une journee de coincidences #4 parcours/exposition À …€¦ · habité par le mythe de...

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1 – Donald AbadMerzbau à ciel ouvertUn jour de déambulation et la rue des Haies justifiait de son appellation : objets et volumes divers déposés ça et là, étiquetésencombrants ou abandonnés à leur sort. L’année de l’exposition Une journée de coïncidence, Donald Abad collecteraces objets en les capturant via un scan 3D in situ, dans la rue, puis relocalisera ce qui a été extrait du privé vers l’espacepublic, tout en quantifiant visuellement une année de rebuts.UnBranding (stage bonus)Projet caché en plusieurs endroits du terrain de basket de la rue des Haies, où Michael Jordan fit un jour une apparition.

2 – Hugo ArcierMemento MoriDepuis 2007 et la série Dégénérescence, l’artiste numérique Hugo Arcier applique à des objets virtuels en images de synthèse une caractéristique empruntée à l’organique : l’altération et enfin la mort. Il s’agit de casser le côté inaltérable du virtuel. Dans cette œuvre Memento Mori, « souviens-toi que tu vas mourir », l’autoportrait de l’artiste est transpercé par un trou noir qui grandit jusqu’à l’occulter complètement, passant ainsi de la matière au vide.

3 – Frédéric Deslias(Re)peupler le virtuel(Re)Peupler le virtuel, propose à partir d’un territoire physique et de sa population de faire lien : – Lien entre un monde physique (IRL) et un « virtuel » fantasmé dans notre imaginaire commun comme un infini désert, et habité par le mythe de conquérir un nouveau territoire.– Et plutôt et surtout, lien entre des individus, des habitants d’un quartier, par la représentation du soi valorisé et esthétisée dans une œuvre miroir, dans une application de réalité augmentée.

4 – Alexandre DurandAnas théodori GOAlexandre Durand a une démarche essentiellement sculpturale, explorant notamment la frontière ambiguë entre objet artistique, industriel (de consommation) et scientifique.La série « Figure Anaturaliste » représente des espèces animales éteintes pour lesquelles nous n’avons pas ou peu d’icono-graphie. Alexandre utilise toute la symbolique de la réalité augmentée pour réhabiliter ces espèces.

5 – Klaus Fruchtnis & Vincent Pouydesseau360 to the skyEntre 2004 et 2008, Klaus Fruchntis a parcouru plusieurs villes dans le monde équipé d’un objectif grand angle photogra-phiant les villes vers le ciel. Ce projet propose deux lectures en une, un autoportrait et, plus en détail, chaque ville visitée. Sous forme de mosaïque et par la proximité à l’image, le lecteur peut expérimenter cette oeuvre; et découvrir chaque détail à son propre rythme. Par le biais de l’application “Augment”, le public pourra revivre le voyage en navigant sur l’image.

6 – François Ronsiaux et Dorota KleszczGuide #1 / 28ème parallèleLe projet 28ème parallèle est une recherche photographique et plastique sur les différentes expressions des théories du complot. Une exploration fictionnelle des frontières de la réalité en tant qu’information falsifiée par une société surmédiatisée. Par cette allégorie et cette fiction, le 28ème parallèle approche les systèmes modernes de manipulation des populations, dans la lignée des œuvres de science fiction de Philip K. Dick à George Orwell.

7 – Esmeralda KosmatopoulosCoup de foudre / fahrenheit140Esmeralda Kosmatopoulos est un artiste franco-grecque pluridisciplinaire qui explore les notions de langue et communica-tion à l’ère post-Internet. Son travail invite à une réflexion sur la construction, la permanence et la reconfiguration de l’héri-tage culturel et de l’histoire collective et la manière dont les nouvelles technologies impactent notre condition humaine. Installations vidéo, néons, textes, performances virtuelles : les médias multiples qu’elle utilise expriment tout un langage ramené au degré premier de l’échange, où les objets ont échappé au risque de l’antagonisme pour devenir fusionnels.

8 – Eric Le MaireTurnover D’ailesLe parachèvement des œuvres de Éric Le Maire est fréquemment subordonné à des phénomènes naturels extérieurs ou aux actions du public. Dans le cas présent, l’apparition de l’œuvre dépend du visiteur et de son équipement.Ce projet montre à voir des ailes d’insectes animées. Leurs mouvements contre-intuitifs s’apparentent plus à de l’horlogerie qu’à des battements d’ailes. Ces « papillonnements » inédits nous renvoient ainsi à une temporalité ralentie et relativisée.

9 – Christophe LuxereauTotemSculptures réalisées par un procédé numérique développé par l’artiste . Une œuvre ex-machina, sans intervention de la main de l’homme, un travail post-Beaux Arts. La figure humaine est réduite à sa plus simple expression. Un assemblage de pixels formant une structure géométrique. On approche la perception de la forme humain du point de vue de la machine, rappelant les sculptures primitives.

10 – Raphaël Moreira GonçalvesThe Terminator that fell in love at a Coltan megapartyLe Coltan est un minerai stratégique rare indispensable au secteur de l’électronique. Son extraction est particulièrement controversée et sanglante, notamment au Congo, où il est une des sources de conflit, violences, corruptions, et conditions de travail déplorables. Au cinéma, le Coltan sert aussi à fabriquer les modèles T-800 de Terminator, cyborg oscillant entre meurtrier ultra-violent et ange gardien attachant. Ainsi cette matière pourrait être à l’origine du pire comme du meilleur. Ici il s’agirait donc de conjuguer ces deux dimensions, et de voir quelle forme virtuelle pourrait en ressortir à travers cette espèce de désespoir festif bien réel que ce mariage engendre.

11 – Andreas Nicolas FischerComputer VisionsAndreas Nicolas Fischer (née en 1982 à Munich, Allemagne) s’intéresse à la manifestation physique des processus numé-rique et aux données à travers des systèmes génératifs. Il crée à partir de cela des sculptures, des tirages et des installations. Son travail a été montré dans des musées, galeries, et festivals en Europe, Asie et États-Unis. Il a un « master’s degree » de l’université d’art de Berlin, où il a étudié avec le professeur Joachim Sauter. Il vit et travaille à Berlin.

12 – ORLANSelf-hybridation - Masques Pékin Opéra, Facing designs et réalité augmentéeSelf-hybridations consiste en une série de photos dans laquelle le visage d’ORLAN numériquement manipulé est recouvert de motifs et de couleurs différentes. Mais ces motifs n’ont pas seulement une fonction esthétique et symbolique avec des références à des drapeaux et des symboles de différentes cultures, dans l’approche syncrétique critique d’ORLAN ; ils ont aussi une fonction technique, en travaillant en tant que marqueurs pour l’application de réalité augmentée qui permet au public d’accéder, à une version animée du corps d’ORLAN, masquée et effectuant des animations acrobatiques devant l’impression.

13 – Antoine SchmittQuantic Space BalletDans Quantic Space Ballet, 1000 pixels cubes se déplacent dans l’espace de manière apparemment aléatoire, mais en fait tous régis par la même équation de type quantique (fréquences toutes multiples entiers les unes des autres), créant par là-même une structure dynamique globale dans laquelle le spectateur se retrouve immergé, inclus, protégé, énergisé, déconstruit et reconstruit. Car les atomes de nos corps fonctionnent aussi selon les règles de l’univers et résonnent avec lui.

14 – Robert SeidelColonyColony une sculpture abstraite traitant des similarités entre l’optimisation des colonies animales et l’intelligence humaine d’essaim («human swarm intelligence»). Dans son travail Seidel s’intéresse à pousser les limites de la beauté abstraite à travers une approche cinématographique. Par l’interaction organique de plusieurs structures, des concepts temporels et spatiaux, il crée une complexité en continuelle évolution.

15 – Michaël Borras A.KA SystaimeSPAMM / Musée des Arts Super ModernesLe Musée des Arts Super Modernes est un musée virtuel en ligne, consacré aux arts numériques et aux cultures émergentes. Fondé en 2011 par Systaime A.K.A Michaël Borras, il rassemble plus de quatre cents artistes internationaux, sélectionnés par des curateurs internationaux, dans le cadre de plusieurs collections consultables en ligne sur le site http://spamm.fr.

16 – Alan WarburtonOrganised LabourCe travail se focalise sur le thème de la visibilité et invisibilité et comment l’immatérialité de la réalité augmentée se relie au concret paysage urbain. « Organised Labour » (2016) montre un groupe de manifestants rendu sous la forme d’un vert de studio d’incrustation. Il occupe un espace liminal ; visualisé à travers un écran ce groupe fait face et obstrue la vue mais en même temps permet aux passants, voitures, vélos, bus de passer au travers. L’œuvre pointe la capacité particulière du travail numérique de cacher sa propre production et de disparaitre dans l’image photographique. Elle est inspirée en partie par la crise des syndicats dans l’industrie des effets visuels.

UNE JOURNEE DE COINCIDENCES #4PARCOURS/EXPOSITION À CIEL OUVERT EN RÉALITÉ AUGMENTÉE

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