analyse du pouvoir epurateur de quelques plantes macrophytes dans les regions arides

7/25/2019 Analyse Du Pouvoir Epurateur de Quelques Plantes Macrophytes Dans Les Regions Arides

1/232

Rpublique Algrienne Dmocratique et Populaire

Ministre de lEnseignement Suprieur et de la Recherche Scientifique

U!"ERS!#E M$%AMED &%!DER ' (!S&RA '

)acult des Sciences E*actes+ des Sciences de la ature et de la "ie

Dpartement des Sciences Agronomiques

, dordre - ..Srie - ....

MEMOIRE DE MAGISTER

Spcialit : Sciences Agronomiques

Option :Agriculture et environnement dans les rgions arides

Prsent par -

MANCER Halima

Ingnieur Agronome

#%EME

Soutenue le -.//0.//01232

De4ant le 5ur6 -

Prsident -

E*aminateur -

E*aminateur -

Rapporteur -

(AR&A# D5amel

$MAR! D5amel

(E7%AMRA Mohamed

DE(A(E8%E Mahmoud

Professeur

Professeur

Ma9tre de 8onfrences :A

Professeur

Uni4ersit de (is;ra

Uni4ersit de (is;ra

Uni4ersit de (is;ra

Uni4ersit de (is;ra

ANALYSE DU POUVOIR EPURATEUR DE

QUELQUES PLANTES MACROPHYTES

DANS LES REGIONS ARIDES
http://www.univ-biskra.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=89&Itemid=104&lang=frhttp://www.univ-biskra.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=89&Itemid=104&lang=fr


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Je tien remercier toute personne ayant contribu de prs ou de loin la

ralisation ce modeste travail.

Il mest particulirement agrable dadresse mes sincres

remerciements mon promoteur monsieur DEBABECE !a"moud

pro#esseur luniversit de Bis$ra% malgr ses nombreuses c"arges il na

&amais mnag ses e##orts pour me soutenir% mencourager et me conseiller.

!es remerciements vont galement '

!onsieur BA()A* D&amel +ro#esseur luniversit de Bis$ra% pour

avoir accept de prsider mon &ury.

!onsieur ,mari !a"moud +ro#esseur luniversit de Bis$ra% pour

avoir bien accept de-aminer mon travail.

!es remerciements vont galement !onsieur BEA!(A !o"amed

/ui a accept de &uger mon travail en /ualit de-aminateur.

Je remercie aussi !essieurs 01I!E1( )amel et !A2!,1DI Ali

c"args de cours luniversit de Bis$ra% /ui nont pas cess de mencourager

et de me conseiller% malgr leurs occupations.

Jadresse galement mes remerciements tous mes enseignants du

dpartement dAgronomie /ui mont aid dans la russite de mon travail%

surtout !erAc"ora et !erBena3i3a.

Je remercie vivement% monsieur Debabec"e D&amel% responsable de lastation de traitement de la socit *I4IB% pour nous avoir aid normment

e##ectuer nos analyses e-primentales.

!es remerciements les plus vi#s Dalila 5en bibliot"/ue6% 4atima 5au

laboratoire6 pour lambiance et la bonne "umeur.

7ue dire si ce nest un grand !erci toutes les personnes du laboratoire

d8Agronomie 5a$im% inda et ayet6% ainsi /ue *are$ du C(2*(A.


3/232

Les abrviations

AFNOR : Association franais de normalisation

ANAT :Agence National de l'Amnagement du territoire

DBO5: Demande Biochimique en Oxygne

DCO :Demande Chimique en Oxygne

EUB :les eaux uses rutes

MES: !atires "n #us$ension

NO3-: Nitrate

FTU: %orma&ine turidity unit

PVC :olychlorure de (inyle

TIFIB : "ntre$rise )issage %inissage *Bis+ra

S/cm : micro*#iemens $ar cm,


4/232

Introduction

Leau, lment indispensable pour la vie quotidienne, joue un rle primordial aussi bien

dans chaque communaut que dans chaque entreprise. Lapprovisionnement en eau douce devient

de plus en plus difficile en raison de laccroissement du taux dmographique, du niveau de vie, de

la scheresse, des techniques industrielles modernes et de la nature des produits fabriqus et le

spectre des dangers quils prsentent. Cela rend le problme des dchets industriels de plus en plus

complexe et grave et cest lun des aspects les plus inquitants qui ne fait que dgrader le milieu

naturel et qui constitue un vrai danger pour lavenir de lhumanit. !t pourtant l"omme continue

de dverser des milliers de tonnes de polluants dans les cours deau sous forme de dchets

industriels. #"$%& 'I$(!, '$)*+, -/0

1our une gestion durable de leau, comme pour dautres ressources, il convient de porter

son attention sur deux paramtres 2

3 les conomies dans lutilisation des ressources.

3 la diminution de la pollution 4 la source.

Les mesures que chacun peut prendre en ce sens dans sa vie quotidienne contribuent 4

une gestion amliore de leau. %onc parmi les solutions 5 la rutilisation et le rec6clage des eaux

uses quils sont essentiels au dveloppement de politiques solides de gestion durable de leau et

de lenvironnement, dans les rgions arides et semi arides.

7out le monde conna8t les stations dpuration classiques et les s6stmes

dassainissement autonomes, t6pe pandage souterrain. 9ais il existe une troisime fa:on

dpurer les eaux uses, base sur lutilisation des vgtaux aquatiques 2 la ph6topuration,

connue dernirement sous le terme de ; lagunage


5/232

Introduction

Lintr>t de la ph6topuration pour les particuliers se mesure tant au niveau de la qualit

de leau rejete que de la simplicit de mise en ?uvre et dentretien #une fauche une fois par an

avant lhiver0. Les co@ts nergtiques nuls si la pente est suffisante, lintgration dans

lcos6stme, la lgret et la durabilit de telles infrastructures en font des alternatives

cologiques aux traditionnels filtres 4 sable ou champs dpandage souterrains.

Le but de ce travail consiste 4 la dtermination du pouvoir purateur de chaque t6pe de

plante par la ralisation dune srie danal6ses au laboratoire des eaux use avant et aprs irrigation

des plantes. $ cet effet, nous avons expriment les plantes suivantes 2Arundo donax, Cyperus

laevigatus , Juncus capitatus , Tamaris africana.

1our cela, nous avons divis ce travail en deux parties 2

La premire partie sera consacre 4 la revue bibliographique, dans laquelle nous

abonderons trois chapitres, 4 savoir 2

3 $per:u sur les eaux uses,

3 !puration des eaux uses,

3 1h6topuration.

La deuxime partie de ce modeste travail est celle de lanal6se exprimentale, et elle sera

ddie 4 la prsentation de trois chapitres, 4 savoir 2

3 !tude de site,

3 9atriels et mthodes,

3 1rsentation et interprtation des rsultats obtenus.

!n fin, une conclusion gnrale.

II


6/232

Chapitre 1 Aperu sur les eaux uses

1.1. Introduction

La population mondiale augmentera de 3 milliards d'individus l'horizon 2030 et cette

augmentation concernera ! " les pa#s en voiede dveloppement$ %n outre& on estime ue plus d'un

milliard de personnes n'ont pas acc(s l'eau pota)le et ue plus de 3 milliards ne disposent pasd'uipements d'vacuation des eaux uses$ *r& l'acc(s l'eau pota)le et un service d'assainissement

+ia)le est dterminant dans la lutte contre les maladies lies l'eau$ La uasi,a)sence de traitement

e++icace pour les dchets et les e++luents constitue actuellement l'un des pro)l(mes de sant les plus srieux$

-*LA./%A et al& 2004

%t selon 5%.A66A& et al& 2003& les re7ets h#driues ur)ains sont principalement constitus

d8eaux uses domestiues et d8eaux pluviales$ Ces eaux entra9nent des su)stances minrales et

organiues en suspension et en solution ainsi ue des mati(res ou produits de charriages plus ou

moins volumineux& et elles contiennent aussi des micro,organismes -)actries& virus& champignons&

insectes& parasites:etc$4$

Ce prsent chapitre sera consacr la d+inition des sources et des caractristiues des eaux

uses ur)aines et l8valuation de leur ualit travers les param(tres ph#sico,chimiues et

)actriologiues$

1.2. Sources et Caractristiques des eaux uses

1.2.1. Les sources des eaux uses

Les activits humaines produisent une grande varit de dchets& dont )eaucoup sont entra9ns par

l'eau& ui doit alors ;tre traite avant d';tre re7ete dans le milieu$ L'eau charge de convo#er ces dchets

est uali+ie d'eau use$ Les eaux uses proviennent principalement de uatre sources le plus attenti+ des uantits d'eaux pandues et de

l'volution de la salinit du terrain de culture$ Le drainage des ter rains est alors ncessaire

pour # viter l'accumulation de sel$ -A.6/?AH?/A6* L et al& 200!4$

Tableau 1.1 : 6irectives concernant la ualit micro)iologiue des eaux uses utilises dans

l'agriculture& d'apr(s *HB -1V4$

Catgories

Conditions de rutilisation

roupe

expos

Coli+ormes

+caux -n)re E

100 ml4

Relminthes

-nom)re

d8\u+sE l4

=rocd de

traitement

A, ?rrigation de cultures

dstines etre

consommes crues

*uvriers&

agricoles

consommat

]1000 ] 1 Bries de )assins

de sta)ilisation

5, ?rrigation de cultures

crali(res& agricoles

industrielles et +ourag(res&

paturages et des plantations

*uvriers

norme

aucune ] 1 /tention en

)assins de

sta)ilisation de V

10 7ours

13


17/232

Chapitre 1 Aperu sur les eaux usesC, ?rrigation localise des

cultures de la catgorie 5& si

les ouvries agricoles et le

.ant Bont o)7et Bont o)7et raitement

prala)le en

+onction de la

1.+.1.3.2. Les ris"ues sanitaires

6es virus& des )actries& des protozoaires et des helminthes pathog(nes passent dans les excrta

des personnes in+ectes et se retrouvent dans les eaux uses$ ?ls peuvent ;tre transmis soit par voie orale

-par la consommation de lgumes contamins4& soit par la peau -dans le cas des anM#lostomes et des

schistosomes4$ Les eaux uses contiennent gnralement de +ortes concentrations d'agents pathog(nes&

en particulier dans les pa#s o[ les maladies diarrhiues et les parasites intestinaux sont rpandus$-*LA./%A et al& 2004

A l'heure actuelle& on estime ue& pour minimiser les risues pour la sant& il serait

7udicieux d'adopter une approche plus intgre& dans lauelle le traitement& ui reste en

principe la meilleure mthode de protection& ne serait ue l'une des mesures envisages au

stade de la plani+ication& les autres tant la restriction des cultures& l'application contr>le des

eaux uses& le contr>le de l'exposition des groupes risue et la promotion de l'h#gi(ne$

-*LA./%A et al& 2004=ar ailleurs& dans les programmes de rutilisation des eaux uses& il +aut tou7ours veiller

ne pas crer un ha)itat pour les vecteurs de maladies& comme les moustiues ou les

mollusues$ 6ans le pass& les champs d'pandage +avorisaient par+ois la reproduction des

moustiues de l'esp(ce Culex pipiens dans les eaux pollues +ai)le courant et les )assins d'eau

stagnante$ .on seulement ils constituent une nuisance& mais ils peuvent aussi transmettre la

+ilariose )ancro+tienne -*HB& 1V4 dans la plupart des rgions o[ cette maladie est

endmiue$ 6es mthodes classiues de lutte contre le dveloppement des vecteurs devraient

;tre appliues en cas de )esoin pour viter la transmission des maladies u'ils propagent$

-*LA./%A et al& 2004

1.+.2. 6sa'e industriel

L'eau rsiduaire& apr(s traitement ph#siue& peut ;tre une source d'eau tout +ait adapte aux

)esoins industriels en particulier pour le re+roidissement en cuit ouvert ou peu +erm et certains

lavages$ Les ralisations sont mainten tr(s nom)reuses$

1


18/232

Chapitre 1 Aperu sur les eaux uses=our les autres usages une limination pousse de la pollution organiue est ncessaire et

un traitement )iologiue avec nitri+ication,dnitri+ication recommand$ -A.6/?AH?/A6* L

et al& 200!4

1.+ .3 . 6sa'e destines au% loisirs

6ivers d)ouchs s'ouvrent aux eaux uses rgnres dans le domaine des installations

destines aux loisirs$ %lles peuvent ;tre tr(s utiles et conomiues la +ois pour arroser des terrains

de 7eux& pour crer des tangs dans des 7ardins pu)lics& ou des lacs arti+iciels destins la p;che& la

)aignade& aux sports nautiues$ -^A?LLA.& 14

Apr(s une puration secondaire dans des tangs de sta)ilisation& les eaux uses su)iront une

coagulation par le sul+ate d'aluminium& une dcantation& une +iltration sur +iltres dou)le couche et

une chloration$ La coagulation +acilitera la prcipitation des phosphates et d'une grande partie des algues

provenant des tangs d'ox#dation& le reste devant ;tre retenu au cours de la +iltration$ 6es tudes en

station,pilote ont dmontr u'on peut a)aisser la teneur mo#enne de l'e++luent en phosphates

moins 0&2 mgE1$ %n outre& des anal#ses )actriologiues et virologiues sont prvues pour s'assurer de

l'inocuit des eaux ainsi rgnres pour la sant pu)liue$ -^A?LLA.$ 14

1./. Conclusion

Ce prsent chapitre a t consacr la prsentation des sources et caractristiues des eaux

uses d8une mani(re gnrale& et la description des modes d8valuation de leur ualit$

%n e++et& un grand nom)re d8avantage de la rutilisation et du rec#clage des eaux uses ont

t rapports& allant de l8amlioration de l8environnement et de la sant pu)liue la valeur

commerciale d8une production alimentaire amliore& la +ia)ilit de l8alimentation en eau et laconservation de l8eau et de l8nergie$

1!


19/232

Chapitre 2 Epuration des eaux uses

2.1. Introduction

Dans ce chapitre nous prsenterons les principales techniques dpuration utilises dans la

pratique, savoir : boues actives, lagunage et phytopuration.

ob!ecti" est dutiliser une technique de traite#ent per#ettant une puration plus pousse que

celle qui est obtenue avec les traite#ents classiques. $n va constater, en e""et, au cours des

prochaines annes, une de#ande de plus en plus "orte en eaux uses urbaines pures pouvant

%tre utilises pour l&irrigation, pour des usages industriels, pour l&ali#entation d&tangs ou de lacs

destins a la p%che, aux sports nautiques ou aux baignades. '()*)+, -//0.

2.2. Organismes aquatiques

C&est dans l&eau que la vie a pris naissance et une grande partie des phno#1nes vitaux s&y

droule encore. eaucoup de ces phno#1nes sont utiles : ainsi l&autopuration per#et la

#inralisation, nota##ent par voie bactrienne, de la #asse de co#poss organiques labore par

photosynth1se ou rsultant des activits hu#aines, assurant ainsi la rgnration des nutri#ents

#inraux l#entaires et leur retour dans les cycles vitaux. ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.2.1. Les virus

7yst1#es 8 sub9biologiques pour les uns, organis#es vivants pour d&autres, les virus ne sont

en tout cas pas des cellules, #ais seule#ent des #essages gntiques ; un virus isol est incapable de

#tabolis#e ou de #ultiplication, il ne peut que se rpliquer aux dpens d&une cellule vivante

in"ecte : c&est un parasite absolu. a taille des virus est gnrale#ent co#prise entre -5 et


20/232


2.2.2. Les archo- bactries

Ces bactries pri#itives, #od1les prcurseurs des procaryotes plus classiques, sont

gnrale#ent les h>tes des #ilieux extr%#es; on les trouve #aintenant dans les sources acides et?ou

tr1s chaudes, les eaux hypersales, le "ond des #ers, aussi au bien que dans le tube digesti" des

ani#aux ou, ce qui concerne plus particuli1re#ent le traite#ent des eaux, dans les #thaniseurs. .

')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.2.3. Rgne bactrien

*l est co#pos d&organis#es #icroscopiques unicellulaires, isols ou coloniaux. $n a vu plus

haut co##ent son caract1re procaryote le distinguait des deux r1gnes suivants 'vgtal et ani#al0 ;

nan#oins, on trouve aussi che@ les bactries des a""inits pour chacun de ces deux r1gnes ; dans la

classi"ication des bactries propose ici 'Arvot, -=-0, on trouve en e""et quatre e#branche#ents :

c>t de celui des bactries vraies 'Eubacteria0, les trois autres prsentent certaines analogies soit avec

les cha#pignons '4ycobactria0 soit avec les algues ')lgobacteria0, soit avec les ani#aux

unicellulaires ou proto@oaires 'Aroto@oobacteria0. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.2.4. Rgne vgtal

B la base de la classi"ication, on trouve les 4yxo#yc1tes 'cha#pignons in"rieurs0 et les

Eu#yc1tes 'cha#pignons suprieurs0. Auis viennent les no#breux e#branche#ents d&algues,

partir desquels, travers les ryophytes '#ousse0 puis les Atridophytes 'cryptoga#es

vasculaires0, on parvient aux vgtaux suprieurs. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560

es )lgues benthiques et les ichens, la vgtation des eaux courantes est "or#e #acrophytes9

ryophytes d&une part, Atridophytes et 7per#aphytes d&autre part. Co##e pour la "aune benthique, le

courant est *& organisateur du peuple#ent, directe#ent ou par l&inter#diaire du substrat ; #ais la lu#i1re a de

plus une i#portance #a!eure. B leur tour, les #acrophytes constituent un substrat pour les )lgues et la "aune,

et une protection contre le courant. 'EE+E, 25550.

-/


21/232


2.2.4.1. Les Bryophytes

es ryophytes des eaux courantes sont essentielle#ent des 4ousses, #ais aussi des patiques. eur

tige est pourvue la base de rhizodes, ou de disques basaux. es rhi@oFdes sont co#parables aux poils

absorbants des racines ; leur "onction est la "ois absorbante et "ixatrice. 'EE+E, 25550.

2.2.4.2. Les Spermaphytes vgtation enracine

a vgtation enracine peut %tre soit enti1re#ent i##erge, co##e certains Ranunculus ou

Myriophyllum indig1nes 'ydrophytes0, soit partielle#ent #erge, co##e les Carex, Phragmites ou

Menyanthes 'lophytes0, annuelle ou prenne. Ce sont des plantes au port "lexible, aux "euilles

gnrale#ent allonges, qui o""rent le #ini#u# de rsistance au courant. Certaines supportent une

exondation te#poraire aux basses eaux : il n&y a pas de vritable hiatus entre la "lore terrestre riveraine et la

"lore aquatique. 'EE+E, 25550.

7i les ryophytes sont con"ins aux substrats durs stabiliss, les Atridophytes et Ahanroga#es sont lis

aux possibilits de pntration des racines dans le substrat; petits galets, graviers, sables et li#ons. a

colonisation d&un #ilieu par la vgtation suit un processus dyna#ique rsultant la "ois du courant et de

l&interaction plantes9substrat ; elle conduit la "or#ation d&un sol, analogue un sol terrestre ou un sol lacustre

littoral. 'EE+E, 25550.

e courant est bien l&organisateur du peuple#ent, directe#ent ou par la nature du substrat qu&il

conditionne. )vec la pro"ondeur, la lu#i1re et les sels dissous sont gale#ent des "acteurs cologiques

i#portants pour les vgtaux : la lu#i1re dter#ine leur rpartition en pro"ondeur ou bien leur situation 'rives

o#brages ou ensoleilles0, et les sels dissous en slectionnant les esp1ces en "onction de la nature gologique

du bassin9versant. *l "aut cependant souligner la plasticit cologique et co9#orphologique de certaines

esp1ces, qui di""rencient des "or#es aquatiques ou dersion. 'EE+E, 25550.

es herbiers constituent un habitat pour le priphyton ; )lgues et actries "Fxes sur la vgtationG

&interaction entre courant, vgtation et substrat gn1re plusieurs types de #icrohabitats en "onction du

niveau, dans un #%#e herbier. 'EE+E, 25550.

2.2.4.3. Rgne animal

es organis#es les plus si#ples sont les ani#aux unicellulaires 'proto@oaires0 qui co#portent

de no#breuses "or#es parasites 'che@ les "lagells, seules les Aoly#astigines et les Diplo#onadines

co#portent des "or#es libres ; les 7poro@oaires sont tous parasites0.

-H


22/232


Dans le plancton et dans la "aune des boues actives, on trouve de no#breux proto@oaires dont

la signi"ication et le r>le sont tr1s i#portants. es spongiaires sont le ter#e de passage du

proto@oaire au #ta@oaire, l&ponge pri#itive se prsentant co##e une colonie de proto@oaires

di""rencis. Auis, #esure qu&on progresse vers les ani#aux suprieurs, on rencontre des

e#branche#ents i#portants au point de vue planctonique, en particulier che@ les vers, les (er#idiens

'3oti"1res0 et les )rthropodes 'crustacs et larves d&insectes0. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560

2.3. iomasse !uratrice des eau" rsiduaires

es bio#asses puratrices qui se dveloppent dans une boue active ou sur un support

quelconque 'ex. : biolite, support des lits bactriens...0 sont co#poses d&un #lange inti#e de :

#icro9organis#es vivants ou #orts : bactries 8 vraies et )ctino#yc1tes 'ex. :Nocardia);

dbris vgtaux et?ou #inraux ;

colloFdes ; peuple#ent biologique d&esp1ces ani#ales de petite taille : #icro"aune.

')+D3*)4*3)D$ et al, 25560

2.3.1. Les bactries !uratrices

Dans les bio#asses puratrices, les bactries constituent le groupe le plus i#portant, qui est en

#%#e te#ps l&acteur principal de l&li#ination de la pollution '#tabolisation0 et celui de la "or#ation

des "locs 'exopoly#1res0.es genres les plus "rquents de bactries "loculantes sont :

Pseudomonas ;

Actrobacter ;

Arthrobacter ;

Alcaligenes ;

ooglea ;

Citromonas ;

!la"iobacterium ;

Achromobacter#

Et la nature du substrat "avorise un genre au dtri#ent des autres. De #%#e la prsence de

certains co#poss et surtout les para#1tres de l&environne#ent peuvent "avoriser le

dveloppe#ent de bactries "ila#enteuses et? ou actino#yc1tesqui entravent la dcantation et?ou

crent des 8 dsordres biologiques . . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560

-


23/232


2.3.2. La micro#aune

)u contraire des bactries, la #icro"aune des boues actives et des bio"il#s des

cultures "ixes, constitue de proto@oaires et de #ta@oaires, elle est particuli1re#ent sensible

aux variations du #ilieu, elle renseigne sur le niveau d&adaptation de la bio#asse et estrvlatrice des 8 stress auxquels elle a t sou#ise.

&e""icacit d&une installation par boues actives, en particulier, est en troite corrlation

avec la densit de sa #icro"aune. ne densit suprieure -5 / individus par litre 'hors petit

"lagells0 est s igne d&un bon traite#ent. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.3.3. La micro#lore

Des algues benthiques se dveloppent la priphrie des installations et des cellulessont entraInes dans les boues ou partir des "iltres nitri"iants par abrasion du bio"il#.

oute"ois, elles ne !ouent pas de r>le en puration par les procds de boues actives ou de

bio"iltration, contraire#ent au cas du lagunage. Et dans ce dernier cas, le "onctionne#ent

de l&cosyst1#e est bas, entre autres, sur une sy#biose entre les bactries arobies et les

#icroalgues; par#i ces derni1res, les plus courantes sont des esp1ces planctoniques

unicellulaires ou en tout cas de petite taille, dont des algues vertes, des algues bleues, des

phyto"lagells et des diato#es. ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.4. $i##rents t%!es de lagunages

ne station d&puration par lagunage est en gnral prcde d&un prtraite#ent #canique ou

d&un traite#ent co#plet de type boues actives '5n parle alors de lagunage tertiaire0. ne "ili1re de

lagunage se co#pose d&une succession de bassins oJ l&on privilgie un type d&cosyst1#e puratoire

spci"ique. ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.4.1. Lagunage #acultati# &naturel'

Cette appellation tient au "ait que ces lagunes places en tage pri#aire ou

secondaire "ont appel des processus puratoires arobies dans la "range liquide et des

processus anarobies au voisinage du "ond oJ les boues sdi#entent. . ')+D3*)4*3)D$

et al, 25560.

25


24/232


e lagunage naturel repose sur une culture bactrienne principale#ent de type arobie. Celle9

ci est ensuite spare par un #canis#e de sdi#entation. puration est assure par un long te#ps

de s!our dans plusieurs bassins en srie. Et le #canis#e de base est la photosynth1se, la tranche

deau suprieure est expose la lu#i1re et cela per#et lapparition dalgues qui produisent

loxyg1ne ncessaire au dveloppe#ent des bactries arobies. ')gence de leau, 255/0

Ces derni1res sont responsables de la dgradation de la #ati1re organique. e ga@ carbonique

"or# par les bactries ainsi que les sels #inraux contenus dans les eaux uses per#ettent aux algues

'les #icrophytes0 de se #ultiplier. En "ond de bassin, il ny a pas de lu#i1re, ce sont donc les bactries

anarobies qui dgradent les sdi#ents issus de la dcantation de la #ati1re organique. Cette

dgradation entraIne un dgage#ent de ga@ carbonique et de #thane. ')gence de leau, 255/0

e dveloppe#ent de #acrophytes 'lentilles, roseaux...0 n&est pas recherch car il

a""ecte la pntration de la lu#i1re. . ')ndria#irado et al, 25560

e lagunage "acultati" est le type de lagunage le plus rpandu et s&utilise pour des

e""luents "aible#ent concentrs et sous des cli#ats te#prs tropicaux. . ')ndria#irado

et al, 25560

En "ait, lpuration repose sur la prsence quilibre de bactries arobies en culture libre et

dalgues. a lagune reprsente un cosyst1#e :

es producteurs pri#aires : les vgtaux #icroscopiques 'phytoplancton0 et

#acroscopiques 'algues, roseaux0 utilisent la lu#i1re du soleil, le dioxyde de carbone ainsi quune

partie de la pollution apporte par les eaux uses pour "abriquer leur propre bio#asse, *ls lib1rent de

loxyg1ne par ce processus, ce qui autorise lactivit puratrice des organis#es arobies.

es herbivores '@ooplancton et ani#aux suprieurs0 qui endiguent la proli"ration des

vgtaux.

es conso##ateurs pri#aires 'bactries0 qui pro"itent de loxygnation du #ilieu pour

dgrader la quasi9totalit de la pollution organique. puration sacco#pagne de la libration de

co#poses #inraux et de dioxyde de carbone, conso##s par les vgtaux.

es carnivores '@ooplancton et ani#aux0 et les prdateurs qui participent lpuration par

la conso##ation des herbivores et des conso##ateurs pri#aires, voire dautres carnivores.

es dtrivores : 'cha#pignons et bactries0 qui sali#entent des #ati1res organiques et

participent ainsi la #inralisation des sdi#ents.

2-


25/232


Figure 2.1. :es principaux cycles biologiques se dveloppant dans lalagune

2.4.2. Rle e la !aune et e la !lore a"uati"ue

a "aune a plusieurs r>les : lpuration de leau directe#ent, la conso##ation de vgtaux, la

prdation qui rgule la "lore #icroscopique et #acroscopique. ')gence de leau, 255/0

La micro!loreest co#pose de :

actries arobies ou anarobies, sous deux "or#es : libres 'plus gnrale#ent en "loc0 ou

"ixes. es bactries "ixes 'sur des vgtaux suprieurs0 ont un #eilleur rende#ent que les bactries

libres. Aar contre, la prsence de vgtaux suprieurs ncessite un "aucardage de pr"rence annuel.Cette opration sav1re souvent longue et relative#ent "astidieuse.

)lgues #icroscopiques. eur activit photosynthtique entraIne une conso##ation de dioxyde

carbone et une production doxyg1ne. Elles per#ettent dassurer une partie de lpuration des #ati1res

a@otes et phosphores. De plus, elles rgulent le p en absorbant le dioxyde de carbone. De #%#e

que pour les bactries, elles peuvent %tre libres ou "ixes.

La macro!lore constitue dalgues #acroscopiques et de vgtaux suprieurs est le support

dune partie de la #icro"lore. Elle sert gale#ent absorber une partie de la pollution contenue dansleau, "iltrer le #ilieu, librer de loxyg1ne, et o""rir un re"uge au @ooplancton, aux larves

dinsectes, aux invertbrs et autres ani#aux 'canards, rats #usqus, etc.0 . ')gence de leau, 255/0

22


26/232


2.4.2. Lagunage anarobieEn lagunage anarobie, la pollution dcantable "or#e des boues qui sont peu peu digres

par voie anarobie '#inralisation de la #ati1re organique et dgage#ent de C$2, CKet 270. *l est

utilis en traite#ent pri#aire pour li#iner la partie organique dcantable des e""luents.

Du "ait des processus de "er#entation anarobie #is en !eu, ce procd n&est applicable que pour dese""luents relative#ent concentrs 'do#estique et industriels0 et n&est e""icace qu& partir d&une

te#prature de -6 LC et opti#ale au9del de 26 LC. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560

es risques de nuisances ol"actives existent d1s que les concentrations en sul"ates dpassent

quelques di@aines de #g M 9-'une concentration de -55 #g.9- doit %tre considre co##e haute0.

Des solutions de couverture des bassins avec ou sans rcupration du bioga@ sont dveloppes pour

li#iner ces nuisance. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.4.3. Lagunage de maturationCes lagunes sont gale#ent des lagunes #icrophytes dont le "onctionne#ent est proche

des lagunes "acultatives #ais oJ les conditions sont essentielle#ent arobies co#pte tenu des "aibles

charges organiques appliques ce niveau de traite#ent. . ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560

tilis en traite#ent secondaire et surtout tertiaire, ces lagunes assurent une "inition?polissage

des e""luents avant re!et et surtout sont e#ployes l&abatte#ent des ger#es de conta#ination "cale

dans une "ili1re lagunage ou apr1s un traite#ent co#pact 'lagunage tertiaire0. 7i1ge d&un

dveloppe#ent algal i#portant nota##ent en priode chaude. ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2.4.4. Lagunage ar(ersion intensive du lagunage, ncessitant une e#prise nette#ent #oindre que le lagunage

naturel, le lagunage ar consiste intensi"ier l&activit arobie par un brassage et une aration

arti"icielle par des arateurs #caniques "lottants ou "ixes ou une insu""lation d&air. es quilibres

biologiques sont voisins de ceux du procd classique par boues actives. 4ais en l&absence de

recirculation bio#asse dans le syst1#e, la concentration en #icro9organis#es est "aible et la dcantationlente. ')+D3*)4*3)D$ et al, 25560.

2


27/232


*l existe deux "or#es de lagunage ar :

le lagunage ar stricte#ent arobie : il "aut une aration su""isante pour

#aintenir le bassin en arobiose et l&ense#ble des particules en suspension

le lagunage ar arobie?anarobie "acultati" : il y a "or#ation de dp>t qui volueen #ilieu anarobie

e pre#ier cas est tr1s peu utilis car il est grand conso##ateur d&nergie. a seconde solution

est rencontre plus "rque##ent : elle s&apparente au lagunage naturel par l&puration des eaux uses

par change eau?sdi#ent. ')gence de leau, 255/0

es per"or#ances puratoires sont tr1s correctes en ce qui concerne l&li#ination de la DC$ et de la

D$6. )vec ce type de traite#ent, l&li#ination des 4E7 est surveiller avec attention car les re!ets ont

par"ois,, des concentrations en 4E7 un peu leves par rapport aux nor#es de re!et gnrale#ent i#poses.

'3E+E, 25520.

2.4.(. Lagunage ) macro!h%tes &ou !h%to!uration'

Cette "ois, l&cosyst1#e co#prend des #acrophytes ou vgtaux #acroscopiques qui

co#prennent des "or#es libres 'ex. : lentilles d&eau, !acinthes d&eau laitues d&eau...0 ou "ixes 'ex. :

roseaux0. . ')ndria#irado et al, 25560

2.(. *limination de l+a,ote et du !hos!hore dans les !rocds arobies

2.(.1. raitement de l+a,ote

Dans les re!ets des industries agroali#entaires, l&a@ote est le plus souvent soluble et prsent sous "or#e

organique ou sous "or#e d&ion a##oniu# '+KN0.

Dans certains e""luents, la concentration en a@ote est relative#ent "aible par rapport la concentration en

#ati1re organique et le rapport D$6?a@ote proche de -55?6, valeur en9dessous de laquelle un e""luent sera

considr co##e carenc en a@ote. Ceci sugg1re que pour ces e""luents, une "raction relative#ent i#portante del&a@ote est incorpore dans les #icro9organis#es et donc li#ine par assi#ilation pour la croissance bactrienne.

'3E+E, 25520

2K


28/232


Dans les processus biologiques d&li#ination de l&a@ote, l&a@ote organique est dans un pre#ier te#ps

hydrolys en a@ote a##oniacal qui est ensuite li#in sous "or#e d&a@ote #olculaire au cours de ractions en

deux tapes. Dans la pre#i1re tape arobie appele nitri"ication, l&ion a##oniu# est oxyd en nitrate '+$


29/232


es procds biologiques utilisent la capacit de certaines bactries accu#uler le phosphore

sous "or#e de polyphosphates intracellulaires lorsqu&ils sont sou#is successive#ent une phase anarobie

puis une phase arobie. )u cours de la phase anarobie, les acides gras volatils prsents dans l&eau use

traiter sont accu#uls par les #icro9organis#es dphosphatants sous la "or#e de polyhydroxyalcanoates

'A)0. '3E+E, 25520

En prsence d&oxyg1ne, le polyhydroxyalcanoates A) est utilis co##e substrat carbon par

les #icro9organis#es dphosphatants qui se #ultiplient et reconstituent leurs rserves de glycog1ne et

de polyphosphates. Cela conduit une accu#ulation de phosphate intracellulaire en quantit suprieure

celle relargue durant la phase anarobie et donc un bilan positi" en ter#e d&li#ination de phosphore

dans l&e""luent traiter. *l est noter que l&oxyg1ne peut %tre re#plac par du nitrate, l&accu#ulation de

phosphate dans la bio#asse #icrobienne s&acco#pagnant d&une dnitri"ication. 7i la dphosphatation

biologique a par"ois t attribue des genres bactriens spci"iques, et nota##entAcinetobacter. '3E+E,

25520.

2.. /onclusion

) travers cette recherche bibliographique sur les di""rentes techniques dpuration, on retient

quactuelle#ent on se penche de plus en plus vers les techniques dpuration quasi9naturelles et

durable. En e""et, une station d&puration par lagunage est en gnral prcde d&un prtraite#ent

#canique. ne "ili1re de lagunage se co#pose d&une succession de bassins oJ l&on privilgie un type

d&cosyst1#e puratoire spci"ique. ien que, les lagunes prsentent linconvnient doccuper des

sur"aces plus i#portantes, #ais elles ont lavantage d%tre rustiques et peu coQteuses en

"onctionne#ent, et de sintgrer har#onieuse#ent dans le paysage sans probl1#es di#pact sur le

paysage. es bassins de lagunage peuvent gale#ent constituer un re"uge pour la "lore et la "aune

aquatiques

2=


30/232

Chapitre 3 Phytopuration

3.1. Introduction

Dans ce chapitre nous dvelopperons une technique dpuration par lagunage, la fois rcente

et importante, savoir le lagunage macrophytes ou PHY!"P#$%&!'(

)a phytopuration est effectue dans des *assins tanches en sries dans lesquelles on cultive

des plantes aquatiques +macrophytes( )es *assins sont en gnral totalement couverts de plantes qui

maintiennent ainsi des conditions anaro*ies de dgradation de la mati-re organique initie dans

le dcanteur.digesteur( )a fourniture d/o0yg-ne au milieu se fait par l/intermdiaire des racines des

plantes +1!'", 22(

3.2. Historique de la Phytopuration

)a technologie de traitement des eau0 uses en utilisant des plantes est apparue en "urope

d!uest *ase sur une recherche de 4"&D") qui a commenc durant les annes soi0ante +567s, et

par 1&C1#H la fin des annes soi0ante.di0 +568s et derni-rement durant les annes quatre.vingt

+569s( Des travau0 avancs ont commenc au0 "tats #nies au d*ut des annes quatre.vingt

+569s avec la recherche de :!);"$!',


31/232


Dans le nord d%mrique, des o*servations de la capacit assimilatives des terres merges

naturellement m-ne le0primentation avec diffrents mod-les de marcages construits durant les

annes soi0ante.di0 8s( +"P%, 5663

CommenBant en 569>, un nom*re de syst-mes de ? lits de phragmite @ a t construit en

%ngleterre *ass sur les concepts de 1&C1#H, mais plusieurs cas utilisaient le gravier au lieu des

sols cohsifs dus la conductivit hydraulique +leve +"P%, 5663

)a technologie des filtres plants de macrophytes pour le traitement des eau0 uses

domestiques est une technique au dveloppement rcent( %pparue en rance dans les annes quatre.

vingt 9s, cette technique de traitement a vu son dveloppement saccrotre depuis 5668( )a forte

demande actuelle pour ce type de station dpuration de la part des lus est relle( &l sagit dunetechnologie fia*le, simple de0ploitation, facilitant grandement la gestion des *oues dpuration et qui,

de surcrot, est *ien accepte par les ha*itants en raison de sa *onne aptitude lintgration paysag-re(

%insi, elle sav-re fortement recommande pour les petites collectivits et les pays fai*les ressources

financi-res( +P!#)" et al, 2E(

3.3. Principales caractristiques de lpuration par lits plants

)es lits plants de macrophytes peuvent assurer un traitement satisfaisant pour un

investissement moyen, ses rsultats puratoires dpendent de plusieurs param-tres, parmi lesquels on

peut citer

)aration du su*strat F qui se prsente comme le plus important de ces param-tres car il est

limitant( "n effet, llimination des mati-res organiques et la nitrification sont deu0 ractions qui

demandent *eaucoup do0yg-ne(

)a temprature F #ne temprature leve augmente lactivit des micro.organismes dgradeurs(

)a solu*ilit de lo0yg-ne dans leau est amoindrie et sa consommation par les *actries est accrue(

)a composition du su*strat F #n sol fin permet un plus grand contact de leffluent avec les

micro.organismes fi0s sur la surface des granulats et un temps de rtention plus important( #n sol

grossier permet quant lui une meilleure aration du su*strat et permet dviter au ma0imum le

colmatage des pores ou de la surface du su*strat( #ne nouvelle mthode consiste superposer deu0

couches distinctes du mGme type et ainsi tirer profit de toute la granulomtrie du su*strat, tout en

amliorant lapport dair par convection dans le su*strat(

29


32/232


)e type de macrophytes F )efficacit des macrophytes incom*e au0 racines qui ont un

e0cellent support pour les micro.organismes et qui par leur dveloppement permettent un *rassage et

un certain dcolmatage du su*strat( +P!#)", et al, 23(

%ussi la prsence des macrophytes assure une protection contre le gel dans la mesure o les

massifs en hiver sont couverts par la vgtation( +%gence de leau, 28

3.3.1. Rle des macrophytes

)a prsence de plantes puratrices contri*ue F

empGcher la formation d/une couche comatante en surface lie l/accumulation des mati-res

organiques retenues par filtration mcanique(

favoriser le dveloppement de micro.organismes cellulolytiques lesquels contri*uent au mGme titre que

les rhiIomes, racines, radicelles mais aussi lom*rics une minralisation pousse de la mati-re

organique avec formation d/une sorte de terreau parfaitement ar et de perma*ilit leve(

assurer une protection contre le gel dans la mesure o les massifs en hiver sont couverts par la

vgtation(

Crer de l/om*re et donc maintenir une hygromtrie contri*uant la formation d/une*iomasse *actrienne

accrotre la surface de fi0ation des microorganismes par le dveloppement racinaire( De plus, il

sem*lerait que les tissus racinaires et leurs e0sudats constituent des niches plus accueillantes que des

su*strats inertes car un sol plant est *iologiquement plus riche et actif qu/un sol nu(

participer l/intgration paysag-re des dispositifs( +%gence de leau, 28

3.3.2. Filtres plants de roseaux

)es filtres plants de roseau0 ou rhiIosph-res sont des e0cavations tanches au sol remplies

de couches successives de gravier ou de sa*les de granulomtrie varia*le, et leur fonctionnement

alterne des phases d/alimentation et de repos( +%gence de leau, 28

26


33/232


3.3.2.1. Filtres plants de roseaux coulement !ertical

)e traitement est effectu sur plusieurs tages en srie +en gnral deu0 constitus en

gnral de trois surfaces lmentaires en parall-le et fonctionnant en alternance( ! ils sont

aliments par *Jches et par immersion temporaire de la surface permettent un renouvell ement

de l/atmosph-re du massif par convectionK ils fonctionnent ainsi en conditions insatures,

aro*ies( +%gence de leau, 28

)a caractristique principale de ce type d/puration rside dans le fait que les filtres du

premier tage de traitement, dont le massif actif est constitu de graviers fins, peuvent Gtre aliments

directement avec les eau0 uses *rutes dgrilles +sans dcantation prala*le( Cela vite la

commune de grer les *oues primaires qui prsentent une sta*ilisation imparfaite(

Chaque filtre du premier tage reBoit la totalit de la charge pendant la phase d/alimentation, d/une

dure de 3 E Aours, avant d/Gtre mis au repos pendant une priode dou*le( +%gence de leau, 28

Figure 3.1. F 4chma dun filtre plant de ro se au 0 a c ou le me nt vertical

Ces phases d/alimentation et de repos sont fondamentales pour contrLler la croissance

de la *iomasse au sein des filtres, maintenir des conditions aro*ies l/intrieur des filtres et minraliser le

dpLt de mati-res organiques issu de la rtention des mati-res en suspension la surface( )/effluent

est dirig vers un deu0i-me tage de traitement pour affiner l/puration particuli-rement en ce qui

concerne le traitement de l/aIote( +%gence de leau, 28

3


34/232


)es processus puratoires sont assurs par des microorganismes fi0s, prsents dans le massif

filtrant mais aussi dans la couche superficielle de *oues retenues sur la plage d/infiltration( "t le

massif filtrant dans le deu0i-me tage de traitement est maAoritairement constitu de sa*les, compl-te

le traitement de la fraction car*one de la mati-re organique, essentiellement dissoute, ainsi

que de l/o0ydation des composs aIots( +%gence de leau, 28

)/o0ydation de la mati-re organique s/accompagne d/un dveloppement *actrien qui doit Gtre

rgul pour viter un colmatage *iologique interne( )/autorgulation de la *iomasse est o*tenue grJce

la mise en place de plus ieurs massi fs indpendan ts aliments en alternance( Pendant les

phases de repos, le dveloppement des *actries, places en disette, est rduit par la prdation et la

dessiccation( +%gence de leau, 28

3.3.2.2. Filtres plants de roseaux coulement hori"ontal

Ce procd puratoire consiste infiltrer des eau0 uses prtraites dans un milieu granulaire

insatur sur lequel est fi0e la *iomasse puratoire, ce prtraitement a pour rLle la rtention des graisses

t la dcantation des mati-res en suspension contenues dans l/effluent, et ce dernier est rparti sur toute la

largeur et la hauteur du lit par un syst-me rpartiteur, il s/coule ensuite en dplacement horiIontal( (

+%gence de leau, 28

)/vacuation est o*tenue par un drain, au fond, enterr dans une tranche de pierres

drainantes( Ce tuyau est reli un siphon, pour rgler la hauteur de surverse pour assurer la saturation de

l/alimentation, et le niveau d/eau doit Gtre maintenu > cm sous la surface du matriau( Comme il n/y a

pas d/eau li*re, il n/y a pas de risque de prolifration d/insectes(

)/aration est limite par l/a*sence d/un mouvement de la ligne de saturation et se fait de

mani-re tr-s fai*le par une diffusion gaIeuse( )/apport d/o0yg-ne est fai*le par rapport la demande

totale( +%gence de leau, 28

35


35/232


Figure 3.2.F 4chma dun filtre plant de ro se au0 a c ou le me nt horiIontal

)a pnurie en o0yg-ne limite la dgradation de la pollution car*one et aIote, l/o0ydation du

car*one organique et de l/ammonium et par voie de consquence limite la croissance

*actrienne htrotrophe et autotrophe( )a filtration sur sa*le en milieu insatur permet

principalement une o0ydation de la mati-re organiqueK une nitrification de l/aIote ammoniacal et une

rduction des germes pathog-nes( +%gence de leau, 28

3.3.3. #hoix entre les deux $iltres plants de roseaux

)a maAorit des filtres plants de roseau0 construits sont de type coulement vertical sur

deu0 tages, car ils prsentent l/avantage F

d/Gtre aliments en eau0 *rutes sans traitement primaire

de constituer un dispositif rustique suscepti*le de fournir un *on niveau de traitement par rduction

de la pollution dissoute et particulaire et par l/o0ydation de la pollution aIote(

)a fili-re coulement horiIontal en premier tage de traitement est d/un moindre intrGt, elle

ncessite en particulier un dimensionnement suprieur et la prsence d/un traitement primaire( (

+%gence de leau, 28

32


36/232


3.%. &es plantes utilises

3.%.1. 'rundo

Croissent dans la plupart des rgions su*tropicales et tempres chaudes, les trois esp-ces quicomposent ce genre de gramines rhiIomateuses vivaces forment de fortes tiges feuilles, rappelant

celles du *am*ou, mais sans ramules latrales( "lles portent de minces et plates feuilles au0 e0trmits

tom*antes, places en position alterne distique sur les tiges, termines en t, par de grandes panicules

plumeuses de minuscules fleurs te0ture de paille(

Culture F Contrairement la plupart des roseau0 et des Aoncs, ces plantes ne0igent pas un sol

hydromorphe, quoiquelles le tol-rent *ien( 'importe quel sol ne schant Aamais tout fait leur

convient( "lles apprcient le plein soleil ou la mi.om*re( Multiplier par semis ou division( +=#$'&"

et al, 27

Lespce utilise

Arundo donax: Cette gramine gante de la mditerrane atteint 7 m en tous sens( %vec son

magnifique feuillage estival, cest une ornementale parfaite pour grand Aardin( "lle porte des feuilles

tom*antes, de 7 cm de longueur pour 7 cm de largeur( "n climat dou0, la plante peut se rvler si

vigoureuse quil faut contrLler sa croissance( "n hiver, son feuillage devient dsordonn, et il faut le

couper ras, !n o*tient ainsi une *onne repousse, N;ersicolor est un cultivar panach apprci dont

les feuilles sornent de *andes cr-me( )es tuyau0 de certains instruments de musique, orgue ou

clarinette, proviennent des tiges soigneusement slectionnes et vides de la canne de Provence,

comme Aadis ceu0 des flOtes de pan( +=#$'&" et al, 27(

Figure 3.3. :Arundo donax

33


37/232


3.%.2. #yperus

Ce genre compte plus de si0 cents esp-ces de laches, dont des annuelles et des vivaces

persistantes, rpandues surtout dans les ha*itats humides de presque toutes les rgions du glo*e, sauf

les plus froides( )es larges touffes dpaisses tiges cylindriques ou triangulaires portent des feuilles

graminiformes issues de la *ase et sont coiffes dinflorescences compactes ou de grandes om*elles de

petits pis florau0 paliformes(

Culture : )a plupart des esp-ces ornementales se plaisent au *ord de leau ou en sol

marcageu0( Cultivar dans un compost riche, et *ien arroser( "lle tol-rent les rayons directs du soleil(

Multiplier par semis ou division( +=#$'&" et al, 27

Lespce utilise

Cyperus laevigatus: "pillets peu nom*reu0 +2 3, plus petits +7 52 cm K plantes *asses,

de 5 3 dm, souche traBante K tige termine par une seule feuille +!"'D%, 5665

Figure 3.4. : Cyperus laevigatussur terrain +photo original

3.%.3. (uncus

Ce genre compte quelques deu0 cent vingt.cinq esp-ces de plantes gramini.formes, originaires

des rgions humides dtrempes du glo*e, cependant rares sous les tropiques( )a plupart sont peu

dcoratives, et certaines deviennent des mauvaises her*es envahissantes en dehors de leur ha*itat

dorigine( =ien contrLles, elles semploient pour garnir les *erges de plans deau ou dtangs(

Culture F )a plupart des esp-ces prosp-rent, parfois trop *ien, dans tout sol argileu0, humides

dtrempes( Multiplier en particulier les cultivars, par division( +=#$'&" et al, 27

3E


38/232


Lespce utilise

Juncus capitatus: plantes annuelles, de 5 2> cm, racine grGles, sarrachant facilement K

division de prianthe touAours aigues et plus longues que la capsule mOre( euilles toutes la *ase,

courtes K tiges nues termines par un seul groupe de > 52 fleurs *runes, divisions ingales, les

e0trieures termines par une pointe recour*e en dehors K trois tamines( +!"'D%, 5665

Figure 3.5. :Juncus capitatus +photo original

3.%.%. )amarix

Dans leur ha*itat naturel du sud de l"urope, d%frique du 'ord et d%sie tempre, les

quelques cinquante.quatre esp-ces dar*ustes et petits ar*res composant ce genre croissent le long des

cLtes ou des cours deau, mGme souterrains, souvent en sol salin( )a plupart sont caduques, quelques.

unes persistantes(

"lles forment un petit tronc et un houppier lger au0 rameau0 retom*ants et portent des

feuilles, pareilles de menues cailles, quipes de glandes secrtant de sel( )es fleurs tenues *lanches

ou roses sont groupes en rac-mes effils( )es fruits sont des capsules(

Culture F plants en *rise vent ou pour lornement, ces ar*res sadaptent quantit de situations et de

climats, tolrant mGme laridit et les em*runs( De rusticit varia*le, ils apprcient un sol profond et

sa*leu0 et peuvent Gtre taills apr-s la floraison( Multiplier par semis, ou par *outures aoOtes en hiver

ou semi. aoOtes en automne et en fin de printemps( +=#$'&" et al, 27

Lespce utilise

Tamaris africanaF euille nettement translucides au0 *ords et la pointe aiguQ , dun vert

un peu glauque K fleurs dpassant 3 mm de diam-tre, ovoRdes en *outon, tamines non saillantes,

disposes en pis cylindriques pais, denses, nom*reu0 et plus ou moins serrs le long des rameau0 K

capsule courte K 2 3 m( +)&"#%


39/232


Figure 3.6. : Tamaris africana +photo original

Conclusion

Ce chapitre montre la simplicit et lefficacit des procds naturels par filtres plants par

rapport la comple0it dune station dpuration classique qui fractionne les oprations de traitement

de leau(

)a conception de filtres plants de macrophytes poss-de rellement de nom*reu0 avantages K

cest une technique simple, conomique, efficace, fia*le, adapta*le au lieu, demandant peu dentretien

et qui sins-re *ien du paysage local(

37


40/232

Chapitre 1 Etude du site

1.1. Introduction

Les Zibans na jamais connu lenclavement des autres parties du territoire saharien. Elle a

toujours t une zone dchanges et de passage et a constamment profit des complmentarits de

llevage pastoral et de la culture irrigue. Elle occupe une situation privilgie sur le plan bioclimatique

en bnficiant dhivers dou et des apports h!drographique des reliefs de l"tlas saharien qui la

surplombent. Ces atouts permettent lemblavement de plusieurs milliers dha de crales# la production

de dattes de qualit et dune quantit importante de produits maraichers. La principale contrainte au

dveloppement rside dans linsuffisance des ressources en eau que doivent se partager des habitants

sans cesse plus nombreu.

La $ila!a de %is&ra# capitale des Zibans# elle est appele autrefois ' lpoque romaine (escera.

%is&ra est la porte du grand )ud# appel aussi la ville au deu millions de palmiers# elle est situe 'environ *+, -m au )udEst d"lger# elle se trouve ' une altitude de 1/* -m# sa latitude est de 0*.* 234

est sa longitude est 5.** 2E4.( ".3.".6.# /,,/4

Figure 1.1. : Carte administrative de %is&ra (A.N.A.T, 2002)

1.2. Donnes climatiques

0+


41/232


1.2.1. Temprature

Les plantes ont des eigences thermiques diffrentes et quen gros il ! a des plantes qui sont

adaptes et se dveloppent bien dans les pa!s plut7t froids ou temprs et que dautres dorigine

tropicale prf8rent les rgions mditerranennes ou chaudes# la m9me fa:on que certaines plantes se

dveloppent en hiver et au printemps et que dautres prf8rent le printemps et lt. 2;


42/232


l est important de remarquer que la pluviosit et la temprature ne sont pas# du point de vue de

leur action sur la vgtation# deu facteurs indpendants. En effet une temprature# en accroissent la

s8cheresse de lair# et par consquent lvaporation# agit dans le m9me sens quune diminution de la

pluie B en dautres termes les deu facteurs B eau# et temprature agissent en sens inverse lun de

lautre. 2=ZE3;"# /,,*4

Tableau 1.2 F Grcipitations mo!ennes mensuelles en 2mm4 ' %is&ra pour la priode 21@*/,,@4

Moi+ Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juill Aou Sep Oct Nov ec

(--) 1,' ,1 1',& 12,& 11,% ',1 0,& %, 1%, 10, 1&,* 11,'

Figure 1.%. :Grcipitations annuel total en 2mm4 ' %is&ra pour la priode 21@*/,,@4

;apr8s la figure 1.0 la rgion de %is&ra est caractrise par des prcipitations avec une

mo!enne annuelle de 21,.+@ mm4. Ce param8tre couvre une grande alternance durant cette priode B

les prcipitations les plus lev sont enregistres au mois de anvier 21@.* mm4# et les plus faibles au

mois de uillet 2,.+mm4.

1.2.3. Humidit relative

Lhumidit de lair est dfinie comme la quantit de vapeur deau contenue dans un certain

volume dair# eprime en grammes par m0. Cette quantit est fonction de la temprature# on eprime

0@


43/232


souvent lhumidit de lair en H par rapport ' lhumidit ' saturation F on parle alors dhumidit

relative. 2 LE(E>


44/232


Tableau 1.' : La vitesse du vent enregistre en mJs pendant la priode 21@*/,,@4


ent (-3+) ',% ',$ ', $ *,$ ',* ' ' ',2 ' ',% ',2

Figure 1.*. :La vitesse du (ent enregistre en mJs pendant la priode 21@*/,,@4

;apr8s la figure 1.5 on remarque que la vitesse maimum du vent a t enregistre dans le mois

d"vril avec une mo!enne de D mJs et le minimum est enregistr en mois de uillet# "out et =ctobre

avec une vitesse de * mJs.

;ans la rgion de %is&ra B les vents soufflent durant toute lanne# le maimum de force des

vents est enregistr en fin dhiver et au printemps. Les vents de sable sont frquents en ?ars et "vril.

Kigure1.5.

1.2.5. Insolation

Lune des caractristiques du climat saharien est limportance dheure dinsolation# latmosph8re

prsente grande puret durant toute lanne 26=


45/232



4n+olation 22% 2%$ 2&0 2 %20 %%* %$1 %%1 2&1 2** 22' 21$

Le nombre mo!en annuel dheures dinsolation est 2/[email protected] heures4 par an# ce qui correspond

environ ,.+1 heures dinsolation par jour. Le phnom8ne est rgulier# passant dun minimum en

;cembre 2/1D heures4 ' un maimum en juillet 20D1 heures4. Kigure 1.D.

Figure 1.$. :Le nombre dheures dinsolation pour la priode 21@*/,,@4.

1.3. Snt!"se climatique

1.3.1. #lima$ramme D%&'(&)*&)

)elon la formule tablie par (Ste5art, 1$)# le quotient pluviomtrique de la rgion

mditerranenne est eprim par la formule suivante F

QF quotient pluviomtrique

G F pluviomtrie annuelle 2mm4

? F mo!enne maimale du mois le plus chaud 2AC4

m F mo!enne minimale du mois le plus froid 2AC4.

*/

mM

PQ

= *0#0


46/232


Te-prature et pluvio-trie 6 7i+8ra pour la prioe (1*9200)

Tableau 1.$ : 6empratures 2?o!# ?in# ?a4 en 2AC4 et prcipitations mo!ennes 2mm4 mensuelles '

%is&ra pour la priode 21@@5/,,4

Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juill Aou Sep Oct Nov ec

Tp Ma ("#) 1/. 15.5 /1 /0./ /@.1 0* 0D.* 0D./ 0,.0 0/.1 1+.0 1+.0

Tp Min ("#) @.0 1,.+ 1D.0 [email protected] /0 0,.D 00.0 00.1 /+.0 /1. 1,.@ 1,.@

Tp Mo! ("#) 11.1@ 10./0 1+.+ /1.5/ /D.@+ 0/.,/ 0*. 0*.1+ /.@5 /*.@* 15.@5 1/.,

(--) /*.1+ 15.* 11./ 11.0 11.,/ 1.50 ,.50 /.+* 1/.+* 10./ 1D.55 1D.,D

;apr8s les donnes climatiques de %is&ra# pour la priode qui stale de 1@@5 ' /,, nous

avons F

G M 10+#D+ m Q ; %.'%


47/232


Figure 1.& : #li-agra--e =>M7?>@>? (7i+8ra 1*9200)

Lobservation du Climagramme ;E?%ENOEN# nous permet de situer la rgion de %is&ra dans

ltage bioclimatique aride infrieur ou saharien ' hiver chaud 2Kigure 1.+4.

**

7i+8ra


48/232


1.4. Dia$ramme +m,rot!ermique

Le diagramme =mbrothermique de O"


49/232

CHAPITRE 2 Matriels et mthodes

2.1. Introduction

La rutilisation et le recyclage des eaux uses sont essentiels au dveloement de

oliti!ues solides de gestion dura"le de l#eau et de l#environnement$ %ans les rgions arides et

semi&arides' la rutilisation des eaux uses est un lment essentiel de dveloent' car elleassure une ressource alternative dura"le en eau' la rduction de la ollution de

l#environnement et la rotection de la sant u"li!ue$ (%E)A) et *HELLA%I ' 2++,-

L#uration des eaux uses doit actuellement .ranchir une tae imortante du .ait des

rcentes directives environnementales de lus en lus rigoureuses$ Pour rondre aux "esoins

des etites collectivits ayant des contraintes techni!ues et .inanci/res leur interdisant les

syst/mes techni!ues d#uration classi!ues' il y a l#aarition des syst/mes d#uration

rusti!ues' techni!ues alternatives aux rocds arti.iciels' tels !ue le lagunage' l#andage ou

encore les lits .iltrants lants de macrohytes$ (P01LET' TER013' %AP et 4HE5AIM'

2++,- mais le monde entier ce enche actuellement sur l#utilisation des macrohyte ou

microhyte (ael aussi la Phytouration- comme moyen e..icace et conomi!ue$

Le "ut de ce volet de notre mmoire consiste en l#analyse exrimentale du ouvoir

urateur de !uel!ues lantes macrohytes dans les rgions arides$ dans ce cadre' s6inscrit

notre travail !ui vise 7 tudier le ouvoir urateur de cha!ue tye de lante (Arundo

donax, Cyperus laevigatus , Juncus capitatus , Tamarix africana- ar laralisation d#une srie d#analyses au la"oratoire' des eaux uses avant et ar/s irrigation des

lantes$

2.2. Matriels d'tude

5otre tude exrimentale a t e..ectue au dartement d#hydrauli!ue (1niversit de

)is8ra-$ %ans cette exrience nous avons utilis le matriel suivant 9

2.2.1. Matriels de lessai

Bassines

5ous avons utilis :, "assines identi!ues de .orme ronde en lasti!ue' d6une hauteur

de 2; cm' de "ase surieure de C de


50/232


Robinets

Ro"inet en lasti!ue 7 = cm du .ond des "assines our l#vacuation de l#eau ure$

Tuyau transparent

Pour dterminer le niveau d#eau dans les "assines$

Substrat

0n utilise le gravier roul de la rivi/re de 0ued Laara" de *hanguet 3idi 5ad@i' de

di..rentes tailles (= tailles- ar/s leur tamisage$

Galet Gravier grossier Gravier moyen Gravier fin

Figure 2.1. : Matriels utiliss (hoto original-

=


51/232


2.2.2. Matriels Vgtales

2.2.2.1. !Arundo donax:

5om commun 9 Arundo

amille 9 Poaces

Es/ce 9 Arundo donax

%ate de rl/vement hors sol 9 +2 B:2 B2++;

La date de l#imlantation dans les "assines 9 ,+ B:2 B 2++;

0rigine 9 *hanguet sidi nad@i ()is8ra-

Figure 2.2 :Racine delArundo donax

avant l#imlantation

Figure 2."9 Racine de l#Arundo donax

ar/s , mois dans les eaux uses

Figure 2.# : %es nouvelles tiges de

!Arundo donax

Figure 2.$ : Les tiges de

!Arundo donax

%bservation :

=;


52/232


L#aarition des ucerons aux lantes de l#Arundo donax("loc 2-' nous ont conduit 7

rocder 7 un traitement 7 l#insecticide de Cyperm&t'rine ( amille 9 Pyrethrinoides de

synth/se-' our cela' ce "loc a t isol et on a vit de .aire des rl/vements de ce dernier$

2.2.2.2 Cyperus laevigatus

amille 9 Cyeraces

Es/ce 9Cyperus laevigatus

%ate de rl/vement hors sol 9 +2 B:2 B 2++;

La date de l#imlantation dans les "assines 9 ,+ B :2 B 2++;


Figure 2.(. 9 Les tiges deCyperus

laevigatus

Figure 2.). : L#in.lorescence de Cyperus

laevigatus 9 :, Avril 2++

2.2.2.".Juncus capitatus

5om commun 9 Donc

amille 9 Doncaces

Es/ce 9 Juncus capitatus

%ate de rel/vement hors sol 9 2 B :2 B 2++;

La date de l#imlantation dans les "assines 9 +; B +2 B 2++

0rigine 9 %@amoura ()is8ra-

=


53/232


Figure 2.* : Les racines deJuncus

capitatus avant l#imlantation

Figure 2.+ : Les racines deJuncus capitatus

ar/s , mois et :< @ours dans les eaux uses

Figure 2.1, : L#in.lorescence de Juncus capitatus$

2.2.2.#. Tamarix africana

5om commun 9 Tamaris

amille 9 Tamaricaces

Es/ce 9 Tamarix africana

%ate de rel/vement hors sol 9 2; B :+ B 2++;

La date de l#imlantation dans les "assines 9 ,+ B:2 B2++;



54/232


Figure 2.1, : Les racines de Tamarix

africanaavant l#imlantation

Figure 2.11 : La tige de Tamarix africana

$

2.2.3. Les eaux uses

Les eaux uses utilises dans cette exrimentation roviennent du re@et au Chetma

d#origine domesti!ue de la ville de )is8ra (dit Cha"et Rou"a-$

Tableau 2.1 : Les rsultats d#analyses hysico&chimi!ues des eaux uses

EAUBRUT

E

p

H

C

E

(ms/cm)

Couleur

Turbidit(FTU)

O2dissous

(mg/l) P

osp!te

(mg/l)

A"ote(mg/l)

#E$(mg/l)

%CO(mg/l)

%BO

(mg/l)

#&

Org('

)

$ul!te(mg/l)

itr!te(mg/l)

2*/*+/

2**,

-.+ 2+* 02

0

1.+ 2.+ *.-, *.+ 20- 2** 1.2

1,.

2

*.*2

*1/*/

2**,

-.0 10** 103 3* 0., *. +. 0 2,1.

,

, 2.1 -3., *.+0

03/*/2**,

-.0 100* 213

.- 33. 30 0.0

2++.,

3* 0.

1+.- 2+.1

1*/*/

2**,

-.0 100* 21

3

.- 33. 30 0.0

2++.

,

3* 0.

1+.- 02.

*3/*3/

2**,

- 1-3* 22

3

3 23.1 , *.0 1.

2

1* .2 1 0.,+

01/*3/

2**,

-.1

1

12* +,- , 2.- 03.2 32 *.3 2*.

+

3* +1.* 2.-

2*/*3/

2**,

-.2

+3** +- ,0 2. 01.- 0*.

2.- .+ 2* 0 0.+ 0.2-

2.3. Mthode d'tude


55/232


2.3.1. Dispositif exprimental

Le disositi. utilis our les essais est une srie de "assines groues en en , )locs'

comortant !uatre lantes (Arundo donax, Cyperus laevigatus,Juncus capitatus, Tamarix

africana- avec , rtitions et le tmoin (.iltre nu- (igure 2$::-$

Figure 2.11 : %isositi. exrimental (hoto original-


56/232


2.3.2. rocdure exprimentale


57/232


2.".2.1. Pr&paration -es bassines

Les ro"inets en olythyl/ne sont lacs sur les "assines 7 = cm 7 artir du .ond$ 1n

tu"e en P>C er.or est introduit verticalement dans ces "assines$

2.".2.2. Pr&paration -e gravier

Le gravier roul est lav 7 lusieurs rerises avec de l#eau du ro"inet et tamis en

!uatre tailles de diam/tre !uasi&uni.orme$

2.".2.". Remplissage -es bassines

0n remlis la "assine ar le massi. .iltrant' celui&ci est comos d#une succession de

couches de gravier de diam/tre dcroissant de "as en haut' avec l#imlantation des lantes au

niveau de la deuxi/me et la troisi/me couche$

Tableau 2.2. : La taille des di..rents tyes du su"strat

Substrats Taille Profon-eur -ans les bassines

Galet 2 $ /m # /m

Gravier grossier ,0) 2 /m * Cm

Gravier moyen ,0$ ,0) /m $ Cm

Gravier fin ,02 ,0$ /m ( Cm

Figure 2.1" : Remlissage des "assines (hoto original-

2.".2.#. nstallation -e tuyau pour la mesurer -u niveau -!eau

0n lace +$< m d#un tuyau transarent reliant le ro"inet 7 la sur.ace li"re de la

"assine$ A.in de ouvoir lire directement la valeur du volume d#eau 7 artir du niveau du


58/232


mnis!ue du iFomtrie' on a rocd 7 l#talonnage d#une r/gle gradue colle sur la

"assine$ Ainsi' le Fro corresond au niveau du ro"inet et cha!ue graduation de la r/gle

rersente un demi&litre d#eau$

2.".2.$. ntretien au niveau -es bassins

L#entretien au niveau des "assins' comrenant des gestes simles' doit Gtre assur de

.aon rguli/re 9

0n a a@out l#eau douce ar/s cha!ue mois our lessiver toutes les sels et les mati/res

organi!ues rests dans les "assins$

0n a emort les .euilles s/ches des lantes !ui existent au niveau des "assins$

2.!. aram"tres tudis et anal#ses2.!.1. Les prl"$ements des eaux traites

Trois riodes de rl/vements des eaux traites ont t .aites' et entre cha!ue deux

riodes on a rcur toutes les !uantits d#eau restes dans les "assines' et en suite on

a@oute l#eau douce our lessiver toutes les sels et les mati/res organi!ues restes dans les

"assines$

2.#.1.2. P&rio-e -u mois -!3VR0n a commenc les rl/vements des eaux stagnes ar/s une semaine de l#a@out de

l#eau use$ Ces rl/vement sont .aites cha!ue @our' et our une riode de six @ours sans

aort de l#eau use$

2.#.1.". P&rio-e -u mois -e 43

Les rl/vements des eaux stagnes sont e..ectus sur toutes les "assines' ar/s une

semaine our une riode de 2: @ours donc il y a trois rl/vements' et ar/s cha!ue

rl/vement on a a@out les eaux uses "rutes

2.#.1.#. P&rio-e -u mois -e 567

Les rl/vements des eaux stagnes sont e..ectus sur toutes les "assines' ar/s une

semaine our une riode de un mois' avec donc !uatre rl/vements$ Le remlissage avec

les eaux uses "rutes est e..ectu deux .ois la remi/re ar/s cha!ue rl/vement et la

deuxi/me ar/s trois @ours suite 7 l#vaoration intense en riode d#t' sachant !ue les

analyses des rl/vements ont t ralises avec rtition$

2.!.2. Les anal#ses effectues


59/232


Les analyses e..ectues sur les eaux sont 9 %)0' %C0' 0rtho&Phoshate' Tur"idit'

couleur' Mati/re en susension' H' conductivit lectri!ue' oxyg/ne dissous' AFote

Ammoniacal (5H,-' 3ul.ate (30=-' 5itrate (50,-$

2.#.". Mthodes d'anal#se

Les analyses hysico chimi!ues des eaux uses (%)0' %C0' 0rtho&Phoshate'

Tur"idit' couleur' Mati/re en susension' H' conductivit lectri!ue' oxyg/ne dissous'

AFote Ammoniacal- ont t ralises au la"oratoire de TII) J Entrrise tissage&.inissage&

)is8ra K mais les autres analyses (3ul.ate' 5itrate' - ont t e..ectues au la"oratoire de

l#agronomie (1niversit de )is8ra-$

%ans cet essai on a e..ectu deux analyses 9 une analyse des eaux "rutes avant

traitement et une autre analyse des eaux rcures ar/s uration 7 la sortie de cha!ue

"assine$

Tableau 2.2.9 Mthodes d#analyses

4&t'o-e$3nalyse

& Conductim/tre

& Mthode lectromtri!ue avec H m/tre$

& %)0 m/tre

& %osage et titration avec ermanganate de

otassium ( * Mn0=-

& Mthode tur"idimtri!ue au colorim/tre

(sectrohotom/tre-$

& Mthode tur"idimtri!ue au colorim/tre

& iltration et schage avec l#tuve$

& Conductivit Electri!ue CE (dsBcm-

& H

& %)0 (mg d#oxyg/neBl-

& %C0 (mg d#oxyg/neBl-

& 5itrate' sul.ate' hoshate' AFote

ammoniacal (mgBl-

& Tur"idit (5T1-' Couleur'

0xyg/ne dissous (mgBl-$

& Mati/re en susension (mgBl-

2.%. &onclusion


60/232


%ans ce chaitre il a t rsent les matriels et mthodes ermettant l#analyse

exrimentale du ouvoir urateur des !uatre lantes macrohytes choisies' 7 savoir 9$

Arundo donax, Cyperus laevigatus, Juncus capitatu , Tamaris africana$ Ces

lantes ont t imlantes dans :, "assines identi!ues' remlies de gravier roulrala"lement lav$ L#tude a t e..ectue our trois riodes 9 le mois d#avril' le mois de

mai et le mois de Duin$ Il a t rocd 7 l#analyse au la"oratoire' des aram/tres hisico&

chimi!ues des eaux uses avant et ar/s irrigation de ces lantes$ Les aram/tres tests sont 9

%)0' %C0' 0rtho&Phoshate' Tur"idit' couleur' Mati/re en susension' H' conductivit

lectri!ue' oxyg/ne dissous et aFote Ammoniacal$ Les exrimentations ont t ralises dans

la station exrimentale du dartement d#hydrauli!ue$ 1ne artie des analyses a t e..ectue

au la"oratoire de TII) J Entrrise tissage&.inissage&)is8ra K et l#autre artie au la"oratoire

du dartement d#agronomie de l#1niversit de )is8ra$


61/232

Chapitre 3 Prsentation et interprtation des rsultats obtenus

3.1. Introduction

Lexprience est ralise dans laire exprimentale du dpartement dhydraulique de

luniversit de Biskra, caractrise par un climat aride, o durant les six mois de lexprience la

temprature moyenne t de !!"# $C %&anvier', !( $C %)vrier', !*"# $C %+ars', !"* $C %-vril',

(."($C %+ai' et 3( $C pour le mois de &uin"

Linterprtation des rsultats a t essentiellement base sur le rendement puratoire des

param/tres physico0chimiques, calculs par la relation suivante

Rendement % = 100 ( XERU X f ) / XERU1els que

245 Concentration du param/tre considr dans leau rsiduaire urbaine %eaux uses brutes'

applique sur le lit 6iltrant"

2 6 Concentration du param/tre considr dans le 6iltrat" %P1+-7-87-7, (99'

3.2. Rsultats des analyses de la priode du mois dAvril

9n adoptera dans tout ce qui va suivre la notation suivante

P1 : le prl/vement concernant la date du (9:9;:(99#

P2 : le prl/vement concernant la date du (!:9;:(99#

P3 : le prl/vement concernant la date du ((:9;:(99#

P4 : le prl/vement concernant la date du (3:9;:(99#

P5 : le prl/vement concernant la date du (;:9;:(99#

P6 : le prl/vement concernant la date du (*:9;:(99#

3.2.1. emande !ioc"imi#ue en o$y%&ne

Figuer 3.1 La demande biochimique en oxy


62/232


La 6iB?*dans les eaux uses rcupres apr/s 6iltration

sont presque tou=ours in6rieures @ celles des eaux uses brutes, @ lexception de Cyperus" Les

moyennes des rendements dlimination sont 0(9 A%Cyperus', ("*A %-rundo', "*A %6iltre nu',

9A %&uncus' et "*A %1amarix'

3.2.2. emande c"imi#ue en o$y%&ne

Figure 3.2 La >emande chimique en oxyC? dans les eaux uses rcupres %avec une moyenne de !!9"(3mC? indique la minralisation de la mati/re

or


63/232


3.2.3. '$y%&ne dissous

Figure 3.3 L?xyapr/s la 6i


64/232


La 6i


65/232


3.2.6. )e p*

Figure 3.6 Le pG

La 6i


66/232


3.2.+. ,onductivit lectri#ue

Figure 3.7 La conductivit lectrique

La conductivit lectrique des eaux uses rcupres des bassines illustre par la 6i


67/232


?n constate selon la 6iurant la

rcupration des eaux traites apr/s s=ours, on a remarqu que leau rcupre de Cyperus est trouble

et dune couleur =aune, ceci peut Ktre dD @ une densit importante des racines ce qui traduit la

dcantation des tissus morts de ces racines dans les bassines"

3.2.. /ur!idit

Figure 3.! La turbidit

Felon la 6i


68/232


3.2.10. 'rt"o p"osp"ate

Figure 3.10 L?rtho phosphate

La 6i


69/232


3.2.11. Aote ammoniacal *3

Figure 3.11. Laote ammoniacal

Felon la 6i


70/232


3.2.12. itrates

Figure 3.12 Les 7itrates

La variation de la teneur en nitrates dans la 6i


71/232


>ans la 6i


72/232



Figure 3.15. " La demande chimique en oxyapr/s la 6iC? par le 6ait que les 6ractions di66icilement d


73/232



Figure 3.16. " Loxy


74/232


La 6i


75/232


3.3.6 ,onductivit lectri#ue

Figure 3.1! La conductivit lectrique

>apr/s la 6i


76/232


La 6i


77/232


La 6i


78/232


3.3.11. )es ulates

Figure 3.24 " Les sul6ates

La 6i


79/232


3.3.1. uantits deau restes dans les !assines

Figure 3.25 " Les quantits deau restes dans les bassines

>Eapr/s la 6i


80/232



Figure 3.27. " La demande chimique en oxyans la 6i


81/232



Figure 3.2. Loxyapr/s la 6i


82/232


La 6i


83/232


3.3.+. )e p*

Figure 3.31 Le pG

La 6ieux


84/232


1ableau 3"!" 1est statistique de 7eNman0Jeuls"

Les 6iltrats Les moyennes Les


85/232


1ableau 3"(" 1est statistique de 7eNman0Jeuls

Les 6iltrats Les moyennes Les apr/s la 6i


86/232


3.3.10. )a /ur!idit

Figure 3.34 La turbidit

Felon la 6i


87/232


3.3.11. 'rt"o p"osp"ate

Figure 3.35 L?rtho phosphate

Felon la 6i


88/232


La 6iapr/s la 6i


89/232


3.3.14. ulate

Figure 3.3 Les Ful6ates

La 6iemande biochimique en oxy


90/232


La 6iB?* auemande chimique en oxyapr/s la 6iC? est enre


91/232


Felon la 6i


92/232


3.4.5. ;volution de la mati&re or%ani#ue

Figure 3.43 Lvolution de la mati/re or


93/232


3.4.+. ;volution de la conductivit lectri#ue

Figure 3.45 Lvolution de la conductivit lectrique

Felon la 6i


94/232


3.4.. ;volution de la /ur!idit

Figure 3.47 Lvolution de la turbidit

Lanalyse de la 6i


95/232


3.4.11. ;volution de laote ammoniacal

Figure 3.4! Lvolution de laote ammoniacal

Felon la 6ionc ce phnom/ne est accentu en priode estivale et la valeur

la plus 6aible est enreetay, !##'"

3.4.12. ;volution du itrate

Figure 3.50 Lvolution du 7itrate

#(


96/232


n -vril et &uin on remarque que la teneur en nitrates dans les eaux uses rcupres est

suprieur @ celle des eaux uses brutes, mais linverse en +ai" Cette au


97/232

Conclusion

Au terme de ce travail dont lobjectif t la dtermination du pouvoir purateur de

quelques plantes macrophytes dans les rgions arides, on peut conclure que lutilisation des

macrophytes pour le traitement des eaux uses a donn des rsultats remarquables,

satisfaisants et encourageants surtout vis--vis du dveloppement et de lentretien ais de ces

plantes

Concernant llimination de la mati!re organique et leur relation avec la

consommation de loxyg!ne dissous "

#limination de la mati!re organique dans les bassins macrophytes est base sur une

relation symbiotique plantes-bactries, dans laquelle les bactries utilisent loxyg!ne fourni au

milieu par les plantes pendant la photosynth!se pour dgrader le carbone organique, en retour

les sous-produits de cette raction sont utiliss par la plante $ont les rendements

dlimination pouvant atteindre %&' ()amarix*, +' (Arundo* et %' ()amarix*

respectivement sur la

analyse du pouvoir epurateur de quelques plantes macrophytes dans les regions arides

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