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nicolas.leble@gmail.com

Psychiatrie – D4

Nicolas LEBLÉ

QCM

QRM

Question 1

Parmi ces propositions, lesquelles appartiennent au bilan de première ligne devant un Trouble du Spectre Autistique ?

A. IRM cérébrale

B. Caryotype standard

C. Recherche d’X Fragile en biologie moléculaire

D. EEG

E. Analyse génomique par puce à ADN

Réponse Q1 : A B C D E

Parmi ces propositions, lesquelles appartiennent au bilan de première ligne devant un Trouble du Spectre Autistique ?

A. IRM cérébrale

B. Caryotype standard

C. Recherche d’X Fragile en biologie moléculaire

D. EEG

E. Analyse génomique par puce à ADN

Bilan-type trouble du développement

• Consultations :

– Pédopsy

– Neuropédiatrie

– Orthophonie – psychomotricité

– Bilan éducatif et scolaire

• Explorations :

– IRM cérébrale

– EEG

– Bilan génétique : caryotype, recherche X-Fra, puce à ADN

• Bilan métabolique (maladies héréditaires du métabolisme)

+ selon clinique…

Question 2

Parmi ces propositions, lesquelles appartiennent au bilan préthérapeutique du lithium ?

A. ECG si âge > 50 ans ou antécédent cardiaque

B. Beta-HCG si sexe féminin

C. Ostéodensitométrie si âge > 50 ans

D. Créatininémie

E. Créatininurie

Réponse Q2 : B D E

Parmi ces propositions, lesquelles appartiennent au bilan préthérapeutique du lithium ?

A. ECG si âge > 50 ans ou antécédent cardiaque

B. Beta-HCG si sexe féminin

C. Ostéodensitométrie si âge > 50 ans

D. Créatininémie

E. Créatininurie (pour pourvoir évaluer la protéinurie)

Bilan pré-lithium

• NFS-plaquettes,

• ionogramme sang, creatininemie, proteinurie, glycosurie,

• bilan hepatique,

• TSH

• bilan métabolique : GAJ, TG, HDL, LDL, CT

• ECG

• EEG (si antecedent epileptique),

• Beta HCG si sexe féminin

Question 3

Avant et pendant un traitement par antidépresseur tricyclique, on recherchera :

A. Un antécédent d’épisode thymique à caractéristique mixte

B. Un antécédent de douleur ophtalmique aiguë ayant nécessité une opération

C. Des effets indésirables de type cholinergique

D. Une pathologie thyroïdienne non équilibrée

E. Un antécédent de maladie-auto-immune

Réponse Q3 : A B

Avant et pendant un traitement par antidépresseur tricyclique, on recherchera :

A. Un antécédent d’épisode thymique à caractéristique mixte

B. Un antécédent de douleur ophtalmique aiguë ayant nécessité une opération

C. Des effets indésirables de type cholinergique

D. Une pathologie thyroïdienne non équilibrée

E. Un antécédent de maladie auto-immune

Question 4

Parmi ces propositions, lesquelles signent un retard (simple ou sévère) de développement ?

A. Dit « maman » et « papa » à 15 mois

B. Tenue de tête (assis) à 5 mois

C. Abolition des réflexes archaïques à 7 mois

D. Angoisse de l’étranger à 8 mois

E. Marche à 19 mois

Réponse Q4 : A B C E

Parmi ces propositions, lesquelles signent un retard (simple ou sévère) de développement ?

A. Dit « maman » et « papa » à 15 mois (N: 9mois)

B. Tenue de tête (assis) à 5 mois (N<4 mois)

C. Abolition des réflexes archaïques à 7 mois (N < 6 mois)

D. Angoisse de l’étranger à 8 mois

E. Marche à 19 mois (N: 12-18 mois)

Question 5

Concernant le Trouble Hyperactivité Avec Déficit de l’Attention, lesquelles des propositions suivantes sont-elles erronées ?

A. Les troubles peuvent ne survenir qu’au domicile

B. Le diagnostic peut être porté en présence d’un Trouble du Spectre Autistique

C. La prescription de Méthylphénidate est réservé aux pédopsychiatres

D. Une psychothérapie est toujours indiquée

E. Il est recommandé d’interrompre le Méthylphénidate le week-end et durant les vacances

Réponse Q5 : A C

Concernant le Trouble Hyperactivité Avec Déficit de l’Attention, lesquelles des propositions suivantes sont-elles erronées ?

A. Les troubles peuvent ne survenir qu’au domicile

B. Le diagnostic peut être porté en présence d’un Trouble du Spectre Autistique

C. La prescription de Méthylphénidate est réservé aux pédopsychiatres

D. Une psychothérapie est toujours indiquée

E. Il est recommandé d’interrompre le Méthylphénidate le week-end et durant les vacances

Question 6

De quelle pathologie psychiatrique un syndrome de stress post-traumatique peut-il être un facteur de risque ?

A. Episode dépressif caractérisé

B. Trouble d’utilisation de substance

C. Episode psychotique aigu

D. Trouble de la personnalité paranoïaque

E. Schizophrénie

Réponse Q6 : A B

De quelle pathologie psychiatrique un syndrome de stress post-traumatique peut-il être un facteur de risque ?

A. Episode dépressif caractérisé

B. Trouble d’utilisation de substance

C. Episode psychotique aigu

D. Trouble de la personnalité paranoïaque

E. Schizophrénie

Question 7

Chez un patient traité par antipsychotique on surveillera régulièrement (1 à 3 fois par an) :

A. Le poids

B. La fonction rénale (ionogramme, créatininémie)

C. La tension artérielle

D. L’apparition d’un syndrome pyramidal

E. Une dysménorrhée

Réponse Q7 : A-C

Chez un patient traité par antipsychotique on surveillera régulièrement (1 à 3 fois par an) :

A. Le poids

B. La fonction rénale (ionogramme, créatininémie)

C. La tension artérielle

D. L’apparition d’un syndrome pyramidal

E. Une dysménorrhée

AFSSAPS 2010 : surveillance d’un patient

sous neuroleptique

Et évidemment : un ECG et des Beta HCG à l’introduction du traitement

Question 8

Devant un épisode délirant du post-partum, il convient d’éliminer :

A. Une thrombophlébite placentaire

B. Une rétention placentaire

C. Une méningite/méningoencéphalite

D. Un baby-blues compliqué

E. Une attaque de panique

Réponse Q8 : B-C

Devant un épisode délirant du post-partum, il convient d’éliminer :

A. Une thrombophlébite placentaire

B. Une rétention placentaire

C. Une méningite/méningoencéphalite

D. Un baby-blues compliqué

E. Une attaque de panique

Question 9

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs de risque de trouble psychique du post-partum ?

A. Primiparité

B. Grossesse compliquée

C. Grossesse à l’adolescence

D. Antécédent personnel de trouble bipolaire

E. Maltraitance dans l’enfance

Réponse Q9 : A-B-C-D-E

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs de risque de trouble psychique du post-partum ?

A. Primiparité

B. Grossesse compliquée

C. Grossesse à l’adolescence

D. Antécédent personnel de trouble bipolaire

E. Maltraitance dans l’enfance

Question 10

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des indications d’hospitalisation pour sevrage alcoolique ?

A. Antécédent de sevrage compliqué

B. Absence de motivation suffisante du patient

C. Pathologie psychiatrique sous-jacente

D. Introduction d’un traitement par Baclofène

E. Echec du 3e sevrage ambulatoire

Réponse Q10 : A-C-E

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des indications d’hospitalisation pour sevrage alcoolique ?

A. Antécédent de sevrage compliqué

B. Absence de motivation suffisante du patient

C. Pathologie psychiatrique sous-jacente

D. Introduction d’un traitement par Baclofène

E. Echec du 3e sevrage ambulatoire

Sevrage OH en hospitalisation (SFA 2007) :

indications • Sévérité de la dépendance

• Antécédent de sevrage compliqué

• Echecs répétés des sevrages ambulatoires.

• Co-addiction

• Complications somatiques à surveiller ou à dépister

• Comorbidités psychiatriques

• Environnement social rendant l’abstinence difficile en ambulatoire

Question 11

Concernant la substitution aux opiacés par Méthadone, quelle(s) affirmation(s) est (sont) fausse (s) ?

A. On ne peut pas faire d’overdose

B. On la choisit lorsqu’il y a un risque de mésusage du produit de substitution

C. Il s’agit d’un agoniste partiel aux opiacés

D. Tout médecin peut l’initier

E. Elle est délivrée pour 28 jours sous la forme gélule

Réponse Q11 : A-C-D

Concernant la substitution aux opiacés par Méthadone, quelle(s) affirmation(s) est (sont) fausse (s) ?

A. On ne peut pas faire d’overdose

B. On la choisit lorsqu’il y a un risque de mésusage du produit de substitution

C. Il s’agit d’un agoniste partiel aux opiacés

D. Tout médecin peut l’initier

E. Elle est délivrée pour 28 jours sous la forme gélule (nouveau ! C’est vrai ! )

Substitution en Opiacés

• Agoniste total

• Risque élevé d’overdose

• Pas injectable : pas de mésusage

• Indications préférentielles :

-usage IV

- polytoxicomane - grossesse ou risque de grossesse

• Délivrance 14j (sirop)/ 28 j (gélule)

• Prescription initiale hospitalière/CSAPA

SUBUTEX

• Agoniste/antagoniste

• Moins de risque d’overdose (sauf co-consommation OH/BZD)

• Risque de mésusage

• Contre-indications :

- Ins rénale ou hépatique sévère

• Délivrance 28 j

• Prescription initiale par tout médecin

METHADONE

Ordonnance sécurisée, dosages opiacés urinaires réguliers

Question 12

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) situation(s) peut(vent) comporter un syndrome confusionnel caractérisé ?

A. Schizophrénie paranoïde en décompensation

B. Episode psychotique du post-partum

C. Stress aigu post-traumatique

D. Syndrome de sevrage alcoolique

E. Surdosage en Atarax© (hydroxyzine)

Réponse Q12 : B-D-E

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) situation(s) peut(vent) comporter un syndrome confusionnel caractérisé ?

A. Schizophrénie paranoïde en décompensation

B. Episode psychotique du post-partum

C. Stress aigu post-traumatique

D. Syndrome de sevrage alcoolique

E. Surdosage en Atarax© (hydroxyzine)

Devant un syndrome confusionnel, toujours rechercher une cause

organique

Question 13

Parmi les propositions suivantes, lesquelles doivent alerter précocement sur un possible trouble du spectre autistique?

A. Absence de pointage à 12 mois

B. Absence d’association de mot à 24 mois

C. Hypotonie globale à 3 mois

D. Régression du langage après 3 ans

E. Crise convulsive hyperthermique complexe

Réponse Q13 : A-B-C-D

Parmi les propositions suivantes, lesquelles doivent alerter précocement sur un possible trouble du spectre autistique ?

A. Absence de pointage à 12 mois

B. Absence d’association de mot à 24 mois

C. Hypotonie globale à 3 mois

D. Régression du langage après 3 ans

E. Crise convulsive hyperthermique complexe

Question 14

Parmi les propositions suivantes, lesquelles appartiennent à la dissociation idéo-affective de la schizophrénie ?

A. Automatisme mental

B. Sourires immotivés

C. Bizarrerie

D. Idées de référence

E. Apragmatisme

Réponse Q14 : B

Parmi les propositions suivantes, laquelle/lesquelles appartient(nent) à la dissociation idéo-affective de la schizophrénie ?

A. Automatisme mental

B. Sourires immotivés

C. Bizarrerie

D. Idées de référence

E. Apragmatisme

Question 15

Lorsqu’un patient présente, lors d’un épisode maniaque, des signes dépressifs concomitants, on peut parler de :

A. Episode mixte

B. Episode hypomaniaque

C. Episode maniaque à caractéristiques spécifiques mixtes

D. Trouble bipolaire de type I

E. Trouble schizoaffectif

Réponse Q15 : C-D

Lorsqu’un patient présente, lors d’un épisode maniaque, des signes dépressifs concomitants, on peut parler de :

A. Episode mixte

B. Episode hypomaniaque

C. Episode maniaque à caractéristiques spécifiques mixtes

D. Trouble bipolaire de type I

E. Trouble schizoaffectif

Question 16

Au cours d’une anorexie mentale chez l’adolescente, l’aménorrhée :

A. Peut être le signe d’une grossesse débutante

B. Est toujours présente

C. N’est pas toujours liée à la dénutrition

D. Est traitée par une supplémentation hormonale adaptée

E. Est aggravée par les vomissements

Réponse Q16 : A-C

Au cours d’une anorexie mentale chez l’adolescente, l’aménorrhée :

A. Peut être le signe d’une grossesse débutante

B. Est toujours présente

C. N’est pas toujours liée à la dénutrition

D. Est traitée par une supplémentation hormonale adaptée

E. Est aggravée par les vomissements

Question 17

Parmi les propositions suivantes, lesquelles peuvent être retrouvées au cours de l’anorexie mentale restrictive ?

A. Hypertrichose

B. Ostéoporose

C. Hypokaliémie

D. Hypertrophie des glandes salivaires

E. Bradycardie

Réponse Q17 : A-B-E

Parmi les propositions suivantes, lesquelles peuvent être retrouvées au cours de l’anorexie mentale restrictive ?

A. Hypertrichose

B. Ostéoporose

C. Hypokaliémie

D. Hypertrophie des glandes salivaires

E. Bradycardie

(Présents si

vomissements

uniquement)

Question 18

Parmi les propositions suivantes concernant la prescription de benzodiazépines, lesquelles sont correctes ?

A. Leur prescription ne doit pas dépasser 12 semaines

B. Un arrêt brutal est possible avant 8 semaines de traitement

C. Il n’y a pas de contre-indication absolue aux benzodiazépines, uniquement des contre-indications relatives

D. Elles sont systématiques dans la prévention du syndrome de sevrage alcoolique

E. Elles ont l’AMM chez l’enfant à partir de 6 ans

Réponse Q18 : A

Parmi les propositions suivantes concernant la prescription de benzodiazépines, lesquelles sont correctes ?

A. Leur prescription ne doit pas dépasser 12 semaines

B. Un arrêt brutal est possible avant 8 semaines de traitement

C. Il n’y a pas de contre-indication absolue aux benzodiazépines, uniquement des contre-indications relatives

D. Elles sont systématiques dans la prévention du syndrome de sevrage alcoolique

E. Elles ont l’AMM chez l’enfant à partir de 6 ans

Question 19

Au sujet des terreurs nocturnes de l’enfant, quelles propositions sont correctes ?

A. Elles surviennent en fin de nuit, durant le sommeil paradoxal

B. L’enfant n’en garde aucun souvenir

C. Il faut éviter de réveiller l’enfant

D. Elles surviennent en début de nuit durant le sommeil long profond

E. Si elles surviennent avant 3 ans, on réalisera une imagerie cérébrale de dépistage d’une tumeur cérébrale

Réponse Q19 : B-C-D

Au sujet des terreurs nocturnes de l’enfant, quelles propositions sont correctes ?

A. Elles surviennent en fin de nuit, durant le sommeil paradoxal

B. L’enfant n’en garde aucun souvenir

C. Il faut éviter de réveiller l’enfant

D. Elles surviennent en début de nuit durant le sommeil long profond

E. Si elles surviennent avant 3 ans, on réalisera une imagerie cérébrale de dépistage d’une tumeur cérébrale

Question 20

Devant des automutilations chez un enfant souffrant d’un Trouble du Spectre Autistique, il faut :

A. Prescrire un antipsychotique type Rispéridone

B. Prescrire un antalgique probabiliste

C. Prescrire un antibiotique probabiliste

D. Prescrire un laxatif

E. Aucune des réponses ci-dessus

Réponse Q20 : E

Devant des automutilations chez un enfant souffrant d’un Trouble du Spectre Autistique, il faut :

A. Prescrire un antipsychotique type Rispéridone

B. Prescrire un antalgique probabiliste

C. Prescrire un antibiotique probabiliste

D. Prescrire un laxatif

E. Aucune des réponses ci-dessus : on cherchera d’abord un facteur déclenchant et on ne traitera pas « au hasard » avant d’avoir éliminé une patho somatique (ex : douleur)

DP 1

DP 1

Enoncé 1/8

Vous recevez aux urgences Madame Z. 21 ans, dans un état de grande agitation. Elle vous explique, les cheveux ébouriffés et en faisant de grands gestes, qu’elle est poursuivie par les services secrets en raison des informations qu’elle détient. En effet, elle est l’élue de l’espèce humaine pour sauver la Terre d’une invasion d’extra-terrestres qui auraient fait alliance avec le gouvernement américain. Ces extra-terrestres essaieraient d’ailleurs de faire intrusion dans ses pensées et de lui faire faire des gestes, mais pour l’instant elle résiste. Ça fait une semaine qu’elle dort 7 heures le jour et guette les envahisseurs à sa fenêtre la nuit.

51

Enoncé 1/8

Elle vous raconte que depuis qu’elle est au courant de cette invasion, elle a entrepris de tomber enceinte « d’elle-même » afin de « donner naissance à une armée anti-alien ». Sa mère, qui l’a accompagnée aux urgences, vous apprend qu’elle n’a aucun antécédent médical ni psychiatrique. Cet épisode a débuté brutalement le lendemain de son anniversaire il y a 10 jours.

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Question 1

Quel(s) élément(s) sémiologique(s) retrouvez-vous dans cette observation ?

A. syndrome délirant aigu

B. syndrome délirant chronique

C. syndrome maniaque

D. délire systématisé

E. délire paranoïaque

Réponse Q1 : A B - 10points

Quel(s) élément(s) sémiologique(s) retrouvez-vous dans cette observation ?

A. syndrome délirant aigu

B. syndrome délirant chronique (CZ)

C. syndrome maniaque

D. délire systématisé

E. délire paranoïaque (à ne pas confondre avec une thématique délirante de persécution)

Question 2

Parmi les propositions suivantes, lesquelles retenez –vous pour votre prise en charge à court terme ?

A. hospitalisation libre

B. hospitalisation sous contrainte à la demande d’un tiers si refus des soins libres

C. traitement antiproductif par antipsychotique

D. diagnostic clinique : pas de nécessité d’un bilan étiologique du fait du jeune âge et du tableau typique

E. traitement thymorégulateur par lithium ou carbamazépine

Réponse Q2 : A B C - 20points

Parmi les propositions suivantes, lesquelles retenez –vous pour votre prise en charge à court terme ?

A. hospitalisation libre

B. hospitalisation sous contrainte à la demande d’un tiers si refus des soins libres

C. traitement antiproductif par antipsychotique

D. diagnostic clinique : pas de nécessité d’un bilan étiologique du fait du jeune âge et du tableau typique (CZ)

E. traitement thymorégulateur par lithium ou carbamazépine

Enoncé 2/8

Le diagnostic retenu est un épisode psychotique bref (aussi appelé épisode psychotique aigu).

Question 3

Quel(s) facteur(s) de bon pronostic de cette pathologie retrouvez-vous ici ?

A. sexe féminin

B. début brutal

C. absence de tonalité mélancolique au délire

D. présence de la mère aux urgences

E. sommeil préservé

Réponse Q3 : B -10 points

Quel(s) facteur(s) de bon pronostic de cette pathologie retrouvez-vous ici ?

A. sexe féminin

B. début brutal

C. absence de tonalité mélancolique au délire

D. présence de la mère aux urgences

E. sommeil préservé

Facteurs de bon pronostic d’une BDA

• Début brutal

• Durée courte

• Existence d’un facteur déclenchant

• Délire riche, pseudoconfusionnel

• Participation affective forte

• Pas d’élément dissociatif ni déficitaire (cf. schizophrénie)

• Pas d’antécédent psy ni de trouble de la personnalité

• Bon environnement et bonne insertion socioprofessionnelle

• Prise en charge rapide

• Bonne réponse au traitement (critique des trouble)

Question 4

Parmi les propositions suivantes concernant le traitement, laquelle/lesquelles est/sont adaptée(s) à ce cas ?

A. traitement par antipsychotique pendant 6 mois après rémission des symptômes

B. traitement par antipsychotique pendant 1 an après rémission des symptômes

C. traitement par antipsychotique à vie

D. demande d’une ALD avec exonération du ticket modérateur

E. psychothérapie de soutien

Réponse Q4 : B E – 20 points

Parmi les propositions suivantes concernant le traitement, laquelle/lesquelles est/sont adaptée(s) à ce cas ?

A. traitement par antipsychotique pendant 6 mois après rémission des symptômes

B. traitement par antipsychotique pendant 1 an après rémission des symptômes

C. traitement par antipsychotique à vie (CZ)

D. demande d’une ALD avec exonération du ticket modérateur

E. psychothérapie de soutien

Enoncé 3/8

Vous retrouvez Mme Z aux urgences, 2 ans après, accompagnée cette fois par son petit ami. Il vous explique que depuis 3 semaines elle est irritable, se couche à 3 heures du matin, et se réveille à 6 heures. Elle travaille sur sa thèse d’histoire, depuis un an, et semble très investie : elle passe ses journées à la bibliothèque. Ses amis racontent cependant qu’elle ne cesse de faire des A/R entre les différents ouvrages qu’elle consulte, faisant et refaisant un nouveau plan chaque jour, et accumulant des fiches de lecture qu’elle note compulsivement puis qu’elle perd le lendemain. Elle lui explique qu’elle est sur la bonne voie, qu’elle sent que l’inspiration lui vient comme jamais en ce moment et qu’elle compte bien finir sa thèse avant la fin du mois.

Enoncé 3/8

Elle a dépensé toute son allocation de recherche dans des ouvrages très onéreux. Ce jour, il est très inquiet : sur un coup de tête elle a pris ses billets pour la Patagonie, pour rencontrer le Pr Pagny, un spécialiste de son sujet, qui est pourtant décédé il y a 5 ans. Elle explique qu’elle est persuadée qu’il n’est pas mort, et qu’elle va partir à sa recherche.

Question 5

Quelle(s) proposition(s) s’applique(nt) au diagnostic actuel ?

A. récidive d’un épisode psychotique aigu

B. épisode maniaque délirant

C. entrée dans la schizophrénie

D. épisode dépressif à tonalité mixte

E. trouble bipolaire de type I

Réponse Q5 : B E – 20 points

Quelle(s) proposition(s) s’applique(nt) au diagnostic actuel ?

A. récidive d’un épisode psychotique aigu

B. épisode maniaque délirant

C. entrée dans la schizophrénie (CZ)

D. épisode dépressif à tonalité mixte

E. trouble bipolaire de type I (PCZ)

Enoncé 4/8

Mme Z doit prendre son avion le lendemain : elle vous explique qu’elle en peut donc pas être hospitalisée, et encore moins prendre des traitements qui affaibliraient sa concentration. Elle est très agitée et vous traite de « barbare tortionnaire » .Vous décidez d’une procédure d’hospitalisation sous contrainte.

Question 6

Quelle(s) procédure(s) choisissez-vous ?

A. Admission en Soins Psychiatriques (ASP) à la demande d’un Tiers

B. ASP à la demande d’un Tiers en Urgence

C. ASP en Péril Imminent

D. ASP à la demande du Représentant de l’Etat

E. ASP à la demande du Représentant de l’Etat en Urgence

Réponse Q6 : A – 10 points

Quelle(s) procédure(s) choisissez-vous ?

A. Admission en Soins Psychiatriques (ASP) à la demande d’un Tiers

B. ASP à la demande d’un Tiers en Urgence

C. ASP en Péril Imminent

D. ASP à la demande du Représentant de l’Etat (CZ)

E. ASP à la demande du Représentant de l’Etat en Urgence (CZ)

Commentaires Q6

2 grandes catégories d’hospitalisation sous contrainte, avec des indications très différentes – schématiquement :

ASPDT / ASPPI = trouble mental + impossibilité à consentir + danger pour soi même

ASPDRE = trouble mental + danger pour autrui

Question 7

Concernant cette procédure, parmi les propositions suivantes, quel(s) document(s) sont nécessaires à J0 ?

A. un certificat médical datant de moins d’une semaine

B. deux certificats médicaux datant de moins d’une semaine

C. deux certificats médicaux datant de moins de deux semaines

D. un arrêté préfectoral d’hospitalisation

E. une demande signée par un tiers connaissant le patient

Réponse Q7 : C E – 30 points

Concernant cette procédure, parmi les propositions suivantes, quel(s) document(s) sont nécessaires à J0 ?

A. un certificat médical datant de moins d’une semaine

B. deux certificats médicaux datant de moins d’une semaine

C. deux certificats médicaux datant de moins de deux semaines (PCZ)

D. un arrêté préfectoral d’hospitalisation

E. une demande signée par un tiers connaissant le patient

ASPDT / ASPPI

.

ASPDTL3212.1 ASPDTd’urgenceL3212.3

ASPPI(périlimminent)L3212.1.2

Demandedetiersmanuscrite:

Oui Oui Non:informationd’unprochesipossible,dansles24h

Certificatsinitiauxde<15j

2médecinsthesésdifférents,dont1n’appartenantpasàl’établissementd’accueil

1seulcertificatinitial(médecinthesépouvantapparteniràl’établissementd’accueil)

1seulcertificatinitial(médecintheséextérieuràl’établissement)

Examensomatiquedansles24h

Oui Oui Oui

Certificatde24hde72h

Oui(peuventêtrefaitparlemême,médecinthesé,maisquiestdifférentdescertificateursinitiaux)

Ouimaismédecinsthesésdifférentspour24het72h

Ouimaismédecinsthesésdifférentspour24het72h

Avisd’unseulpsydestinéauJLD(8j)

Oui Oui Oui

JugementduJugedesLibertésetdesDétentionsavant15jpuistousles6mois

Oui Oui Oui

Certificatmédicalmensuel

Oui Oui Oui

Question 8

Parmi les molécules suivantes, lesquelles pourraient être choisies en traitement principal de cet épisode ?

A. olanzapine

B. sels de lithium

C. halopéridol

D. valproate de sodium

E. clozapine

Réponse Q8 : A B D – 30 points

Parmi les molécules suivantes, lesquelles pourraient être choisies en traitement principal de cet épisode ?

A. olanzapine

B. sels de lithium (PCZ)

C. halopéridol

D. valproate de sodium

E. clozapine (CZ)

Molécules à effet thymorégulateurs

• Sels de lithium : la référence

• Antiépileptiques : valproate de sodium, lamotrigine, tegretol

• Antipsychotiques de 2e génération

Enoncé 5/8

Vous débutez un traitement par sels de lithium.

Question 9

Concernant ce traitement, quelles précautions devez-vous conseiller à votre patiente ?

A. test de grossesse mensuel

B. grossesse programmée après discussion multidisciplinaire

C. régime pauvre en sel

D. contre-indication des IEC et des ARA2

E. pas d’exposition au soleil

Réponse Q9 : B D – 30 points

Concernant ce traitement, quelles précautions devez-vous conseiller à votre patiente ?

A. test de grossesse mensuel

B. grossesse programmée après discussion multidisciplinaire

C. régime pauvre en sel (CZ)

D. contre-indication des IEC et des ARA2

E. pas d’exposition au soleil

Education d’un patient sous lithium

• Carte, carnet des lithémies

• Prise régulière, sans interruption du traitement

• Contrôle régulier des lithémies + créat + TSH

• Pas d’automédication, médicaments contre-indiqués (AINS, IEC, ARA2, diurétiques )

• Pas de régime sans sel

• Connaître les signes de surdosage et consulter en urgence

• Contraception + grossesse programmée

Question 10

Votre externe vous questionne au sujet de ce traitement. Que lui expliquez-vous ?

A. le lithium a un effet curatif et préventif sur les épisodes maniaques du trouble bipolaire

B. en cas de surdosage, on peut retrouver une ataxie et une dysarthrie

C. en cas de surdosage, l’épuration extra-rénale est peu efficace

D. en cas de surdosage, on peut retrouver un syndrome extrapyramidal

E. en cas de surdosage, on peut retrouver des myoclonies et des fasciculations

Réponse Q10 : A B D E - 20 points

Votre externe vous questionne au sujet de ce traitement. Que lui expliquez-vous ?

A. le lithium a un effet curatif et préventif sur les épisodes maniaques du trouble bipolaire

B. en cas de surdosage, on peut retrouver une ataxie et une dysarthrie

C. en cas de surdosage, l’épuration extra-rénale est peu efficace

D. en cas de surdosage, on peut retrouver un syndrome extrapyramidal

E. en cas de surdosage, on peut retrouver des myoclonies et des fasciculations

Lithium : surdosage

• Smptômes :

– Cerveau : tous les symptômes neuro sont possibles, au max convulsion, coma, décès

– Rein : syndrome polyuro-polydypsique

– Digestif : nausées, diarrhées, vomissements

• Toxicité aiguë :

– Trouble du rythme et de la condustion

– I Rénale fonctionelle

– Toxicité neurologique

• Traitement : en réa

– Hyperhydratation alcaline

– EER si sévère

Enoncé 5/8

Vous la revoyez en consultation, un an après sa sortie d’hospitalisation. Depuis un mois, elle se sent fatiguée, a moins d’entrain à faire ses activités habituelles. Elle a poursuivi son traitement scrupuleusement, mais trouve qu’elle a grossi et souhaiterait en changer. Par ailleurs, elle se trouve constipée.

Question 11

Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous en premier lieu ?

A. épisode dépressif compliquant un trouble bipolaire de type I

B. surdosage aigu au lithium

C. insuffisance rénale iatrogène avec rétention hydro-sodée

D. dysthyroïdie iatrogène

E. épisode mixte avec composante somatoforme

Réponse Q11 : A D - 20 points

Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous en premier lieu ?

A. épisode dépressif compliquant un trouble bipolaire de type I

B. surdosage aigu au lithium

C. insuffisance rénale iatrogène avec rétention hydro-sodée

D. dysthyroïdie iatrogène

E. épisode mixte avec composante somatoforme

Enoncé 7/8

La TSH est normale. La lithiémie est à 1,1mEq/l pour un traitement par TERALITHE LP ©. Le bilan rénal montre une clairance de la créatinine à 102ml/min.

Question 12

Quelles sont vos propositions thérapeutiques ?

A. psychothérapie de soutien

B. majoration du traitement par TERALITHE LP©

C. ajout d’un traitement par antidépresseur type ISRS

D. ajout d’un traitement adjuvant synergique par vitamine D3

E. arrêt du TERALITHE LP© et remplacement par un autre thymorégulateur type Clozapine©

Réponse Q12 : A C - 20points

Quelles sont vos propositions thérapeutiques ?

A. psychothérapie de soutien

B. majoration du traitement par TERALITHE LP© (CZ)

C. ajout d’un traitement par antidépresseur

D. ajout d’un traitement adjuvant synergique par vitamine D3

E. arrêt du TERALITHE LP© et remplacement par un autre thymorégulateur type Clozapine©

Question 13

Vous choisissez d’ajouter un antidépresseur. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont valides ?

A. on commencera par un antidépresseur ISRS

B. afin de limiter la durée et la nocivité du traitement par antidépresseur, on préfèrera une molécule puissante type Clomipramine

C. on ne doit jamais prescrire un antidépresseur en cas de trouble bipolaire, ceci est théoriquement une erreur thérapeutique

D. les états maniaques induits par des antidépresseurs en cas de trouble bipolaire connu sont plus chimiosensibles et de meilleur pronostic

E. sous TERALITHE©, les risques de virage maniaque sont quasiment nuls

Réponse Q13 : A – 10 points

Vous choisissez d’ajouter un antidépresseur. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont valides ?

A. on commencera par un antidépresseur ISRS

B. afin de limiter la durée et la nocivité du traitement par antidépresseur, on préfèrera une molécule puissante type Clomipramine (CZ)

C. on ne doit jamais prescrire un antidépresseur en cas de trouble bipolaire, ceci est théoriquement une erreur thérapeutique

D. les états maniaques induits par des antidépresseurs en cas de trouble bipolaire connu sont plus chimiosensibles et de meilleur pronostic

E. sous TERALITHE©, les risques de virage maniaque sont quasiment nuls

EDM au cours d’un TBP

• 1- équilibrer le traitement thymorégulateur

• 2- introduire un antidépresseur

– Après avoir éliminé un épisode à caractéristique mixte

– En surveillant le risque de virage maniaque

– Sous couverture d’un thymorégulateur

– A dose minimale efficace et pour une durée limitée

Enoncé 8/8

Vous stabilisez l’humeur de cette patiente. 2 ans plus tard, elle vient vous voir en consultation. Elle suit toujours un traitement par sels de lithium. Elle n’a pas re-décompensé. Elle vous apprend qu’elle est enceinte de 14 SA.

Question 14

Que lui apprenez-vous concernant cette grossesse ?

A. il faut arrêter le Lithium en semi-urgence

B. le trouble bipolaire est souvent mieux stabilisé pendant une grossesse

C. le Lithium est potentiellement tératogène

D. une Interruption Médicale de Grossesse lui sera proposée

E. la tératogénicité du lithium est modérée et le plus souvent curable

Réponse Q14 : B C E – 30 points

Que lui apprenez-vous concernant cette grossesse ?

A. il faut arrêter le Lithium en semi-urgence

B. le trouble bipolaire est souvent mieux stabilisé pendant une grossesse

C. le Lithium est potentiellement tératogène (PCZ)

D. une Interruption Médicale de Grossesse lui sera proposée (CZ)

E. la tératogénicité du lithium est modérée et le plus souvent curable

Question 15

Qu’auriez-vous pu proposer si elle était venue vous voir avant la grossesse ?

A. poursuite du Lithium et surveillance échographique spécialisée

B. arrêt du Lithium et introduction de Valproate de Sodium

C. arrêt du Lithium jusqu’à la fin du 1er trimestre et suivi clinique rapproché

D. arrêt du Lithium et ECT d’entretien

E. arrêt du Lithium et introduction d’Olanzapine

Réponse Q15 : A C E - 20 points

Qu’auriez-vous pu proposer si elle était venue vous voir avant la grossesse ?

A. poursuite du Lithium et surveillance échographique spécialisée

B. arrêt du Lithium et introduction de Valproate de Sodium (CZ) très tératogène +++

C. arrêt du Lithium jusqu’à la fin du 1er trimestre et suivi clinique rapproché

D. arrêt du Lithium et ECT d’entretien

E. arrêt du Lithium et introduction d’Olanzapine

Lithium et grossesse

• Tératogénicité au 1er trimestre (organogénèse)

• Maladie d’Ebstein (anomalie de la valve tricuspide), le plus souvent peu grave

• Surveillance multidisciplinaire (psy, gynéco, échographiste, pédiatre néonatalogiste)

• Allaitement : contre-indiqué

• Alternative pour la thymorégulation : lamotrigine, antipsychotique 2G (ex : olanzapine)

• Ref : www.lecrat.org

DP 1

DP 2

Enoncé 1/6

Un homme de 35 ans se présente seul aux urgences, pour anxiété. D’aspect étrange (de nombreux colliers, vêtu de 3 manteaux superposés, un bandana noué sur son bonnet), il vous explique que depuis une semaine, ça ne va plus : « je n’en peux plus des ondes ! Elles rentrent dans mon corps et modifient mes organes… Je vais craquer ! Tout ça parce que j’ai inventé un nouveau système de contrôle des réseaux mondiaux… ils m’en veulent, ils ont peur de cette découverte. » Il s’arrête, l’air inquiet, puis reprend « Arrêtez ! Ils continuent de capter mon cerveau ! ». Il vous sourit. Dans son dossier, vous constatez qu’il s’était déjà présenté dans cet état il y a un peu plus d’un an. Dans le box des urgences, il se montre assez agité, et vous remarquez son état d’incurie et plusieurs ecchymoses au visage, dont il refuse de vous dire l’origine.

100

Question 1

Sur le plan sémiologique, que constatez-vous ?

A. systématisation en réseau

B. thèmes et mécanismes multiples

C. automatisme mental

D. syndrome d’influence

E. syndrome de Cotard

Réponse Q1 : B C D – 30 points

Sur le plan sémiologique, que constatez-vous ?

A. systématisation en réseau

B. thèmes et mécanismes multiples (PCZ)

C. automatisme mental

D. syndrome d’influence

E. syndrome de Cotard (CZ)

Question 2

Quel(s) diagnostic(s) s’appliquent ici ?

A. délire chronique paranoïaque

B. schizophrénie en décompensation

C. épisode psychotique aigu

D. épisode maniaque délirant à caractéristiques mixtes

E. psychose hallucinatoire chronique

Réponse Q2 : B - 10 points

Quel(s) diagnostic(s) s’appliquent ici ?

A. délire chronique paranoïaque

B. schizophrénie en décompensation (délire chronique + sd dissociatif)

C. épisode psychotique aigu (CZ)

D. épisode maniaque délirant à caractéristiques mixtes

E. psychose hallucinatoire chronique

Question 3

Dans cette observation initiale, quel(s) l’élément(s) primordial(ux) manque(nt) ?

A. notion de prise de toxiques

B. historique des traitements

C. accord du patient à l’hospitalisation

D. évaluation du risque suicidaire

E. qualité de l’entourage socio-familial

Réponse Q3 : A B C D – 30 points

Dans cette observation initiale, quel(s) l’élément(s) primordial(ux) manque(nt) ?

A.notion de prise de toxiques

B. historique des traitements

C. accord du patient à l’hospitalisation

D. évaluation du risque suicidaire (PCZ)

E. qualité de l’entourage socio-familial

Question 4

Aux urgences, quelles pourraient être vos actions thérapeutiques ?

A. sédation et anxiolyse par benzodiazépines

B. sédation par neuroleptique type TERCIAN©

C. psychothérapie de soutien et de réassurance

D. prescription d’un antidépresseur devant la présence d’un syndrome de Cotard

E. information du patient sur le projet de soins

Réponse Q4 : A B C E – 30 points

Aux urgences, quelles pourraient être vos actions thérapeutiques ?

A.sédation et anxiolyse par benzodiazépines

B. sédation par neuroleptique type TERCIAN©

C. psychothérapie de soutien et de réassurance

D. prescription d’un antidépresseur devant la présence d’un syndrome de Cotard

E. information du patient sur le projet de soins (PCZ)

Question 5

Aux urgences, le patient refuse l’hospitalisation. Quelle(s) stratégie(s) choisissez-vous ?

A. suivi ambulatoire sur le CMP

B. ASP en Péril Imminent

C. ASP à la demande d’un tiers d’urgence

D. ASP à la demande du Représentant de l’Etat (ASPDRE)

E. programme de soins avec réintégration en hospitalisation si mauvaise adhésion

Réponse Q5 : B – 10 points

Aux urgences, le patient refuse l’hospitalisation. Quelle(s) stratégie(s) choisissez-vous ?

A.suivi ambulatoire sur le CMP

B.ASP en Péril Imminent

C. ASP à la demande d’un tiers d’urgence

D. ASP à la demande du Représentant de l’Etat

E. programme de soins avec réintégration en hospitalisation si mauvaise adhésion

Enoncé 2/6

Vous hospitalisez le patient en ASP Péril Imminent. Votre externe vous questionne sur la procédure.

111

Question 6

La/lesquelles de ses affirmations est/sont exactes ?

A. le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) est saisi quelle que soit la durée de l’hospitalisation

B. le JLD peut lever la mesure d’hospitalisation pour vice de procédure

C. le patient est assisté d’un avocat qui peut être commis d’office

D. le JLD n’intervient pas lorsque c’est le préfet qui décide d’une ASPDRE

E. le patient doit rencontrer le JLD quel que soit son état clinique

Réponse Q6 : B C – 20 points

La/lesquelles de ses affirmations est/sont exactes ?

A.le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) est saisi quelle que soit la durée de l’hospitalisation

B. le JLD peut lever la mesure d’hospitalisation pour vice de procédure

C. le patient est assisté d’un avocat qui peut être commis d’office

D. le JLD n’intervient pas lorsque c’est le préfet qui décide d’une ASPDRE

E. le patient doit rencontrer le JLD quel que soit son état clinique (CZ)

Enoncé 3/6

En hospitalisation, vous introduisez un traitement par Halopéridol (HALDOL©). Le tableau se dégrade pourtant : le patient est quasi-mutique, désorienté. On note une rigidité plastique des membres, des sueurs, une sensation de malaise.

114

Question 7

A ce stade, quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?

A. évolution catatonique de l’épisode actuel, dans le cadre d’une schizophrénie

B. syndrome de sevrage alcoolique

C. dyskinésie aigue à l’Halopéridol

D. syndrome malin des neuroleptiques

E. symptomatologie délirante non spécifique d’une pathologie somatique

Réponse Q7 : A D – 20 points

A ce stade, quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?

A.évolution catatonique de l’épisode actuel, dans le cadre d’une schizophrénie

B. syndrome de sevrage alcoolique

C. dyskinésie aigue à l’Halopéridol

D. syndrome malin des neuroleptiques

E. symptomatologie délirante non spécifique d’une pathologie somatique (CZ)

Enoncé 4/6

Finalement, vous retrouvez des CPK élevés, une hyperleucocytose.

117

Question 8

Quelles mesures thérapeutiques mettez-vous en place ?

A. myorelaxation par Dantrolène et/ou benzodiazépines

B. hospitalisation en psychiatrie, avec scope et surveillance des constantes vitales 6 fois par jour

C. antagonisation de l’effet du neuroleptique par Bromocriptine

D. diminution de l’Halopéridol à la dose minimale efficace

E. traitement par un anticholinergique type LEPTICUR©

Réponse Q8 : A C – 20 points

Quelles mesures thérapeutiques mettez-vous en place ?

A. myorelaxation par Dantrolène et/ou benzodiazépines

B. hospitalisation en psychiatrie, avec scope et surveillance des constantes vitales 6 fois par jour

C. antagonisation de l’effet du neuroleptique par Bromocriptine

D. diminution de l’Halopéridol à la dose minimale efficace

E. traitement par un anticholinergique type LEPTICUR© (CZ)

Syndrome malin Catatonie

Contexte Tout ttmt NLP (IM+) Trouble de l’humeur / schizophrénie/ cause organique

Clinique Sd extrapyramidal, hyperthermie, confusion, coma, dysautonomie

-signes psy : stupeur, délire, confusion -signe phy : rigidité, négativisme, flexibilité cireuse

Paraclinique Hyperleucocytose, CPK élevés, insuffisance rénale, cytolyse hépatique

Si complication d’organe : catatonie maligne

PEC (+/- rea …)

Arrêt du ttmt Bromocriptine Dantrolène (myorelaxant) CI de ttmt de la même classe

Arrêt de tout neuroleptique classique Zolpidem-BZD ECT Complications

Enoncé 5/6

L’épisode évoqué aux questions 7 et 8 se résout sans complication. Cependant, l’état psychique du patient reste préoccupant. Après 4 mois sous un traitement adapté (un antipsychotique de 1e puis de 2e génération, à doses efficaces), le délire reste intense, angoissant et handicapant pour le patient.

121

Question 9

Quelle(s) proposition(s) thérapeutique(s) faites-vous ?

A. ajout d’un thymorégulateur type sels de Lithium

B. bithérapie par antipsychotique (1e et 2e génération associés)

C. électroconvulsivothérapie, curative puis préventive des rechutes

D. changement de molécule : traitement par Clozapine (antipsychotique de 2e génération)

E. traitement par neuroleptiques par voie injectable, d’efficacité supérieure

Réponse Q9 : D – 10 points

Quelle(s) proposition(s) thérapeutique(s) faites-vous ?

A. ajout d’un thymorégulateur type sels de Lithium (CZ)

B. bithérapie par antipsychotique (1e et 2e génération associés)

C. électroconvulsivothérapie, curative puis préventive des rechutes (CZ)

D. changement de molécule : traitement par Clozapine (antipsychotique de 2e génération) (PCZ)

E. traitement par neuroleptiques par voie injectable, d’efficacité supérieure (CZ)

Enoncé 6/6

Vous choisissez un traitement par Clozapine. Le patient, après 8 semaines de traitement, est significativement amélioré sur le plan psychique. Une numération de contrôle retrouve : PNN= 1100/mm3 Hb = 13,7g/dL Plq = 130 000/mm3.

124

Question 10

Que faites-vous ?

A. contrôle quotidien de la NFS

B. injection de facteurs de croissance granulocytaire

C. réalisation d’un myélogramme à la recherche d’un processus néoplasique médullaire

D. arrêt de la Clozapine

E. poursuite de la Clozapine

Réponse Q10 : A D – 10 points

Que faites-vous ?

A. contrôle quotidien de la NFS

B. injection de facteurs de croissance granulocytaire

C. réalisation d’un myélogramme à la recherche d’un processus néoplasique médullaire

D. arrêt de la Clozapine

E. poursuite de la Clozapine

Question 11

Le patient sort finalement d’hospitalisation, avec un traitement par Clozapine 500mg/j, bien toléré depuis 5 mois. Quelles informations lui donnez-vous ?

A. la prescription ambulatoire se fait pour une durée de 21 jours sur une ordonnance sécurisée

B. le médicament ne sera délivré par le pharmacien que sur présentation d’un hémogramme récent

C. à la différence des autres neuroleptiques, la Clozapine donne peu d’effets extrapyramidaux

D. à la différence des autres neuroleptiques, la Clozapine donne peu d’effets métaboliques

E. s’il le souhaite, la Clozapine pourra être administrée par voie IM (« retard ») pour plus de confort

Réponse Q11 : B C – 30 points

Le patient sort finalement d’hospitalisation, avec un traitement par Clozapine 500mg/j, bien toléré depuis 5 mois. Quelles informations lui donnez-vous ?

A. la prescription ambulatoire se fait pour une durée de 21 jours sur une ordonnance sécurisée

B. le médicament ne sera délivré par le pharmacien que sur présentation d’un hémogramme

C. à la différence des autres neuroleptiques, la Clozapine donne peu d’effets extrapyramidaux

D. à la différence des autres neuroleptiques, la Clozapine donne peu d’effets métaboliques

E. s’il le souhaite, elle pourra être administrée par voie IM (« retard ») pour une meilleure observance (CZ)

Question 12

Concernant la prise en charge à 100%, lesquelles de ces propositions sont correctes ?

A. l’exonération du ticket modérateur ne s’applique pas aux hospitalisations de jour

B. elle ne prend pas en charge les bilans biologiques occasionnels (hémogramme, suivi métabolique)

C. elle est assurée par la Caisse d’Assurance Maladie après validation du médecin-conseil de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)

D. elle peut être demandée soit par le médecin traitant, soit par le spécialiste (dérogation)

E. le forfait journalier reste à la charge du patient lors d’une hospitalisation

Réponse Q12 : D E – 30 points

Concernant la prise en charge à 100%, lesquelles de ces propositions sont correctes ?

A. l’exonération du ticket modérateur ne s’applique pas aux hospitalisations de jour (CZ)

B. elle ne prend pas en charge les bilans biologiques occasionnels (hémogramme, suivi métabolique)

C. elle est assurée par la Caisse d’Assurance Maladie après validation du médecin-conseil de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)

D. elle peut être demandée soit par le médecin traitant, soit par le spécialiste (dérogation)

E. le forfait journalier reste à la charge du patient lors d’une hospitalisation

Question 13

Concernant l’Allocation Adulte Handicapé, que lui expliquez-vous ?

A. aucun certificat médical n’est nécessaire à sa demande, il faut s’adresser directement à la MDPH

B. elle est cumulable avec la poursuite d’un exercice professionnel rétribué en milieu ordinaire

C. elle n’est pas entièrement cumulable avec un emploi en milieu protégé (ESAT)

D. son versement est soumis à un suivi médical régulier, attesté par le médecin référent

E. elle n’est pas versée durant les périodes d’hospitalisation

Réponse Q13 : C – 10 points

Concernant l’Allocation Adulte Handicapé, que lui expliquez-vous ?

A. aucun certificat médical n’est nécessaire à sa demande, il faut s’adresser directement à la MDPH

B. elle est cumulable avec la poursuite d’un exercice professionnel rétribué en milieu ordinaire

C. elle n’est pas entièrement cumulable avec un emploi en milieu protégé (ESAT)

D. son versement est soumis à un suivi médical régulier, attesté par le médecin référent

E. elle n’est pas versée durant les périodes d’hospitalisation

Question 14

Que dites-vous au patient concernant sa pathologie ?

A. un traitement pris régulièrement permet de diminuer la fréquence et l’intensité des décompensations, et donc le recours à l’hospitalisation

B. il existe des modalités psychothérapiques validées adaptées à sa pathologie

C. la fréquentation de personnes souffrant de la même pathologie peut être néfaste à son insertion sociale en milieu ordinaire

D. un traitement pris régulièrement permet de diminuer les symptômes résiduels (difficultés cognitives, isolement social, répercussions professionnelles)

E. après une période de stabilisation de 5 ans, un arrêt progressif du traitement sera envisagé

Réponse Q14 : A B D – 30 points

Que dites-vous au patient concernant sa pathologie ?

A. un traitement pris régulièrement permet de diminuer la fréquence et l’intensité des décompensations, et donc le recours à l’hospitalisation (PCZ)

B. il existe des modalités psychothérapiques validées adaptées à sa pathologie

C. la fréquentation de personnes souffrant de la même pathologie peut être néfaste à son insertion sociale en milieu ordinaire

D. un traitement pris régulièrement permet de diminuer les symptômes résiduels (difficultés cognitives, isolement social, répercussions professionnelles)

E. après une période de stabilisation de 5 ans, un arrêt progressif du traitement sera envisagé (CZ)

Question 15

Après un an de traitement, votre patient a pris 15 kg. Que faites-vous ?

A. prescription d’une statine en prévention secondaire

B. arrêt du traitement par clozapine et changement pour une autre molécule antipsychotique

C. diminution à la dose minimale efficace de la clozapine

D. conseils hygiéno-diététiques

E. psychothérapie TCC afin de diminuer l’appétence au sucre

Réponse Q15 : C D – 20 points

Après un an de traitement, votre patient a pris 15 kg. Que faites-vous ?

A. prescription d’une statine en prévention secondaire

B. arrêt du traitement par clozapine et changement pour une autre molécule antipsychotique

C. diminution à la dose minimale efficace de la clozapine

D. conseils hygiéno-diététiques

E. psychothérapie TCC afin de diminuer l’appétence au sucre

DP 1

DP 3

Enoncé 1/4

Une femme de 35 ans vient vous voir en consultation à votre cabinet. Depuis 3 mois, elle ne se sent pas dans son état normal. Elle, d’ordinaire si dynamique, trouve pénible d’accomplir la moindre tâche de son quotidien. Au travail, où elle continue d’aller (elle est infirmière dans une clinique chirurgicale), il lui est difficile de se concentrer autant qu’avant, et elle arrive souvent en retard car elle peine à s’endormir et se trouve très fatiguée le matin. Elle craint que cette fatigue ne la pousse à démissionner (« ce ne serait pas la première fois que je quitterais un boulot sur un coup de tête ! ») Elle n’a pas d’idée suicidaire mais se dit assez anxieuse et parfois triste, lorsqu’elle est seule le soir.

139

Enoncé 1/4

Cet épisode a débuté après une rupture amoureuse, avec un homme qu’elle fréquentait depuis un mois ; elle s’emporte soudain, pleurant : « sans lui je me sens si seule, si vide ! ce type est un salaud, comme je le déteste ! ». Elle a bien essayé de se consoler en multipliant les rencontres, parfois en s’alcoolisant, mais rien de concluant : « je ne dois pas plaire aux hommes biens, je suis trop gentille, je m’adapte en permanence ». Vous remarquez des cicatrices à ses avant-bras ; elle vous répond d’un air indifférent que ce sont « des bêtises de jeunesse ». Elle vous explique avoir été adoptée à l’âge de 2 ans, et avoir des relations conflictuelles avec ses parents adoptifs.

140

Question 1

Quels symptômes relevez-vous concernant l’épisode aigu actuel ?

A. dépendance affective

B. troubles de l’endormissement

C. anhédonie

D. ralentissement psychomoteur

E. alexithymie

Réponse Q1 : B D – 20 points

Quels symptômes relevez-vous concernant l’épisode aigu actuel ?

A. dépendance affective

B. troubles de l’endormissement

C. anhédonie

D. ralentissement psychomoteur

E. alexithymie

Question 2

Comment qualifiez-vous l’épisode actuel ?

A. épisode dépressif majeur d’intensité légère

B. trouble de l’adaptation

C. risque suicidaire faible

D. épisode dépressif majeur d’intensité modérée

E. épisode dépressif majeur à caractéristiques psychotiques

Réponse Q2 : A C -20 points

Comment qualifiez-vous l’épisode actuel ?

A. épisode dépressif majeur d’intensité légère (PCZ)

B. trouble de l’adaptation

C. risque suicidaire faible

D. épisode dépressif majeur d’intensité modérée

E. épisode dépressif majeur à caractéristiques psychotiques (CZ)

Question 3

Concernant les antécédents de cette patiente, quelle(s) proposition(s) s’appliquent ?

A. trouble de la personnalité type Dépendante

B. antécédent de TS par phélobotomie

C. trouble de la personnalité type Histrionique

D. trouble de la personnalité type Borderline

E. trouble des conduites à l’adolescence

Réponse Q3 : D – 10 points

Concernant les antécédents de cette patiente, quelle(s) proposition(s) s’appliquent ?

A. trouble de la personnalité type Dépendante (CZ)

B. antécédent de TS par phélobotomie

C. trouble de la personnalité type Histrionique (CZ)

D. trouble de la personnalité type Borderline (PCZ)

E. trouble des conduites à l’adolescence

Question 4

Que pourriez-vous proposer comme projet thérapeutique initial ?

A. psychothérapie et abstention de tout traitement médicamenteux

B. thérapie de couple d’orientation systémique

C. prescription d’un traitement antidépresseur type ISRS

D. prescription d’un traitement antidépresseur type tricyclique

E. adaptation du cadre professionnel : travail en milieu protégé

Réponse Q4 : A C – 30 points

Que pourriez-vous proposer comme projet thérapeutique initial ?

A. psychothérapie et abstention de tout traitement médicamenteux (PCZ)

B. thérapie de couple d’orientation systémique

C. prescription d’un traitement antidépresseur type ISRS

D. prescription d’un traitement antidépresseur type tricyclique (CZ)

E. adaptation du cadre professionnel : travail en milieu protégé

Enoncé 2/4

Vous adressez la patiente à un psychiatre du CMP de son secteur. Vous la retrouvez aux urgences 2 ans plus tard : Son compagnon s’était absenté il y a 1h30 et l’a découverte inanimée à son retour ; on a retrouvé des boites de médicament vides et différents comprimés au pied de son lit. Elle n’ouvre pas les yeux à la douleur, réagit en flexion inadaptée à la stimulation nociceptive et n’a aucune réponse verbale. Elle est en mydriase bilatérale, les réflexes sont vifs et diffusés, et l’on palpe une matité sus-pubienne. La tension artérielle est de 94/54mmHg, la fréquence respiratoire est de 10/min et la saturation transcutanée est de 89%. Elle est apyrétique.

149

Enoncé 2/4

• L’ECG est le suivant :

150

QRS larges

=> Effet stabilisateur de

membrane

Question 5

Que pouvez- vous suspecter à ce stade?

A. intoxication aux opiacés chez une patiente à haut risque de toxicomanie

B. intoxication aux antidépresseurs tricycliques avec syndrome anticholinergique

C. intoxication aux ISRS avec syndrome sérotoninergique

D. tentative de suicide

E. intoxications aux benzodiazépines

Réponse Q5 : B D E – 30 points

Que pouvez- vous suspecter à ce stade?

A. intoxication aux opiacés chez une patiente à haut risque de toxicomanie

B. intoxication aux antidépresseurs tricycliques avec syndrome anticholinergique

C. intoxication aux ISRS avec syndrome sérotoninergique

D. tentative de suicide (PCZ)

E. intoxications aux benzodiazépines

Question 6

Calculez le score de Glasgow ?

A. 4

B. 5

C. 6

D. 7

E. 8

Réponse Q6 : B – 10 points

Calculez le score de Glasgow ?

A. 4

B. 5

C. 6

D. 7

E. 8

Question 7

On vous apprend que les boîtes retrouvées à ses côtés étaient : bromazepam (LEXOMIL®) et clomipramine (ANAFRANIL®) Que proposez vous comme intervention thérapeutique à court terme ?

A. oxygénothérapie à haut débit

B. soluté de sodium molaire IV

C. flumazénil (ANNEXATE©) IV

D. intubation oro-trachéale pour ventilation mécanique

E. hyperhydratation alcaline IV

Réponse Q7 : A B D – 30 points

On vous apprend que les boîtes retrouvées à ses côtés étaient : bromazepam (LEXOMIL®) et clomipramine (ANAFRANIL®) Que proposez vous comme intervention thérapeutique à court terme ?

A. oxygénothérapie à haut débit

B. soluté de sodium molaire IV (PCZ)

C. flumazénil (ANNEXATE©) IV (CZ)

D. intubation oro-trachéale pour ventilation mécanique

E. hyperhydratation alcaline IV

Intoxication aux tricycliques

• Réanimation, stabilisation hemodynamique

• Si signes ECG (effet stabilisateur de membrane) : antagonisation par soluté de sodium molaire

• Si cointoxication avec benzo : pas d’antagonisation des benzo car risque convulsif ++

Enoncé 3/4

Votre patiente est stabilisée sur le plan médical, puis transférée dans un service de psychiatrie en soins sous contrainte. Vous la recevez à son arrivée du service de réanimation, où on a introduit un traitement par SEROPLEX© (escitalopram). Elle vous explique qu’elle ne regrette pas son geste : en effet, elle n’a plus aucune raison de vivre, car aucun espoir que ça s’arrange pour elle. Elle considère plutôt que sa mort serait un soulagement pour ses proches : « je ne suis qu’un poids pour eux, ils seraient mieux sans moi ». Son compagnon vous explique que depuis 10 jours, elle restait couchée la plupart du temps, sans pouvoir accomplir aucune action, et qu’il devait la forcer à aller prendre sa douche et à s’alimenter. Elle dormait de 1h à 5h du matin.

159

Question 8

Comment qualifiez-vous ce tableau clinique ?

A. épisode dépressif majeur d’intensité sévère

B. syndrome catatonique

C. mélancolie

D. mélancolie délirante

E. risque suicidaire modéré

Réponse Q8 : A C – 20 points

Comment qualifiez-vous ce tableau clinique ?

A. épisode dépressif majeur d’intensité sévère

B. syndrome catatonique

C. mélancolie

D. mélancolie délirante

E. risque suicidaire modéré (CZ)

Question 9

Quels facteurs de dangerosité et d’urgence suicidaire (selon la HAS) cette patiente présentait-elle ?

A. facteur précipitant récent

B. impulsivité

C. degré de souffrance élevé

D. antécédent d’épisode dépressif

E. perte parentale précoce

Réponse Q9 : B C – 10 points

Quels facteurs de dangerosité et d’urgence suicidaire (selon la HAS) cette patiente présentait-elle ?

A. facteur précipitant récent

B. impulsivité

C. degré de souffrance élevé

D. antécédent d’épisode dépressif

E. perte parentale précoce

Suicide

• Facteurs de risque

– Primaire : le “dossier psychiatrique” (ATCD perso, familiaux, de TS, de patho psy..)

– Secondaire : la “biographie” (événement de vie négatifs)

– Tertiaire : “l’état civil” (sexe masculin, ado/personne âgée…)

• Facteur d’urgence et de dangerosité lors d’une crise suicidaire

– Degré de souffrance

– Degré d’intentionnalité

– Facteur précipitant

– Facteurs d’impulsivité

– Qualité du soutien de l’entourage

– Moyen létal à disposition

Question 10

Que faites-vous sur le plan de la thérapeutique médicamenteuse ?

A. poursuite du SEROPLEX© à dose maximale

B. arrêt du SEROPLEX© et début du traitement par ElectroConvulsivo Thérapie (ECT)

C. arrêt du SEROPLEX© et remplacement par un ISRSNa

D. arrêt du SEROPLEX© et remplacement par un tricyclique

E. prescription d’un neuroleptique sédatif type TERCIAN© (Cyamémazine)

Réponse Q10 : C E - 20 points

Que faites-vous sur le plan de la thérapeutique médicamenteuse ?

A.poursuite du SEROPLEX© à dose maximale

B. arrêt du SEROPLEX© et début du traitement par ElectroConvulsivo Thérapie (ECT)

C. arrêt du SEROPLEX© et remplacement par un ISRSNa

D. arrêt du SEROPLEX© et remplacement par un tricyclique

E. prescription d’un neuroleptique sédatif type TERCIAN© (Cyamémazine)

Enoncé 4/4

3 semaines plus tard, après l’introduction de Venlafaxine (EFFEXOR©) et de Cyamémazine (TERCIAN©), la patiente reste très préoccupante. Elle ne s’alimente quasiment plus, et reste alitée si on ne la mobilise pas. Elle souffre d’un début d’escarre sacré. Elle refuse les soins de nursing, en repoussant les soignants et en grognant. Parfois, son contact s’améliore transitoirement et elle explique qu’elle refuse qu’on s’acharne à la maintenir en vie. D’autres fois, on la retrouve allongée au bord du lit, les jambes pendant dans le vide, dans une position a priori peu confortable.

167

Question 11

Comment qualifiez-vous ce tableau ?

A. épisode dépressif majeur d’intensité sévère

B. mélancolie délirante

C. risque suicidaire modéré

D. mélancolie catatonique

E. syndrome de glissement

Réponse Q11 : A D – 20 points

Comment qualifiez-vous ce tableau ?

A. épisode dépressif majeur d’intensité sévère

B. mélancolie délirante

C. risque suicidaire modéré

D. mélancolie catatonique

E. syndrome de glissement

Question 12

Que proposez-vous sur le plan thérapeutique devant cette évolution ?

A. maintien du traitement car il faut attendre 6 semaines pour juger de l’efficacité d’un antidépresseur

B. traitement par ECT

C. ajout d’un antipsychotique de 2e génération à visée antiproductive

D. remplacement de la Venlafaxine par un tricyclique

E. bi-thérapie en ajoutant un antidépresseur d’une autre classe (ex : IMAO)

Réponse Q12 : B - 10 points

Que proposez-vous sur le plan thérapeutique devant cette évolution ?

A. maintien du traitement car il faut attendre 6 semaines pour juger de l’efficacité d’un antidépresseur

B. traitement par ECT

C. ajout d’un antipsychotique de 2e génération à visée antiproductive

D. remplacement de la Venlafaxine par un tricyclique

E. bi-thérapie en ajoutant un antidépresseur d’une autre classe (ex : IMAO)

Question 13

Vous décidez de réaliser des ECT. Comment justifiez-vous cette décision ?

A. la mélancolie catatonique est une indication d’ECT en traitement de 1e ligne

B. l’anorexie contre-indique les antidépresseurs

C. le risque suicidaire est très élevé, à très court terme

D. les complications de décubitus sont menaçantes à court terme

E. la patiente refuse les soins

Réponse Q13 : A C D - 30 points

Vous décidez de réaliser des ECT. Comment justifiez-vous cette décision ?

A. la mélancolie catatonique est une indication d’ECT en traitement de 1e ligne

B. l’anorexie contre-indique les antidépresseurs

C. le risque suicidaire est très élevé, à très court terme (PCZ)

D. les complications de décubitus sont menaçantes à court terme (PCZ)

E. la patiente refuse les soins (CZ)

Indications des ECT

• 1- Echec des traitements médicamenteux

– Dans la schizophrénie résistante : en 3e ligne après la clozapine

– Dans la dépression résistante : en 3 e ligne après bithérapie antidépressive/tricyclique

• 2- Risque vital engagé à court terme

– Risque suicidaire / anorexie / complications de décubitus : mélancolie catatonique / ou forme très sévère de mélancolie délirante

• 3- Impossibilité de mettre en place un traitement médicamenteux (plus rare)

Question 14

Quel bilan faites-vous systématiquement afin de rechercher une contre-indication à ce traitement ?

A. TDM cérébrale

B. bilan d’hémostase

C. EEG

D. questionnaire MMS

E. potentiels évoqués visuels

Réponse Q14 : A B C – 20 points

Quel bilan faites-vous systématiquement afin de rechercher une contre-indication à ce traitement ?

A. TDM cérébrale

B. bilan d’hémostase

C. EEG

D. questionnaire MMS

E. potentiels évoqués visuels

Bilan pré-ECT

• TDM cérébrale

– Si pas réalisable : FO

• EEG

• Bilan bio standard (NFS, hémostase, fonction rénale et hépatique)

• ECG, RXth

• Pano dentaire si mauvais état BD

• Consultation d’anesthésie

• Information (et consentement) du patient

Question 15

Comment expliquez-vous cette thérapeutique à votre externe ?

A. sous anesthésie locale

B. déclenchement médicamenteux d’une crise comitiale

C. sous curarisation

D. pas d’intubation oro-trachéale

E. risques d’amnésie lacunaire de la période des ECT

Réponse Q15 : C D E – 20 points

Comment expliquez-vous cette thérapeutique à votre externe ?

A. sous anesthésie locale

B. déclenchement médicamenteux d’une crise comitiale

C. sous curarisation

D. pas d’intubation oro-trachéale

E. risques d’amnésie lacunaire de la période des ECT

DP 1

DP 4

Enoncé 1/5

Vous rencontrez aux urgences Mlle M, 14 ans, amenée par sa mère. Cette adolescente, sans antécédent personnel ou familial notable, a pris 6 comprimés d’un somnifère, le Zolpidem, trouvé dans la trousse à pharmacie familiale. Elle explique avoir voulu « dormir une bonne fois pour toute », excédée par les conflits avec ses parents (« ils comprennent rien à ma vie »), et blessée par une dispute avec sa meilleure amie qui aurait répété un secret à toute sa classe. Sa mère est inquiète, mais se montre adaptée avec sa fille.

181

Question 1

Quels sont les risques à court terme d’une telle intoxication ?

A. somnolence et troubles de la conscience

B. syndrome de sevrage

C. syndrome cholinergique

D. détresse respiratoire

E. aucun : la dose est trop faible

Réponse Q1 : A D – 20 points

Quels sont les risques à court terme d’une telle intoxication ?

A. somnolence et troubles de la conscience

B. syndrome de sevrage

C. syndrome cholinergique

D. détresse respiratoire

E. aucun : la dose est trop faible (CZ)

Question 2

L’examen clinique écarte tout risque somatique. Quelle est votre conduite ?

A. retour à domicile

B. hospitalisation courte

C. organisation d’un suivi psychiatrique ou psychologique rapide

D. rédaction d’une déclaration d’Information Préoccupante pour négligence (libre accès aux médicaments)

E. antagonisation du Zolpidem par Flumazénil

Réponse Q2 : B C – 30 points

L’examen clinique écarte tout risque somatique. Quelle est votre conduite ?

A.retour à domicile (CZ)

B. hospitalisation courte (PCZ) (TS de l’enfant/ado : toujours)

C. organisation d’un suivi psychiatrique ou psychologique rapide

D. rédaction d’une déclaration d’Information Préoccupante pour négligence (libre accès aux médicaments)

E. antagonisation du Zolpidem par Flumazénil

Question 3

La mère vous demande de prescrire un médicament à sa fille qu’elle trouve triste et déprimée. Que lui répondez-vous ?

A. aucun antidépresseur n’a montré d’efficacité dans la dépression de l’adolescent

B. la tentative de suicide de sa fille n’est pas spécifique d’un épisode dépressif

C. en cas d’épisode dépressif léger ou moyen chez l’adolescent une prise en charge psychothérapique est aussi efficace qu’un traitement antidépresseur

D. si la psychothérapie est insuffisante, on pourra envisager un traitement médicamenteux

E. les antidépresseurs chez l’adolescent augmentent gravement le risque suicidaire

Réponse Q3 : B C D – 20 points

La mère vous demande de prescrire un médicament à sa fille qu’elle trouve triste et déprimée. Que lui répondez-vous ?

A.aucun antidépresseur n’a montré d’efficacité dans la dépression de l’adolescent

B. la tentative de suicide de sa fille n’est pas spécifique d’un épisode dépressif

C. en cas d’épisode dépressif léger ou moyen chez l’adolescent une prise en charge psychothérapique est aussi efficace qu’un traitement antidépresseur

D. si la psychothérapie est insuffisante, on pourra envisager un traitement médicamenteux

E. les antidépresseurs chez l’adolescent augmentent gravement le risque suicidaire

Enoncé 2/5

Vous retrouvez 3 ans plus tard en consultation Melle M, amenée par sa mère, qui est très inquiète : « Elle fond, docteur ! En 8 mois elle a perdu 15 kg ! C’est vrai qu’elle avait des formes avant, mais c’était joli ! Là, à 42kg pour 1,74, c’est trop peu ! ». Les troubles ont débuté l’année précédente, après un voyage d’étude à l’étranger où elle avait passé 4 mois, seule et sans connaître personne sur place. A son retour elle avait perdu 5kg et ça a continué : elle ne mange plus que des fruits, des légumes à la vapeur et des yaourts 0% et boit près de 3 litres de thé par jour. Elle a toujours été assez sportive mais elle se lève depuis peu à 6 heures pour courir 2 heures, avant d’aller travailler. Elle n’a plus ses règles depuis 7 mois.

188

Enoncé 2/5

Elle semble fâchée d’être là : « je ne vois pas où est le problème ! C’est mon corps, non ? J’en fais ce que je veux ! ». Sa mère vous précise que sa fille dit toujours qu’elle se trouve trop grosse « avec ses grosses cuisses molles » et qu’elle entend bien continuer à maigrir. Ce qui l’a poussée à l’emmener chez vous c’est que ces symptômes commencent à avoir un retentissement : ces dernières semaines, elle était tellement fatiguée qu’elle n’a pas été en cours ; depuis 3 jours, elle a fait deux malaises avec perte de connaissance (elle a refusé d’aller aux urgences).

Elle a les doigts et orteils cyanoses, des œdèmes aux pieds, des cheveux fins et abimés (depuis 4 mois, ils tombent), des crampes abdominales. TA = 88/47mmHg ; FC = 38/min ; T = 36,2°C.

189

Question 4

Quelle(s) donnée(s) impliquant le pronostic vital à court terme recherchez vous à l’interrogatoire ?

A. date du dernier rapport sexuel

B. idées suicidaires

C. conduites de purge

D. toutes les propositions ci-dessus

E. aucune des propositions ci-dessus

Réponse Q4 : B C – 30 points

Quelle(s) donnée(s) impliquant le pronostic vital à court terme recherchez vous à l’interrogatoire ?

A.date du dernier rapport sexuel

B. idées suicidaires

C. conduites de purge (car hypoK = trouble cardiaque = risque vital)

D. toutes les propositions ci-dessus

E. aucune des propositions ci-dessus

Question 5

La patiente présente des vomissements volontaires une à deux fois par jour. Quel est votre diagnostic ?

A. refus de soins correspondant à des équivalents suicidaires

B. anorexie mentale restrictive

C. anorexie mentale avec conduites de purge

D. trouble du comportement alimentaire non spécifié

E. aménorrhée primaire

Réponse Q5 : C points

La patiente présente des vomissements volontaires une à deux fois par jour. Quel est votre diagnostic ?

A. refus de soins correspondant à des équivalents suicidaires (CZ) (elles correspondent au déni des troubles)

B. anorexie mentale restrictive

C. anorexie mentale avec conduites de purge

D. trouble du comportement alimentaire non spécifié

E. aménorrhée primaire

Question 6

Quel(s) critère(s) d’hospitalisation cette jeune fille présente-t-elle ?

A. âge inférieur à 18 ans

B. hypotension artérielle

C. bradycardie

D. malaises

E. IMC<14

Réponse Q6 : B C D E – 30 points

Quel(s) critère(s) d’hospitalisation cette jeune fille présente-t-elle ?

A.âge inférieur à 18 ans

B.hypotension artérielle

C. bradycardie (PMZ)

D. malaises

E. IMC<14

Critères d’hospitalisation dans l’AM (HAS 2010) : trop nombreux (et différents pour ado et adulte) pour être appris par coeur : mais il faut savoir les chercher et les reconnaître

Si gravité somatique : alors hospitalisation en milieu somatique, pas en psy !!!

Critères somatiques

Critères psychiatriques

Question 7

La patiente refuse d’être hospitalisée, en dépit de l’avis de sa mère. De quelle(s) mesure(s) disposez-vous ici ?

A. suivi ambulatoire avec surveillance clinique et biologique rapprochée

B. ASP à la demande d’un tiers en urgence

C. l’autorité parentale décide de l’hospitalisation

D. ASP en Péril Imminent

E. ordonnance de placement provisoire

Réponse Q7 : C – 10 points

La patiente refuse d’être hospitalisée, en dépit de l’avis de sa mère. De quelle(s) mesure(s) disposez-vous ici ?

A. suivi ambulatoire avec surveillance clinique et biologique rapprochée (CZ)

B. ASP à la demande d’un tiers en urgence (CZ)

C. l’autorité parentale décide de l’hospitalisation (PCZ)

D. ASP en Péril Imminent (CZ)

E. ordonnance de placement provisoire (CZ)

Question 8

Une fois hospitalisée, quels sont les 2 examens complémentaires que vous attendez en extrême urgence ?

A. NFS

B. phosphorémie

C. ECG

D. Beta HCG

E. kaliémie

Réponse Q8 : C E – 20 points

Une fois hospitalisée, quels sont les 2 examens complémentaires que vous attendez en extrême urgence ?

A. NFS

B. phosphorémie

C. ECG

D. Beta HCG

E. kaliémie

HAS 2010 :

Enoncé 3/5

Lors de l’ECG, la patiente a perdu connaissance pendant une dizaine de secondes.. Les constantes étaient : FC=80/min, TA= 102/72, Sat=98%, FR=16/min, T=37,2°C 203

Question 9

Que relevez-vous sur cet ECG ?

A. épisode de tachycardie ventriculaire spontanément résolutif

B. pas de signe de dyskaliémie

C. épisode de torsade de pointe

D. épisode de fibrillation ventriculaire

E. rythme sinusal en dehors de l’épisode paroxystique

Réponse Q9 : A C E – 30 points

Que relevez-vous sur cet ECG ?

A. épisode de tachycardie ventriculaire spontanément résolutif

B. pas de signe de dyskaliémie (CZ)

C. épisode de torsade de pointe

D. épisode de fibrillation ventriculaire

E. rythme sinusal en dehors de l’épisode paroxystique

Question 10

Quelles sont vos actions thérapeutiques ?

A. gluconate de Calcium en IVL

B. KCl en IVD

C. KCl en IVSE

D. Sulfate de Magnésium en IVD

E. insuline + glucose en IVL

Réponse Q10 : C D – 30 points

Quelles sont vos actions thérapeutiques ?

A. gluconate de Calcium en IVL

B. KCl en IVD

C. KCl en IVSE (PCZ)

D. Sulfate de Magnésium en IVD (PCZ)

E. insuline + glucose en IVL

Question 11

Cet épisode est contrôlé. Vous décidez de débuter une renutrition. La patiente ne s’alimente cependant presque plus par voie orale. Que pouvez-vous décider ?

A. alimentation hypercalorique par compléments alimentaires

B. alimentation par voie entérale après pose d’une SNG

C. alimentation par voie entérale après gastrostomie (du fait de la période de renutrition probablement longue)

D. alimentation par voie parentérale

E. aucune des réponses ci-dessus

Réponse Q11 : B – 10 points

Cet épisode est contrôlé. Vous décidez de débuter une renutrition. La patiente ne s’alimente cependant presque plus par voie orale. Que pouvez-vous décider ?

A. alimentation hypercalorique par compléments alimentaires

B. alimentation par voie entérale après pose d’une SNG

C. alimentation par voie entérale après gastrostomie (CZ) (Jamais dans l’AM)

D. alimentation par voie parentérale (CZ) (Jamais dans l’AM)

E. aucune des réponses ci-dessus

Enoncé 4/5

Vous débutez la renutrition par SNG (1200kcal/jour). 3 jours après son arrivée, elle a pris 2 kg, présente des oedèmes des membres inférieurs, une sensation d’asthénie et de malaise. Le bilan est le suivant : PNN= 750/mm3, ASAT = 126 UI/L, ALAT= 176UI/L, Phosphore = 0,64 mmol/l (N=0,8-1,45), K+ =2,6mmol/l.

210

Question 12

Quelle(s) est (sont) votre (s) piste(s) diagnostique (s)?

A. persistance des vomissements avec hypokaliémie secondaire

B. syndrome de renutrition inappropriée

C. insuffisance rénale aiguë suite à un déficit d’apport sodé dans le liquide de renutrition

D. hépatite cytolytique de jeûn

E. aucune des propositions ci-dessus

Réponse Q12 : B - 10points

Quelle(s) est (sont) votre (s) piste(s) diagnostique (s)?

A. persistance des vomissements avec hypokaliémie secondaire (CZ)

B. syndrome de renutrition inappropriée (PCZ)

C. insuffisance rénale aiguë suite à un déficit d’apport sodé dans le liquide de renutrition (CZ)

D. hépatite cytolytique de jeûn (CZ)

E. aucune des propositions ci-dessus (CZ)

Syndrome de Renutrition Inapproprié (SRI)

• Augmentation de la sécrétion d’insuline devant l’hyperglycémie, entraînant hypophosphorémie (donc déficit en ATP-énergie) hypoK, hypoMg, et finalement défaillance multiviscérale.

• GRAVE ++++

Question 13

Que comporte votre action thérapeutique ?

A. supplémentation potassique

B. supplémentation en phosphore

C. diminution des apports caloriques

D. augmentation des apports caloriques

E. hyperhydratation par sérum phsyiologique IV

Réponse Q13 : A B C – 20 points

Que comporte votre action thérapeutique ?

A. supplémentation potassique

B. supplémentation en phosphore

C. diminution des apports caloriques

D. augmentation des apports caloriques (CZ)

E. hyperhydratation par sérum physiologique IV

Enoncé 5/5

Une fois les complications somatiques aiguës contrôlées, la mère de la patiente vous questionne. Elle vous demande à nouveau de prescrire un traitement antidépresseur à sa fille, qu’elle trouve déprimée, et vous explique que « ne faire que discuter avec elle et nous [les parents] ne mène pas à grand chose ». Elle trouve que les progrès sont minimes, 2 mois après l’hospitalisation.

216

Question 14

Que lui répondez-vous ?

A. aucun traitement médicamenteux n’est recommandé d’emblée dans l’anorexie mentale

B. sa fille est mineure et aucun antidépresseur n’a l’AMM à son âge

C. si les signes dépressifs persistent après renutrition, un traitement antidépresseur pourra être envisagé

D. la thérapie familiale a montré son efficacité dans la prise en charge de l’anorexie mentale

E. si l’atmosphère familiale est jugée délétère, un contrat de séparation sera mis en place jusqu’à reprise de poids

Réponse Q14 : A C D – 10 points

Que lui répondez-vous ?

A. aucun traitement médicamenteux n’est recommandé d’emblée dans l’anorexie mentale (HAS 2010)

B. sa fille est mineure et aucun antidépresseur n’a l’AMM à son âge

C. si les signes dépressifs persistent après renutrition, un traitement antidépresseur pourra être envisagé (HAS 2010)

D. la thérapie familiale a montré son efficacité dans la prise en charge de l’anorexie mentale

E. si l’atmosphère familiale est jugée délétère, un contrat de séparation sera mis en place jusqu’à reprise de poids (CZ)

Question 15

Quels examens complémentaires demanderez-vous de manière systématique au cours de l’hospitalisation ?

A. impédancemétrie corporelle

B. dosage vitamine 25OH-D3

C. sérologie maladie de Lyme

D. IRM cérébrale

E. ostéodensitométrie

Réponse Q15 : B E – 20 points

Quels examens complémentaires demanderez-vous de manière systématique au cours de l’hospitalisation ?

A. impédancemétrie corporelle (aucun intérêt)

B. dosage vitamine 25OH-D3

C. sérologie maladie de Lyme

D. IRM cérébrale (seulement si signe neuro/endocrino faisant suspecter une cause organique)

E. ostéodensitométrie

10 Commandements

• 1/ Risque suicidaire : toujours à prendre en compte

• 2/ Analyse sémiologique rigoureuse

• 3/ Bilan paraclinique : toujours !

• 4/ Exclure cause organique, bilan préthérapeutique, bilan du retentissement

• 5/ ECG avant tout traitement

• 6/ Anorexie = vomissement = hypokaliémie = ECG

• 7/ Enfant = médicament en 2e ligne, accord parental

• 8/ Psychotrope et femme enceinte : prudence !

• 9/ Complications de toute patho psy : dépression, suicide, addiction

• 10/ Psychothérapie de soutien : toujours valable

7 péchés capitaux

• 1/ Confondre ASPDT / ASPPI /ASPDRE

• 2/ Confondre sauvegarde de justice /curatelle / tutelle

• 3/ Ne pas repérer un TBP et oublier de prescrire un thymorégulateur

• 4/ Ne pas repérer les caractéristiques psychotiques lors d’un épisode thymique (manie/ mélancolie délirante)

• 5/ Confondre : thématique délirante persécutive et délire paranoïaque

• 6/ Trouver qu’un épisode aigu schizophrénique est bien systématisé

• 7/ Ne pas rechercher de cause organique

ASPDREL3213.1 ASPDREenurgenceL3213.2

Certificatinitiald’unmédecinn’appartenantpasàl’établissement

Oui:unseul Pasnécessaire

Arrêtéprovisoiredumaire(oudupréfetdePoliceàParis)

Non Oui,enurgence

Arrêtépréfectoral Oui,immédiat Oui,dansles24hsuivantl’hospitalisation(suravismédicalounotoriétépublique)

Examensomatiquedansles24h

Oui Oui

Certificatde24hde72h Oui,peuventêtrefaitsparlemêmemédecinthesé,appartenantàl’établissement

Oui,peuventêtrefaitsparlemêmemédecintheséappartenantàl’établissement

Avisd’unseulpsydestinéauJLD(8j)

Oui

Oui

JugementduJugedesLibertésetdes

Détentionsavant15jpuistousles6mois

Oui Oui

Certificatmédicalmensuel

Oui Oui

Annexe : modalités des ASPDRE

Merci de votre attention

Accrochez-vous, la vie est plus belle après l’ECN !

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