rym karoui

Galerie Ammar Farhat - Sidi Bou Saïd

Expositionde peintures et sculptures

Que font les ar stes depuis la nuit des temps sinon se ré-approprier un morceau du réel et le transformer au gré de l’imaginaire qui les hantent et habitent ?

« Des mondes se sont ouverts et s’ouvrent sans cesse à nous, mondes qui appartiennent aussi à la nature, mais qui ne sont pas visibles pour tous, qui ne le sont peut-être vraiment que pour les enfants, les fous, les primi fs », écrivait dans Souvenirs le peintre Paul Klee que la lumière tunisienne a révélé à lui-même.

Dans l’œuvre éloquente et volubile de Rym Karoui, basée sur des techniques mixtes- acryliques et collages- et enrichie de sculptures de toutes tailles, le regard retrouve les traces de ce « monde intermédiaire », « royaume de ceux qui ne sont pas nés ou qui sont déjà morts, royaume de ce qui aspire à venir, mais qui ne viendra pas nécessairement », si bien décrits par Klee.

« MON MANEGE à moi c’est toi !

Sur la toile de l’ar ste, reconnue très tôt, dès les années 90, à la fin de ses études à l’Ecole des Beaux Arts de Marseille, comme une valeur sûre de l’art contemporain tu-nisien, se déploie un cortège de personnages extravagants, fantasques et fantas ques, qui se partagent dans un conflit perpétuel les forces du bien et du mal. Inspirés du monde du cirque, du dessin animé, du jeu, du conte et du cinéma, ils incarnent des rois fous, des dames de cœur, des princesses africaines toujours fer les, des funambules en équilibre pré-caire, des trapézistes montant vers le ciel…Mais aussi des animaux inquiétants, hybrides aux formes inédites et mu-tantes. La lune, les étoiles et des trèfles à quatre feuilles y tourbillonnent en tous sens. COULEURS LUMIERE. ENERGIE. VITALITE.

On entendrait presque le spectateur devant lequel défilent ces denses composi ons plas ques, se surprendre à chan-tonner tout bas les paroles entrainantes de Piaf : « Tu me fais tourner la tête. Mon MANEGE à moi c’est toi ! ».

MondesIntermédiaires

LE HASARD ET L’IMPRÉVISIBLE

L’œuvre de Rym Karoui est un récit permanent. Souvent les plages de peinture et des morceaux de graphisme sont forte-ment imbriqués. Des écritures choisies, en arabe, en français et en anglais, viennent serpenter d’une manière ludique à la surface du tableau : WELCOME SILICONE Halal, DEGAGE, GAME OVER, STOP ! BOUM ! BOUH, OU EST LE ROI ? FREE-DOM, BANG BANG !

Les le res rassemblées par les codes du langage sont tout d’abord des dessins pour Rym Karoui. Elle les considère en-suite comme des sons, qui résonnent dans sa tête, tel une pe te musique intérieure. L’ar ste s’amuse. Elle interroge allégrement les mots du moment et puis imbibée comme une éponge de l’actualité et de la réalité qui l’entourent, se laisse aller à introduire dans son travail le hasard et l’impré-visible…

“PLANET“60X58 cm

Métal - 2009

Ponctuent les toiles et les sculptures de l’ar ste, des chiffres énigmatiques, intriguant, qui défilent en rangs serrés. Renvoient-ils à un numéro de téléphone reçu d’un étrange étranger ? A l’écho d’un appel venu d’un autre monde ? D’une lointaine planète ? Celles par exemple de La Guerre des étoiles ou d’Harry Po er, des œuvres cultes, qui ne cessent de la fasciner.

« Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essen el est invisible pour les yeux », disait le re-nard au Pe t Prince, dans le roman éponyme d’Antoine de Saint-Exupéry.

EST CE LE SAUT DANS LE VIDE ?

Le talent de Rym Karoui est inséparable de ses doutes, ses tâtonnement, sa quête perpétuelle d’une in me néces-sité intérieure, qu’elle libère en pra quant au quo dien son écriture automa que personnelle, le dessin. Et même si elle inaugure dans ce e dernière exposi on, à la trame étonnamment épurée, une pale e de couleurs flashy, to-niques, pleine de vibra ons, l’univers de la plas cienne ne réfère pas uniquement au pays merveilleux d’Alice. Derrière une produc on plas que à la gaieté esquissée presque en

“Dream+“ 130X100 cm - Technique mixte sur toile - 2013

trompe l’œil, se cachent pudiquement une foule de démons. 40, 42, 43, 45, 46…son âge de FEMME imprimé quelque part sur la toile à la manière d’un tatouage, résonne comme une menace. Un rappel du temps qui passe, emportant sur son passage, tout doucement sans faire de bruit, les lueurs de la séduc on…

Aux yeux de l’ar ste, la Tunisie post révolu onnaire est at-teinte de symptômes anxiogènes. De ses tréfonds est sor e une armée de virus maléfiques, noirs, hirsutes, hallucino-gènes, qu’elle oppose aux virus bénéfiques, peints de cou-leurs pastel. Tous ceux-là s’affranchissent des limites du des-sin et du cadre, s’incarnent dans des sculptures et s’en vont explorer la vie ! Quel bonheur ce serait pour Rym Karoui si elle pouvait tomber sur un secret mécanisme pour les faire animer, bouger, galoper…

Euphorisant est le coup de pied du DEGAGE, qui jalonne les toiles de ce e dernière série. Or, les membres béants de ces curieux tracés longilignes surmontés d’une couronne- paro-die du pouvoir- s’ouvrent sur un trou. Est-ce le saut dans le vide ?

HELP Tounes

Ses tableaux et sculptures mêlent de façon directe l’anecdo-que, le symbole et l’évènement concret. C’est ainsi qu’elle

raconte, l’émo on au fond de la pale e, comment en rant sur son père Chokri Belaid, leader poli que aba u le 6 fé-vrier dernier, c’est sa pe te fille rose, esquissée par l’ar ste selon la spontanéité intacte d’un dessin d’enfant, qu’on a assassinée…

Ainsi va l’actualité tumultueuse du pays sous le regard dis-tant des troïka boys, sculptures en résine, des ovni, des objets volants non iden fiés d’un pouvoir incertain et dont pourtant la couronne dorée reste toujours en bonne place. «HELP Tounes ! », grave-t-elle dans un cri étouffé.

Alors ? « LIBERTE QUAND ? », s’interroge Rym Karoui pour répliquer plus loin sur un autre tableau, plus mu ne que jamais : « I beleave in DIEU, MA MERE, WEKELEAKS, Mon Banquier et MOI ».

Au fil du temps, les codes et symboles de Rym Karoui évo-luent vers l’essen el. Portés par un long processus de ré-flexion et de matura on, ils semblent se concentrer comme des cristaux.

Olfa Belhassine

Que font les ar stes depuis la nuit des temps sinon se ré-approprier un morceau du réel et le transformer au gré de l’imaginaire qui les hantent et habitent ?

« Des mondes se sont ouverts et s’ouvrent sans cesse à nous, mondes qui appartiennent aussi à la nature, mais qui ne sont pas visibles pour tous, qui ne le sont peut-être vraiment que pour les enfants, les fous, les primi fs », écrivait dans Souvenirs le peintre Paul Klee que la lumière tunisienne a révélé à lui-même.

Dans l’œuvre éloquente et volubile de Rym Karoui, basée sur des techniques mixtes- acryliques et collages- et enrichie de sculptures de toutes tailles, le regard retrouve les traces de ce « monde intermédiaire », « royaume de ceux qui ne sont pas nés ou qui sont déjà morts, royaume de ce qui aspire à venir, mais qui ne viendra pas nécessairement », si bien décrits par Klee.

MondesIntermédiaires

« MON MANEGE à moi c’est toi !Sur la toile de l’ar ste, reconnue très tôt, dès les années 90, à la fin de ses études à l’Ecole des Beaux Arts de Marseille, comme une valeur sûre de l’art contemporain tu-nisien, se déploie un cortège de personnages extravagants, fantasques et fantas ques, qui se partagent dans un conflit perpétuel les forces du bien et du mal. Inspirés du monde du cirque, du dessin animé, du jeu, du conte et du cinéma, ils incarnent des rois fous, des dames de cœur, des princesses africaines toujours fer les, des funambules en équilibre pré-caire, des trapézistes montant vers le ciel…Mais aussi des animaux inquiétants, hybrides aux formes inédites et mu-tantes. La lune, les étoiles et des trèfles à quatre feuilles y tourbillonnent en tous sens. COULEURS LUMIERE. ENERGIE. VITALITE.

On entendrait presque le spectateur devant lequel défilent ces denses composi ons plas ques, se surprendre à chan-tonner tout bas les paroles entrainantes de Piaf : « Tu me fais tourner la tête. Mon MANEGE à moi c’est toi ! ».

LE HASARD ET L’IMPRÉVISIBLEL’œuvre de Rym Karoui est un récit permanent. Souvent les plages de peinture et des morceaux de graphisme sont forte-ment imbriqués. Des écritures choisies, en arabe, en français et en anglais, viennent serpenter d’une manière ludique à la surface du tableau : WELCOME SILICONE Halal, DEGAGE, GAME OVER, STOP ! BOUM ! BOUH, OU EST LE ROI ? FREE-DOM, BANG BANG !

Les le res rassemblées par les codes du langage sont tout d’abord des dessins pour Rym Karoui. Elle les considère en-suite comme des sons, qui résonnent dans sa tête, tel une pe te musique intérieure. L’ar ste s’amuse. Elle interroge allégrement les mots du moment et puis imbibée comme une éponge de l’actualité et de la réalité qui l’entourent, se laisse aller à introduire dans son travail le hasard et l’impré-visible…

Ponctuent les toiles et les sculptures de l’ar ste, des chiffres énigmatiques, intriguant, qui défilent en rangs serrés. Renvoient-ils à un numéro de téléphone reçu d’un étrange étranger ? A l’écho d’un appel venu d’un autre monde ? D’une lointaine planète ? Celles par exemple de La Guerre des étoiles ou d’Harry Po er, des œuvres cultes, qui ne cessent de la fasciner.

« Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essen el est invisible pour les yeux », disait le re-nard au Pe t Prince, dans le roman éponyme d’Antoine de Saint-Exupéry.

EST CE LE SAUT DANS LE VIDE ?

Le talent de Rym Karoui est inséparable de ses doutes, ses tâtonnement, sa quête perpétuelle d’une in me néces-sité intérieure, qu’elle libère en pra quant au quo dien son écriture automa que personnelle, le dessin. Et même si elle inaugure dans ce e dernière exposi on, à la trame étonnamment épurée, une pale e de couleurs flashy, to-niques, pleine de vibra ons, l’univers de la plas cienne ne réfère pas uniquement au pays merveilleux d’Alice. Derrière une produc on plas que à la gaieté esquissée presque en trompe l’œil, se cachent pudiquement une foule de démons. 40, 42, 43, 45, 46…son âge de FEMME imprimé quelque part sur la toile à la manière d’un tatouage, résonne comme une menace. Un rappel du temps qui passe, emportant sur son passage, tout doucement sans faire de bruit, les lueurs de la séduc on…

Aux yeux de l’ar ste, la Tunisie post révolu onnaire est at-teinte de symptômes anxiogènes. De ses tréfonds est sor e une armée de virus maléfiques, noirs, hirsutes, hallucino-gènes, qu’elle oppose aux virus bénéfiques, peints de cou-leurs pastel. Tous ceux-là s’affranchissent des limites du des-sin et du cadre, s’incarnent dans des sculptures et s’en vont explorer la vie ! Quel bonheur ce serait pour Rym Karoui si elle pouvait tomber sur un secret mécanisme pour les faire animer, bouger, galoper…

Euphorisant est le coup de pied du DEGAGE, qui jalonne les toiles de ce e dernière série. Or, les membres béants de ces curieux tracés longilignes surmontés d’une couronne- paro-die du pouvoir- s’ouvrent sur un trou. Est-ce le saut dans le vide ?

le cœunard aSaint-E

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Le taletâtonnsité inson écsi elle étonnniquesréfèreune prtromp40, 42sur la menacpassagséduc

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Euphotoiles curieudie duvide ?

“Mènine“Hauteur : 1,90 m Métal - 2009

“Game over“ Technique Mixte sur toile - 100X75 cm - 2011

HELP Tounes

Ses tableaux et sculptures mêlent de façon directe l’anecdo que, le symbole et l’évènement concret. C’est ainsi qu’elle raconte, l’émo on au fond de la pale e, comment en rant sur son père Chokri Belaid, leader poli que aba u le 6 février dernier, c’est sa pe te fille rose, esquissée par l’ar ste selon la spontanéité intacte d’un dessin d’enfant, qu’on a assassinée…

Ainsi va l’actualité tumultueuse du pays sous le regard distant des troïka boys, sculptures en résine, des ovni, des objets volants non iden fiés d’un pouvoir incertain et dont pourtant la couronne dorée reste toujours en bonne place. «HELP Tounes ! », grave-t-elle dans un cri étouffé.

Alors ? « LIBERTE QUAND ? », s’interroge Rym Karoui pour répli-quer plus loin sur un autre tableau, plus mu ne que jamais : « I beleave in DIEU, MA MERE, WEKELEAKS, Mon Banquier et MOI ».

Au fil du temps, les codes et symboles de Rym Karoui évoluent vers l’essen el. Portés par un long processus de réflexion et de matura on, ils semblent se concentrer comme des cristaux.

Olfa Belhassine

“Libre c’estpour quand ?“

150X150 cm Technique mixte sur toile

2010

“She“150X150 cmTechnique mixte sur toile2010

“Freedom“

Technique Mixte sur toile - 130X100 cm - 2011

“Gha ous“Hauteur : 67 cmLargeur : 56 cmRésine - 2012

“Gha ous“Hauteur : 67 cmLargeur : 56 cmRésine -2012

“Dégage“40X40 cmTechnique mixte sur toile2011

Dessin sur papier 2008

“Troika“de gauche à droite

H : 95-70-70 -133-70 cm Résine - 2012

“Help Tounes“80X80 cm Technique mixte sur toile2013

“Bang!Bang!“150X150 cm

Technique mixte sur toile2013

“Kalba“Hauteur : 40 cm Largeur : 50 cm

Résine - 2009

“Gha ous“Hauteur : 67 cmLargeur : 56 cmRésine - 2012

“Rib“100X70 cm Technique mixte sur toile2013

“RABBIT“Hauteur : 100 cmLargeur : 65 cmRésine - 2013

Sans tre130X100 cmTechnique mixte - 2011

“J’y suis, j’y reste“130X100 cm

Technique mixte - 2012

“Zén

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130X

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cm

Tech

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“Wikileaks“150X150 cm Technique mixte sur toile - 2011

“Game over l’arab“150X150 cm

Technique mixte sur toile - 2011

Dessin sur papier21X15 cm - 2008

Dessin sur papier21X15 cm - 2008

“Planet Tataouine“ Hauteur 85X58 cm Métal et peinture 2009

“Cut soub3i»“100X130 cm

Technique mixte sur toile2012

“Help! 45“40X120 cm Technique mixte sur toile 2011

“Crazy rabbits“Technique mixte sur toile170X120 cm - 2013

“Rabbit“Hauteur : 1 m Largeur : 65 cmRésine - 2013

“Welcome to silicone halel“150X150 cm

Technique mixte sur toile - 2010

« »100X100 cmTechnique mixte sur toile2010

مالّ حب

“Orange est la vie“Dessins - 21X15 cm

2007

“Orange est la vie“Dessins - 21X15 cm2007

“Gha ous“Hauteur : 67 cmLargeur : 56 cmRésine - 2012

“Game Over“ 130X100 cm - Technique mixte - 2011

“Beya et son chien “Technique mixte :métal et résine Hauteur : 220 cmLargeur : 190 cm

“le 14“ 130X130 cm

Technique mixte sur toile 2011

“Le 14“ 130X130 cm Technique mixte sur toile 2011

Installa on “Pink Virus“ Métal Peinture - 2010H : 41X27 cm 30X27 cm 26X12 cm

“Green heart“ Métal PeintureHauteur : 117 cmLargeur : 43 cm2010

“Tombouctou“ 100X75 cm

Technique mixte sur toile 2013

“La chose“ 130X100 cm

Technique mixte sur toile - 2012

“Cut Cut“ 130X100 cm - Technique mixte sur toile - 2013

“Rabbit“Hauteur : 1 m Largeur : 65 cmRésine - 2013

Dessin sur papier21X15 - 2010

Dessin sur papier21X15 - 2010

“Rabbit“Hauteur : 1 m Largeur : 65 cmRésine - 2013

“Où est le roi“ 130X100 cm - Technique mixte sur toile - 2012

“Meninas“Métal + peinturede gauche à droiteH : 185cm - 85cm - 118cm2009

Sculptures en métal de droite à gauche140X70 cm50X35 cm90X60 cm 2011

Dessin sur papier21X15 cm - 2009

Dessin sur papier21X15 cm - 2009

“Chuut“ 100X75 cm - Technique mixte sur toile - 2013

DIPLÔMES

1991 : Diplôme Na onal d’Art Plas que,Marseille.

1993 : Diplôme Na onal Supérieur d’expression Plas que à l’école d’Art, Marseille.

STAGES

1991 : Stage de sculpture à l’école desBeaux Arts, Paris.

1992 : Stage de Peinture à l’école desBeaux Arts, Barcelone.

EXPOSITIONS PERSONNELLES

1993 : Musée de Sidi Bou Saïd, Tunisie. 1995 : Galerie «Ammar Farhat», Tunisie. 1997 : Galerie «Ammar Farhat», Tunisie. 1999 : Galerie «Ammar Farhat», Tunisie. 2001 : Galerie «Ammar Farhat», Tunisie.

2002 : Galerie «De Griffioen» Anvers - Belgique.

2003 : Exposi on ‘Galerie ARCIMA’ Paris, France.

2006 : Galerie «Ammar Farhat», Tunisie “Pein-tures et sculptures”.

EXPOSITIONS COLLECTIVES

1992 : Galerie de l’école d’Art, Marseille, France.

1993 : ‘Peinture contemporaine Tunisienne’ Washington (DC), USA.

1994 : Salon d’automne de la Marsa Galerie Driba, Tunisie (2ème prix).

1995 : Salon d’automne de la Marsa Galerie Driba, Tunisie (2ème prix).

1997 : ‘Dix années de jeune peinture Tunisienne’ Galerie de la bibliothèque Charles de Gaulle, Tunisie.

1997 : ‘L’école de Tunis’ Galerie Gorgi, Tunisie.

1997 : ‘Chassé Croisé’ Palais Khéreddine, Tunisie.

Née à Bizerte - Tunisie en 1967

1998 : ‘Mondial Culturel’ Montélimar, France.

1998 : ‘Peintures Contemporaines’ Galerie Ammar Farhat, Tunisie.

1999 : ‘L’école de Tunis’ Galerie Gorgi, Tunisie.

1999 : ‘Atelier-Galerie In Den Gerbgruben’ Alpha Club, Vienne, Autriche.

1999 : ‘Atelier-Galerie In Den Gerbgruben’ Palais Wi genstein, Vienne, Autriche.

1999 : ‘Atelier-Galerie In Den Gerbgruben’ Gerbgruben, Vienne, Autriche.

1999 : ‘Exposi on de groupe’ Galerie Ammar Farhat, Tunisie.

1999 : ‘Artuel’ Foire de l’Art à Beyrouth, Liban.

2000 : ‘Kennedy Center’, Washington, USA

2000 : Réalisa on de fresques ‘Hôtel Golden Tulip’, Gammarth - Tunisie.

2000 : ‘Exposi on Universelle’ Hanovre, Alle-magne.

2001 : ‘Exposi on Gorgi’, Tunis.

2002 : ‘galerie Mille feuilles’ La Marsa, Tunis.

2002 : Exposi on de groupe, Norvège.

2002 : Exposi on de groupe, Lituanie.

2003 : Exposi on de Groupe ‘Galerie Gorgi’, Tunisie.

2004 : Composi on urbaine sur bâche géante (200m²) avec le peintre Feriel LAKHDAR 2005 ZI Expo.

2005 : Créa on de meubles espace EMPORIO, Tunisie.

ACQUISITIONS

Ministère de la Culture, Tunis. Collec ons privées.

Musée d’Art Contemporain, Jordanie.

C&R : Agence MIM Photographie : Firas Ben Khelifa