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Synthèse du diagnostic territorial
Diagnostic énergie
Etat des lieux et potentiels
Diagnostic Energie - Méthodologie
Collecte des données
Production EnRsur le territoire
Potentiel de récupération
de chaleur
Caractérisation des réseaux
Potentiel du territoire
Situation des ENR
Potentiel global de production et priorisation
des gisements
Identification du gisement brut
Sélection de sites
Etudes de préfaisabilités
Consommation d’énergie
Niveau de contribution potentiel au territoire
Quelle est la consommation énergétique du territoire ?
A - 0,5 TWh / 58 M€
B - 1,3 TWh / 152 M€
C - 2,2 TWh / 257 M€La consommation d’énergie représenteune dépense d’environ 152 M€/an surle territoireSoit 24 MWh/hab/an ou 2 700 €/hab/an
Etat des lieuxLes consommations d’énergie
Consommation d’énergie finale par secteur Consommation d’énergie finale par type
En é
ne
rgie
(G
Wh
)En
eu
ros
(M€
)
RESIDENTIEL458 700 MWh
34%
MOBILITE387 551 MWh
29%
INDUSTRIE152 900 MWh
12%
FRET162 448 MWh
12%
TERTIAIRE138 882 MWh
10%
AGRICULTURE37 286 MWh
3%
RESIDENTIEL46 M€31%
MOBILITE56 M€37%
INDUSTRIE9 M€6%
FRET24 M€15%
TERTIAIRE14 M€
9%
AGRICULTURE2 M€2%
Carburants549 999 MWh
41%
Electricité322 457 MWh
24%
Gaz naturel164 862 MWh
12%
Combustibles fossiles
113 091 MWh9%
Combustibles renouvelables98 380 MWh
7%
Fioul88 978 MWh
7%
Carburants80 M€52%
Electricité41 M€27%
Gaz naturel10 M€
7%
Combustibles fossiles
9 M€6%
Combustibles renouvelables
4 M€2%
Fioul8 M€6%
Etat des lieuxLes consommations d’énergie
Etat des lieuxL’habitat
Chauffage par type d’énergie
ELECTRICITE35%
GAZ23%
COMBUSTIBLES
RENOUVELABLES18%
FIOUL18%
COMBUSTIBLES
FOSSILES6%
Electricité36%
Gaz de réseau23%
Fioul18%
Gaz en bouteille ou en citerne
5%
Chauffage urbain
2%
Autre16%
avt 191921%
1919 à 19458%
1946 à 197014%
1971 à 199033%
1991 à 200514%
2006 à 20118%
après 20112%
Année de construction des logements
Consommation par type d’énergie
Etat des lieuxL’habitat
Etat des lieux
Tertiaire
88 694 MWh64%
42 068 MWh30%
8 121 MWh
6%
ELECTRICITE
GAZ
COMBUSTIBLESRENOUVELABLES
76 923 MWh50%
48 132 MWh31%
16 603 MWh11%
5 622 MWh4%
5 619 MWh4%
COMBUSTIBLESFOSSILES
ELECTRICITE
GAZ
COMBUSTIBLESRENOUVELABLES
FIOUL
Industrie
387 551 MWh70%
162 448 MWh30%
Mobilité
Fret
Transport
Réseaux : gaz
Réseaux : gaz
Atouts
- Un potentiel de méthanisation important
- Présence d'agro-industries et de consommateurs d'énergie
Faiblesses
- Des oppositions locales aux projets de méthanisation
- Faible desserte en gaz naturel (donc faible consommation)
- Un réseau de transport faiblement présent sur le territoire
Opportunités
- Structuration de la filière méthanisation au sein du CORBI
- Retours d'expériences croissants
- Groupe de travail méthanisation au niveau national en cours de discussion
Menaces
- Complexité croissante de la réglementation
Réseaux : électricité
Réseaux : électricité
Atout
- Un réseau de transport présent sur le territoire
Faiblesse
- Des capacités réservées pour les EnR au titre du S3REnR faibles, voir inexistantes
- Un réseau de distribution développé uniquement dans les centre-bourgs
Opportunité
- Emergence de l'autoconsommation collective
- Emergence de nouveaux services liés aux énergies renouvelables locales : marché de capacité, effacement,...
Menaces
- Pas de menaces identifiées
Quelle est la part d’autosuffisance énergétique du territoire ?
A – 7,5%
B – 12,5%*
C – 20,5%
*L’autosuffisante énergétique du territoire est de 0,5 %, représentée par trois énergies renouvelables : la géothermie, le photovoltaïque et le biogaz. En comptant le bois et les agrocarburants (origine non connue), cette autosuffisance s’élève à 12,5 %.
Etat des lieuxProduction d’énergie : Photovoltaïque
168 installations1 176 MWh/an fournie sur le réseau Cuvergnon se démarque fortement
Etat des lieuxProduction d’énergie : Biogaz
Nom de l’installation Commune TypologieDate de première
injectionQuantité annuelle
Electricité (en MWh)
SITACrépy-en-
ValoisISDND 2012 3 996 MWh
SARL Dan Frères VersignyMéthanisation
agricole2015 1 416 MWh
Pas d’injection de biogaz sur le réseau !Installation en cogénération (électricité + chaleur)
Etat des lieuxProduction d’énergie : Geothermie
6 installations111 MWh/an
5 sur particuliers1 sur entreprise
➢Un territoire qui consomme principalement du carburant
et de l’électricité
➢ 2 secteurs majoritaires (habitat, transport)
➢ Présence de fioul et fossile importante (57 % de fossile)
➢Un habitat relativement ancien
➢Une précarité inférieure à la moyenne
➢Une autosuffisance énergétique à :
➢ 0,5 % hors bois et agro-carburants
➢ 12,5 % des consommations
Synthèse : Etat des lieux
Quel est le potentiel d’autosuffisance énergétique du territoire ?
A – 50%
B – 70%
C – 90%
Potentiel EnREolien
Potentiel EnREolien
Rose de vents sur le territoire
Potentiel brut :
142 % de la consommation d’électricité23 % de la consommation totale d’énergie
56 à 100 Eoliennes313 à 460 GWh
Potentiel EnRSolaire photovoltaïque
Hypothèses :- Seuls les bâtiments ayant une orientation de
±30° par rapport au Sud sont considérés- Ratio de mobilisation des toitures fonction
du type de toiture
Potentiel brut:
Soit 116 % de la consommation en électricité du territoireOu 28 % de la consommation totale
Nombre SurfaceEnergie brute (kWh)
MIN MAX
3-9kW = 20 à 40 m² 1 710 50 523 m² 2,3 GWh 4,6 GWh
9-36 kW = 40 à 250 m² 15 703 1 559 093 m² 88,9 GWh 177,7 GWh
36-100kW= 250 à 600 m² 525 195 432 m² 11,1 GWh 22,3 GWh
100kW-250kW= 600 à 1500m² 378 339 557 m² 16,1 GWh 32,3 GWh
Sup à 250 kW = sup à 1500 m² 172 1 053 723 m² 50,1 GWh 100,1 GWh
TOTAL 18 488 3 198 328 m² 168 GWh 337 GWh
Parkings 14 8 ha 0,4 GWh 1,5 GWh
Friches ou sites pollués 33 130 ha 6,2 GWh 24,7 GWh
Parcelles CCPV 99 54 ha 2,6 GWh 10,2 GWh
TOTAL 136 192 ha 9 GWh 36 GWh
178 GWh 373 GWh
1%
30%
4%
7%
21%
2%
25%
10% 20 à 40 m²
40 à 250 m²
250 à 600 m²
600 à 1500m²
sup à 1500 m²
Parkings
Friches ou sites pollués
Parcelles CCPV
Potentiel EnRBois Energie
Potentiel brut : 217 % de la consommation de bois16 % de la consommation totale64 à 213 GWh
Potentiel EnRMéthanisation
Potentiel brut : 48 % de la consommation de gaz6 % de la consommation totale78,7 GWh
Potentiel brut :3 300 équivalent logements3 % de la consommation totale
39,7 GWh
Potentiel EnR : Géothermie
Potentiel EnREnergie de récupération
Potentiel brut : 13 % de la consommation de l’industrie1 % de la consommation totale
19,5 GWh
Potentiel EnRRéseaux de chaleur
Nombre de communes
Energie potentielleGWh
Equivalent logement
Part de la consommation de chaleur basse température (Habitat + Tertiaire)
4 125 10 400 57 %
Potentiel EnRSolaire thermique
Potentiel brut :
Hypothèses :- Application uniquement pour de l’eau chaude sanitaire- Habitat et Tertiaire (Café, hôtel, restaurant, habitat communautaire et hôpitaux)
Hypothèses d’évolution issues du SRCAE :
Part du solaire thermique dans les consommations d’énergie
700 équivalent logements0,6 % de la consommation totale
Ancient
(rénovation)Neuf
Résidentiel Appartement 10 % 10 %
Maison 10 % 10 %
Tertiaire 10 % 10 %
8,4 GWh
Potentiel EnRHydraulique
Potentiel brut : 75 équivalent logements< 0,1 % de la consommation totale
0,9 GWh
1 chateau Ermenonville
2 Parc aux dames
3 Déversoir de l'ancien moulin
4 Ancien Moulin Acy
5Prise d'eau de Mareuil-sur-Ourcq
6 Ecluse de Port Queue d'Ham
7 Seuil de l'usine de Marolles
Synthèse
Un potentiel de 90 % des consommations d’énergie du territoire à consommation constante.
GWh 50 GWh 100 GWh 150 GWh 200 GWh 250 GWh 300 GWh 350 GWh 400 GWh 450 GWh 500 GWh
Eolien
Photovoltaïque
Bois-énergie
Réseaux de chaleur
Méthanisation
Géothermie
Energie de récupération
Solaire thermique
Hydroélectricité
Potentiel Production
Synthèse des potentiels EnR&R
* La production et le potentiel régional ont été ramenés à une population équivalente à celle de l’EPCI.** Consommation d’électricité et de carburants.
EnR en adéquation avec le territoire et les objectifs régionaux
EnR ayant des contraintes particulières
EnR non pertinente ou avec un développement limité
Production 2015
Potentiel
FluxCCPV
SRCAE SRCAECCPV
2020 2050
Eolien - 136 408 460
Photovoltaïque 1,2 3,4 46 373
Bois-énergie 92 119 153 213
Méthanisation 5,4 16 48 79
Géothermie 0,1 9,2 88 39,7
Energie de récupération - 5,8 41 19,5
Solaire thermique 0,2 3,4 20 8
Hydroélectricité - 0,2 1,4 0,9
Biocarburant 70 64 85 NC
Réseaux de chaleur - NC NC 125
834 GWh95 %**
192 GWh41 %
292 GWh33 %** 62 %
1 200 GWh90 %
Unité : GWh
Diagnostic émissions GES / polluants atmosphériques
du territoire
Quels sont les principaux gaz à effet de serre (GES)?
GES, polluants et secteurs d’activités considérés
CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6 et
NF3
Exprimés en tonnes équivalent CO2
NOx, PM10, COVNM, NH3, PM2,5 et SO2
Exprimés en unité massique (t)
8 secteurs d’activités Résidentiels, tertiaires, Transports routiers, autres transports,
agriculture, déchets, industrie hors énergie et industrie énergie hors électrique.
GES, polluants et secteurs d’activités considérés
Le gaz carbonique : CO2
Le méthane : CH4
Le protoxyde d’azote : N2OLes hydrofluorocarbures : HFCLes hydrocarbures perfluorés : PFCL’hexafluorure de soufre : SF6
Le trifluorure d’azote : NF3
Exprimés en tonnes équivalent CO2
NOx : Protoxyde d’azotePM10 et PM2,5 : ce sont les particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 et 2,5 µm, respectivementSO2 : Dioxyde de soufreCOVNM : Composés Organiques Volatils Non MéthaniquesNH3 : AmmoniacExprimés en unité massique (t)
• Connaitre le profil du territoire à travers les émissions de Gaz à Effet de Serre et des polluants de l’air
• Appliquer l’outil ESPASS proposé par l’ADEME et l’observatoire du climat
• Restituer les éléments au format réglementaire sur la plateforme de l’ADEME
Enjeux et méthodes
Plusieurs approches
• Approche réglementaire : scopes 1 + 2
• Approche comparative avec la France et la région Hauts de France: scope 1 (approche inventoriste)
• Approche consommation : scopes 1 + 2 + imports de biens et services –exports de biens et services
GES – Bilan 2012 (approche réglementaire – scope 1+2) avec utilisation de l ’outil ESPASS
• Bilan réalisé sur les valeurs PRG GIEC 2013 – AR5 (exigence réglementaire -dernier PRG)
• Approche basée sur la répartition de la consommation d’électricité et de chauffage urbain par secteur utilisateur
• Principales sources : transport routier, résidentiel, agriculture
Profil GES de la CCPV
Diagnostic
Emissons GES
T eq CO2
Résidentiel 64 156
Tertiaire 24 877
Transport routier 122 453
Autres transports 2 793
Agriculture 58 860
Déchets 3 333
Industrie hors branche énergie 16 174
Industrie branche énergie
TOTAL (hors branche énergie) 292 646
GES – Bilan 2012 (approche inventoriste - approche consommation d’électricité et de chauffage urbain)
• Part élevée du transport routier, du résidentiel, de l’agriculture par rapport région et part moindre pour l’industrie hors branche énergie
→ Le profil général de la CCPV selon l’approche inventoriste est proche de celle déterminée via l’outil ESPASS pour l’approche réglementaire → usage des clés de répartition ne biaise pas les résultats
GES
Hauts de France(source ATMO Hauts de France – PRG GIEC 2007-AR4)
France (source CITEPA – PRG GIEC 2007-AR4)
CCPV(source ATMO Hauts de France – PRG GIEC 2013-AR5)
Emissions liées à la consommation des citoyens
GES – autre approche : approche consommation
Emissions produites sur le territoire
Sectorisation différente par rapport à l’approche réglementaire
GES – approche consommation
Analyse comparative des 3 approches de GES
Quelle part d’émissions de CO2 est absorbée dans les sols ?
Séquestration du Carbone
Source : ORNL par LeJean Hardin et Jamie Payne
~130 t CO2/ha
~185 t CO2/ha
~300 t CO2/ha
~300 t CO2/ha
78%
22%
Répartition de la surface entre les activités (CCPV - 2015)
61 800 ha
Surface Agricole Utile (SAU) Superficie forêt
Crépy-en-Valois
Le Plessis-Belleville
Source: étude Climagri CCPV PERI-G Terr’Avenir
Séquestration du Carbone
La forêt
http://inventaire-forestier.ign.fr/cartov2/carto/afficherCarto/60
Répartition des émissions selon les compartiments du territoire
Variation de stock de Carbone
dans la forêt 43,1 kt CO2eq / an
ForêtSols Agricoles
Variation de stock de Carbone dans les sols agricoles (prairies)
16,1 kt CO2eq / an
Emissions aux champs (N2O & NH3) : 37,9 kt CO2eEmissions de CO2 à la ferme (fuel) : 12,7 kt CO2eFermentation entérique et
stockage des effluents : 8,0 kt CO2e
Déstockage de carbone lors du changement d’affectation des sols
5,0 kt CO2
Soit 58,6 kt CO2e
Séquestration carbone - source : outil ESPASS
Forêt : stockage dans la biomasse forêt
Terres cultivées et prairies : stockage dans les sols stables cultivés. Le stockage dans les prairies n'est pas évalué.
Autres sols : stockage/ déstockage de carbone changement d'affectation des sols
• Bilan réalisé sur les valeurs PRG GIEC 2013
• Difficulté de comparer les chiffres entre la CCPV et la France
Séquestration du carbone -Résultats pour la CCPV
13 429ha de forêts*
42 636ha de cultures*
1 833ha de prairies*
3 670ha de surfaces artificialisées*
CCPVFrance -
Périmètre Kyoto
Séquestration nette de dioxyde de carbone -
Teq CO2 en 2010
Teq CO2 en 2012
Forêt -43 081 -61 787 057Terres cultivées et prairies -16 140 4 867 500Autres sols 4 994 8 926 520BILAN -54 227 -47 993 037
* Pour la CCPV
Total kt CO2e
Méthode
Espass/Atmo
Méthode
Climagri
Emissions de CO2 à la ferme 12,7 10,6
Emissions aux champs (culture) 37,9 68,0
Fermentation entérique et
stockage des effluents (élevage)8,0 7,3
Total agriculture 58,6 85,9
Comparaison des résultats avecl’étude Climagri
Total kt CO2e
Méthode
Espass/Atmo
Méthode
Climagri
Forêt -43,1 -52,4
Terres cultivées et prairies -16,1 -0,5
Autres sols 5,0 0,0
Total séquestration -54,2 -52,8
Pour l’agriculture, les résultats sont similairesentre les 2 approches sauf pour la culture.
Ces écarts peuvent être expliqués par:- les PRG utilisés (AR5 ESPASS vs AR3
Climagri)- l’année (2015 Climagri vs 2010 ESPASS)- les hypothèses pour definir les clés de
répartition pour déterminer les émissionsà l’échelle de l’EPCI
Pour la séquestration de carbone, les écartsproviennent essentiellement des différencesde méthodologie. La méthode Climagri netient pas compte des stockages/déstockagede carbone liés au changement d’affectationdes sols
Agriculture
Séquestration
Quelle méthode retenir ?
Quel est le polluant atmosphérique le plus émis sur le territoire ?
A – COV
B – PM2,5
C – NOx
D – NH3
Les émissions de COVNM des sources biotiques sont exclues du total.
• Part très élevée du secteur agricole (origine combustion et engins)
• Part de l’industrie et du résidentiel moindre par rapport au niveau régional
Pour la CCPV
• Résidentiel : utilisation de peinture/solvant
• Industrie : utilisation de peinture/solvant
• Transport routier : principale source : VP et 2 roues
Polluants – Emissions des COVNMPrincipales sources : agriculture et résidentiel
France (source CITEPA)
CCPV(source ATMO Hauts de France)
Hauts de France(source ATMO Hauts de France)
Les émissions de NOx des sources biotiques sont exclues du total.
• Répartition des émissions en CCPV est plus proche de celle nationale que régionale
• Part du trafic est plus important en CCPV
• Le secteur agricole est plus prépondérant qu’au niveau national
• Part de l’industrie moindre qu’au niveau régional
Polluants – Emissions des NOxPrincipale source : transport routier
Hauts de France(source ATMO Hauts de France)
6,6%
3,4%
54,6%
6,0%
9,7%
0,2%11,8%
7,8%
Répartition des émissions NOx - France métropolitaine (%)
Résidentiel
Tertiaire
Transport routier
Autres transports
Agriculture
Déchets
Industrie hors branche énergie
Industrie branche énergie
France (source CITEPA)
CCPV(source ATMO Hauts de France)
Répartition CCPV très proche de la région avec une contribution de l’agriculture >95%
Polluants – Emissions du NH3→Principales sources : agriculture (azote contenu dans les excréments des animaux et fertilisation azotée)
France (source CITEPA)
CCPV(source ATMO Hauts de France)
Hauts de France(source ATMO Hauts de France)
• Part de l’industrie hors branche énergie est moins marquée en CCPV
• Part élevée de l’agriculture en CCPV
Pour la CCPV :
• Agriculture: majoritairement culture (labours)
• Transport routier : principale sources - Voitures
• Autres transports : essentiellement transport ferroviaire
Polluants – Emissions des PM10Principales sources : agriculture, résidentiel, industrie et transport
France (source CITEPA)
CCPV(source ATMO Hauts de France)
Hauts de France(source ATMO Hauts de France)
• Part de l’industrie hors branche énergie est moins marquée en CCPV
• Part élevée de l’agriculture par rapport à la région
Pour la CCPV
• Résidentiel : combustion du bois
• Transport routier : principale sources - Voitures
• Agriculture : principalement cultures
Polluants – Emissions des PM2,5Principales sources : résidentiel, agriculture,
transport routier
France (source CITEPA)
CCPV(source ATMO Hauts de France)
Hauts de France(source ATMO Hauts de France)
• Très faible part de l’industrie branche énergie
• Part élevée du résidentiel et du secteur agricole (origine combustion)
Polluants – Emissions du SO2Principales sources : combustion -industrie hors branche de
l’énergie, résidentiel
France (source CITEPA)
CCPV(source ATMO Hauts de France)
Hauts de France(source ATMO Hauts de France)
POLLUANTS – Bilan 2012
Polluants - Résultats globaux en CCPV
Point d’attention : les polluants ne peuvent se
comparer entre eux.
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
PM10 NOx COVNM PM2,5 SO2 NH3
Emissions en CCPV par polluant et par secteur, en kg
Résidentiel
Tertiaire
Transport routier
Autres transports
Agriculture
Déchets
Industrie horsbranche énergie
Industrie brancheénergie
Globalement, trois secteurs principaux se distinguent :
- l’agriculture,
- le transport routier,
- et le résidentiel.
L’impact direct et indirect de la consommation par les habitants apparait également comme un contributeur significatif.
Limites
- Pas d’analyse de la qualité d’air (émissions vs concentration)
SynthèseBilan des émissions de polluants / GES sur le
territoire
Diagnostic de vulnérabilité du
territoire et
adaptation au changement climatique
Quels sont les principaux risques liés au
changement climatique sur le territoire ?
Inondations
Effondrements
Mouvements de terrain
Augmentation de la température
Diagnostic adaptation aux changements climatiques
ALEA EXPOSITION IMPACT / RISQUE défini la sensibilité
+ =
Evolution du climat – Climat passé
Sur le territoire : Entre 1955 et 2015 la température a augmentée de 1.6°C (station Creil).Le gel est en moyenne présent de 50 à 60 jours dans l’année.
Le nombre de jours de fortes pluies, peu perceptible
En France :Un réchauffement qui s'est accéléré, depuis les années 80 avec une augmentation de 1.13°C.
En Région : Sur la période 1955-2015 en Hauts-de-France, la température moyenne s'est
accrue de 1,75°C à Lille et 1,77°C à Saint-Quentin. En Hauts-de-France, le nombre de jours de gel annuel sur les 60 dernières années est variable selon les stations régionales.
11,03
8,83
12,31
9,7610,01
12,01
7,00
8,00
9,00
10,00
11,00
12,00
13,00
Tem
pé
rutu
re e
n °
CEvolution des température (1955 - 2015)
Station de Creil
Evènements reconnus comme catastrophes naturelles
60 évènements recensés entre 1945 et 2016
Inondations et coulées de boue 44
Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain 1
Mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse 1
Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols 1
Inondations par remontées de nappe phréatique 7
Mouvements de terrain 3
Tassement de terrain 1Glissement de terrain 1
Effondrement de terrain 1
(source : base GASPAR).
Risques inondations
Inondation des rivières (La Saint-Marie, l’Automne, la Grivette, l’Ourcq, la Nonette, la Thève…).
Remontées de nappes :Sensibilité forte au sud du territoire sur les communes de Villers-St-Genest et Boissy-Fresnoy
Risques d’inondations par remontées de nappes
Risque retrait et gonflement des argiles
Risques de retrait et gonflement des argiles
Risques d’effondrements
Climat futur
Source DRIAS – indicateur température moyenne
Évolution de la température sur la CCPVPériode de référence
(1976-2005)
Scénario optimiste (Volontariste) – horizon
2021 - 2050
Scénario pessimiste (au fil de l’eau) – horizon
2071 - 2100
Température moyenne 10,3°C 11,46°C (+1,16°C) 14,45°C (+4,15°C)
Nombre de jours de vague dechaleur (température maximale
supérieure de plus de 5°C à la normale
pendant au moins 5 jours consécutifs)
11 24 (+13) 105 (+94)
Nombre de journées d’été(température maximale >25°C)
29 44 (+15) 89 (+60)
Nombre de jours de gel(température minimale <= 0°C)
51 42 (-11) 38 (-13)
Nombre de joursanormalement froids(température minimale inférieure de
plus de 5°C à la normale).
27 16 (-11) 3 (-24)
Climat futur - températureIndicateur : Température moyenne
En France, sur la moitié nord, on passe d’une température moyenne située entre 8 et 12°C à des températures moyennes de 12 à 16°C en 2100 selon le scénario le plus pessimiste. On retrouve le même profil en région avec une augmentation de la température plus manquée sur le territoire liée à l’influence de la région parisienne.
Période de Référence (1976-2005)
Scénario optimiste (Volontariste)
horizon 2021 - 2050
Scénario pessimiste (au fil de l’eau)
horizon 2071 - 2100
Climat futur - températureIndicateur : Nombre de journées d’été (température maximale >25°C)
Il pourrait y avoir jusqu’à plus de 70 jours avec une température supérieure à 25°C. L’influence de la métropole parisienne se fait largement ressentir contrairement au reste de la région, notamment sur la côte d’Opale où le nombre de jours anormalement chauds sera de 20 à 30.
Période de Référence (1976-2005)
Scénario optimiste (Volontariste)
horizon 2021 - 2050
Scénario pessimiste (au fil de l’eau)
horizon 2071 - 2100
Période de Référence (1976-2005) Scénario sans politique climatique (RCP8.5)
Horizon lointain (2071-2100)
Climat futur - température
Période de Référence (1976-2005) Scénario sans politique climatique (RCP8.5)
Horizon lointain (2071-2100) - Moyenne annuelle
Indicateur : Température moyenne quotidienne
5 indicateurs de températures et suivis pour le climat futur
Indicateur : Nombre de journées d’été (température maximale >25°C)
Évolution des précipitations
Période de
référence
(1976-2005)
Scénario optimiste
(Volontariste)
Scénario pessimiste
(au fil de l’eau)
Précipitations quotidiennes (en mm) 1,95 1,98 (+0,03) 1,88 (-0.07)
Nombre de jours de pluie(cumul de précipitations >= 1 mm)
Année 126 125,13 (-0,87) 112,13 (-13,87)
Hiver 34,27 33,79 (-0,48) 35,83 (+2,04)
Printemps 32,53 34,13 (+1,6) 31,37 (-1,16)
Été 28,2 28,9 (+0,7) 19,3 (-8,9)
Automne 31,3 28,37 (-2,93) 24,93 (-6,37)
Nombre de jours de fortes précipitations(cumul de précipitations >= 20 mm)
0 0 1
Période de sècheresse (maximum de jours
consécutifs avec cumul de précipitations < 1 mm)12 14 12
Climat futur - précipitation
Indicateur : Nombre de jours secs consécutifs
Indicateur : Précipitation quotidienne moyenne (mm)
4 indicateurs sur les précipitations suivis pour le climat futur
Période de Référence (1976-2005) Scénario sans politique climatique (RCP8.5)
Horizon lointain (2071-2100)
Période de Référence (1976-2005) Scénario sans politique climatique (RCP8.5)
Horizon lointain (2071-2100)
Des précipitations moyennes annuelles qui évoluent peu
Des contrastes saisonniers plus prégnants
Un allongement des périodes de sécheresses
SynthèseUne tendance au réchauffement du climat quelque soit l’échelle
L’ampleur du phénomène dépendra de notre capacité à agir
Une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été et du nombre de jours anormalement chauds sur le territoire.
Des hivers plus doux avec une diminution du nombre de jours de gels.
Des moyennes annuelles de précipitation qui évolueront peu jusqu’en 2100 mais avec des variations saisonnières plus contrastées. Source : DREAL à partir de l’étude « fourniture d’indicateurs
pour caractériser le changement climatique » Météo France pour la DATAR- 2010
Impacts futurs
Sensibilité moyenneBaisse de la disponibilité de la ressource en eau,Variabilité des rendements agricoles,Variation de la demande en énergie en hiver et en été (moins de chauffage et plus de froid), inconfort thermique en été,Augmentation des allergies (plus de pollen de plus en plus allergènes).
Sensibilité faibleEvolution des écosystèmes Fragilisation des infrastructures
Impact positif : Augmentation de la production de bois
=> Aménager le territoire en tenant compte de ses sensibilités et de son exposition
Perspectives
Planning
Phase 1 : Etat des lieux, diagnostic et analyse des enjeux
Articulation avec d’autres études : Evaluation Environnementale Stratégique du PCAET, étude agricole, études de préfaisabilité énergies
Phase 2 : La stratégie énergie-climat Élaboration des scénario : Janvier à Avril 2019Séminaire des élus sur la stratégie : Avril 2019
Phase 3 - Elaboration du plan d'action Organisation des 6 ateliers et des 2 réunions de sensibilisation : mai et juin 2019Proposition d’une première version du plan d’action et échanges pour l’EES : juillet 2019Validation du plan d’action : octobre 2019
Phase 4 - Dispositif de suivi et d'évaluation des résultatsSaisine de l’Autorité Environnementale : novembre 2019
Merci de votre attention
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