résultats fonctionnels à distance des fractures déplacées de l’extrémité supérieure de...

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S286 88e réunion annuelle de la Société francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

dans 23 cas, et de révision dans 9 cas. Le score de Constant moyenétait de 34 (11—69). Ces patients ont fait l’objet de débridementavec conservation des implants (13 cas), de révision en 1 temps(5 cas), en 2 temps (14 cas) ou d’une dépose des implants avec ousans interposition de spacer (6 cas), soit un total de 38 procédureschirurgicales. Au recul moyen de 35 mois (12—137), nous disposionsd’une évaluation clinique, biologique et radiographique pourchaque patient.Résultats.— Les germes les plus fréquemment isolés étaient P. Acnes(55 %) et les Staphylocoques coagulase-négative (50 %). Le tauxde complication global était de 27 %, et était plus élevé pour lesrévisions en 2 temps (36 %). Au dernier recul, 26 patients étaientconsidérés comme guéris (81 %). Le score de Constant final moyenétait de 47 (12—75). Après débridement simple, le score de Constantmoyen était de 51 (29—75), mais l’infection persistait dans 46 % descas. En cas de révision avec réimplantation de prothèse inversée,le score de Constant moyen était significativement meilleur qu’encas de dépose simple (46 vs 25), et le taux de guérison comparable(80 %). Une amélioration significative du score de Constant aprèstraitement n’était notée que chez les patients ayant un score deConstant initial bas (< 30).Discussion.— La prise en charge des infections sur prothèse inver-sée est peu documentée dans la littérature, et aboutit souventà la perte des implants. Bien qu’exigeante techniquement, nousmontrons que la réimplantation d’une prothèse inversée en casd’infection est possible, et qu’elle améliore le pronostic fonc-tionnel sans compromettre les chances de guérison infectieuse,par rapport à la dépose des implants, qui doit rester une solu-tion de sauvetage. Le débridement simple est l’option la moinsagressive, mais expose au risque d’infection résiduelle, et n’estindiquée qu’en cas d’infection aiguë. Une infection bien toléréecliniquement doit faire reconsidérer la nécessité d’un traitementchirurgical.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.042

Séance du mardi 12 novembre 10 h 30—12 h 30,salle 351, niveau 3Pédiatrie — Modérateurs : Franck Chotel (Lyon),Virginie Rampal (Nice)

80Résultats fonctionnels à distance desfractures déplacées de l’extrémitésupérieure de l’humérus traitées parembrochage centromédullaireélastique stable chez l’enfantMarie Rousset ∗, Antoine Samba , Lionel Athlani ,Lorenza Marengo , Antonio Andreacchio ,Federico Canavese10, rue André-Moinier, 63000 Clermont-Ferrand, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les fractures déplacées de l’extrémité proximalede l’humérus (EPH) chez l’enfant sont le plus souvent d’indicationchirurgicale et peuvent être traitées par embrochage centromédul-laire élastique stable (ECMES). L’objectif principal de notre étudeétait d’évaluer à distance le résultat fonctionnel de ces fracturesen utilisant une échelle fonctionnelle standardisée.Patients et méthodes.— De janvier 2008 à juillet 2012, 58 enfantsont été traités par ECMES pour des fractures de l’EPH déplacées,fermées, sans trouble neurovasculaire ni autre fracture associée.Les patients ont été opérés par ECMES, puis suivis cliniquementet radiologiquement, dans deux établissements européens diffé-

rents. L’évaluation fonctionnelle a été réalisée après l’ablation dumatériel d’ostéosynthèse de facon homogène et standardisée parla grille d’évaluation Quick-DASH®. L’analyse statistique descrip-tive a évalué les moyennes, déviations standard et intervalles deconfiance.Résultats.— Cinquante-huit enfants traités consécutivement ontété inclus (23 garcons, 35 filles). L’âge moyen lors du trauma-tisme était de 11,1 ± 2,8 ans (4—15,9 ans). Le traumatisme étaitdirect dans 50 cas et indirect dans 8 cas. Le degré d’angulationmoyen était de 47,8◦ ± 21,3 (10—90◦). La translation moyenneétait de 68,3 % ± 33,9 (10—100 %). Six patients ont été perdus devue. Parmi les 52 restants, le suivi moyen était de 549 jours ± 251(164—1184 jours). Toutes les fractures ont consolidé sans calvicieux. Le Quick-DASH® retrouvait un score moyen de 1,2 (0—6,5)avec 37 patients ayant un score à 0 (71,1 %), 7 à 2,3 (13,5 %), 4 à4,5 (7,7 %) et 4 à 6,5 (7,7 %). Les amplitudes articulaires ont étéconservées et l’ensemble des enfants a pu reprendre à distanceune activité physique et sportive sans gêne ni difficulté.Discussion.— Les bons résultats obtenus, aussi bien pour les41 fractures métaphysaires (78,8 %) que pour les 11 décollementsépiphysaires (21,2 %), sont superposables aux rares données dispo-nibles dans la littérature récente. Notre étude est la première àutiliser une échelle d’évaluation standardisée (Quick-DASH®). Lamajorité des enfants a été capable de comprendre les questions etd’y répondre sans aide. Tous les enfants de moins de 9 ans (7 cas)ont apporté leurs réponses avec l’aide des parents.Conclusion.— Notre étude rapporte de bons résultats fonctionnelsà distance chez les enfants ayant présenté une fracture d’originetraumatique déplacée de l’EPH et traitée par ECMES. L’utilisationd’échelle standardisée est recommandée afin de pouvoir évaluer defacon homogène tous les patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.044

81Décollement traumatique del’épiphyse médiale de la clavicule.À propos de 6 casMouhamadou Habib Sy ∗,Sid’Ahmed Ould Mohamed Limam ,Amadou Ndiassé Kassé , Jean-Claude Sané ,Babacar Thiam , Abdoulaye BoussoBP 15 551 Dakar-Fann, 15551 Dakar, Sénégal∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les lésions traumatiques du tiers médial de la cla-vicule de l’enfant regroupent la fracture du 1/3 sternal, la luxationsterno-claviculaire et le décollement de l’épiphyse médiale. Cettefracture-séparation de l’épiphyse médiale est souvent confondueavec la luxation sterno-claviculaire d’où son appellation de « fausseluxation ». Elle reste une lésion rare. Les auteurs en rapportent 6 casconsécutivement réunis.Objectifs.— Étudier les différentes circonstances de survenue, lesformes cliniques et les résultats de l’ostéosuture.Patients.— Cinq garcons et une fille âgés en moyenne de 14 ans(extrêmes 4 et 19 ans) ont présenté au décours d’un accidentludique (3 fois), de la circulation routière (1 fois), d’une rixe (1 fois)et d’un traumatisme obstétrical (1 fois) un traumatisme ferméet isolé de la ceinture scapulaire. La tomodensitométrie a per-mis de classer le degré d’ossification de l’épiphyse claviculairemédiale selon SCHMELING modifiée par KELLINGHAUS, de préci-ser le sens du déplacement, ainsi que le type du décollementselon SALTER-HARRIS. Une réduction sanglante suivie d’une ostéo-suture au fil non résorbable décimale no 1 ont été réalisées chez3 patients associée chez un d’entre eux à une résection du moi-gnon claviculaire libre, un embrochage croisé a été réalisé chezun patient. Les deux plus jeunes (0 et 4 ans) ont été traitésorthopédiquement.

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