thÈme introductif les enjeux du développement du dÉveloppement au dÉveloppement durable conseil...

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THÈME INTRODUCTIF Les enjeux du développement

DU DÉVELOPPEMENT AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Géographie : Du développementau développement durableThème introductif

• Dans quelle mesure l’augmentation des populations et de leurs besoins obligent les différentes sociétés à modifier leurs modes de développement ?

I. Mais qu’est ce que le développement durable ?

Pour faire de la géographie…

… un détour par la philosophie.

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?Quelles sortes de loups, d'hommes ou de moutons habiteront la planète ? Pour nous les humains, cette question signifie : quelle sorte d'humain voulons-nous être ? L'homme peut être un loup pour l'homme, mais il a surtout été un loup pour le loup, et pour toutes les espèces naturelles dont il provoque l'extinction. L'homme peut aussi être un mouton pour l'homme, dans les cultures de soumission idéologique que l'on nous propose.Le défi du développement durable ou de la «soutenabilité » est de conduire la coévolu-tion entre les humains, la nature (les loups, les forêts, le climat, l'eau...) et les artefacts (les moutons, les ordinateurs, les voitures, les médicaments...), de manière à ce que l'humain puisse être humain selon le meilleur de ses possibles, dans un monde où la nature conserve sa place et sa valeur, et où les artefacts ne déshumanisent pas leur créateur.

M. PUECH, Développement durable : un avenir à faire soi-même, Paris, Le Pommier, coll. Mélétè, 2010, p.7-8.

Le titre de l’œuvre

L’auteur de l’ouvrage.Michel Puech enseigne la philosophie à l’universitéParis-Sorbonne.

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?Quelles sortes de loups, d'hommes ou de moutons habiteront la planète ? Pour nous les humains, cette question signifie : quelle sorte d'humain voulons-nous être ? L'homme peut être un loup pour l'homme, mais il a surtout été un loup pour le loup, et pour toutes les espèces naturelles dont il provoque l'extinction. L'homme peut aussi être un mouton pour l'homme, dans les cultures de soumission idéologique que l'on nous propose.Le défi du développement durable ou de la «soutenabilité » est de conduire la coévolu-tion entre les humains, la nature (les loups, les forêts, le climat, l'eau...) et les artefacts (les moutons, les ordinateurs, les voitures, les médicaments...), de manière à ce que l'humain puisse être humain selon le meilleur de ses possibles, dans un monde où la nature conserve sa place et sa valeur, et où les artefacts ne déshumanisent pas leur créateur.

1 paragraphe = un thème

1 paragraphe = un thème

1 paragraphe= un thème

une question

une question

une réponse

Combien de thèmes sont abordés dans cet extrait ?

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?Quelles sortes de loups, d'hommes ou de moutons habiteront la planète ? Pour nous les humains, cette question signifie : quelle sorte d'humain voulons-nous être ? L'homme peut être un loup pour l'homme, mais il a surtout été un loup pour le loup, et pour toutes les espèces naturelles dont il provoque l'extinction. L'homme peut aussi être un mouton pour l'homme, dans les cultures de soumission idéologique que l'on nous propose.Le défi du développement durable ou de la «soutenabilité » est de conduire la coévolu-tion entre les humains, la nature (les loups, les forêts, le climat, l'eau...) et les artefacts (les moutons, les ordinateurs, les voitures, les médicaments...), de manière à ce que l'humain puisse être humain selon le meilleur de ses possibles, dans un monde où la nature conserve sa place et sa valeur, et où les artefacts ne déshumanisent pas leur créateur.

une question

une question…

une réponse…

… qui se précise

… sous la forme d’un enjeu

Géographie : Du développementau développement durableThème introductif

• Dans quelle mesure l’augmentation des populations et de leurs besoins obligent les différentes sociétés à modifier leurs modes de développement ?

I. Mas qu’est ce que le développement durable ?

Thème 1 :Une question

Thème 2 :Une question

Thème 3 :Une réponse sous

la forme d’un enjeu

A qui appartient cette planète ?

Quelle sorte d’humains voulons-nous être ?

Le défi du développement durable ou de la « soutenabilité » est …

Complétez l’organigramme :

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?A qui appartient cette planète ?

-une première proposition : la planète appartient à la nature, à l’environnement.-une nature qui est une puissance créatrice non transformée par l’homme.

-non transformée par l’homme ?

Une nature non transformée par l’homme ?http://sertit.u-strasbg.fr/SITE_RMS/2010/04_rms_france_tempete_2010/04_rms_france_tempete_2010.html

Le littoral charentais et vendéenEncore au Xe siècle, la ville de Luçon était un port.Que s’est-il passé ?

L’homme a aménagé cet espace.Il a gagné des terres sur l’océan.

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?A qui appartient cette planète ?

-une première proposition : la planète appartient à la nature, à l’environnement.-une nature qui est une puissance créatrice non transformée par l’homme.

-non transformée par l’homme ? ou si peu : « qui n’aura été perturbéeque peu de temps ».

Une nature « qui n’aura été perturbée que peu de temps ».

Que signifie ce bleu clair ?

Ce document créé à partir d’une image SPOT rend compte dusuivi des inondations après le passage de la tempête Xynthia(27-28 février 2010).

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?A qui appartient cette planète ?

-une seconde proposition : la planète appartient aux hommes.

-une humanité qui a une vision utilitariste de la nature.-le social est prioritaire sur l’environnement : « détruit tout ».

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?A qui appartient cette planète ?

-une troisième proposition : la planète appartient aux moutons.

Avec l’invention de l’agriculture [quelle date ?) des animaux ont été domestiqués. Des croisements opérés par l’homme ont créé des espèces artificielles.

L’homme a sélectionné aussi des espèces végétales.Archéologues et historiens nous renseignent…

Dans la plaine de la Vistrenque, que voyons-nous comme paysage végétal à l’époque gallo-romaine (Ier-IV e s.) ?

Des arbres fruitiers

Des herbages Des céréales Des chênes verts

Des frênes

Des grandesbruyères

Et quel était le paysage végétal à l’âge de bronze final (1200-700) ?

Ier-IVe1200-700

Yvette VEYRET (Dir.), Comprendre le développement durable, Scéren, CRDP Aquitaine, 2008

Dans la plaine de la Vistrenque, que voyons-nous comme paysage végétal à l’époque du bronze final ? Plus de 1000 ans plus tôt ?

D’abord, ces arbres fruitiers qui semblaient si« naturels » n’existaient pas…Les chênes verts étaient plus nombreux… Des chênes à feuillage caduc étaient présents… Et beaucoup plus de frênes… Et enfin des ormes champêtres… Et quel était le paysage végétal 3000 ans auparavant ?Encore plus de forêt ?

Ier-IVe1200-700

Dans la plaine de la Vistrenque, que voyons-nous comme paysage végétal vers 4500 environ ?

3000 ans auparavant, la forêt ne recouvrait pas lescollines et plateaux…

Ier-IVe1200-7004500

Quels enseignements ?

- Il n’y a pas de « nature vierge ». L’homme agit sur la nature en fonction de ses besoins : anthropisation de la nature.

- L’anthropisation de la nature est un phénomène ancien.

4500

1200-700

Ier-IVe

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?A qui appartient cette planète ?

-une troisième proposition : la planète appartient aux moutons.

-la planète appartient aux « artefacts humains » : les créations deshumains pour l’élevage, l’agriculture et l’industrie. C’est le monde de l’économie.

Reprenons le raisonnement…

Thème 1 :Une question

Thème 3 :Une réponse sous la forme d’un enjeu

Thème 2 :Une question

A qui appartient cette planète ?

Quelle sorte d’humains voulons-nous être ?

Le défi du développement durable ou de la « soutenabilité » est …

Poursuivez l’arborescence du thème 1 de l’organigramme :Réponse : La nature, l’environnement.Courte description : Une nature non transformée par l’homme ou «perturbée que peu de temps ».

L’homme, le social. Une humanité qui « détruit tout » : prioritaire sur l’environnement.

Le monde de l’économie. Les « moutons », les « artefacts humains ».Réponse :Courte description :

Réponse :Courte description :

Ces trois propositions conduisent à un choix de développement de l’humain.

L’homme est soumis à la nature. L’homme détruit l’environnement. L’homme est au service de l’économie.

Choix de développement

humain.

Non soutenable

Quelles sortes de loups, d'hommes ou de moutons habiteront la planète ?

Un futur. Mais ces développements ne sont pas durables, ne tiennent pas debout. Pourquoi ?

Des textes rendent compte de ces constats.

Réponse : La nature, l’environnement.Courte description : Une nature non transformée par l’homme ou perturbée que peu de temps ».

L’homme, le social. Une humanité qui «détruit tout » : prioritaire sur l’environnement.

Le monde de l’économie. Les « moutons », les « artefacts humains ».

Réponse :Courte description :

Réponse :Courte description :

L’homme est soumis à la nature.

L’homme détruit l’environnement.

L’homme est au service de l’économie.

Choix de Développement

humain.

Non soutenable

1968 : Club de Rome.Politiques, scientifiques, industriels, etc. réfléchissent à la croissance . 1972 : rapport Meadows intitulé Halte à la croissance.

1972 : Sommet de Stockholm.Premier sommet de la Terre .1972 : création du PNUD Programme des Nations unies pour l’environnement.

Ces constats conduisent à une construction : le développement durable.

Réponse : La nature, l’environnement.Courte description : Une nature non transformée par l’homme ou perturbée que peu de temps ».

L’homme, le social. Une humanité qui «détruit tout » : prioritaire sur l’environnement.

Le monde de l’économie. Les « moutons », les « artefacts humains ».

Réponse :Courte description :

Réponse :Courte description :

L’homme est soumis à la nature.

L’homme détruit l’environnement.

L’homme est au service de l’économie.

Choix de développement

humain.

Non soutenable

1968 : Club de Rome.Politiques, scientifiques, industriels, etc. réfléchissent à la croissance . 1972 : rapport Meadows intitulé Halte à la croissance.

1972 : Sommet de Stockholm.Premier sommet de la Terre .1972 : création du PNUD Programme des Nations unies pour l’environnement.

Ces constats conduisent à une construction : le développement durable.

1987 : rapport Brundtland : Our commonfuture (=Notre avenir à tous).« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »

L’homme est au service de l’économie.1968 : Club de Rome.Politiques, scientifiques, industriels, etc. réfléchissent à la croissance . 1972 : rapport Meadows intitulé Halte à la croissance.

Ces constats conduisent à une construction : le développement durable.

1987 : rapport Brundtland : Our common future= (Notre avenir à tous).« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »

1992 : Sommet de Rio« planète Terre ».

Conférences se succèdent

à un rythme accéléré.

Le défi du développement durable ou de la «soutenabilité » est de conduire la coévolu-tion entre les humains, la nature (les loups, les forêts, le climat, l'eau...) et les artefacts (les moutons, les ordinateurs, les voitures, les médicaments...), de manière à ce que l'humain puisse être humain selon le meilleur de ses possibles, dans un monde où la nature conserve sa place et sa valeur, et où les artefacts ne déshumanisent pas leur créateur.

Thème 3 :Une réponse sous la forme d’un enjeu

Le défi du développement durable ou de la « soutenabilité » est …

Environnement

EconomieSocialDD

Qu’est ce que le développement durable ?… une coévolution.Qui conduit ? Qui sont les acteurs de cedéveloppement durable ?

Politique

Des acteurs multiples du local au globalPour conduire cette coévolution :

-l’individu.-les associations.-les militants.-les administrations.-les institutions.

etEthique

responsabilité

citoyennetéDD

!

A qui appartient cette planète ? Aux loups, à la nature sauvage qui n'aura été perturbée que peu de temps, finalement, par une espèce nuisible, l'Homo sapiens, espèce tellement destructrice qu'elle a causé sa propre destruction ? Aux hommes, cette espèce arrogante qui détruit tout sur son passage ? Aux moutons peut-être, bien plus paisibles, mais quels moutons ? Cette espèce artificielle, qui appartient au troisième monde, celui des artefacts humains recouvrant la nature ? (Car nous avons créé les moutons, comme nous avons créé le chien à partir du loup et la table à partir du bois.) Ou d'autres moutons : ces animaux que nous sommes nous-mêmes en train de devenir, broutant dans l'enclos, suivant le troupeau où qu'il aille et se laissant tondre docilement ?[…] L'homme peut aussi être un mouton pour l'homme, dans les cultures de soumission idéologique que l'on nous propose.

« Se laissant tondre facilement »!-éviter l’instrumentalisation des connaissances scientifiques.

La couverture du Rapport 2010 sur le développement dans le monde par la BanqueMondiale.

- Une planète au sol craquelé- Une courbe qui accélère très fortement. Son rouge rejointcelui du sol craquelé.- Un graphique « historique » :la température depuis 1000.Des chiffres à l’appui !

800/1300 Optimum médiéval

Considéré comme aussi chaudque le début du XXIe siècle.

Début du XXIesiècle.

Est-ce le cas ?

-éviter l’instrumentalisation des connaissances scientifiques.

Thème 3 :Une réponse sous la forme d’un enjeu

Le défi du développement durable ou de la « soutenabilité » est …

Environnement

EconomieSocialDD Politique

Des acteurs multiples du local au globalPour conduire cette coévolution :

-l’individu.-les associations.-les militants.-les administrations.-les institutions.

etEthique

responsabilité

citoyennetéDD

!« Se laissant tondre facilement »

- Instrumentalisation des connaissances scientifiques.

- Eviter le catastrophisme ou futurologie catastrophiste.

En 1974, le candidat écologiste René DUMONT intervient à la télévision durant la campagne présidentielle française.

Qu’annonce-t-il pour la fin du XXe siècle ?

[cliquer sur la vidéo pour lancer l’extrait]

• Une idée juste (les pressions exercéessur l’eau par les activités humaines) mais l’eau n’est pas une denrée rare enFrance ou en Europe au début du XXIesiècle.• C’est une ressource qui, à toutes les échelles ,est inégalement répartie, distribuée et consommée .

-éviter le catastrophisme ou futurologie catastrophiste.

Un accès à l’eau potableégal à 100% !

Un non accès à l’eau potablequi concerne un plus grand nombre.

Mais aussi des améliorations.

Cela signifie-t-il que l’eau n’est pas une préoccupation ?,que les idées de René Dumont ne sont

pas pertinentes ?

Changeons d’indicateurs…

Une géographie plus contrastée…une Espagne coupée en 2.

Des tensions fortes entre prélèvementet ressources…

Il y a bien une question de l’eau, un enjeu de l’eau. Mais ce n’est passa rareté.

• Une idée juste (les pressions exercées sur l’eau par les activités humaines) mais l’eau n’est pas une denrée rare enFrance ou en Europe au début du XXIe siècle.

• C’est une ressource qui, à toutes les échelles ,est inégalement répartie, distribuée et consommée .

-éviter le catastrophisme ou futurologie catastrophiste.

Géographie : Du développementau développement durableThème introductif

• Dans quelle mesure l’augmentation des populations et de leurs besoins obligent les différentes sociétés à modifier leurs modes de développement ?

I. Mais qu’est ce que le développement durable ?

• [Coller l’organigramme].Conclusion :Le développement durable est une coévolution entre trois domaines :

-environnement-social-économie

Des acteurs conduisent cette coévolution :-l’individu à l’échelle la plus grande.-mais aussi les associations, administrations, organisations et institutions.

A cette dimension politique, il faut ajouter une dimension éthique :

-citoyenneté et responsabilité-conserver un esprit critique (instrumentalisation des connaissances scientifiques, catastrophisme).

Géographie : Du développementau développement durableThème introductif

• Dans quelle mesure l’augmentation des populations et de leurs besoins obligent les différentes sociétés à modifier leurs modes de développement ?

I. Mais qu’est ce que le développement durable ?• [Coller l’organigramme].

Conclusion :

Le développement durable est une coévolution entre trois domaines :-environnement-social-économie

Des acteurs conduisent cette coévolution :-l’individu à l’échelle la plus grande.-mais aussi les associations, administrations, organisations et institutions.

A cette dimension politique, il faut ajouter une dimension éthique :-citoyenneté et responsabilité-conserver un esprit critique (instrumentalisation des connaissances scientifiques, catastrophisme).

L’ensemble forme un enjeu, un défi. Le développement durable n’est pas une solution mais « le nom d’un problème » (M. PUECH).Transition : Cet enjeu doit faire face à quelles inégalités ?Quel état des lieux de la planète ?II . Un développement inégal et déséquilibré à toutes les échelles. [Fin du diaporama]

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