samedi 27 septembre 2014 bancs des ecoles de lormont au clic ou laisser défiler

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UNE JOURNEE DANS LES LANDES

Samedi 27 septembre 2014

Bancs des Ecoles de LormontAu clic

Ou laisser défiler

De Mugron à Samadeten Chalosse

département des Landes

Mugron, petite commune de 1397 h est surnommée « le belvédère de la Chalosse » en raison de son altitude (100 m).

Située sur les bords de l’Adour, elle fut le dernier port navigable de l’Adour.

Les arènes de Condrette

Situées sur la partie haute du village, les arènes telles qu’elles se présentent aujourd’hui, ont été construites en 1906 et inaugurées en 1911.consacrées principalement aux courses landaises , elles accueillent également des corridas.

Ces arènes, en forme de fer à cheval, contiennent 2800 places, dont 500 couvertes.Elles comptent parmi les plus belles arènes de France.

La Chalosse est le lieu de plus forte concentration tauromachique au monde.

Le département possède 133 arènes.

Ancien écarteur,

Mr Bertin nous servit

De guide

Le mur d’enceinte

Construit en 1907 par la municipalité, le fronton permettait de jouer (jusqu’en 1960) sur la concha (aire de jeu) des parties à main nue, à la raquette (pala) ou au gant d’osier (chistera).

En 1750, Monsieur Servat, bourgeois de Paris et collecteur de la dîme, fit construire LE CHAI d’ANTIN pour y

entreposer les barriques de vin et les sacs de grains.

La charpente monumentale a trois planchers de 800 m2 chacun et a nécessité

6 hectares de bois pour sa construction.

Frédéric Bastiat (1801 – 1850) économiste, homme politique et polémiste libéral, passa une grande partie

de sa vie à Mugron dont sa famille était originaire.

Eglise St Laurent et son presbytère

La matinée se termina par un repas à l’auberge des arènes

SAMADETLouis d’Astorg d’Aubarède, marquis de Roquépine (1714 – 1732), lieutenant du roi, possédait des terres peu fertiles à

Samadet.La présence d’argile fine, de sable et d’eau lui donna l’idée de

créer une « manufacture de faïences ».Le port de St Sever tout proche sera un atout pour

l’exportation. En 1732 la manufacture devint « royale » et connaîtra ainsi son

apogée.La révolution française et la concurrence des faïences fines

anglaises précipitera son déclin.En 1841 les bâtiments sont en grande partie démolis.

La dernière assiette signé samadet est datée de 1831.

Visite du musée de la faïence

Des explications très détaillées sur la fabrication des objets

Les premiers motifs bleu de cobalt

L’utilisation du jaune de chrome

La faïence ancienne se fait à partir d’argile. La terre est tournée ou moulée. La première cuisson se fait à 800°.

Le biscuit ainsi obtenu est trempé dans un émail à base d’oxyde d’étain (faïence stannifère) ou d’oxyde de plomb. Cela lui donne

l’imperméabilité nécessaire.La cuisson de cet émail se fait à 1000°.

Un poncif , dessin piqueté de trous d’épingles sert de guide au peintre.

La cuisson de grand feu : la peinture est appliquée directement sur l’émail ce qui rend le repentir difficile. On effectue une deuxième

cuisson (800°-900°)cette haute température ne permet pas d’utiliser les rouges, les roses

et les ors.

La cuisson de petit feu : les oxydes métalliques mêlés à des fondants sont posés sur une faïence émaillée déjà cuite et nécessite

une troisième cuisson à 750°.Sur certaines pièces complexes ont peut effectuer jusqu’à 60 cuissons

successives.

L’utilisation du pourpre de Cassius

Nous terminons la visite par les arts de la table depuis le moyen âge jusqu’à nos jours.

Photos ColettePhotos internet

Colette.bros@orange.frMusique : instrumental

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