygène de la molécule voisine.
Dans l'espace la molécule est tétraédrique. (3)
I.1.4. Propriétés de l'eauParmi les propriétés physico-chimiques de l'eau, certaines concernent, plus
spécialement, les changements de l'état et les transferts de chaleur latente de fusion, la
chaleur latente de vaporisation, la conductibilité thermique et la viscosité.
L'eau pure possède un certain nombre de propriétés rigoureusement invariables qui
en font des critères de pureté :
La température de vaporisation pendant l'ébullition et la solidification est
constante (100C° à pression atmosphérique normale),
Une masse volumique égale à 1g/cm3 à 4ºC,
La distillation de l'eau pure redonne de l'eau absolument identique,
C'est un fluide dense à température de congélation de 0ºC par définition
sachant que son maximum de densité se situe à 4ºC par 760 mm de
mercure est plus légère que l'eau (densité d = 0.917),
Chaleur spécifique de l'eau est très importante,
L'eau dissout de nombreux gaz et sels, parmi les gaz l'oxygène et le gaz
carbonique,
Les principales substances dissoutes par l'eau sont: les carbonates, les
sulfates, les chlorures, alcalin (Na, K) et Alcalino-terreux (Ca+, Mg+).
S-y- ajoutent bien d'autres éléments qui, s'ils ne sont pas grandes quantités, sont d'une
grande importance du point de vue écologique, des anions (nitrates, nitrites, sulfates,
fluor, arsenic, sulfures, oligoéléments, etc.…) (4)
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
4
I.1.5. Cycle de l'eauLe cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un modèle représentant les flux entre
les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou gazeuse, sur terre : les océans,
l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les nappes souterraines, les glaciers. Le moteur
de ce cycle est l'énergie solaire qui, en favorisant l'évaporation de l'eau, entraîne tous
les autres échanges (5)
Figure 02: Cycle de l'eau
I-2- Paramètres de qualité des eaux.
I-2-1-Paramètres organoleptiques :
I-2-1-1-Couleur :La couleur d’une eau est une propriété optique consistant à modifier la composition
spectrale de la lumière visible transmise. La colorisation d’une eau est dite apparente ou
vraie.
La couleur apparente d’une eau est due aux substances dissoutes et aux matières en
suspension, elle est déterminée dans l’échantillon d’eau d’origine sans filtration, ni
centrifugation.
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
5
La couleur vraie « réelle » d’une eau est due seulement aux substances dissoutes, elle
est déterminée après filtration de l’échantillon d’eau à travers une membrane de 0,15 µm.
(6,7).
I-2-1-2-Odeur :L’odeur d’une eau est due à la présence des substances relativement volatiles. Ces
substances peuvent être inorganiques comme le chlore, les hypochlorites, le bioxyde de
soufre SO2 ou le sulfure d’hydrogène (H2S); ou organiques comme les esters, les alcools,
les dérivés aromatiques et des composés plus ou moins bien identifiés, résultant de la
décomposition des matières animales ou végétales (algues) ou encore dus à la pollution
d’origine urbaine, agricole et industrielle. (6,8,9).
I-2-1-3-Saveur :Les principaux substances qui peuvent donner à l’eau une saveur, désagréable sont : le
fer, le manganèse, le chlore actif, le phénol (Tableau n°01), et elle se développe avec
l’augmentation de la température (6,9).
Tableau n°01 : Différents saveurs et gout de l’eau.. (7).
Nature de la saveur et du goût
- Goût métallique
- Saveur salée et amère
- Pourri
- Goût de savon
- Saumâtre
- Terreuse
I-2-2- Paramètres physiques et chimique :
I-2-2-1-Température :Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision. Celle-ci
joue un rôle dans la solubilité des sels minéraux et surtout des gaz.
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
6
I-2-2-2 -pH :Le pH d'une eau représente son acidité ou son alcalinité. Le pH des eaux naturelles est
lié à la nature des terrains traversés ; les eaux très calcaires ont un pH alcalin et celles
provenant des terrains pauvres en calcaires ou siliceux ont un pH proche de 7. (11).
Tableau n° 02 : Classification des eaux d’après leur pH. (12).
L'alcalinité ou l'acidité des eauxpH
Acidité forte présence des minéraux ou matières organiques dans les
eaux naturellespH < 5
pH neutrepH = 7
Neutralité approchée majorité des eaux de surface7 < pH < 8
Majorité des eaux souterraines5,5 < pH < 8
Alcalinité forte, évaporation intensepH = 8
I-2-2- 3- Conductivité électrique :La conductivité électrique permet d'apprécier rapidement mais très approximativement
la minéralisation de l'eau et de suivre son évolution. Elle est liée à la présence des espèces
ioniques en solution sa valeur varie en fonction de la température ; elle est donnée à 25°C.
La conductivité électrique s'exprime en millimhos/cm (mmhos/cm) ou en désiemens/m
(dS/m). Elle est proportionnelle à la somme des cations ou des anions. (14, 9, 15, 12, 16)
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
7
Tableau n°03 : Minéralisation des eaux en fonction de la conductivité électrique. (9).
I-2-2- 4-Turbidité:La turbidité d’une eau est due à la présence des matières en suspension à savoir :
Argiles, grains de silice, matières organiques, etc. L’appréciation de l’abondance de ces
matières mesure son degré de turbidité. Celui-ci sera d’autant plus faible que le traitement
de l’eau aura été plus efficace (8). La classification des eaux en fonction de la turbidité est
consignée dans le tableau suivant :
Tableau n °04 : Classification des eaux en fonction de la turbidité. (8).
I-2-2- 5-Résidus secs :
Le résidu sec ; exprimé en (mg/l) ; représente la totalité des sels dissous. Il est obtenu
par dessiccation de l’eau à 110°C. Le résidu sec calciné est déterminé par calcination à
180°C. (17,18).
I-2- 2-6- Dureté :
I-2- 2-6-1-Dureté totale :
La dureté totale d’une eau indique globalement sa teneur en ions alcalino-terreux ; en
particulier l’ion calcium (Ca2+) et magnésium (Mg2+) ; qui résultent principalement de
l’infiltration des eaux de surface à travers les formations rocheuses calcaires et
dolomitiques.
MinéralisationConductivité
Minéralisation très faible
Minéralisation faible
Minéralisation moyenne accentuée
Minéralisation accentuée
Minéralisation importante
Minéralisation élevée
0 – 100 µS/cm
100 – 200 µS/cm
200 – 333 µS/cm
333 – 666 µS/cm
666 – 1 000 µS/cm
> 1 000 µS/cm
Nature de l'eauTurbiditéEau claireNTU < 5
Eau légèrement trouble5 < NTU < 30
Eau troubleNTU > 50
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
8
I-2- 2-6-2-Dureté carbonatée (Dureté temporaire) :Correspondant à la quantité d’ions alcalino-terreux qui peuvent être associées aux ions
hydrogénocarbonates (HCO3-), qui précipitent lors de la cuisson sous forme de carbonates
alcalino-terreux insolubles, ce qui atténue la dureté de l’eau :
Ca2++ 2 HCO3- Ca CO3↓ + CO2 + H2O
La différence entre la dureté totale et la dureté temporaire est appelée dureté permanente.
(20).
I-2- 2-7-Alcalinité :
L’alcalinité d’une eau est due à la présence des bicarbonates, carbonates et hydroxydes,
celles qui renferment des valeurs nulles de TA quand son pH initial est inférieur à 8,3.
Le TAC s’exprime en degré française (°F), ou en milliéquivalent par litre, on déduit que
1 meq/l = 5 degrés françaises
1 °F = 3,4 mg/l (OH ), (Hydroxyde)
1 °F = 6,0 mg/l (CO3 ),(Carbonates)
1 °F = 12,2 mg/l (HCO3- ),(Bicarbonates) .(12,15).
I-2- 2-8 – Anions:
I-2- 2-8-1- Chlorures :
Les chlorures provenant essentiellement de la dissolution des sels naturels provoqués
par lessivage des formations salifères, ainsi que l’évaporation intense, dans des régions où
le niveau piézométrique est proche, de la surface du sol.
La présence des chlorures dans les eaux souterraines peut avoir une origine
essentiellement agricole (engrais, pesticides …etc. ) ; industrielle et urbaine (eaux usées).
(15, 21, 13, 16).
I-2- 2-8 -2- Sulfates (SO42-) :
La présence des sulfates dans les eaux souterraines proviennent essentiellement de la
dissolution des formations gypseuses selon la relation suivante :
CaSO42H2O Ca2+ + SO42- + 2H2O.
Ou de lessivage des terrains contenant les pyrites ; dont les sulfures entraînés s’oxydent
en sulfate à l’air. (14, 22, 13).
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
9
I-2- 2-8 -3- Nitrates (NO3-) :
Les nitrates, en faible quantité dans les eaux souterraines proviennent de la nitrification
de l’azote organique des sols par les bactéries et de l’oxyde d’azote atmosphérique apporté
par la pluie, les teneurs anormalement élevés sont liées aux apports d’engrais chimiques ou
organiques et aux rejets des eaux usées ; d’origine domestique et industrielle. (22, 23).
I-2- 2-8-4-Nitrites (NO2-) :
Le nitrite ou azote nitreux, représente une forme moins oxygénée et moins stable, elle
résulte de passage entre les nitrates et l'ammonium, c'est une forme toxique. (24,25).
I-2- 2-8 -5-Bicarbonates (HCO3-)
La présence des bicarbonates dans l'eau est due à la dissolution des formations
carbonatées (calcaire) par des eaux chargées en gaz carbonique. L'équation de la
dissolution est donnée comme suite :
CaCO3 + H2O + CO2 2 HCO3- + Ca2+
Les bicarbonates n’ont pas un rôle prépondérant direct sur la santé humaine. (26).
I-2- 2-9-Cations:
I-2- 2-9-1-Calcium (Ca2+):La présence des ions (Ca2+) est liés principalement à deux origines naturelles : soit à la
dissolution des formations carbonatées (CaCO3 ), soit à la dissolution des formations
gypseuses :
Ca CO3 Ca2+ + CO32-.
Ca SO42H2O Ca2+ + SO42- + 2H2O.
Avec le magnésium, il est responsable de la dureté de l'eau ; cette dureté de l'eau est
exprimée par le titre hydrotimétrique (TH). Sur le plan de la santé, les eaux dures (à forte
teneur en calcium) n'entraînent pas de conséquence. (13,23).
I-2- 2- 9-2-Magnésium (Mg2+) :Ses origines sont comparables à celles du calcium, car il provient de la dissolution des
formations carbonatées à forte teneur en oxygène (magnésite et dolomite) ; selon
l’équation suivante: (13, 23).
Magnésite: Mg(CO3) Mg2+ + CO32-.
Dolomite: Ca Mg (CO3)2 Ca2+ + Mg2+ + 2CO32-.
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
10
I-2- 2-9-3- Sodium (Na+) :En raison de sa solubilité, le sodium est un élément fréquemment du pH de l’eau. Les
ions (CO3-) ne sont présents en concentration mesurable que dans les eaux dont le pH est
supérieur à 8 ; tandis que les ions (HCO3-) constituent la forme la plus abondante sous
quelle on trouve le carbone minéral. D’autre part la présence des HCO3- est liée à la nature
lithologique des terrains traversés. (13, 22, 27, 12).
I-2-2-9-4-Potassium (K+) :Le potassium provient de l’altération des formations silicatées (gneiss, schiste), ainsi
que les argiles potassiques et de la dissolution des engrais chimiques. (12,13).
I-2- 2-9-5-Ammonium (NH4+) :
L'ammonium est la forme d'azote la plus toxique, sa présence dans l'eau est liée soit aux
rejets urbains et industriels. L'azote ammoniacal se transforme assez rapidement en nitrites
et nitrates par oxydation. (25)
Nitrosomonas nitrobacter
Azote organique azote ammoniacal NO2- NO3
-
O2 O2
Figure n°03 : Oxydation de l’azote ammoniacal. (29).
I- 3- Normes de la qualité de l'eau potable:L’eau est un élément indispensable à la vie et l’état de santé de la population. Elle est
liée à la qualité physicochimique et bactériologique qu’elles consomment. L’élaboration
des normes de potabilité est basée sur les études scientifiques montrant les effets nocifs sur
la santé, des éléments physico-chimiques à partir d’une certaine concentration maximale à
ne pas dépasser. Par sécurité la valeur de la norme sera largement inférieure à cette dose,
afin d’éviter le développement de pathologie, malgré le dépassement du seuil.
L’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) propose des valeurs guides; qui servent de
base à l’élaboration des normes. Ces valeurs guides sont spécifiques pour chaque élément.
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
11
Les normes sont réparties en cinq groupes :
Normes des paramètres organoleptiques.
Normes des paramètres physico-chimiques.
Normes des substances indésirables.
Normes des substances toxiques.
Normes des paramètres microbiologiques. (24).
I- 3-1-Normes des paramètres organoleptiques :Ces paramètres concernent la couleur, la transparence, la saveur et l'odeur de l'eau.
Cependant ces critères n'ont pas de valeur sanitaire directe. Une eau peut être trouble,
colorée ou avoir une odeur particulière et néanmoins être consommable. L’eau potable doit
répondre à certaines caractéristiques organoleptiques, physico-chimiques et
bactériologiques comme l'indique les tableaux (29 ;30 et 31). (32 , 33).
I -3- 2-Normes des paramètres physico-chimiques :Les paramètres physico-chimiques permettant de définir les normes de potabilité des
eaux qui sont : le pH, la conductivité électrique, turbidité, concentration en sulfates,
chlorures, etc. C’est différentes normes sont consignées dans le tableau n°05.
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
12
Tableau n°05 : Normes des paramètres physico-chimiques. (33, 34, 13).
Paramètres unités
Normes de l’Union
Européenne
Normes
d’O.M.S
Normes de
Suisse
Normes
Française
Normes
d’U.S.A
NG CMA CMA CMA CMA CMA
Température °C 12 25 25 8-15 25 -
pH 6,5-8,5 9,5 6,5-9 6,8-8,2 6,5 -9 6,5- 8,5
Conductivité
électriqueµS/cm - - - 200-800
180-1000 à 20°C
200-1100 à 25°C-
Chlorure mg/l - 200 200 20< 200 250
Sulfates mg/l - 250 250 50< 250 250
Magnésium mg/l 30 50 50 - 50 -
Calcium mg/l - - 120 - - -
Sodium mg/l 20 150 150 20< 200 -
Aluminium mg/l 0,05 0,2 12 < 0.05 12 0,2
Potassium mg/l 10 12 12 <5 12 -
Résidus sec mg/l - 1500 1500 - - -
NG : Niveau Guide.
CMA : Concentration Maximale Admissible.
I-3-3-Normes des substances indésirables :Les substances indésirables sont des substances dont sa présence est tolérée en faible
concentration exigée par une réglementation. Parmi ces substances, on peut trouver des
éléments qui ne causent que des désagréments pour l'usager ; mais d'autres peuvent avoir
une incidence sur la santé. (34).
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
13
Tableau n° 06: Normes des substances indésirables. (32, 33,08).
Normes deunitésparamètres USAFranceSuisseOMSU. Européenne
CMACMACMANGCMACMANG-0,10.1-0,5<0.050.50.50,05mg/lAmmonium
0.1-0.1-1010-µg/lArgent
1.321.5<0.005 (source)11-mg/lCuivre soluble
0.30,20.3 (total)<0.05 (dissous)0,20,250mg/lFer soluble
-1,51.5<0.5-1,5-mg/lFluorures
0.050.050.05 (total)<0.02 (dissous)0.050.05200mg/lManganèse
455040<25505025mg/lNitrates
30.10.1<0.010.10.1-mg/lNitrites
-5-< 3-5-mg/l
d’O2
Oxydabilité
(O2 au
KMn04) 555<0.01 (source)55-mg/lZinc
I- 3-4-Normes des substances toxiques :
Les normes fixées sont sensiblement inférieures aux seuils considérés comme
acceptables en toxicologie, c'est pourquoi les teneurs tolérées sont extrêmement faibles.
Ces paramètres concernent le plomb et le chrome entre autres. (32, 33).
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
14
Tableau n° 07 : Normes des substances toxiques. (32, 33, 08).
Normes deunitésparamètres USAFranceSUISSEOMSUnion Européenne
CMACMACMACMACMA
5010< 25050µg/lArsenic
55< 0.555µg/lCadmium
10050< 15050µg/lChrome soluble
200505050µg/lCyanures
21< 0.111µg/lMercure
-20-5050µg/lNickel
---55mg/lPhosphore
1510< 0.0015050µg/lPlomb
I- 4- Effets de la présence des sels minéraux dans l'eau potable:
I- 4- 1-Nitrates et Nitrites (NO3- et NO2
-) :
Les composés azotés les plus nocifs sont les nitrates (NO3-) et les nitrites (NO2
-). Une
forte concentration en nitrite indique une pollution bactériologique, par suite de l'oxydation
de l'ammoniaque. D'autre part, ces composés provoquent des troubles graves chez les
nourrissons, par dégradation de l’hémoglobine du sang et production de méthémoglobine
toxique. Ils peuvent provoquer l'hypertension et sont des précurseurs de nitrosamines
cancérigènes. (35, 34, 24).
I- 4- 2- Sulfates (SO42-):
Les eaux souterraines contiennent pratiquement toujours des sulfates, en proportion très
variables. Ces ions sont les moins toxiques, toutefois les fortes concentrations provoquent
des troubles gastro-intestinaux ; elles peuvent donner un goût désagréable à l'eau et créer
des dépôts tenaces dans les chaudières. (25).
I-4- 3-Chlorures (Cl-) :
La présence des chlorures en concentration élevée, affecte le goût de l'eau et accélère la
corrosion des métaux dans les réseaux en fonction de l'alcalinité de l'eau. Cela peut
entraîner une augmentation de la concentration de certains métaux dans l'eau. (36, 26).
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
15
I-4- 4-Bicarbonates (HCO3-) :
Les bicarbonates n'ont pas de rôle prépondérant direct sur la santé humaine. Ils ont par
contre, un rôle par les cations auxquels ils sont liés (sodium, calcium) ce qui donne un goût
souvent salé. Leur absorption entraîne une alcalinisation des urines. (26,37).
I- 4- 5-Fluor (F-) :
Le fluor est un ion apprécié par les dentistes puisque par son action, il est incorporé
dans l'émail des dents lors de la phase de minéralisation. Il a surtout une action topique
provoquant une reminéralisassions des dents évoluées et inhibant le métabolisme des
bactéries cariogènes. Le fluor est naturellement présent dans un certain nombre d'aliments
(thé, poisson...). Par ailleurs actuellement en France, plus de 80% des nourrissons ont un
excès de fluor, qui est responsable de fluorose dentaire chez l’enfant entraînant une hypo
minéralisation de l'émail. Chez l’adulte ils peuvent être responsables de fluorose osseuse
avec ostéosclérose (douleurs osseuses, déformations...) lorsque l'apport quotidien est
supérieur à 8 mg/jour. (38 ;39).
I- 4- 6-Calcium (Ca2+):
Le calcium est responsable de la dureté de l’eau. Cette dureté est exprimée par le titre
hydrotimétrique (TH) en degré français (1°F = 4 mg/l de calcium).
Sur le plan de la santé, les eaux dures n'entraînent pas de conséquences, par contre elles
provoquent l'entartrage des canalisations et des chaudières, ce qui nécessite d'utiliser plus
de savon lors de lavages. (13 , 19).
I- 4- 7-Sodium (Na+) :
C’est un élément vital pour des fonctions essentielles de notre organisme, mais il est
susceptible d'entraîner des problèmes cardiaques ou rénaux. (26,40).
I- 4-8- Ammonium (NH4+) :
L’ammonium n’a pas d’effet appréciable sur la santé humaine, mais sa présence dans
les eaux est un indicateur de pollution. Dans les eaux profondes, sa présence peut
également être due aux conditions réductrices régnant dans une nappe. Il doit être éliminé
Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux
16
dans les eaux de consommation car c’est un élément qui peut permettre à certaines
bactéries de proliférer dans les réseaux de distribution (35, 41, 25, 42).
PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEE LLAA ZZOONNEEDD’’EETTUUDDEE
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
16
II: Présentation de la zone d’étude :
II.1 : Situation Géographique :La ville d’Ain Oussera est la seconde plus grande ville de la willaya de DJELFA. Située sur
l’atlas saharien. Ain Oussera est une des daïra de la wilaya de DJELFA à 200 Kms au sud
d'Alger, (43)
Elle est limité au ;
Nord par la wilaya de MEDEA
Nord Est par la commune de BENHAR
Sud Est par la commune de BOUIRET LAHDEB
Nord Ouest par la commune D’ELKHMIS
Sud Ouest par la commune de GERNINI
Figure n°04 : Plan de situation de la commune d’AIN-OUSSERA(44)
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
17
II.1.1 : Aperçu géologique :La reconnaissance géologique du site nous permettra de prendre les dispositions
indispensables à la réalisation des tranchées, ainsi que le choix des engins de terrassement à
utiliser.
La région est caractérisée par les formations géologiques suivantes de la plus ancienne à la
plus récente selon l’échelle des ères géologique
II.1.1.1 : Dépôts Continentaux : Alluvions Modernes
Dunes
Daya Temporaire
Croûte Calcaire
Calcaires Lacustres à Gastéropodes
II.1.1.2: Coniacien c4 :Environ 100 mètres, visibles de calcaires jaunâtre légèrement marneux, souvent biolitiques
et oolithique admettent quelques niveaux marneux.
II.1.1.3 : Aptien n 5-6 :Au sein d'une série détritique à nette influences continentales apparaissent épisodiquement
des calcaires et notamment les calcaires à Orbitholine 200 m
II.1.1.4 : Hauteriviens - Barrémien n 3-4 :Grés en gros bancs souvent silicifiés admettent surtout la partie inférieure des bancs de
dolomies et d’argile gréseuse, l'épaisseur n'est pas mensurable. On peut l'estimer à 500
mètres.
II.1.1.5 : Hauterivien à Albien Indifférenciés :Lorsque la continuité stratigraphique avec les niveaux carbonatés du Cénomanien ou de
l'Aptien n'existe pas, les affleurements i sont trop discontinus pour permettre de distingue
grés Albiens de ceux appartenant à l'Hauterivien-Barré car leur faciès trop semblables ne
permet pas de les différencier (43)
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
18
II.1.2 : Tectonique :Le territoire de la feuille d’AIN-OUSSERA est occupé en presque totalité par la zone
anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE, seule la région la plus méridionale constitue le
flanc Nord d'un autre anticlinal, celui de CEDRAIA.
La zone anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE : c’est une vaste zone anticlinale où l'on
peut distinguer les différents éléments suivants :
1- l’axe de la zone anticlinale, peu visible sur le terrain, de la zone anticlinale se déduit
surtout de la direction p des pendages dirigés du Nord 45° Est à Nord 55° Est.
2- Le dispositif périclinal oriental : Mis en évidence par les bancs de dolomie de
l'Hauterivien.
3- Le flanc Sud de la zone anticlinale caractérisé par une in tante flexure.
4- Le flanc Sud de la zone anticlinale, contrairement au fla il est difficile d'observer le
flanc Sud de la zone anticlinale KHARTOUA-DOGHMAANE.
II.1.3 : La séismicité :L’ALGERIE a tout le temps été soumis a une activité sismique intense avec comme
résultats des pertes humaines et matérielles importantes dommageables non seulement aux
individualités et collectivités locales, mais également au pays soit entier dont elle peut
obérer le développement pour un certains nombre d’années à l’instar du séisme de 10
Octobre 1980 de Chleff et aussi le cas de Boumerdes en 2003.
Donc pour pouvoir résister à ce phénomène, on doit construire des ouvrages de telle sorte à
leur fournir un degré de protection tolérable en répondant aux règles parasismiques
algériennes.(43)
L’activité sismique est due principalement à la nature géologique de la région magrébine
et à ses caractéristiques tectoniques à la frontière de la plaque africaine et eurasienne, en
mouvement compressif permanent (tectonique des plaques).
Pour pouvoir réduire les pertes induites par ce cataclysme, on doit en premier lieu
quantifier le danger ou dégât en identifiant les sources sismique (failles actives, charriage....)
et évaluer les niveaux de secousses (intensité, magnitude, accélération) dans la région
épicentrale, puis évaluer le niveau de vulnérabilité (taux de perte…) de la population
exposée au risque (individus, ouvrage, bien économique et sociaux …).
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
19
Les classifications établis ci-dessous sont indépendantes du choix du système
constructif et concernent les zones sismiques les groupes d'usages et les sols.
En fonction de l'intensité sismique, l'Algérie est découpée en zones sismiques (voir fig.
N°2).
Zone 0 : Séismicité négligeable.
Zone I : Séismicité faible
Zone II : Séismicité moyenne
Zone III : Séismicité forte
Dans le cas de la ville d’Ain Oussera (zone d’étude) la Séismicité est faible [Zone I].
Carte n°02 : séismicité
Echelle : 1/50000Figure n°05 : Carte de séismicité de Ain Oussera
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
20
II.1.4: Climatologie :Ain Oussera jouit d'un climat continental, froid et assez humide en hiver, très chaud et sec
en été. La saison du printemps y est très courte. Le niveau des précipitations est très
capricieux, si bien qu'elle peut varier du simple au double d'une année à l'autre. Les
tempêtes de sable y sont courantes, notamment en été.
Trois aspects lies à l'environnement sont à relever au niveau du site à savoir le passage de
l'oued à l'Ouest du site, l'élevage à l'intérieur des constructions et le rejet non contrôlé des
ordures. Ces aspects peuvent porter atteinte à la santé de la population du site.
II.1.5: La température :L'élément température pour l'agglomération d’Ain Oussera est jugé déterminant dans le
choix :
De l'organisation urbaine (création des zones d'ombre et des espaces verts pour générer des
micros climats à l'intérieur des îlots d'habitations).
Des matériaux de construction à utiliser.
D'une manière générale la région est caractérisée par deux saisons contrastées de point de
vue température
Un été chaud où la température et très importante.
Un hiver froid qui connaît une chute de température avec formation de la gelée blanche
La température est marquée par des grands écarts dans ses valeurs saisonnières et même
journalières.
II.2 : les sources d’alimentation en eau potable :Au niveau de l’agglomération chef lieu de Ain Oussera ,existe 16 forages
(F2 ,F3,F4,F5,F6,F7,F8,F9,F10,F11,F12,F13,F14,F15)qui produisent un débit totale
de 445 lis.
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
21
Tableau n°8 :Fiche technique sur la situation des forages a travers la ville de Ain Oussara(45)
Le réseau des forages de la ville d’ Ain Oussara se présente comme dans le schéma suivant :
N° Nom
de
forage
Date de
réalisation
La
profondeur
(m)
Le Débit
exploité
(l/s)
HMT
(m)
Cote de
calage(m)
Niveau
statique
(m)
Niveau
dynamique
(m)
Volume
produit
(m3/j)
01 F2 2010 250 25 100 56 34 70 2592
02 F3 1973 200 30 90 60 34 75 2592
03 F4 1979 200 30 100 37 12 24 2160
04 F5 1979 180 6(citernage) 100 24 50
05 F6 1986 200 25 70 24
06 F7 1992 250 25 110 76 42 56 2160
07 F8 1993 250 20 100 56 25 30 1728
08 F9 1996 200 34 100 54 40 60 2160
09 F10 1996 200 22 120 54 34 45 1728
10 F11 2013 250 30 102 72 22
11 F12 2013 250 30 102 72 20 40 2592
12 F13 1/9/2014 250 30 102 72 20 42 2592
13 F14 1/9/2014 250 30 102 72 25 42 2160
14 F15 1/9/2014 250 30 102 72 25 40 2592
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
22
II.3 : le réseau de distribution :
L'agglomération chef lieu d’AIN OUSSERA est dotée d'un réseau de distribution de type maillé
alimenté simultanément par cinq 05 réservoirs. La longueur totale du réseau d'alimentation en eau
potable est plus 137 km, il est constitué par des conduites en amiante ciment et acier, dont les
diamètres varient entre D=80 et D=600 mm.
L'Etat général de réseau est moyen est couvre la totalité de la zone urbaine en matière
d'alimentation ; le taux de raccordement est de 95 %.
Au niveau du site d'étude, l'alimentation en eau potable se fait à partir du réservoir R05
(500 m3), situé a l'Est du périmètre d'étude ; le réseau de distribution est de type maillé dont le
diamètre variant entre D=50 et D=250 mm.(43)
II.3.1: le réseau d’Assainissement:Le réseau d'assainissement de l'agglomération d’AIN OUSSERA est de type unitaire, composé de
plusieurs collecteurs.
Les diamètres varient entre D=200 et D=1200mm, il couvre 95% de l'agglomération et présente des
pentes de 2 % a 12%.
Carte n°01 :positionnement des forages du Ain Oussara
Figures n°06 : positionnement des forages d’Ain Oussara(43)
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
23
La Partie Nord de l'agglomération est desservie par un réseau dont les diamètres varient entre
D=300 et D=800 mm, relié sur la périphérie Ouest par le biais d'un collecteur principal de 1000
mm, et un autre de type ovoïde (1000 mm) avec la partie Est.
La partie Sud de l'agglomération est couverte par un réseau de diamètre variant entre (300 à.1000)
mm, raccordé à un collecteur principal de D=1200 mm.
Quant aux réseaux des 3 quartiers périphériques sont reliés à un collecteur de diamètre D=600 mm
en parallèle à l'Oued et le tout est raccordé au réseau principal de la ville.
Les deux collecteurs de diamètre de (1000 à 1200) mm et le collecteur ovoïde de diamètre de
D=1200 mm se rejoignent au Nord de l'agglomération au niveau de déversoir d'orage vers un
émissaire de diamètre de 1200 mm.
Actuellement, les rejets se font à l'air libre dans L'OUED BOUCEDRAIA, sachant qu'une étude
concernant la mise en place d'une station d'épuration a été approuvé (Bureau d'étude Hydro projet
centre). Cette station est située au Nord de l'agglomération, sa capacité est équivalente à un nombre
de 191 000 équivalent habitants. Ces caractéristiques sont comme suit :
-Débit moyen 28 650 m3/j ;
-Débit max temps sec 1957,75 m3/j ; Débit max temps des pluies 3918,5 m3/j.
Le procédé d'épuration est de type biologique à boues activées à faible charge permettant la
nitrification de l'affluant vue la présence de l'azote en excès. (43)
PPAARRTTIIEE EEXXPPEERRIIMMEENNTTAALLEE
MMAATTEERRIIEELLSS EETT MMEETTHHOODDEESS
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
24
I .Matériel et Méthodes :Notre étude expérimentale est basée sur l'étude de la qualité des eaux potables souterraines
(deux forages) de la région d’Ain Oussera.
Les analyses physico-chimiques des échantillons prélèves, ont été réalisées au niveau du
laboratoire des analyses des eaux de l'Algérienne Des Eaux (A.D.E), unité de laboratoire
Djelfa, et ont portées essentiellement sur les dosages des éléments majeurs à savoir : le
calcium (Ca2+), Le magnésium (Mg2+), les chlorures (Cl-) et les bicarbonates (HCO3-). Ainsi
que les analyses des sulfates (SO42-), les nitrites (NO2
-), l’ammonium (NH4+), et l’alcalinité
(HCO3-).
I-1.Echantillonnage :
Le présent travail a concernée deux forages de la région de Ain Oussera, il s’agit de :F3
et F12.sur le réseaux des forages (annexe 3).
Au cours de notre étude, nous avons choisi pour chaque échantillon quelque paramètre
Les prélèvements d’eau ont été effectués manuellement. En utilisant des flacons, en
polyéthylène de 2 litres propres et nettoyées. Avant chaque prélèvement, les flacons sont
rincés avec de l’eau prélevée et agiter avant chaque prélèvement
I-2.Matériel : Spectrophotomètre.
Conductimètre
pH mètre.
Agitateur magnétique.
Barreau magnétique
fioles jaugées de 50 ml
fioles jaugées de 100 ml
bécher de 50 ml
erlenmeyers
baguette et papier hygiénique.
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
25
I -3Méthodes d’analyses :
I -3-1.Analyse des cations :
I -3-1-1Détermination de l'azote ammoniacal (NH4+) :
I -3-1-1-1Principe :
Un dosage spectrophotométrique, est réalisé après l’ajout des salicylate de sodium et
hypochlorite en présence de nitroprussiate de sodium, qui se réagit avec les ions ammonium
pour former un composé de couleur bleu.(Mesure spectrométrique à environ 655nm)
I -3-1-1-2Réactifs:
Réactif I : - Acide dichloroisocyanurique ....................................... 2 g.
- Hydroxide de sodium ( NaOH )…………………………. 32 g.
- H2O distillée ................................. q.s.p 1000 ml.
Réactif II (coloré) :
- Tricitrate de sodium .................................................. 130 g.
- Salicylate de sodium .................................................. 130 g.
- Nitropruciate de sodium ................................................. 0.97 g.
- H2O distillée ................................................. q.s.p 1000 ml
I -3-1-1-3Courbe d'étalonnage :
Dans une série de fioles jaugées de 50 ml numérotées, introduire successivement en agitant
après chaque addition :
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
26
Tableau n°9 : les normes d’étalonnage de (NH4+)
$ fille 1 mg/l 0 1 2.5 5 25 40
Eau distillée
(ml)50 49 47.5 45 25 10
Réactif I (ml) 4 4 4 4 4 4
Réactif II
(coloré) (ml)4 4 4 4 4 4
Attendre 1 h.30
[NH4+] en
mg/l0 0.02 0.05 0.1 0.5 0.8
I -3-1-1-4Mode opératoire :
- Prendre 40 ml d’eau à analyser
- Ajouter 4 ml du réactif I
- Ajouter 4 ml du réactif II et ajuster à 50 ml avec H2O distillée et attendre 1h. 30min
Figure n° 07 : Photo des réactifs dansune fiole jaugée
Figure n°08: photo deSpectrophotomètre (ODOSSEY)
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
27
I -3-1-1-5Expression des résultats :
* L’apparition de la coloration verdâtre indique la présence de : NH4+
Effectuer la lecture à 655 nm.
*Le résultat est donné directement en mg/l. (voir tableau 14)
I -3-1-2-Détermination du Calcium ( Ca2+) :
I -3-1-2-1Principe:Le dosage de calcium est effectué par une méthode titrimétrique par l’E.D.T.A.Ce dosage se
fait en présence de Murexide. L'E.D.T.A réagit tout d'abord avec les ions de calcium libres,
puis avec les ions de calcium combinés avec l'indicateur qui vire alors de la couleur rouge à
la couleur violet.
I -3-1-2-2Réactifs:- Solution d'EDTA 0.02N (0.01 M) :
Dissoudre 3.721 g de sel disodique de l'acide éthylène-diamine tétracétique (cristallisé 2H2O)
dans un litre d'eau distillée.
1mL d'EDTA 0.02N correspond à 0.4008 mg de calcium, soit 1 mg de carbonate de calcium.
A conserver dans des flacons en polyéthylène.
-Solution d'hydroxyde de sodium NaOH (2N)
NaOH (pastilles)…………………………………….…..80g.
H2O distillée…………………………………....q.s.p.1000ml.
- Indicateur : Murexide.
I -3-1-2-3Mode opératoire :- Prendre 50 ml d’eau à analyser.
- Ajouter 2 ml de NaOH à 2 N.
- Ajouter du Murexide. Et titrer avec l’E.D.T.A jusqu’au virage (violet).
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
28
I -3-1-2-4Expression des résultats
La détermination du mg/l de Calcium est donnée par la formule suivante :(voir le résultat
tableau14)
[Ca2+]=V1 *8
V1 : Volume d'EDTA nécessaire pour une concentration donnée.
C : Concentration molaire d'EDTA (0,01 M/l ).
Mca2+: Masse molaire du calcium en g.
P.E : Prise d'essai (volume de l'échantillon nécessaire pour ce dosage).
F : Facteur
1000*.
*** 212
EPMFCV
Ca CaEDTA
Figure n°09 :photo de lacoloration finale (violet)
Figure n°10 : photo de titreragesde (Ca2+)
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
29
I -3-1-3Détermination du magnésium ( Mg2+ ):
I -3-1-3-1Principe :
Le principe est le même que pour la mesure de la dureté calcique, mais l'utilisation
d'indicateur de Noir Eriochrome permet de doser simultanément ; et sur un même
échantillon, le calcium et le magnésium
I- 3-1-3-2Réactifs :- Solution d'EDTA 0.02N (0.01 M).
Dissoudre 3.721 g de sel disodique de l'acide éthylène-diamine tétracétique (cristallisé 2H2O)
dans un litre d'eau permutée.
1mL d’EDTA (0.02 N) correspond respectivement à (0.4008 mg) de calcium, (1 mg) de
carbonate de calcium et (0.243 mg) de magnésium.
-Solution tampon (pH = 10,1) :
Dissoudre 16,9g de chlorure d’ammonium (NH4Cl) dans 143 ml deNH4OH concentré.
Ajouter en suite 1,179 g d'E.D.T.A et 0,780 g de sulfate de magnésium (Mg SO4 7H2O)
ou(0,644 g de Mg Cl2 6H2O) dans 50 ml d'eau distillée. Eviter soigneusement tout excès soit
de Mg , soit d'E.D.T.A.
- Ajouter la deuxième solution à la première. Bien mélanger, Diluer ensuite tout à 250 ml.
Cette solution est stable environ un mois.
- Indicateur de Noir Eriochrome.
- Solution d'hydroxyde de sodium 1N.
- Acide chlorhydrique1N.
I -3-1-3-3Mode opératoire :Ajouter à l'échantillon à analyser 2 ml de solution d'hydroxyde de sodium puis verser la
quantité nécessaire de solution d'EDTA pour obtenir le virage au violet.
Noter cette quantité (V1). Ajouter 3.2 ml d'acide chlorhydrique 1N et agiter durant 1 minute
jusqu'à la dissolution totale du précipité magnésien.
Verser 4 ml de solution tampon et 1 goutte de solution de Noir Eriochrome.
Bien mélanger. Introduire la quantité de la solution d'EDTA nécessaire au virage au bleu
(V2).
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
30
I -3-1-3-4Expression des résultats :
La détermination du mg/l de Magnésium est donnée par la formule suivante:
(Voir le résultat tableau 14)
Donc :
[ Mg2+ ]mg/l = (V2-V1) x F x 4
V2: Volume total d'E.D.T.A
V1 : Volume d'EDTA nécessaire pour une concentration donnée.
C : Concentration molaire d'EDTA (0,01 M/l ).
MMg2+: Masse molaire du Magnésium en g.
P.E : Prise d'essai (volume de l'échantillon nécessaire pour ce dosage).
F : Facteur
1000*
*** 22
P.E
MFCVV EDTA12 MgMg
Figure n°11 : photo de titrages deMg2+
Figure n°12 : photo de lacoloration finale (bleu)
1000*3.24**01.*50
F0VVmg/lMg2 12
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
31
I -3-2Analyse des anions :
I -3-2-1Détermination des phosphates ( PO43- )
I -3-2-1-1Principe :
Formation en milieu acide d'un complexe avec le molybdate d'ammonium et le tartrate double
d'antimoine et de potassium. Réduction par l'acide ascorbique en un complexe coloré en bleu
qui présente deux valeurs maximales d'absorption l’une vers 700 nm, l'autre plus importante à
880 nm.
I -3-2-1-2Réactifs :
Réactif Mixte:
A : -Heptamolybdate d'ammonium ....................... 13 g.
- Eau distillée ....................... 100 ml.
B : -Tartrate d'antimoine ....................... 0.35 g.
-Eau distillée...................... 100 ml.
C :-Acide sulfurique pur ....................... 150 ml ©
( A + B ) + C 500 ml d'eau distillée
Acide ascorbique à 10 %:
Acide ascorbique…………………………….10g.
Eau distillée …………………………….100ml.
Solution mère à 50 mg/l PO43 - : Solution fille à 2 mg/l PO4
3-
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
32
I -3-2-1-3Courbe d'étalonnage :
Tableau n°10 : les normes d’étalonnage de ( PO43- )
N° Fiole 0 1 2 3 4 5
$ fille à 25 mg/l P 0 0.3 ml 0.6 1.2 2.4 4.8
qsp 40 ml eau distillée 40 40 ml 40 40 40 40
[c] P 0.0 0.015 0.03 0.06 0.120 0.240
[c] en PO43- 0.0 0.0459 0.0918 0.1836 0.3672 0.7340
Acide ascorbique (ml) 1 1 1 1 1 1
Réactif mélangé (ml) 2 2 2 2 2 2
Attendre 10 mn.
I-3-2-1-4Mode opératoire :
-40 ml d'eau à analyser.
- 1 ml acide ascorbique
- 2 ml du réactif mixte.
-Attendre 10 mn le développement de la couleur bleue.
I -3-2-1-5Expression des résultats :
- Effectuer la lecture à une longueur d'onde de 880 nm.
- Le résultat est donné directement en mg/l.(voir tableau 15)
I -3-2-2Détermination des Sulfates ( SO42- )
I -3-2-2-1Principe :
Les ions sulfates sont précipités et passés à l'état de sulfate de baryum,en présence de Ba Cl2.
Ba Cl2 + SO42- → BaSO4+ 2 Cl-
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
33
I -3-2-2-2Réactifs :-solution mère de sulfate à 1g/l a partir de Na2SO4 :
Na2SO4…………………………………………...1,479g.
Eau distillee……………………….......................1000ml.
-Solution stabilisante :
Acide chlorhydrique……………… ……………....60ml.
Ethanol …………………………………………….200ml.
Chlorure de sodium…………………………………...150g.
Glycérol…...100ml.
Eau distillée……………………….……….q.s.p.1000ml.
-Solution de chlorure de baryum :
Chlorure de baryum….150g.
Acide chlorhydrique………………………………….5ml.
Eau distillée………………………………...q.s.q.1000ml.
I -3-2-2-3Courbe d'étalonnage :
Dans une série des fioles jaugées de 100 ml. Introduire successivement :
Tableau n°11 : les normes d’étalonnage de ( SO42- )
-Effectuer les lectures au spectrophotomètre à la longueur d'onde de 420 nm.
I -3-2-2-4Mode opératoire :
Dans une fioles jaugées de 100 ml, introduire 20 ml d'eau à analyser puis compléter à 100ml
d'eau distillée. Ajouter 2 ml de chlorure de barium et 5 ml de Solution stabilisante
76543210N° de fioles
76543210Volume Solution mère à 1g/l (ml)
100100100100100100100100Volume d'eau distillée (ml)
55555555Volume Solution stabilisante (ml)
22222222Volume chlorure de baryum (ml)
Agitation 1 minute
706050403020100Correspondance en mg/l de sulfates.( SO4-2)
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
34
I -3-2-2-5Expression des résultats :Après 2 min d’agitation utiliser le UV-Visible , exprimée en mg/l.(voir tableau 15 )
I -3-2-3Détermination de l’alcalinité (HCO3-) :
I -3-2-3-1Principe :
Détermination des volumes successifs d'acide fort en solution diluée nécessaire pour
neutraliser , aux niveaux de pH = 8.3 et 4.3, le volume d'eau à analyser. La première
détermination sert à calculer le titre alcalimétrique (TA), la seconde à calculer le titre
alcalimétrique complet (TAC).
I -3-2-3-2Réactifs :
* Solution d’acide Chlorhydrique à 1 N :
* Solution d’HCl à 0,1 N :
- HCl à 1 N ................................................ 100 ml.
- H2O distillée ................................................ q.s.p 1000ml.
I -3-2-3-3Mode opératoire :
- Prendre 100 ml d’eau à analyser,
- ajouter 2 goutte méthylorange
- Titrer avec HCl à 0,01 N jusqu’à coloration orange.
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
35
I -3-2-3-4Expression des résultats
- V=THC (v : Volume d’acide versé.)
- [HCO3- ]=THC*12.2 (voir tableau 15)
I -3-2-4Détermination de (CO3-) :
On a: pH<8.8 [CO3-] =0
I -3-2-5Détermination des Nitrites (NO2-) :
I -3-2-5-1Principe:
Les nitrites réagissent avec le Sulfanilamide pour former un composé diazoïque, après
copulation avec le N1 Naphtyléthylènediaminedichloride donne naissance à une coloration
rose mesurée à 543nm.
Figure n°13: photo de titrages de(HCO3
-) en débutFigure n°14 : photo de titrages de(HCO3
-) (la coloration devient orange)
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
36
I -3-2-5-2Réactifs:
Réactif Mixte :
- Sulfanilamide ……………………………...40 g.
- Acide phosphorique ………………..…... 100 ml.
- N-1- Naphtyl éthylène diamine ........................... 2 g.
- H2O distillée ........................................ q.s.p 1000 ml.
I -3-2-5-3Courbe d'étalonnage :
Dans une série des fioles jaugées de 50 ml. Introduire successivement :
Tableau n°12: les normes d’étalonnage de ( NO2- )
$ fille 1 mg/l 0 1 2 5 20 40
Eau distillée
(ml)50 49 48 45 30 10
Réactif Mixte
(ml)1 1 1 1 1 1
Attendre 10 mn
[NO2-] en
mg/l0 0.02 0.04 0.1 0.4 0.8
I- 3-2-5-4Mode opératoire :
- Prendre 50 ml d’eau à analyser
- Ajouter 1 ml du réactif mixte.
- Attendre 10mn.
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
37
I -3-2-5-5Expression des résultats :
* L’apparition de la coloration rose indique la présence des NO2-.
Effectuer la lecture à 543 nm.
*Le résultat est donné directement en mg/l. (voir tableau 15)
I -3-2-6Détermination des chlorures (Cl- )
I -3-2-6-1Principe :
Réaction des ions chlorure avec des ions argent pour former du chlorure d'argent insoluble qui
est précipité quantitativement .Addition d'un petit excès d'ions argent et formation du
chromate d'argent brun-rouge avec des ions chromates qui ont été ajoutés comme indicateur.
Cette réaction est utilisée pour l'indication du virage. Durant le titrage , le pH est maintenu
entre 5 et 9.5 afin de permettre la précipitation.
Ag NO3 + Na Cl Ag Cl + Na NO3
2 Ag Cl + K2Cr O4 2 Kcl + Ag2 CrO4
Figure n°15:photo des réactifsdans une fiole jaugée
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
38
I -3-2-6-2Réactifs :
Solution de nitrate d’argent à 0,01 N:
1,6987 d' AgNO3→1000 ml d'eau distillée
Indicateur coloré K2CrO4 à 10 %:
10 g de K2CrO4 → Q.S.P 100 ml d'H2Odistillée.
Solution de chlorures à 71 mg/l:
0.107g de NH4Cl…………1000ml d'eau distillée.
I -3-2-6-3Mode opératoire :
-Prendre 5 ml d’eau à analyser,
-Ajouter 2 gouttes de K2CrO4 (coloration jaunâtre).
-Titrer avec Ag NO3 à 0,01 N jusqu’à coloration brun rougeâtre.
Figure n°16 :photo de titragesde Cl- en début
Figure n°17 : photo titrages de Cl-
à la fin (la coloration devient brun)
(
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
39
I -3-2-6-4Expression des résultats :(voir tableau n°15)
51000 xF x35,5 x0,01 xMxN x
:. 333 ClAgNO AgNOAgNO VPE
VGF
F.S : [Cl- ] = VAgNO3 x 71 x F.
VAgNO3 : Volume d’AgNO3 nécessaire pour le dosage de l’échantillon.
NAgNO3 : Normalité d’AgNO3
MCl : masse des chlorures.
F : facteur de correction du titre d’Ag NO3
PE : prise d’essai.
Pour le F :- Prendre 5 ml de la solution mère à 71 mg/l.
- Ajouter 2 gouttes de l’indicateur coloré.
- Doser par AgNO3 à 0,01 N jusqu’au virage.(couleur brun rougeâtre).
I -3-3l’analyse de pH, T°c, Cond, sal et TDS :
I -3-3-1Mesure électro métrique du pH avec l’électrode de verre :
I -3-3-1-1PrincipeLe pH est en relation avec la concentration des ions hydrogène [H+] présent dans l'eau ou les
solutions. La différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de
référence (Calomel - KCl saturé). Plongeant dans une même solution, est une fonction linéaire
du pH de celle-ci. Le potentiel de l’électrode est lié à l’activité des ions H+
L’appareil employé est le pH-mètreà base d’Electrode de pH combinée et en utilisant des
réactifs à pH=9, pH=7 et pH=4 comme solution tampon.
I -3-3-1-2Mode opératoirea) Etalonnage de l’appareil
Avant d’utiliser le pH-mètre il doit être étalonné avec les étapes suivantes :
F 1VAg NO 3
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
40
-Allumer le pH Mètre,
- Rincer l’électrode avec de l’eau distillée,
- Prendre dans un petit bécher, la solution tampon étant pH = 7,
- Régler l'agitation à faible vitesse,
- Tremper l’électrode de pH dans la solution tampon pH = 7,
- Laisser stabiliser un moment jusqu'à affichage du standard 2,
- Enlever l’électrode et la rincer abondamment avec l’eau distillée,
- Ré étalonner de la même manière avec les solutions tampon pH = 9 où pH = 4,
- Puis rincer abondamment l’électrode avec l’eau distillée.
b) Dosage de l’échantillon
Après étalonnage, on procède au dosage de notre échantillon comme suit :
- Prendre environ 100 ml d’eau à analyser,
- Le Mettre dans un agitateur avec une faible agitation,
- Tremper l’électrode dans le bêcher,
- Laisser stabiliser un moment avec une faible vitesse d’agitation,
- Puis noter le pH.(voir tableau n°16 )
I -3-3-2Mesure de la conductivité électrique :
I -3-3-2-1. DéfinitionLa conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise entre
deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm
Elle est l'inverse de la résistivité électrique.
L'unité de conductivité est le Siemens par mètre (S/m).
La conductivité électrique d'une eau s'exprime généralement en microsiémens par centimètre
(µS/cm). La relation entre la résistivité et la conductivité est la suivante:
)/(1000000).(
cmµStéconductivicméRésistivit
Figure n18°:pH-mètre
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
41
I -3-3-2-2PrincipeIl est basé sur la mesure de la conductance électrique d'une colonne d'eau délimitée par deux
électrodes de platine (Pt) (ou couvertes de noir de platine) maintenues parallèles.
Si R est la résistance de la colonne d'eau en ohms(Guerzou, 2007).
S sa section en cm² et l sa longueur en cm.
La résistivité électrique en ohms-cm est
S1 Est appelé constante de l'élément de mesure
I -3-3-2-3. Mode opératoireD'une façon générale, il faut opérer avec une verrerie rigoureusement propre et rincée, avant
usage, avec de l'eau distillée.
Il faut Rincer plusieurs fois la cellule à conductivité, d'abord avec de l'eau distillée puis en la
plongeant dans un récipient contenant de l'eau à examiner; faire la mesure dans un deuxième
récipient en prenant soin que les électrodes de platine soient complètement immergées.
Agiter le liquide (barreau magnétique) afin que la concentration ionique entre les électrodes
soit identique à celle du liquide ambiant. Cette agitation permet aussi d'éliminer les bulles
d'air sur les électrodes.
I -3-3-2-4Expression des résultatsLe résultat est donné directement en µS/cm.
(voir tableau n°16 )
P = R S1
conductivité é lectrique en S / cm est :
V = 1P
La
R S
1 1.
Figure n°19:Conductimètre
Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
42
I -3-3-3 la salinité, taux de minéralisation total (TDS) et la température :
Pour mesurer ces paramètres, on utilise le même appareil : le conductivité-mètre. L’analyse est
effectuée par immersion directe de l’électrode dans les flacons porteurs d’échantillons (sans oublie
de rincer rigoureusement l’électrode après chaque mesure). Les résultats sont affichés directement
dans l’appareil.
- Salinité (‰)
-TDS (mg/l)
- Température (°C).
I 3-4 L’analyse de TH, TAC et TA :
I -3-4-1Détermination de TH :
TH= V2*1000/500
- V2 : Volume total d'E.D.T.A
- Le résultat est donné en °F.(voir tableau n°17)
I -3-4-2Détermination de TAC :
THC =V titrer avec HCl dans le titrage de l’anion (HCO3-)
(Voir tableau n°17)
I -3-4-3Détermination de TA :
On a : pH<8.8 TA=0
(Voir tableau n°17)
RREESSUULLTTAATTSS EETT DDIISSCCUUSSSSIIOONNSS
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
16
II: Présentation de la zone d’étude :
II.1 : Situation Géographique :La ville d’Ain Oussera est la seconde plus grande ville de la willaya de DJELFA. Située sur
l’atlas saharien. Ain Oussera est une des daïra de la wilaya de DJELFA à 200 Kms au sud
d'Alger, (43)
Elle est limité au ;
Nord par la wilaya de MEDEA
Nord Est par la commune de BENHAR
Sud Est par la commune de BOUIRET LAHDEB
Nord Ouest par la commune D’ELKHMIS
Sud Ouest par la commune de GERNINI
Figure n°04 : Plan de situation de la commune d’AIN-OUSSERA(44)
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
17
II.1.1 : Aperçu géologique :La reconnaissance géologique du site nous permettra de prendre les dispositions
indispensables à la réalisation des tranchées, ainsi que le choix des engins de terrassement à
utiliser.
La région est caractérisée par les formations géologiques suivantes de la plus ancienne à la
plus récente selon l’échelle des ères géologique
II.1.1.1 : Dépôts Continentaux : Alluvions Modernes
Dunes
Daya Temporaire
Croûte Calcaire
Calcaires Lacustres à Gastéropodes
II.1.1.2: Coniacien c4 :Environ 100 mètres, visibles de calcaires jaunâtre légèrement marneux, souvent biolitiques
et oolithique admettent quelques niveaux marneux.
II.1.1.3 : Aptien n 5-6 :Au sein d'une série détritique à nette influences continentales apparaissent épisodiquement
des calcaires et notamment les calcaires à Orbitholine 200 m
II.1.1.4 : Hauteriviens - Barrémien n 3-4 :Grés en gros bancs souvent silicifiés admettent surtout la partie inférieure des bancs de
dolomies et d’argile gréseuse, l'épaisseur n'est pas mensurable. On peut l'estimer à 500
mètres.
II.1.1.5 : Hauterivien à Albien Indifférenciés :Lorsque la continuité stratigraphique avec les niveaux carbonatés du Cénomanien ou de
l'Aptien n'existe pas, les affleurements i sont trop discontinus pour permettre de distingue
grés Albiens de ceux appartenant à l'Hauterivien-Barré car leur faciès trop semblables ne
permet pas de les différencier (43)
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
18
II.1.2 : Tectonique :Le territoire de la feuille d’AIN-OUSSERA est occupé en presque totalité par la zone
anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE, seule la région la plus méridionale constitue le
flanc Nord d'un autre anticlinal, celui de CEDRAIA.
La zone anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE : c’est une vaste zone anticlinale où l'on
peut distinguer les différents éléments suivants :
1- l’axe de la zone anticlinale, peu visible sur le terrain, de la zone anticlinale se déduit
surtout de la direction p des pendages dirigés du Nord 45° Est à Nord 55° Est.
2- Le dispositif périclinal oriental : Mis en évidence par les bancs de dolomie de
l'Hauterivien.
3- Le flanc Sud de la zone anticlinale caractérisé par une in tante flexure.
4- Le flanc Sud de la zone anticlinale, contrairement au fla il est difficile d'observer le
flanc Sud de la zone anticlinale KHARTOUA-DOGHMAANE.
II.1.3 : La séismicité :L’ALGERIE a tout le temps été soumis a une activité sismique intense avec comme
résultats des pertes humaines et matérielles importantes dommageables non seulement aux
individualités et collectivités locales, mais également au pays soit entier dont elle peut
obérer le développement pour un certains nombre d’années à l’instar du séisme de 10
Octobre 1980 de Chleff et aussi le cas de Boumerdes en 2003.
Donc pour pouvoir résister à ce phénomène, on doit construire des ouvrages de telle sorte à
leur fournir un degré de protection tolérable en répondant aux règles parasismiques
algériennes.(43)
L’activité sismique est due principalement à la nature géologique de la région magrébine
et à ses caractéristiques tectoniques à la frontière de la plaque africaine et eurasienne, en
mouvement compressif permanent (tectonique des plaques).
Pour pouvoir réduire les pertes induites par ce cataclysme, on doit en premier lieu
quantifier le danger ou dégât en identifiant les sources sismique (failles actives, charriage....)
et évaluer les niveaux de secousses (intensité, magnitude, accélération) dans la région
épicentrale, puis évaluer le niveau de vulnérabilité (taux de perte…) de la population
exposée au risque (individus, ouvrage, bien économique et sociaux …).
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
19
Les classifications établis ci-dessous sont indépendantes du choix du système
constructif et concernent les zones sismiques les groupes d'usages et les sols.
En fonction de l'intensité sismique, l'Algérie est découpée en zones sismiques (voir fig.
N°2).
Zone 0 : Séismicité négligeable.
Zone I : Séismicité faible
Zone II : Séismicité moyenne
Zone III : Séismicité forte
Dans le cas de la ville d’Ain Oussera (zone d’étude) la Séismicité est faible [Zone I].
Carte n°02 : séismicité
Echelle : 1/50000Figure n°05 : Carte de séismicité de Ain Oussera
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
20
II.1.4: Climatologie :Ain Oussera jouit d'un climat continental, froid et assez humide en hiver, très chaud et sec
en été. La saison du printemps y est très courte. Le niveau des précipitations est très
capricieux, si bien qu'elle peut varier du simple au double d'une année à l'autre. Les
tempêtes de sable y sont courantes, notamment en été.
Trois aspects lies à l'environnement sont à relever au niveau du site à savoir le passage de
l'oued à l'Ouest du site, l'élevage à l'intérieur des constructions et le rejet non contrôlé des
ordures. Ces aspects peuvent porter atteinte à la santé de la population du site.
II.1.5: La température :L'élément température pour l'agglomération d’Ain Oussera est jugé déterminant dans le
choix :
De l'organisation urbaine (création des zones d'ombre et des espaces verts pour générer des
micros climats à l'intérieur des îlots d'habitations).
Des matériaux de construction à utiliser.
D'une manière générale la région est caractérisée par deux saisons contrastées de point de
vue température
Un été chaud où la température et très importante.
Un hiver froid qui connaît une chute de température avec formation de la gelée blanche
La température est marquée par des grands écarts dans ses valeurs saisonnières et même
journalières.
II.2 : les sources d’alimentation en eau potable :Au niveau de l’agglomération chef lieu de Ain Oussera ,existe 16 forages
(F2 ,F3,F4,F5,F6,F7,F8,F9,F10,F11,F12,F13,F14,F15)qui produisent un débit totale
de 445 lis.
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
21
Tableau n°8 :Fiche technique sur la situation des forages a travers la ville de Ain Oussara(45)
Le réseau des forages de la ville d’ Ain Oussara se présente comme dans le schéma suivant :
N° Nom
de
forage
Date de
réalisation
La
profondeur
(m)
Le Débit
exploité
(l/s)
HMT
(m)
Cote de
calage(m)
Niveau
statique
(m)
Niveau
dynamique
(m)
Volume
produit
(m3/j)
01 F2 2010 250 25 100 56 34 70 2592
02 F3 1973 200 30 90 60 34 75 2592
03 F4 1979 200 30 100 37 12 24 2160
04 F5 1979 180 6(citernage) 100 24 50
05 F6 1986 200 25 70 24
06 F7 1992 250 25 110 76 42 56 2160
07 F8 1993 250 20 100 56 25 30 1728
08 F9 1996 200 34 100 54 40 60 2160
09 F10 1996 200 22 120 54 34 45 1728
10 F11 2013 250 30 102 72 22
11 F12 2013 250 30 102 72 20 40 2592
12 F13 1/9/2014 250 30 102 72 20 42 2592
13 F14 1/9/2014 250 30 102 72 25 42 2160
14 F15 1/9/2014 250 30 102 72 25 40 2592
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
22
II.3 : le réseau de distribution :
L'agglomération chef lieu d’AIN OUSSERA est dotée d'un réseau de distribution de type maillé
alimenté simultanément par cinq 05 réservoirs. La longueur totale du réseau d'alimentation en eau
potable est plus 137 km, il est constitué par des conduites en amiante ciment et acier, dont les
diamètres varient entre D=80 et D=600 mm.
L'Etat général de réseau est moyen est couvre la totalité de la zone urbaine en matière
d'alimentation ; le taux de raccordement est de 95 %.
Au niveau du site d'étude, l'alimentation en eau potable se fait à partir du réservoir R05
(500 m3), situé a l'Est du périmètre d'étude ; le réseau de distribution est de type maillé dont le
diamètre variant entre D=50 et D=250 mm.(43)
II.3.1: le réseau d’Assainissement:Le réseau d'assainissement de l'agglomération d’AIN OUSSERA est de type unitaire, composé de
plusieurs collecteurs.
Les diamètres varient entre D=200 et D=1200mm, il couvre 95% de l'agglomération et présente des
pentes de 2 % a 12%.
Carte n°01 :positionnement des forages du Ain Oussara
Figures n°06 : positionnement des forages d’Ain Oussara(43)
Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude
23
La Partie Nord de l'agglomération est desservie par un réseau dont les diamètres varient entre
D=300 et D=800 mm, relié sur la périphérie Ouest par le biais d'un collecteur principal de 1000
mm, et un autre de type ovoïde (1000 mm) avec la partie Est.
La partie Sud de l'agglomération est couverte par un réseau de diamètre variant entre (300 à.1000)
mm, raccordé à un collecteur principal de D=1200 mm.
Quant aux réseaux des 3 quartiers périphériques sont reliés à un collecteur de diamètre D=600 mm
en parallèle à l'Oued et le tout est raccordé au réseau principal de la ville.
Les deux collecteurs de diamètre de (1000 à 1200) mm et le collecteur ovoïde de diamètre de
D=1200 mm se rejoignent au Nord de l'agglomération au niveau de déversoir d'orage vers un
émissaire de diamètre de 1200 mm.
Actuellement, les rejets se font à l'air libre dans L'OUED BOUCEDRAIA, sachant qu'une étude
concernant la mise en place d'une station d'épuration a été approuvé (Bureau d'étude Hydro projet
centre). Cette station est située au Nord de l'agglomération, sa capacité est équivalente à un nombre
de 191 000 équivalent habitants. Ces caractéristiques sont comme suit :
-Débit moyen 28 650 m3/j ;
-Débit max temps sec 1957,75 m3/j ; Débit max temps des pluies 3918,5 m3/j.
Le procédé d'épuration est de type biologique à boues activées à faible charge permettant la
nitrification de l'affluant vue la présence de l'azote en excès. (43)
CCOONNCCLLUUSSIIOONN GGEENNEERRAALLEE
57
Conclusion générale
L’objectif de se travail rentre dans le cadre de la préparation d’une base de
données sur la qualité des eaux potables de la région de Djelfa.
Dans la partie pratique nous avons effectué des analyses physico-chimiques
de deux forages parmi quinze qui alimente la ville d’Ain Oussera.
Les résultats obtenus nous ont permis de déduire que la qualité de ces eaux es
bien dans les normes que soit algériennes ou internationales et n’a pas subir un
changement depuis plus de sept ans (durée globale entre les analyses).
Cependant l’eau reste toujours une source fragile et sensible et la
moindre faute, la moindre négligence dans le temps engendrerait des
conséquences graves sur la santé des citoyens. L'eau, cette substance vitale
de notre quotidien qui constitue la 2/3 du corps humain, exige une
surveillance méticuleuse de désinfection réguliers.
RREEFFEERREENNCCEESS
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les inondation-Mission I p 9-12
AANNNNEEXXEESS
Annex 01
Tableau A1 : volumes produits des forages de la ville Ain Oussera
N° Nom du forages Début (l/s) Volume produit(m3/j)
01 F2 30 2592
02 F3 30 2592
03 F4 25 2160
04 F7 25 2160
05 F8 20 1728
06 F9 25 2160
07 F10 20 1728
08 F12 30 2592
09 F13 30 2592
10 F14 25 2160
11 F5 30 2592
Annexe 02
Tableau A2 : Fiche représentative de la situation des forages à travers la ville de Ain Oussera
ForageDate de
réalisationLa profondeur
(m)Le Débit exploité
(l/s)HMT(m)
Cote de calage(m)
Niveau statique(m)
Niveau dynamique
(m)
F 2 bis 2010 250 25 100 56 34 70
F3 1973 200 30 90 60 34 75
F4 1979 200 30 100 37 12 24
F6 1986 180 06(citernage) 70 24 24 50
F7 1992 200 25 110 76 42 56
F8 1993 250 20 100 56 25 30
F9 1996 200 34 100 54 40 60
F10 1996 200 22 120 54 34 45
F12 2013 250 30 102 72 22 40
F13 01/09/2014 250 30 102 72 20 42
F14 01/09/2014 250 30 102 72 25 42
F15 01/09/2014 250 30 102 72 25 40
Ain Oussera :08/9/2014
Annexe 03
Annexe 04Tableau A03 : Résultats des analyses
PH T°C Lord µs/cm
Sal %
TDSmg/l
[NO2-]
mg/l
[NH4+]
mg/l
[NO3-]
mg/l
[PO4-3]
mg/l[SO4-2]mg/
[Cl-]mg/l
[Ca+2]mg/l
[ Mg+2] mg/l
TH°F
[HCO3-] mg/l
TAC [CO3-
]mg/l
TA °F
Analyse 2 Date de prélèvement : 23/09/2014 Lieu :laboratoire de l’ADE –Djelfa.
F3 7.54 9.5 2080 1 1028 /
0.09 8.53 0 390 482.8 84 74.84 19.9
292.7 25.9
0 0
F12 7.97 4.9 1733 0.8 934 /
0.05 2.02 0 350 333.7 87.2 70.95 17.7
215.9 51 0 0
Analyse 1 Date de prélèvement : 31/08/2008 Lieu :laboratoire de l’ADE –Djelfa.
F37.6 2.8 997 1.3 1069 16 0.03 / 0 267 239 41 61 15 173 19.
90 0
F12 7.6 4.0 1236 1.7 989 0 0.09 / 0 278 288 107 87 63 241 17 0 0
Analyse 3 Date de prélèvement :15/04/2015 Lieu :laboratoire de l’ADE –Djelfa
F3 6.86 2.56 2140 1.1 1076 0 0.13 / 0 400 461.5 85.6 78.246 50 223.26 18.3
0 0
F12 7.17 2.8 1850 1 876 0 0.09 / 0 360 312.4 88.8 74.8 52.8
585.6 48 0 0
ملخص:
الموجھة للاستھلاك المیاهقاعدة بیانات حول نوعیة و كمیة إعدادإطارھذا العمل في یدخل
البشري بمنطقة الجلفة و لھذا الغرض قمنا بتحالیل كیمیائیة نوعیة مختلفة لخزانین مھمین یغذیان
تحالیل دراسة مقارنة مع نتائجإلىبمنطقة عین وسارة،تطرقنا الأحیاءو موزعان على بعض
.فیھا بالمقارنة مع المعاییر المعتمدةاختلاف أيمختلفة الزمن ،و لم نكشف
.تحالیل، معاییر ،خزان مائي الكلمات المفتاحیة:
Résumé :
Ce travail fait partie d'une base de données sur la qualité et la quantité
de l'eau potable à la région de la consommation humaine de Djelfa et à
cet effet nous avons des analyses physiques et chimiques de qualité
différente des deux forages d'alimentation importante certaine quartiers
de la zone Ain Oussera, nous avons parlé à rapport à différentes analyses
de temps des résultats de l'étude, et n'a pas divulguer toute différence en
comparaison avec les normes approuvées..
Mots-clés : Analyses, normes, réservoir
Abstract:
This work is part of a database about the quality and quantity of water
destined for human consumption region of Djelfa and for this purpose we
have chemical analyzes different quality of the two drillings important
feed some neighborhoods of Ain Oussera, we talked to compared with
different time analysis of the results of the study, and did not disclose any
difference in comparison with the approved standards.
Keywords : Analyzes, standards, drilling.