smartcities 2015 - cerema

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Direction territoriale Ouest

Les réseaux de chaleur au service de la ville intelligente

Novembre 2015 Odile Lefrère

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2

L’humanité et la chaleur, une longueur histoire...

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3

Source : Soes, d’après les sources par filière, chiffres clés de l’énergie

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4

5

Histoire de France

1950

1980

2010

grandes villes aux besoins de chaleur importants (Paris, Grenoble, Strasbourg)

création de réseaux en lien avec les grandes politiques d'urbanisation

création de nombreux réseaux géothermiques en Île-de-France suite aux chocs pétroliers

développement des réseaux de chaleur renouvelable

1960

1990

2000

1970

VOUSÊTESICI

Des réseaux de chaleur

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Réseaux de chaleur aujourd’hui● ≈ 520 réseaux de chaleur et de froid

recensés

● ≈ 2 millions d'équivalents logements desservis

● 6 % du chauffage

● réseaux alimentés à 40 % par des énergies renouvelables et de récupération

Carte des contenus CO2 basée sur l'enquête de branche

● Belgique ????

– 8,7 milliards de lem (12Mtep) pour le chauffage

– Surtout de la récupération

– Peu d’info autre que le Rapport Minguet -Decrop

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Réseaux de chaleur en France

● Urgence climatique 2020 : 3x20

– Les réseaux de chaleur portent 1/8 de l'effort national sur le développement des énergies renouvelables

● Cap 2030 : LTECV

– Multiplication par 5 de la chaleur renouvelable et de récupération livrée par les réseaux de chaleur

Demain ?

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Le ville de 2020, 2030, 2050● 2050 : 70% de la ville française a été construite avant 2010 (30-40% avant 1975)

Paris, 2010Paris, 2010Paris, 2050 (à 30 % près)Paris, 2050 (à 30 % près)

→ la population urbaine augmente → le taux de renouvellement urbain est très lent au regard de

l'urgence climatique

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● Besoin de solutions énergétiques :

– Qui permettent de mobiliser massivement des énergies renouvelables

– Qui soient compatibles avec les contraintes des villes

– Qui soient disponibles dès maintenant pour les objectifs 2020-2030

– Qui disposent d'un potentiel au-delà de 2030, pour les objectifs 2050

● Les réseaux de chaleur et de froid correspondent à ces 4 critères

Delayed

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Mobilisation des EnR&R (saison 1)● Evolution du bouquet énergétique des réseaux de chaleur :

– les gisements massifs et facilement mobilisables :

● Bois-énergie

● Récupération de chaleur (incinération de déchets, frites,...)

● Géothermie profonde

2010

2020

2030

2040

2050

● Passage en basse température (de 100-110°C à 70°-80°C)

– Intérêts :

● Réduction des pertes thermiques → meilleures efficacité énergétique

● Adaptation aux émetteurs basse température (planchers chauffants...)

– Inconvénients :

● Inadapté au bâti ancien

● Interventions sur le réseau nécessaires → plutôt pour des réseaux neufs

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Réseaux de froid20

10

2020

2030

2040

2050

Intérêts :

● Accès à des sources de froid renouvelables et gratuites

● Meilleur contrôle des fluides frigorigènes

● 5 à 10 fois plus efficace que la clim élec (énergie et CO2)

photo geographica.net

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Mobilisation des EnR (saison 2)20

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2020

2030

2040

2050

● Géothermie faible profondeur (+PAC) :

– plus grande disponibilité territoriale

– mutualisation de l'investissement

– réversible chaud/froid suivant la saison (stockage dans le sous-sol)

L’émergence de nouvelles sources

● Solaire thermique :

– Installation centralisé (« ferme solaire ») ou panneaux diffus dans la ville

– Solaire thermique > solaire photovoltaïque (3 à 4 fois plus d'énergie au m² de capteur)

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Mobilisation des EnR (saison 2)20

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2020

2030

2040

2050

● Passage en très basse température (20-30°)

– Élargissement du panel des sources mobilisables

– Boucles tempérées chaud/froid

● Récupération des sources « faibles »:

– Potentiel non négligeable en cumul à l'échelle de quartiers et villes : chaleur produite par les bâtiments, les infrastructures de services (transports, assainissement...), etc.

– Généralement source complémentaire (et minoritaire) ajoutée à une chaufferie classique

L’émergence de nouvelles sources

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Stockage de la chaleur20

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2020

2030

2040

2050

Stockage inter-saisonnier de 12000m3 (Friedrichshaffen, Allemagne)

● Techniquement au point depuis l'invention de l'eau chaude

● Développement dans les réseaux de chaleur pour lisser les pics de demande d'énergie

● Stockage journalier● Stockage inter-saisonnier

● Amélioration de l'efficacité et du bouquet énergétique (pas d'appoint fossile pour les pointes)

● Innovations :● Réduction de l'encombrement : stockage dans des aquifères

souterrains (lien avec géothermie), stockage latent (changement d'état d'un fluide), stockage chimique...

● Stockage, par le réseau de chaleur, du surplus de production électrique (éolienne, solaire PV, cogénération...)

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Smart Grid Thermique20

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2020

2030

2040

2050

● Intégration des TIC dans les réseaux de chaleur et de froid :– Capteurs communicants– Sous-stations intelligentes, régulateurs intelligents,

dispatcheurs– Liens avec autres éléments : bâtiments intelligents,

capteurs météo, smart grid électrique, marchés de l’énergie,

● Transferts possible entre les bâtiments :

– Ville de demain = cohabitation de bâtiments consommateurs d'énergie, de bâtiments passifs et de bâtiments producteurs d'énergie

– Le réseau de chaleur permet de décorréler l'instant de production et l'instant de consommation (stockage + mutualisation)

Centre de supervision de la CPCU

Salle de pilotage de Cofely

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La convergence des réseaux20

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2020

2030

2040

2050

● Réseau capable de gérer plusieurs sources d'énergie suivant plusieurs paramètres variables dans le temps (ensoleillement, vent, appel de puissance, prix de l'électricité, température extérieure...)

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Nouveaux usages de la chaleur20

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2020

2030

2040

2050

● Hypothèses :

– La quantité d'électricité spécifique requise par un foyer va continuer d'augmenter

– Le coût de production de l'électricité va continuer d'augmenter

● Donc : réservons l'électricité aux usages qui ne peuvent pas s'en passer.

● Appareils actuellement alimentés par l'électricité alors qu'ils ont en réalité besoin de chaleur/froid : lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle, ventilation, cuisson...

– Consommations non négligeables pour les bâtiments basse consommation ou passifs (5 et 10 kWh/m² par an pour chauffer l'eau des lave-linge et lave-vaisselle)

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Des réseaux couvrant plusieurs villes20

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2020

2030

2040

2050

● Résultat de l'interconnexion de plusieurs réseaux municipaux

– Des orientations en ce sens déjà dans le SRCAE d'Ile-de-France

– Plusieurs projets au Danemark (interconnexion de réseaux parfois sur plus de 100 km)

● Intérêt :

– Plus efficace, plus sûr (continuité de service)

– Plus apte à se passer complètement des énergies fossiles

– Reste proche des territoires (échelle infra-régionale)

– Permet de relier des sources de chaleur très éloignées des villes (centrales électriques par exemple)

Région de Copenhague : interconnexion de 20 réseaux de

chaleur

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Des réseaux entièrement décarbonés20

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2020

2030

2040

2050

● Tout le spectre des sources renouvelables et de récupération est mobilisé par les réseaux de chaleur

– Toutes les sources renouvelables : bois, géothermie, solaire, éolien, thalassothermie...

– Toutes les sources récupérables : ponctuelles (industries, centrales électriques...) et diffuses (bâtiments, réseaux...)

● La gestion intelligente des températures et le stockage de chaleur sont massivement répandus dans les réseaux

→ plus besoin des énergies fossiles pour répondre aux pointes

25/11/15 20

Pour en savoir plus sur les réseaux de chaleur,

leur place dans la transition énergétique nationale et territoriale,

leurs liens avec la planification, l’aménagement et la construction :

reseaux-chaleur.cerema.fr

Odile Lefrère02 40 12 85 43Odile.lefrere@cerema.fr

Pôle Réseaux de Chaleurreseaux-chaleur@cerema.fr blog.reseaux-chaleur.frtwitter.com/reseaux_chaleur

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