analyse campagne obama 2008

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Point sur les tendances structurantes de la campagne 2008 de Barack Obama. Sont-elles transposables en France ?

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Page 1: Analyse campagne Obama 2008

Une campagne du type de celle de Barack

Si la campagne de Barack Obama en 2008 devait se réduire à ses outils

techniques, il serait possible

«campagnes Obama» par :

- la multiplication des vidéos sur YouTube,

- la création de réseaux communautaires via Facebook,

- l’envoi de messages brefs via Twitter,

Sur ces volets techniques, la «panoplie» grand public sera copié

déformée …

Plus fondamentalement, la campagne 2008 de Barack Obama repose sur une multitude de

socles pour apporter une réponse de valeur à une attente structurante de l’opinion.

Avant octobre 2008, l’opinion Américaine présente t

- elle est éclatée,

- elle est déboussolée,

- elle est en mal de revanche.

Elle est éclatée, parce que devant les échecs multiples de la classe politique classique,

chacun échafaude ses propres recettes. La guerre d’Irak a désacralisé

Bien davantage, les nouveaux supports via Internet ont créé leur espace en amplifiant la

démonstration des erreurs des médias classiques.

L’opinion publique est déboussolée

Cette confiance a été ébranlée par :

- l’affaire Enron qui a été le début de la débâcle du système financier,

- par les mœurs politiques de Washington qui semblent corrompues,

- par la fonction présidentielle qui, sous GW Bush, est progressivement associée au

mensonge.

Ce fut d’abord le mensonge dans le motif officiel de l’ouverture de la guerre d’Irak. Ce fut

ensuite le mensonge dans l’annonce de la «mission accomplie» alors qu’une nouvelle forme

de guerre allait prendre naissance.

L’opinion publique est aussi, voire surtout,

perçoivent au sein même du camp Républicain.

L’offre 2008 a été très pauvre parce que de nombreux candidats potentiels avaient le

sentiment juste et légitime qu’ils seraient scotchés au bilan Bush et que

deviendrait impossible.

Une campagne du type de celle de Barack

Obama en 2008

est-elle possible en France

Si la campagne de Barack Obama en 2008 devait se réduire à ses outils

techniques, il serait possible d’annoncer la généralisation de

«campagnes Obama» par :

la multiplication des vidéos sur YouTube,

la création de réseaux communautaires via Facebook,

l’envoi de messages brefs via Twitter,

a «panoplie» grand public sera copiée, recopiée, amplifiée,

Plus fondamentalement, la campagne 2008 de Barack Obama repose sur une multitude de

socles pour apporter une réponse de valeur à une attente structurante de l’opinion.

Avant octobre 2008, l’opinion Américaine présente trois caractéristiques :

elle est en mal de revanche.

, parce que devant les échecs multiples de la classe politique classique,

chacun échafaude ses propres recettes. La guerre d’Irak a désacralisé les médias classiques.

Bien davantage, les nouveaux supports via Internet ont créé leur espace en amplifiant la

démonstration des erreurs des médias classiques.

L’opinion publique est déboussolée, parce qu’elle n’a plus confiance.

ébranlée par :

l’affaire Enron qui a été le début de la débâcle du système financier,

par les mœurs politiques de Washington qui semblent corrompues,

par la fonction présidentielle qui, sous GW Bush, est progressivement associée au

d le mensonge dans le motif officiel de l’ouverture de la guerre d’Irak. Ce fut

ensuite le mensonge dans l’annonce de la «mission accomplie» alors qu’une nouvelle forme

de guerre allait prendre naissance.

aussi, voire surtout, en mal de revanche. De nombreux candidats le

perçoivent au sein même du camp Républicain.

L’offre 2008 a été très pauvre parce que de nombreux candidats potentiels avaient le

sentiment juste et légitime qu’ils seraient scotchés au bilan Bush et que

Une campagne du type de celle de Barack

elle possible en France ?

Si la campagne de Barack Obama en 2008 devait se réduire à ses outils

d’annoncer la généralisation de

e, recopiée, amplifiée,

Plus fondamentalement, la campagne 2008 de Barack Obama repose sur une multitude de

socles pour apporter une réponse de valeur à une attente structurante de l’opinion.

, parce que devant les échecs multiples de la classe politique classique,

les médias classiques.

Bien davantage, les nouveaux supports via Internet ont créé leur espace en amplifiant la

l’affaire Enron qui a été le début de la débâcle du système financier,

par les mœurs politiques de Washington qui semblent corrompues,

par la fonction présidentielle qui, sous GW Bush, est progressivement associée au

d le mensonge dans le motif officiel de l’ouverture de la guerre d’Irak. Ce fut

ensuite le mensonge dans l’annonce de la «mission accomplie» alors qu’une nouvelle forme

. De nombreux candidats le

L’offre 2008 a été très pauvre parce que de nombreux candidats potentiels avaient le

sentiment juste et légitime qu’ils seraient scotchés au bilan Bush et que donc la victoire

Page 2: Analyse campagne Obama 2008

La revanche a «joué son rôle» au sein même des candidats

neuf a fait la différence.

Ce contexte a décidé du profil du «bon candidat» et de la «bonne campagne».

En effet, une campagne élector

rapport entre le profil perçu d’un candidat et l’attente de l’opinion

Dans ce contexte, McCain a décroché non seulement parce qu’il n’avait pas d’espace entre

Obama et le courant anti-Bush mais surto

guerre».

Dans ce contexte très particulier, tout son cursus historique se retournait contre ses intérêts.

Par conséquent, pour chercher à déterminer si une «

la première étape consiste à identifier si l’opinion publique Française

même esprit que l’opinion Américaine lors du dernier trimestre 2008.

Il y a actuellement une indiscutable crise de la représentation politique en France. Cette crise

larvée a expliqué pour partie le succès de Nicolas Sarkozy en 2007. Elle est probablement

encore plus profonde à ce jour.

Cette crise est d’abord une crise d’identité du personnel politique

nombreuses. L’étiage militant faiblit.

querelles internes sans fin. La fonction parlementaire n’a pas retrouvé son lustre.

La fonction gouvernementale est désormais affectée par un affaiblissement sans précédent

sous la Vème République.

La présidentialisation absolue du système politique modifie toute la compétition politique.

Dans ce paysage, il ne reste qu’une inconnue. Avec la crise financière, la crise politique

deviendra-t-elle le bouc émissaire ?

L’opinion se lancera-t-elle dans une

insatisfaction croissante ? Et si oui, quels peuvent en être les facteurs et les bénéficiaires ?

C’est la première interrogation sur le «

imprévisibles à cette époque par rapport à 2012.

Sur un autre volet, il reste à savoir si le «

En effet, avec des techniques nouvelles de communication et dans un contexte marqué par

un particularisme fort, l’originalité de la commun

facteurs :

- il remet à «la une» le leader de charme,

- il restaure la place de l’intérêt général.

ôle» au sein même des candidats Démocrates où la prime au plus

Ce contexte a décidé du profil du «bon candidat» et de la «bonne campagne».

En effet, une campagne électorale est d’abord l’identification à un moment précis du

rapport entre le profil perçu d’un candidat et l’attente de l’opinion.

Dans ce contexte, McCain a décroché non seulement parce qu’il n’avait pas d’espace entre

Bush mais surtout parce que l’opinion craignait son côté «va

Dans ce contexte très particulier, tout son cursus historique se retournait contre ses intérêts.

pour chercher à déterminer si une « campagne Obama «

la première étape consiste à identifier si l’opinion publique Française

même esprit que l’opinion Américaine lors du dernier trimestre 2008.

Il y a actuellement une indiscutable crise de la représentation politique en France. Cette crise

larvée a expliqué pour partie le succès de Nicolas Sarkozy en 2007. Elle est probablement

encore plus profonde à ce jour.

Cette crise est d’abord une crise d’identité du personnel politique. Les illustrations en sont

nombreuses. L’étiage militant faiblit. L’affirmation de leadership est bloquée par des

querelles internes sans fin. La fonction parlementaire n’a pas retrouvé son lustre.

La fonction gouvernementale est désormais affectée par un affaiblissement sans précédent

ésidentialisation absolue du système politique modifie toute la compétition politique.

Dans ce paysage, il ne reste qu’une inconnue. Avec la crise financière, la crise politique

elle le bouc émissaire ?

elle dans une offensive de grande envergure pour manifester son

Et si oui, quels peuvent en être les facteurs et les bénéficiaires ?

C’est la première interrogation sur le « paysage culturel » de l’opinion sur des bases

époque par rapport à 2012.

Sur un autre volet, il reste à savoir si le « style Obama » est transposable en France .

vec des techniques nouvelles de communication et dans un contexte marqué par

un particularisme fort, l’originalité de la communication de Barack Obama tient à deux

il remet à «la une» le leader de charme,

il restaure la place de l’intérêt général.

Démocrates où la prime au plus

Ce contexte a décidé du profil du «bon candidat» et de la «bonne campagne».

ale est d’abord l’identification à un moment précis du

Dans ce contexte, McCain a décroché non seulement parce qu’il n’avait pas d’espace entre

ut parce que l’opinion craignait son côté «va-t-en

Dans ce contexte très particulier, tout son cursus historique se retournait contre ses intérêts.

campagne Obama « est concevable,

la première étape consiste à identifier si l’opinion publique Française peut partager le

Il y a actuellement une indiscutable crise de la représentation politique en France. Cette crise

larvée a expliqué pour partie le succès de Nicolas Sarkozy en 2007. Elle est probablement

. Les illustrations en sont

L’affirmation de leadership est bloquée par des

querelles internes sans fin. La fonction parlementaire n’a pas retrouvé son lustre.

La fonction gouvernementale est désormais affectée par un affaiblissement sans précédent

ésidentialisation absolue du système politique modifie toute la compétition politique.

Dans ce paysage, il ne reste qu’une inconnue. Avec la crise financière, la crise politique

offensive de grande envergure pour manifester son

Et si oui, quels peuvent en être les facteurs et les bénéficiaires ?

» de l’opinion sur des bases

» est transposable en France .

vec des techniques nouvelles de communication et dans un contexte marqué par

ication de Barack Obama tient à deux

Page 3: Analyse campagne Obama 2008

Sur l’image du leader, Barack Obama marque d’abord le retour en force du leader de

charme. Il est en campagne permanente a

Ses déplacements produisent toujours le même visuel : le rassemblement, l’action, le

dialogue, la mobilisation.

Sur le fond, il restaure la place de l’intérêt général.

permanence sur trois piliers :

- il n’est pas possible de résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés,

- il y a un intérêt général qui dépasse la somme des intérêts particuliers,

- les solutions passent par la renaissance de la démocratie.

C’est ce contenu même du discours qui a été

«tourner la page». La crise provient de comportements qui ne doivent pas se reproduire. Le

système qui a créé la crise non seulement n’est plus crédible mais il est fautif. Il faut

évoluer vers un autre ensemble de règles porté par de nouveaux leaders.

ensemble de règles doit reposer sur une place nouvelle accordée à la notion d’intérêt

général. Le discours de Barack Obama n’est pas le «retour de l’Etat», c’est la

l’intérêt général dans la politique Américaine.

sur la notion de l’équilibre consenti entre des intérêts particuliers qui doivent négocier pour

dégager un terrain d’entente.

politique Américaine. L’intérêt général fait une entrée fracassante dans la politique

Américaine ; d’où l’actuel débat sur la «socialisation» de la politique.

Classiquement, deux questions se posent immédiatement :

- qu’est ce que l’intérêt général ?

- qui en a la charge ?

A la première question, Barack Obama répond par des grandes causes nationales comme la

défense de l’emploi, la mise en place de la couverture santé …

tendance à répondre que sont concernés tous les décideurs politiques mais bien au

C’est ce dernier volet qui ajoute à la nouveauté. Le Président Américain veut faire renaître la

démocratie. Il récuse la notion de citoyen spectateur pour évoluer en permanence vers celle

de citoyen acteur. Toutes les images vont dans cette direction principale : retrouver le sens

d’une communauté où chacun agit.

Cette notion de «citoyen responsable» est la

de novembre 2008.

Elle a expliqué la mobilisation pr

Président s’approprie ce creuset conceptuel pour montrer qu’il doit y avoir un nouvel

exercice du pouvoir par l’action de chacun.

modernes en termes d’information, de participation, de mobilisation.

C’est le langage quotidien du suffrage universel moderne

Sur l’image du leader, Barack Obama marque d’abord le retour en force du leader de

Il est en campagne permanente avec de très nombreux déplacements sur le terrain.

Ses déplacements produisent toujours le même visuel : le rassemblement, l’action, le

Sur le fond, il restaure la place de l’intérêt général. Ou plutôt, son discours repose en

il n’est pas possible de résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés,

il y a un intérêt général qui dépasse la somme des intérêts particuliers,

les solutions passent par la renaissance de la démocratie.

nu même du discours qui a été le plus novateur. Le premier socle consiste à

«tourner la page». La crise provient de comportements qui ne doivent pas se reproduire. Le

système qui a créé la crise non seulement n’est plus crédible mais il est fautif. Il faut

évoluer vers un autre ensemble de règles porté par de nouveaux leaders.

ensemble de règles doit reposer sur une place nouvelle accordée à la notion d’intérêt

Le discours de Barack Obama n’est pas le «retour de l’Etat», c’est la

l’intérêt général dans la politique Américaine. Jusqu’alors, la politique Américaine reposait

sur la notion de l’équilibre consenti entre des intérêts particuliers qui doivent négocier pour

dégager un terrain d’entente. La notion même d’intérêt général était très extérieure à la

L’intérêt général fait une entrée fracassante dans la politique

Américaine ; d’où l’actuel débat sur la «socialisation» de la politique.

Classiquement, deux questions se posent immédiatement :

est ce que l’intérêt général ?

A la première question, Barack Obama répond par des grandes causes nationales comme la

défense de l’emploi, la mise en place de la couverture santé … A la seconde question, il a

ont concernés tous les décideurs politiques mais bien au

C’est ce dernier volet qui ajoute à la nouveauté. Le Président Américain veut faire renaître la

démocratie. Il récuse la notion de citoyen spectateur pour évoluer en permanence vers celle

Toutes les images vont dans cette direction principale : retrouver le sens

d’une communauté où chacun agit.

yen responsable» est la création principale de l’élection

Elle a expliqué la mobilisation presque sans précédent. Loin de casser ce ressort, le nouveau

Président s’approprie ce creuset conceptuel pour montrer qu’il doit y avoir un nouvel

exercice du pouvoir par l’action de chacun. Il redéfinit le «minimum vital» des démocraties

d’information, de participation, de mobilisation.

C’est le langage quotidien du suffrage universel moderne.

Sur l’image du leader, Barack Obama marque d’abord le retour en force du leader de

vec de très nombreux déplacements sur le terrain.

Ses déplacements produisent toujours le même visuel : le rassemblement, l’action, le

Ou plutôt, son discours repose en

il n’est pas possible de résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés,

il y a un intérêt général qui dépasse la somme des intérêts particuliers,

Le premier socle consiste à

«tourner la page». La crise provient de comportements qui ne doivent pas se reproduire. Le

système qui a créé la crise non seulement n’est plus crédible mais il est fautif. Il faut donc

évoluer vers un autre ensemble de règles porté par de nouveaux leaders. Ce nouvel

ensemble de règles doit reposer sur une place nouvelle accordée à la notion d’intérêt

Le discours de Barack Obama n’est pas le «retour de l’Etat», c’est la naissance de

Jusqu’alors, la politique Américaine reposait

sur la notion de l’équilibre consenti entre des intérêts particuliers qui doivent négocier pour

t général était très extérieure à la

L’intérêt général fait une entrée fracassante dans la politique

A la première question, Barack Obama répond par des grandes causes nationales comme la

A la seconde question, il a

ont concernés tous les décideurs politiques mais bien au-delà.

C’est ce dernier volet qui ajoute à la nouveauté. Le Président Américain veut faire renaître la

démocratie. Il récuse la notion de citoyen spectateur pour évoluer en permanence vers celle

Toutes les images vont dans cette direction principale : retrouver le sens

création principale de l’élection

esque sans précédent. Loin de casser ce ressort, le nouveau

Président s’approprie ce creuset conceptuel pour montrer qu’il doit y avoir un nouvel

Il redéfinit le «minimum vital» des démocraties

Page 4: Analyse campagne Obama 2008

C’est probablement ce volet qui va marquer la «révolution Obama»

succès. Cette implication des citoyens repose sur une co

leader : le quotidien émotionnel.

Ces émotions traduisent des traits de caractère. Ces traits sont déchiffrés par l’opinion,

analysés et vont construire le choix.

Dans ce choix, il n’est pas question seulement de différenci

mais de pertinence de l’instant.

Comme dans des choix de consommation, le vote est alors le résultat non seulement de la

création progressive de liens émotionnels mais surtout du motif de satisfaction

personnelle qui s’attache au vote

Lors de la campagne 2008, Barack Obama a su créer cette connexion émotionnelle puis le

sentiment de partage donc d’appartenance à ce qui devenait une «aventure collective».

Sur des bases différentes, il en fut de même en France pour Nic

présidentielle 2007. Dans un contexte précis, sa victoire fut alors associée à des valeurs

nouvelles d’énergie, d’individualisme, voire même d’extraversion y compris par exemple dans

la phase de reconnaissance des difficultés de son co

Il en fut de même pour Ségolène Royal jusqu’en février 2007 où sous le coup de campagnes

négatives extérieures et de maladresses intérieures, la candidate a alors cassé son rapport de

fonctionnalité. Elle devenait incapable de s’identifier à des sat

un résultat positif car les images, donc les messages, étaient devenues trop contradictoires ;

donc la promesse devenait floue.

Elle perdait en pertinence d’offre donc en qualité.

Dans ce contexte, quels sont les actuels l

présence efficace ?

A l’exemple de Kennedy au début des années 60, de Reagan au début des années 80,

Barack Obama a créé un nouveau look chic

progressivement contaminer les autres démocraties comparables. Cette contagion sera

d’autant plus rapide et forte que l’internationalisation des moyens de communication a

considérablement progressé. Ce nouveau «chic» est composé de courants qui structurent

progressivement chacune des démocraties avancées.

des stéréotypes mais ils vont bien au

Parmi les stéréotypes, il est de mode de considérer que la victoire d’Obama repose d’abord

sur un look précis composé des principaux traits suivant

- la nouveauté,

- la jeunesse,

- la tolérance,

- la dynamique de la victoire.

C’est probablement ce volet qui va marquer la «révolution Obama» dans le temps

Cette implication des citoyens repose sur une communication nouvelle

: le quotidien émotionnel.

Ces émotions traduisent des traits de caractère. Ces traits sont déchiffrés par l’opinion,

analysés et vont construire le choix.

Dans ce choix, il n’est pas question seulement de différenciation, voire même de supériorité

mais de pertinence de l’instant.

Comme dans des choix de consommation, le vote est alors le résultat non seulement de la

création progressive de liens émotionnels mais surtout du motif de satisfaction

s’attache au vote.

Lors de la campagne 2008, Barack Obama a su créer cette connexion émotionnelle puis le

sentiment de partage donc d’appartenance à ce qui devenait une «aventure collective».

Sur des bases différentes, il en fut de même en France pour Nicolas Sarkozy pour la

présidentielle 2007. Dans un contexte précis, sa victoire fut alors associée à des valeurs

nouvelles d’énergie, d’individualisme, voire même d’extraversion y compris par exemple dans

la phase de reconnaissance des difficultés de son couple.

Il en fut de même pour Ségolène Royal jusqu’en février 2007 où sous le coup de campagnes

négatives extérieures et de maladresses intérieures, la candidate a alors cassé son rapport de

fonctionnalité. Elle devenait incapable de s’identifier à des satisfactions personnelles liées à

un résultat positif car les images, donc les messages, étaient devenues trop contradictoires ;

donc la promesse devenait floue.

Elle perdait en pertinence d’offre donc en qualité.

Dans ce contexte, quels sont les actuels leaders Français qui ont pris rang pour cette

A l’exemple de Kennedy au début des années 60, de Reagan au début des années 80,

un nouveau look chic. Il installe une nouvelle référence qui va

r les autres démocraties comparables. Cette contagion sera

d’autant plus rapide et forte que l’internationalisation des moyens de communication a

considérablement progressé. Ce nouveau «chic» est composé de courants qui structurent

des démocraties avancées. Ces courants reposent pour partie sur

des stéréotypes mais ils vont bien au-delà.

Parmi les stéréotypes, il est de mode de considérer que la victoire d’Obama repose d’abord

sur un look précis composé des principaux traits suivants :

la dynamique de la victoire.

dans le temps en cas de

mmunication nouvelle pour leur

Ces émotions traduisent des traits de caractère. Ces traits sont déchiffrés par l’opinion,

ation, voire même de supériorité

Comme dans des choix de consommation, le vote est alors le résultat non seulement de la

création progressive de liens émotionnels mais surtout du motif de satisfaction

Lors de la campagne 2008, Barack Obama a su créer cette connexion émotionnelle puis le

sentiment de partage donc d’appartenance à ce qui devenait une «aventure collective».

olas Sarkozy pour la

présidentielle 2007. Dans un contexte précis, sa victoire fut alors associée à des valeurs

nouvelles d’énergie, d’individualisme, voire même d’extraversion y compris par exemple dans

Il en fut de même pour Ségolène Royal jusqu’en février 2007 où sous le coup de campagnes

négatives extérieures et de maladresses intérieures, la candidate a alors cassé son rapport de

isfactions personnelles liées à

un résultat positif car les images, donc les messages, étaient devenues trop contradictoires ;

qui ont pris rang pour cette

A l’exemple de Kennedy au début des années 60, de Reagan au début des années 80,

. Il installe une nouvelle référence qui va

r les autres démocraties comparables. Cette contagion sera

d’autant plus rapide et forte que l’internationalisation des moyens de communication a

considérablement progressé. Ce nouveau «chic» est composé de courants qui structurent

Ces courants reposent pour partie sur

Parmi les stéréotypes, il est de mode de considérer que la victoire d’Obama repose d’abord

Page 5: Analyse campagne Obama 2008

Au-delà des stéréotypes, cette victoire c’est d’abord le retour en force du pragmatisme et

de l’harmonie.

La société a changé. Le nouveau millénaire l’angoisse. La crise économiqu

exploser le décor traditionnel. Les réponses habituelles semblent dépassées en apportant

aucune possibilité réelle perçue d’amélioration.

Par conséquent, l’opinion est à la recherche de nouveaux leaders d’opinion qui lui

paraissent correspondre à ce nouveau décor.

La première étape de sélection est celle de la nouveauté. Progressivement, une nouvelle

demande a pris naissance. Elle aspire à une nouvelle offre. Ce désir de nouveauté peut

s’ancrer plus facilement sur une nouvelle candidature. Pour qu’il en soit ainsi s

candidature déjà exposée, il faudrait que celle

n’est pas impossible. Les disgrâces ne sont jamais définitives

Ségolène Royal. C’est le défi à droite

années pour mener un travail de ce type.

Cette offre réellement nouvelle peut être exprimée à droite à ce jour exclusivement par des

candidats comme Xavier Bertrand

faudrait-il qu’ils engagent un travail en profondeur pour qu’elle naisse rapidement par

l’expression d’une ambition distincte de celle du Président en exercice. Cette évolution serait

une originalité car en France lorsqu’un Président

sans que, dans son parti, un candidat sérieux ose lui contester ce privilège.

par sa présence à la Présidence, la droite éprouve mécaniquement davantage de difficulté

à mettre en place une campagne basée sur la

Dominique de Villepin qui a été libéré de cette contrainte par le jeu même du Président

sortant.

A gauche, trois candidats semblent

Valls. Le premier dispose d’un

force dans les circonstances actuelles. Son expression est directe, populaire. Son physique est

discriminant de façon positive car il dégage un côté «

des clichés politiques. Quant à Vincent P

plus modéré, moins canaille que Benoît Hamon et surtout moins rebelle.

occupe avec talent le pragmatisme et notamment le souci d’ordre public qui est l

point de passage pour réconcilier la gauche avec une part déterminante de son électorat

populaire. Mais ils doivent compter avec

l’extrême droite, la droite était confrontée au risque de

la gauche est confrontée au risque de gouvernance. Or, en temps de crise, ce risque est très

important.

Quant à François Bayrou, il a déjà vécu sa résurrection avec la présidentielle 2007 qui était sa

seconde candidature. Peut-il v

en scène sous un label de nouveauté ? Rien n’est impossible. Mais c’est peu probable.

delà des stéréotypes, cette victoire c’est d’abord le retour en force du pragmatisme et

La société a changé. Le nouveau millénaire l’angoisse. La crise économique a fait entièrement

exploser le décor traditionnel. Les réponses habituelles semblent dépassées en apportant

aucune possibilité réelle perçue d’amélioration.

Par conséquent, l’opinion est à la recherche de nouveaux leaders d’opinion qui lui

orrespondre à ce nouveau décor.

La première étape de sélection est celle de la nouveauté. Progressivement, une nouvelle

demande a pris naissance. Elle aspire à une nouvelle offre. Ce désir de nouveauté peut

s’ancrer plus facilement sur une nouvelle candidature. Pour qu’il en soit ainsi s

candidature déjà exposée, il faudrait que celle-ci ait vécu une véritable résurrection ; ce qui

Les disgrâces ne sont jamais définitives. C’est le défi à gauche de

défi à droite de Dominique de Villepin. Il faut compter sur plusieurs

années pour mener un travail de ce type.

Cette offre réellement nouvelle peut être exprimée à droite à ce jour exclusivement par des

candidats comme Xavier Bertrand, Jean François Copé, voire François Baroin. Mais e

il qu’ils engagent un travail en profondeur pour qu’elle naisse rapidement par

l’expression d’une ambition distincte de celle du Président en exercice. Cette évolution serait

une originalité car en France lorsqu’un Président sortant veut se représenter, il se représente

sans que, dans son parti, un candidat sérieux ose lui contester ce privilège.

par sa présence à la Présidence, la droite éprouve mécaniquement davantage de difficulté

à mettre en place une campagne basée sur la nouveauté à l’exception du profil de

Dominique de Villepin qui a été libéré de cette contrainte par le jeu même du Président

candidats semblent en situation : Benoît Hamon, Vincent Peillon

. Le premier dispose d’un réel atypisme. C’est ce «hors jeu classique» qui en fait une

force dans les circonstances actuelles. Son expression est directe, populaire. Son physique est

discriminant de façon positive car il dégage un côté « gens » qui le sort des chemins battus

ichés politiques. Quant à Vincent Peillon, il est télégénique. Il incarne un chic de gauche

plus modéré, moins canaille que Benoît Hamon et surtout moins rebelle.

occupe avec talent le pragmatisme et notamment le souci d’ordre public qui est l

point de passage pour réconcilier la gauche avec une part déterminante de son électorat

doivent compter avec une gauche malade de ses partenaires

l’extrême droite, la droite était confrontée au risque de respectabilité. Avec ses partenaires

la gauche est confrontée au risque de gouvernance. Or, en temps de crise, ce risque est très

, il a déjà vécu sa résurrection avec la présidentielle 2007 qui était sa

il vivre une nouvelle résurrection pour se mettre éventuellement

en scène sous un label de nouveauté ? Rien n’est impossible. Mais c’est peu probable.

delà des stéréotypes, cette victoire c’est d’abord le retour en force du pragmatisme et

e a fait entièrement

exploser le décor traditionnel. Les réponses habituelles semblent dépassées en apportant

Par conséquent, l’opinion est à la recherche de nouveaux leaders d’opinion qui lui

La première étape de sélection est celle de la nouveauté. Progressivement, une nouvelle

demande a pris naissance. Elle aspire à une nouvelle offre. Ce désir de nouveauté peut

s’ancrer plus facilement sur une nouvelle candidature. Pour qu’il en soit ainsi sur une

ci ait vécu une véritable résurrection ; ce qui

. C’est le défi à gauche de

Villepin. Il faut compter sur plusieurs

Cette offre réellement nouvelle peut être exprimée à droite à ce jour exclusivement par des

Jean François Copé, voire François Baroin. Mais encore

il qu’ils engagent un travail en profondeur pour qu’elle naisse rapidement par

l’expression d’une ambition distincte de celle du Président en exercice. Cette évolution serait

représenter, il se représente

sans que, dans son parti, un candidat sérieux ose lui contester ce privilège. Par conséquent,

par sa présence à la Présidence, la droite éprouve mécaniquement davantage de difficulté

à l’exception du profil de

Dominique de Villepin qui a été libéré de cette contrainte par le jeu même du Président

Vincent Peillon, Manuel

réel atypisme. C’est ce «hors jeu classique» qui en fait une

force dans les circonstances actuelles. Son expression est directe, populaire. Son physique est

» qui le sort des chemins battus

Il incarne un chic de gauche

plus modéré, moins canaille que Benoît Hamon et surtout moins rebelle. Manuel Valls

occupe avec talent le pragmatisme et notamment le souci d’ordre public qui est le probable

point de passage pour réconcilier la gauche avec une part déterminante de son électorat

une gauche malade de ses partenaires. Avec

Avec ses partenaires,

la gauche est confrontée au risque de gouvernance. Or, en temps de crise, ce risque est très

, il a déjà vécu sa résurrection avec la présidentielle 2007 qui était sa

ivre une nouvelle résurrection pour se mettre éventuellement

en scène sous un label de nouveauté ? Rien n’est impossible. Mais c’est peu probable.

Page 6: Analyse campagne Obama 2008

Par conséquent, sur le fond, une campagne Obama à la Française paraît

dépendra de la capacité d’un candidat à faire vivre du neuf sur le fond des propositions

comme sur les moyens d’ouvrir l’appropriation de ce nouveau contenu par le plus grand

nombre.

Car c’est là la véritable innovation de la campagne 2008 de Barack Obama.

d’idéal, c’est l’axe stratégique de la campagne de Barack Obama.

Le choix fort a été ensuite, grâce à des outils, d’offrir de s’associer à cet idéal pour le transformer en

idéal commun. Ces outils ont «vendu de la relation».

Mais Barack Obama a d’abord «vendu

personnel mais bien au-delà par le symbole de tous ses grands projets.

Les outils ont permis de bâtir l’adhésion du grand nombre à cet idéal puis de s’affirmer comme une

«marque».

Parce qu’on adhérait à la campagne de Barack Obama, on montrait que l’on partageait une vision et

des engagements. Ce faisant, il a probablement annoncé le renversement d’une tendance qui

condamnait l’idéalisme au profit du réalisme. Il a annoncé la «conscientious living»

style de vie mesuré qui est la recherche de sens.

C’est la fin du consumérisme ostentatoire (style de vie «bling bling»).

La campagne Obama a démarré comme créatrice de valeur. Par son succès, elle est devenue créatrice

de mode. Au moment où elle est devenue créatrice de mode, les «premiers engagés» ont d’ailleurs

mal vécu la perte de leur différenciation initiale.

Les rencontres avec les acteurs de la première heure étaient très significatives. Ils exprimaient

presque une forme de regret d’être désormais suivis par tant de personnes. Ils s’estimaient dilués,

dépassés. La marque distinctive initiale était en voie de disparition.

Par conséquent, toutes les approches qui consistent à analyser la communication de Barack Obama

comme la mobilisation de réseaux communautaires, l’émergence d’un style de «cool attitude» qui

rompt avec l’image classique du pouvoir … nous semblent passer à côté de la vraie vague de fond :

répondre à la soif d’idéal comme rencontre entre un engagement personnel

collective.

C’est le moment où la politique vient à la rescousse de la vie

militante puis celle civique du vote.

Ce nouvel esprit est l’enjeu de tout candidat qui entend tenter de conduire un

de celle de 2008. La course est ouverte.

Par conséquent, sur le fond, une campagne Obama à la Française paraît

d’un candidat à faire vivre du neuf sur le fond des propositions

comme sur les moyens d’ouvrir l’appropriation de ce nouveau contenu par le plus grand

Car c’est là la véritable innovation de la campagne 2008 de Barack Obama.

, c’est l’axe stratégique de la campagne de Barack Obama.

Le choix fort a été ensuite, grâce à des outils, d’offrir de s’associer à cet idéal pour le transformer en

idéal commun. Ces outils ont «vendu de la relation».

Mais Barack Obama a d’abord «vendu de l’idéal» y compris par la force de son propre cursus

delà par le symbole de tous ses grands projets.

Les outils ont permis de bâtir l’adhésion du grand nombre à cet idéal puis de s’affirmer comme une

rait à la campagne de Barack Obama, on montrait que l’on partageait une vision et

des engagements. Ce faisant, il a probablement annoncé le renversement d’une tendance qui

condamnait l’idéalisme au profit du réalisme. Il a annoncé la «conscientious living»

style de vie mesuré qui est la recherche de sens.

C’est la fin du consumérisme ostentatoire (style de vie «bling bling»).

La campagne Obama a démarré comme créatrice de valeur. Par son succès, elle est devenue créatrice

ent où elle est devenue créatrice de mode, les «premiers engagés» ont d’ailleurs

mal vécu la perte de leur différenciation initiale.

Les rencontres avec les acteurs de la première heure étaient très significatives. Ils exprimaient

regret d’être désormais suivis par tant de personnes. Ils s’estimaient dilués,

dépassés. La marque distinctive initiale était en voie de disparition.

Par conséquent, toutes les approches qui consistent à analyser la communication de Barack Obama

mobilisation de réseaux communautaires, l’émergence d’un style de «cool attitude» qui

rompt avec l’image classique du pouvoir … nous semblent passer à côté de la vraie vague de fond :

répondre à la soif d’idéal comme rencontre entre un engagement personnel

C’est le moment où la politique vient à la rescousse de la vie ; ce qui explique d’abord la mobilisation

militante puis celle civique du vote.

Ce nouvel esprit est l’enjeu de tout candidat qui entend tenter de conduire une campagne sur

La course est ouverte.

Par conséquent, sur le fond, une campagne Obama à la Française paraît ouverte. Elle

d’un candidat à faire vivre du neuf sur le fond des propositions

comme sur les moyens d’ouvrir l’appropriation de ce nouveau contenu par le plus grand

Car c’est là la véritable innovation de la campagne 2008 de Barack Obama. Ce parti pris

Le choix fort a été ensuite, grâce à des outils, d’offrir de s’associer à cet idéal pour le transformer en

de l’idéal» y compris par la force de son propre cursus

Les outils ont permis de bâtir l’adhésion du grand nombre à cet idéal puis de s’affirmer comme une

rait à la campagne de Barack Obama, on montrait que l’on partageait une vision et

des engagements. Ce faisant, il a probablement annoncé le renversement d’une tendance qui

condamnait l’idéalisme au profit du réalisme. Il a annoncé la «conscientious living», c'est-à-dire un

La campagne Obama a démarré comme créatrice de valeur. Par son succès, elle est devenue créatrice

ent où elle est devenue créatrice de mode, les «premiers engagés» ont d’ailleurs

Les rencontres avec les acteurs de la première heure étaient très significatives. Ils exprimaient

regret d’être désormais suivis par tant de personnes. Ils s’estimaient dilués,

Par conséquent, toutes les approches qui consistent à analyser la communication de Barack Obama

mobilisation de réseaux communautaires, l’émergence d’un style de «cool attitude» qui

rompt avec l’image classique du pouvoir … nous semblent passer à côté de la vraie vague de fond :

et une mobilisation

; ce qui explique d’abord la mobilisation

e campagne sur le style