analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

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REPUBLIQUE ALGERIEENE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique UNIVERSITE ZIANE ACHOUR DE DJELFA FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE Département des Sciences de la Matière Mémoire présenté en vu de l’obtention du diplôme de Master académique Spécialité : Chimie Organique Par : Djamila BOUABDALLAH Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de la wilaya de Djelfa (Ville de Ain Oussera) Soutenu le : 08/11/2015 Devant le jury : Dr Yazid DEROUICHE MCB Université de Djelfa Président M. Ahmed SOUADIA MAA Université de Djelfa Examinateur M. Salah-Eddine RAHMANI MAA Université de Djelfa Rapporteur Année Universitaire : 2014/2015

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Page 1: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

REPUBLIQUE ALGERIEENE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE ZIANE ACHOUR DE DJELFA

FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

Département des Sciences de la Matière

Mémoire présenté en vu de l’obtention du diplôme de

Master académique

Spécialité : Chimie Organique

Par : Djamila BOUABDALLAH

Analyses physico-chimiques de l’eau potable

au niveau de la wilaya de Djelfa (Ville de Ain Oussera)

Soutenu le : 08/11/2015

Devant le jury :

Dr Yazid DEROUICHE MCB Université de Djelfa Président

M. Ahmed SOUADIA MAA Université de Djelfa Examinateur

M. Salah-Eddine RAHMANI MAA Université de Djelfa Rapporteur

Année Universitaire : 2014/2015

Page 2: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

REMERCIEMENTS

Avant toute chose je tiens à remercier Dieu le tout puissant pour m’avoir donné la

force et la patience.

Je tiens surtout à adresser mes plus vifs remerciements à mon promoteur Monsieur

RAHMANI SALAH-EDDINE pour sa disponibilité, sa compétence et ses

recommandations continues pour nous, et pour la confiance qu’il a voulu m’accorder en

réalisant ce modeste travail.

Je tiens à remercier tous mes enseignants durant les 5 ans d’études.

Mes remerciements vont également à toute les personnes qui ont contribué de près ou

de loin à la réalisation de ce travail, et notamment à :

Monsieur TOUAHRIA SEBTI (Directeur de l’A.D.E)

Monsieur AZOUGLI BELKACEM; (chef de laboratoire ADE)

Melle, OKAZI FREIHA (biologiste au niveau de laboratoire de l’A.D.E)

Finalement j’adresse tous mes souhaits de réussite à mes collègues de l’université.

Page 3: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

DEDICACES :

Je dédie ce travail :

A mon père…:

Vous avez fait d’énormes sacrifices pour vos enfants, et vous n’avez cessé de nous prodiguer des

conseils pour le droit chemin. Que votre simplicité et votre respect pour les autres me servent

d’exemples !. Je veux vous dire Seigneur vous protéger et être votre balcon Anchallah …PAPA

A ma mère …:

Vous avez guidé mes pas, veillé sur moi et vous m’avez toujours entouré de cette tendresse que

seules les mères sont capables d’offrir. Je vous demande pardon et votre bénédiction nuits et jours.

Seigneur vous protéger et toujours content MAMAN.

A ma 2 éme mère …:

Je ne trouverai pas le mot ici pour vous exprimer mes sentiments. Mais je veux dire..Tout mon

succès Il a été le résultat de vos conseils Et que dire des principes planté dans mon

caractère.......merci ma soeure Denia

A mes sœurs : Wahiba,Hakima,Nassima et ma princesse Amina.

A mes frères : Amar,Bouemama,Mohamed

A mon chère frère :Amer et son femme Samira,sans oublier Taher et Isehak

A ma chère :Ibtisssam

A les bombons de notre maison :Akram,Adem,Dedi,Ayham,Asil et surtout ma aimable Anass .

Votre soutien sans réserve et vos encouragements m’ont permis d’affronter beaucoup d’épreuves. Ce

travail est le votre. A vous toute ma reconnaissance.

A mes chères amies: Amina,Assia,fati,fani,Hoda,Baya,Hanan,Salema,Mikha

A toutes les personnes de près ou de loin qui ont contribué à l’élaboration de ce travail.

A mes camarades de promotion, pour tout ce que nous avons partagé, échangé ensemble durant

ces cinq petites années.

A tous ceux que je connaisse.

Que DIEU nous réserve de très belles surprises dans notre vie.

Page 4: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

SommaireListe des abréviations

Liste des tableaux

Liste des figures

Introduction

PARTIE BIBLIOGRAGHIQUE

CHAPITRE I: Paramètre de qualité des eaux

I-1 Généralité………………………. ………………………………………….......... (02)I-2 Paramètre de qualité des eaux …………………………………………..……... …(04)

I-3 Normes de la qualité de l’eau potable……………………………………………………...(11)

I-4.Effets de la présence des sels minéraux dans l’eau potable ……………..………….......... (14)

CHAPITRE II : Présentation de la zone d’étude

II -1. Présentation de la zone d’étude…………………………………………………(16)

II -2.les sources d’alimentation en aux potable……………………………………………….(20)

II -3.Le réseau de distribution………………………………………………………………...(22)

PARTIE EXPREMENTALE

CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES

I-1.Echantillonnage …………………………………………………………………….….. (23)

I-2. Le matériel……………………………………………………………………………...(23)

I-3.Méthodes d’analyse.. …………………………………………………………….……. (25)

I-3-1.Analyses des cations………………………………………………………………. (25)

I-3-2.Analyses des anions…………………………………………………………………... (31)

I-3-3. L’analyse de pH, T°C, cond et TDS …..……………………………………………(39)

I-3-4. L’analyse de TH, TAC et TA………………………………………………………... (42)

CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSIONS

Page 5: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

II-1. Résultats d’analyses…………………………………………………………..………….. (43)

II-1-1. Le cation……………………………………………………………………………..…. (43)

II -1-2.Les anions ……………………………………………………………………………. (45)

II-1-3. pH, T°C, cond et TDS ………………………………………………………………… (48)

II-1-4. TH, TAC et TA …………………………………………………………..... …………(52)

II-2. Calcul de la moyennes des toutes les analyses sure les deux forages F3, F12 ……… (54).

Conclusion générale………………………………………………………………………… (55)

Références bibliographiques

Annexe

Résumé

Page 6: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Liste des abréviations

A°: Anguis rom

A.D.E : Algérienne Des Eaux

C° : Degré Celsius

cm: centimètre

Cond : conductivité électrique

dS/m: désiemens/mètre

E.D.T.A: Acide Ethylène Diamine Tétraacétique

F : Forage

F°: Degré Français

g: Gramme

h: Heure

Km: kilomètre

meq/l: milliéquivalent par litre

mm: millimètre

mg/l: milligramme par litre

mmhos/cm: millimhos/centimètre

NTU: Néphlometric turbidity unit ( unité néphlométrique de Turbidité)

O.M.S : Organisation Mondiale de la Santé

pH: potentiel d'hydrogène

Sal : salinité

T: Température

TA: Titre alcalimétrique

TAC: Titre alcalimétrique complet

TDS: Taux des Sels Dissous

TH : Titre Hydrotimétrique

UFC/100ml: Unité forme colonie

µg/l: Microgramme/litre

µm: micromètre

µS/cm: micro Siemens par centimètre

% : Pourcentage

Page 7: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de
Page 8: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Liste des tableaux

Tableau 01: Saveur de l’eau en fonction des éléments chimiques indésirables……………. 05

Tableau 02: Classification des eaux d’après leur pH………………………………...……….. 06

Tableau 03: Minéralisation des eaux en fonction de la conductivité électrique. ……………. 07

Tableau 04: Classification des eaux en fonction de la turbidité ……………………………... 07

Tableau 05: Normes des paramètres physico-chimiques……………………………………. 12

Tableau 06: Normes des substances indésirables ………………………………………......... 13

Tableau 07: Normes des substances toxiques ………………………………........................... 14

Tableau 08: Fiche technique sur la situation des forages a travers la ville d’Ain Oussara …… 21

Tableau 09:

Tableau 10:

Tableau 11 :

Tableau 12 :

Tableau 13 :

Tableau 14 :

Tableau 15 :

Tableau 16 :

Tableau 17 :

Normes d’étalonnages de [NH4+]……………………………………….

Normes d’étalonnages de [PO4-3]……………………………………….

Normes d’étalonnages de [SO4-2]………………………………………….

Normes d’étalonnages de [NO2-]………………………………………….

Résultats de la concentration des cations de l’eau potable de F3, F12 de la ville

d’Ain Oussera……………………………………………………………………

Résultats de la concentration des anions de l’eau potable de F3, F12 de la ville

d’Ain Oussera………………………………………………………………………...

Résultats de pH, T, Lord, Sal et TDS de l’eau potable de F3, F12 de la ville

d’Ain Oussera…………………………………………………………………….

Résultats de TH, TAC et TA de l’eau potable de F3, F12 de la ville

d’Ain Oussera…………………………………………………………………….

Moyenne de toutes les analyses sur F3,F12……………………………..

26

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36

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Page 9: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Liste des figures

Figure 01: Structure de la molécule d’eau ……………………….……………………... 02

Figure 02: Cycle de l'eau ………………………………………………………………………. 04

Figure 03: Oxydation de l’azote ammoniacal ………………………………………………. 10

Figure 04: Plan de situation de la commune d’AIN-OUSSERA …………………………….. 16

Figure 05: Carte de séismicité d’Ain Oussera………………………………………………. 19

Figure 06: Positionnement des forages du Ain Oussera……….………………...…………... 22

Figure 07:

Figure 08:

Figure 09:

Figure 10:

Figure 11:

Figure 12:

Figure 13:

Figure 14:

Figure 15:

Figure 16:

Figure 17:

Figure 18:

Photo des réactifs dans une fiole jaugée………………………………………….

Photo de spectrophotomètre (ODOSSEY)……………………………………….

Photo de la coloration finale (violet)………………………………………………

Photo de la titrages de (Ca2+) …………………………………………………….

Photo de la titrages de (Mg2+)… …………………………………………………

Photo de la coloration finale (bleu) ………………………………………………

Photo de la titrage de (HCO3-) en début …………………………………………

Photo de la titrage de (HCO3-) a la fin …………………………………………..

Photo des réactifs de (NO2- ) dans une fiole jaugée …………………………….

Photo de la titrage de (Cl-) en début …………………………………………….

Photo de la titrage de (Cl-) a la fin …………………………………………………

pH-mètre ……………………………................................................................

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Figure 19: Conductimètre ……………………………………………………………..……… 41

Figure 20: Comparaison de la concentration de NH4+…………………………..……………………………. 44

Figure 21: Comparaison de la concentration de Ca2+…………..…………………………… 44

Figure 22: Comparaison de la concentration de Mg2+……………………………………….. 45

Figure 23: Comparaison de la concentration de SO42-……………………………………….. 46

Page 10: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Figure 24: Comparaison de la concentration de Cl-………………..…………….…...…….. 47

Figure 25: Comparaison de la concentration de HCO3-…………………..………………….. 47

Figure 26: Comparaison de pH……………..……………………………………………….. 49

Figure 27:

Figure 27:

Figure 28:

Figure 29:

Figure 30:

Figure 31:

Figure 32 :

Figure 33 :

Figure 34 :

Figure 35 :

Comparaison de T°C……………………………………………………………….

Comparaison de lord………………………………………………………………

Comparaison de sal ……………………………………………………………….

Comparaison de TDS……………………………………………………………..

Comparaison de TH………………………………………………………………..

Comparaison de TAC………………………………………………………………

comparaison des cations de F3 et F 12…………………………………………..

comparaison des anions de F3 et F 12……………………………………………

comparaison de pH ,T°C,lord,sal,TDS de F3 et F 12……………………………

: comparaison de TH°F ,TAC,TA de F3 et F 12………………………………….

50

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51

53

53

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Page 11: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN GGEENNEERRAALLEE

Page 12: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Introduction

L’eau joue un rôle considérable dans la vie sur terre, c’est un élément indispensable à

toute forme de vie, et c’est le principal composant de la matière vivante. (1).

Selon de nombreux scientifiques, l’origine de la vie est dans l’eau, la vie est d’abord

apparue dans l’eau sous des formes rudimentaires par la suite, certaines espèces de plus en

plus perfectionnées, en commencé à évaluer pour s’adapter à la vie aérienne. (1).

Dans la culture islamique, l’eau est un élément naturel d’une importance primordiale,

les références fondamentales d’essence religieuse consacrées à l’eau sont soulignées dans

plus de 15 sourates du coran (1).

La croissance de la demande en eau (multipliée par quatre en quarante ans), notamment

dans le Nord du pays et dans les zones urbaines, a poussé le gouvernement a prendre des

mesures pour lieu exploiter toutes les ressources en eau disponibles, parmi celles-ci

l’installation leurs population en eau potable. Cette eau doit être en normes et satisfaire les

dispositions proposées par la pharmacopée mondiale.

L’objectif de notre travail consiste à faire des analyses physique et chimique d’eau de deux

forages sur treize qui alimentent la ville d’Ain Oussera. Le travail expérimental a été

effectué au niveau du laboratoire de l’A.D.E (Algérienne des Eaux).

Pour réaliser ce travail on a pris le plan suivant :

Généralités sur les eaux et les analyses physico-chimiques

Analyses physicochimiques des échantillons de la zone d’étude

Discussion des résultats obtenus

Et conclusion.

Page 13: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

PPAARRTTIIEE BBIIBBLLIIOOGGRRAAPPHHIIQQUUEE

Page 14: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

a

PPAARRAAMMEETTRREESS DDEE QQUUAALLIITTEE

DDEESS EEAAUUXX

Page 15: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

2

I.1. Généralité :

1.1.1 Importance et rôles de l'eauL’eau est le principal constituant de tous les êtres vivants (bactéries, champignons,

plantes, arbres, animaux, hommes). Les êtres humains sont constitués en moyenne de

70 % d'eau tandis que les méduses en contiennent plus de 90 %.(1)

L'eau est un élément essentiel de la vie, c'est aussi le support, le solvant, le

composant prioritaire grâce à sa propriété physique, elle est la substance la plus

utilisée dans l'industrie agroalimentaire (entre dans la composition des produits,

stérilisation, conservation, cuisson, congélation, refroidissement,…).

Cependant elle a une importance considérable, d'une part elle intervient dans la

nutrition des plantes à la fois directement et indirectement, en tant que véhicule des

éléments nutritifs dissout, d'autre part c'est l'un des principaux facteurs de

pédogenèse, qui conditionne la plupart des processus de formation des sols.

L'eau est aussi une source d'énergie, Dans les régions de montagne, de grands

barrages- réservoirs construits en amont des torrents et des rivières (c'est-à-dire à leur

source) font chuter l'eau par des conduites artificielles jusqu'aux centrales

hydroélectriques. L'industrie utilise aussi l'eau des rivières pour le refroidissement:

c'est notamment le cas des centrales nucléaires.

I.1.2. Structure de l'eau

La molécule d'eau est composée de deux atomes d'hydrogène (de symbole

chimique H) et d'un atome d'oxygène (de symbole chimique O) lié par deux liaisons

covalentes simples, formant un angle de 104.5º; sa formule chimique est H2O. Les

liaisons entre les molécules d'eau sont appelées liaisons hydrogène (sont des liaisons

physiques très faibles) (fig. 01). Comme toute molécule, celle de l'eau est

électriquement neutre. La molécule d'eau présente un moment dipolaire élevé (1,85

D), dû à la forte électronégativité de l'atome d'oxygène. Cette polarisation permet

d'expliquer pourquoi l'eau conduit le courant électrique et d'autres propriétés

remarquables (2)

Figure 01: Ultra structure de la molécule d’eau

*

Page 16: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

3

I.2.3. Etats de l'eauL’eau est la seule substance sur terre qui existe naturellement sous ses trois états:

L'état gazeux (vapeur), correspond exactement à la formule H2O et en

particulier au modèle angulaire;

L'état solide (glace, neige), l’arrangement élémentaire consiste en une

molécule d'eau centrale et quatre périphérique, l'ensemble affectant la forme

d'un tétraèdre;

L'état liquide (océans, rivières), il y a association de plusieurs molécules par

des liaisons particulières dites liaisons hydrogène, chaque atome d'hydrogène

d'une molécule d'eau étant lié à l'atome d'oxygène de la molécule voisine.

Dans l'espace la molécule est tétraédrique. (3)

I.1.4. Propriétés de l'eauParmi les propriétés physico-chimiques de l'eau, certaines concernent, plus

spécialement, les changements de l'état et les transferts de chaleur latente de fusion, la

chaleur latente de vaporisation, la conductibilité thermique et la viscosité.

L'eau pure possède un certain nombre de propriétés rigoureusement invariables qui

en font des critères de pureté :

La température de vaporisation pendant l'ébullition et la solidification est

constante (100C° à pression atmosphérique normale),

Une masse volumique égale à 1g/cm3 à 4ºC,

La distillation de l'eau pure redonne de l'eau absolument identique,

C'est un fluide dense à température de congélation de 0ºC par définition

sachant que son maximum de densité se situe à 4ºC par 760 mm de

mercure est plus légère que l'eau (densité d = 0.917),

Chaleur spécifique de l'eau est très importante,

L'eau dissout de nombreux gaz et sels, parmi les gaz l'oxygène et le gaz

carbonique,

Les principales substances dissoutes par l'eau sont: les carbonates, les

sulfates, les chlorures, alcalin (Na, K) et Alcalino-terreux (Ca+, Mg+).

S-y- ajoutent bien d'autres éléments qui, s'ils ne sont pas grandes quantités, sont d'une

grande importance du point de vue écologique, des anions (nitrates, nitrites, sulfates,

fluor, arsenic, sulfures, oligoéléments, etc.…) (4)

Page 17: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

4

I.1.5. Cycle de l'eauLe cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un modèle représentant les flux entre

les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou gazeuse, sur terre : les océans,

l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les nappes souterraines, les glaciers. Le moteur

de ce cycle est l'énergie solaire qui, en favorisant l'évaporation de l'eau, entraîne tous

les autres échanges (5)

Figure 02: Cycle de l'eau

I-2- Paramètres de qualité des eaux.

I-2-1-Paramètres organoleptiques :

I-2-1-1-Couleur :La couleur d’une eau est une propriété optique consistant à modifier la composition

spectrale de la lumière visible transmise. La colorisation d’une eau est dite apparente ou

vraie.

La couleur apparente d’une eau est due aux substances dissoutes et aux matières en

suspension, elle est déterminée dans l’échantillon d’eau d’origine sans filtration, ni

centrifugation.

Page 18: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

5

La couleur vraie « réelle » d’une eau est due seulement aux substances dissoutes, elle

est déterminée après filtration de l’échantillon d’eau à travers une membrane de 0,15 µm.

(6,7).

I-2-1-2-Odeur :L’odeur d’une eau est due à la présence des substances relativement volatiles. Ces

substances peuvent être inorganiques comme le chlore, les hypochlorites, le bioxyde de

soufre SO2 ou le sulfure d’hydrogène (H2S); ou organiques comme les esters, les alcools,

les dérivés aromatiques et des composés plus ou moins bien identifiés, résultant de la

décomposition des matières animales ou végétales (algues) ou encore dus à la pollution

d’origine urbaine, agricole et industrielle. (6,8,9).

I-2-1-3-Saveur :Les principaux substances qui peuvent donner à l’eau une saveur, désagréable sont : le

fer, le manganèse, le chlore actif, le phénol (Tableau n°01), et elle se développe avec

l’augmentation de la température (6,9).

Tableau n°01 : Différents saveurs et gout de l’eau.. (7).

Nature de la saveur et du goût

- Goût métallique

- Saveur salée et amère

- Pourri

- Goût de savon

- Saumâtre

- Terreuse

I-2-2- Paramètres physiques et chimique :

I-2-2-1-Température :Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision. Celle-ci

joue un rôle dans la solubilité des sels minéraux et surtout des gaz.

Page 19: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

6

I-2-2-2 -pH :Le pH d'une eau représente son acidité ou son alcalinité. Le pH des eaux naturelles est

lié à la nature des terrains traversés ; les eaux très calcaires ont un pH alcalin et celles

provenant des terrains pauvres en calcaires ou siliceux ont un pH proche de 7. (11).

Tableau n° 02 : Classification des eaux d’après leur pH. (12).

L'alcalinité ou l'acidité des eauxpH

Acidité forte présence des minéraux ou matières organiques dans les

eaux naturellespH < 5

pH neutrepH = 7

Neutralité approchée majorité des eaux de surface7 < pH < 8

Majorité des eaux souterraines5,5 < pH < 8

Alcalinité forte, évaporation intensepH = 8

I-2-2- 3- Conductivité électrique :La conductivité électrique permet d'apprécier rapidement mais très approximativement

la minéralisation de l'eau et de suivre son évolution. Elle est liée à la présence des espèces

ioniques en solution sa valeur varie en fonction de la température ; elle est donnée à 25°C.

La conductivité électrique s'exprime en millimhos/cm (mmhos/cm) ou en désiemens/m

(dS/m). Elle est proportionnelle à la somme des cations ou des anions. (14, 9, 15, 12, 16)

Page 20: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

7

Tableau n°03 : Minéralisation des eaux en fonction de la conductivité électrique. (9).

I-2-2- 4-Turbidité:La turbidité d’une eau est due à la présence des matières en suspension à savoir :

Argiles, grains de silice, matières organiques, etc. L’appréciation de l’abondance de ces

matières mesure son degré de turbidité. Celui-ci sera d’autant plus faible que le traitement

de l’eau aura été plus efficace (8). La classification des eaux en fonction de la turbidité est

consignée dans le tableau suivant :

Tableau n °04 : Classification des eaux en fonction de la turbidité. (8).

I-2-2- 5-Résidus secs :

Le résidu sec ; exprimé en (mg/l) ; représente la totalité des sels dissous. Il est obtenu

par dessiccation de l’eau à 110°C. Le résidu sec calciné est déterminé par calcination à

180°C. (17,18).

I-2- 2-6- Dureté :

I-2- 2-6-1-Dureté totale :

La dureté totale d’une eau indique globalement sa teneur en ions alcalino-terreux ; en

particulier l’ion calcium (Ca2+) et magnésium (Mg2+) ; qui résultent principalement de

l’infiltration des eaux de surface à travers les formations rocheuses calcaires et

dolomitiques.

MinéralisationConductivité

Minéralisation très faible

Minéralisation faible

Minéralisation moyenne accentuée

Minéralisation accentuée

Minéralisation importante

Minéralisation élevée

0 – 100 µS/cm

100 – 200 µS/cm

200 – 333 µS/cm

333 – 666 µS/cm

666 – 1 000 µS/cm

> 1 000 µS/cm

Nature de l'eauTurbiditéEau claireNTU < 5

Eau légèrement trouble5 < NTU < 30

Eau troubleNTU > 50

Page 21: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

8

I-2- 2-6-2-Dureté carbonatée (Dureté temporaire) :Correspondant à la quantité d’ions alcalino-terreux qui peuvent être associées aux ions

hydrogénocarbonates (HCO3-), qui précipitent lors de la cuisson sous forme de carbonates

alcalino-terreux insolubles, ce qui atténue la dureté de l’eau :

Ca2++ 2 HCO3- Ca CO3↓ + CO2 + H2O

La différence entre la dureté totale et la dureté temporaire est appelée dureté permanente.

(20).

I-2- 2-7-Alcalinité :

L’alcalinité d’une eau est due à la présence des bicarbonates, carbonates et hydroxydes,

celles qui renferment des valeurs nulles de TA quand son pH initial est inférieur à 8,3.

Le TAC s’exprime en degré française (°F), ou en milliéquivalent par litre, on déduit que

1 meq/l = 5 degrés françaises

1 °F = 3,4 mg/l (OH ), (Hydroxyde)

1 °F = 6,0 mg/l (CO3 ),(Carbonates)

1 °F = 12,2 mg/l (HCO3- ),(Bicarbonates) .(12,15).

I-2- 2-8 – Anions:

I-2- 2-8-1- Chlorures :

Les chlorures provenant essentiellement de la dissolution des sels naturels provoqués

par lessivage des formations salifères, ainsi que l’évaporation intense, dans des régions où

le niveau piézométrique est proche, de la surface du sol.

La présence des chlorures dans les eaux souterraines peut avoir une origine

essentiellement agricole (engrais, pesticides …etc. ) ; industrielle et urbaine (eaux usées).

(15, 21, 13, 16).

I-2- 2-8 -2- Sulfates (SO42-) :

La présence des sulfates dans les eaux souterraines proviennent essentiellement de la

dissolution des formations gypseuses selon la relation suivante :

CaSO42H2O Ca2+ + SO42- + 2H2O.

Ou de lessivage des terrains contenant les pyrites ; dont les sulfures entraînés s’oxydent

en sulfate à l’air. (14, 22, 13).

Page 22: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

9

I-2- 2-8 -3- Nitrates (NO3-) :

Les nitrates, en faible quantité dans les eaux souterraines proviennent de la nitrification

de l’azote organique des sols par les bactéries et de l’oxyde d’azote atmosphérique apporté

par la pluie, les teneurs anormalement élevés sont liées aux apports d’engrais chimiques ou

organiques et aux rejets des eaux usées ; d’origine domestique et industrielle. (22, 23).

I-2- 2-8-4-Nitrites (NO2-) :

Le nitrite ou azote nitreux, représente une forme moins oxygénée et moins stable, elle

résulte de passage entre les nitrates et l'ammonium, c'est une forme toxique. (24,25).

I-2- 2-8 -5-Bicarbonates (HCO3-)

La présence des bicarbonates dans l'eau est due à la dissolution des formations

carbonatées (calcaire) par des eaux chargées en gaz carbonique. L'équation de la

dissolution est donnée comme suite :

CaCO3 + H2O + CO2 2 HCO3- + Ca2+

Les bicarbonates n’ont pas un rôle prépondérant direct sur la santé humaine. (26).

I-2- 2-9-Cations:

I-2- 2-9-1-Calcium (Ca2+):La présence des ions (Ca2+) est liés principalement à deux origines naturelles : soit à la

dissolution des formations carbonatées (CaCO3 ), soit à la dissolution des formations

gypseuses :

Ca CO3 Ca2+ + CO32-.

Ca SO42H2O Ca2+ + SO42- + 2H2O.

Avec le magnésium, il est responsable de la dureté de l'eau ; cette dureté de l'eau est

exprimée par le titre hydrotimétrique (TH). Sur le plan de la santé, les eaux dures (à forte

teneur en calcium) n'entraînent pas de conséquence. (13,23).

I-2- 2- 9-2-Magnésium (Mg2+) :Ses origines sont comparables à celles du calcium, car il provient de la dissolution des

formations carbonatées à forte teneur en oxygène (magnésite et dolomite) ; selon

l’équation suivante: (13, 23).

Magnésite: Mg(CO3) Mg2+ + CO32-.

Dolomite: Ca Mg (CO3)2 Ca2+ + Mg2+ + 2CO32-.

Page 23: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

10

I-2- 2-9-3- Sodium (Na+) :En raison de sa solubilité, le sodium est un élément fréquemment du pH de l’eau. Les

ions (CO3-) ne sont présents en concentration mesurable que dans les eaux dont le pH est

supérieur à 8 ; tandis que les ions (HCO3-) constituent la forme la plus abondante sous

quelle on trouve le carbone minéral. D’autre part la présence des HCO3- est liée à la nature

lithologique des terrains traversés. (13, 22, 27, 12).

I-2-2-9-4-Potassium (K+) :Le potassium provient de l’altération des formations silicatées (gneiss, schiste), ainsi

que les argiles potassiques et de la dissolution des engrais chimiques. (12,13).

I-2- 2-9-5-Ammonium (NH4+) :

L'ammonium est la forme d'azote la plus toxique, sa présence dans l'eau est liée soit aux

rejets urbains et industriels. L'azote ammoniacal se transforme assez rapidement en nitrites

et nitrates par oxydation. (25)

Nitrosomonas nitrobacter

Azote organique azote ammoniacal NO2- NO3

-

O2 O2

Figure n°03 : Oxydation de l’azote ammoniacal. (29).

I- 3- Normes de la qualité de l'eau potable:L’eau est un élément indispensable à la vie et l’état de santé de la population. Elle est

liée à la qualité physicochimique et bactériologique qu’elles consomment. L’élaboration

des normes de potabilité est basée sur les études scientifiques montrant les effets nocifs sur

la santé, des éléments physico-chimiques à partir d’une certaine concentration maximale à

ne pas dépasser. Par sécurité la valeur de la norme sera largement inférieure à cette dose,

afin d’éviter le développement de pathologie, malgré le dépassement du seuil.

L’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) propose des valeurs guides; qui servent de

base à l’élaboration des normes. Ces valeurs guides sont spécifiques pour chaque élément.

Page 24: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

11

Les normes sont réparties en cinq groupes :

Normes des paramètres organoleptiques.

Normes des paramètres physico-chimiques.

Normes des substances indésirables.

Normes des substances toxiques.

Normes des paramètres microbiologiques. (24).

I- 3-1-Normes des paramètres organoleptiques :Ces paramètres concernent la couleur, la transparence, la saveur et l'odeur de l'eau.

Cependant ces critères n'ont pas de valeur sanitaire directe. Une eau peut être trouble,

colorée ou avoir une odeur particulière et néanmoins être consommable. L’eau potable doit

répondre à certaines caractéristiques organoleptiques, physico-chimiques et

bactériologiques comme l'indique les tableaux (29 ;30 et 31). (32 , 33).

I -3- 2-Normes des paramètres physico-chimiques :Les paramètres physico-chimiques permettant de définir les normes de potabilité des

eaux qui sont : le pH, la conductivité électrique, turbidité, concentration en sulfates,

chlorures, etc. C’est différentes normes sont consignées dans le tableau n°05.

Page 25: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

12

Tableau n°05 : Normes des paramètres physico-chimiques. (33, 34, 13).

Paramètres unités

Normes de l’Union

Européenne

Normes

d’O.M.S

Normes de

Suisse

Normes

Française

Normes

d’U.S.A

NG CMA CMA CMA CMA CMA

Température °C 12 25 25 8-15 25 -

pH 6,5-8,5 9,5 6,5-9 6,8-8,2 6,5 -9 6,5- 8,5

Conductivité

électriqueµS/cm - - - 200-800

180-1000 à 20°C

200-1100 à 25°C-

Chlorure mg/l - 200 200 20< 200 250

Sulfates mg/l - 250 250 50< 250 250

Magnésium mg/l 30 50 50 - 50 -

Calcium mg/l - - 120 - - -

Sodium mg/l 20 150 150 20< 200 -

Aluminium mg/l 0,05 0,2 12 < 0.05 12 0,2

Potassium mg/l 10 12 12 <5 12 -

Résidus sec mg/l - 1500 1500 - - -

NG : Niveau Guide.

CMA : Concentration Maximale Admissible.

I-3-3-Normes des substances indésirables :Les substances indésirables sont des substances dont sa présence est tolérée en faible

concentration exigée par une réglementation. Parmi ces substances, on peut trouver des

éléments qui ne causent que des désagréments pour l'usager ; mais d'autres peuvent avoir

une incidence sur la santé. (34).

Page 26: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

13

Tableau n° 06: Normes des substances indésirables. (32, 33,08).

Normes deunitésparamètres USAFranceSuisseOMSU. Européenne

CMACMACMANGCMACMANG-0,10.1-0,5<0.050.50.50,05mg/lAmmonium

0.1-0.1-1010-µg/lArgent

1.321.5<0.005 (source)11-mg/lCuivre soluble

0.30,20.3 (total)<0.05 (dissous)0,20,250mg/lFer soluble

-1,51.5<0.5-1,5-mg/lFluorures

0.050.050.05 (total)<0.02 (dissous)0.050.05200mg/lManganèse

455040<25505025mg/lNitrates

30.10.1<0.010.10.1-mg/lNitrites

-5-< 3-5-mg/l

d’O2

Oxydabilité

(O2 au

KMn04) 555<0.01 (source)55-mg/lZinc

I- 3-4-Normes des substances toxiques :

Les normes fixées sont sensiblement inférieures aux seuils considérés comme

acceptables en toxicologie, c'est pourquoi les teneurs tolérées sont extrêmement faibles.

Ces paramètres concernent le plomb et le chrome entre autres. (32, 33).

Page 27: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

14

Tableau n° 07 : Normes des substances toxiques. (32, 33, 08).

Normes deunitésparamètres USAFranceSUISSEOMSUnion Européenne

CMACMACMACMACMA

5010< 25050µg/lArsenic

55< 0.555µg/lCadmium

10050< 15050µg/lChrome soluble

200505050µg/lCyanures

21< 0.111µg/lMercure

-20-5050µg/lNickel

---55mg/lPhosphore

1510< 0.0015050µg/lPlomb

I- 4- Effets de la présence des sels minéraux dans l'eau potable:

I- 4- 1-Nitrates et Nitrites (NO3- et NO2

-) :

Les composés azotés les plus nocifs sont les nitrates (NO3-) et les nitrites (NO2

-). Une

forte concentration en nitrite indique une pollution bactériologique, par suite de l'oxydation

de l'ammoniaque. D'autre part, ces composés provoquent des troubles graves chez les

nourrissons, par dégradation de l’hémoglobine du sang et production de méthémoglobine

toxique. Ils peuvent provoquer l'hypertension et sont des précurseurs de nitrosamines

cancérigènes. (35, 34, 24).

I- 4- 2- Sulfates (SO42-):

Les eaux souterraines contiennent pratiquement toujours des sulfates, en proportion très

variables. Ces ions sont les moins toxiques, toutefois les fortes concentrations provoquent

des troubles gastro-intestinaux ; elles peuvent donner un goût désagréable à l'eau et créer

des dépôts tenaces dans les chaudières. (25).

I-4- 3-Chlorures (Cl-) :

La présence des chlorures en concentration élevée, affecte le goût de l'eau et accélère la

corrosion des métaux dans les réseaux en fonction de l'alcalinité de l'eau. Cela peut

entraîner une augmentation de la concentration de certains métaux dans l'eau. (36, 26).

Page 28: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

15

I-4- 4-Bicarbonates (HCO3-) :

Les bicarbonates n'ont pas de rôle prépondérant direct sur la santé humaine. Ils ont par

contre, un rôle par les cations auxquels ils sont liés (sodium, calcium) ce qui donne un goût

souvent salé. Leur absorption entraîne une alcalinisation des urines. (26,37).

I- 4- 5-Fluor (F-) :

Le fluor est un ion apprécié par les dentistes puisque par son action, il est incorporé

dans l'émail des dents lors de la phase de minéralisation. Il a surtout une action topique

provoquant une reminéralisassions des dents évoluées et inhibant le métabolisme des

bactéries cariogènes. Le fluor est naturellement présent dans un certain nombre d'aliments

(thé, poisson...). Par ailleurs actuellement en France, plus de 80% des nourrissons ont un

excès de fluor, qui est responsable de fluorose dentaire chez l’enfant entraînant une hypo

minéralisation de l'émail. Chez l’adulte ils peuvent être responsables de fluorose osseuse

avec ostéosclérose (douleurs osseuses, déformations...) lorsque l'apport quotidien est

supérieur à 8 mg/jour. (38 ;39).

I- 4- 6-Calcium (Ca2+):

Le calcium est responsable de la dureté de l’eau. Cette dureté est exprimée par le titre

hydrotimétrique (TH) en degré français (1°F = 4 mg/l de calcium).

Sur le plan de la santé, les eaux dures n'entraînent pas de conséquences, par contre elles

provoquent l'entartrage des canalisations et des chaudières, ce qui nécessite d'utiliser plus

de savon lors de lavages. (13 , 19).

I- 4- 7-Sodium (Na+) :

C’est un élément vital pour des fonctions essentielles de notre organisme, mais il est

susceptible d'entraîner des problèmes cardiaques ou rénaux. (26,40).

I- 4-8- Ammonium (NH4+) :

L’ammonium n’a pas d’effet appréciable sur la santé humaine, mais sa présence dans

les eaux est un indicateur de pollution. Dans les eaux profondes, sa présence peut

également être due aux conditions réductrices régnant dans une nappe. Il doit être éliminé

Page 29: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre I : Paramètre de qualité des eaux

16

dans les eaux de consommation car c’est un élément qui peut permettre à certaines

bactéries de proliférer dans les réseaux de distribution (35, 41, 25, 42).

Page 30: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEE LLAA ZZOONNEEDD’’EETTUUDDEE

Page 31: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

16

II: Présentation de la zone d’étude :

II.1 : Situation Géographique :La ville d’Ain Oussera est la seconde plus grande ville de la willaya de DJELFA. Située sur

l’atlas saharien. Ain Oussera est une des daïra de la wilaya de DJELFA à 200 Kms au sud

d'Alger, (43)

Elle est limité au ;

Nord par la wilaya de MEDEA

Nord Est par la commune de BENHAR

Sud Est par la commune de BOUIRET LAHDEB

Nord Ouest par la commune D’ELKHMIS

Sud Ouest par la commune de GERNINI

Figure n°04 : Plan de situation de la commune d’AIN-OUSSERA(44)

Page 32: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

17

II.1.1 : Aperçu géologique :La reconnaissance géologique du site nous permettra de prendre les dispositions

indispensables à la réalisation des tranchées, ainsi que le choix des engins de terrassement à

utiliser.

La région est caractérisée par les formations géologiques suivantes de la plus ancienne à la

plus récente selon l’échelle des ères géologique

II.1.1.1 : Dépôts Continentaux : Alluvions Modernes

Dunes

Daya Temporaire

Croûte Calcaire

Calcaires Lacustres à Gastéropodes

II.1.1.2: Coniacien c4 :Environ 100 mètres, visibles de calcaires jaunâtre légèrement marneux, souvent biolitiques

et oolithique admettent quelques niveaux marneux.

II.1.1.3 : Aptien n 5-6 :Au sein d'une série détritique à nette influences continentales apparaissent épisodiquement

des calcaires et notamment les calcaires à Orbitholine 200 m

II.1.1.4 : Hauteriviens - Barrémien n 3-4 :Grés en gros bancs souvent silicifiés admettent surtout la partie inférieure des bancs de

dolomies et d’argile gréseuse, l'épaisseur n'est pas mensurable. On peut l'estimer à 500

mètres.

II.1.1.5 : Hauterivien à Albien Indifférenciés :Lorsque la continuité stratigraphique avec les niveaux carbonatés du Cénomanien ou de

l'Aptien n'existe pas, les affleurements i sont trop discontinus pour permettre de distingue

grés Albiens de ceux appartenant à l'Hauterivien-Barré car leur faciès trop semblables ne

permet pas de les différencier (43)

Page 33: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

18

II.1.2 : Tectonique :Le territoire de la feuille d’AIN-OUSSERA est occupé en presque totalité par la zone

anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE, seule la région la plus méridionale constitue le

flanc Nord d'un autre anticlinal, celui de CEDRAIA.

La zone anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE : c’est une vaste zone anticlinale où l'on

peut distinguer les différents éléments suivants :

1- l’axe de la zone anticlinale, peu visible sur le terrain, de la zone anticlinale se déduit

surtout de la direction p des pendages dirigés du Nord 45° Est à Nord 55° Est.

2- Le dispositif périclinal oriental : Mis en évidence par les bancs de dolomie de

l'Hauterivien.

3- Le flanc Sud de la zone anticlinale caractérisé par une in tante flexure.

4- Le flanc Sud de la zone anticlinale, contrairement au fla il est difficile d'observer le

flanc Sud de la zone anticlinale KHARTOUA-DOGHMAANE.

II.1.3 : La séismicité :L’ALGERIE a tout le temps été soumis a une activité sismique intense avec comme

résultats des pertes humaines et matérielles importantes dommageables non seulement aux

individualités et collectivités locales, mais également au pays soit entier dont elle peut

obérer le développement pour un certains nombre d’années à l’instar du séisme de 10

Octobre 1980 de Chleff et aussi le cas de Boumerdes en 2003.

Donc pour pouvoir résister à ce phénomène, on doit construire des ouvrages de telle sorte à

leur fournir un degré de protection tolérable en répondant aux règles parasismiques

algériennes.(43)

L’activité sismique est due principalement à la nature géologique de la région magrébine

et à ses caractéristiques tectoniques à la frontière de la plaque africaine et eurasienne, en

mouvement compressif permanent (tectonique des plaques).

Pour pouvoir réduire les pertes induites par ce cataclysme, on doit en premier lieu

quantifier le danger ou dégât en identifiant les sources sismique (failles actives, charriage....)

et évaluer les niveaux de secousses (intensité, magnitude, accélération) dans la région

épicentrale, puis évaluer le niveau de vulnérabilité (taux de perte…) de la population

exposée au risque (individus, ouvrage, bien économique et sociaux …).

Page 34: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

19

Les classifications établis ci-dessous sont indépendantes du choix du système

constructif et concernent les zones sismiques les groupes d'usages et les sols.

En fonction de l'intensité sismique, l'Algérie est découpée en zones sismiques (voir fig.

N°2).

Zone 0 : Séismicité négligeable.

Zone I : Séismicité faible

Zone II : Séismicité moyenne

Zone III : Séismicité forte

Dans le cas de la ville d’Ain Oussera (zone d’étude) la Séismicité est faible [Zone I].

Carte n°02 : séismicité

Echelle : 1/50000Figure n°05 : Carte de séismicité de Ain Oussera

Page 35: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

20

II.1.4: Climatologie :Ain Oussera jouit d'un climat continental, froid et assez humide en hiver, très chaud et sec

en été. La saison du printemps y est très courte. Le niveau des précipitations est très

capricieux, si bien qu'elle peut varier du simple au double d'une année à l'autre. Les

tempêtes de sable y sont courantes, notamment en été.

Trois aspects lies à l'environnement sont à relever au niveau du site à savoir le passage de

l'oued à l'Ouest du site, l'élevage à l'intérieur des constructions et le rejet non contrôlé des

ordures. Ces aspects peuvent porter atteinte à la santé de la population du site.

II.1.5: La température :L'élément température pour l'agglomération d’Ain Oussera est jugé déterminant dans le

choix :

De l'organisation urbaine (création des zones d'ombre et des espaces verts pour générer des

micros climats à l'intérieur des îlots d'habitations).

Des matériaux de construction à utiliser.

D'une manière générale la région est caractérisée par deux saisons contrastées de point de

vue température

Un été chaud où la température et très importante.

Un hiver froid qui connaît une chute de température avec formation de la gelée blanche

La température est marquée par des grands écarts dans ses valeurs saisonnières et même

journalières.

II.2 : les sources d’alimentation en eau potable :Au niveau de l’agglomération chef lieu de Ain Oussera ,existe 16 forages

(F2 ,F3,F4,F5,F6,F7,F8,F9,F10,F11,F12,F13,F14,F15)qui produisent un débit totale

de 445 lis.

Page 36: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

21

Tableau n°8 :Fiche technique sur la situation des forages a travers la ville de Ain Oussara(45)

Le réseau des forages de la ville d’ Ain Oussara se présente comme dans le schéma suivant :

N° Nom

de

forage

Date de

réalisation

La

profondeur

(m)

Le Débit

exploité

(l/s)

HMT

(m)

Cote de

calage(m)

Niveau

statique

(m)

Niveau

dynamique

(m)

Volume

produit

(m3/j)

01 F2 2010 250 25 100 56 34 70 2592

02 F3 1973 200 30 90 60 34 75 2592

03 F4 1979 200 30 100 37 12 24 2160

04 F5 1979 180 6(citernage) 100 24 50

05 F6 1986 200 25 70 24

06 F7 1992 250 25 110 76 42 56 2160

07 F8 1993 250 20 100 56 25 30 1728

08 F9 1996 200 34 100 54 40 60 2160

09 F10 1996 200 22 120 54 34 45 1728

10 F11 2013 250 30 102 72 22

11 F12 2013 250 30 102 72 20 40 2592

12 F13 1/9/2014 250 30 102 72 20 42 2592

13 F14 1/9/2014 250 30 102 72 25 42 2160

14 F15 1/9/2014 250 30 102 72 25 40 2592

Page 37: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

22

II.3 : le réseau de distribution :

L'agglomération chef lieu d’AIN OUSSERA est dotée d'un réseau de distribution de type maillé

alimenté simultanément par cinq 05 réservoirs. La longueur totale du réseau d'alimentation en eau

potable est plus 137 km, il est constitué par des conduites en amiante ciment et acier, dont les

diamètres varient entre D=80 et D=600 mm.

L'Etat général de réseau est moyen est couvre la totalité de la zone urbaine en matière

d'alimentation ; le taux de raccordement est de 95 %.

Au niveau du site d'étude, l'alimentation en eau potable se fait à partir du réservoir R05

(500 m3), situé a l'Est du périmètre d'étude ; le réseau de distribution est de type maillé dont le

diamètre variant entre D=50 et D=250 mm.(43)

II.3.1: le réseau d’Assainissement:Le réseau d'assainissement de l'agglomération d’AIN OUSSERA est de type unitaire, composé de

plusieurs collecteurs.

Les diamètres varient entre D=200 et D=1200mm, il couvre 95% de l'agglomération et présente des

pentes de 2 % a 12%.

Carte n°01 :positionnement des forages du Ain Oussara

Figures n°06 : positionnement des forages d’Ain Oussara(43)

Page 38: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

23

La Partie Nord de l'agglomération est desservie par un réseau dont les diamètres varient entre

D=300 et D=800 mm, relié sur la périphérie Ouest par le biais d'un collecteur principal de 1000

mm, et un autre de type ovoïde (1000 mm) avec la partie Est.

La partie Sud de l'agglomération est couverte par un réseau de diamètre variant entre (300 à.1000)

mm, raccordé à un collecteur principal de D=1200 mm.

Quant aux réseaux des 3 quartiers périphériques sont reliés à un collecteur de diamètre D=600 mm

en parallèle à l'Oued et le tout est raccordé au réseau principal de la ville.

Les deux collecteurs de diamètre de (1000 à 1200) mm et le collecteur ovoïde de diamètre de

D=1200 mm se rejoignent au Nord de l'agglomération au niveau de déversoir d'orage vers un

émissaire de diamètre de 1200 mm.

Actuellement, les rejets se font à l'air libre dans L'OUED BOUCEDRAIA, sachant qu'une étude

concernant la mise en place d'une station d'épuration a été approuvé (Bureau d'étude Hydro projet

centre). Cette station est située au Nord de l'agglomération, sa capacité est équivalente à un nombre

de 191 000 équivalent habitants. Ces caractéristiques sont comme suit :

-Débit moyen 28 650 m3/j ;

-Débit max temps sec 1957,75 m3/j ; Débit max temps des pluies 3918,5 m3/j.

Le procédé d'épuration est de type biologique à boues activées à faible charge permettant la

nitrification de l'affluant vue la présence de l'azote en excès. (43)

Page 39: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

PPAARRTTIIEE EEXXPPEERRIIMMEENNTTAALLEE

Page 40: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

MMAATTEERRIIEELLSS EETT MMEETTHHOODDEESS

Page 41: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

24

I .Matériel et Méthodes :Notre étude expérimentale est basée sur l'étude de la qualité des eaux potables souterraines

(deux forages) de la région d’Ain Oussera.

Les analyses physico-chimiques des échantillons prélèves, ont été réalisées au niveau du

laboratoire des analyses des eaux de l'Algérienne Des Eaux (A.D.E), unité de laboratoire

Djelfa, et ont portées essentiellement sur les dosages des éléments majeurs à savoir : le

calcium (Ca2+), Le magnésium (Mg2+), les chlorures (Cl-) et les bicarbonates (HCO3-). Ainsi

que les analyses des sulfates (SO42-), les nitrites (NO2

-), l’ammonium (NH4+), et l’alcalinité

(HCO3-).

I-1.Echantillonnage :

Le présent travail a concernée deux forages de la région de Ain Oussera, il s’agit de :F3

et F12.sur le réseaux des forages (annexe 3).

Au cours de notre étude, nous avons choisi pour chaque échantillon quelque paramètre

Les prélèvements d’eau ont été effectués manuellement. En utilisant des flacons, en

polyéthylène de 2 litres propres et nettoyées. Avant chaque prélèvement, les flacons sont

rincés avec de l’eau prélevée et agiter avant chaque prélèvement

I-2.Matériel : Spectrophotomètre.

Conductimètre

pH mètre.

Agitateur magnétique.

Barreau magnétique

fioles jaugées de 50 ml

fioles jaugées de 100 ml

bécher de 50 ml

erlenmeyers

baguette et papier hygiénique.

Page 42: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

25

I -3Méthodes d’analyses :

I -3-1.Analyse des cations :

I -3-1-1Détermination de l'azote ammoniacal (NH4+) :

I -3-1-1-1Principe :

Un dosage spectrophotométrique, est réalisé après l’ajout des salicylate de sodium et

hypochlorite en présence de nitroprussiate de sodium, qui se réagit avec les ions ammonium

pour former un composé de couleur bleu.(Mesure spectrométrique à environ 655nm)

I -3-1-1-2Réactifs:

Réactif I : - Acide dichloroisocyanurique ....................................... 2 g.

- Hydroxide de sodium ( NaOH )…………………………. 32 g.

- H2O distillée ................................. q.s.p 1000 ml.

Réactif II (coloré) :

- Tricitrate de sodium .................................................. 130 g.

- Salicylate de sodium .................................................. 130 g.

- Nitropruciate de sodium ................................................. 0.97 g.

- H2O distillée ................................................. q.s.p 1000 ml

I -3-1-1-3Courbe d'étalonnage :

Dans une série de fioles jaugées de 50 ml numérotées, introduire successivement en agitant

après chaque addition :

Page 43: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

26

Tableau n°9 : les normes d’étalonnage de (NH4+)

$ fille 1 mg/l 0 1 2.5 5 25 40

Eau distillée

(ml)50 49 47.5 45 25 10

Réactif I (ml) 4 4 4 4 4 4

Réactif II

(coloré) (ml)4 4 4 4 4 4

Attendre 1 h.30

[NH4+] en

mg/l0 0.02 0.05 0.1 0.5 0.8

I -3-1-1-4Mode opératoire :

- Prendre 40 ml d’eau à analyser

- Ajouter 4 ml du réactif I

- Ajouter 4 ml du réactif II et ajuster à 50 ml avec H2O distillée et attendre 1h. 30min

Figure n° 07 : Photo des réactifs dansune fiole jaugée

Figure n°08: photo deSpectrophotomètre (ODOSSEY)

Page 44: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

27

I -3-1-1-5Expression des résultats :

* L’apparition de la coloration verdâtre indique la présence de : NH4+

Effectuer la lecture à 655 nm.

*Le résultat est donné directement en mg/l. (voir tableau 14)

I -3-1-2-Détermination du Calcium ( Ca2+) :

I -3-1-2-1Principe:Le dosage de calcium est effectué par une méthode titrimétrique par l’E.D.T.A.Ce dosage se

fait en présence de Murexide. L'E.D.T.A réagit tout d'abord avec les ions de calcium libres,

puis avec les ions de calcium combinés avec l'indicateur qui vire alors de la couleur rouge à

la couleur violet.

I -3-1-2-2Réactifs:- Solution d'EDTA 0.02N (0.01 M) :

Dissoudre 3.721 g de sel disodique de l'acide éthylène-diamine tétracétique (cristallisé 2H2O)

dans un litre d'eau distillée.

1mL d'EDTA 0.02N correspond à 0.4008 mg de calcium, soit 1 mg de carbonate de calcium.

A conserver dans des flacons en polyéthylène.

-Solution d'hydroxyde de sodium NaOH (2N)

NaOH (pastilles)…………………………………….…..80g.

H2O distillée…………………………………....q.s.p.1000ml.

- Indicateur : Murexide.

I -3-1-2-3Mode opératoire :- Prendre 50 ml d’eau à analyser.

- Ajouter 2 ml de NaOH à 2 N.

- Ajouter du Murexide. Et titrer avec l’E.D.T.A jusqu’au virage (violet).

Page 45: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

28

I -3-1-2-4Expression des résultats

La détermination du mg/l de Calcium est donnée par la formule suivante :(voir le résultat

tableau14)

[Ca2+]=V1 *8

V1 : Volume d'EDTA nécessaire pour une concentration donnée.

C : Concentration molaire d'EDTA (0,01 M/l ).

Mca2+: Masse molaire du calcium en g.

P.E : Prise d'essai (volume de l'échantillon nécessaire pour ce dosage).

F : Facteur

1000*.

*** 212

EPMFCV

Ca CaEDTA

Figure n°09 :photo de lacoloration finale (violet)

Figure n°10 : photo de titreragesde (Ca2+)

Page 46: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

29

I -3-1-3Détermination du magnésium ( Mg2+ ):

I -3-1-3-1Principe :

Le principe est le même que pour la mesure de la dureté calcique, mais l'utilisation

d'indicateur de Noir Eriochrome permet de doser simultanément ; et sur un même

échantillon, le calcium et le magnésium

I- 3-1-3-2Réactifs :- Solution d'EDTA 0.02N (0.01 M).

Dissoudre 3.721 g de sel disodique de l'acide éthylène-diamine tétracétique (cristallisé 2H2O)

dans un litre d'eau permutée.

1mL d’EDTA (0.02 N) correspond respectivement à (0.4008 mg) de calcium, (1 mg) de

carbonate de calcium et (0.243 mg) de magnésium.

-Solution tampon (pH = 10,1) :

Dissoudre 16,9g de chlorure d’ammonium (NH4Cl) dans 143 ml deNH4OH concentré.

Ajouter en suite 1,179 g d'E.D.T.A et 0,780 g de sulfate de magnésium (Mg SO4 7H2O)

ou(0,644 g de Mg Cl2 6H2O) dans 50 ml d'eau distillée. Eviter soigneusement tout excès soit

de Mg , soit d'E.D.T.A.

- Ajouter la deuxième solution à la première. Bien mélanger, Diluer ensuite tout à 250 ml.

Cette solution est stable environ un mois.

- Indicateur de Noir Eriochrome.

- Solution d'hydroxyde de sodium 1N.

- Acide chlorhydrique1N.

I -3-1-3-3Mode opératoire :Ajouter à l'échantillon à analyser 2 ml de solution d'hydroxyde de sodium puis verser la

quantité nécessaire de solution d'EDTA pour obtenir le virage au violet.

Noter cette quantité (V1). Ajouter 3.2 ml d'acide chlorhydrique 1N et agiter durant 1 minute

jusqu'à la dissolution totale du précipité magnésien.

Verser 4 ml de solution tampon et 1 goutte de solution de Noir Eriochrome.

Bien mélanger. Introduire la quantité de la solution d'EDTA nécessaire au virage au bleu

(V2).

Page 47: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

30

I -3-1-3-4Expression des résultats :

La détermination du mg/l de Magnésium est donnée par la formule suivante:

(Voir le résultat tableau 14)

Donc :

[ Mg2+ ]mg/l = (V2-V1) x F x 4

V2: Volume total d'E.D.T.A

V1 : Volume d'EDTA nécessaire pour une concentration donnée.

C : Concentration molaire d'EDTA (0,01 M/l ).

MMg2+: Masse molaire du Magnésium en g.

P.E : Prise d'essai (volume de l'échantillon nécessaire pour ce dosage).

F : Facteur

1000*

*** 22

P.E

MFCVV EDTA12 MgMg

Figure n°11 : photo de titrages deMg2+

Figure n°12 : photo de lacoloration finale (bleu)

1000*3.24**01.*50

F0VVmg/lMg2 12

Page 48: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

31

I -3-2Analyse des anions :

I -3-2-1Détermination des phosphates ( PO43- )

I -3-2-1-1Principe :

Formation en milieu acide d'un complexe avec le molybdate d'ammonium et le tartrate double

d'antimoine et de potassium. Réduction par l'acide ascorbique en un complexe coloré en bleu

qui présente deux valeurs maximales d'absorption l’une vers 700 nm, l'autre plus importante à

880 nm.

I -3-2-1-2Réactifs :

Réactif Mixte:

A : -Heptamolybdate d'ammonium ....................... 13 g.

- Eau distillée ....................... 100 ml.

B : -Tartrate d'antimoine ....................... 0.35 g.

-Eau distillée...................... 100 ml.

C :-Acide sulfurique pur ....................... 150 ml ©

( A + B ) + C 500 ml d'eau distillée

Acide ascorbique à 10 %:

Acide ascorbique…………………………….10g.

Eau distillée …………………………….100ml.

Solution mère à 50 mg/l PO43 - : Solution fille à 2 mg/l PO4

3-

Page 49: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

32

I -3-2-1-3Courbe d'étalonnage :

Tableau n°10 : les normes d’étalonnage de ( PO43- )

N° Fiole 0 1 2 3 4 5

$ fille à 25 mg/l P 0 0.3 ml 0.6 1.2 2.4 4.8

qsp 40 ml eau distillée 40 40 ml 40 40 40 40

[c] P 0.0 0.015 0.03 0.06 0.120 0.240

[c] en PO43- 0.0 0.0459 0.0918 0.1836 0.3672 0.7340

Acide ascorbique (ml) 1 1 1 1 1 1

Réactif mélangé (ml) 2 2 2 2 2 2

Attendre 10 mn.

I-3-2-1-4Mode opératoire :

-40 ml d'eau à analyser.

- 1 ml acide ascorbique

- 2 ml du réactif mixte.

-Attendre 10 mn le développement de la couleur bleue.

I -3-2-1-5Expression des résultats :

- Effectuer la lecture à une longueur d'onde de 880 nm.

- Le résultat est donné directement en mg/l.(voir tableau 15)

I -3-2-2Détermination des Sulfates ( SO42- )

I -3-2-2-1Principe :

Les ions sulfates sont précipités et passés à l'état de sulfate de baryum,en présence de Ba Cl2.

Ba Cl2 + SO42- → BaSO4+ 2 Cl-

Page 50: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

33

I -3-2-2-2Réactifs :-solution mère de sulfate à 1g/l a partir de Na2SO4 :

Na2SO4…………………………………………...1,479g.

Eau distillee……………………….......................1000ml.

-Solution stabilisante :

Acide chlorhydrique……………… ……………....60ml.

Ethanol …………………………………………….200ml.

Chlorure de sodium…………………………………...150g.

Glycérol…...100ml.

Eau distillée……………………….……….q.s.p.1000ml.

-Solution de chlorure de baryum :

Chlorure de baryum….150g.

Acide chlorhydrique………………………………….5ml.

Eau distillée………………………………...q.s.q.1000ml.

I -3-2-2-3Courbe d'étalonnage :

Dans une série des fioles jaugées de 100 ml. Introduire successivement :

Tableau n°11 : les normes d’étalonnage de ( SO42- )

-Effectuer les lectures au spectrophotomètre à la longueur d'onde de 420 nm.

I -3-2-2-4Mode opératoire :

Dans une fioles jaugées de 100 ml, introduire 20 ml d'eau à analyser puis compléter à 100ml

d'eau distillée. Ajouter 2 ml de chlorure de barium et 5 ml de Solution stabilisante

76543210N° de fioles

76543210Volume Solution mère à 1g/l (ml)

100100100100100100100100Volume d'eau distillée (ml)

55555555Volume Solution stabilisante (ml)

22222222Volume chlorure de baryum (ml)

Agitation 1 minute

706050403020100Correspondance en mg/l de sulfates.( SO4-2)

Page 51: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

34

I -3-2-2-5Expression des résultats :Après 2 min d’agitation utiliser le UV-Visible , exprimée en mg/l.(voir tableau 15 )

I -3-2-3Détermination de l’alcalinité (HCO3-) :

I -3-2-3-1Principe :

Détermination des volumes successifs d'acide fort en solution diluée nécessaire pour

neutraliser , aux niveaux de pH = 8.3 et 4.3, le volume d'eau à analyser. La première

détermination sert à calculer le titre alcalimétrique (TA), la seconde à calculer le titre

alcalimétrique complet (TAC).

I -3-2-3-2Réactifs :

* Solution d’acide Chlorhydrique à 1 N :

* Solution d’HCl à 0,1 N :

- HCl à 1 N ................................................ 100 ml.

- H2O distillée ................................................ q.s.p 1000ml.

I -3-2-3-3Mode opératoire :

- Prendre 100 ml d’eau à analyser,

- ajouter 2 goutte méthylorange

- Titrer avec HCl à 0,01 N jusqu’à coloration orange.

Page 52: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

35

I -3-2-3-4Expression des résultats

- V=THC (v : Volume d’acide versé.)

- [HCO3- ]=THC*12.2 (voir tableau 15)

I -3-2-4Détermination de (CO3-) :

On a: pH<8.8 [CO3-] =0

I -3-2-5Détermination des Nitrites (NO2-) :

I -3-2-5-1Principe:

Les nitrites réagissent avec le Sulfanilamide pour former un composé diazoïque, après

copulation avec le N1 Naphtyléthylènediaminedichloride donne naissance à une coloration

rose mesurée à 543nm.

Figure n°13: photo de titrages de(HCO3

-) en débutFigure n°14 : photo de titrages de(HCO3

-) (la coloration devient orange)

Page 53: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

36

I -3-2-5-2Réactifs:

Réactif Mixte :

- Sulfanilamide ……………………………...40 g.

- Acide phosphorique ………………..…... 100 ml.

- N-1- Naphtyl éthylène diamine ........................... 2 g.

- H2O distillée ........................................ q.s.p 1000 ml.

I -3-2-5-3Courbe d'étalonnage :

Dans une série des fioles jaugées de 50 ml. Introduire successivement :

Tableau n°12: les normes d’étalonnage de ( NO2- )

$ fille 1 mg/l 0 1 2 5 20 40

Eau distillée

(ml)50 49 48 45 30 10

Réactif Mixte

(ml)1 1 1 1 1 1

Attendre 10 mn

[NO2-] en

mg/l0 0.02 0.04 0.1 0.4 0.8

I- 3-2-5-4Mode opératoire :

- Prendre 50 ml d’eau à analyser

- Ajouter 1 ml du réactif mixte.

- Attendre 10mn.

Page 54: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

37

I -3-2-5-5Expression des résultats :

* L’apparition de la coloration rose indique la présence des NO2-.

Effectuer la lecture à 543 nm.

*Le résultat est donné directement en mg/l. (voir tableau 15)

I -3-2-6Détermination des chlorures (Cl- )

I -3-2-6-1Principe :

Réaction des ions chlorure avec des ions argent pour former du chlorure d'argent insoluble qui

est précipité quantitativement .Addition d'un petit excès d'ions argent et formation du

chromate d'argent brun-rouge avec des ions chromates qui ont été ajoutés comme indicateur.

Cette réaction est utilisée pour l'indication du virage. Durant le titrage , le pH est maintenu

entre 5 et 9.5 afin de permettre la précipitation.

Ag NO3 + Na Cl Ag Cl + Na NO3

2 Ag Cl + K2Cr O4 2 Kcl + Ag2 CrO4

Figure n°15:photo des réactifsdans une fiole jaugée

Page 55: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

38

I -3-2-6-2Réactifs :

Solution de nitrate d’argent à 0,01 N:

1,6987 d' AgNO3→1000 ml d'eau distillée

Indicateur coloré K2CrO4 à 10 %:

10 g de K2CrO4 → Q.S.P 100 ml d'H2Odistillée.

Solution de chlorures à 71 mg/l:

0.107g de NH4Cl…………1000ml d'eau distillée.

I -3-2-6-3Mode opératoire :

-Prendre 5 ml d’eau à analyser,

-Ajouter 2 gouttes de K2CrO4 (coloration jaunâtre).

-Titrer avec Ag NO3 à 0,01 N jusqu’à coloration brun rougeâtre.

Figure n°16 :photo de titragesde Cl- en début

Figure n°17 : photo titrages de Cl-

à la fin (la coloration devient brun)

(

Page 56: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

39

I -3-2-6-4Expression des résultats :(voir tableau n°15)

51000 xF x35,5 x0,01 xMxN x

:. 333 ClAgNO AgNOAgNO VPE

VGF

F.S : [Cl- ] = VAgNO3 x 71 x F.

VAgNO3 : Volume d’AgNO3 nécessaire pour le dosage de l’échantillon.

NAgNO3 : Normalité d’AgNO3

MCl : masse des chlorures.

F : facteur de correction du titre d’Ag NO3

PE : prise d’essai.

Pour le F :- Prendre 5 ml de la solution mère à 71 mg/l.

- Ajouter 2 gouttes de l’indicateur coloré.

- Doser par AgNO3 à 0,01 N jusqu’au virage.(couleur brun rougeâtre).

I -3-3l’analyse de pH, T°c, Cond, sal et TDS :

I -3-3-1Mesure électro métrique du pH avec l’électrode de verre :

I -3-3-1-1PrincipeLe pH est en relation avec la concentration des ions hydrogène [H+] présent dans l'eau ou les

solutions. La différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de

référence (Calomel - KCl saturé). Plongeant dans une même solution, est une fonction linéaire

du pH de celle-ci. Le potentiel de l’électrode est lié à l’activité des ions H+

L’appareil employé est le pH-mètreà base d’Electrode de pH combinée et en utilisant des

réactifs à pH=9, pH=7 et pH=4 comme solution tampon.

I -3-3-1-2Mode opératoirea) Etalonnage de l’appareil

Avant d’utiliser le pH-mètre il doit être étalonné avec les étapes suivantes :

F 1VAg NO 3

Page 57: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

40

-Allumer le pH Mètre,

- Rincer l’électrode avec de l’eau distillée,

- Prendre dans un petit bécher, la solution tampon étant pH = 7,

- Régler l'agitation à faible vitesse,

- Tremper l’électrode de pH dans la solution tampon pH = 7,

- Laisser stabiliser un moment jusqu'à affichage du standard 2,

- Enlever l’électrode et la rincer abondamment avec l’eau distillée,

- Ré étalonner de la même manière avec les solutions tampon pH = 9 où pH = 4,

- Puis rincer abondamment l’électrode avec l’eau distillée.

b) Dosage de l’échantillon

Après étalonnage, on procède au dosage de notre échantillon comme suit :

- Prendre environ 100 ml d’eau à analyser,

- Le Mettre dans un agitateur avec une faible agitation,

- Tremper l’électrode dans le bêcher,

- Laisser stabiliser un moment avec une faible vitesse d’agitation,

- Puis noter le pH.(voir tableau n°16 )

I -3-3-2Mesure de la conductivité électrique :

I -3-3-2-1. DéfinitionLa conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise entre

deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm

Elle est l'inverse de la résistivité électrique.

L'unité de conductivité est le Siemens par mètre (S/m).

La conductivité électrique d'une eau s'exprime généralement en microsiémens par centimètre

(µS/cm). La relation entre la résistivité et la conductivité est la suivante:

)/(1000000).(

cmµStéconductivicméRésistivit

Figure n18°:pH-mètre

Page 58: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

41

I -3-3-2-2PrincipeIl est basé sur la mesure de la conductance électrique d'une colonne d'eau délimitée par deux

électrodes de platine (Pt) (ou couvertes de noir de platine) maintenues parallèles.

Si R est la résistance de la colonne d'eau en ohms(Guerzou, 2007).

S sa section en cm² et l sa longueur en cm.

La résistivité électrique en ohms-cm est

S1 Est appelé constante de l'élément de mesure

I -3-3-2-3. Mode opératoireD'une façon générale, il faut opérer avec une verrerie rigoureusement propre et rincée, avant

usage, avec de l'eau distillée.

Il faut Rincer plusieurs fois la cellule à conductivité, d'abord avec de l'eau distillée puis en la

plongeant dans un récipient contenant de l'eau à examiner; faire la mesure dans un deuxième

récipient en prenant soin que les électrodes de platine soient complètement immergées.

Agiter le liquide (barreau magnétique) afin que la concentration ionique entre les électrodes

soit identique à celle du liquide ambiant. Cette agitation permet aussi d'éliminer les bulles

d'air sur les électrodes.

I -3-3-2-4Expression des résultatsLe résultat est donné directement en µS/cm.

(voir tableau n°16 )

P = R S1

conductivité é lectrique en S / cm est :

V = 1P

La

R S

1 1.

Figure n°19:Conductimètre

Page 59: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes

42

I -3-3-3 la salinité, taux de minéralisation total (TDS) et la température :

Pour mesurer ces paramètres, on utilise le même appareil : le conductivité-mètre. L’analyse est

effectuée par immersion directe de l’électrode dans les flacons porteurs d’échantillons (sans oublie

de rincer rigoureusement l’électrode après chaque mesure). Les résultats sont affichés directement

dans l’appareil.

- Salinité (‰)

-TDS (mg/l)

- Température (°C).

I 3-4 L’analyse de TH, TAC et TA :

I -3-4-1Détermination de TH :

TH= V2*1000/500

- V2 : Volume total d'E.D.T.A

- Le résultat est donné en °F.(voir tableau n°17)

I -3-4-2Détermination de TAC :

THC =V titrer avec HCl dans le titrage de l’anion (HCO3-)

(Voir tableau n°17)

I -3-4-3Détermination de TA :

On a : pH<8.8 TA=0

(Voir tableau n°17)

Page 60: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

RREESSUULLTTAATTSS EETT DDIISSCCUUSSSSIIOONNSS

Page 61: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

16

II: Présentation de la zone d’étude :

II.1 : Situation Géographique :La ville d’Ain Oussera est la seconde plus grande ville de la willaya de DJELFA. Située sur

l’atlas saharien. Ain Oussera est une des daïra de la wilaya de DJELFA à 200 Kms au sud

d'Alger, (43)

Elle est limité au ;

Nord par la wilaya de MEDEA

Nord Est par la commune de BENHAR

Sud Est par la commune de BOUIRET LAHDEB

Nord Ouest par la commune D’ELKHMIS

Sud Ouest par la commune de GERNINI

Figure n°04 : Plan de situation de la commune d’AIN-OUSSERA(44)

Page 62: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

17

II.1.1 : Aperçu géologique :La reconnaissance géologique du site nous permettra de prendre les dispositions

indispensables à la réalisation des tranchées, ainsi que le choix des engins de terrassement à

utiliser.

La région est caractérisée par les formations géologiques suivantes de la plus ancienne à la

plus récente selon l’échelle des ères géologique

II.1.1.1 : Dépôts Continentaux : Alluvions Modernes

Dunes

Daya Temporaire

Croûte Calcaire

Calcaires Lacustres à Gastéropodes

II.1.1.2: Coniacien c4 :Environ 100 mètres, visibles de calcaires jaunâtre légèrement marneux, souvent biolitiques

et oolithique admettent quelques niveaux marneux.

II.1.1.3 : Aptien n 5-6 :Au sein d'une série détritique à nette influences continentales apparaissent épisodiquement

des calcaires et notamment les calcaires à Orbitholine 200 m

II.1.1.4 : Hauteriviens - Barrémien n 3-4 :Grés en gros bancs souvent silicifiés admettent surtout la partie inférieure des bancs de

dolomies et d’argile gréseuse, l'épaisseur n'est pas mensurable. On peut l'estimer à 500

mètres.

II.1.1.5 : Hauterivien à Albien Indifférenciés :Lorsque la continuité stratigraphique avec les niveaux carbonatés du Cénomanien ou de

l'Aptien n'existe pas, les affleurements i sont trop discontinus pour permettre de distingue

grés Albiens de ceux appartenant à l'Hauterivien-Barré car leur faciès trop semblables ne

permet pas de les différencier (43)

Page 63: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

18

II.1.2 : Tectonique :Le territoire de la feuille d’AIN-OUSSERA est occupé en presque totalité par la zone

anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE, seule la région la plus méridionale constitue le

flanc Nord d'un autre anticlinal, celui de CEDRAIA.

La zone anticlinale KHRATOUA-DOGHMAANE : c’est une vaste zone anticlinale où l'on

peut distinguer les différents éléments suivants :

1- l’axe de la zone anticlinale, peu visible sur le terrain, de la zone anticlinale se déduit

surtout de la direction p des pendages dirigés du Nord 45° Est à Nord 55° Est.

2- Le dispositif périclinal oriental : Mis en évidence par les bancs de dolomie de

l'Hauterivien.

3- Le flanc Sud de la zone anticlinale caractérisé par une in tante flexure.

4- Le flanc Sud de la zone anticlinale, contrairement au fla il est difficile d'observer le

flanc Sud de la zone anticlinale KHARTOUA-DOGHMAANE.

II.1.3 : La séismicité :L’ALGERIE a tout le temps été soumis a une activité sismique intense avec comme

résultats des pertes humaines et matérielles importantes dommageables non seulement aux

individualités et collectivités locales, mais également au pays soit entier dont elle peut

obérer le développement pour un certains nombre d’années à l’instar du séisme de 10

Octobre 1980 de Chleff et aussi le cas de Boumerdes en 2003.

Donc pour pouvoir résister à ce phénomène, on doit construire des ouvrages de telle sorte à

leur fournir un degré de protection tolérable en répondant aux règles parasismiques

algériennes.(43)

L’activité sismique est due principalement à la nature géologique de la région magrébine

et à ses caractéristiques tectoniques à la frontière de la plaque africaine et eurasienne, en

mouvement compressif permanent (tectonique des plaques).

Pour pouvoir réduire les pertes induites par ce cataclysme, on doit en premier lieu

quantifier le danger ou dégât en identifiant les sources sismique (failles actives, charriage....)

et évaluer les niveaux de secousses (intensité, magnitude, accélération) dans la région

épicentrale, puis évaluer le niveau de vulnérabilité (taux de perte…) de la population

exposée au risque (individus, ouvrage, bien économique et sociaux …).

Page 64: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

19

Les classifications établis ci-dessous sont indépendantes du choix du système

constructif et concernent les zones sismiques les groupes d'usages et les sols.

En fonction de l'intensité sismique, l'Algérie est découpée en zones sismiques (voir fig.

N°2).

Zone 0 : Séismicité négligeable.

Zone I : Séismicité faible

Zone II : Séismicité moyenne

Zone III : Séismicité forte

Dans le cas de la ville d’Ain Oussera (zone d’étude) la Séismicité est faible [Zone I].

Carte n°02 : séismicité

Echelle : 1/50000Figure n°05 : Carte de séismicité de Ain Oussera

Page 65: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

20

II.1.4: Climatologie :Ain Oussera jouit d'un climat continental, froid et assez humide en hiver, très chaud et sec

en été. La saison du printemps y est très courte. Le niveau des précipitations est très

capricieux, si bien qu'elle peut varier du simple au double d'une année à l'autre. Les

tempêtes de sable y sont courantes, notamment en été.

Trois aspects lies à l'environnement sont à relever au niveau du site à savoir le passage de

l'oued à l'Ouest du site, l'élevage à l'intérieur des constructions et le rejet non contrôlé des

ordures. Ces aspects peuvent porter atteinte à la santé de la population du site.

II.1.5: La température :L'élément température pour l'agglomération d’Ain Oussera est jugé déterminant dans le

choix :

De l'organisation urbaine (création des zones d'ombre et des espaces verts pour générer des

micros climats à l'intérieur des îlots d'habitations).

Des matériaux de construction à utiliser.

D'une manière générale la région est caractérisée par deux saisons contrastées de point de

vue température

Un été chaud où la température et très importante.

Un hiver froid qui connaît une chute de température avec formation de la gelée blanche

La température est marquée par des grands écarts dans ses valeurs saisonnières et même

journalières.

II.2 : les sources d’alimentation en eau potable :Au niveau de l’agglomération chef lieu de Ain Oussera ,existe 16 forages

(F2 ,F3,F4,F5,F6,F7,F8,F9,F10,F11,F12,F13,F14,F15)qui produisent un débit totale

de 445 lis.

Page 66: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

21

Tableau n°8 :Fiche technique sur la situation des forages a travers la ville de Ain Oussara(45)

Le réseau des forages de la ville d’ Ain Oussara se présente comme dans le schéma suivant :

N° Nom

de

forage

Date de

réalisation

La

profondeur

(m)

Le Débit

exploité

(l/s)

HMT

(m)

Cote de

calage(m)

Niveau

statique

(m)

Niveau

dynamique

(m)

Volume

produit

(m3/j)

01 F2 2010 250 25 100 56 34 70 2592

02 F3 1973 200 30 90 60 34 75 2592

03 F4 1979 200 30 100 37 12 24 2160

04 F5 1979 180 6(citernage) 100 24 50

05 F6 1986 200 25 70 24

06 F7 1992 250 25 110 76 42 56 2160

07 F8 1993 250 20 100 56 25 30 1728

08 F9 1996 200 34 100 54 40 60 2160

09 F10 1996 200 22 120 54 34 45 1728

10 F11 2013 250 30 102 72 22

11 F12 2013 250 30 102 72 20 40 2592

12 F13 1/9/2014 250 30 102 72 20 42 2592

13 F14 1/9/2014 250 30 102 72 25 42 2160

14 F15 1/9/2014 250 30 102 72 25 40 2592

Page 67: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

22

II.3 : le réseau de distribution :

L'agglomération chef lieu d’AIN OUSSERA est dotée d'un réseau de distribution de type maillé

alimenté simultanément par cinq 05 réservoirs. La longueur totale du réseau d'alimentation en eau

potable est plus 137 km, il est constitué par des conduites en amiante ciment et acier, dont les

diamètres varient entre D=80 et D=600 mm.

L'Etat général de réseau est moyen est couvre la totalité de la zone urbaine en matière

d'alimentation ; le taux de raccordement est de 95 %.

Au niveau du site d'étude, l'alimentation en eau potable se fait à partir du réservoir R05

(500 m3), situé a l'Est du périmètre d'étude ; le réseau de distribution est de type maillé dont le

diamètre variant entre D=50 et D=250 mm.(43)

II.3.1: le réseau d’Assainissement:Le réseau d'assainissement de l'agglomération d’AIN OUSSERA est de type unitaire, composé de

plusieurs collecteurs.

Les diamètres varient entre D=200 et D=1200mm, il couvre 95% de l'agglomération et présente des

pentes de 2 % a 12%.

Carte n°01 :positionnement des forages du Ain Oussara

Figures n°06 : positionnement des forages d’Ain Oussara(43)

Page 68: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Partie Bibliographique Chapitre II : présentation de la zone d’étude

23

La Partie Nord de l'agglomération est desservie par un réseau dont les diamètres varient entre

D=300 et D=800 mm, relié sur la périphérie Ouest par le biais d'un collecteur principal de 1000

mm, et un autre de type ovoïde (1000 mm) avec la partie Est.

La partie Sud de l'agglomération est couverte par un réseau de diamètre variant entre (300 à.1000)

mm, raccordé à un collecteur principal de D=1200 mm.

Quant aux réseaux des 3 quartiers périphériques sont reliés à un collecteur de diamètre D=600 mm

en parallèle à l'Oued et le tout est raccordé au réseau principal de la ville.

Les deux collecteurs de diamètre de (1000 à 1200) mm et le collecteur ovoïde de diamètre de

D=1200 mm se rejoignent au Nord de l'agglomération au niveau de déversoir d'orage vers un

émissaire de diamètre de 1200 mm.

Actuellement, les rejets se font à l'air libre dans L'OUED BOUCEDRAIA, sachant qu'une étude

concernant la mise en place d'une station d'épuration a été approuvé (Bureau d'étude Hydro projet

centre). Cette station est située au Nord de l'agglomération, sa capacité est équivalente à un nombre

de 191 000 équivalent habitants. Ces caractéristiques sont comme suit :

-Débit moyen 28 650 m3/j ;

-Débit max temps sec 1957,75 m3/j ; Débit max temps des pluies 3918,5 m3/j.

Le procédé d'épuration est de type biologique à boues activées à faible charge permettant la

nitrification de l'affluant vue la présence de l'azote en excès. (43)

Page 69: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

CCOONNCCLLUUSSIIOONN GGEENNEERRAALLEE

Page 70: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

57

Conclusion générale

L’objectif de se travail rentre dans le cadre de la préparation d’une base de

données sur la qualité des eaux potables de la région de Djelfa.

Dans la partie pratique nous avons effectué des analyses physico-chimiques

de deux forages parmi quinze qui alimente la ville d’Ain Oussera.

Les résultats obtenus nous ont permis de déduire que la qualité de ces eaux es

bien dans les normes que soit algériennes ou internationales et n’a pas subir un

changement depuis plus de sept ans (durée globale entre les analyses).

Cependant l’eau reste toujours une source fragile et sensible et la

moindre faute, la moindre négligence dans le temps engendrerait des

conséquences graves sur la santé des citoyens. L'eau, cette substance vitale

de notre quotidien qui constitue la 2/3 du corps humain, exige une

surveillance méticuleuse de désinfection réguliers.

Page 71: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

RREEFFEERREENNCCEESS

Page 72: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Références bibliographiques

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Page 74: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

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Page 75: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

AANNNNEEXXEESS

Page 76: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Annex 01

Tableau A1 : volumes produits des forages de la ville Ain Oussera

N° Nom du forages Début (l/s) Volume produit(m3/j)

01 F2 30 2592

02 F3 30 2592

03 F4 25 2160

04 F7 25 2160

05 F8 20 1728

06 F9 25 2160

07 F10 20 1728

08 F12 30 2592

09 F13 30 2592

10 F14 25 2160

11 F5 30 2592

Page 77: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Annexe 02

Tableau A2 : Fiche représentative de la situation des forages à travers la ville de Ain Oussera

ForageDate de

réalisationLa profondeur

(m)Le Débit exploité

(l/s)HMT(m)

Cote de calage(m)

Niveau statique(m)

Niveau dynamique

(m)

F 2 bis 2010 250 25 100 56 34 70

F3 1973 200 30 90 60 34 75

F4 1979 200 30 100 37 12 24

F6 1986 180 06(citernage) 70 24 24 50

F7 1992 200 25 110 76 42 56

F8 1993 250 20 100 56 25 30

F9 1996 200 34 100 54 40 60

F10 1996 200 22 120 54 34 45

F12 2013 250 30 102 72 22 40

F13 01/09/2014 250 30 102 72 20 42

F14 01/09/2014 250 30 102 72 25 42

F15 01/09/2014 250 30 102 72 25 40

Ain Oussera :08/9/2014

Page 78: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Annexe 03

Page 79: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

Annexe 04Tableau A03 : Résultats des analyses

PH T°C Lord µs/cm

Sal %

TDSmg/l

[NO2-]

mg/l

[NH4+]

mg/l

[NO3-]

mg/l

[PO4-3]

mg/l[SO4-2]mg/

[Cl-]mg/l

[Ca+2]mg/l

[ Mg+2] mg/l

TH°F

[HCO3-] mg/l

TAC [CO3-

]mg/l

TA °F

Analyse 2 Date de prélèvement : 23/09/2014 Lieu :laboratoire de l’ADE –Djelfa.

F3 7.54 9.5 2080 1 1028 /

0.09 8.53 0 390 482.8 84 74.84 19.9

292.7 25.9

0 0

F12 7.97 4.9 1733 0.8 934 /

0.05 2.02 0 350 333.7 87.2 70.95 17.7

215.9 51 0 0

Analyse 1 Date de prélèvement : 31/08/2008 Lieu :laboratoire de l’ADE –Djelfa.

F37.6 2.8 997 1.3 1069 16 0.03 / 0 267 239 41 61 15 173 19.

90 0

F12 7.6 4.0 1236 1.7 989 0 0.09 / 0 278 288 107 87 63 241 17 0 0

Analyse 3 Date de prélèvement :15/04/2015 Lieu :laboratoire de l’ADE –Djelfa

F3 6.86 2.56 2140 1.1 1076 0 0.13 / 0 400 461.5 85.6 78.246 50 223.26 18.3

0 0

F12 7.17 2.8 1850 1 876 0 0.09 / 0 360 312.4 88.8 74.8 52.8

585.6 48 0 0

Page 80: Analyses physico-chimiques de l’eau potable au niveau de

ملخص:

الموجھة للاستھلاك المیاهقاعدة بیانات حول نوعیة و كمیة إعدادإطارھذا العمل في یدخل

البشري بمنطقة الجلفة و لھذا الغرض قمنا بتحالیل كیمیائیة نوعیة مختلفة لخزانین مھمین یغذیان

تحالیل دراسة مقارنة مع نتائجإلىبمنطقة عین وسارة،تطرقنا الأحیاءو موزعان على بعض

.فیھا بالمقارنة مع المعاییر المعتمدةاختلاف أيمختلفة الزمن ،و لم نكشف

.تحالیل، معاییر ،خزان مائي الكلمات المفتاحیة:

Résumé :

Ce travail fait partie d'une base de données sur la qualité et la quantité

de l'eau potable à la région de la consommation humaine de Djelfa et à

cet effet nous avons des analyses physiques et chimiques de qualité

différente des deux forages d'alimentation importante certaine quartiers

de la zone Ain Oussera, nous avons parlé à rapport à différentes analyses

de temps des résultats de l'étude, et n'a pas divulguer toute différence en

comparaison avec les normes approuvées..

Mots-clés : Analyses, normes, réservoir

Abstract:

This work is part of a database about the quality and quantity of water

destined for human consumption region of Djelfa and for this purpose we

have chemical analyzes different quality of the two drillings important

feed some neighborhoods of Ain Oussera, we talked to compared with

different time analysis of the results of the study, and did not disclose any

difference in comparison with the approved standards.

Keywords : Analyzes, standards, drilling.