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28
ANALYSE ET CARACTÉRISATION DU COMPORTEMENT DES MATÉRIAUX

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Page 1: ANALYSE ET CARACTÉRISATION DU … · Adaptation d’un essaid’adhérence À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE Pull-outtestclassique Etat de contraintes non homogène Confinement

ANALYSE ET CARACTÉRISATION DU COMPORTEMENT DES MATÉRIAUX

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2

Objectif principal : Comprendre et Identifier le comportement du matériau le plus précisément possible et pour le plus grand nombre de trajets de chargement envisageables ↝alimentation de modèles de comportement

Questions ouvertes :

Quelle est l’échelle du VER ?

Comment rendre compte des C.L réelles de l’essai ?

Analyse-ton le matériau ou une structure ?

Des essais pour en faire quoi ?

LES DÉFIS DE L’ÉCHELLE DU VER

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L’ÉCHELLE LA PLUS PETITE …

3

Tomographie : Arrivé en novembre 2012 au LMT, permet une compréhension fine des phénomènes et mécanismes physiques au sein du matériau

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Tomographe : Caractéristiques majeures

Dim. max de la zone observable : 200 mm × 200 mm

Dim. max échantillons : Ø 260 mm × 1000 mm de haut

Epaisseurs max traversables

Béton : 10 cm Fonte : 4 mm

Taille minimale du voxel après reconstruction : 1 µm

Temps d’acquisition : de 20 minutes à 7 heures

Possibilité d’essai in-situ

L’ÉCHELLE LA PLUS PETITE …

[Bouterf et al 15]

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5

L’ÉCHELLE LA PLUS PETITE …

Corrélation d’images Volumique

Caractérisation d’interfaces ➥ peut-être appliqué au cas du renforcement TFC par exemple

Référence

Déformée

Uy

εeq

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6

L’ÉCHELLE LA PLUS PETITE …

Le futur proche : véritable machine in-situ

Traction-Compression-Torsion

Jusqu’à 20 kN

Pilotage déplacement

Course de déplacement axial de 50 mm

Vitesse de déplacement de 0.01mm/min à 1.0mm/min

Couple max ± 0.1kNm

Course en mouvement de rotation pour l’effort de torsion de ± 40°

Echantillon

Compression

Φmax = 50 mm

hmax = 100 mm

Traction

hmax = 120 mm

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Flexion 3 points poutre entaillée [Heitz, Akiki]

Mesures de champs et mesure locale

26/60

Contexte Caractérisation du comportement du matériau Implémentation numérique Post-traitement

Campagne expérimentale

Essais de flexion 3 points - Éprouvette Entaillée

Montage

28/60

Contexte Caractérisation du comportement du matériau Implémentation numérique Post-traitement

Campagne expérimentale

Essais de flexion 3 points - Éprouvette Entaillée

Ouverture de fissure

Énergie de fissuration

Cinétique et topologie de la fissuration précises

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Essai sous chargement complexe [Carpuic 15]

Utilisation de l’hexapode

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Essai sous chargement complexe [Carpuic 15]

Mesures utilisées

2D#CIN#

Stereo#CIN#

x#z#

y#

Pilotage#machine#

Verifica:on#6#LVDTs#

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Essai sous chargement complexe [Carpuic 15]

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Essai sous chargement complexe [Carpuic 15]

[mm]

[mm

]

Uy [µm]Y

Z

50 100 150 200 250

50

100

150

200

250

−200

−150

−100

−50

0

[mm]

[mm

]

Uz [µm]50 100 150 200 250

50

100

150

200

250

−100

−50

0

50

100

150

CL – Mesurées

Utilisation de la corrélation d’images pour :

Extraire le chargement réellement appliqué ↝ aide pour modélisateur

Pilotage de l’essai ↝ permet de contrôler le pilotage

Identification de modèles ↝ corrélation intégrée

Essai hybride ↝ interaction essai/simulation

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Essai hybride avec hexapode [Carpuic 15]

Pointe fissure

Mise à jour de la géométrie

U=f(KI,KII)

Trajet de fissuration

désiré

Fonctions de forme type Williams

Uz=1 Uy=1

Uz Uy

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20 cm

20 mm

30 c

m

13

Adaptation d’un essai d’adhérence

À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Pull-out test classique

Etat de contraintes non homogène

Confinement latéral

Mesures globales

Essais PIAF LMT [Ouglova et al. 2007]

Cisaillement sur l’interface

Corrélation d’images possible

-50

-40

-30

-20

-10

00 0.04 0.08 0.12

Distance of bars, m

Con

trai

nte

late

rale

, M

Pa Pull-Out test withthree bars

Classical Pull -Out test

0

1

2

3

4

5

6

7

8

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

essai LMTessai Pull-out

cont

rain

te m

oyen

ne (M

Pa)

déplacement/déplacement maxi

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Analyse par Corrélation d’Images

1 pixel ≈ 62,5 µm

F barre

béton

UX

UY

1 cm

Iso-valeurs de déplacement UX en pixels (contrainte d’adhérence = 0,3 MPa).

Iso-valeurs de déplacement UX en pixels (contrainte d’adhérence = 0,45 MPa).

interface

Iso-valeurs de déformation UX en pixels (contrainte d’adhérence = 0,3 MPa).

Iso-valeurs de déformation UX en pixels (contrainte d’adhérence = 0,45 MPa).

interface

Identification propre de l’interface

résistance résiduelle

dissipation d’énergie …

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Influence du confinement latéral

0

2

4

6

8

10

12

0 10 20 30 40 50 60

5 MPa2.5 MPa0 MPa1 MPa

Load

(kN

)

displacement (10-6 m)

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

0 1 2 3 4 5

Ulti

me

shea

r stre

ss (M

Pa)

Lateral confinement (MPa)

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À L’ÉCHELLE D’UNE ÉPROUVETTE

Influence de la rugosité

Ux Uy

0

5

10

15

20

25

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6

ribbedsmoothcorroded

Load

ing

(kN

)

Displacement (mm)

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UNE ÉPROUVETTE PLUS GRANDE

Essai de traction sur un tirant B.A. [Heitz 14]

20

FIGURE 19: Montage du tirant

FIGURE 20: Courbes effort-deplacement relatif de l’acier (entre extemites du beton) obtenues

Caract

´

erisation exp

´

erimentale et num

´

erique de la fissuration

`

a l’interface acier-b

´

eton

20

FIGURE 19: Montage du tirant

FIGURE 20: Courbes effort-deplacement relatif de l’acier (entre extemites du beton) obtenues

Caract

´

erisation exp

´

erimentale et num

´

erique de la fissuration

`

a l’interface acier-b

´

eton

20

FIGURE 19: Montage du tirant

FIGURE 20: Courbes effort-deplacement relatif de l’acier (entre extemites du beton) obtenues

Caract

´

erisation exp

´

erimentale et num

´

erique de la fissuration

`

a l’interface acier-b

´

eton

Multi-fissuration par redistribution de contraintes le long d’une interface acier/béton

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UNE ÉPROUVETTE PLUS GRANDE

Essai de traction sur un tirant B.A.

22

FIGURE 22: Photo correspondante a la correlation d’images donnee en figure 21. Les trois fis-sures sont surlignees en rouge pour plus de visibilite. Les deux traits noirs de part et d’autre de

l’eprouvette marquent les limites d’ancrage de l’acier dans le beton

FIGURE 23: Comparaison des resultats de correlation d’images avec les mesures des capteursLVDT (pour le domaine elastique)

Caract

´

erisation exp

´

erimentale et num

´

erique de la fissuration

`

a l’interface acier-b

´

eton

Etude experimentale de la fissuration a l’interface acier-beton 21

FIGURE 21: Resultat de la correlation d’images sur le tirant 2 apres fissuration

bien pilote en deplacement, mais l’asservissement est fait sur le deplacement du verin qui n’est paslineairement lie au deplacement differentiel entre les deux capteurs LVDT. Le trace n’a pas ete faiten fonction du deplacement du verin (nous aurions eu des chutes d’effort a deplacement constantau lieu de sauts de deplacement a effort quasi-constant) du fait des nombreux jeux presents dans ledispositifs et du delai de mise en charge du systeme.

Si l’on procede a une correlation d’images apres fissuration, on obtient le resultat donne enfigure 21 pour le tirant 2. La prise de vue correspondante est en figure 22. Le calcul de correlationd’image a ete realisee pour pres de 400 cliches pris a 6 secondes d’intervalle, a raison d’un deplacementimpose au verin de 10 µm/s. Le resultat fait bien ressortir le nombre de fissures. Afin de nous assu-rer de la validite et de la correspondance des mesures par correlation d’images avec les mesures descapteurs, nous avons trace la figure 23 qui compare le deplacement relatif correle au deplacementrelatif mesure par les capteurs LVDT pour le domaine elastique. La pente de la courbe tres prochede 1 montre une tres bonne correspondance entre les deux moyens de mesure. Toutefois, il est anoter que les deplacements mesures par correlation d’images ne sont que des mesures en surface etne concerne donc que le beton qui fissure contrairement a l’acier.

La simulation elements discrets utilisant le jeu de parametres identifie precedemment et prenanten compte la presence de nervures (reproduisant dans la limite des possibilites du mailleur lesnervures de la barre utilisee) fournit qualitativement des resultats interessants comme on peut levoir avec le facies de fissuration en figure 24et la courbe effort-deplacement en figure 25. On a

Caract´erisation exp´erimentale et num´erique de la fissuration `a l’interface acier-b´eton

24

FIGURE 26: Observations au tomographe a rayons X

de l’interface. Ceux-ci sont causes par l’important gradient de densite entre l’acier et le beton etempeche l’utilisation des images pour effectuer des mesures precises.

On voit bien sur la seconde image la coalescence des fissures partant de l’interface. L’ouverturede fissure augmente a mesure que l’on s’eloigne de l’armature. Le trajet de la fissure tend a contour-ner les granulats, ce resultat est en accord avec les observations des differentes etudes sur les essaistirants. La coalescence semble se produire generalement dans une zone environnant l’armature surune distance de l’ordre du diametre de l’armature. Surtout, on retrouve egalement ce comportementdans la simulation du tirant en elements discrets comme le montre la figure 27.

5 Conclusion, vers l’etablissement d’une procedure d’identifi-cation de parametres pour modeles joints en elements finis

J’ai ete confronte au cours de ce stage a differentes problematiques et differents problemes.Au dela des contraintes de temps et de materiel, ce sont des difficultes liees aux outils numeriquesutilises qui ont rendu certaines taches relativement fastidieuses. Nous souhaitions au depart utiliserle modele discret pour limiter le nombre d’essais necessaires a l’identification de parametres demodeles elements finis. Cependant, l’impossibilite de travailler en 3D ou meme en axisymetrieavec le code DEAP2D a rendu l’application de la methode peu valable quantitativement. En effet,dans la realite les interfaces acier-beton sont tres majoritairement cylindriques du fait meme de laforme des armatures. La modelisation 2D apporte donc par essence un biais important rendant latransposition des resultats obtenus delicate. Nous avons toutefois souhaite appliquer cette demarchejusqu’au bout afin d’illustrer les etapes a suivre et de relever les differents points d’attention.

Rappelons en premier lieu les temps de calculs importants lorsque l’on utilise le methode auxelements discrets et ce meme pour des essais simples : par exemple une douzaine d’heures pour

Caract

´

erisation exp

´

erimentale et num

´

erique de la fissuration

`

a l’interface acier-b

´

eton

24

FIGURE 26: Observations au tomographe a rayons X

de l’interface. Ceux-ci sont causes par l’important gradient de densite entre l’acier et le beton etempeche l’utilisation des images pour effectuer des mesures precises.

On voit bien sur la seconde image la coalescence des fissures partant de l’interface. L’ouverturede fissure augmente a mesure que l’on s’eloigne de l’armature. Le trajet de la fissure tend a contour-ner les granulats, ce resultat est en accord avec les observations des differentes etudes sur les essaistirants. La coalescence semble se produire generalement dans une zone environnant l’armature surune distance de l’ordre du diametre de l’armature. Surtout, on retrouve egalement ce comportementdans la simulation du tirant en elements discrets comme le montre la figure 27.

5 Conclusion, vers l’etablissement d’une procedure d’identifi-cation de parametres pour modeles joints en elements finis

J’ai ete confronte au cours de ce stage a differentes problematiques et differents problemes.Au dela des contraintes de temps et de materiel, ce sont des difficultes liees aux outils numeriquesutilises qui ont rendu certaines taches relativement fastidieuses. Nous souhaitions au depart utiliserle modele discret pour limiter le nombre d’essais necessaires a l’identification de parametres demodeles elements finis. Cependant, l’impossibilite de travailler en 3D ou meme en axisymetrieavec le code DEAP2D a rendu l’application de la methode peu valable quantitativement. En effet,dans la realite les interfaces acier-beton sont tres majoritairement cylindriques du fait meme de laforme des armatures. La modelisation 2D apporte donc par essence un biais important rendant latransposition des resultats obtenus delicate. Nous avons toutefois souhaite appliquer cette demarchejusqu’au bout afin d’illustrer les etapes a suivre et de relever les differents points d’attention.

Rappelons en premier lieu les temps de calculs importants lorsque l’on utilise le methode auxelements discrets et ce meme pour des essais simples : par exemple une douzaine d’heures pour

Caract

´

erisation exp

´

erimentale et num

´

erique de la fissuration

`

a l’interface acier-b

´

eton

Corrélation Images

Images tomographe

Analyse qualitative de la dégradation de l’interface et développement de la fissuration transverse

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ET LES ASPECTS DYNAMIQUES ?Quelle dynamique ?

dynamique lente : peu d’effets de la vitesse de chargement sur la réponse du matériau. Pour le séisme : influence d’un chargement alterné beaucoup plus important

dynamique rapide : influence de la vitesse de chargement. Mais à quelle échelle prendre en compte celle-ci ?

Eprouvette : matériau ou structure ?

0 0,0001 0,0002 0,0003

Hetero 1Hetero 2Hetero 3Hetero 4Hetero 5

0

1

2

3

4

Stre

ss (M

Pa)

Strain

a/

0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008

Hetero 1Hetero 2Hetero 3Hetero 4Hetero 5

0

1

2

3

4

Stre

ss (M

Pa)

Strain

c/

ε = 0.1 /s

ε = 10. /s

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20

CHARGEMENT ALTERNÉÉchelle du matériau

!"#$%&'()* +),-$.'%/(0&#&%102

Z9!/+1!7+!6"811+8!:+)'+(!7+!:3"6+)!3<%6-"9(*33&9!7"98!3<"0+!71!:*8(&9,!D1!&"*(!7+!3"!8()16(1)+!71!/X(*:!3<"0+!71!:*8(&9!+8(!"3*$9%!"?+6!3+!81::&)(!*9&%)*+1),!"&*9!7+!'"*9(+9*)!6+(!"3*$9+'+9(:!7+8!$"3+((+8!7<"6*+)!7+!7*"'4()+!.!!!''!+(!7+!.;!''!7<%:"*88+1)!&9(!%(%!18*9%+8!2!81) ! 3<19+ !7+8 ! &"6+8: !19+ ! )%8+)?+ !6*)613"*)+ ! " ! %(% ! )%"3*8%+ ! 57*"'4()+ !.!!!''!+( !; !''!7+!:)&&&97+1)#!:&1)!"661+*33*)!3+!$1*7+!9%6+88"*)+!F!3<"3*$9+'+9(!"?+6!3+!/X(*!5:*8(&9!&1!81::&)(!*9&%)*+1)#!\!81)!3<"1()+!&"6+:!19+!)%8+)?+!)+6("9$13"*)+!5.;!!T!;!!''!+(!.!!''!7+!:)&&&97+1)#!:+)'+( ! 3<+96"8()+'+9( ! 7+ ! 3<%6-"9(*33&9 ! :") ! 86+33+'+9( ! 6-*'*11+, !D"98 ! 3" !'+81)+ ! &] ! 3+8!)%8+)?+8!)+6("9$13"*)+8!8+!&&9(!&"6+:!3<%6-"9(*33&9!9+!:+1(!8+!:&8*(*&99+)!11<F!3"!6&97*(*&9!11+!6+8!&"6+8!?+)(*6"3+8!8&*+9(!/*+9!:")"3343+8!7+10!F!7+10!+(!/*+9!:+):+97*613"*)+8!"?+6!3+8!7+10!"1()+8,!8<"3*$9+'+9(!+8(!"*98*!$")"9(*,!79&*9:!:&1)!8*':3*&*+)!3+!6-")$+'+9(:!*3!"!%(%!7%6*7%!7+!9+!:"8!'+(()+!7+!)&(13+!81)!3+!:*8(&9,!8+!'&9("$+!&*9"3!+8(!*3318()%!81)!3"!&*$1)+!%%,2,

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[Nouailletas 13, Soleilhet]

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Traction

102 Mise en œuvre d’une modelisation fine et experimentation numerique

superieure de l’eprouvette, une fois la fissuration localisee ; ou encore, d’une rotation dela partie superieure de l’eprouvette causee par une fissuration asymetrique.

Dans le cas present, une rotation est introduite, car elle a ete observee experimentalementpar Nouailletas [2013] (fig. 3.43). Neanmoins, pour avoir ete simule, un desalignement duverin conduit a des resultats tres similaires aux resultats qui vont suivre. La rotation estsimulee en appliquant un gradient lineaire de deplacement vertical dans la largeur l del’eprouvette (fig. 3.37b). Le gradient de deplacement est lie a l’angle de rotation θ de lapartie superieure de l’eprouvette par la relation :

θ = arctan(h2 − h1

l) = arctan(uR

l) (3.3)

La rotation est appliquee proportionnellement au deplacement de traction pure imposeuT , lors de chaque phase de charge. L’increment de rotation est calcule de la manieresuivante :

∆θ = arctan(∆uR

l) = arctan(α∆uT

l) (3.4)

En faisant varier le coefficient de proportionnalite α, une analyse de sensibilite est meneeau niveau de rotation θmax atteint a la fin de la seconde phase de charge. A titre d’exemple,en prenant α = 0.1 et une deformation a la fin de la seconde phase de charge egale aϵ = 5 × 10−4, il vient θmax ≃ 0.0057°.

h2

h1

θ

(a) rotation experimentale (b) rotation simulee

Figure 3.37: Configuration d’un essai uni-axial cyclique avec une rotation de l’eprouvette.

Les resultats sont presentes en figures 3.38, 3.39a, 3.39b.

Materiaux quasi-fragiles sous sollicitations cycliques

[Vassaux 2015]

Experimentation numerique en traction cyclique uni-axiale 107

Experimentalement, Nouailletas [2013] a mesure la rotation du support superieur de soneprouvette au cours de chaque cycle. La valeur de l’increment de rotation est determinede maniere a ce qu’a la fin de chaque phase de charge, la rotation simulee soit equivalentea la rotation mesuree par Nouailletas [2013] (fig. 3.43).

0 2 4 6 80

2

4

6

Cycle

Anglederotation

(×10−2

°)

Figure 3.43: Evolution de la rotation maximale de la partie superieure de l’eprouvetteen fonction des cycles de charge-decharge d’apres Nouailletas [2013].

−2 0 2 4 6 8 10

−5

0

Deformation (×10−4)

Con

trainte(M

Pa)

Exp.

−2 0 2 4 6 8 10

−5

0

Deformation (×10−4)Con

trainte(M

Pa)

Sim.

Figure 3.44: Reponse complete simulee lors d’un essai uni-axial cyclique avec une rotationde l’eprouvette quantifiee par Nouailletas [2013].

La reponse complete de l’eprouvette simulee est presentee en figure (fig. 3.44). Il estinteressant de noter la proximite de la reponse obtenue et de la reponse experimentale(fig. 3.35a) pour des niveaux de rotation de la partie superieure de l’eprouvette quantita-tivement identiques.

Materiaux quasi-fragiles sous sollicitations cycliques

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Échelle d’un élément de structure : poutre flexion 3 points

± 2 mm

± 4 mm

± 8 mm

CHARGEMENT ALTERNÉ

0

2

4

6

8

10

Pourcentage de l'effort maximum (%)

Am

ortis

sem

ent (

%)

8 17 25 15 29 44 21 42 63 27 54 81 31 67 100 38 75 100

cycle A : 12 kNcycle B : 21 kNcycle C : 30 kNcycle D : 39 kNcycle E : 6 mmcycle F : 8.1 mm

[Crambuer 13]

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Échelle d’un élément de structure : rupteur thermique

CHARGEMENT ALTERNÉ

Détermination des mécanismes

d’endommagement par corrélation d’image

U11 U22 ε22

[Nguyen 12]

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ET LES ASPECTS DYNAMIQUES ?Cela dépend du chargement …

en compression

en traction

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DYNAMIQUE UN PEU PLUS RAPIDE

Essais de traction dynamique : par fendage

Tour de chute Orion du CEA Saclay

+ essai aux barres de Hopkison (en cours de développement)

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Essais de traction dynamique : par fendage

DYNAMIQUE UN PEU PLUS RAPIDE

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12

FIG. 13: Champ de deplacement vertical essai B10 en pixels calcule par le logiciel COR-RELI (echelle differente pour chaque vue).

litative de reference (apparition de contraintes de compression avant l’ouverture de lafissure) a comparer aux resultats numeriques. La correlation d’images permet de plus dedater precisement le debut de l’impact et donc l’instant de la fissuration. Cette donneecette fois quantitative est un critere de plus pour la validation.

4 Essais d’impact sur poutreLes poutres de cette campagne experimentale (formulation et fabrication du beton,

faconnage des armatures et instrumentation) ont ete realisees au departement de GenieCivil de l’ENS Cachan, en collaboration avec Gerard Bernier.

4.1 Geometrie, ferraillage et chargement experimentalOn realise quatre essais d’impact sur poutres avec le dispositif d’impact deja presente

dans le but d’obtenir deux modes de rupture differents sous un chargement identique. Leprojectile utilise pour tous les essais est le projectile hemispherique et la vitesse d’impactest de 8,43 m/s. Les 4 poutres ont la meme section 15×20 cm2 et le ferraillage longitudinalest constitue de 2 armatures HA 12 en fibre inferieure et de 2 HA 8 en fibre superieure.L’enrobage des armatures est de 25 mm et les armatures longitudinales sont soudees achacune des extremites de la poutre sur une plaque d’about pour eviter le glissement.

Deux longueurs de poutre sont testees, les 2 poutres longues ont une distance entreappuis (portee) de 1,50 m et une longueur totale de 1,80 m, et les 2 poutres courtes uneportee de 1,00 m et une longueur de 1,30 m. Les deux poutres longues et une des poutrescourtes sont renforcees a l’effort tranchant par des cadres de diametre 6 mm espaces de20 cm et repartis symetriquement de part et d’autre de la zone d’impact.La disposition des armatures est presentee a la figure 14 (cadres en grise) et le tableau 4

Instrumentation d’essais a l’aide d’une camera rapide

Champs déplacement vertical

11

FIG. 12: Champ de deplacement horizontal essai B10 en pixels calcule par le logicielCORRELI

la correlation, observer un etat intermediaire entre l’etat sain et l’etat fissure (fig. 12). Leschamps de deformation ne sont pas presentes dans la mesure ou ils n’apportent pas plusd’informations.

3.6.2 Champ de deplacement vertical

L’analyse du deplacement vertical apporte en revanche des informations supplementaires(fig. 13). Les images font 512*1024 pixels, ce qui correspond a 100*360 mm (a peu pres)soit pour le deplacement lateral : 1 pixel = 0.2 mm et pour le deplacement vertical 1 pixel= 0.35 mm.Tout d’abord on constate que l’image t = 0 ms precedente ne correspond pas a l’imageprecedent le debut de l’impact puisque l’on mesure un champ de deplacement vertical surcette image et celle qui la precede ( t = 0 ms et t = -0,166ms). Ce deplacement, localise surle diametre vertical de l’eprouvette, decroıt sur toute la hauteur ce qui signifie que l’ondede compression a deja atteint le bord inferieur. Le temps necessaire pour qu’une onde decompression parcoure les 16 cm qui separent la face impactee de l’appui est de t =

hc =

0,039 ms avec c la celerite des ondes de compression egale a 4100 m/s. Il n’est donc passurprenant de ne pas voir se propager l’onde de compression a une telle vitesse.. Nous obtenons pour la figure 12, un saut de deplacement de 0.2 mm et pour la figure 13,un deplacement maximal en haut de 0.84 mm. Le champ de deplacement decroit sur lahauteur de l’eprouvette car celle-ci est bloquee en bas tandis qu’on applique le chargementen haut.

Ce resultat nouveau est particulierement interessant dans l’optique de validation d’unmodele de comportement en dynamique puisque l’on dispose d’une nouvelle donnee qua-

Instrumentation d’essais a l’aide d’une camera rapide

Champs déplacement horizontal

DYNAMIQUE UN PEU PLUS RAPIDE

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Essais de flexion dynamique : en cours de montage

37/60

Contexte Caractérisation du comportement du matériau Implémentation numérique Post-traitement

Comportement du matériau en dynamique

Un peu de biblio - Essais

Flexion 4 pointsAvantages:

faible potentiel de glissement

pointe de fissure entre les deux barres

) Flexion pure

Utilisation d’une caméra ultra-rapide (en cours d’acquisition) pour distinguer les effets de structure, des effets matériau

DYNAMIQUE UN PEU PLUS RAPIDE

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CONCLUSIONS

Les défis de l’expérimentation à l’échelle du VER :

Nécessité de faire des essais à plusieurs échelles. Extraire les données matériaux des effets de structure

Identifier les différents mécanismes pour pouvoir alimenter les modèles de comportement ↝ vers des essais toujours plus complexes ?

Rôle important de la mesure effectuée et de sa pertinence pour l’identification de modèles

Triptyque essai / modèle / simulation

Vers le virtual testing ?