Une filière bien organisée qui mise sur la proximité entre les producteurset les consommateurs.

La faible distance séparant le champ de l'assiette permet de conserver fraîcheur et qualité des produits

Le cheptel bovin viande a connu unfort développement sur l'île de LaRéunion au cours des deux der-nières décennies. Alors qu'au débutdes années 90, on dénombrait 5 000vaches allaitantes, ce cheptel estriche de plus de 9 000 vaches en2014. La production de viande bovine lo-cale, de l'ordre de1 600 tonnes en2014, est fort appréciée et bénéficied'une bonne réputation. Cependant,les volumes de production restent in-suffisants pour couvrir les besoinsdu marché ; le recours aux importa-tions reste prédominant. En 2014, laviande locale couvrait 39 % des be-soins en frais, et plus globalement

24 % en incluant la viande congelée.Il existe ainsi de réelles opportunitéspour que la filière poursuive son dé-veloppement.Dans le cadre de la filière organisée,les aides financières publiques sou-tiennent l'amélioration des perfor-mances zootechniques par le biaisde l'appui technique aux éleveurs,les actions de promotion, comme laCharte «Envie Pays» engageantéleveurs et GMS, ainsi que le pro-gramme DEFI visant à encouragerl'installation de nouveaux éleveurs.Au-delà de ces programmes, l'ARI-BEV (Association Réunionnaise In-terprofessionnelle pour le Bétail et laViande), la SICA REVIA (Société

d’Intérêt Collectif Agricole RéunionViande) et les partenaires locaux tra-vaillent à la mise en place d’un véri-table plan d'actions pour la relancede la production. L'aval de la filières'inscrit également dans cette re-lance au travers de l'adaptation desopérations d'abattage au sein de laSICA Bovins et de découpe avec laSICA Viandes Pays (atelier de trans-formation et de conditionnement).Cette volonté rejoint les aspirationsdes Réunionnais qui souhaitent re-créer un lien plus direct entre pro-ducteurs, transformateurs etconsommateurs.

La production de viande bovine à La Réunion

DAAF La RéunionAnalyses

Numéro 96 Agr

este

La

Réu

nion

DAAF La Réunion

Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt

Vaches de race Limousine à la Plaine des Cafres. Cheik Saidou/Min.agri.fr Viande bovine localeen boucherie traditionnelle- DAAF Réunion

- Août 2015

Le cheptel bovin viande à La Réu-nion : 23 000 animaux, 9 000

vaches allaitantes, majoritairementde race Limousine ou Blonde

d’Aquitaine

Au début des années 1990, on dénombrait5 000 vaches allaitantes. En 2014, lecheptel est constitué de 9 000 vaches al-laitantes, dont plus de la moitié sont issuesde croisement. Les races Limousine etBlonde d’Aquitaine dominent, qu'ellessoient en race pure ou croisée. Parallèlement à la hausse des effectifs,l’amélioration continue de la productivitédes troupeaux a impliqué des choix stra-tégiques. Ainsi, les races qui composent lecheptel actuel se sont substituées pro-gressivement aux bœufs « Moka », rus-tiques, issus de croisements entre deszébus malgaches et d’autres races bo-vines (moins de 600 vaches recensées,d’après l’APPER, Association de Promo-tion du Patrimoine et de l’Ecologie à laRéunion).

Effectifs animaux(têtes)

Vaches nourrices 9 103

Génisses nourrices de renouvellement de plus de 2 ans 1 434 Génisses de boucherie de plus de 2 ans 579Mâles de type viande de plus de 2 ans 1 247

Total bovins de plus de 2 ans 3 260

Génisses nourrices de renouvellement de 1 à 2 ans 1 765Génisses de boucherie de 1 à 2 ans 751

Mâles de type viande de 1 à 2 ans 2 257Total autres bovins de 1 à 2 ans 4 773

Veaux (moins de 8 mois) 4 278

Jeunes femelles de 8 mois à moins de 1an 879

Jeunes mâles de 8 mois à moins de 1 an 814

Total bovins de moins de 1 an 5 971Ensemble espèce bovine 23 107

Source : DAAF de la Réunion - SAA 2014, BDNI 2014

Races Nombre de vaches allaitantes

Croisée 5 047

Limousine 3 019

Blonde d’Aquitaine 805

Charolaise 118

Aubrac 52

Salers 52

Parthenaise 10

Total 9 103

Source : DAAF de la Réunion - BDNI 2014

2 - Agreste DAAF La Réunion n°96 - Août 2015

Les éleveurs bovins viande : 1 300 détenteurs de bovins

viande, dont 805 détiennent uncheptel reproducteur de vaches

allaitantes

Depuis quelques années, les petitesstructures tendent à disparaître, rempla-cées par des structures de taille plus im-portante. Les deux tiers du cheptel setrouvent ainsi chez des détenteurs deplus de 20 vaches (18 % des déten-teurs).Malgré cette tendance à l'agrandisse-ment, une majorité (61%) de détenteurspossèdent un troupeau de moins de 6vaches.

Source : DAAF La Réunion-BDNI 2014

Le cheptel bovin viande à la Réunion

Les races des vaches allaitantes à la Réunion

Nombre de détenteurs de vaches allaitantes selon la taille du troupeau

Le cheptel allaitant est principalement réparti sur deux bassins de production :la zone des Plaines et les Hauts de l’Ouest

Agreste DAAF La Réunion n°96 - Août 2015 - 3

L’orientation des élevages bovinsviande : une majorité de naisseurs

Type d’activitéNombre de détenteurs

(ayant plus de 5 vaches, ouplus de 5 bovins en l’ab-

sence de vaches)

Nombre de vaches

Naisseurs 206 5 538

Engraisseurs 84 0

Naisseurs engraisseurs 63 1 934

Autres 40 422

Total 393 7 894

Types d’activité des détenteurs de bovins de races à viandeParmi les exploitations étudiées (détenteurs deplus de 5 vaches, ou de plus de 5 bovins enl’absence de vaches), le système d'élevage« naisseur » domine : 70 % des vaches se trou-vent dans ce type d’élevage. Les éleveurs nais-seurs vendent les jeunes bovins de moins d’unan nés sur l’exploitation à des engraisseurspour la finition.Les systèmes « naisseur-engraisseur » sontmoins fréquents. En effet, ce type d’élevage né-cessite davantage de technicité car il cumulel’activité de naissage des veaux et celle d’en-graissement de bovins. Alors que les naisseurs se situent dans lesHauts, les engraisseurs sont plutôt localisésdans les Bas, en lien avec la culture de lacanne, source de fourrage.

Source des données : DAAF La Réunion-BDNI 2014

La production annuelle de viande bo-vine se maintient sur 10 ans entre1 600 et 1 900 tonnes équivalent car-

casse ; mais elle a tendance à diminuer depuis 2011

La production annuelle de viande se situe à1 620 tonnes en 2014. Elle repose essentielle-ment sur la viande issue de jeunes animauxâgés de 8 mois à 2 ans (68% de la production),le reste provenant de vaches de réforme dutroupeau allaitant (11 %), mais aussi du trou-peau laitier (5 %) ainsi que de la production deveaux de boucherie (2 %) et de bovins de plusde 2 ans (14%).La production locale couvre 39 % du marché defrais et 24 % du marché global de viande bo-vine en 2014.

Les importations de viande bovine congelée onttriplé en 13 ans répondant ainsi à l'accroisse-ment de la population réunionnaise qui aug-mente de plusieurs milliers d’habitants chaqueannée.

On constate également que, du fait de l'évolu-tion des habitudes alimentaires, la consomma-tion moyenne de viande bovine par habitant aprogressé à la Réunion depuis le début des an-nées 2000.

Au cours des douze dernières années, laconsommation locale a progressé en moyennede 1 kg e.c./hab/an (e.c. : équivalentcarcasse 1) et se situe à 8 kg e.c./hab/an en2013, soit 3 fois moins cependant que laconsommation française (hors DOM) qui sesitue à 24 kg e.c./hab/an. Cet écart s’expliquenotamment par la spécificité du marché réu-nionnais, la religion hindoue interdisant touteconsommation de viande bovine par la popula-tion concernée.

Productiontotale

Poidsmoyen

Poidsproduit

(équivalentcarcasse)

Pour-cen-tage

(tête) (kg net) (tonne) (%)Vaches de réforme laitières 260 283 74 5Vaches de réforme nourrices 606 293 177 11Total vaches de réforme 866 290 251 15Génisses laitières de plus de 2 ans 69 292 20 1Génisses viande de plus de 2 ans 206 252 52 3Total génisses de plus de 2 ans 275 262 72 4Génisses laitières de 1 à 2 ans 7 224 2 0Génisses viande 1 à 2 ans 1359 255 346 21Total génisses de 1 à 2 ans 1366 255 348 21Génisses de 8 mois à 1 an 32 193 6 0Total génisses 1673 255 426 26Mâles de plus de 2 ans 425 384 163 10Mâles de 1 à 2 ans 2113 353 746 46Mâles de 8 mois à 1 an 46 199 9 1Total mâles 2584 355 918 57Veaux de boucherie laitiers 187 113 21 1Veaux de boucherie viande 50 118 6 0Total veaux de boucherie 237 114 27 2ENSEMBLE BOVINS 5360 303 1622 100

Source : DAAF La Réunion-SAA 2014

4 - Agreste DAAF La Réunion n°96 - Août 2015

La production de bovins finis à la Réunion :5 360 bovins abattus pour 1622 tonnes

équivalent carcasse en 2014

Sources : DAAF La Réunion- SAA 2009 à 2014, Douanes.

La couverture du marché de viande bovine par la production locale

1 : Equivalent carcasse : unité employée pour agréger des données en poids concernant des viandes sous toutesleurs présentations (carcasses, morceaux désossés ou non, viandes séchées.)

Agreste DAAF La Réunion n°96 - Août 2015 - 5

Les principaux indicateurs de reproduction du cheptel allaitant

Ensemble ducheptel

Elevage suivis parBovins Croissance

Age moyen au premier vêlage (mois) 38 35

Intervalle vêlage-vêlage moyen (en jours) 516 450

Taux de rajeunissement (nombre de primi-pares/nombre de vaches présentes) 14% 15%

Fécondité (nombre de naissances/nombrede vaches présentes) 67% 85%

Source : DAAF La Réunion- BDNI 2014 Bovins Croissance Réunion 2014.

Source : DAAF La Réunion-BDNI 2014

Parmi les axes de relance de laproduction, le premier est celui

des résultats techniquesdes éleveurs

Un plan d’actions porté par les profession-nels est mis en place pour soutenir et ac-croître la production qui dispose demarges de progression significatives.

La Réunion dispose en cela de structurescomme la Chambre d'agriculture (notam-ment par le biais du contrôle de perfor-mances Bovins croissance) et la SICAREVIA qui apportent aux éleveurs l'appuinécessaire. La Chambre d’Agriculture estpar ailleurs opérateur agréé au titre duservice universel de distribution et de miseen place de la semence des ruminants.La conduite des troupeaux et la maîtrisede la reproduction constituent les princi-pales pistes de progression et d'améliora-tion. Le potentiel génétique élevé dutroupeau allaitant réunionnais doit permet-tre d'atteindre des performances zootech-niques comparables à leurs homologuesdes bassins d'élevage d'Europe continen-tale.

Afin de renouveler le troupeau, les objec-tifs de reproduction préconisent de réfor-mer les vaches vers l’âge de 5 à 7 ans etde garder suffisamment de génisses pourremplacer ces réformes.Cependant, un tiers du cheptel de vachesallaitantes est âgé de 10 ans ou plus. Surle graphique ci-après, le faible niveau deseffectifs de vaches âgées de 6 à 8 anscorrespond à un renouvellement particu-lièrement insuffisant des reproductrices de2005 à 2007.La remontée des effectifs des vachesâgées de 4 à 5 ans est le résultat de la re-lance de la politique d’encouragement deconservation des génisses pour le renou-vellement des troupeaux mise en œuvrepar la SICA REVIA envers ses adhérents.

Les objectifs de reproduction visent unâge moyen des génisses au vêlage infé-rieur à 36 mois (source : Institut de l’Ele-vage). La moyenne départementale étantà 38 mois, l’âge moyen au premier vêlagedemeure trop élevé dans certains chep-tels.

Le taux de fécondité est quant à lui ma-nifestement trop faible : il se traduit parun intervalle vêlage-vêlage de 516 joursen moyenne qui se situe au-delà desstandards habituellement admis. Eneffet il conviendrait de tendre vers desintervalles de l'ordre de 400 jours, voirevers la production d’un veau par vacheet par an.

Ces intervalles entre vêlages sont àsurveiller, en particulier les intervallespremier-second vêlage et second-trois-ième vêlage, qui sont respectivementde 541 et 494 jours.

Par ailleurs, le taux de rajeunissementest lui aussi trop bas ; il devrait corres-pondre à un troupeau de reproductricesplus jeunes et qui serait renouvelé plusrapidement. Les objectifs de reproduc-tion visent un taux de 15 à 20 % selon

la race bovine concernée.Les cheptels suivis par Bovins crois-sance obtiennent de meilleurs résultatsmais des marges de progrès sont en-core réalisables en ce qui concerne lafécondité et le renouvellement des trou-peaux ainsi que l’intervalle entre les vê-lages.

L'amélioration de la productivité du trou-peau allaitant constitue un des axesmajeurs de la stratégie de relance de lafilière. Les progrès sont ainsi à recher-cher autour de deux axes principaux : une plus grande maîtrise des conditionsde reproduction, afin de réduire les in-tervalles entre deux vêlages, ainsi quele rajeunissement du cheptel reproduc-teur, en conservant davantage de gé-nisses pour le renouvellement dutroupeau.

6- Agreste DAAF La Réunion n°96 - Août 2015

Une filière dynamique et organisée autour

de son interprofession

L’ARIBEV (Association Réunionnaise In-terprofessionnelle pour le Bétail et laViande), reconnue officiellement depuis1977, regroupe producteurs, importa-teurs, transformateurs, distributeurs, et provendiers. Sa stratégie repose sur ladéfense du marché insulaire et une va-lorisation accrue de la production locale.

Le programme DEFI (Développe-ment de l’Elevage et des Filières

Interprofessionnelles)

Les interprofessions ARIBEV et ARIV(Association Réunionnaise Interprofes-sionnelle de la Volaille) se sont fixéesdes objectifs ambitieux de développe-ment de leur production sur le marchélocal : le programme DEFI a pour objectif

de conquérir 10 % des parts du marchélocal de produits laitiers et carnés d’ici2021 (lancement du programme en2011). Cette progression passe par unebaisse des prix (jusqu’à 10 à 20%) surprès de 80 produits, dont la viande bo-vine, grâce à une aide à la commerciali-sation. Cette reconquête du marchélocal vise aussi à favoriser l’installationde nouveaux éleveurs ainsi que la créa-tion d’emplois directs et indirects. Deplus, ces actions ont pour but de sensi-biliser et/ou de faciliter l’accès des pro-duits locaux aux Réunionnais.

La charte Envie Pays

Depuis 2010, la charte Envie Pays mo-bilise des enseignes de la grande distri-bution et les éleveurs de la filièreorganisée (adhérents de la SICA REVIA)afin de promouvoir la production locale

de viande bovine. Les éleveurs partici-pent à des animations auprès des clientsde ces enseignes tandis que celles-cis’engagent à proposer et à mieux mettreen valeur la viande locale dans leurs éta-blissements par le biais de leurs chefsbouchers.

Le plan d’actions Bovin viande

Dans le cadre de la filière organisée, leplan d’actions vise une augmentation de40 % de la production à l'horizon 2020.Il repose sur un constat objectif de la si-tuation, ainsi que sur le renforcement del'efficience des aides publiques. Plu-sieurs volets sont déjà mis en œuvre.L'amélioration des performances zoo-techniques des élevages, le suivi del’état sanitaire des troupeaux, la maîtrisedes coûts de production, l’améliorationde la qualité des produits sont favoriséspar l'encadrement technique.

Une organisation de producteurs : la SICA REVIA (Société d’Intérêt Collectif•Agricole Réunion Viande)

Créée en 1979, elle est chargée du développement des élevages bovins et de lacommercialisation des animaux maigres et gras. Une filiale de la SICA REVIA, la SE-DAEL (Société d’Exploitation de Développement et d’Amélioration de l’ElevageLocal) assure l’élevage de reproducteurs. La viande de boeuf est commercialisée au-près des boucheries traditionnelles ainsi qu’au sein des grandes surfaces en car-casses ou en barquettes, sous la marque «Boeuf Pays».

Chiffres-clés (source : SICA REVIA) :321 adhérents en 2014

6 512 vaches en production1 435 tonnes de carcasse,

soit environ 90 % de la production locale.

Un abattoir de bovins : la SICA Bovins. Cette structure assure l’abattage de tous•les bovins de l’île.Un atelier de découpe, de transformation et de conditionnement de la viande bo-•vine : la SICA Viandes Pays. Une partie des bovins produits par les éleveurs de la SICA REVIA est découpée,transformée, conditionnée par la SICA Viandes Pays, puis commercialisée enbarquettes. Une autre partie est distribuée en carcasses aux boucheries.

L’Aide au Développement et au Maintien du Cheptel de vaches Allaitantes (ADMCA)

L’ADMCA est une aide pouvant être versée aux détenteurs de vaches allaitantes qui en ont fait la demande et dont le mon-tant est proportionnel au nombre d’animaux éligibles. L’étude de l’éligibilité du troupeau vérifie le caractère allaitant de cedernier et intègre un critère de productivité (la production de veaux doit dépasser un certain seuil par vache).

L’ADMCA en chiffres (source : DAAF) :

350 demandeurs pour la campagne 2014 (dont 329 ont bénéficié de l’aide)•3 400 000 euros versés soit 10 000 euros en moyenne par détenteur bénéficiaire•9 800 femelles et 5 100 veaux primés•

Agreste DAAF La Réunion n°96 - Août 2015 - 7

Méthodologie

Les données sur la production de viande sont issues de la Statistique Agricole Annuelle. Les chiffres de la filière Bovin viande oganiséeproviennent de la SICA REVIA. Les autres données ont été extraites à partir de la Base de Données Nationale d’Identification (BDNI) :

Les indicateurs de reproduction ont été calculés sur la période du 17/06/2012 au 17/06/2013.

Âge moyen au premier vêlage : Moyenne départementale calculée à partir des âges moyens au premier vêlage des troupeaux•de vaches allaitantes présentes sur les exploitations au 17/06/2013 (les vaches ayant vêlé avant le 17/06/2012 sont égalementprises en compte).

Intervalle vêlage-vêlage (IVV) : Moyenne départementale calculée à partir des IVV moyens des troupeaux de vaches allai-•tantes présentes sur les exploitations au 17/06/2013.

Moyenne du taux de rajeunissement : Moyenne départementale calculée à partir du rapport du nombre de primipares sur le•nombre de vaches présentes au 17/06/2013, par troupeau de détenteur.

Moyenne du taux de fécondité : Moyenne départementale calculée à partir du rapport du nombre de naissances sur le nombre•de vaches présentes au 17/06/2013, par troupeau de détenteur.

Une répartition des détenteurs par type d’activité a été réalisée à partir des effectifs animaux (au 01/12/2014) et des mouvementsde sorties d’exploitation de ces animaux sur la période du 01/12/2013 au 01/12/2014, d’après les critères ci-dessous.

Naisseur : Détenteur de plus de 5 vaches allaitantes qui vend des jeunes bovins de moins d’un an à d’autres exploitations,•pour l’engraissement. S’il y a des ventes de bovins de plus d’un an à destination de la boucherie (hors vaches de réforme),celles-ci sont inférieures au quart des ventes de jeunes bovins vers d’autres exploitations.

Naisseur-engraisseur : Détenteur de plus de 5 vaches allaitantes qui vend des bovins de plus d’un an à destination de la bou-•cherie (hors vaches de réforme). S’il y a des ventes de jeunes bovins de moins d’un an à d’autres exploitations, les ventesde bovins de plus d’un an à destination de la boucherie sont supérieures au quart de celles-ci.

Engraisseur : Détenteur n’ayant pas de vache allaitante mais possédant plus de 5 bovins, qui vend des bovins de plus d’un•an à destination de la boucherie.

«Autres cas » : Détenteurs de plus de 5 vaches, ou de plus de 5 bovins s’ils n’ont pas de vache, qui ne sont pas classés dans•les catégories ci-dessus d’après leurs caractéristiques sur la période du 01/12/2013 au 01/12/2014.

Agreste : la statistique agricoleDirection de l’Alimentation , de l’Agriculture et de la ForêtService de l’Information Statistique et Economique - Par de la Providence 97789 SAINT DENIS CedexTél. : 0262 30 89 99 - Fax : 0262 30 8 99Les résultats sont accessibles sur internet www.daaf974.agriculture.gouv.fr - www.agreste.agriculture.gouv.fro

Directeur de la publication : Philippe SIMONoRédacteur en chef : Gil CHAULEToRédacteur : Julie LEUNGoConception : Marie-Thérèse KLEIN - Dépôt légal : à parution - ISBN :2-11-090743-6 - Prix : 2,50 € o© Agreste 2015o

Publicité sur lieu de vente pour la marque «Boeuf Pays» dansune grande surface de St-Denis au rayon boucherie.

Jeunes bovins de race limousine