réalisation d’un compensateur statique de l’énergie réactive
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PFE 2009/2010
Cahier des charger
Ce projet est destiné à la réalisation d’un compensateur statique de l’énergie réactive.
Les conditions à vérifier sont :
Fréquence fixe égale à 50 HZ La puissance active est : 4,6 KW
Introduction
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1. la compensation d’énergie réactive :
Par l'installation de condensateurs ou batteries de condensateurs.
Améliorer le facteur de puissance d'une installation électrique, c'est la doter des moyens de produire
elle-même une part plus ou moins importante de l'énergie réactive qu'elle consomme.
Il existe différents systèmes pour produire de l'énergie réactive en particulier les compensateurs
asynchrones et les condensateurs shunt (ou série pour les grands réseaux de transport).
Le condensateur est le plus utilisé compte-tenu :
. de sa non-consommation en énergie active,
. de son coût d'achat,
. de sa facilité de mise en œuvre,
. de sa durée de vie (10 ans environ),
. de son très faible entretien (appareil statique).
Le condensateur est un récepteur constitué de deux parties conductrices (électrodes) séparées par un
isolant. Ce récepteur à la propriété lorsqu'il est soumis à une tension sinusoïdale de déphaser son
intensité, donc sa puissance (réactive capacitive), de 90° en avant sur la tension.
A l'inverse, tous les autres récepteurs (moteur, transformateur, ...) déphasent leur composante
réactive (intensité ou puissance réactive inductive) de 90° en avant sur la tension.
La composition vectorielle de ces intensités ou puissances réactives (inductive et capacitive)
conduit à une intensité ou puissance résultante réactive inférieure à celle existant avant l'installation
de condensateurs.
Pour simplifier, on dit que les récepteurs inductifs (moteur, transformateur, ...) consomment de
l'énergie réactive alors que les condensateurs (récepteurs capacitifs) produisent de l'énergie réactive.
Diagramme des puissances
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AVEC :
2. Le Thyristor :
Définition : Nous savons tous que la diode permet de redresser le courant alternatif en courant continu.
Rappelons que la conduction débute au moment où l'anode devient positive par rapport à la cathode
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et qu'elle cesse dès que le courant dans la diode devient nul. Le début et l'arrêt de la conduction dépendent donc exclusivement des tensions et des courants imposés par les composants extérieurs à la diode. Le thyristor, par contre, est une valve dont on peut commander la conduction. Comme la diode, il possède une anode et une cathode, mais il possède, en plus, une troisième électrode appelée gâchette. La gâchette permet de retarder l'amorçage de la conduction.
Propriétés du thyristor : Lorsque l'anode est positive par rapport à la cathode, on peut permettre ou interdire
l'amorçage de la conduction selon la polarité de la tension appliquée entre la gâchette et la cathode. Afin d'alléger les explications qui suivent, nous adopterons les deux conventions suivantes :
Lorsque l'anode sera positive par rapport à la cathode, nous dirons simplement : l'anode est positive
Lorsque la gâchette sera positive par rapport à la cathode, nous dirons simplement : la gâchette est positive si l'on raccorde la gâchette à la cathode, le thyristor ne conduit pas, même si l'anode est positive par rapport à la cathode. On dit alors que le thyristor est bloqué. Par contre, si l'on applique une tension positive EG de quelques volts sur la gâchette, le thyristor se comporte exactement comme une diode ordinaire. Pour amorcer la conduction, deux conditions sont nécessaires :
a. L’anode doit être positive.b. Un courant IG doit entrer dans la gâchette pendant quelques microsecondes. En
pratique, on réalise cette condition en appliquant sur la gâchette une impulsion positive. Une fois la conduction amorcée, la gâchette perd tout contrôle et la conduction ne cesse que lorsque le courant anodique redevient nul, après quoi la gâchette reprend son pouvoir de commande.
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Procédés d'amorçage :
Amorçage par résistance :
Le procédé le plus simple consiste à inclure une résistance entre la gâchette et la source d'alimentation. Si cette source est alternative, ce qui est le cas le plus intéressant, on devra rajouter en série avec la résistance une diode pour éviter d'appliquer sur la gâchette une tension négative importante pendant l'alternance négative. Cette diode devra évidemment avoir une tension de claquage supérieure à la tension crête de la source d'alimentation. La valeur de la résistance permet de définir l'instant d'amorçage, mais puisque la tension appliquée sur la gâchette via cette résistance est en phase avec la tension d'anode on ne pourra exploiter que la première partie de l'alternance soit entre 0 et 90° comme le montre la figure ci-dessous.
Déclenchement via un circuit RC :
Pour aller au delà des 90° il faut pouvoir non seulement définir la tension d'amorçage par le biais d'une résistance mais assurer la possibilité de déphasage de cell-ci par rapport à la tension d'anode ce qu'on va réaliser en plaçant un condensateur dans le circuit de gâchette selon le schéma ci-dessous.
Le condensateur va se charger via la résistance jusqu'à ce que la tension soit suffisante pour amorcer la gâchette. On voit aisément qu'en choisissant judicieusement R et C on pourra balayer toute la
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La conduction est empêchée
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plage de constante de temps correspondant aux 180° possibles. Notons que la diode 2 va permettre pendant l'alternance négative de charger le condensateur à la valeur crête négative ce qui garantit le maintien du blocage du thyristor pendant le début de l'alternance positive.
Déclenchement par impulsion :
L'inconvénient majeur du montage précédent est qu'il dépend autant de la caractéristique d'amorçage du thyristor que du circuit RC et qu'il nécessite une puissance non négligeable dans le circuit de commande, c'est ce qui justifie les montages impulsionnels qui outre l'élimination de ces inconvénients se prêtent bien aux contrôles automatisés. L'amorçage par impulsion permet d'envoyer d'une manière brutale un courant de gâchette supérieur (et même sensiblement supérieur) à celui provoquant l'amorçage ce qui va avoir comme conséquence de réduire le temps d'établissement du courant dans le circuit principal et donc d'assurer un contrôle plus précis de la durée de la phase de conduction du thyristor.
De nombreux dispositifs vont permettre de générer une impulsion nous retiendrons simplement ici les transistors UJT et les transfo d'impulsion, le premier étant piloté par la même source que le thyristor et le second autorisant l'emploi d'un générateur isolé galvaniquement.
Rappelons que le transistor unijonction (UJT) présente une caractéristique particulière avec une zone à résistance "négative" (en fait c'est un abus de langage, on a simplement une variation de la résistance en sens inverse de celle du courant qui la traverse) ce qui est propice au fonctionnement en oscillateur via un montage équivalent à celui figuré ci-dessous.
Le fonctionnement est le suivant : Quand on applique une tension U le condensateur se charge jusqu'à atteindre la tension de pic Vp de l'UJT. Alors il se décharge brusquement dans la résistance RB1 via la jonction EB1 produisant une impulsion d'amplitude suffisante pour amorcer le thyristor.
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Dès que la tension aux bornes du condensateur est revenue à la valeur de vallée Vv l'UJT se rebloque et le condensateur recommence à se charger jusqu'à atteindre à nouveau Vp.
On peut noter que la durée de l'impulsion et sa fréquence peuvent aisément être ajustées en jouant sur le circuit RC. En particulier on peut remplacer la résistance par un transistor (emetteur-collecteur) dont la conductance sera ajustée en jouant sur sa commande de courant base. C'est une technique très employée dans les asservissements.
L'autre voie de commande par impulsion utilise un transformateur d'impulsion. On peut ainsi totalement découpler le générateur d'impulsion et le circuit de puissance. En outre ainsi qu'on le voit sur ce schéma on peut aisément piloter par le même dispositif deux thyristors montés tête-bêche et exploiter ainsi les deux alternances du courant alternatif.
procédés de blocage
En alternatif le blocage du thyristor se produit automatiquement dès l'inversion de tension, c'est à dire dès le début de l'alternance négative, par contre si le thyristor est alimenté par une tension continue le problème de son blocage se pose. On peut évidemment l'obtenir simplement en plaçant un interrupteur sur le circuit principal mais ce n'est pas très réaliste, on préférera en général placer un contacteur en parallèle sur le thyristor : le blocage se produira lorsqu'on court-circuitera le thyristor.
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En fait le blocage sera plus rapide si on met en série avec le contacteur une tension inverse, on en déduit la conception d'un dispositif qui va permettre le blocage automatique du thyristor et, in fine, un fonctionnement semblable à celui obtenu en alternatif.
Tant que le thyristor n'est pas amorcé le condensateur se charge via la charge et la self. Dès que l'on amorce le thyristor on voit que le condensateur va alors se décharger via le thyristor mais la présence de la self va induire un processus d'oscillation. Si l'on a bien choisi les valeurs des éléments on voit que dès l'inversion du courant Icl le courant total dans le thyristor Ith peut tomber au-dessous de la valeur minimum du courant de maintien du thyristor, celui-ci se bloque alors et le processus de recharge du condensateur se réenclenche.
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Affichage Mémorisation Comptage
Comparaison
(Le déphasage)
Mise en forme
Mise en forme
Compteur de courant (charge)
Compteur de courant
(charge+Cap)
Compteur De tension
Schéma synoptique
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La démarche que nous avons choisie pour l’élaboration est la suivante :
Commande
Etude et réalisation du bloc mesure et mise en forme
Etude et réalisation du détecteur de déphasage
Etude et réalisation du bloc compteurs.
Etude et réalisation du bloc mémorisation et affichage
Réalisation de la carte d’alimentation
Puissance
Etude et réalisation du bloc commande thyristors
Réalisation de circuit de puissance
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Présentation du plan de travail
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ANALYSE
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La partie
Commande
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Dans cette partie nous étudierons les différents sous-ensembles constituant notre appareil de compensation.
I. Bloc de mesure et de mise en forme :
Pour qu’un déphasage entre la tension U et le courant I soit mesuré, il est nécessaire de mesurer ces deux paramètres en deux signaux de faibles amplitude. En effet cette conversation doit satisfaire les conditions suivantes :
La fréquence des signaux doit être fixe à 50Hz. Leur rapport cyclique est de 50%.
1.1 Circuit de tension :
1.1.1 Schéma de montage :
1.1.2 F 1.1.31.1.41.1.51.1.61.1.71.1.8
1.1.2 fonctionnement :
La conversion de la tension sinusoïdale est assurée par un simple amplificateur opérationnel monté en comparateur (absence de la contre réaction négative). Un
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comparateur est un AOP travaillant au régime de saturation. Il comprend deux entrées et une seule sortie.
Si e+ > e-donc Vs = VOH
Si e+ > e- donc Vs = VOL
De ce fait sa tension de sortie évaluera entre deux valeurs extrêmes limitées par les
tensions d’alimentation de l’AOP. Le basculement de la tension de sortie dépendra de l’état
des deux diodes D2 et D3.
Pour 0<t<T/2 (alternance positive de la tension d’entrée) : D3 est
conductrice et D2 est bloqué. Ce qui donne une tension différentielle
ԑ = V+ - V-- est différente de 0.6V > 0 donc Vout = +Vsat ≠ 15V.
Pour T/2<t<T (alternance négative de la tension d’entrée) : D3 est
bloquée et D2 est conductrice. alors ԑ = V+ - V—et est différent de -
0.6V < 0 : d’où Vout = -Vsat ≠ -15V.
Par conséquent et pendant une période (0<t<T/2) la tension de sortie du compensation Vout
basculera entre deux valeurs (+Vsat ; -Vsat). La diode Zener D4 sert à éliminer les alternances
négatives et stabiliser la tension Vout à 5V.
Durant le fonctionnement normale et quel que soit l’amplitude de la tension d’entrée, la
présence des deux diodes D2 et D3 limitent la tension différentielle|ԑ|=|V+ - V--| à une faible valeur
de l’ordre de 0.6V, assure ainsi la protection de l’AOP contre les surtensions.
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Un des avantages majeurs du circuit de la mesure de tension est de
permettre la réalisation d’une double fonction :
Atténuation de l’amplitude de la tension d’entrée.
Mise en forme de cette dernière.
Organigramme :
1.2 Circuit de courant :
1.2.2 Obtention de l’image du courant par transformateur
de courant :
Le montage est basé sur un TC, on fait passer un fil à l’intérieure du TC, ce qui nous donne une
image du courant avec une atténuation de l’amplitude et une fréquence de 50Hz.
a) Schéma de montage :
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b) Fonctionnement :
Pour assurer le bon fonctionnement de l’étage de mesure du courant nous avons choisi de
traiter indépendamment la phase et l’amplitude du signal de mesure.
Traitement de la phase :
Pour des valeurs faibles du courant, la Ui est formée d’une fondamentale á 50Hz plus
des harmoniques d’ordre supérieur.
Ui = Umax cos(314t+ϕ0)+ ∑ (Uk cos(Kωt))
Le filtre passe bas du second ordre élimine les harmoniques et ne laisse passer que la
fondamentale. Sa fonction de transfert T= Ui2/Ui1 vaut :
Pour identification avec l’expression générale d’un filtre passe bas du second ordre :
Av = Av0(1 (ω/ω)2 + j2mω/ω0)
Avec Av0 = -R2/R1 ; ω0 = (R3.R4.C2.C1)-1/2 ;
m = (R3.R2/R1 + R3 + R2). C1.ω0/2
Le gain d’un tel filtre à pour expression :
G = 20.log|T|
Son déphasage vaut
ϕ = π- arctan.((2m.(ω/ω0) ) / ( ω/ω0)2)
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T = (-R2/R1)/(1-C2.C1.R3.R4.ω2+
j.C1.ω(R3.R4/R1+R3+R4))
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Afin d’avoir une opposition de phase entre Ui1 et Ui2 nous devons agir sur P1 e manière à se situer
dans la droite (AB) qui représente une variation linéaire de ϕ en fonction de la fréquence.
Le but du choix des éléments de notre filtre (R1 = R2) est d’assurer un gain unitaire |Ui2|=|
Ui1| est une bonne image de la tension appliquée à son entrée du point de vue fréquence et phase
(fréquence de 50Hz, une opposition de phase).
Remarque :
Nous avons opté pour un filtre du second ordre puisqu’il est caractérisé par sa grande atténuation,
cela a pour effet d’éliminer carrément les harmoniques.
Traitement d’amplitude :
Le signal issu du filtre est prêt pour être amplifié. Pour cela nous allons utiliser un
amplificateur opérationnel monté en inverseur afin d’avoir :
Une compensation de l’inversion de phase imposée par le filtre Rauch.
Un module du gain de tension : |Δ| = R4/R3
Une fois le traitement en phase et en amplitude est accompli, nous devons faire la mise en
forme du signal obtenu à la sortie de l’amplificateur inverseur. En effet la conversion est
obtenue par un comparateur. La diode D4 sert à éliminer les alternances négatives.
Organigrammes :
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Choix de R3 et R4 :
Pour que l’AOP fonctionne en régime d’amplification (i-- << i+ et e+ = 0), il faut que R3 et R4 soient
limitées (R3.R4 < 100KΩ).
Pour qu’il y ait une faible consommation d’énergie, il faut que les résistances R3 et R4 ne
soient pas faibles (R3.R4 ≥ 1KΩ). Dans notre montage le gain en tension vaut :
Gv = -R4/R3
Pour choisir les résistances R3 et R4nous sommes fiés aux conditions suivantes :
1KΩ ≤ R3.R4 ≤ 100KΩ
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Pour des valeurs du courant inférieur à 1A, la tension Ui2 avait une amplitude
de 1V crête à crête. Cette tension était suffisante pour attaquer l’étage de mise
en forme, sauf que pour plus de précaution nous avons choisi R3 = 1KΩ, R4
= 56KΩ, ce qui donne un gain G = -56.
Choix de R5 :
La résistance R5 a pour rôle de limiter le courant de sortie de l’amplification quand la diode zener
est
conductrice. Le courant maximal délivré par l’AOP est de l’ordre de 20mA
Nous avons Vsmax = 15V et Vsmax = R5.Imax + Vz donc R5 = (Vsmax – Vz)/Imax
A.N ; R5 = 560Ω
2- détection de phase :
2.1- Porte OU exclusif :
Cette période permet de détecter la différence
de phase entre les deux signaux de mise en forme (UMV ; UMI). Cette différence représente le
déphasage. La fonction OU exclusive est telle que :
UMϕ = UMV.ŪMI + ŪMV.UMI
Donc : Si UMV = UMI alors UMϕ = 0
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Si UMV ≠ UMI alors UMϕ = 1
2.2- Oscillogrammes :
3- Bloc de comptage :
Il se décompose de trois parties solidaires : un oscillateur qui commande le compteur.
L’ensemble est géré par une logique de commande qui réalise la synchronisation.
3.1- L’étage oscillateur :
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C’est un dispositif qui délivre un signal périodique (horloge). Il sert ainsi
de référence aux temps interne de compteur. La fréquence de notre oscillateur est telle qu’une
période de signal d’horloge correspondant à une référence de 0.1°.
3.1.1- Calcul de la fréquence :
La fréquence apparente de UMϕ est 100Hz, pour calculer la fréquence d’horloge nous
supposons qu’un déphasage de 90° existe entre UMV et UMI, donc il est impératif que notre
oscillateur délivre 900 périodes d’horloge.
Nous avons donc : Tϕ = 0.01s alors θϕH = 5.10-3s donc TH = θϕH/900, TH = 5.55.10-6s
Cela donne fH = 180KHz
Choix de R,C :
Le montage permet de produire un signal rectangulaire de rapport cyclique 50%, et ayant
une fréquence comprise entre 20Hz et 1MHz. Le graphique orthonormé permet de lire quelle est la
fréquence produite par une combinaison R,C donnée.
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La résistance R ne doit pas tomber en dessous de la valeur donnée sur la
graphe, á savoir 470Ω. Si l’on désire disposer d’un générateur de signaux rectangulaires ajustables,
on pourra remplacer R par une résistance de 470Ω placé en série avec un potentiomètre de 5 à
10KΩ. Pour notre cas, on a choisi une capacité de 1000μF, ce qui donne une résistance maximale de
R = 2Ω.
3.2- Etage de comptage et mémorisation :
3.2.1- Le compteur :
Le compteur compte les impulsions qui délivre l’oscillateur sur son entrée d’horloge, c'est-à-
dire qu’à chaque fois une impulsion apparaît sur cette entrée, les sorties sont incrémentées d’une
unité. Le compteur utilisé est le compteur 74LS4040.
Lors de fonctionnement normale nous devons prévoir une remise à zéro, pendant deux
séquences grâce au niveau haut sur la sortie d’un OU exclusif.
3.2.2- La mémorisation :
Dans la mémorisation on a fait appel à des registres entrées parallèles, sorties parallèles
(74LS95) leur fonction de comptage. Ce registre peut être utilisé en différentes configurations :
Entrée série, Sortie série
Entrée série, Sortie parallèle
Entrée parallèle, Sortie parallèle
Entrée parallèle, Sortie série
Pour notre cas (entrées parallèles, sorties parallèles), nous avons fixé l’entrée de
commande (broche 6) à un niveau haut (5V) alors que son entrée d’horloge (broche 8) est
attaqué par le signal délivré par la porte OU exclusif. Pour chaque front descendant de la
sortie de la porte, nous avons une mémorisation, est cela bien sûr n’a lieu qu’à la fin de
chaque séquence de comptage.
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4. Bloc de de conversion :
Ce bloc à pour le rôle de conversion de l’angle ρ en Cos ρ , en utilisant une EPROM 2732.
Les EPROMs sont des mémoires ROM peuvent être programmées électriquement et le programme
peut être effacé après exposition pendant une vingtaine de minutes a un rayonnement UV d’enivrent
4000 Angstrom de longueur d’onde.
Descriptions des broches
Pin Number Description
1 A7 - Address Input
2 A6 - Address Input
3 A5 - Address Input
4 A4 - Address Input
5 A3 - Address Input
6 A2 - Address Input
7 A1 - Address Input
8 A0 - Address Input
9 Q0 - Data Input
10 Q1 - Data Input
11 Q2 - Data Input
12 Vss - Ground
13 Q3 - Data Input
14 Q4 - Data Input
15 Q5 - Data Input
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16 Q6 - Data Input
17 Q7 - Data Input
18 E – Enable
19 A10 - Address Input
20 G - Output Enable/Program Supply
21 A11 - Address Input
22 A9 - Address Input
23 A8 - Address Input
24 Vcc - Positive Power Supply
5. Affichage de cos ρ mesuré :
Pour visualiser le cosρ, il faut faire attention à l’instabilité du système causé par cette visualisation.
Pour remédier à se problème, on utilisé un verrou (latch) pour permet la mémorisation du cosρ
mesuré, cette dernière est commandée par l’oscillateur de type NE555.
6. Schéma Global d’affichage :
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VCC
VCCEnable du
latch
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7. Carte Alimentation :
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La partie
Puissance
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Introduction :
Chaque phase du compensateur figure 1 comprend deux ensembles raccordés au réseau :
Des batteries de condensateurs qui peuvent fournir une puissance réactive QC égale à la puissance
maximale utilisée.
Un absorbeur de puissance constitué d’inductances dont on contrôle la puissance réactive Qa au
moyen d’un système de régulation formé de valves a thyristors montés tète bèche dans chaque
phase et qui maintient à chaque instant l’égalité
Qu=Qc-Qa
Fig1 : principe du compensateur statique
U : tension de réseau.
L : inductance.
C : condensateur.
Z : charge
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Qu étant la puissance réactive consommée qui peut varier en fonction des besoins
du réseau d’utilisateur.
Signalons que l’on peut utiliser une partie des batteries de condensateurs pour que le condensateur
constitue un filtre d’harmonique.
L’absorbeur est constitué figure 2.1 par trois inductances monophasées montée en triangle pour
réaliser un contrôleur triphasé complet, et dimensionnées afin d’absorber la puissance réactive
totale :
Qamax = 3U2min/LW
Avec :
Umin : tension minimale de réseau à compenser
L : inductance par phase.
W =2pf
Dans chaque phase, une grandeur à thyristors, constitué par un ensemble de thyristors montés tète
bèche, permet le réglage du courant qui circule dans un thyristor.
La rapidité de contrôle des thyristors est telle qu’il est possible d’agir à chaque demi-période sur
l’énergie réactive absorbée. La valeur de celle-ci peut varier d’une façon continue de 0 (thyristors
bloqué) à sa valeur maximale (thyristors fonctionnant en permanence).on règle Qa en agissant sur
l’angle de retard à l’amorçage αdes thyristors .qui varie entre 90° (Qmax) et 180° (Qa=0).
Les figures 2.2 et 2.3 montrent les formes de coutant en fonction de α.
On voit qu’il est facile de faire varier rapidement et continument la puissance réactive absorbée et
ainsi de régler le facteur de puissance en respectant la relation :
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Qu=Qc-Qa
I. commande des
thyristors :
La commande des thyristors est assurée par un circuit intégré type TCA 785.
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Fig. 2.1
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Fonctionnement :
La tension « image » du secteur alternatif est apliquée à la broche 5.
Le détecteur de seuil fournit le point de référence 0° (passage par 0 de la tension de synchronisation
de la broche 5).
Le réglage du point d’amorçage, angle de α de retard, est obtenu par un comparateur de commande,
sur broche 10, on applique par un générateur de rampe le signale en dems e scie .synchronisé sur le
secteur et sur la broche 11 tension de commande V2 contenu.
On régle ainsi α dans l’intervalle [ 0,π ] .
A la sortie de la « logique » on retrouve sur les broches 14 et 15 les impulsions de commande des
gâchettes. La décharge de C2 est commandée par la mémoire de synchronisation au passage du
zéro. La charge de C est linéaire, par la source de courant constant I (générateur de rampe), est
réglée par R9, Ve continue de commande varie de -0,5 à Vcc-2v.
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Les interfaces de sortie permettant l’isolement des circuits de commande et de
puissance sont constituées essentiellement d’un transformateur d’impulsions suivant la puissance
des thyristors.
II. Dimensionnement des
éléments de puissance :
Calcul de Valeur de L et C :
Calcul C :
On a la puissance active choisie est : P=4,6 KW
Qb =P(tgα-tgα’)
Pour : cos α= 0,4 tgα=2,29
Cosα’=0,99 tgα’=0,14
Alors Qb=9890 VAR
Or Qb =3CU2W c'est-à-dire C=Qb/(3U2W)
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Avec :
U=220v et W=2πf
Calcul de L :
On a : Qamax = 3U2min/LW c'est-à-dire L=3U2min/QamaxW
Calcul du courant maximal dans les thyristors :
On a : Q= 3ImaxU cosα
D’où le choix du thyristor BTW48-4
III. Les couplages possibles des
Condensateurs utilisés en puissance :
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Etoile – triangle sérieDouble étoile série
C=219 µF/220v
L=46mH
Imax=38 A
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Conclusion :
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Dans ce projet nous avons essayé de concevoir un compensateur
d’énergie réactive qui possède en plus la particularité d’afficher les différents Cosρ à
savoir Cos mesuré, avant et après la compensation.
Au début ce système était réalisé pour satisfaire les conditions suivantes :
La fréquence de travail est 50HZ
La puissance active est : 4,6 Kw
Nous espérons donc que ce rapport apportera du bien aux promotions suivantes.
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Dossier Technique
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Carte de commande des thyristors
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Carte de mise en forme :
ANNEXES
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