tst2s g1 les territoires dans la mondialisation

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Thème 1 :

Les territoires dans la mondialisation

Dans quelle mesure la mondialisation permet-elle une meilleure intégration de

l’espace mondial ?

Question obligatoire : centres d’impulsion et inégale intégration

Sujet d’étude : une ville mondiale : Londres

Notions : aire de puissance, centre d’impulsion, interface, intégration/marginalisation, mégalopole.

I) Centres d’impulsion et inégale intégration

A) Trois grandes aires de puissance aux caractéristiques différentes

Aire de puissance : espace constitué d'un ensemble d'Etats ou de régions qui, par son poids et son rôle d'impulsion économiques, son influence politique, militaire ou culturelle occupe une place prépondérante dans l'organisation géographique du monde.

Trois d’entre elles ressortent plus particulièrement à l’échelle mondiale :

Quel type de carte ? Quels indicateurs utilisés ? Quelles aires de puissance apparaissent ici ?

Le doc 2 p 148 (carte par anamorphose) fait ressortir 3 aires de puissance : Amérique du Nord, Union Européenne, Asie orientale.

Doc 1 p 150 : l’organisation des flux de marchandises illustre bien le poids de ces 3 aires de puissance.

Il faut noter que la montée en puissance de la Chine rend obsolète le concept de Triade, forgé dans les années 1980.

Si vous utilisez ce terme, toujours préciser « la Triade + la Chine »

1) Les trois aires de puissance

Quelle particularité des États-Unis ? Repérez les domaines sur lesquels s’appuie la puissance US.

Critères de puissance

Démographique Poids et rôle d’impulsion économique

Militaire et diplomatique

Scientifique et culturel

Aires de puissance

L’Amérique du Nord, seule aire de puissance complète

L’Europe occidentale, puissance inachevée

Asie orientale : une aire en affirmation

Critères de puissance

Démographique Poids et rôle d’impulsion économique

Militaire et diplomatique

Scientifique et culturel

Aires de puissance

L’Amérique du Nord, seule aire de puissance complète

États-Unis + Canada = 350 M, soit 5% de la population mondiale (6,7 avec Mexique). Mais population riche et dynamisme démographique (immigration).

Territoire riche. 1/4 de la richesse mondiale produite, 1/3 des 500 plus grandes FTN Wall Street 1ère bourse. Dollar = monnaie mondiale

États-Unis, première puissance militaire, importante capacité d’intervention rapide

Rayonnement mondial (langue, recherche, innovations, médias (TV et cinéma), Internet, musique)

Critères de puissance

Démographique Poids et rôle d’impulsion économique

Militaire et diplomatique

Scientifique et culturel

Aires de puissance

L’Amérique du Nord, seule aire de puissance complète

L’Europe occidentale, puissance inachevée

UE : 500 M, soit 7 % de la population mondiale. Population vieillissante.

23% de la richesse mondiale produite. Nombreuses FTN. Dynamisme des échanges internes

Puissance relative de certains pays (France, RU) mais pas d’union militaire et capacité d’intervention restreinte

Rayonnement inégal (faible rayonnement médiatique, mais attraction touristique grâce au patrimoine). Innovations importantes.

Asie orientale : une aire en affirmation

Critères de puissance

Démographique Poids et rôle d’impulsion économique

Militaire et diplomatique

Scientifique et culturel

Aires de puissance

L’Amérique du Nord, seule aire de puissance complète

L’Europe occidentale, puissance inachevée

Asie orientale : une aire en affirmation

1,5 milliard, soit 21 % de la population mondiale. Importante pauvreté : 400 M < 2$/j. Vieillissement programmé

22% de la richesse mondiale produite (mais plus en PPA). Croissance chinoise tire l’économie mondiale. Nombre croissant de FTN

Importants efforts de la Chine dans le domaine militaire. Aucune union au niveau de l’aire.

Rayonnement culturel limité et surtout japonais, mais croissant (« Gangnam style » est un tube coréen). Recherche renommée et en plein essor

Critères de puissance

Démographique Poids et rôle d’impulsion économique

Militaire et diplomatique

Scientifique et culturel

Aires de puissance

L’Amérique du Nord, seule aire de puissance complète

États-Unis + Canada = 350 M, soit 5% de la population mondiale (6,7 avec Mexique). Mais population riche et dynamisme démographique (immigration).

Territoire riche. 1/4 de la richesse mondiale produite, 1/3 des 500 plus grandes FTN Wall Street 1ère bourse. Dollar = monnaie mondiale

États-Unis, première puissance militaire, importante capacité d’intervention rapide

Rayonnement mondial (langue, recherche, innovations, médias (TV et cinéma), Internet, musique)

L’Europe occidentale, puissance inachevée

UE : 500 M, soit 7 % de la population mondiale. Population vieillissante.

23% de la richesse mondiale produite. Nombreuses FTN. Dynamisme des échanges internes

Puissance relative de certains pays (France, RU) mais pas d’union militaire et capacité d’intervention restreinte

Rayonnement inégal (faible rayonnement médiatique, mais attraction touristique grâce au patrimoine). Innovations importantes.

Asie orientale : une aire en affirmation

1,5 milliard, soit 21 % de la population mondiale. Importante pauvreté : 400 M < 2$/j. Vieillissement programmé

22% de la richesse mondiale produite (mais plus en PPA). Croissance chinoise tire l’économie mondiale. Nombre croissant de FTN

Importants efforts de la Chine dans le domaine militaire. Aucune union au niveau de l’aire.

Rayonnement culturel limité et surtout japonais, mais croissant (« Gangnam style » est un tube coréen). Recherche renommée et en plein essor

Critères de puissance

Démographique Poids et rôle d’impulsion économique

Militaire et diplomatique

Scientifique et culturel

Aires de puissance

L’Amérique du Nord, seule aire de puissance complète

États-Unis + Canada = 350 M, soit 5% de la population mondiale (6,7 avec Mexique). Mais population riche et dynamisme démographique (immigration).

Territoire riche. 1/4 de la richesse mondiale produite, 1/3 des 500 plus grandes FTN Wall Street 1ère bourse. Dollar = monnaie mondiale

États-Unis, première puissance militaire, importante capacité d’intervention rapide

Rayonnement mondial (langue, recherche, innovations, médias (TV et cinéma), Internet, musique)

L’Europe occidentale, puissance inachevée

UE : 500 M, soit 7 % de la population mondiale. Population vieillissante.

23% de la richesse mondiale produite. Nombreuses FTN. Dynamisme des échanges internes

Puissance relative de certains pays (France, RU) mais pas d’union militaire et capacité d’intervention restreinte

Rayonnement inégal (faible rayonnement médiatique, mais attraction touristique grâce au patrimoine). Innovations importantes.

Asie orientale : une aire en affirmation

1,5 milliard, soit 21 % de la population mondiale. Importante pauvreté : 400 M < 2$/j. Vieillissement programmé

22% de la richesse mondiale produite (mais plus en PPA). Croissance chinoise tire l’économie mondiale. Nombre croissant de FTN

Importants efforts de la Chine dans le domaine militaire. Aucune union au niveau de l’aire.

Rayonnement culturel limité et surtout japonais, mais croissant (« Gangnam style » est un tube coréen). Recherche renommée et en plein essor

En jaune : n°1

2) Enjeux et trajectoires

• L’Amérique du Nord : interrogations sur l’aire de puissance n°1

-Leur modèle de croissance, très polluant, n’est pas reproductible à l’échelle du monde

-Les États-Unis doivent faire face à un déficit colossal : ils vivent à crédit, notamment grâce à de l’argent prêté par la Chine.

-Le Mexique est économiquement intégré à l’Amérique du Nord grâce à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), mais il reste clairement moins riche et développé

• L’UE : affirmation ou crise ?

-c’est un modèle unique au monde d’union entre 28 pays avec un souci de limiter les inégalités régionales

-l’élargissement aux Pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO) y a stimulé la croissance, l’UE espère pouvoir intégrer la Turquie dans le même but

-la crise de 2008 a malmené cette UE compliquée à gérer et qui reste très hétérogène

• L’Asie orientale :

Doc 2 p 152 : sur quoi repose l’essor de cette aire de puissance ?

• L’Asie orientale :

-son essor a été marqué par des cercles de développement successifs, on parle « d’envol d’oies sauvages » pour désigner cet effet d’entraînement (regarder attentivement le doc).

On observe un double processus :

-de plus en plus de pays concernés

-une montée en gamme progressive au sein des pays

-Les contrastes au sein de la Chine sont encore très forts, ce qui est à la fois un atout (main d’œuvre bon marché) et un handicap (conflits sociaux)

-c’est la seule aire marquée par des clivages politiques forts, avec des relations tendues entre certains pays. La Corée du Nord y est en outre un facteur d’instabilité fort.

Enfin, UE et Asie sont dépendantes du reste du monde pour leur approvisionnement en ressources naturelles, ce qui est moins le cas aux États-Unis.

B) Des aires de puissance structurées par des centres d'impulsion et ouvertes par le biais d'interfaces

→ Idée de changement d'échelle : savez-vous expliquer cette notion de changement d'échelle ?

« Changer d’échelle » signifie qu’on analyse un phénomène sur un espace plus restreint ou plus vaste : ici, à l’échelle du monde, on a défini des aires de puissance, et maintenant on va montrer que dans ces aires de puissance, il y a des espaces qui comptent plus que d’autres.

Centres d'impulsion : région urbaine qui concentre des fonctions de commandement et dont les décisions ont des conséquences sur le fonctionnement du monde.

Au niveau des 3 aires de puissance, on peut distinguer plus particulièrement 3 grandes régions urbaines, 3 mégalopoles.

Une mégalopole est une vaste région urbaine regroupant plusieurs métropoles étroitement liées et des dizaines de millions d’habitants.

Mégalopole et centre d’impulsion sont-ils synonymes ? Et bien non, une mégalopole est forcément un centre d’impulsion, mais on peut trouver des centres d’impulsion situés en dehors des mégalopoles, comme Dubaï par exemple…

Le programme demande d’insister sur les trois plus importantes mégalopoles :

-la mégalopole américaine

-la mégalopole européenne

-l’archipel mégalopolitain asiatique

1) Les points communs entre les 3 premières mégalopoles

• Des regroupements de métropoles mondiales (voir aussi sujet d'étude)

On parle « d’Archipel Métropolitain Mondial » ou « AMM » pour désigner les métropoles les plus puissantes.

Dans ces métropoles, on retrouve des paysages récurrents :

-des quartiers d’affaires ou CBD, avec de nombreuses tours abritant des sièges sociaux (CBD de Chicago)

-de gigantesques « hubs », aéroports assurant des liaisons avec le monde entier (Heathrow airport, London)

-des centres de recherche situés en périphérie (Tsukuba, près de Tokyo)

On peut observer qu’en certains endroits, il y a beaucoup de ces métropoles, c’est là qu’on peut parler de mégalopoles.

Attention, sur cette carte, les cercles ne sont pas proportionnels à la population…

• Des espaces ouverts grâce à leurs interfaces.

Une interface est un espace de contact maritime ou terrestre qui met en relation deux espaces géographiques distincts.

Les mégalopoles s’appuient sur des interfaces pour assurer leur rayonnement sur le monde, notamment leurs façades maritimes.

Le Northern Range, interface maritime de la zone centrale européenne

2) Les traits spécifiques des 3 plus grandes mégalopoles

• La mégalopole américaine

Pourquoi les deux documents p 154 renvoient-ils des infos contradictoires ?

Elle s’étend de Boston à Washington, et est dominée par New York. Elle regroupe 55 millions d’habitants. On lui associe parfois Chicago et sa région (10 millions).

Ses atouts :

-pouvoir financier

Les bourses de New York restent de très loin les premières places financières mondiales. La plupart des matières premières sont cotées à Chicago.

-pouvoir politique : Maison Blanche et Pentagone à Washington, siège de l’ONU à New York

-rayonnement culturel avec des universités prestigieuses, comme Harvard, mais aussi la création artistique.

• La mégalopole européenne s’étend de Londres à Milan et de Paris à Hambourg, autour de la dorsale formée par l’espace rhénan (vallée du Rhin)

Elle compte environ 100 millions d’habitants.

Espace rhénan

Ses atouts :

-pouvoir politique et financier de Londres et Paris

-présence d’universités et d’écoles de renommée internationale (Oxford, HEC)

-fluidité des relations grâce à des frontières ouvertes

-richesse culturelle qui en fait le premier espace touristique mondial

• L’archipel mégalopolitain est-asiatique

-La mégalopole japonaise reste la plus importante, avec ses 100 millions d’habitants et son articulation remarquable

Trains à grande vitesse « Shinkansen »

A sa tête, Tokyo est la plus grande ville du monde (33 millions d’habitants)

Tour Tokyo Sky Tree, 634 m

-pourquoi parler d’archipel ?

Les relations économiques entre la mégalopole japonaise et les métropoles coréennes, chinoises, taïwanaises et Singapour sont devenues très étroites

D’autres mégalopoles progressent rapidement en Asie orientale, on peut citer notamment :

*le delta de la Rivière des Perles, autour de Hong Kong (environ 100 millions d’habitants)

*le delta du Yangzi, autour de Shanghai (environ 80 millions d’habitants)

Ces centres d’impulsion commandent le fonctionnement de l’espace mondial.

Qu’en est-il pour le reste du monde ?

C) Le reste du monde : quelle intégration ?

Notions : intégration/marginalisation :

Intégration : processus par lequel un territoire se trouve connecté aux réseaux et flux de l’économie mondiale, ce qui entraîne en général un développement économique

Marginalisation : un territoire reste ou est mis à l’écart (par exemple suite à une guerre) des réseaux et des flux de l’économie mondiale

La question qui se pose est de savoir si cette intégration passe nécessairement par un partenariat avec un pays riche, ou bien si d’autres voies d’intégration sont possibles

1) Les voies traditionnelles de l’intégration

Il s’agit pour un pays pauvre de développer des relations économiques avec un pays riche

• Les pays intégrés par la vente de matières premières

Elles rapportent beaucoup d’argent car la demande est en hausse.

Mais :

-elles suffisent rarement à enrichir un pays (uranium au Niger)

-leur convoitise peut entraîner des guerres (Irak, Libye…)

-souvent cet argent est mal réparti et mal utilisé : des pays comme l’Algérie ou la Russie peinent à se moderniser et à attirer d’autres investissements.

La plupart de ces pays ne sont que partiellement intégrés.

• Les pays qui s’insèrent dans le système productif mondial en participant à la DIT

Ils attirent les investissements des FTN, en grande partie grâce à leur main d’œuvre bon marché et leur législation peu contraignante.

Travailleurs au Bangladesh

De nombreux pays (Maroc, Turquie, Vietnam, Bangladesh) essayent ainsi de suivre la voie empruntée par les pays d'Asie du sud-est, améliorant progressivement les compétences de leur main d’œuvre pour attirer de nouveaux investissements.

Malgré de fortes inégalités et des conditions de travail souvent très difficiles, cette insertion permet croissance économique et hausse du niveau de vie, et ces pays deviennent à leur tour des marchés de consommation… d’où de nouveaux investissements

2) La montée de nouvelles puissances économiques accélère l’intégration

• Plusieurs grands pays en voie de développement sont devenus des acteurs économiques importants au niveau mondial : Brésil, Inde, Afrique du Sud sont, aux côtés de la Chine, des puissances en pleine affirmation, malgré de nombreuses fragilités internes (doc 1 p 156) et de violentes inégalités.

De puissantes métropoles (Mumbai, Sao Paulo) exercent un rayonnement mondial croissant.

Vue avantageuse de São Paulo

Par ailleurs, que nous montre le doc. 4 p 157 ?

• Même si ces pays dépendent aussi des investissements étrangers venus des pays riches, leur poids démographique leur donne une plus grande autonomie et leur permet de rayonner à leur tour au niveau mondial.

Ceci accélère l’intégration de territoires jusque là laissés en marge car négligés par les centres d’impulsion traditionnels : la Chine s’occupe directement de l’exploitation de nombreuses ressources africaines.

A noter cependant que les inconvénients sont exactement les mêmes qu’avec les investissements venant de pays riches…

3) La persistance de pays exclus

Certains pays restent très à l’écart de l’économie mondialisée.

Il s’agit de pays en guerre (Somalie) ou prétendant vivre en autarcie (Corée du Nord). La situation y est très difficile.

aire de puissance mégalopole/archipel mégalopolitain

ville mondiale puissance émergente Brésil

Afrique du Sud

Inde

Chine

Brésil

Chicago New York

Mexico

Sao Paulo Johannesbourg

Mumbai

Paris

Londres

Tokyo Beijing

Hong kong

Singapour

II) Sujet d’étude : une ville mondiale : Londres

A) Le poids des héritages dans la puissance de Londres

La Grande Bretagne a été le plus puissant des Empires coloniaux, et Londres en était la capitale. Il ne reste plus que des poussières de cet Empire, mais ses héritages sont nombreux :

-Londres a gardé des relations diplomatiques privilégiées avec un grand nombre de pays, notamment ceux du Commonwealth.

Son rayonnement politique est donc important

-la pratique de la langue anglaise reste très répandue dans le monde et fait de Londres une destination possible pour de nombreux migrants.

Londres est donc aujourd’hui une métropole multiethnique.

-Londres reste aussi un peu le centre du monde en étant la première plate-forme aéroportuaire mondiale, avec ses 6 aéroports voyant passer 135 millions de passagers par an et reliés à 390 destinations.

Mais surtout, Londres a su conserver de cette époque où elle était le centre du monde son pouvoir financier, qui reste considérable :

B) Une métropole de rang mondial par sa puissance économique et son rayonnement culturel

1) Un des premiers centres économiques mondiaux

• Au cœur de la puissance économique de Londres : la finance et les assurances

Londres possède la 3ème bourse mondiale, et se hisse au 1er rang de certains classements (assurance des transports, marché des devises)

La bourse de Londres, le London Stock Exchange, installé dans les locaux flambant neufs en 2004 (bâtiment à droite de l’image)

Le siège de la société Llyod’s (bourse des assurances)

Quels sont les avantages de Londres lui permettant d’être un des pôles de la finance mondiale ?

• Ses atouts : -position avantageuse au niveau des fuseaux horaires -au cœur d’un réseau de relations international hérité de la colonisation -pratique de l’anglais, langue mondiale du commerce -un solide soutien de la part du pouvoir politique

On peut dire que Londres a gardé un « savoir-faire » en matière de services financiers qui est mondialement reconnu.

2) Le rayonnement culturel

• Grâce à « l’économie créative »

Doc 3 p 165 :

-première place européenne de l’édition

-grands quotidiens

-diversité des spectacles

Mais aussi ville universitaire, surtout si on va chercher Oxford et Cambridge, situées à environ 50 km de Londres

• Grâce au tourisme : 23 millions de touristes par an.

Tower Bridge

3) Les JO de 2012 : la puissance mise en scène

Doc 2 p 165 : Londres a su exploiter les JO de 2012 pour mettre en valeur son dynamisme,

,d’autant plus que le parc olympique a redynamisé un ancien quartier industriel pauvre et en crise .

Logements issus du village olympique reconverti

C) Les centres du pouvoir dans la métropole londonienne : l’exemple de la City

La City est le quartier d’affaires historique de Londres.

Il abrite les fonctions prestigieuses vues précédemment.

Il est marqué par un grand dynamisme architectural…

…qui renforce année après année la dimension verticale du paysage (construction de tours)

Notez que la photo p 169 du livre est dépassée

Ceci prouve que la City reste bien le cœur économique de Londres, même si un nouveau quartiers d’affaires est apparu plus à l’ouest (Canary Wharf)

D) La métropole mondiale dans son environnement à différentes échelles : un rôle d’impulsion inégal

1) A l’échelle locale : l’aire urbaine d’une puissante métropole

Doc p 164 : Londres est à la tête de la première aire métropolitaine d’Europe, avec 12 millions d’habitants, mais aussi la plus riche, avec un PIB de 460 milliards de dollars (équivalent à celui de l’Autriche ou de l’Argentine… !)

Des opérations d’aménagement visent à lutter contre la pauvreté (exemple : quartier olympique)

Mais quelle est l’autre conséquence de ces aménagements ? (Essayez de situer le site olympique sur cette carte)

Mais ces aménagements ont aussi tendance à repousser les pauvres plus loin du centre-ville.

On retrouve dans l’exemple londonien le paradoxe des grandes métropoles mondiales, dont certains quartiers sont plus en relation avec le monde qu’avec les banlieues proches…

2) Londres, capitale du Royaume-Uni, capitale européenne ?

• La « macrocéphalie » de la Grande Bretagne

Le Grand Londres, c’est 14% de la population britannique, mais :

-20% du PIB

-50% des activités juridiques

-81% des activités audiovisuelles !

Ceci paraît énorme, mais c’est aussi normal : seule Londres est en mesure d’attirer certaines activités en Grande Bretagne.

• Des rapports ambigus avec l’Europe

-des liens étroits : avec ses 4 aéroports, sa ligne Eurostar, Londres est parfaitement raccordée au continent.

Londres attire des étudiants et des travailleurs de toute l’Europe : il y aurait 300 à 400 000 Français installés à Londres.

-l’appel du large

Londres est certainement la moins européenne des villes de l’UE. Elle défend farouchement son indépendance monétaire et bancaire face aux volontés de contrôle de l’UE.

Conclusion : Londres est une métropole mondiale marquée

par un fort dynamisme, malgré des retombées locales inégales.

On retrouve à l’échelle d’une métropole les enjeux liés à la mondialisation, avec des espaces intégrés et des espaces exclus, même si au niveau mondial on peut observer une tendance au progrès.

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