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Le chocolat est-il un « vrai antidépresseur » ?
DEL PIN Lorena
1ère année de Bachelor en Diététique et Nutrition Humaine
Travail de recherche présenté à
Mathilde LALOT- Physiologie, Métabolismes, Biochimie
Célia MORES - Psychologie Générale
EDNH-Paris VI
Le 7 janvier 2019
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Table des Matières
Introduction………………………………………………………………………… 3
I. Un bon apport énergétique combiné à une composition chimique intéressante
A. Une composition nutritionnelle « alléchante » ……………………………… 4
B. Une composition chimiques intéressantes et pouvant jouer un rôle dans la modification de l’humeur…………………………………………….. 5-6
C. Des substances favorables à la modification des humeurs mais pas sur le long terme …………………………………………………………………… 7
II. Les différents mécanismes d’action sur notre organisme
A. Le circuit de récompense lié au plaisir………………………………………. 8
B. Le chocolat : source de plaisir avérée pour nos sens……………………… 9
Conclusion………………………………………………………………………… 10
English Summary………………………………………………………………... 11
Annexes………………………………………………………………………….. 12-13
Bibliographie………………………………………………………………………. 14
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Introduction
L’histoire du cacao s’est mêlé à une belle légende, celle de Quetzalcóatl datant de plus de 2000 ans.
Cette divinité, représentée par un serpent à plumes, était le Roi sacré de Toltèques, une civilisation
indienne située au nord de Tula (au nord de l’actuel Mexico). Quetzalcóatl était en possession de
toutes les richesses du monde. De plus, il était jardinier du paradis et il offra à l’humanité un cadeau
très précieux : le cacaoyer. Les hommes apprirent donc à cultiver cet arbre qui leur permettait d’en
extraire le cacao afin de confectionner une boisson chaude appelée tchocolatl ayant la réputation de
donner de la force et de guérir certaines maladies. De plus le cacao était considéré comme la
nourriture des dieux ce qui donna par la suite son nom scientifique « Theobroma Cacao » en grec.
Cette appellation scientifique n’a pas été trouvée au hasard puisque de nos jours, certaines personnes
disent se sentir mieux après avoir mangé du chocolat. Cependant, cette sensation de bien-être serait-
elle simplement due à un plaisir gustatif ou le chocolat contiendrait-il des substances chimiques
agissant réellement sur notre humeur, pouvant alors même être comparé à un antidépresseur.
Aujourd’hui les seuls produits pouvant, scientifiquement parlant, agir sur nos émotions et nos humeurs
sont les antidépresseurs. En effet, ces médicaments agissent sur les neurotransmetteurs au niveau du
cerveau tels que la sérotonine, la dopamine ou encore la noradrénaline afin de modifier l’humeur ou de
traiter la dépression par exemple.
De ce fait, nous pouvons alors nous demander si le chocolat est « un vrai antidépresseur ». Pour cela
nous allons aborder en premier lieu la composition du chocolat avec sa composition nutritionnelle puis
sa composition chimique et enfin nous montrerons que ces substances ne sont pas efficaces sur le
long terme ; en second temps, nous allons expliquer les mécanismes d’actions du chocolat avec le
circuit de la récompense ainsi que le plaisir gustatif de cet aliment palatable. Nous terminerons par une
conclusion ainsi qu’une ouverture sur ce sujet d’actualité.
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I. Un bon apport énergétique combiné à une composition chimique intéressante
A. Une composition nutritionnelle « alléchante »
Le chocolat est un aliment qui n’a pas fini de nous étonner. Un des aliments préférés des Français, ces
derniers en consomment près de 6,6kg par an d’après la Maison Castellane, de plus d’après un
sondage datant de 2015 réalisé par Toluna pour LSA, 44% avouent qu’ils « ne pourraient pas se
passer de chocolat ». Cette gourmandise aux multiples bienfaits constitue aussi un bon allié de santé.
Sa composition nutritionnelle va dépendre de sa nature et des ingrédients ajoutés lors de sa
fabrication. Il existe 3 grands types de chocolat : le chocolat noir, le chocolat au lait et le chocolat
blanc. Il faut de plus savoir que le chocolat noir peut être décliné en plusieurs pourcentages de cacao ;
sa composition sera alors légèrement différente. En effet, plus le chocolat est riche en cacao, plus il va
être riche en matières grasses, mais il sera alors moins sucré. Ainsi, le chocolat noir sera plus riche en
lipide car il contiendra plus de cacao. Contrairement au chocolat au lait qui lui sera plus sucré car il est
composé de sucre et de lait. Le chocolat blanc quant à lui n’est composé que de beurre de cacao qui
est de nature très sucrée. (ANNEXE 1)Cette composition à base de sucre et de matières grasses attire sans le vouloir nos choix alimentaires
vers le chocolat. Ainsi l’acte alimentaire serait lié et influencé par le plaisir alimentaire qui est de
manger du chocolat et ainsi exercer un rétrocontrôle actif sur le cerveau afin de recommencer : c’est
l’effet psychotrope.
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B. Une composition chimiques intéressantes et pouvant jouer un rôle dans la modification de l’humeur
Le chocolat nous cache bien sa teneur en molécules particulières qui pourraient jouer un rôle dans
notre organisme notamment dans la modification de nos humeurs mais aussi contre la déprime. La
substance la plus connue est le Magnésium, connu pour avoir des propriétés antidépressives, il
contrôle l’influx nerveux et réduit le stress. Sa teneur pour 100g de chocolat noir 70% est de 206mg, ce
qui est très peu, car l’apport conseillé par jour pour un homme de 70kg est de 420mg. Pour atteindre
cet apport parfait, il faudrait consommer une trop grande quantité de chocolat ce qui pourrait avoir des
conséquences négatives sur la santé, et ce n’est pas le but recherché.
Tout d’abord commençons par la famille des Méthylxantines. La principale molécule contenue dans le
chocolat est la Théobromine, de formule brute C7H8N4O2 (ANNEXE 2), son nom ne vient en aucun
cas de la biochimie mais comme vu précédemment de l’étymologie grec du cacaoyer. Sa concentration
pour 100g de chocolat noir est de 450-1600mg soit 1,6%. La théobromine est un alcaloïde : c’est une
substance organique d’origine naturelle. Le préfixe « alcal » nous informe que c’est une molécule
basique et son suffixe « ine » nous indique qu’elle contient un ou plusieurs atomes d’azotes. Cette
molécule appartient de plus à la même famille que la Caféine. De par leur composition, leur
arrangement dans l’espace et leur liaison, les alcaloïdes ont des propriétés pharmacologiques
intéressantes : sensation de bien-être et est considéré comme un stimulant doux qui améliore
l’humeur. Ainsi les methylxanthines sont des substances d’éveil, c’est pour cela que le chocolat a des
propriétés toniques. Une autre molécule tout aussi importante liée à l’éveil est présente dans le
chocolat : c’est l’adénosine. Cette molécule est composée de deux parties : une base azotée qui est
liés à un sucre (ANNEXE 3). Elle est libérée au niveau du cerveau par les neurones et les cellules de
l’organisme. Elle joue un rôle dans le déclenchement du sommeil et module la transmission des
signaux dans le cerveau. Il faut savoir qu’il existe une interaction entre adénosine et théobromine, en
effet comme vue sur les représentations topologiques des deux molécules, elles possèdent des
similitudes. De ce fait, alors que l’adénosine devrait se fixer à ses récepteurs spécifiques afin
d’effectuer de multiples tâches comme ralentir l’activité des cellules nerveuses ou encore inhiber la
libération de neurotransmetteurs, c’est alors la théobromine qui va prendre la place de l’adénosine ce
qui ne pose aucun problème au récepteur car ces deux molécules ont la même base azotée (ANNEXE 4). Cette dernière ne pourra donc pas remplir ces fonctions, la théobromine se fixe seulement au
récepteur sans accomplir aucune tâche, cela compromet donc l’activation de l’endormissement. Par
conséquent la théobromine va augmenter la prolifération de noradrénaline. Or cette substance est très
peu présente chez les personnes déprimées. Ainsi la consommation de chocolat stimule l’influx
nerveux chez la personne ce qui la rend plus tonique et lui donne la sensation d’être moins déprimée.
Une autre famille de molécules proche des endorphines est présente dans le chocolat et joue aussi un
rôle dans la modification de l’humeur. Le phényléthylamine est une molécule naturellement produite
par le corps de formule brute C8H11N (ANNEXE 5). On la retrouve en faible quantité dans le
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chocolat,1,2mg pour 100g, ce qui lui donne la réputation « d’antidépresseurs ». Lorsque celle- ci n’est
plus en quantité suffisante dans le cerveau, c’est-à-dire en état de carence, une fatigue ou même une
dépression peuvent s’installer car cette molécule provoque la libération de noradrénaline et de
dopamine qui sont impliquées dans la sensation de bien-être : c’est la stimulation du système
hédonique. En effet une déficience en PEA est retrouvée chez 60% des personnes dépressives, or un
ajout de PEA soulage les symptômes de dépression chez 60% des patients. Ainsi le chocolat pourrait
aider à augmenter la quantité de PEA dans le cerveau des malades afin de réduire la dépression. Sa
quantité est plus élevée chez les personnes amoureuses d’où son nom « molécule de l’amour » ou
durant une activité physique c’est pourquoi elle a un effet euphorisant.
La sérotonine est elle aussi naturellement présente dans le cerveau où elle joue un rôle de
neurotransmetteurs dans l’apaisement et le bien-être En effet lorsqu’une personne souffre de
dépression, il est courant de lui prescrire des antidépresseurs qui vont inhibés la recapture de la
sérotonine et ainsi modifier le temps d’action de la sérotonine. Lorsque l’on mange du chocolat cela
favorise donc la synthèse de la sérotonine car cette dernière est synthétisée au niveau du noyau du
raphé dans le cerveau, à partir d’un certain acide aminé qui est le tryptophane (ANNEXE 6) présent
dans le chocolat. La sérotonine sera donc présente en plus grande quantité et pourrait soulager les
symptômes de la dépression mais sur quelle durée.
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C. Des substances favorables à la modification de l’humeur mais pas sur le long terme
Nous avons vu précédemment que le chocolat est rempli de substances capables de modifier nos
humeurs et de diminuer les symptômes de la dépression cependant leur mode d’action est-il
seulement ponctuel ou peut-il durer sur le long terme ?
Des chercheurs australiens se sont davantage penchés sur le sujet, après plusieurs analyses d’étude,
ils mettent en place une expérience afin de montrer que le chocolat contient trop peu de sérotonine
pour durer sur le long terme et ainsi être comparé à un antidépresseur (ANNEXE 7).Avant l’expérience l’activité de libération d’endorphines chez les rats était normale, de l’ordre de 100%
de la ligne de référence. Les rats mangent le chocolat au temps 0, nous remarquons qu’au bout de
10min un premier pic apparait : le pourcentage d’endorphines est de l’ordre de 160% environ. Nous
pouvons alors faire une première interprétation. En effet le chocolat participe activement à la libération
d’endorphines dans le cerveau plus précisément dans le complexe hypotalamo-hypophysaire, c’est
pour cela qu’il nous procure une sensation de bien-être ou d’euphorie lors de sa prise.
Cependant dans la seconde partie du graphique, nous observons que la courbe diminue, au bout de
30min la libération d’endorphines est de 140%. Puis la courbe ne cesse de décroitre alors qu’elle était
croissante dans la première partie. Enfin après la prise alimentaire, la libération d’endorphines
redevient normale a 100%. Nous pouvons alors dire qu’après la prise de chocolat, celui-ci ne fait plus
d’effet sur la libération d’endorphines, la sensation de bien-être ou encore la diminution des
symptômes de la dépression ne peut se remarquer que sur un cours terme. Or, afin de qualifier cet
aliment d’antidépresseur, il faudrait qu’il fasse effet sur un long terme comme ces fameux médicaments
qui agissent continuellement sur le cerveau. Ainsi le chocolat est un bon moyen de « remonter le
moral » mais il faudrait en consommer continuellement pour voir de réelles améliorations.
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II. Les différents mécanismes d’action sur notre organisme A. Le circuit de la récompense
La régulation de la prise alimentaire est le résultat d’un ensemble d’actions complexes entre différentes
structures du cerveau comme l’hypothalamus, lieu de rencontre des signaux hormonaux et
nutritionnels de faim ou de satiété (ghréline et leptine), et le système mésolimbique dopaminergique où
se définit la motivation associée à la prise alimentaire. Ce système de récompense est renforcé par
trois paramètres : les composantes affectives, d’apprentissage et de motivation associées à un
renforcement positif.
Lorsque l’on mange un carré de chocolat, cette action est considérée comme un stimulus dans le but
d’avoir une récompense, c’est alors que l’activité de l’air segmentale ventrale augmente puis celle-ci
agit sur le noyau accumbens, le cortex préfrontal, amygdale et le septum grâce à un neurotransmetteur
qui est la dopamine. Le cortex préfrontal va à son tour venir stimuler le noyau accubens et
indirectement l’hypothalamus qui lui est responsable de la redondance de l’action de départ. (ANNEXE 8)Ainsi dans notre vie, nous sommes constamment à la recherche d’activation de ce système qui nous
procure du plaisir et donc qui nous pousse vers des choses que l’on aime, comme manger du chocolat.
De plus, le « désir » de manger est de plus en plus sous la dépendance du système de récompense et
échappe donc au contrôle homéostatique de la prise alimentaire. Les facteurs émotionnels tels que la
dépression ou le stress peuvent alors devenir les principaux moteurs de la prise alimentaire. C’est pour
cela que beaucoup de personnes contrariées ou déprimées se « jettent » sur des aliments palatables.
Le chocolat malgré ces substances chimiques valorisantes quant à l’appellation « antidépresseurs »,
n’ont pas l’air suffisante car en effet le chocolat dans le système de récompense n’agit qu’en tant que
stimulus. La dopamine est produite par le cerveau lui-même en réponse à une action qui aurait pu être
une action tout à fait différente.
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B. Source de plaisir avéré
La libération de dopamine, après la prise du chocolat, montre bien que cet aliment tant apprécié est
une source de plaisir pour beaucoup. Mais alors comment nous procure-t-il autant de plaisir ?
Une expérience réalisée à l’Université de Würzburg montre l’action du chocolat sur notre cerveau.
En effet un film est montré à un public, dans lequel un petit garçon apprend la mort de son père. Les
spectateurs touchés et peinés disent se sentir mieux après avoir mangé un carré de chocolat. Or ce
chocolat avait été présenté préalablement à ce public et ils le trouvaient particulièrement bon et
agréable en bouche. On peut alors en déduire que l’aliment réconforte car il est apprécié
gustativement. S’il avait été moins apprécié, il n’aurait sans doute pas eu le même effet. En effet, si
une personne n’aime pas le chocolat alors son système de récompense ne sera pas activé de la même
manière et la dopamine ne sera pas créée et donc l’individu ne se sentira pas forcément moins
déprimé.
La flaveur est d’ailleurs propre à chacun car cela correspond à l’ensemble des sensations olfactives,
gustatives et tactiles lors de la dégustation d’un aliment (ANNEXE 9). Ainsi si la personne n’aime pas
la texture, l’odeur ou le gout du chocolat sont système de récompense ne sera pas activé et la
personne ne verra pas cette prise alimentaire comme un plaisir ou un désir.
De plus, nous pouvons aussi relier ce plaisir au sucre que contient le chocolat et à ces matières
grasses que notre organisme raffole tant. En effet, une autre étude réalisée par Bartley Hoebel à
l’Université de Princeton en 2006 s’intéresse à l’action du sucre sur notre organisme. Il a donné une
solution sucrée à des rats pendant 3 semaines. Chaque jour, ils avaient la boisson sucrée à disposition
pendant 12 heures puis plus rien. Ainsi de jour en jour, les rats se sont mis à en consommer de plus en
plus. Apres analyse, il s’est avéré que leur noyau accumbens libérait de plus en plus de dopamine.
Nous pouvons donc dire que le manque de sucre, puis sa disponibilité, avait provoqué un désir chez
eux.
Le chocolat contenant énormément de sucre, nous sommes donc attirés par celui-ci, ce qui nous
procure un bien être grâce à la libération de dopamine après ingestion.
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Conclusion
Nous pouvons en conclure que le chocolat est un aliment riche en matière grasse et en sucre mais pas
que, cet aliment tant apprécié renferme, comme on a pu le constater, de nombreuses substances
bénéfiques sur nos humeurs et nos émotions. En effet la théobromine, molécule essentielle dans le
chocolat, est connu pour améliorer l’humeur et procurer la sensation de bien-être. De plus, la
théobromine se fixe à la place de l’adénosine ce qui va stimuler la libération de noradrénaline
responsable de la baisse des symptômes de la dépression. Le chocolat contient aussi du
phentléthylamine et du tryptophane qui va ensuite donner de la sérotonine après synthétisation, ces
deux molécules peuvent améliorer elles aussi les symptômes de la dépression. Cependant nous avons
vu grâce à une expérience que ces molécules ne sont pas efficaces sur les longs termes et procurent
un effet de bien-être ou de mieux-être seulement à court terme et dans ce cas durant la prise
alimentaire. Or pour être considère comme des antidépresseurs, ils doivent agirent à long terme, de
façon durable et permanant, ce qui n’est pas le cas du chocolat.
De plus, nous avons vu que la prise alimentaire était directement liée au circuit de récompense, lors
d’un stimulus ici le chocolat, le cerveau libère de la dopamine ce qui est associé au bonheur. C’est
alors que les sens rentrent en compte : si quelqu’un n’aime pas le chocolat, il ne peut pas éprouver un
plaisir en le mangeant, le circuit de la récompense n’est donc pas activé et il n’y a pas libération de
dopamine donc pas d’amélioration dans les symptômes de dépression.
Le chocolat peut donc être considéré comme un « booster de moral » de part ces déférentes
substances chimiques mais trop de composantes rentrent en compte pour prouver qu’il n’agit pas
comme un antidépresseur pour le corps et le cerveau. Par conséquent s’il pouvait être considéré
comme tel, il aurait similairement les mêmes mécanismes d’actions, or ce n’est pas le cas.
La réponse définitive reste cependant dans les mains des chercheurs.
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Annexes
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
ANNEXE 6
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ANNEXE 7
ANNEXE 8
ANNEXE 9
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English Summary
In this research work we have seen that chocolate is a food rich in fat and sugar but not that, this food
so appreciated contains, as we have seen, many beneficial substances on our moods and emotions.
Indeed theobromine, an essential molecule in chocolate, is known to improve the mood and provide the
feeling of well-being. In addition, theobromine is fixed in place of adenosine which will stimulate the
release of norepinephrine responsible for the decline of symptoms of depression. Chocolate also
contains phentlethylamine and tryptophan which will then give serotonin after synthesis, these two
molecules can also improve the symptoms of depression. However we have seen through an
experiment that these molecules are not effective in the long term and provide a welfare effect or well-
being only in the short term and in this case during food intake. But to be considered antidepressants,
they must act long-term, lasting and permanent, which is not the case of chocolate.
In addition, we saw that food intake was directly related to the reward circuit, at a stimulus here
chocolate, the brain releases dopamine which is associated with happiness. It is then that the senses
are taken care, if someone does not like chocolate, he can’t feel the pleasure by eating it, the reward
circuit is not activated and there is no dopamine release so no improvement in depression symptoms.
Chocolate can therefore be considered as a "moral booster" from these different chemical substances
but too many components are taken into account to prove that it does not act as an anti-depresser for
the body and the brain. Therefore, if it could be considered as such, it would similarly have the same
mechanisms of action, which is not the case.
The definitive answer, however, remains in the hands of the researchers.
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Bibliographie
Histoire du cacao : La légende de Quetzalcóatl en Amérique centrale Histoire du chocolat (Livre) De Nikita HARWICH
« Quand le chocolat a-t-il été découvert ? » publié en novembre 2016https://www.castelanne.com/blog/decouverte-chocolat/
« L’Histoire du chocolat » https://www.chocolat-deneuville.com/le-chocolat
« Les antidépresseurs : les points essentiels » https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/antidepresseurs-les-points-essentiels
« Les apports nutritionnels du chocolat » publié par webmaster le 26 avril 2013http://www.lalettreatable.org/spip.php?article73
Cours de psycho général de Madame Célia Mores
« Composition du chocolat » http://devenirpatissier.fr/composition-du-chocolat/
« Chocolat : bon ou mauvais ? » publié le 30 avril 2014http://lemondeetnous.cafe-sciences.org/2014/04/chocolat-bon-ou-mauvais-tout-depend-lequel-et-pour-qui/
http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=503
« Le chocolat, un antidépresseur ? tromperie médiatique » publié par Sébastien Bohler en octobre 2013 http://www.scilogs.fr/l-actu-sur-le-divan/le-chocolat-fait-il-dire-des-betises/
Article publié par Anthony Berthou en 2014 http://www.sante-et-nutrition.com/vous-etes-irritable-fleur-de-peau-voire-deprime-vous-avez-des-pulsions-sucrees-incontrolables-retrouver-la-bonne-humeur-dans-votre-assiette-prenez-plaisir-manger-du-chocolat-la-bonne/
« La sérotonine » http://synapse-serotoninergique.blogspot.com/p/blog-page_5232.html
« Comment le chocolat agit-il sur notre cerveau : c’est pas sorcier » publié en Juin 2018 https://www.youtube.com/watch?v=VNaiotTcLHY
Article « Le plaisir de manger du chocolat » par Fabrice Teroni https://philarchive.org/archive/MASACLv1
« Nourriture émotionnelle » publié par Michael Macht le 30 novembre 1999 https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/nourriture-emotionnelle-908.php
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