vol 43 no 10 adsum 2014 10 22
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LE MERCREDI 22 OCTOBRE 2014
Le journal de la communauté militaire - Région de Québec
www.journaladsum.com
Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192
– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMDu 11 au 16 octobre, le Royal 22e Régiment a parcouru la distance qui sépare Saint-Jean-sur-Richelieu, berceau du régiment, et la Citadelle de Québec, sa maison-mère. L’activitéorganisée dans le cadre du centenaire du régiment prenait la forme d’une marche à relais.
ARTICLE EN P. 7
PAGE 9
LA 2 DIV CA S’ILLUSTREAU WORTHINGTON
CHALLENGE
– PHOTO : CPL PICARD-PROVOST
PAGE 6
POUR UNE CAUSE QUILEUR TIENT À COEUR
– PHOTO : COURTOISIE 5 BON SVC
PAGE 4
ENTREVUE AVEC LEGÉNÉRAL COMMANDANT
DE LA 2 DIV CA
PAGE 22
ÉLIZABETH DALLAIREHONORÉE
– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIER
ARRIVÉS À DESTINATION APRÈS 297 KM À PIED
LE VICE-CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE LA DÉFENSELIVRE UNE CONFÉRENCE À VALCARTIER
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Le premier ministre du Canada, StephenHarper, discute avec les caporaux SamuelChoinière et Simon Ricard du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment (R22eR). M. Harper afait une visite éclair le 14 octobre à la BaseValcartier pour souligner deux anniversairesimportants célébrés cette année, le centièmede la Base Valcartier et celui du R22eR.
ARTICLE EN P. 3.
LE PREMIER MINISTRE DE PASSAGE À VALCARTIER
– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe lgén Guy Thibault signe le livre d’or du 5 GBMC lors de son passage sur la Base Valcar -tier le 7 octobre pour y prononcer une conférence sur les orientations et défis futurs des Forces armées canadiennes. Ci-dessus, il est en présence du commandant du 5 GBMC,col Dany Fortin, du commandant et du sergent-major de la 2e Division du Canada, bgénStéphane Lafaut et adjuc David Tofts, ainsi que du sergent-major du 5 GBMC, l’adjucStéphan Despins.
ARTICLE EN P. 5
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25 et 26 octobre 2014
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2 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe premier ministre s’entretient avec le sergent Philippe Lemieux, de la compagnie de parachutistes du 3e Batail -lon, Royal 22e Régiment.
3ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
AVIS AUX UNITÉSArticles sur le jour du Souvenir
Les unités et autres organisations qui désirent soumettrepour publication dans le journal Adsum des textes et pho-tos portant sur les activités du jour du Souvenir sontpriées de noter que tout leur matériel doit être envoyé aujournal au plus tard le LUNDI 17 NOVEMBRE à 16 hpour parution le 26 novembre. Soyez avisé qu’aucun article sur ce sujet ne sera publié aprèsl’édition du 26 novembre. Merci de votre collaboration. Pour toute question, veuillez communiquer avec Caroline Charest au418 844-5000, poste 5672.
Stephen Harper de passageà la Base Valcartier
– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLe premier ministre Stephen Harper passe en revue la garde en rouge du Royal 22e Régiment.
– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERM. Harper fait l’essai de la jumelle télémétrique VECTOR pendant qu’il discute avec le caporal Kevin Boucharddu 3e Bataillon, Royal 22e Régiment.
– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERStephen Harper discute avec le brigadier-général Stéphane Lafaut, commandant de la 2e Division du Canada etde la Force opérationnelle interarmées (Est).
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Des membres du Royal 22e Régiment(R22eR) ont eu l’honneur d’accueillirle premier ministre du Canada,Stephen Harper, qui était de passageà Valcartier pour souligner deux cen-tenaires, celui du R22eR et celui dela Base Valcartier.
Le commandant et le sergent-majorde la 2e Division du Canada, respective-ment le brigadier-général StéphaneLafaut et l’adjudant-chef David Tofts,ont accueilli M. Harper, égalementmembre honoraire du régiment, qui aensui te passé en revue la garde enrouge du R22eR.
Le premier ministre a d’ailleursadressé la parole à quelques membresde la garde, dont le caporal Sacha
Lacroix. Ce dernier précise qu’il lui asimplement demandé son nom et qu’ill’a remercié pour ses services. «C’est unmoment spécial, ce n’est pas tous lesjours qu’on a l’occasion de rencontrer lepremier ministre», commente-t-il.
La Musique du R22eR a ensuite inter-prété l’hymne national mettant fin à lacérémonie.
«Je suis honoré d’être à la Base Val -car tier aujourd’hui pour célébrer le 100e anniversaire de ce bastion de fiertéet d’honneur militaires. Cette remar-quable institution historique a produitcertains des meilleurs soldats duCanada, y compris les soldats du Royal22e Régiment, qui est le seul régi mentd’infanterie entièrement franco phoneau Canada. Je suis fier d’en être unmembre honoraire», a déclaré StephenHarper.
Au terme de la courte cérémonie, cedernier a visité le 3e Bataillon, R22eRen compagnie de plusieurs officiers s’étant déplacés pour l’occasion.
Il a notamment reçu quelquescadeaux, dont le livre sur l’histoire dela base de l’auteur Michel Litalien,Semper Fidelis − Valcartier d’hier àaujourd’hui (1914-2014), pour ensuite
faire la tournée des kiosques organiséspour sa visite. M. Harper s’est adresséaux militaires et s’est inté ressé aux élé-ments qui lui étaient présentés spé-cialement pour sa venue.
Rappelons que le premier ministreétait venu à la Citadelle lors du lan -cement officiel des festivités du 100e duR22eR.
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4 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
La santé et l’entraînement au cœur des priorités du commandant de la 2e Division du Canada
PAR ALEXANDRA VENTURA-GIROUXJournal Servir
Arrivé à la 2e Division du Canada (2 Div CA) en juillet dernier, lebrigadier-général Stéphane Lafautvient de franchir le cap des 90 pre-miers jours de son commandement.Il nous livre ses impressions sur ceuxet celles qui composent la 2 Div CA,de même que ses principales réalisa-tions ainsi que les défis à venir.
SERVIR : QUEL BILAN FAITES-VOUS DE VOS TROIS PREMIERS MOIS DE COMMANDEMENT?
Brigadier-général Lafaut : Ah! Lesfameux 90 jours! Je dois avouer que jesuis encore constamment émerveillé parle travail fait par nos gens sur le terrain.Durant ces trois premiers mois, j’ai réa -lisé l’ampleur de la composition de notre force à la 2e Division. Avec prin -cipalement trois groupes-brigades, ungroupe de soutien, un Centre d’instruc-tion et des centaines d’employés civils,c’est un monde hétérogène qui travailleau bien de la Division.
SERVIR : PARLEZ-NOUS DE VOTRE RÔLE DE COMMANDANT.
Bgén Lafaut : À mon arrivée à laDivision, j’étais familier avec l’entraîne-ment d’un groupe-brigade mécanisé[NDLR : le bgén Lafaut a commandé le5e Groupe-brigade mécanisé du Canada(5 GBMC) à Valcartier de juin 2011 àjuillet 2013]. En ce sens, ma carrière m’abien préparé à mes fonctions actuelles.Désormais, je dois également assurer lesuivi des activités du Groupe de soutiende la 2 Div CA (GS 2 Div CA), dont le butest de fournir des services ainsi que le maintien des infrastructures. Enfin,ma connaissance institutionnelle en tant qu’officier de la Force régulièrem’est d’une grande aide, car en tant quecommandant de la 2 Div CA, je dirigeaussi la Force opérationnelle interar-mées (Est) (FOI [Est]), ce qui signifieque je dois être prêt en tout temps à inté-grer l’Aviation royale canadienne ainsique la Marine royale canadienne à nosopérations.
SERVIR : QU’EN EST-IL DE VOTRE ENGAGEMENT À L’ÉGARD DES AGENCES PUBLIQUES ET GOUVERNEMENTALES?
Bgén Lafaut : Nous disposons déjàd’excellentes relations avec les paliersmunicipal, provincial et fédéral. Nousentretenons des liens tangibles avecplusieurs corps policiers, comme ceux de
Montréal et de Québec, pour ne nommerque ceux-là. Ils nous appuient lors denos exercices et apportent leur proprebagage d’expertise. Dans cette optique,nous visons aussi à maintenir notre collaboration avec le ministère de laSécurité publique du Québec. Enfin, desrencontres formelles avec les maires deMontréal et de Québec sont à l’agenda.M. Coderre a d’ailleurs déjà été présentà plusieurs de nos événements, dont la parade du droit de cité du Royal 22e Régiment en septembre dernier et ledévoilement du monument commémo -ratif de la mission canadienne en Afgha -nistan, en juin dernier.
SERVIR : QUELS SONT VOS DÉFIS ET ASPIRATIONSPOUR LES MOIS À VENIR?
Bgén Lafaut : Je désire mettre de l’avant plus que jamais l’entraînementde haute qualité pour nos militaires,qu’ils soient de la Force régulière ou dela Réserve. C’est un objectif personnel et à ce titre, je ne peux échouer! Il fautêtre prêt en tout temps à servir et à sedéployer, que ce soit lors de mandatsdomestiques ou internationaux.
L’adjudant-chef David Tofts, sergent-major de la 2 Div CA, et moi-mêmeavons aussi fait la promesse d’améliorerl’état de santé ainsi que la performancede nos membres, que ce soit par le biaisde programmes d’aide ou encore par la valorisation des saines habitudes devie. Nos gens doivent savoir que la vie au sein des Forces armées canadiennes(FAC) peut comporter son lot de
moments difficiles.S’ils vivent un coupdur, qu’il soit d’ordrepersonnel ou pro -fessionnel, je veuxqu’ils sachent qu’ilspeuvent s’appuyeren tout temps surleur superviseur etleur chaîne de com-mandement, sanscrainte de souffrirde stigmatisation.Nous voulons desgens heureux autra vail et dans leurmilieu. De ce fait,nous avons récem-ment lancé leComité santé etperformance, unepremière au sein dela Division. Il per-mettra de connaîtrel’état de santé glo -
bal de ses membres afin d’amener desaméliorations dans les services et pro-grammes de toutes sortes pour accompa-gner les militaires et leurs familles afinqu’ils puissent mener une vie saine etépa nouie. Par ailleurs, un autre de messouhaits est de mettre à l’avant-plan les services des Centres de ressourcespour les familles des militaires (CRFM),qui mettent à la disposition de notrecommunauté un nombre impressionnantde programmes fort intéressants. Bref,que tous les intervenants soient arriméset facilement accessibles pour notre personnel.
SERVIR : OÙ SE DIRIGE LA 2 DIV CA?Bgén Lafaut : Vous savez, du temps
où j’étais un «jeune» major (rires), un demes supérieurs m’avait dit, alors que jem’apprêtais à prendre le commande-ment d’une unité, que je n’allais pasentraîner mes troupes, mais plutôt continuer ce qui avait été entamé parmon prédécesseur. C’est ce que je réaliseaujourd’hui, que je dois continuer àtrimer dur afin de poursuivre ce qui aété amorcé par mon prédécesseur, lemajor-général Jean-Marc Lanthier, pourqui j’éprouve le plus grand respect. Plus précisément, il s’agit de mettre les con ditions en place pour générer les Forces opérationnelles 1-15 et 2-15,dont l’entraînement a déjà débuté et qui seront validées au printemps 2015 àWain wright. Sur le plan des opérationsdomestiques, je dois générer une unitéd’intervention immédiate, un groupe-
compagnie d’intervention en Arctiqueainsi que deux groupes-bataillons terri-toriaux.
SERVIR : PARLEZ-NOUS DE VOTRE RELATION AVECLES MEMBRES DU 34E ET DU 35E GROUPE-BRIGADEDU CANADA (34 GBC ET 35 GBC).
Bgén Lafaut : À mon arrivée à laDivision, je dois avouer que je connais-sais bien peu de la réalité de la Réservedes FAC. Voilà pourquoi j’ai consacrétoutes mes énergies à visiter ses diffé -rentes unités sur le terrain lors de mestrois premiers mois de commandement.Sur place, j’ai longuement discuté avecdes personnes dynamiques, qui sontpour la plupart des étudiants et desjeunes professionnels. Leur souci du tra-vail bien fait et leur passion pour lemétier sont tout simplement incroya -bles. Même s’ils ne sont pas au servicedes FAC à temps plein, ils agissentcomme s’ils l’étaient.
SERVIR : QUELS SONT LES EXERCICES D’ENVERGURE AUXQUELS LA 2 DIV CA SERAAPPELÉE À PARTICIPER?
Bgén Lafaut : Nous nous dirigeonsvers des mois fort chargés! En plus del’exercice MAPLE RESOLVE en avril etmai prochains, notre Unité d’interven-tion immédiate du 5 GBMC conduiral’exercice GUERRIER NORDIQUE enfévrier et mars avec notre groupe-com-pagnie d’intervention en Arctique du 35 GBC et du 34 GBC dans la région de Québec. Cet endroit offre son lot detempératures et de conditions hivernalesextrêmes, donc le défi devrait être toutaussi colossal!
SERVIR : EN TERMINANT, AURIEZ-VOUS UN MESSAGE EN PARTICULIER POUR VOS MEMBRES?
Bgén Lafaut : J’aimerais première-ment les rassurer à propos des rumeursde coupures et de diminution de budget.Jusqu’à présent, nous protégeons aumaximum tout ce qui touche à l’entraî -nement de même que les programmesessentiels afin que leur qualité ne soitpas affectée. Nous protégerons nosacquis tout en assurant notre avenir en tant que Force opérationnelle. Enfin,je lance un message d’espoir à tous ceuxet celles qui auraient besoin d’aide :n’hésitez pas à en parler avec votresuper viseur, qui s’assurera que votreappel soit entendu. Je suis très satisfaitdu niveau d’engagement de nos militai reset je les enjoins de continuer vers cettequête d’excellence à tous les niveaux.
– PHOTO : CPL BRUNET, IMAGERIE SAINT-JEAN«L’adjudant-chef David Tofts, sergent-major de la 2 Div CA, et moi-même avons faitla promesse d’améliorer l’état de santé ainsi que la performance de nos membres,que ce soit par le biais de programmes d’aide ou encore par la valorisation des saines habitudes de vie», a expliqué en entrevue le brigadier-général Lafaut.Ci-dessus, le bgén Lafaut lors de sa prise de commandement le 21 juin.
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5ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Le VCEMD dresse les orientations et les défis des FAC
– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe VCEMD, lieutenant-général Guy R. Thibault, a été invité par l’Institut militaire de Québec à présenter à Valcar -tier une confé rence sur les orientations et défis futurs des Forces armées canadiennes.
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Le 7 octobre, près de 400 militairesde Valcartier s’étaient mis sur leur31 afin d’assister à une conférencesur les orientations et défis futursdes Forces armées canadiennes(FAC), donnée par nul autre que levice-chef d’état-major de la Défense(VCEMD), le lieutenant-général GuyR. Thibault, au Centre d’instructionde la 2e Division du Canada.
Le VCEMD a touché à plusieurs sujetsd’importance des FAC lors de son pas-sage, notamment les pressions finan-cières, le contexte stratégique, la visiondes Canadiens par rapport à l’Arméecanadienne et plusieurs autres.
Il a mentionné l’importance des pous -sées opérationnelles comme les opéra-tions RENAISSANCE, REASSURANCE,IMPACT et le soutien à l’OTAN, car lestroupes peuvent être appelées à servir àtout moment. Dans cet ordre d’idée, il aprécisé qu’il ne savait pas jusqu’où iraitl’implication du Canada dans le confliten Irak, mais que c’est un conflit impor-tant qui préoccupe non seulement lepays, mais aussi tous ses alliés.
Faisant allusion au conflit avec l’Étatislamique de l’Irak et du Levant (EIIL),le lgén Thibault a dressé une liste desengagements probables des FAC, àcourt, moyen et long terme. D’ici à l’élection fédérale l’an prochain a-t-ilmentionné, l’agenda pourrait changer. Ilsuffit d’être patient et de s’adapter, en yvoyant l’opportunité d’avancer certainsprojets, dont la révision de la Stratégiede défense Le Canada d’abord (SDCA).
et 52 % conseilleraient à un jeune de leurentourage de se joindre aux Forces, com-parativement à 35 % qui ne le recomman-deraient pas.
Le sondage a également révélé certai -nes perceptions négatives entretenuespar les répondants à l’égard des FAC,telles que le nombre trop élevé selon euxde quartiers généraux, un contrôle insuf -fisant des programmes majeurs, uneinefficacité dans les pro cessus de travailet un manque d’opti mi sation des res sour -ces. «Notre gouver ne ment croit aux FAC.Il y a une excellence du côté opération -nel, mais peut-être une petite lacune surla gestion du programme. Nous devonstravailler sur ce point.»
Le VCEMD a aussi parlé d’aligner les activités de planification avec les priorités institutionnelles. Il a donné enexemple la réforme de la Stratégie d’ac-quisition de la Défense et la nécessité defaire avancer les projets d’acquisitionmajeurs. «Il faut aligner nos ressourcesavec les priorités, chose qui n’a pas étéfaite suffisamment jusqu’à présent. Si onn’avance pas, on va avoir des problè mesavec les programmes d’acquisition. Il fautrépondre aux besoins et s’assurer que nosressources sont dirigées vers notre capa -cité opérationnelle», précise-t-il.
Quant aux pressions financières quiont affecté ce genre de programmes, lelgén Thibault soutient que les chosesdevraient s’améliorer dans les années àvenir.
En plus de cette conférence, leVCEMD a profité de sa présence dans larégion pour rendre visite à la Réservenavale en matinée et à Recherche etdéveloppement pour la défense Canada(RDDC) en après-midi.
«On sait qu’il y a des menaces cyberné-tiques et asymétriques. On va mettrel’accent sur les capacités à développernotre programme contre les attaquescybernétiques», mentionne-t-il en préci -sant l’importance de se préparer àaffronter ce genre de menace.
La SDCA marque notamment le débutd’une nouvelle ère d’investissements quioffrira aux FAC les outils nécessairespour leur permettre d’accéder au statutde force moderne de premier plan. Ellemet également l’accent sur l’importancedes liens entre la sécurité intérieure et la stabilité internationale. Dans un
cadre financier prévisible à long terme,la SDCA est un élément essentiel del’ensemble de la démarche du gouverne-ment qui vise à prioriser le renouvelle-ment des principales flottes de combat.
LA PERCEPTION DES CANADIENS ENVERS LES FACLe VCEMD a abordé dans sa confé -
rence la question de l’image que projet-tent les FAC au sein de la populationcanadienne.
Un sondage mené auprès de la popu -lation dévoile que 89 % des répondantsont maintenant une impression positivedes militaires en service dans les FAC,
6 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Défi têtes rasées au 5e Bataillon des services
PAR LE LIEUTENANT PAULE CIMONCompagnie d’Approvisionnement
du 5 Bon Svc
La lutte contre le cancer est une causequi me tient énormément à cœur,comme bien des gens, j’en suis certaine.J’ai présentement deux membres trèsproches de ma famille qui se battentcontre ce fléau ainsi qu’une amie quim’est très chère. Cette amie qui se batprésentement pour sa vie est aussimembre de notre grande famille mili-taire, il s’agit du sergent TriciaBeauchamps. Elle est atteinte du can-cer du sein.
À la suite de nombreux traitementsde chimiothérapie, elle a maintenantperdu tous ses cheveux. Au début deseptembre, elle a lancé une invitation àsa famille et à ses amis pour participerà la marche pour le cancer du sein quis’est tenu le 5 octobre sur les plainesd’Abraham. À la suite de cette invi -tation, j’ai décidé de participer au Défitêtes rasées pour soutenir cette cause.Le lieutenant Marie-Claude Otis s’est
Le défi était le suivant : si nous étionsen mesure d’amasser plus de 1000 $pour Centraide, nous allions nous raserla tête le 2 octobre.
N’ayant pas peur de relever le défi,les membres du 5 Bon Svc se sont rele -vé les manches et en moins d’un mois,une somme de 2272,15 $ a été collectéeau sein des quatre compagnies dubataillon ainsi que dans les lignes del’état-major. C’est grâce à la générositéde tous les membres du bataillon ainsiqu’avec plusieurs contributions exté -rieu res que nous avons réussi à doubler
notre objectif. Merci pour votre grandegénérosité!
C’est donc le 2 octobre que nousavons honoré notre entente en compa -gnie de Tricia. Nos cheveux ont étéremis à une cause qui soutient les gens atteints du cancer. Je voudraisremer cier Marie-Kim du salon de coiffure Beauté Extrême qui a donné de son temps pour nous raser conve -nablement. La somme entière de2272,15 $ sera remise à la fondationpour le cancer du sein par l’entremisede Centraide.
CCTMGC 2014
Le bgén Lafaut invite ses troupes à soutenir lesorganismes de charité pour le mieux-être collectif
PAR ALEXANDRA VENTURA-GIROUXJournal Servir
C’est avec plaisir que le brigadier-général Stéphane Lafaut, commandantde la 2e Division du Canada (2 DivCA), agit cette année à titre de co-président de la Campagne de charitéen milieu de travail du gouvernementdu Canada (CCMTGC) du GrandMontréal. Il nous parle de son impli-cation et livre un message à ceux quihésitent encore à faire un don.
«Au cours de ma carrière militaire,j’avais déjà contribué à titre de contri -buteur et de solliciteur pour la CCT-MGC. Mais cette année, aux côtés deM. Michel Saint Denis, directeurgénéral pour la région du Québec auministère du Patrimoine canadien, j’ai voulu m’impliquer à un niveau plus élevé», explique le bgén Lafaut.Servir à titre de co-président pour unecampagne s’étendant sur un si vaste
territoire constituait une premièrepour lui. «Je suis responsable d’un cabinet de chefs de campagne quiœuvrent au sein de plusieurs sectionset ministères. Ensemble, nous avonstravaillé afin d’établir les thèmes et les objectifs de la campagne de cetteannée», poursuit-il. Ainsi, en s’unis-sant, c’est une somme de 2M$ que lesagences et ministères de la région mon-tréalaise devront amasser d’ici le moisde décembre.
Agir à titre de motivateur s’ajoute à ses tâches. «Il s’agit de s’assurer queles bons procédés soient partagés entreles ministères, ce qui revient à commu-niquer les idées afin de faire fructifierles dons!», illustre le bgén Lafaut.«Susciter l’engouement chez nos chefsde campagne n’a jamais été aussi facile.Ce sont des gens très motivés et pas-sionnés! Ils ont à cœur d’aider les communautés locales, car ils saventque les dons sont redistribués dans desorganismes de charité qui font une
diffé rence sur le terrain», indique legénéral commandant. Du même souf-fle, celui-ci ajoute que les organismesplus modestes ne pourraient recueillirdes dons aussi substantiels sans la visibilité que leur offre la CCTMGC.Pour la grande région de Montréal, lethème fait appel à la générosité detous : «Chaque donateur compte, cha -que dollar compte parce que chaque viecompte».ET POUR LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE?
L’objectif à atteindre pour les Garni -sons Saint-Jean et Montréal est de210 625 $, ce qui représente 10,5 % del’objectif total de 2 M$. À Valcartier,l’objectif est fixé à 325 000 $, une som -me qui s’ajoutera aux efforts des autresministères de la région de Québec.
Finalement, le bgén Lafaut souhaitetransmettre un message aux militai reset aux employés civils qui hésitent àfaire un don. «Donnez selon vos moyens.Le moindre montant peut faire une
De gauche à droite, le lieutenant Marie-Claude Otis qui a également sacrifié sa chevelure pour la cause, le sergent Tricia Beauchamps qui combat un cancer, le lieutenant Paule Cimon et le major Éric Tremblay.
Le lieutenant Paule Cimon en compagnie de Marie-Kim, coiffeuse, est sur le point de perdre sa belletresse.
alors porté volontaire pour se joindre àmoi, et ce, sans aucune hésitation.
Étant toutes les deux officiers à lacompagnie d’Approvisionnement, nousavons lancé en septembre un défi au 5e Bataillon des services (5 Bon Svc).
– PHOTO :CPL LOUIS BRUNET, IMAGERIE SAINT-JEANLe brigadier-général Stéphane Lafaut, commandant dela 2e Division du Canada, agit à titre de co-président dela Campagne de charité en milieu de travail du gou-vernement du Canada du Grand Montréal aux côtés deMichel Saint Denis, directeur général de PatrimoineCanada.
différence. Il est important d’aider lespersonnes plus vulnérables de notresociété. Participez activement à laCCTMGC!», de conclure le comman-dant de la 2 Div CA.
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7ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
DÉVOILEMENT DU PROTOTYPED’HÉLICOPTÈRE S-97 RAIDER
La compagnie Sikorsky Aircraft Corp.,qui construit des hélicoptères, a toutrécemment dévoilé le prototype de sonprochain modèle d’hélicoptère d’atta quelégère, le S-97 Raider. Le nouveaudesign coaxial présente, parmi beau-coup d’autres innovations, des pales durotor tournant en sens inverse ainsiqu’une hélice de poussée, ce qui per -mettra à l’appareil de voler beaucoupplus rapidement et plus longtemps queles appareils d’aujourd’hui. «Raider est un nouvel hélicoptère avec une confi -guration complètement renouvelée.Nous n’avons jamais rien vu de teldepuis 30 ans», soutient le vice-prési-dent de la recherche en ingénierie chezSikorsky, Mark Miller. Conçu pourremplacer la flotte de Kiowa actuelle,le S-97 Raider vise un programmed’armes de l’Armée américaine appeléArmes Aerial Scout d’un potentiel de 16
milliards $. La compagnie et plusieursautres fournisseurs ont dépensé plus de 10 M$ au développement de la tech-nologie coaxiale de l’appareil. En 2010et 2011, Sikorsky a réalisé des volsd’essai avec un prototype expérimentalsemblable au S-97 Raider, le X2. Cedernier avait atteint des vitesses allantjusqu’à 466 km/h. À titre de comparai-son, le Kiowa Warrior a une vitessemaximale de 225 km/h.
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100 e du Royal 22 e Régiment
Les bataillons du R22eR marchent plus de 250 kilomètres
– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUMLes bataillons présents et la garde du drapeau étaient tous alignés parfaitement lors de la cérémonie tenue à laplace George-V.
Les «22» prenant part à la marche sont arrivés à la placeGeorge-V par la Grande-Allée.
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Les militaires du Royal 22e Régiment(R22eR) sont finalement arrivés àQuébec, le 16 octobre vers 16 heu -res, après un peu plus de 250 kilo-mètres de marche. Ils sont partis deSaint-Jean-sur-Richelieu le 11 octo-bre dans le cadre de la Marche ducentenaire.
Ces derniers ont été accueillis à laplace George-V et ont ensuite pris partà une cérémonie spécialement organi -sée pour souligner la fin de la marcheet honorer les 100 ans du régiment.
Leur arrivée a été agrémentée d’acti -vités et de démonstrations populairesvisant à toucher le cœur des Québécoiset à les sensibiliser à l’histoire et auxaccomplissements du R22eR. Plusieurscurieux s’étaient d’ailleurs arrêtés enbordure de la Grande-Allée pour assis-ter à la cérémonie.
Un moment de silence a égalementété accordé en hommage aux soldatsdéfunts et une couronne de fleurs a été déposée par le major-général à laretraite et colonel du régiment, AlainForand, au pied du monument érigé enleur honneur à la place George-V.
«C’est un moment très symbolique dela marche, car le régiment c’est nonseu lement les membres actifs, maisaussi les vétérans et toute la grandefamille régimentaire», commente lemajor Philippe Masse, organisateur dela Marche du centenaire.
C’est dans le cadre du 100e du R22eRque les bataillons ont décidé de faireune grande marche régimentaire pour
honorer leurs racines et visiter deslieux hautement symboliques pour lerégiment.
Les cinq bataillons se sont relayés de Saint-Jean-sur-Richelieu jusqu’àQuébec. Ils sont passés par Saint-Hyacinthe, Roxton Pond, Drummond -ville, Richmond, Victoriaville, Plessis -ville, Sainte-Croix, avant atteindre leurdestination finale, Québec.
Dans chaque municipalité étaientorganisés des kiosques de démonstra-tion. «L’objectif était de nouer des liensavec la population et de faire le tour de nos racines avec eux», précise le maj Masse, également commandant de la compagnie de parachutisme au 3 R22eR. Il ajoute d’ailleurs qu’à cer-tains endroits plus de 100 personness’étaient déplacées pour s’intéresser àl’histoire du régiment.
«L’année 2014 est l’occasion desouligner les grands jalons de l’histoiremilitaire, notamment le centenaire duR22eR. La marche à relais des cinqbataillons du régiment sur les routes
du Québec est une excellente occasionde souligner publiquement sa contri -bution au patrimoine québécois etcanadien dont nous sommes tous fiers»,termine le brigadier-général StéphaneLafaut, commandant de la 2e Divisiondu Canada et de la Force opération -nelle interarmées Est.
La marche, qui se tenait dans lecadre de l’exercice CASTOR PELLE -
RIN, s’est terminée à la Citadelle deQuébec autour de festivités organiséespour les militaires. Elle précédait ladernière grande fin de semaine decélébration du centenaire qui a atteintson point culminant avec une soiréegrandiose, tenue au Centre des congrèsde Québec, à laquelle plus de 3500 per-sonnes ont participé.
7 5 1 2 6 9 4 8 3
9 8 4 3 5 1 2 6 7
3 6 2 8 4 7 5 1 9
2 1 7 4 8 6 3 9 5
8 3 6 7 9 5 1 4 2
4 9 5 1 3 2 6 7 8
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1 2 8 6 7 3 9 5 4
6 4 9 5 2 8 7 3 1SO
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8 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Journal Adsum
… de vous qui en
accomplissant votre devoir
de soldat, loin de votre
pays, n’avez jamais revu
votre maison mais êtes
restés à jamais dans le
cœur des êtres qui vous
ont aimés. Nous pensons
également à vous tous qui
êtes revenus, témoins des
ravages de la guerre, le
corps et l’âme blessés.
Nous noussouvenons…
Un équipage de la 2e Division canadienne évacue un blessé. Le sgt Charrette, le cplc Laframboise, le cplc Mantha et le cpl Couture s’apprêtentà débuter le plateau d’entretien de véhicule.
La 2 Div CA brille à la compétition WORTHINGTON CHALLENGEL’équipe gagnante de la 2e Division canadienne.– PHOTOS : CPL PICARD-PROVOST
9ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
PAR LE CAPITAINE DAVE BANKSOfficier d’administration, escadron CS, 12 RBC
Au cours des trois dernières années,l’exercice WORTHINGTON CHAL-LENGE a permis aux armes de combatde démontrer leurs prouesses en tantqu’équi pages sur les divers véhiculesblindés de combat (VBC) dans l’inven-taire de l’armée, notamment leurshabiletés aux tir. La compétition tireses origines du Canadian Army Trophylorsque divers équipages de l’OTANs’affron taient annuellement afin deremporter ce prestigieux trophée de tir.
WORTHINGTON CHALLENGE estune nouvelle compétition visant à pro-mouvoir l’importance des connaissan -ces d’un équipage à tous les niveaux. Lacompétition s’est déroulée à la base de Gagetown entre le 26 septembre etle 2 octobre. Pour la première fois, elleincluait une équipe des États-Unisprovenant du 3 Infantry Division (3ID),3rd Brigade Combat Team (3BCT).
Afin de se préparer à affronter ceténor me défi, la 2e Division du Canada (2 Div CA) s’est tournée vers le 12e Régi -ment blindé du Canada (12 RBC) afinde préparer adéquatement ses compé -titeurs.
Par conséquent, au cours des der -niers mois, les équipages de la 2 Div CAont participé à un entraînement rigou -reux et complet en vue de la compé -tition. La cellule de tir du 12 RBC cha-peautait l’entraînement. Elle a sélec-tionné les meilleurs équipages au sein du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Trois jours par semaine,des équipages de VBL III des 1er et 2e bataillons, Royal 22e Régiment et du 12 RBC, ainsi que deux équipagesde Léopard 2 du 12 RBC ont pris part à des entraînements variés visant àrehausser les connaissances des équi -pages formés et à créer une cohésiond’équipe. Une journée typique consis-tait en un entraînement physique, deslectures sur l’IVBC et les premierssoins, ainsi que l’entretien des armes etdes véhicules. Elle se terminait habi -tuel lement avec des séries de tirs sursimulateur.
La variété et la complexité des con-naissances enseignées ont permis auxéquipages de la 2 Div CA de perfection-ner leurs acquis professionnels tout entravaillant en équipe et en tissant denouveaux liens. Malgré le fait qu’aucunchar ne soit disponible à Valcartier, les équipages de Léopard 2 ont eu l’op-portunité de se déplacer à Gagetownavant la compétition afin de participerà un champ de tir et de pratiquer leurs techniques d’entretien sur unchar. Après deux mois d’entraînementenviron, quelques défis, plusieurs réus sites et une équipe pleine de con -fiance, les équipages ont quitté Valcar -tier pour l’exercice WORTHINGTONCHALLENGE.
La première épreuve des équipes dela 2 Div CA a été d’affronter un champde tir VBC complexe où, dans un con-texte tactique, les équipages devaient
engager une variété de cibles à des distances variables. Après ces engage-ments, les équipages devaient fermerles écoutilles et engager des cibles dissimulées sans avoir recours auxjumelles des chefs d’équipage. Après la première journée, les équipages de la division avaient établi le standardsur le champ de tir pour les autres divisions!
Après seulement quelques heures derepos, les équipages se sont remis auboulot. La prochaine épreuve consistaiten un plateau d’IVBC, d’estimation des distances et de coordination de tirindirect. Heureusement, les heures d’étude à Valcartier ont porté fruit etles équipages de la division ont rem-porté cette épreuve avec aisance.
Le jour suivant a vu les équipes de ladivision affronter le plateau d’entretiende véhicule. Les équipages ont dû chan -ger soit une roue de VBL, soit un galet de roulement de char, courir près detrois kilomètres, prendre le contrôled’une scène et traiter une victime. Letout s’est terminé par une course d’unkilomètre pour se rendre aux véhicules et par la suite effectuer un parcours deconduite d’une complexité incroyable!
Des ravins, des mines et des automo-biles en feu ont procuré une expérienceinoubliable aux conducteurs. La compé -tition s’est terminée par le franchisse-ment de la piste à obstacles, une coursede sept kilomètres et un champ de tirnon conventionnel avec des carabinesC8 et des pistolets 9 mm Browning.
Après quatre jours de compétition ettrès peu de repos, tous les équipages des diverses divisions se sont alignésdevant un majestueux coucher de soleil,impatients de connaître les résultatsfinaux.RÉSULTATS– Le trophée de meilleur équipage
de 25 mm est allé au 3ID 3BCT,suivi par les équipages du 2 R22eR
(deuxième place) et du 1 R22eR(troisième place).
– Le titre de meilleure équipe de 120 mm a été décerné à l’École du Corps blindé royal canadien,suivie des équipages du 12 RBC en deuxième place et de l’équipe du3ID 3BCT, en troisième place.
– Le prestigieux trophée de lameilleure division de la compétitiona été remis aux équipages de la 2 Div CA.
Après des mois de travail, d’entraîne-ment et de perfectionnement, les équi -pes de la 2 Div CA ont été récompen-sées en s’emparant du trophée desvainqueurs!
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Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.
ISSN 0705-0992
Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : +adsum@forces.gc.caSite Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum
Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.
TIRAGE : 4200 copies
ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA
RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : caroline.charest@forces.gc.ca
JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : simon.leblanc@forces.gc.ca
CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : iblouin-pubadsum@bell.net
COMMIS D’ADMINISTRATION : Majorie Labrecque• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : majorie.labrecque@forces.gc.ca
INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : production_journalvalcartier@videotron.ca
43E ANNÉE, NO 10, MERCREDI 22 OCTOBRE 2014
PROCHAINE PARUTION : 12 NOVEMBRE 2014TOMBÉE : 3 NOVEMBRE 2014
A program of CFMWSUn programme des SBMFC
CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association
Association des journaux des Forces canadiennes
ÉPREUVEPHYSIQUE AU 12 RBC
PAR LE CAPITAINE MARC THÉBAUD12e Régiment blindé du Canada
Le 26 septembre, les membres du12e Régiment blindé du Canada ontparticipé au défi du commandant.Cette compétition a pour but d’éva -luer la forme physique des membreset des escadrons.
Le défi s’est déroulé dans le cadre decompétitions sportives mensuellesorga nisées au niveau régimentaire.Chaque mois, une nouvelle compétitionpermet aux membres du régiment de sedépasser sur le plan physique.
Pour sa part, le défi du commandantconsistait en une course de huit kilo-mètres, suivie du maximum de répé -titions pour les tractions des bras, lesredressements assis et les tractions à la barre. À l’exception des tractions à la barre et de la course, toutes lesautres épreuves devaient se faire endeux minutes avec la possibilité deprendre une pause.
Encore une fois cette année, desrecords ont été battus au sein du régi-ment dans certaines épreuves. Pour cequi est de la course, les huit kilomètres,le meilleur temps a été de 28 minutes16 secondes. Les meil leurs résultatsdans les épreuves de puissance muscu-laire ont été atteints avec un total de 32 tractions à la barre, 95 tractions desbras et 99 redressements assis.
En plus de permettre aux membresde la troupe de se dépasser, le défi ducommandant sert d’outil statistiquepour mesurer la progression du niveaude conditionnement physique des mem-bres du régiment et des sous-unités.
Cette année, la course au meilleurescadron a été encore une fois très serrée. L’escadron B a remporté la première position par une faible margeet a été suivi de très près par les esca -drons D, A et commandement et servi -ces. La prochaine occasion de reven di -quer le titre de meilleur escadron seralors du défi technique régimentaire,organisé par la troupe de maintenancerégimentaire au mois de novembre.
– PHOTO : CPL J.R.S. RAYMOND, 12 RBCDépart du huit kilomètres.
PAR LE LIEUTENANT CORINNA TOFTSChef de troupe 41, escadron D, 12 RBC
L’escadron D du 12e Régiment blindédu Canada a effectué un exercice vir tuelsur le simulateur de bataille (commu -nement désigné par son sigle an glais,VBS) du 1er au 3 octobre au Centre desimulation de la Base Valcartier.
Le but de cet exercice était de pra -tiquer des tactiques au niveau detroupe afin de se préparer à l’exercicerégimentaire SABRE AUCLAIR lemois suivant. Le système de simulationa été utilisé pour pratiquer des tâchesdifficilement réalisables dans les sec -teurs de Valcartier en raison du terrainrestreint.
La valeur ajoutée de cet entraîne-ment sur VBS est immense. Cela per-met aux troupes de renforcer leurscapacités de planification, de commu -nication et d’exécution dans un envi-ronnement plus flexible. Avec le VBS, ilest aussi possible d’observer l’exécutionexacte des éléments à tous les niveaux.Il est donc possible de valider les tacti -ques sur le terrain et de les perfection-ner immédiatement sur place. De plus,
Exercice RÉFLEXE NUMÉRIQUE
L’escadron D s’entraîne sur lesimulateur de bataille virtuel
le VBS amène la possibilité de réaliser des scénarios avec unminimum de ressources.
Au cours des trois jours de cet exercice, l’escadron D aeffectué plusieurs tâches traditionnellement attitrées à unescadron de reconnaissance ainsi qu’une attaque d’escadronsur une position ennemie. Cette dernière ne s’est pas effec-tuée sans heurt, puisque cette action n’est pas fréquentedans le monde de la reconnaissance blindée. Malgré tout, la rétroaction post-exercice a permis de maximiser l’effet del’entraînement. D’ailleurs, les leçons apprises de cette simu-lation sont que la reconnaissance blindée doit toujours êtreprête pour la multitude de tâches qui peuvent lui êtreassignées.
Finalement, l’escadron D a réussi à polir tous les aspectsde compétence de la reconnaissance blindée en vue d’êtreprêt à poursuivre son entraînement durant sa montée enpuissance au sein de la Force opérationnelle 1-15.
– PHOTO : LT TOFTS, 12 RBCUn membre de l’escadron D pratique une mission de tir sur un simulateur pendantl’exercice RÉFLEXE NUMÉRIQUE.
11ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Exercice CHEVAL VAILLANT 2014PAR LE CAPITAINE PATRICK BENOIT
Officier de soutien du personnel, COSP
Par une belle journée automnale, nousmarchions énergiquement, côte à côte,l’air était bon et le soleil nous réchauf-fait doucement… Non, il ne s’agit pasici d’une promenade en amoureux maisbien de l’exercice CHEVAL VAIL-LANT, auquel tous les membres duservice de Soutien au personnel ontparticipé du 30 septembre au 3 octobre.
En effet, nous qui sommes habitués à vous servir derrière bureaux et comp-toirs, où nous ne manquons de rien(surtout pas de café!) sauf de temps,sommes retournés à Farnham poureffectuer les normes d’aptitudes indi-viduelles au combat (NIAC)… Ouf!
Une chance que le beau temps était dela partie!
Après une attitude de recul initiale,où la pensée du travail qui s’accumuledurant notre absence faisait l’effetd’une douche froide, nous nous sommeslaissé prendre au jeu. D’abord, destâches de commandement, très «ter-rain» nous ont été proposées (LPAC) oùchacun a pu faire étalage de ses qua -lités de chef, d’excellent second ou desoutien indispensable. Les caporauxont eu l’occasion de développer de nou-velles habiletés de leadership tandisque les officiers ont renoué avec le tra-vail manuel. Ouch!
Par la suite, des présentations inspi-rantes ont été données sur le harcèle-ment, l’éthique et la prévention du sui-
cide, sujet si important en ces tempsdifficiles pour la santé mentale de nos membres… Les expériences et lespréoccupations de chacun ont pu êtreentendues et analysées à la lumière desnouvelles connaissances acquises et desréalités modernes.
D’un point de vue plus technique,nous avons remis à jour nos compéten -ces afin de faire face aux menaces bac-tériologiques, chimiques, radiologiqueset nucléaires (CBRN). Nous avonsbénéficié d’un rafraîchissement essen-tiel sur la sécurité informatique et lestechnologies de l’information, particu -lièrement utile aux plus âgés d’entrenous!
Nous avons également pu nous défou -ler en nous requalifiant au maniementdes armes et en prime, sortir le mé -chant! Une belle marche de santé de 13kilomètres, chargés comme des mulets,
nous a permis de raconter notre vie etde compter nos ampoules aux pieds.
Durant les quatre jours qu’a durél’exercice CHEVAL VAILLANT, toutesces activités nous ont permis de mieuxnous connaître, de tisser des liens et de partager des tranches de vie. Desréflexions sont nées de certaines con-versations et nous ont réintroduits à la réalité du terrain, ce qui nous aideraà mieux comprendre et à appuyer ceuxqui la vivent au quotidien.
En somme, les connaissances, lesréflexions, les liens, le travail (et mêmela bonne bouffe!) ont fait de cet exerciceun franc succès, qui aura très certai -nement des répercussions positives sur l’ensemble des services dispenséspar l’équipe du service de Soutien aupersonnel.
Nous avons déjà hâte à l’an prochain!
DE TORONTOARGONAUTS
ALOUETTESDE MONTRÉAL
VSDÉPART : 7 h 30, du Centre des sports (bâtiment 516) • RETOUR : 22 h 30 (approximation), au Centre des sports (bâtiment 516)
GROUPE ORGANISÉ • 2 NOVEMBRE 2014DATE LIMITE D'INSCRIPTION : 26 OCTOBRE 2014
INFORMATION : 418 844-5000, # 5226
PSL : 37,00$ MILITAIRES : 75,00$
Stade Percival-Molson, Zone Y2, section derrière le banc des Alouettes.Transport aller-retour au départ du Centre des sports en autocar de luxe et temps libre en fin de journée au centre-ville.
Un horaire détaillé sera remis par l’accompagnateur la journée du voyage.
VALEURDE
150$
12 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Scénario d’incendies dans le Nord du Québec
L’UII S’ENTRAÎNE ÀREMPLIR SON MANDAT
PAR LE CAPITAINE RMD PELLETIERCommandant adjoint,
compagnie C, 2 R22eR
Le 2e Bataillon, Royal 22e Régiment(2 R22eR) a tenu un exercice d’unitéd’intervention immédiate (UII) du 22au 25 septembre à l’Académie de laBase Valcartier. Le scénario mettaiten scène de vastes feux de forêts auNord du Québec qui étaient devenusincontrôlables.
À la demande des autorités civiles,l’unité devait se déployer au nord du lacSaint-Jean et établir une ligne coupe-
rang». Des points de presses simulésont également eu lieu, préparant ainsila chaîne de commandement à l’en-gouement public et médiatique que cegenre de déploiement suscite.
En plus du poste de commandementdu bataillon et de ceux des compagnies,l’exercice a éprouvé les capacités dupeloton des transmissions du 2 R22eRpuisque les ordres devaient être trans-mis par radios et par informatique aux troupes virtuellement déployées auloin. Leurs tâches ont aussi inclus lemontage et le démontage du complexede tentes hébergeant le poste de commandement.
La participation du 5e Bataillon desservices a quant à elle donné une plusgrande profondeur à l’entraînementpuisque la procédure logistique devaitsuivre son cours par les voies officielles.Par exemple, l’acquisition virtuelled’une grande quantité de scies mécani -ques pour permettre la coupe d’arbres a requis quelques jours, le temps detrouver un fournisseur puis d’acheterl’équipement en respectant les règlesde passation de marché. Il en allait demême pour le ravitaillement quotidiende l’unité. L’exercice a permis de met-tre à l’épreuve toutes les facettes de laprocédure de bataille.
Cet exercice était le premier d’unesérie d’exercices assurant le niveau depréparation de l’UII. RÉACTIONROYALE, prévu à la fin octobre, per-mettra aux troupes de se déployer dans un scénario de crise. L’expérience quivient d’être acquise sera un atout poursurmonter ce nouveau défi.
feu tout en assistant l’évacuation de ci -vils habitant dans la zone dangereuse.
Les rôles des autorités civiles étaientjoués par des interacteurs zélés, effica -ces et informés. Grâce à leur partici -pation et à leurs talents d’acteur, lesréunions de coordination présentaientde grands défis à l’état-major qui devaittrouver l’équilibre entre bien remplirson mandat mais sans se compromettresur des tâches outrepassant ce mandat.La demande d’une communauté pouravoir des congélateurs pour le gibierchassé pouvait par exemple paraîtresuperflue dans le contexte où leur village était menacé par les flammes.
Le capitaine Mathieu Dufour, officier des affaires publiques du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, préparele personnel senior des compagnies à accorder des entrevues aux médias devant le PC de bataillon.
Le tact et la diplomatie étaient demise et il était parfois difficile de rete -nir son sourire face à un interacteursimulant un dignitaire refusant de parler à «quiconque n’était pas de son
ExerciceDRAGON
RÉSISTANTPAR LE LIEUTENANT FELIX CORDEAU
Chef de troupe 42, 12e Régiment blindé du Canada
Du 15 au 25 septembre, les membresde l’escadron D du 12e Régimentblindé du Canada (12 RBC) ont parti -cipé à l’exercice DRAGON RÉSIS -TANT dans les secteurs de la base deValcartier.
Dans le cadre de la montée en puis-sance de la FO 1-15, l’escadron D agiracomme escadron de reconnaissance dela brigade. Cet entraînement consti -tuait une des premières étapes de lamon tée en puissance et visait à débuterles normes d’aptitudes au combat
(NAC). Les troupes de l’escadron ontpassé à travers différents scénarios exi -geants couvrant les tâches générale-ment dévolues à la reconnaissance.
L’exercice a débuté avec une portionthéorique afin de renforcir les aptitu -des de base de chacun des soldats. Lesleçons, couvrant la majeure partie duspectre de nos opérations, ont aussiper mis aux plus nouveaux de se fami -liariser avec certains concepts et leuront donné une vision plus large du rôled’un escadron de reconnaissance blindé.
Une portion importante de l’exercicea été consacrée à la reconnaissance
chimique, bactériologique, radiologiqueet nucléaire (CBRN), une spécialité des escadrons de reconnaissance blin -dés. Chaque membre a eu la chance de mettre en pratique une patrouilleCBRN démontée ainsi qu’une décon -tamination opérationnelle. Tous ont pu comprendre la complexité des opé -rations dans ce type d’environnement. La pluie, l’épuisement rapide des trou pes et l’état d’alerte continue enraison de la menace ennemie augmen-tant le niveau de difficulté, les troupesont pu s’entraîner dans un contexteréaliste.
Dans l’optique d’un retour à l’entraî -nement en guerre conventionnelle, lestroupes sont revenues dormir dans une cache pour certaines nuits; les soldats ont ainsi perfectionné leur artdu camouflage. Les autres opérationsles ont exposés à la protection de pointsvi taux, aux escortes de convois et à lagestion de situations comprenant desblessés.
Les membres de l’escadron peuventmaintenant dire qu’ils sont prêts pour la prochaine étape : l’exerciceSABRE AUCLAIR à Gagetown au mois d’octobre.
Une patrouille se prépare pourune reconnaissance CBRN.
– PHOTOS : CAPORAL PERRON, 12 RBCL’escadron D en leager.
– PHOTOS : CPLC DMB DESCHENEAUXUn tireur à l’œuvre avec un Carl-Gustav 84 mm.
13ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
DÉCLARATION DU CEMD SUR LA CAMPAGNE CONTRE L’EIIL
Exercice CASTOR DÉTERMINÉPAR LE LIEUTENANT ANTHONY GAUTHIER-IMBEAULT
Commandant du peloton 7, compagnie C, 3 R22eR
Le mois de septembre représente pourles membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) un moment clédans le développement des techniquesde campagne, du maniement d’armes et des procédures d’attaque au niveaude peloton. Ainsi, ayant développé etpratiqué les attaques de section etayant été qualifiés sur les différentssystèmes d’armes employés par le pelo-ton d’infanterie au combat, les membresdu bataillon étaient fin prêts à enta merl’étape suivante, une opération à tir réel au niveau de peloton. Pendant lasemaine du 22 au 26 septembre, lesmembres du bataillon ont pris part àl’exercice CASTOR DÉTER MINÉ. Cetentraînement complet et exigeant leura permis d’appliquer tous les élémentsayant été pratiqués auparavant.
L’exercice avait pour but de recréerde façon réaliste l’ensemble des procé-dures auxquelles les membres d’unpeloton d’infanterie font face dans unesituation de combat. Ainsi, après avoirété emmenés au point de débarque-ment par les véhicules, les participantsont reçu les munitions nécessaires àl’accomplissement de leur mission. Parla suite, ils se sont déplacés de façontactique vers un point de jonction avecle peloton de reconnaissance qui obser-vait déjà la position ennemie. L’opéra -tion consistait en une attaque sur unposte de relais de communication enne-
mi. Le déplacement vers l’objectif met-tait en valeur le mouvement tactiqueen utilisant le couvert naturel desdénivellations, puisque la cible étaitsituée sur un terrain ouvert et sansvégétation.
La phase suivante de l’exercice con-sistait en l’établissement d’une base depatrouille afin de préparer une autreattaque sur une position ennemie qui aété confirmée en cours de route. Cettefois-ci, nous devions prendre part à uneattaque de peloton à tir réel de nuit.Une attaque de jour demande unebonne coordination pour être réussie,mais la nuit, tout est plus difficile.
D’abord, nous devons travailler avecl’équipement de vision nocturne. Mêmesi cet équipement est très efficace, cen’est pas comme une opération à lalumière du jour. L’appareil modifie la perception des distances, ce quideman de toujours une période d’adap-tation. De plus, il amplifie la lumièreexistante pour nous permettre de voir dans la noir ceur; donc si la lune est cachée ou que la lumière est filtréepar les nua ges, notre équipement estmoins effica ce. Devinez quoi? C’était lecas pendant l’opération.
Le brouillard et une faible illumina-tion naturelle ont réduit la visibilitédes soldats, affectant non seulement lesmouvements, mais aussi le commande-ment et le contrôle du peloton. Il estbeaucoup plus difficile de contrôlerquelque chose que nous ne voyons pas.La communication verbale devientalors primordiale. Le terrain escarpé et
Explication du planen vue du raid.
la faible luminosité de la lune ont per-mis de tester ces aspects en profondeur.Plusieurs ont mesuré les difficultés relatives au déplacement de nuit et celaa été bénéfique pour l’ensemble dubataillon.
Somme toute, cet exercice a permisau bataillon de développer des techni -ques de campagne efficaces et surtout ila permis de mettre en évidence l’impor-
tance pour les soldats de bien connaîtrele matériel disponible. En considérantla grande distance couverte lors desdéplacements et la durée totale de l’exercice, il est également pertinent dementionner que cet exercice a assu -rément travaillé la résilience des membres, qui ont donné un excellentrendement et une solide performancetout au long de l’exercice.
AU PROF I T DEL A FON DAT IONL A FON DAT ION
Dimanche le 9 novembre 2014 - 14 hPalais Montcalm de Québec, 995, place d'Youville Québec (Québec) G1R 3P1
Pour informations, contactez la Maison La Vigile : 581 742-7001
CONCE RT HOMM AGE
AU X MIL I TA IR E S ET AGE N T S
DE L A PA I X DÉCÉ DÉ S
E N DE VOIR
BILLETS EN VENTE AUX ENDROITS SUIVANTS :
Sous la présidence d�honneur de l'Honorable
Steven Blaney Ministre de la Sécurité
Publique et de la Protection Civile
Député Fédéral Levis/Bellechasse
50 $ billets réguliers 125 $ billets V.I.P.Siège réservé, réception après concertet reçu d'impôt de 70$
Palais Montcalm995, place d'Youville Québec
418 640-6040
Réseau Billetechwww.billetech.com
Maison La Vigile2A, rue Monseigneur-Marc-Leclerc, Québec
581 742-7001
2e ÉDITION
Le chef d’état-major de la Défense, le général Tom Lawson, a récemment prispart à une réunion, qui était axée sur la campagne contre l’État islamique del’Irak et du Levant (EIIL), avec les partenaires de la coalition contre cette me nace terroriste. Le gén Lawson a déclaré : «Le gouvernement de Canada achoisi d’être solidaire de nos partenaires internationaux pour lutter contre la menace terroriste posée par le soi-disant EIIL. Cette réunion était axée surla planification et la mise en œuvre de stratégies coalisées pour lutter contrel’EIIL.» Il ajoute qu’au total, 40 nations se sont engagées à soutenir les effortsde coalition visant à effectuer des frappes aériennes ciblées dans le but dedégrader les réseaux de l’EIIL.
– PHOTO : CPL MARC-ANDRÉ GAUDREAULT
14 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
RENCONTRE AVEC DES VÉTÉRANSÀ LA MAISON PAUL-TRIQUET
L’adjudant Guimont s’entretient avec un vétéran.
PAR LE CAPORAL RICHARD MOUSSEAUCompagnie A, 3e Bataillon,
Royal 22e Régiment
Le 16 septembre, des membres de lacompagnie de parachutistes du 3e Ba -tail lon, Royal 22e Régiment (3 R22eR)ont eu le privilège d’être invités à la Maison Paul-Triquet, un centred’héber ge ment de soins de lon guedurée pour anciens combattants. Lesrésidants, de différents corps de mé -tier, ont quelque chose en commun : lafierté d’avoir servi la nation.
Héros de Normandie, de Dieppe,d’Italie ou de la guerre de Corée, nosvétérans ont beaucoup à raconter.Ceux-ci étaient autrefois de jeuneshommes et de jeunes femmes qui ontrépondu à l’appel de leur pays pourlibérer des pays lointains de leursoppresseurs. Plusieurs y ont laissé leurvie ou leur santé, souvent pour sauverun ami. Ceux qui ont eu la chance derevenir ne pourront jamais oublier toutce qui a été accompli, qu’ils aient servidans l’aviation, la marine marchandeou l’armée.
Nous avons profité de cette journéepour présenter aux résidants un mon-tage vidéo que nous avons fait lors denotre voyage de commémoration pourle 70e anniversaire de la bataille deNormandie en France. En partageantun repas avec nos vétérans, nous les avons écoutés parler de leurs expé riences passionnantes et souvent
émou vantes de soldats au combat. Voirles yeux des vétérans briller en se rappelant chaque détail des lieux, desdates et des missions accomplies estinoubliable pour nous.
Ces moments passés avec nos ancienscombattants ont été une leçon de vie,nous poussant à la réflexion et à l’in tros -pection. Ils nous ont permis de mieuxcomprendre notre devise régimentaire :«Je me souviens.» Se souvient-on juste-ment assez souvent d’eux? Pourquoiattendre d’être invité? Les vétérans onttellement été heureux de nous voir etde discuter avec nous. Leur fierté estcontagieuse. Leur dévouement et leursexploits remarquables sont ce qui nouspermet de croire en ce que nous faisonstoujours aujourd’hui. N’oublions pasque les prochains à servir, ce sera nous.
L’adjudant Guevens Guimont, lescaporaux Normand Boucher, ÉricGauthier et Yan-Pascal Bureau, le soldat Billy Roberge et l’auteur de ceslignes remercient les responsables etles employés de l’établissement pourleur accueil chaleureux. Dans un ave -nir rapproché, nous espérons pouvoirréaliser le souhait de certains résidantsde nous rendre visite au bataillon.
Merci aussi surtout à tous nosanciens combattants, à nos vétérans et à nos frères d’armes d’avoir eu la chance de partager ces moments siprécieux avec nous. Vous nous aveztransmis le flambeau. C’est mainte -nant à nous de vous honorer en le por-tant toujours très haut.
Investiture du lieutenant-colonel honoraire Marc HébertPAR LE CAPITAINE ESTE OCLOO
Commandant adjoint, cie EM/SVC
La cérémonie d’investiture du lieutenant-colonel honoraire de la 5e Ambu lancede campagne (5 Amb C), Marc Hébert,a eu lieu le 17 septembre au CSEM3 duCentre d’instruction de la 2e Divi siondu Canada (CI 2 Div CA).
L’officier président était le colonelDaniel Farris, commandant du 4e Groupedes services de santé. Le lcol (h) MarcHébert est un professeur-chercheur titu-laire en ophtalmologie et directeur del’axe neurosciences cliniques et cogniti -
– PHOTO : SGT BRYAN ROYER, 5 AMB CDe gauche à droite : col Daniel Farris, commandant du 4e Groupe des services de santé des Forces canadiennes,lcol (h) Marc Hébert, PH.D. et lcol Michael Kaiser, commandant de la 5 Amb C.
ves du Centre de recherche de l’Insti tutuniversitaire en santé mentale deQuébec (CRIUSMQ) et co-directeur duCentre recherche thématique en neuro-science (CTRN) de l’Université Laval.
Cette journée avait aussi pour but decélébrer le 45e anniversaire de la 5 AmbC. Pour marquer cet anniversaire, unbal militaire a été organisé au Mess desofficiers auquel ont participé le lcol (h)Hébert et sa conjointe en plus des mem-bres de l’unité et du personnel civil avecles conjoints. Tout le monde a profitéd’une soirée de fine cuisine, de musiqueet de divertissement.
– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIER Les officiers de la 5 Amb C présents au bal militaire.
15ADSUM, 22 OCTOBRE 2014 BRAVO ZULU
CAPORAL-CHEF KEVIN LAFLAMME
Promotion3 R22eR
SERGENT FRÉDÉRIK ESSIAMBRE
Promotion5 RGC
CAPORAL-CHEF MARTIN BEDARD
Promotion5 RGC
CAPORAL-CHEF MICHAËL LORD
Promotion3 R22eR
CAPORAL-CHEF STEVE GIARD
Promotion12 RBC
CAPORAL-CHEF JEAN-FRANÇOIS HAMEL
Promotion2 R22eR
CAPORAL PATRICK CAJOLET
Promotion5 Bn S du C
SERGENT MAXIME GIRARD
Promotion5 RGC
CAPORAL-CHEF JOEY STEVEN MILLER
Promotion3 R22eR
CAPORAL-CHEF VINCENT BERNIER
Promotion5 RGC
ADJUDANT LOUIS PEDNEAULT
Promotion5 QGET
CAPORAL WILLIAM DUCHESNEAU
Décoration des FAC35 RGC
SERGENT KEVIN MARIER
Promotion5 QGET
SERGENT MARTIN HOULE
PromotionUSP (EST)
CAPORAL-CHEF MARC-ANTOINE CÔTÉ
Promotion35 RGC
CAPORAL-CHEF DENIS SAUMUR
Promotion5 QGET
CAPORAL KEVIN-MATHEW CROUTER
Promotion12 RBC
CAPORAL ALEXANDRE MERCIER
Décoration des FAC35 RGC
ROBERT GIGUÈRECertificat 35 ans de service
CSM FC
SERGENT MATHIEU RENAUD
Décoration des FAC35 RGC
SERGENT DANY SIMARD
Décoration des FAC35 RGC
CAPORAL-CHEF JEAN-FRANÇOIS VAILLANCOURT
Promotion35 RGC
CAPORAL KARL BOULET
Promotion5 RGC
CAPORAL MARC-ANDRÉ MANSEAU
Promotion12 RBC
CAPORAL JONATHAN HEUER
Promotion5 RGC
CAPORAL KEVIN CAISSIE
Promotion3 R22eR
CAPORAL-CHEF LUC JR BINET
Promotion5 Amb C
SERGENT PATRICK GOSSELINDécoration des FAC
35 RGC
SERGENT MELANIE GOUPIL
Promotion5 Bn S du C
SERGENT JIMMY PAQUET
Promotion3 R22eR
CAPORAL-CHEF PHILIPPE GIGNAC
Promotion3 R22eR
SERGENT SIMON COULOMBE
Promotion5 RGC
SERGENT GABRIEL DUGAS
Promotion3 R22eR
CAPITAINE SAMUEL PELLETIER
Promotion12 RBC
LIEUTENANT YANNICK GAGNÉ
Promotion12 RBC
ADJUDANT MARTIN LESAGE2e agrafe
à la décoration des FAC35 RGC
CAPITAINE CHARLES KEITA
Promotion12 RBC
CAPITAINE DAVID BANKS
Promotion12 RBC
MAJOR SÉBASTIEN DUFRESNE
Promotion35 RGC
CAPITAINE CHRISTOPHER LEAHY
Promotion12 RBC
CAPORAL FRANÇOIS-OLIVIER LAVOIE
Promotion35 RGC
CAPORAL MICHAEL LAROUCHE
Promotion12 RBC
16 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
QUATRE MILITAIRES OBTIENNENT DES
DISTINCTIONS HONORIFIQUESPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Le 3 octobre, le gouverneur général et commandant en chef du Canada, DavidJohnston, était présent à sa rési dence de la Citadelle de Québec pour présiderdeux cérémonies de remise de distinctions honorifiques canadien nes, dont qua-tre à des militaires domiciliés dans la région de Québec ou qui l’ont été.
Lors de la deuxième cérémonie, qui se tenait en après-midi, le chef d’état-major dela défense, Tom Lawson, qui était de passage à Québec afin de visiter pour la pre-mière fois la Base Valcartier, s’est joint à M. Johnston pour la remise des médaillesde bravoure et pour service méritoire (division militaire). Ces dernières étaient dis-tribuées pour des réalisations particu lières qui ont fait honneur aux Forces arméescanadiennes et au Canada.
COLONEL ROCH PELLETIEREn tant que com-
mandant adjoint de laContribution canadien -ne à la Mission de for-mation de l’OTAN enAfghanistan, d’octobre2012 à juillet 2013, lecol Pelletier (alors lieu-tenant-colonel) a offertson leadership à plus de 900 militairescanadiens, et ce, à 30 emplacementsrépar tis dans trois régions distinctes dupays. De plus, il a dressé un plan détail-lé pour le retrait du personnel tout enassurant que les ressources canadiennessoient utilisées à leur plein potentiel etque le Canada demeure au premier plande la mission. L’efficience du col Pelle tiera grandement contribué au succès opéra-tionnel en Afghanistan.
CAPITAINE DE CORVETTE JOCELYN JOSEPH NADEAUPendant son affecta-
tion en Haïti en 2009,le captc Nadeau (alorslieutenant de vaisseau)a travaillé sans relâcheafin d’améliorer lescon ditions de vie desHaïtiens et, particuliè -rement, en vue de faci -li ter la rénovation et l’agrandissementd’une école. De plus, il a assuré l’acqui -sition et la livraison de plusieurs tonnesde matériel scolaire. Les actions généreu -ses du captc Nadeau, qui ont dépassé sesresponsabilités militaires, ont fait grandhonneur au Canada.
ADJUDANT-CHEF MARTIN COLBERTD’octobre 2012 à juin
2013, l’adjuc Colbert aaccompli un travailextraordinaire à titrede sergent-major de la Contribution cana -dienne à la Mission deformation de l’OTANen Afghanistan. Parson leadership, il a veillé à ce que plus de 900 militaires canadiens demeurentmotivés, disciplinés et concentrés malgrédes conditions difficiles et complexes. Quece soit en prodiguant des conseils àl’équipe de commandement, en enca drantdes militaires subalternes, Cana diens ou étrangers, l’adjudant-chef Colbert agrandement contribué au succès de lamission.
MÉDAILLE DE LA BRAVOURE
CAPORAL-CHEF JEAN-FRANÇOIS VAILLANCOURTLe 23 septembre
2011, en Afghanistan,le caporal-chef Jean-François Vaillancourt arisqué sa vie lorsqu’il aeffectué un balayageradiologique d’une fem -me blessée, qui étaitsoupçonnée de dissimu -ler et de transporter un dispositif explosifimprovisé. Le caporal-chef Vaillancourtest l’unique personne qui s’est portéevolontaire pour accomplir cette tâche, etmalgré la possibilité d’une détonationimminente, il a réussi à neutraliser l’engin explosif.
MÉDAILLE DU SERVICE MÉRITOIRE
– PHOTOS : CPLC VINCENT CARBONNEAU, RIDEAU HALL © SA MAJESTÉLA REINE DU CHEF DU CANADA REPRÉSENTÉE PAR LE BUREAU DU
SECRÉTAIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL, 2014.
DES MEMBRESDU 12 RBC HONORÉS
LIEUTENANT YANNICK GAGNÉLe lt Gagné mérite
la mention élogieuse du commandant du 5e Groupe-brigade méca -nisé du Canada pouravoir occupé, alors qu’ilétait sergent au sein duPCE de l’escadron A, laposition d’un adjudantsenior blindé et d’un sergent des trans-missions entre janvier et septembre2013. Les heures supplémentaires qu’il a consacrées à organiser les ressourcespour l’OP NANOOK 2013 ont permis à son escadron d’appuyer les opérationsdans toute la zone de responsabilité del’unité.
CAPORAL-CHEF PATRICK BABINLe cplc Babin mérite
la mention élogieuse du commandant du 5e Groupe-brigade méca -nisé du Canada pouravoir prodigué les pre-miers soins à des civilsvictimes d’un accidentimpliquant deux auto-mobiles lors de l’OP NANOOK. Lui ettrois de ses confrères ont assisté les deux
blessés en prenant les mesures néces-saires afin d’éviter un état de choc et ilsont contrôlé le mouvement de la popula-tion locale sur les lieux de l’accidentjusqu’à ce que la Gendarmerie royale duCanada prenne le contrôle des lieux.
CAPORAL-CHEF FREDERIC D’AMOURS-BURLONELe cplc D’Amours-
Burlone mérite la men-tion élogieuse du com-mandant du 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada pour avoir faitpreuve d’une efficacitéet d’un professionna -lisme exemplaires dansla gestion quotidienne des opérations de l’escadron CS. L’expérience et l’initia-tive démontrée par le cplc D’Amours-Burlone ont assuré une stabilité qui a étéextrêmement profitable au régiment.
CAPORAL-CHEF MICHAEL GRAVEL-BEAULIEULe cplc Gravel-
Beaulieu mérite la men-tion élogieuse du com-mandant du 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada pour avoir pro -digué les premiers soinsà des civils victimesd’un accident impli-quant deux automobiles lors de l’OPNANOOK. Lui et trois de ses confrèresont assisté les deux blessés en prenantles mesures nécessaires afin d’éviter un état de choc et ils ont contrôlé le mou-vement de la population locale sur les lieux de l’accident jusqu’à ce que laGendarme rie royale du Canada prennele contrôle des lieux.
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Le 24 septembre, le colonel DanyFortin a procédé à la remise de quatrementions élogieuses du commandantdu 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada à des membres du 12e Régi -ment blindé du Canada qui se sontparticulièrement distingués.
Voici les textes accompagnant ces mentions.
PLUSIEURS MILITAIRES SE DISTINGUENT l’entraînement collectif de l’armée. Par ce fait, l’adjuc Buchanan a apporté beau-coup de crédit à l’Armée canadienne.
SERGENT KAREL BRAULT3 E BATAILLON, ROYAL 22 E RÉGIMENT
En reconnaissance duprofessionnalisme iné -branlable et du dévoue -ment exceptionnel qu’ila démontrés en tantque responsable de l’en -traînement de la Forceopérationnelle 4-12 dumois de mai au mois denovembre 2012. Grâce à ses qualités decommunicateur et ses aptitudes de coor-donnateur, c’est plus de 800 militairesqui ont été formés et entraînés en vue dela mission en Afghanistan. Le sgt Braulta été la pierre angulaire de l’accomplis -sement de ce mandat des plus complexeset de la réussite du programme d’en-traînement mandaté, ce qui a rejailli surl’Armée canadienne en entier.
CAPORAL-CHEF KEVEN LEBLOND3 E BATAILLON, ROYAL 22 E RÉGIMENT
En reconnaissancedu professionnalismeexceptionnel et du sensdu devoir exemplairequ’il a démontrés entant que premier répon -dant sur la scène d’unaccident de véhiculetout terrain le 4 mai2012 à St-Gabriel-de-Valcartier. Aprèsavoir sécurisé le lieu de l’accident, le
cplc Leblond (alors caporal) a prodiguéles premiers soins d’urgence à un hommegisant au sol, inconscient, jusqu’à l’arri vée des ambulanciers. Bien que la victi me soit décédée de ses blessures,le cpl Leblond a démontré un sang-froidremarquable et ses actions ont fait rayon-ner posi tivement l’image de l’Arméecanadienne.
MENTION ÉLOGIEUSE DU COMMANDANT DE L’ARMÉE CANADIENNE
ADJUDANT-CHEF WILLARD BUCHANAN12 E RÉGIMENT BLINDÉ DU CANADA
En reconnaissance deson incroyable leader-ship et son exceptionneldévouement commesergent-major du Cana -dian Manœuvre Trai -ning Centre’s Opera -tions Group. Communi -ca teur extraordinaire,l’adjuc (alors adjudant) Buchanan a tra-vaillé sans relâche, en compagnie du personnel de soutien à l’entraînement, àcréer un climat d’entraînement sansprécédent pour les 3800 soldats prenantpart à l’exercice MAPLE RESOLVE1201. Il a été un élément clé par rapportau succès de cet exercice, et ses accom-plissements ont contribué directement à la restructuration et l’amélioration de
MENTION ÉLOGIEUSE DU COMMANDANT DU COMMANDEMENT DE LA FORCE
EXPÉDITIONNAIRE DU CANADA
ADJUDANT-MAÎTRE DAVID ISSA35E GROUPE-BRIGADE DU CANADA
De novembre 2010 àjuillet 2011, l’adjumIssa (alors adjudant)s’est distingué par sonleadership exception-nel à titre d’adjudantdes opérations de l’Élé-ment de soutien natio -nal, en Afghanistan.Ses efforts pour en améliorer la capacitéde générer des patrouilles logistiques ontassuré un soutien exceptionnel aux opé -rations. De plus, il a assuré l’efficacitédes ressources de soutien afin de lui per-mettre de synchroniser plus facilement le retour du matériel pendant les pha sesd’optimisation et de consolidation. Ledévouement et le professionnalisme four -nis par l’adjum Issa ont nettement con-tribué au succès opérationnel.
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Le brigadier-général Stéphane Lafaut,commandant de la 2e Division duCana da (2 Div CA), et l’adjudant-chefDavid Tofts, sergent-major de la 2 DivCA, ont récemment remis plusieursmentions élogieuses à des militaireset à des civils ayant fait honneur auxForces armées canadiennes.
Le tout s’est déroulé dans le cadred’une cérémonie de remise de mentionsélogieuses, le 25 septembre, au Messdes officiers de la Base Valcartier.
Voici les 16 récipiendaires, qui ont étéhonorés par différents niveaux hiérar-chiques en reconnaissance «d’actes oud’activités qui dépassent les exigencesdes fonctions normales».
– PHOTOS : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIER
17ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
CAPORAL MARC-DANIEL BENOIT2 E BATAILLON, ROYAL 22 E RÉGIMENT
Pendant son affecta-tion en Haïti et sonintégration à un batail-lon brésilien de juin à novembre 2013, lescompétences du cplBenoit en français, enanglais, en portugais eten créole ont grande-ment contribué au succès de la mission.Chargé de recueillir des renseignementslors de patrouilles de sécurité quotidien -nes, il a facilité la collecte de donnéesimportantes au sujet du crime organiséet de la violence des gangs. Son impecca-ble professionnalisme et ses compétenceslinguistiques hors pair ont soutenu lacollecte de renseignements et la colla -boration interorganismes à tous lesniveaux au sein du bataillon, dépassantles attentes et démontrant le potentieldes militaires canadiens aux dirigeantsbrésiliens.
SOLDAT J.C. GÉLINPendant son affecta-
tion en Haïti et sonintégration à un batail-lon brésilien de juin ànovembre 2013, lescompétences du sdtGélin en français, enanglais, en portugais eten créole ont grande-ment contribué au succès de la mission.Chargé de recueillir des renseignementslors de patrouilles de sécurité quotidi-ennes, il a facilité la collecte de donnéesimportantes au sujet du crime organiséet de la violence des gangs. Son impecca-ble professionnalisme et ses compétenceslinguistiques hors pair ont soutenu lacollecte de renseignements et la collabo-ration interorganismes à tous lesniveaux au sein du bataillon, dépassantles attentes et démontrant le potentieldes militaires canadiens aux dirigeantsbrésiliens.
nant le combat rapproché, les insertionshéliportées, les opérations en montagneet bien d’autres. En effet, la CEAC a permis l’atteinte de plus de 200 qualifi -cations variées ainsi que la réalisationconnexe de plus d’une centaine de tâchesspécialisées au cours de l’année 2013-2014. Le dévouement et le professionna -lisme des membres de la CEAC doiventservir d’exemple pour tous au sein de la2e Division du Canada et de la Forceopérationnelle interarmées (Est).
COLONEL (À LA RETRAITE) MICHEL DEMERSSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU BUREAU DULIEUTENANT-GOUVERNEUR DU QUÉBEC
Par son inspiration, son dévouement, l’enthou -siasme qu’il manifestedans son travail à titrede secrétaire géné ral duBureau du Lieutenant-gouverneur du Québec,le col (ret) Demers acontribué au rayon-nement des Forces armées cana diennes.Son apport inestimable d’expé rience, de connaissance et d’aptitudes est gran -dement apprécié. Un tel exemple dedévouement et de professionnalisme estremarquable et mérite d’être reconnu detous au sein de la 2e Division du Canadaet de la Force opérationnelle interarmées(Est).
ADJUDANT ÉRIC MARTELUNITÉ INTERARMÉES DE SOUTIEN DU PERSONNEL- RÉGION QUÉBEC
L’adj Éric Martels’est distingué lors dela Criée d’automne2013. Il a su exploiterle talent des membresde son équipe dans lapréparation et le ser -vice de plats de hautegastronomie à plus de700 convives. Cette réalisation est dignedes plus grands chefs cuisiniers et témoi -gne de l’excellence et du savoir-faire des cuisiniers militaires canadiens. Leleadership et les compétences exception-nelles de l’adj Martel méritent la recon-naissance de tous au sein de la 2e Divi -sion du Canada et de la Force opération -nelle interarmées (Est).
ADJUDANT ÉRIC VACHON5E BATAILLON DES SERVICES
L’adj Éric Vachon asu innover et exploiteravec succès les nouvel -les approches quant àl’exécution de l’ins pec -tion technique annuelle,dont l’impact est la mise en disponibilitédes équipements et desvéhicules, la sécurité du personnel, lemaintien de la capacité opérationnelle etl’accomplissement du mandat de l’Arméecanadienne. La conscience profession-nelle et le haut niveau de responsabilité
de l’adj Vachon méritent la reconnais-sance de tous au sein de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelleinterarmées (Est).
SERGENT NICOLAS ROY 35E BATAILLON DES SERVICES
Le sgt Nicolas Roys’est distingué lors de la Criée d’automne2013 par son leader-ship et ses compétencesexceptionnelles. Il a suencadrer le talent desmembres de son équipedans la préparation etle service de plats de haute gastronomieà plus de 700 convives. La qualité de sontravail et son savoir-faire représententun modèle de réussite pour les cuisiniersde la 2e Division du Canada et de la Forceopérationnelle interarmées (Est).
CAPORAL FRANÇOIS DUGAS1ER BATAILLON, ROYAL 22E RÉGIMENT
À l’automne 2013,lorsqu’un confrère d’ar -mes a démontré de gra -ves signes de détresse,le cpl François Dugasl’a constamment soute -nu, l’hébergeant et l’ac-compagnant le soir etla fin de semaine, touten gardant la chaîne de commandementinformée de la situation. En investissanttemps et ressources personnelles, ainsiqu’en faisant preuve d’une grande com-passion, il a ainsi contribué à préserverla vie d’un soldat en difficulté. Le cplDugas est un modèle de bienveillance qui doit servir d’exemple pour tous ausein de la 2e Division du Canada et de laForce opérationnelle interarmées (Est).
MADAME MONIQUE BÉLANGER5E BATAILLON DES SERVICES
À titre de coordonna-trice des finances du 5e Bataillon des ser -vices, Mme MoniqueBélan ger a été une conseillère de premierordre et une agente du changement dans le contexte de la trans-formation de l’Armée canadienne etd’austérité financière. Sa contribution et son dévouement ont grandement contribué à la réussite de l’intégration du5e Bataillon des services au 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada et auxactivités de transition, permettant ainsià la 2e Division du Canada d’être consi -dérée comme chef de file.
MONSIEUR JONATHAN MARTINCENTRE D’INSTRUCTION DE LA 2E DIVISION DU CANADA
M. Jonathan Martin,technicien en infor ma -tique au Centre d’ins -truction de la 2e Divi -sion du Canada, aentre pris, de son pro prechef, de moder niser les systèmes audio -visuels de l’ensem bledes locaux du Centre d’instruction. Il afait preuve d’ingéniosité, ce qui a donnénaissance à une infrastructure durableet efficace dont bénéficient une multi-tude d’unités. Ses réalisations s’intègrentà la vision d’initiative et de dévouementrecherchés au sein de la 2e Division duCanada et de la Force opérationnelleinterarmées (Est).
MONSIEUR LARRY MOSESSERVICE DES CHAMPS DE TIRS ET SECTEURSD’ENTRAÎNEMENT
M. Larry Moses,techno logue en géoma-tique du service desChamps de tir et dessecteurs d’entraîne-ment, a répondu positi -vement, à court préa vis,à de multiples besoinsen produits géoréféren -cés, en s’appuyant sur des données géo -matiques extrêmement précises pourappuyer le service du Génie du Groupede soutien de la 2e Division du Canada,ainsi que Construction Défense Canadadans la planification d’importants projetsd’infrastructure. Son dévouement exem-plaire et son souci de fournir des servicesde qualité méritent la reconnaissance detous au sein de la 2e Division du Canadaet de la Force opérationnelle interarmées(Est).
MONSIEUR ALEXIS USABUWERASERVICE DES CHAMPS DE TIRS ET SECTEURSD’ENTRAÎNEMENT
M. Alexis Usabuwera,analyste géomatique du service des Champsde tirs et des secteursd’entraînement, a accom - pli un travail excep -tionnel dans la créationde partenariats avecplusieurs organis mesgouvernementaux, particulièrement leService canadien des forêts, afin d’acqué -rir des données géomatiques à la finepointe de la technologie pour en faire desproduits de haute qualité au profit detous les utilisateurs de la 2e Division duCanada et de l’ensemble de la commu-nauté de la géomatique de l’Armée cana-dienne. Son professionnalisme et sonsouci de fournir des services de qualitéméritent la reconnaissance de tous ausein de la 2e Division du Canada et de laForce opérationnelle interarmées (Est).
CELLULE D’ENTRAÎNEMENT AU COMBATCENTRE D’INSTRUCTION DE LA 2 E DIVISION DU CANADA
La cellule d’entraînement au combat(CEAC) du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada a développé aucours des dernières années des techni -ques d’instruction spécialisées concer-
MENTION ÉLOGIEUSE DU COMMANDANT DE LA 2E DIVISION DU CANADA ET DE LA FORCE
OPÉRATIONNELLE INTERARMÉES (EST)
DÉPARTS DANS LA DIGNITÉ À L’URSC (EST)
Le 2 octobre, le lieutenant-colonelJean Laprade, commandant del’Unité régionale de soutien aux
Cadets (Est) (URSC [Est]), soulignait deuxdéparts à la retraite. L’adjudant-maîtreMichel Bisson (photo de gauche) s’estretiré le 9 novembre 2012 après plus de 43 ans de service alors que l’adjudantGérald Belzile (photo de droite) s’est retiréle 8 février 2014 après plus de 44 ans deservice. Sur les photos ci-contre, ils sontavec le lcol Laprade et l’adjudant RogerAudet, SMR de l’URSC Est, ainsi qu’avecleur conjointe respective, France Gagné etMarie-France Saucier.
18 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
LE RETOUR DUSERVICE DE
L’AUMÔNERIE ROYALE CANADIENNE
Une visite de nos alliés de l’autre bout du monde
– PHOTO : ADJUM JGJM DROLET, 5 RGCLa troupe de génie léger se prépare à être insérée sur le mont Greccio. De gauche à droite : caporal Pelletier,caporal Leroux-Lauzière, lieutenant Brosnan et lieutenant Drapeau.
PAR LE CAPITAINE MARC LESSARD-TREMBLAYOfficier des Opérations, 53e Escadron de génie
Le mois dernier, le 5e Régiment dugénie de combat (5 RGC) recevait troisinvités du 2 Engineer Regiment de la New Zealand Defence Force dans le cadre du programme d’échan geCANZEX.
Les Néo-Zélandais, lieutenant Bros -nan, sergent Egerton et caporal Shanks,venaient observer les procédures duGénie royal canadien en plus de parta -ger les leurs avec nous. Du 10 août au 14 septembre, ils ont participé à de nombreuses activités militaires dansle cadre des exercices SAPEUR AGILEet SAPEUR INVINCIBLE, en plus deprofiter de quelques sorties afin d’ap-précier la région de Québec.
La délégation néo-zélandaise a prispart à des dizaines d’opérations dugénie très variées. En particulier, lorsde SAPEUR AGILE, les trois invitésont été immergés dans un exercice contre-explosif avec la troupe 6 du 53e Escadron. Pendant deux semaines,ils ont pris part à des nettoyages d’iti -
néraires, à des fouilles de bâtiment et àdes exploitations de dispositifs explo -sifs improvisés dans la région de Saint-Léonard-de-Portneuf. De plus, lors del’exercice SAPEUR INVINCIBLE, ilsont participé à des opérations de génieléger et ont été exposés aux opérationsde plongée, de génie en montagne et degénie héliporté.
Ils ont été impressionnés, entre au tres, par la grande versatilité duGénie royal canadien et nos capacités à combattre les engins explosifs impro-visés et à neutraliser les munitions non explo sées. Le programme nationalCANZEX offre l’opportunité aux unitéscana diennes de participer à de petitséchan ges internationaux avec nosalliés de la New Zealand Army.
COURS D’ARMES LÉGÈRESDE NIVEAU AVANCÉ
– PHOTO : SGT DAUPHINEEUn candidat du cours est évalué comme adjoint à la sécurité sur un champ de tir (étape 4, non conventionnel).
PAR LE CAPORAL CHALIFOUX Stagiaire, cours PP2 ALNA 140
Du 28 août au 10 octobre, 49 can -didats ont suivi le cours d’armeslégè res de niveau avancé (ALNA)donné par le Centre d’instruction dela 2e Divi sion du Canada.
Provenant de diverses unités du Qué -bec, tant de la Force régulière que de la Réserve, ces derniers se sont spécia -lisés sur les armes légères utilisées ausein des Forces armées canadiennes.De plus, les candidats ont appris à connaître davantage la structure etl’administration d’un champ de tir.
Le cours a commencé avec une éva -luation du niveau des candidats sur les armes, suivie de plusieurs périodes
de perfectionnement en tant qu’instruc-teurs. Par la suite, chaque candidat aplanifié un champ de tir qu’il a dirigéen tant qu’officier responsable. Sur les champs de tir de leurs pairs, lescan didats ont été employés commeadjoint de champ de tir, officier de sécu-rité adjoint, responsable de la muni-tion, tireur, etc.
Le cours s’est terminé avec la tenued’un champ de tir non conventionnelincluant des attaques de section avecmunitions réelles, des tirs d’armes àeffet (tir de flanquement et tir par-dessus les troupes), ainsi que du tir degrenades en campagne.
Ce cours a permis aux sous-officierssubalternes d’acquérir un niveau deprofessionnalisme supérieur et d’appli-quer les connaissances apprises.
Sur Henri-IV Nord, Sortie 5, Ste-Geneviève, (Val-Bélair et Loretteville)
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La Branche des services de l’aumô -nerie des Forces armées canadien -nes (FAC) est maintenant chose dupassé. Le 16 octobre, il a été annon-cé que cette dernière revenait à sonidentité historique et était rebap-tisée le Service de l’Aumônerieroyale canadienne. Le retour decette désignation royale survientafin de commémorer et honorer la longue et fière tradition de labranche lorsqu’il s’agit d’offrir dusoutien et des soins spirituels auxopérations des FAC, ainsi qu’auxmilitaires et à leur famille. «Lerétablissement de la désignationroyale s’avère un moyen de recon-naître à la fois les valeureux servi cesfournis par les aumôniers militairestout au long des conflits pas sés et les formidables accomplissementsdont ils ont été témoins lors d’opé -rations récentes, tout particu lière -ment en Afghanistan», commente lebrigadier-général John Fletcher,aumônier général des FAC.
19ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
PAR LE BOMBARDIER-CHEF ANNIE GARCEAURAPU, 62e Régiment d’artillerie de campagne
Fermé depuis 2008, l’hippodrome deTrois-Rivières a ouvert de nouveaugrand ses portes aux amateurs decourses de chevaux en accueillant lacourse la plus importante en Améri -que du Nord, le Prix Été. L’événe -ment a été agrémenté d’une pres -tation musicale mémorable offertepar le 62e Régiment d’artillerie decampagne de Shawinigan (62 RAC),le 21 septembre.
Les 26 musiciens de la Musique du 62 RAC ont occupé la scène avec unrépertoire varié de bandes sonores defilms et de marches américaines. Lacoordination entre les différents inter-venants a dû se faire rapidement pourbien synchroniser les mots de bienve -nue des personnalités invitées et fairehonneur aux hymnes nationaux.
Le directeur musical, le capitaine LucDarveau, ainsi que le tambour-major,le sergent Michel Levasseur, ont gran -
– PHOTO : BDRC ANNIE GARCEAU, RAPU, 62 RACLes musiciens du 62 RAC à l’hippodrome de Trois-Rivières.À vos marques,
prêts, jouez!
dement apprécié les encouragementsde la foule qui comptait dans ses rangsplusieurs Américains. «C’est stimulantet plaisant de voir qu’on affectionne ce que l’on joue», a mentionné ledirecteur de la musique, le capitaineLuc Darveau.
Huit conducteurs des États-Unis, deToronto et de Montréal tentaient de seclasser parmi les cinq finalistes qui separtageraient la bourse de 200 000 $.
Cette course marque le retour d’unetradition et se veut un outil pour fairerevivre l’industrie des courses atteléesau Québec selon le Club Jockey duQuébec.
Notons que c’est la troisième fois quela Musique du 62 RAC donne uneprestation d’envergure et aussi coloréedans le circuit de l’hippodrome deTrois-Rivières.
MACHINESDEGUERRE
T-90RUSSE
Le T-90 russe, char d’assaut de troi -sième génération, est en fait la combi-naison et la modernisation des deuxgénérations de tanks russes précé-dents. Il combine le châssis du T-72 et plusieurs éléments du T-80. Il estactuellement le blindé en service leplus moderne de l’armée de terrerusse et de l’infanterie navale russe.Ce plus récent modèle de la série Treprésente une force de frappe supé -rieure, une mobilité accrue et une pro-tection amé liorée pour la Russie. Eneffet, contrairement à la plupart deschars de ce pays, le T-90 se démarquepar l’importance accordée aux systè -mes défensifs. La face avant et la tou -relle sont protégées par du blindageréactif explosif Kontakt-5 qui réduit leseffets d’un obus ou d’un missile en casd’impact. C’est par contre le systèmeShtora-1 qui est l’élément clé de la pro-tection du T-90. Il comprend un brouil -leur infra rouge, un détecteur d’alertelaser avertissant l’équipage advenantque le char soit verrouillé par un systè -me de guidage ennemi et possède égale -ment un dispositif déclenchant automa-tiquement les lance-grenades fumigè -nes. Un système anti-incendie automa-tique est aussi intégré. Plusieurs variantes ont vu le jour, notamment leT-90S qui est identique au T-90, maisqui est utilisé pour l’exportation. Outrela Russie, l’Algérie, l’Azerbaïdjan,l’Inde, l’Ougan da et le Turkménistansont des utilisateurs du T-90. Ce der -nier est cependant appelé à être chan -gé pour le modèle T-99 Armata, quidevrait entrer en ser vice aux alentoursde 2015. (S.L.)
CARACTÉRISTIQUESCONSTRUCTEUR PRINCIPAL :UralvagonzavodPREMIER PROTOTYPE : 1988MISE EN SERVICE : 1992COÛT UNITAIRE : 4,3 M $ USNOMBRE D’UNITÉSCONSTRUITES : plus de 2000ÉQUIPAGE :3 (commandant, pilote et tireur)DIMENSIONS :9,53 mètres de longueur, 3,78 mètresde largeur et 2,22 mètres de hauteur VITESSE MAXIMALE :de 60 à 65 km/h sur route et de 45 à 50 en tout-terrainAUTONOMIE : 550 kmARMEMENT : principal, un canon 2A46 de 125 mm à chargementautomatique (40 obus dont 22 déjàchargés). Secondaire, une mitrailleusecoaxiale PKT de 7,62 mm, unemitrailleuse lourde NSVT de 12,7 mmtélé-opérée sur la coupole.
La troupe 2 du 12 RBC(M) fait face à un barrage routier dressé par une tribu locale.
20 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
L’entraînement se poursuit pour le 35 RGC – PHOTO : LT ISABELLE PROVOST, 35 RGC
Les membres du 35 RGC s’exercent à monter un pont lors duGPE 2 au manège militaire du boulevard Pierre-Bertrand.
– PHOTO : SLT CHARLES BOUCHER, 35 RGC
PAR LE LIEUTENANT ISABELLE PROVOSTReprésentante des affaires publiques
de l’unité, 35 RGC
Les ingénieurs du 35e Régiment dugénie de combat (35 RGC) ont pour-suivi leur préparation lors du groupeprincipal à l’entraînement (GPE 2)au manège militaire du boulevardPierre-Bertrand du 3 au 5 octobre.
Le point culminant de cette fin desemaine a été la construction d’un pont,créé spécifiquement par les ingénieursdu 35 RGC. «C’est la deuxième fois queles ingénieurs le montent. La premièrefois, c’était l’an passé lors de l’exercicePÈLERIN VALEUREUX à Rivière-du-Loup», affirme le caporal-chef MathieuBlanchard, commandant de la section 1et de la troupe 1 du 10e Escadron.
La plupart des ponts utilisés par lepersonnel du génie requièrent plusieursressources et servent surtout à fairepasser du matériel et des véhicules.
Lorsque des compagnies d’infanterie àpied doivent franchir un cours d’eau,elles traversent habituellement à l’aidede ponts de corde beaucoup moins stables que celui créé par l’équipe durégiment.
En effet, ce nouveau pont possède laparticularité de pouvoir faire passerplus facilement les troupes à pied. Plussolide et rapide à déployer, il est cons -truit principalement avec des plate-formes de bois et des câbles d’acier. Ilprend environ une heure à mettre enplace et peut atteindre une distanceoptimale d’environ 30 mètres.
De plus, au cours de cet entraîne-ment, les membres de l’équipe ont purecevoir de l’instruction sur les ouvra -ges défensifs, les positions de tir, lesexplosifs et les petits moteurs pour lesbateaux d’assaut, techniques qu’ilsdevront maîtriser lors des opérationsqui auront lieu au GPE 3 à Valcartier àla fin octobre.
Fins de semaine d’entraînement au 35 GBCRencontre entre les militaires du 12 RBC(M) et un chef local.
Les premières fins de semaine du mois d’octobre ont ànouveau vu les unités du 35e Groupe-brigade du Canada(35 GBC) s’entraîner au niveau d’unité, aussi bien à laBase Valcartier qu’en région.
Les unités ont rivalisé d’énergie afin de rendre l’entraîne-ment intéressant pour leurs membres et de s’assurer que cesentraînements soient réalistes.
L’entraînement au 12e Régiment blindé du Canada (Mili -ce) est révélateur de ce qui se fait dans les unités de labrigade. Ainsi, ils ont intégré des spécialistes des activitésd’influence et du génie dans leur entraînement. Ils ont missur pied un scénario de négociation de passage de barricades
civiles ainsi qu’une rencontre avec un chef de village. Les spécialistes du génie ont donné de la formation sur la détec-tion des mines et engins explosifs de circonstances. Cetteformule a permis d’accomplir une large gamme de normesd’aptitudes au combat mandatées, tout en développantd’autres compétences et habiletés grâce à l’intégration despécialistes.
Les autres unités de la brigade n’ont pas été sans reste et ont également affiné leurs habiletés. Elles pourront bientôt mettre ces habiletés en pratique dans un contexteinterarmes lors du GPE 3 qui se déroulera à la fin du moisd’octobre.
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21ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Passation de commandement au 62 RAC
– PHOTO : BDRC ANNIE GARCEAU, RAPU, 62 RACDe gauche à droite, lcol François Segard, commandant sortant, lcol Denis Roux, commandant entrant, col DenisThebeau, commandant du 35 GBC, et le sergent-major régimentaire, adjuc Raymond Blouin.
PAR LE BOMBARDIER-CHEF ANNIE GARCEAURAPU, 62e Régiment d’artillerie de campagne
C’est sous la présidence d’honneur ducolonel Denis Thebeau, commandantdu 35e Groupe-brigade du Canada,que s’est déroulée la cérémonie depassation de commandement entre lelieutenant-colonel François Segard,commandant sortant, et le lieutenant-colonel Denis Roux, commandant en -trant le samedi 4 octobre au manè gemilitaire de Shawinigan.
Étaient aussi présents pour la céré-monie, le brigadier-général (ret) James
Selbie, colonel commandant du Régi -ment royal de l’artillerie canadienne, lecolonel honoraire Daniel Bouchard et lelieutenant-colonel honoraire FrançoisNormand.
Le lcol Segard, un commandant trèsapprécié au sein des Forces arméescana diennes (FAC) pour son profession-nalisme, est également un homme trèsimpliqué dans la région de Shawinigan.Il quitte le 62 RAC après trois ans à latête de l’unité et 39 ans dans les FAC.
Félicitations au nouveau comman-dant, le lcol Roux, et bonne chance dansles nouveaux défis qu’il aura à relever.
LE NCSM TORONTO PREND PART À L’EXERCICE NOBLE JUSTIFICATION
100 KILOMÈTRES DE RANDONNÉEDANS LES CHIC-CHOCS
– PHOTO : LTV GAÉTAN LIZOTTEL’équipe de randonneurs : 1re rangée, ltv Gaétan Lizotte, capt Yves Roy; 2e rangée, capt Jacques Voyer, sgt PatrickBoulanger et cpl Nicolas Massé.
PAR LE CAPITAINE JACQUES VOYERCommandant,
CRFC Québec détachement Rimouski
Du 7 au 13 septembre, une équipecomposée de cinq militaires, duCentre de recrutement des Forcescana diennes Québec, a effectué laGrande-Traversée des Chic-Chocs duParc national de la Gaspésie dans lecadre d’une formation par l’aventure.
Le périple de 100 kilomètres en cinqjours s’est effectué en complète auto -nomie et a permis aux participants demettre en pratique leurs connaissancesen premiers soins, techniques en cam-pagne et déplacement en terrain mon-
tagneux. Les journées de 8 à 10 heuresde marche étaient exigeantes, mais onteu un effet salutaire pour les membresde l’équipe sur les plans physique etmental. Ils ont pu profiter d’un pano -rama magnifique et observer la faunelocale (caribous et orignaux) à proxi mitédes sentiers.
Des conditions météorologiques chan -geantes (soleil, pluie, vent fort, froid)ont posé un défi de plus aux randon-neurs. Les refuges, situés au sommetdes montagnes culminant à plus de1000 mètres, leur permettaient de récu -pérer, d’admirer les couchers de soleil et d’observer les étoiles.
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Du 13 au 26 octobre, le NCSMToronto et d’autres navires deguerre du 2e Groupe maritimepermanent de l’OTAN se join-dront à l’exercice NOBLE JUS-TIFICATION, dans le cadre del’opération REASSURANCE de l’OTAN en réponse aux acti -vités militaires agressives de la Russie envers l’Ukraine. Ilseffectueront notamment desexercices d’entraînement de laforce opérationnelle ainsi quedes activités d’intégration de laforce dans les régions de l’est de l’océan Atlantique et de la mer méditer-ranéenne. Cet exercice mettra à l’essai le niveau de préparation du NCSMToronto pour ce qui est de répondre de façon opportune et efficace à diversesurgences opérationnelles de l’OTAN. Au total, plus de 5000 militaires et mem-bres de la Marine, de même que 22 navires de guerre provenant de 14 pays de l’OTAN prennent part à NOBLE JUSTIFICATION.
– PHOTO : WIKIMEDIA COMMONS
22 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
LE ROUGE ET OR HONORELES 100 ANS DU R22ER
– PHOTO : CPL DONALD HEROUX, 2 R22ERLe lieutenant-colonel Patrick Robichaud et l’adjudant-chefLuc Lacombe lors du tirage au sort.
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
C’est le 5 octobre dernier que le Rouge et Or de l’Université Laval a décidé desouligner le 100e anniversaire du Royal 22e Régiment (R22eR), à l’occasion deleur rencontre contre les Stin gers de l’Université de Concordia.
Pour l’événement, l’organisation du Rouge et Or avait invité 400 membres duR22eR à assister au match. Également, c’est la musique du régiment qui a eu lachance d’interpréter l’hymne national devant la foule s’étant déplacée pour la joute.
Le lieutenant-colonel Patrick Robi chaud et l’adjudant-chef Luc Lacombe ontaussi procédé au tirage au sort, qui détermine l’équipe qui décidera de recevoir oude botter le ballon.
À la mi-temps, une petite vidéo de 2 minutes montrant des photos d’archi ves duR22eR a été présentée aux spectateurs. Le lcol Robichaud a aussi eu l’opportunitéd’aller donner le ballon aux jeunes joueurs de football qui jouent une courte par-tie pendant cette pause, tradition chez l’organisation du Rouge et Or pendantleurs matchs.
Malheureusement, en raison des forts vents, les parachutistes du régimentn’ont pas sauté sur le terrain comme prévu. Au départ, ce sont eux qui devaienttendre le ballon aux petits footballeurs.
Le major Geneviève Bertrand, du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, précise queles civils ont émis beaucoup de commentaires positifs par rapport à la présencedes militaires et que certains les ont même remerciés des services rendus auCanada. Elle ajoute que cette activité a permis de faire rayonner l’armée au seinde la population.
LE CFV REND HOMMAGE À ÉLIZABETH DALLAIRE
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Plusieurs personnes s’étaient donnérendez-vous au Centre de la familleValcartier (CFV), le 7 octobre, à l’occasion de l’hommage bien spécialqui a été rendu à Élizabeth Dallaire,ambas sadrice du CFV.
C’est la troisième fois que le CFVrend hommage aux piliers de la com-munauté militaire. Cette fois, c’était au tour de Mme Dallaire d’avoir uneplaque installée en son nom dans lesmurs de l’établissement. Ce petitmonu ment souligne l’appui indéfectible que cette dernière apporte aux famillesmilitaires et au CFV.
Juste avant le dévoilement de laplaque, plusieurs intervenants se sontsuccédé au micro pour dire un mot sur l’incroyable contribution qu’a appor -tée Mme Dallaire à la communauté militaire.
«Mme Dallaire est devenue une alliéeinestimable pour toutes les familles dela communauté militaire», a d’abordindiqué la directrice générale par inté -rim, Sylvie Gagnon.
La présidente du conseil d’adminis-tration, Chantale DuBreuil, a ensuitedressé un bref bilan de la vie très occu -pée de Mme Dallaire en parlant notam-ment des nombreux engagements dontcelle-ci s’est acquittée auprès desfamilles de la communauté militairecanadienne.
«Élizabeth Dallaire, c’est plus de 40 ans d’implication bénévole au seinde la communauté, une mère de familleet une épouse de militaire. Elle a sus’imprégner dans le monde militaire,elle est un symbole.»
«Le modèle que représente le Centrede la famille Valcartier est l’exemple à suivre au Canada. Il a un importantrôle de sensibilisation pour bien servirles familles de militaires», a ajouté lecolonel Russell Mann, directeur desservices aux familles militaires.
À son tour au micro, le mari de MmeDallaire, le lieutenant-général à laretraite et ex-sénateur Roméo Dallaire,a précisé que dans les années 90 il n’y avait pas d’aide pour les famillesmilitaires, et que sa femme a changé lesystème. «Elle a servi autant, sinonplus que moi les familles de la gar -nison. Je suis énormément fier que tu aies mis autant de positif là où il
en manquait», a affirmé ensuite celuiqui est l’un des militaires canadiens les plus décorés.
«Je suis profondément touchée par l’hommage qui m’est rendu iciaujourd’hui», a déclaré Mme Dallaire,en remémorant aux femmes le souvenird’un Noël où les conjoints étaient enservice et que grâce au CFV, elles pou-vaient se réunir et passer ce momentimportant ensemble sans leur homme.
Sur la plaque hommage est inscritecette citation de Mme Dallaire : «Étantpetite-fille, fille, femme et mère de mili -taire, je connais intimement les diffi-cultés liées à ce mode de vie. Vous, mescourageuses filles de la communautémilitaire, les services pour les famillessont disponibles. Ensemble, assurons-nous qu’ils atteignent tous ceux etcelles qui en ont besoin.»
– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM Une plaque hommage, troisième d’une série dédiée aux piliers du CFV et de la communauté militaire, a étéremise à Élizabeth Dallaire, ambassadrice du CFV. Ci-dessus, elle est avec son époux, Roméo Dallaire, et leurfils Guy Dallaire.
VIRAGE SANTÉ DANS LESSERVICES D’ALIMENTATION
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Les Services d’alimentation desForces armées canadiennes (FAC)vivront, dès le 3 novembre, unchangement d’orientation importantquant à l’offre de menu aux clientsdes différentes cuisines de troupe àtravers le Canada, incluant celle dela Base Valcartier.
Ainsi, tous emboîtent le pas vers unvirage santé offrant progressivementun tout nouveau menu comportant un choix santé, un choix végétarien etun choix local. L’option snack-bar disparaît donc complètement, laissantplace à une meilleure alimentationpour les usagers de la cuisine de latroupe. L’adjudant Éric Martel, desServices d’alimentation Valcartier, précise que le bar à sandwich, lui,restera en place, mais quelques petitesmodifications sont à prévoir.
Cette initiative d’Ottawa suit unevague de changements qui a déjàatteint des écoles, des hôpitaux etplusieurs autres institutions publiquesqui offrent un service de cafétéria.«L’alimentation, c’est un peu le départd’un processus pour se tenir en santé.C’est encore plus vrai pour les militai -res qui doivent se tenir en bonne formephysique et adopter un mode de viesain. Le but premier de ce virage estd’offrir de la nourriture de qualité auxmilitaires», soutient l’adj Martel.
C’est donc dire que la malbouffe n’au-ra pratiquement plus sa place dans lemenu. Une option, comme la poutine,sera offerte à Valcartier seulement unefois aux trois semaines contrairement àune fois par semaine auparavant.
Cela fait maintenant trois ans qu’uneéquipe travaille, à Ottawa, à dévelop-per des recettes santé. L’adj Martel
mentionne qu’elles ont été testées etque les cuisiniers devront composerleur menu à partir de celles-ci chaquesemaine, tout en respectant des normesd’excellence.
Ainsi, ce virage entraînera des chan -gements dans la méthode de gestiondes cuisines, notamment par rapportaux plages horaire, au choix des ingré-dients et aux processus. «Ça va êtreimportant de respecter les nouvellesrecettes à la lettre», ajoute-t-il, cardésormais, l’information nutritionnellesera affichée sur le menu.»LA PROMOTION DE LA SANTÉ SE RÉJOUIT
Évidemment, la directrice de laPromo tion de la santé, Julie Riopel-Meunier, s’est dite très heureuse decette annonce, elle qui prône avec sonpersonnel l’adoption d’un mode de viesain pour les militaires. D’ailleurs, des membres de son équipe serontprésents à l’entrée de la cuisine de latroupe pour faire goûter les recettes du jour, comme le menu végétarien,afin que les clients puissent faire unchoix éclairé.
L’adj Éric Martel est conscient que cevirage pourrait causer une petite baissed’achalandage au départ, mais n’estpas inquiet pour autant. «Les gens vontfinir par venir quand même. C’est unehabitude à prendre.»
– PHOTO : ARCHIVES ADSUM
23ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
Soirée d’Halloween : pour éviterle déguisement de prisonnier
PROMOTION DE LA SANTÉ
Les occasions de consommer de l’alcoolsont faciles à trouver dans une année. Le31 octobre, certains d’entre vous se cos-tumeront et consommeront de l’alcoolsous des formes plus ludiques que labière grâce aux recettes de cocktails«spécial Halloween». Ces boissons peu-vent rendre le calcul de vos consomma-tions un peu plus difficile à gérer. Noussouhaitons que vous pas siez une agréa -ble soirée, mais surtout que vous choi-sissiez une fin tout aussi agréable. À ceteffet, voici quelques astu ces qui vouséviteront d’être le clown de la soirée.
Il peut parfois être ardu de savoir com-ment une soirée va se dérouler. Déci dezdonc à l’avance quel sera votre moyen detransport pour le chemin du retour ouencore qui sera le chauffeur désigné pourla soirée. Ainsi, personne n’osera croirequ’il est apte à conduire lorsqu’il ne l’est malheureusement pas. Il peut êtredifficile de savoir si vous avez atteint lalimite légale d’alcool fixée pour conduirelorsque la soirée est entamée.
Si vous optez pour conduire votre véhi -cule, choisissez à l’avance quelle consom-mation vous apporterez. Lors que votrelimite est fixée, ces petits «Jell-O» enforme de cerveau vous tenteront moins.Par contre, puisque votre quantité estpréétablie, vous pouvez vous offrir unepetite gâterie. Par exemple, allez vouschercher des produits que vous aimez etqui sont moins abor dables en grandequantité. Si vous êtes amateur de bière,faites un petit arrêt dans un commercede bières spécia lisées pour y choisir une
sorte qui vous intéresse. Ainsi, vousaurez une belle soirée avec une consom-mation à faible risque. Vous pouvezaussi en profiter pour regarder la gammede produits sans alcool qui est offertedans ce ma gasin. Ces produits sontintéressants pour les gens qui doiventconduire.
Évitez de comparer votre consomma-tion d’alcool avec votre voisin de tablepour savoir si vous êtes apte à condui re.Plusieurs se font prendre au piè ge.L’alcool est métabolisé à un rythme dif-férent pour chacun d’entre nous. Votresexe, votre volume sanguin ainsi quevotre masse musculaire sont des fac-teurs à considé rer. Il n’est pas rare d’en-tre le commentaire suivant : «Con duis,toi, tu as consommé moins d’alcool quemoi.» Méfiez-vous, surtout si la personneest une femme. Sachez que la consom-mation d’un verre chez une fem me équi -vaut à un verre et demi chez l’homme. Lecalcul des consommations peut êtretrompeur.
Les desserts et autres gâteries alcoo li -sés servis dans une soirée affectent votretaux d’alcoolémie tout comme vos com-portements. Votre costume ne devraitpas être un prétexte pour affi cher descomportements inappropriés. Un tauxd’alcoolémie de 0,08 % peut occasionnerdes rougeurs sur la peau et augmenter la désinhibition. Un taux de 0,15 % peutvous rendre incapable de maîtriser vosémotions et vos comportements. Un tauxde 0,25 % vous mène vers des absencesde réaction et une incapacité à vous tenir
Taux d’alcoolémie : 0,08%
LÉGÈRE INTOXICATION
Sensation de chaleur, rougeur sur la peau, dési
nhibition,
tendance à beaucoup parler
Taux d’alcoolémie : 0,15%INTOXICATION PRONONCÉEProblèmes de coordination des mouvements, incapacité de maîtriser
ses émotions et ses comportements, bouche pâteuse, problèmes de mémoire et de compréhension
Taux d’alcoolémie : 0,35% / 0,5%
COMA / MORT PROBABLEPerte de connaissance, absence pres
que totale de réactions, incontinence
urinaire et fécale, baisse de la température corporelle, baisse de la
tension artérielle, difficulté respiratioire, peau froide et moite
Taux d’alcoolémie : 0,25%FORTE INTOXICATIONAbsence de réaction, grande difficulté à se tenir debout, vomissements, incontinence, somnolence
debout, ce qui laisse à désirer comme finde soirée. Soyez attentif à l’alcool dissi -mulé, car celui-ci fait augmenter votrealcoolémie!
Bref, prévoir, c’est la meilleure façonde choisir votre fin de soirée. La problé-
matique n’est pas la consommation,mais plutôt la quantité consommée.
Pour des informations, adressez-vous à la Promotion de lasanté, dont les bureaux sont situés au Centre des sports,composez le 418 844-5000, poste 4677, ou écrivez à pro-mosante.valc@forces.gc.ca.
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Mon témoignage sur le projet P.E.P.P.
– PHOTO : MATHIEU BOUCHARD, CENTRE DE LA FAMILLE VALCARTIER Mégane Rainville, gagnante de l’édition 2014 du projet P.E.P.P.
PAR MÉGANE RAINVILLEGagnante de l’édition 2014
Je m’appelle Mégane Rainville et jesuis présentement en 4e secondaire àl’école Roger-Comtois. En janvier, je mesuis inscrite au projet P.E.P.P. (Persé -vérance – Éducation – Projet - Person -nel). Ce projet consiste à encourager lesjeunes de 12 à 17 ans dans leur réussitescolaire en leur proposant de s’accro -cher à un projet personnel qui leurtient à cœur et qui incite à la motiva-tion scolaire. Pour faire simple, il suffitde se fixer un objectif scolaire dans unematière dans laquelle tu as des diffi-cultés et de trouver divers moyens permettant d’atteindre cet objectif. Aufinal, tu peux gagner jusqu’à 200 $ enbourse pour le projet que tu as choisi.
En ce qui me concerne, j’ai toujourseu un grand intérêt pour apprendre àjouer du violon. J’ai donc décidé dem’inscrire au projet P.E.P.P. en ayanten tête d’investir l’argent de la boursedans l’achat d’un violon. Et j’ai été l’unedes deux gagnantes du tirage effectuéen août. J’ai donc eu la chance de meprocurer un violon et plusieurs acces-
soires! En plus de la bourse, cela m’a beaucoup aidée à rester motivée à l’école. Sivous avez la chance de vous y inscrire, je vous le recommande grandement!
Le projet P.E.P.P. est supervisé par l’équipe jeunesse du Centre de la famille Valcartier. Pour de l’information, communiqueravec Mathieu Bouchard au 418 844-5000, poste 7134.
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27ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
«VANDOO», UN ROMANCAPTIVANT QUI PORTE
À LA RÉFLEXION PAR LE MAJOR JEAN-FRANÇOIS LACOMBE
D’entrée de jeu, la page couvertureattire la curiosité tout comme le titre.Mais attention, il ne s’agit pas d’unecaricature! Ceux qui ne l’auront paslu ne pourront qu’envier ceux qui l’au-ront découvert et dévoré. VANDOOconstitue le premier roman publié parRené Vallerand, un capitaine duRoyal 22e Régiment (R22eR).
Alex, le personnage central duroman, est un jeune homme de 19 ansqui, accompagné de sa mère, rencontreson grand-oncle peu de temps avantson enrôlement au sein de l’Arméecanadienne. Sa mère n’accepte pas sonchoix et espère toujours qu’il changed’idée. Rien à faire, il s’enrôle! Dèslors, Alex verra son destin s’entre -mêler à celui d’autres personnages du passé et du présent. Un destin quilui fera vivre une amitié fraternelleprofonde avec Deano, un confrèred’ar mes. De l’École des recrues àSaint-Jean-sur-Richelieu aux opéra-tions en Afghanistan avec le R22eR, il fera l’expérience de la joie, de labonté, de la grandeur d’âme, de larési lience, de l’amour, de la bravoureet de l’incertitudes. Il comprendraenfin ses origines et celles des autres.Il ne faut pas s’y méprendre, il nes’agit pas d’un journal de guerre.
D’une structure non linéaire, le filconducteur s’interrompt quelquefois,le temps de retours en arrière perti-nents et percutants en passant mêmepar la bataille de Flers-Courcelette en septembre 1916. L’histoire d’Alexn’est pas banale; elle est soutenue par une écriture simple, jumelée àune justesse et à une cohérence vrai -semblable, mais par-dessus tout, ellenous fait passer par toute une gammed’émotions.
VANDOO est un roman captivantmet tant en scène des personnagescrédibles. Tout militaire qui a par ti -cipé à une mission y verra, à certainségards, un miroir de son expérience.René Vallerand a réussi, avec son premier roman. Il nous porte à laréflexion. Il fait honneur au R22eR.
TITRE : VANDOOAUTEUR : René Vallerand
Publié aux Éditions AdrénalineISBN : 978-2-9814082-0-4
NOMBRE DE PAGES : env. 300COÛT : 23,95 $
BLOC-NOTESJOURNÉES FAMILIALES
Pour divertir les familles vivant l’absence de leur proche militaire partien exercice, le Service des loisirs com-munautaires organise deux journéesfamiliales hautes en couleur. Jeux gonflables et jeux d’adresse de 10 h à 16 h; spectacle «Avoir du fun à se fairedu fun» de 10 h 30 à 11 h 30; maquil-lage de 12 h à 15 h. Collations offertesgratuitement. Dans le stade du Centredes sports de la Base Valcartier. Info :418 844-5000, poste 5226.
ÉTIREMENT ET ÉCHAUFFEMENTSéance pratique, banque d’exercices
d’éti rements, techniques d’échauffe-ment. Endroit : Centre des sports de 13 h 30 à 15 h 30. Inscription : mini-mum un jour avant l’atelier. Info :418 844-5000, poste 6538.ATELIER SUR LE SOMMEIL
Vous dormez debout? L’atelier sur lesommeil vous permettra de comprendrela composition du sommeil, les consé -quences d’un manque de sommeil etvous guidera afin d’avoir une bonnehygiène du sommeil ainsi que dessaines habitudes de vie. Le mercredi 29 octobre de 18 h 30 à 20 h 30 auCentre des sports de la Base Valcartier.Inscription à l’avance. Info : 418 844-5000, poste 4677. Courriel : promosante.valc@forces.gc.ca
FÊTONS L’HALLOWEEN À SHANNONLe 31 octobre de 17 h à 21 h, beau
temps, mauvais temps, le sentier depatin de Shannon, situé derrière lechalet municipal au 75 rue Gosford setransformera en Halloween. Jeux gon-flables, maison hantée, sorcière, anima-tion, bonbons pour grands et petitsmonstres. Bienvenue à tous! Info :Vanessa Paquet-Labbé, 418 844-1085.
NOUVEAUX ARRIVANTS, DÉCOUVREZ LE QUÉBECLe Centre de la famille Valcartier
vous invite le mercredi 5 novembre à 18 h à venir découvrir les coutumes etexpressions québécoises. Souper typi -quement québécois, jeux de découverte,et kiosques et services pour les nou-veaux arrivants au centre communau-taire (bât. 93). Activité bilingue. Repas :5 $ par adulte et 2 $ par enfant. Réser -vez votre repas avant le 31 octobreauprès de Chantal Thompson au 418844-6060. Bienvenue à tous.ARE YOU A NEWCOMER WHO WISHES TO LEARN MORE ABOUT QUEBEC?
The Valcartier Family Centre invitesyou to join us for supper to discoverQuebec on Wednesday, November 5th,from 6:00 to 8:30 pm, at the Commu -nity Centre (bdg 93). Experience a tra-ditional quebec supper, a presentationon the customs and expressions of Que -bec, icebreaking games, and informa-tion kiosks on services for newcomers.Bilingual activity. Cost: $ 5 per adultand $ 2 per child. Confirm your meal before October 30th. Call ChantalThompson at 418-844-6060. Everyoneis welcome!ATELIER SUR LA GESTION DU STRESS
Une bonne gestion du stress estvitale pour augmenter notre niveaud’énergie, améliorer la qualité de nosrelations et de notre vie. Cet ateliervous sensibilisera à de nouvelles stra -tégies d’adaptation afin de composeravec le stress au quotidien. Le mercre-
25 ET 26 OCTOBRE di 5 novembre de 18 h 30 à 20 h 30 auCentre des sports de la Base Valcartier.Inscription à l’avance. Info : 418 844-5000, poste 4677. Courriel : promosante.valc@forces.gc.ca
CONFÉRENCE DE LARRY HODGSON SUR LE JARDINAGE
Venez apprendre des trucs pour bienjardiner sans trop dépenser. Lieu :Centre socioculturel Anne-Hébert 22,rue Louis-Jolliet, Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier à 19 h 30. Coût :gra tuit pour les membres de la Sociétéd’horticulture et d’écologie de laJacques-Cartier sur présentation deleur carte; 5 $ pour les non-membrespayables à l’entrée.
CÉLÉBRONS LE JOUR DU SOUVENIR EN FAMILLE Le Centre de la famille Valcartier
invi te la communauté militaire et civileà venir célébrer le jour du Souvenir en famille lors d’une marche aux flambeaux le vendredi 7 novembre à18 h 30, beau temps, mauvais temps.Départ du Centre des sports, BaseValcartier. Arrêt au cénotaphe de labase pour rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour la liberté.Le tout se terminera vers 19 h 30 avecune collation et la remise de diversobjets représentant le jour du Souvenir.Activité bilingue. Aucune inscriptionrequise. Info : Chantal Thompson,418 844-6060.COMMEMORATE REMEMBRANCE DAY WITH FAMILY
The Valcartier Family Centre callson the military and civilian communi-ties to commemorate RemembranceDay with family with a candle-litmarch on Friday, November 7th at 6:30pm. The march will start at theValcartier Base Sports Centre. We willstop at the cenotaph where we willremember all those who gave theirlives for freedom. The event will end at7:30 pm. Snacks and commemorativeitems will be provided. This activity is bilingual, requires no registration,and will take place rain or shine. Info:Chantal Thompson at 418-844-6060.
SOIRÉE CINÉMA-PYJAMASuper soirée cinéma-pyjama avec
le visionnement d’un film de l’heure.Maïs soufflé et rafraîchissements gra-tuits sur place. Clientèle de 3 à 12 ans(familial), début du film à 18 h 30 auCentre communautaire. Coût : 5 $ parpersonne (3 ans et plus), payables surplace. Info : 418 844-5000, poste 5226.
ATELIER SUR LA NUTRITION SPORTIVECet atelier vous permettra d’amé -
liorer votre performance en optimisantvos choix pour avoir l’énergie néces-saire lors de l’effort physique et de larécupération. Le mercredi 12 novembrede 18 h 30 à 20 h 30 au Centre dessports de la Base Valcartier. Inscrip -tion à l’avance. Info : 418 844-5000,poste 4677. Courriel : promosante.valc@forces.gc.ca
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moments de colère! L’essentiel résidedans notre capacité à bien gérer cetteémotion. Cet atelier vous permettra devous familiariser à de nouvelles straté-gies d’adaptation constructives et effi-caces face à votre colère. Le mercredi19 novembre de 18 h 30 à 20 h 30 au Centre des sports de la BaseValcartier. Inscription à l’avance. Info :418 844-5000, poste 4677. Courriel :promosante.valc@forces.gc.ca
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À partir du 30 octobre, une cliniqued’immunisation contre la grippe se tien -dra au Centre de santé Valcartier. Tousles jeudis de 13 h à 15 h, sans rendez-vous. Pour militaires seulement. Prièred’apporter le carnet de vaccination.
PROCHAINE PUBLICATION DU BLOC-NOTE :
12 NOVEMBRESoumettez vos communiqués au plus tard le
3 novembre par courriel à +adsum@forces.gc.ca.Info : 418 844-5000, poste 5598.
12 NOVEMBRE
15 ET 16 NOVEMBRE
8 NOVEMBRE
7 DÉCEMBRE
DIVERS
NOS PROCHAINESPARUTIONS
PARUTIONS TOMBÉES12 novembre 3 novembre26 novembre 17 novembre*10 décembre 1er décembre15 janvier 6 janvier**
*Date limite pour envoyer vos articlessur le jour du Souvenir.** Date limite pour participer à notrepage Bébés de l’année 2014.
Faites parvenir vos articles et photos par courriel à+adsum@forces.gc.ca. Des questions? Communiquezavec Caroline Charest au 418 844-5000, poste 5672.
OUTILS À LA DISPOSITION DE NOS COLLABORATEURS
Calendrier de publicationGuide du collaborateur
FAITES-EN LA DEMANDE!
19 NOVEMBRE
28 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
CHRONIQUE AUTO
MAZDA 3 GT 2015 :UNE LIGNE TRÈS RÉUSSIE!
Mazda offre une amélioration de sesproduits… et cela fonctionne.
La nouvelle Mazda 3 GT est l’un desmodèles les plus attrayants de la caté-gorie des voitures compactes, et cela en raison de sa ligne plus que réussie; selon moi, elle ne laisse personne indifférent. Sous le capot de sa carros -serie, il y a un quatre cylindres SKY-ACTIV de 2,5 litres qui produit184 chevaux et qui offre des performan -ces fougueuses et un impressionnant6,2 l/100 km (estimation de la consom-
PAR JEAN-FRANÇOIS ROSSChroniqueur automobile
La Mazda 3 a toujours été au sommetdans le segment des voitures compactesen ce qui concerne la finition intérieurede son habitacle depuis la premièregénération, lancée en 2003 en tant quemodèle 2004. La modernisation dumodèle 2010 a été encore une fois uneréussite et la tradition se poursuit pour2015. L’impression générale de qualitéet le design restent similaires, mais
mation de carburant combinée). Signedes temps, économie de carburantoblige, une mise à jour était nécessaireen raison du côté un peu gourmand des moteurs Mazda des générationsprécédentes.
À l’intérieur, la conception esthétiqueest sans égale par rapport à la concur-rence, et ce, tout en offrant un habita-cle très fonctionnel. Les garnitures
en aluminium poli mettent en valeur la qualité des matériaux utilisés quis’harmonisent parfaitement avec legenre de finition de la 3 GT, l’une desmeilleures de l’industrie automobile àce chapitre. La plupart des commandessont simples et conviviales avec unéqui pement ergonomique des plus com-plets. Par contre, j’aurais apprécié unpeu plus d’espace de rangement et unespace coffre un peu plus généreux.
J’ai apprécié également son compor -tement routier prévisible; la directionest précise, sportive et bien adaptée au châssis de la Mazda 3 GT 2015. Unpetit bémol, cette GT manque un peude couple à bas régime, probablementun compromis rendu nécessaire pourune efficacité énergétique. Quant à latransmission automatique, les six rap-ports font un travail tout en douceur.En outre, les amateurs de conduiteapprécieront la disponibilité d’une boîte manuelle à six vitesses (GX etGS), chose sur le point de devenir une«espèce en voie de disparition» sur lecontinent nord-américain.
Si vous souhaitez vous procurer lemodèle d’essai, il faudra débourser lajolie somme de 30 855 $. Consolez-vous,vous pouvez au moins vous acheter uneMazda 3 2015 à hayon au prix de basede 16 995 $.
Je tiens à souligner l’excellente collaboration de MazdaCanada pour l’essai routier de la Mazda 3 GT 2015.
FICHE TECHNIQUEMARQUE : MAZDAMODÈLE : 3 SPORT GT 2015 (modèle d’essai)AUTRE(S) MODÈLE(S) : GX et GSCATÉGORIE : hayon à cinq portesPRIX : 30 855 $ (modèle d’essai)GARANTIES : 3 ans 80 000 km / 5 ans 100 000 km MOTEUR : L4 de 2,5 litres PUISSANCE CH. (KW) : 184 (137) à 5700 tr/minCOUPLE LB-PI (N.M) : 185 (251) à 3250 tr/min AUTRE(S) MOTEUR(S) : L4 de 2,0 litres de 150 ch. (GX et GS)TRANSMISSION : automatique à six rapportsAUTRE(S) TRANSMISSION(S) : manuelle à six vitesses (GX et GS)TRACTION : tractionSYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage SUSPENSION :Avant : indépendanteArrière : indépendante à multi-brasDIRECTION : à crémaillère, à assistance variableFREINS :Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques (ABS) et (EBD) COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux et rideaux gonflables EMPATTEMENT : 270,0 centimètresPOIDS : 1352 kgCAPACITÉ DE REMORQUAGE : N/DCAPACITÉ DU COFFRE : 350,0 litresCAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 50,0 litresCONSOMMATION :Ville : 7,0 l/100 km ou 40 mi/gal*Route : 5,0 l/100 km ou 56 mi/gal*
Émission de CO2 : 140 g/km**Selon Ressources naturelles CanadaSÉCURITÉ : Top Safety Pick+ selon les tests de collision par www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS :- Acura ILX- Chevrolet Cruze- Chrysler 200- Dodge Dart- Ford Focus- Honda Civic- Hyundai Elantra- KIA Forte- Mitsubishi Lancer- Nissan Sentra- Subaru Impreza- Toyota Corolla- Volkswagen Golf/JettaPOUR :- Moteur à injection directe- Superbe ligne - Finition intérieure soignée- Châssis rigide- Équipement complet- Conduite dynamique- Transmission automatique douce- Consommation de carburantCONTRE :- Volume coffre restreint- Peu d’espace de rangement- Prix à la hausse (GT) - Moteur bruyant à froid- Manque un peu de couple- Miroirs de petite dimension
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– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM Le caporal Alexandre Boulé àl’entraînement au Centre dessports de Valcartier.
29ADSUM, 22 OCTOBRE 2014
SPORTS
Un militaire court au 46e championnatmondial de marathon militaire
PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum
Le caporal Alexandre Boulé, de la 5e Ambulance de campagne (5 AmbC), s’est rendu aux Pays-Bas afin de participer au 46e championnatmondial de marathon militaire, quiavait lieu cette année dans le cadredu 31e De Lage Landen Marathon deEindhoven, le 12 octobre.
Cpl Boulé, qui en était à une pre-mière participation à cette compétition,s’est positionné au 44e rang, sur 70 cou -reurs, avec un temps de 2 heures 39minutes et 43 secondes.
Ce dernier est plutôt satisfait de saperformance, lui qui s’était fixé commeobjectif de terminer la distance de 42 kilomètres en 2 heures 40 minutes.Il est également content compte tenude la courte préparation de quatresemaines qu’il a obtenue pour se pré-parer à affronter les meilleurs coureurs
de longue distance des forces armées departout dans le monde. «Idéalementj’aurais aimé avoir huit semaines depréparation avec un peu plus de repos»,ajoute-t-il.UN COUREUR AGUERRI
Quelques semaines plus tôt, le mem-bre de la 5 Amb C participait au Cham -pionnat du monde d’Ironman au Mont-Tremblant où il terminait 90e au total,et 13e dans sa vague.
Cela fait maintenant 26 ans que lecpl Alexandre Boulé a décidé de faire de la course son sport. Cette passion l’aamené à faire de la compétition depuis2002. «C’est plus facile de faire ce sporten étant dans les Forces armées cana-diennes. Ils m’encouragent beaucoup etme permettent d’avoir un horaire flexi-ble pour participer à mes courses.»
Cpl Boulé prendra maintenant ladirection d’Hamilton le 2 novembrepour son prochain marathon et espèreêtre sélectionné pour les Olympiquesmilitaires de 2015 en Corée du Sud.
BAS
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14' - 0" x 11' - 4"
17' - 0" x 14' - 0"
16' - 0" x 24' - 6"
10' - 0" x 12' - 8"
10' - 0" x 12' - 8"
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LORETTEVILLEAU PRIX DE L'ÉVALUATION MUNICIPALE! Rare surle marché, condo 3 chambres, au 2e étage dansune petite copropriété paisible. Bien entretenu
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SAINTE-CATHERINEBAISSE DE PRIX! Moins cher que l'évaluationmunicipale. TRANSFERT! Vaste cottage 28x28avec garage attaché. 3 grandes chambres à
coucher à l'étage dont celle des maîtres commu-nicant avec la salle de bains (Possibilité de grandwalk-in) Proximité de tous les services, loisirs etparc (à pied). Cour intime avec haies de cèdres.
290 000$
SAINTE-CATHERINETerrain à vendre, nouveau développement
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CHARLESBOURGSPLENDIDE cottage haut de gamme de 28x30x34avec grand garage détaché de 19x23. Superbe RC
à aire ouverte avec plafond de 9 pieds, cuisineavec armoires jusqu’au plafond, beaucoup de
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BORD DU LAC-FERRÉ, bungalow 4 cc., 2 sdb, bureau, salle familiale et beaucoup de rangement. Cuisine
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VAL-BÉLAIRSuperbe loft situé au dernier étage à Bélair surle Golf avec chambre mezzanine. Belle fenes -tration, secteur boisé, balcon offrant une mer-veilleuse vue. À ne pas manquer! Le condo estprésentement loué jusqu'en juillet 2014. Peutêtre vendu meublé.
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