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Programme DEST

Année 2e année

Année académique 2019-2020 Code + intitulé 6.04 Culture, art et foi

CProfesseur coordinateur

Yannick ImbertProfesseur enseignant

Yannick Imbert

Crédits 2,5 Coefficient 1

Heures de cours 24 Heures de lectures 30

Devoir final 13,5Heures de travail total

67,5

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la Faculté Jean Calvin. Son contenun’est pas public. La diffusion publique de tout document est soumis à l'accord du professeur concerné.

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Présentation du cours

Ce cours est une brève introduction à l'apologétique culturelle. Dans une première partie de cours, nous essaierons ensemble de déterminer ce qui fait la culture contemporaine et comment interagir avec celle(s) dont nous faisons partie. La deuxième partie du cours (sessions 7-12) sera une présentation des aspects principaux d'une culture (littérature, musique, etc.), et comment une pratique apologétique peut s'inscrire dans ces domaines.

Objectifs du cours

Ce cours a plusieurs objectifs. Premièrement, les étudiants apprendront quels sont les fondations bibliques d'une apologétique culturelle. Deuxièmement, les étudiants apprendront à interagir avec laculture contemporaine, et à intégrer quelques outils pertinents d'analyse culturelle. Enfin, le cours présentera les caractères essentiels d'un apologète culturel. Cependant les étudiants ne pourront « acquérir » ce savoir être que par une pratique personnelle de l'apologétique culturelle au cours du semestre.

Validation

(1) Attestation de lecture 4 pointsVous devez remplir le formulaire d’attestation de lecture qui est inclus dans ce syllabus. Vous devez envoyer ce questionnaire en même temps que votre devoir de synthèse.

(2) Devoir de synthèse 16 points

Description méthodologique du devoir de synthèse L’une des composantes essentielles de validation du semestre est un devoir final représentant au moins 12,5 heures de travail. Ce travail s’appuie sur les lectures, sur les cours, et sur une réflexion personnelle. Ce devoir doit prendre une forme organisée et argumentée avec un développement clairement articulé.

(i) L’étudiant devra :

(a) choisir un sujet en relation avec l’un des thèmes abordés en cours. (b) de faire une critique, à partir d’un angle apologétique, d’un élément culturel ou artistique.

(ii) Tous les sujets devront être validés par email auprès du professeur.

(iii) L’étudiant prendra soin d’identifier le thème en question et en montrera la pertinence apologétique, ce qui expliquera le choix de son sujet.

(iv) L’étudiant fera une brève présentation de son sujet. Celle-ci devra mettre en évidence à la fois le lien avec le sujet général du cours (art et culture) et avec le domaine apologétique.

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(v) L’étudiant procèdera alors à son analyse apologétique et culturelle selon un ou plusieurs principes d’interprétation considérés en cours (cf. Ted Turnau ou Visio Mundus). L’étudiant prendrasoin d’indiquer dans ce devoir la méthode utilisée.

(vi) L’étudiant n’oubliera pas qu’il ne s’agit pas de discuter de culture ou d’art uniquement mais de présenter une perspective apologétique sur le sujet choisi. De manière indicative, vous pouvez consulter le site Visio Mundus pour des exemples d’interaction culturelle.

Avant de commencer le devoir, il faut communiquer avec le professeur pour validation du sujet.

Format du devoir

Le format de ce devoir est le suivant : entre 2 000 et 3 000 mots ; interligne 1,5 ; police Times New Roman ; taille 12. Vos titres n’excèderont pas la taille de police 14. Seule cette mise en forme sera acceptée. Vous devez aussi enregistrer votre document ainsi (avec le code du cours et votre nom) : 6.04 NOM_Devoir.doc. Attention seul le format doc ou odt est accepté. Pas de pdf ou de docx ! Vous devez aussi mettre clairement en début de devoir votre nom.

Un point sera enlevé à la note du devoir pour non respect de ces règles.

Date de remise des travaux : 18 mai 2020.

Retards : Tout devoir en retard sera sanctionné par la soustraction d'un point par semaine de retard.

Plagiat : Dans la rédaction d’un travail académique (devoir, mémoire, thèse), le plagiat sous toutes ses formes (copiage à partir d’un livre ou copier/coller des textes sur Internet) est formellement interdit. L’étudiant prendra soin de toujours indiquer ses sources avec des notes en bas de page. Même la paraphrase de la pensée d’un auteur doit faire l’objet d’une note qui indique la source. Toute infraction à cette règle fera l’objet d’une sanction pouvant aller jusqu’à l’exclusion de la FJC (cf. Livret de l’étudiant).

Notation

Le tableau suivant vous donne une idée des critères importants utilisés :

Non satisfaisant Moyen Bon

Ne répond pas à la question oudémontre une compréhension partielle de la question.

Démontre une compréhension adéquate de la question.

Démontre une compréhension précise et complète de la question.

La réponse manque de clarté, omet des éléments importants.

La réponse montre des connaissances de base.

La réponse montre une clarté de pensée, une profondeur de réflexion.

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Ne comprend pas les informations pertinentes des cours ou des lectures.

Incorpore des informations provenant des cours et des lectures, mais pas de manière trop approfondie.

Intègre les détails pertinents des cours et des lectures, et fais de bonnes démonstrations.

Ne se concentre pas sur la question posée.

S'écarte parfois de la question posée ou évoquée.

Reste concentré sur la questionposée.

Les problèmes importants de clarté, de concision et d'organisation rendent l'information présentée difficile à comprendre.

Présente les informations de façon claire et concise, peut présenter des problèmes d'organisation mineurs.

Présente une réponse claire et concise, de manière organisée.

Reformule simplement la question et offre une réponse non pertinente ou non développée.

Fait un peu plus que simplement réitérer la questionet donne une réponse brève.

Fait plus que simplement réitérer la question et donne une réponse plus longue.

Peut contenir assez d'erreurs de grammaire, d'orthographe, etc. pour le rendre difficilement compréhensible.

Utilise un style et une grammaire acceptables (contient quelques erreurs).

Utilise de bons éléments de style et de grammaire.

Le détail de la notation est le suivant :

Présentation claire et pertinente du sujet 6 points

Description de la méthode utilisée 6 points

Cela reflète le point (iv) de la description méthodologique. Vous devez choisir et présenter votre méthode d’apologétique culturelle. Cela peut se faire brièvement et clairement, mais il faut que celaapparaisse dans votre devoir.

Plan et organisation 4 points

Votre plan doit être clair, bien présenté, et suivi. Il va de soi que vous ne devez pas oublier une introduction et une conclusion.

Clarté d’expression 4 points

Il s’agit de votre expression française. Mais il faut aussi veiller à l’articulation de votre pensée, c’est à dire à bien faire les liens entre vos phrases, et à organiser votre développement en paragraphes.

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Lectures obligatoires

Les lectures obligatoires indiquées dans les plans de cours sont à faire avant la session de cours. Ceslectures forment une partie essentielle du cours et de l’interaction que nous aurons pendant le cours.Il serait ainsi difficile de suivre le cours sans avoir fait les lectures au préalable.

Lorsque les lectures obligatoires sont disponibles en pdf, ces dernières sont mises en ligne sur la plateforme de cours. Cependant, la FJC respecte aussi la régulation concernant le droit d’auteur et ne peut mettre gratuitement en ligne toutes les lectures. Lorsque les lectures ne sont pas disponibles en pdf, l'étudiant devra se procurer lui-même les lectures.

William Dyrness, « Aesthetics in the Old Testament », Journal of the Evangelical Theological

Society, vol. 28, no. 4, 1985, pp. 421-432, en ligne.William Edgar, Created and Creating, Downers Grove, IVP, 2016, pp. 87-155. Scott Oliphint, « Foreword », dans Cornelius Van Til, Common Grace and the Gospel, Philippsburg,

P&R, 2015, pp. 9-46, pdf en ligne. Flannery O’Connor, « A Good Man is Hard to Find », dans The Complete Stories of Flannery

O’Connor, Londres, Faber & Faber, 2009. H. R. Rookmaaker, L’art moderne et la mort d’une culture, Guebwiller, Ligue pour la Lecture de la

Bible, 1974, pp. 7-48 et 246-276.Ted Turnau, Popologetics. Popular Culture in christian Perspective, Philippsburg, P&R, 2012, pp.

41-77 et 213-246. Henry R. Van Til, The Calvinistic Concept of Culture, Grand Rapids, Baker, 2001, pp. 157-189 et

pp. 217-228.

Total des lectures : 297 pages.

Plan détaillé du cours

Dans la description suivante, vous trouverez les informations importantes concernant chaquesession de cours, incluant les lectures obligatoires ou indicatives.

SESSION 1. QU’EST-CE QUE LA CULTURE ?

Lecture obligatoire : H. R. Rookmaaker, L’art moderne et la mort d’une culture, chs. 1-2, pp. 7-48.Lecture indicative : Andy Crouch, Culture Making. Recovering Our Creative Calling, Downers Grove, IVP, 2008 ; James Davison Hunter, To Change the World, Oxford, Oxford University Press, 2010 ; Terry Eagleton, The Idea of Culture, Oxford, Blackwell, 2000.

SESSION 2. THÉOLOGIE BIBLIQUE DE LA CULTURE

Lecture obligatoire : William Edgar, Created and creating, pp. 87-155. Lecture indicative : Richard J. Mouw, When the Kings Come Marching In. Isaiah and the New

Jerusalem, Grand Rapids, Eerdmans, 2002.

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SESSION 3. LA GRÂCE COMMUNE

Lecture obligatoire : Scott Oliphint, « Foreword », pp. 9-46.Lecture indicative : Cornelius Van Til, Common Grace and the Gospel, Philippsburg, P&R, 2015. Podcast indicatif : Scott Oliphint, « A Discussion on Van Til’s Common Grace and the Gospel », 21 août 2015, en ligne, http://faculty.wts.edu.

SESSION 4. VERS UNE THÉOLOGIE DE LA CULTURE.

Lecture obligatoire : Henry R. Van Til, The Calvinistic Concept of Culture, pp. 157-189 et pp. 217-228. Lecture indicative : Albert M. Wolters, Creation Regained. Biblical Basis for a Reformational

Worldview, Grand Rapids, Eerdmans, 2005.

SESSION 5. L’APOLOGÉTIQUE CULTURELLE

Lecture obligatoire : Ted Turnau, Popologetics, ch. 4, pp. 41-77.Lecture indicative : Kevin J. Vanhoozer, éd., Everyday Theology. How to Read Cultural Texts and

Interpret Trends, Grand Rapids, Baker, 2007.

SESSION 6. MODÈLES PRATIQUES POUR L’APOLOGÉTIQUE CULTURELLE

Lecture obligatoire : Ted Turnau, Popologetics, ch. 10, pp. 213-246.Lecture indicative : Ransom Fellowship, http://ransomfellowship.org.

SESSION 7. INTRODUCTION À LA THÉOLOGIE DE L’ART ET DE LA BEAUTÉ

Lecture indicative : Marc Sherringham, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot, 1992.

SESSION 8. THÉOLOGIE BIBLIQUE DE LA BEAUTÉ

Lecture obligatoire : William Dyrness, « Aesthetics in the Old Testament ».

SESSION 9. THÉOLOGIE DE LA BEAUTÉ

Lecture indicative : William Edgar, « Beauty Avenged, Apologetics Enriched », Westminster

Theological Seminary, no. 63, 2001, pp. 107-122 ; David Bentley Hart, The Beauty of the Infinite.

The Aesthetics of Christian Truth, Grand Rapids, Eerdmans, 2003 ; Roger Scruton, Beauty. A Very

Short Introduction, Oxford, Oxford University Press, 2011 ; Owen Strachan et Doug Sweeney, Jonathan Edwards on Beauty, Chicago, Moody Publishers, 2010.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la Faculté Jean Calvin. Son contenun’est pas public. La diffusion publique de tout document est soumis à l'accord du professeur concerné.

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SESSION 10. ART ET VOCATION ARTISTIQUE

Lecture obligatoires : H. R. Rookmaaker, L’art moderne et la mort d’une culture, ch. 9, pp. 246-276.Lecture indicative : Makoto Fujimura, Refractions. A Journey of Faith, Art, and Culture, Colorado Springs, NavPress, 2009 ; Calvin Seerveld, « Art: God’s Gift, our Thank Offering », Christian

Teachers Journal, no. 1, 1997, pp. 1-5.

SESSION 11. GEORGE ROUAULT ET FLANNERY O’CONNOR

Lecture obligatoire : Flannery O’Connor, « A Good Man is Hard to Find », pp. 117-133. Existe aussi en français.Lecture indicative : Chaïm Potok, Je m’appelle Asher Lev, Paris, 10-18, 2007.

SESSION 12. CONCLUSION DU COURS

Bibliographie

Andy CROUCH, Culture Making. Recovering Our Creative Calling, Downers Grove, IVP, 2008.

William DYRNESS, « Aesthetics in the Old Testament », Journal of the Evangelical Theological

Society, vol. 28, no. 4, 1985, pp. 421-432, en ligne.

Terry EAGLETON, The Idea of Culture, Oxford, Blackwell, 2000.

William EDGAR, Created and Creating, Downers Grove, IVP, 2016.

Makoto FUJIMURA, Refractions. A Journey of Faith, Art, and Culture, Colorado Springs,

NavPress, 2009.

David Bentley HART, The Beauty of the Infinite. The Aesthetics of Christian Truth, Grand Rapids,

Eerdmans, 2003.

James Davison HUNTER, To Change the World, Oxford, Oxford University Press, 2010.

Richard J. MOUW, When the Kings Come Marching In. Isaiah and the New Jerusalem, Grand

Rapids, Eerdmans, 2002.

Flannery O’Connor, The Complete Stories of Flannery O’Connor, Londres, Faber & Faber, 2009.

Chaïm POTOK, Je m’appelle Asher Lev, Paris, 10-18, 2007.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la Faculté Jean Calvin. Son contenun’est pas public. La diffusion publique de tout document est soumis à l'accord du professeur concerné.

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Ransom Fellowship, http://ransomfellowship.org, consulté le 22 janvier 2019.

H. R. ROOKMAAKER, L’art moderne et la mort d’une culture, Guebwiller, Ligue pour la Lecture

de la Bible, 1974.

Roger SCRUTON, Beauty. A Very Short Introduction, Oxford, Oxford University Press, 2011.

Calvin SEERVELD, « Art: God’s Gift, our Thank Offering », Christian Teachers Journal, no. 1,

1997, pp. 1-5.

Marc SHERRINGHAM, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot, 1992.

Owen STRACHAN et Doug SWEENEY, Jonathan Edwards on Beauty, Chicago, Moody

Publishers, 2010.

Ted TURNAU, Popologetics. Popular Culture in christian Perspective, Philippsburg, P&R, 2012.

Kevin J. VANHOOZER, éd., Everyday Theology. How to Read Cultural Texts and Interpret Trends,

Grand Rapids, Baker, 2007.

Cornelius VAN TIL, Common Grace and the Gospel, Philippsburg, P&R, 2015.

Henry R. VAN TIL, The Calvinistic Concept of Culture, Grand Rapids, Baker, 2001.

Visio Mundus, http://www.visiomundus.fr, consulté le 22 janvier 2019.

Albert M. WOLTERS, Creation Regained. Biblical Basis for a Reformational Worldview, Grand

Rapids, Eerdmans, 2005.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la Faculté Jean Calvin. Son contenun’est pas public. La diffusion publique de tout document est soumis à l'accord du professeur concerné.

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Qu’est-ce que la culture (session 1)

I. DEFINITIONS DE LA « CULTURE »

A) Etymologie

i. Colere, coulter

La dimension d'habitat est claire et certainement centrale.

Henry Van Til note : « C'est l'idée de l'Écriture quand nous lisons que Dieu a placé Adam dans le jardin pour le «vêtir». Il désigne le travail conféré / la terre pour le préparer / l'ensemencement (Gen.se 2:15). »1

1 Henry Van til, The Calvinistic Concept of culture, p. 28.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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ii. Colonus

Habiter le monde.

iii. Cultus

Honneur et adoration.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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iv. Conclusion

Définitions :

une dimension naturelle.

une dimension de création humaine.

une dimension religieuse certaine que beaucoup de chercheurs oublient.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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B) Définitions

i. Culture et civilisation

Anthropologues

E. B. Tylor. : La culture fait passer les gens de la tradition / quelque chose de moderne et rationnel.

Il y a aussi ici une idée de progr.s qui n'est pas incompatible avec la Gen.se de la Bible. Bauckham dit : « L'idée moderne du progr.s sans aucun doute a ses racines dans la tradition chrétienne … »2

2 Richard Bauckham, The Bible in the contemporary world, pp. 32-35.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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La culture comme civilisation

Matthew Arnold.

La culture favorise la perfection (perfectibilité) humaine.

Henry Van Til : « La culture, il faut le remarquer, est une entreprise sociale; Elle n'est pas réalisée isolément, mais par l'interaction et la coopération des hommes en communion. »

Chez Arnold, il a même une grande différence entre la classe « moyenne » ou « éduquée » et les « masses populaires ».

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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ii. La culture et l’imagination

L'industrialisation est le fondement de cette vision de la culture.

Nous distinguons souvent trois phases / « l’étude culturelle » :

1. La culture comme art.

2. La culture comme pouvoir.

3. La culture et l’anthropologie.

Selon le mouvement romantique, les artistes seraient doués d'imagination créatrice.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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iii. La culture comme transmission

Cf. Clifford Geertz : « Le concept de culture… exprime un ensemble de significations transmis historiquement et incarnés dans des symboles. C'est un syst.mes de conceptions héritées et exprimées sous formes symboliques et par lesquels les hommes communiquent, se perpétuent, et développent leurs connaissances et leur attitudes par rapport / la vie. »

Nous transmettons et essayons de communiquer une certaine culture au sein de laquelle nous vivons.

Mais la culture peut aussi être acquise, pas seulement transmise.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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La grande différence a faire entre les deux est la suivante :

« transmission » donne l'impression de fixité de cc qui est transmis et de la passivité du récepteur.

« acquisition » met l'accent sur le choix et la diversité de celui qui reçoit.

iv. La culture comme ce que nous vivons

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Dans la Bible nous trouvons plutôt une définition de l’engagement culturel, et pas vraiment une définition de la culture en tant que telle.

C’est ce que rappelle Edgar, que nous suivrons.

Nous arrivons / une définition théologique.

Définition que donne Edgar : « L'engagement culturel est la réponse humaine / l'appel divin prendre plaisir en et de développer le monde que Dieu a généreusement donné / ceux qui portent son image. La culture comprend les symboles, les instruments, les conventions, les liens sociaux et tout ce qui contribue / cet appel. L'activité culturelle se développe dans un cadre historique et vise / améliorer la condition humaine. En raison de la chute, la culture peut et est devenue sinistre. La grâce rédemptrice du Christ dirige la culture dans la bonne direction, l'ennoblit et lui permet d'étendre le royaume de shalom de Dieu, sa bonté, sa justice, et son amour. »3

3 William Edgar, Created and Creating, p. 234.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Henry Van Til de son côté commence par souligner que la culture est souvent conçue trop étroitement4.

Pour Henry Van Til : « Il est préférable de parler de culture, par opposition / la civilisation, qui désigne un degré de développement culturel, comme l'effort humain total de soumission de la terre avec sa réalisation totale dans l'accomplissement de la volonté créatrice de Dieu. »5

« Maintenant il doit être clair que la réponse biblique est la seule qui explique cette envie et ce sens de l'appel dans l'homme moderne. Car la culture est l'accomplissement du moulage délibéré de la nature dans l'exécution de la volonté créatrice de Dieu6. L'homme en tant que créature culturelle est un analogue du grand architecte et artiste de l'univers. »7

4 Henry Van Til, The Calvinistic Concept of Culture, p. 25.5 Henry Van Til, The Calvinistic Concept of Culture, p. 29.6 Leon G. Wencelius, « The Word of God and Culture » dans The Word of God and the Reformed Faith, Grand

Rapids, 1942, p. 160.7 Henry Van Til, The Calvinistic Concept of Culture, p. 34.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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II. CULTURE ET SOCIETE

A) Humanité et présence culturelle

i. Faire la culture

Andy Crouch dans Culture Making : « La culture… c'est ce que les êtres humains font du monde. Elle porte toujours la marque de notre créativité, de notre désir de Dieu… La culture, on peut dire, est la fabrication de sens. »

Comment la culture se développe, évolue, et progresse ? En se faisant.

Solution de Crouch : les chrétiens doivent participer pleinement / la « production culturelle ».

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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ii. Changer le monde

James Davison Hunter : opposition / l’idée qu’il faudrait « racheter la culture » ou « transformer la société ».

Hunter appelle / la « présence fid.le ».

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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iii. Culture et religion

Paul Tillich8 a beaucoup travaillé sur la théologie de culture : « La religion, c’est ce qui nous concerne de mani.re inconditionnée »

Cette définition de Dieu poserait bien sûr des probl.mes. Comment savoir que le lien entre culture et religion est valide si Dieu n’est pas représenté

8 Gérard Siegwalt, « La théologie de la culture de Paul Tillich », Revue des sciences religieuses, 83/4, 2009, 15 novembre 2013, http:// rsr.revues.org/449, consulté le 8 février 2017.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Tillich affirme une autonomie de la culture. La culture a sa propre loi. Le réel et la culture se suffisent alors / eux- même.

Du côté néo calviniste, la même conclusion, mais avec un fondement différent, est maintenu.

La religion doit alors être distinguée de la culture mais non séparée de celle-ci.

C'est l'essence de la vraie religion; La foi doit informer tout son être.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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B) Le relativisme culturel

i. Définition

La critique que nous pourrions faire est la suivante : si la culture est si fortement liée / la « religion », si elle est religieuse de nature… cela ne conduit-il pas vers un grand relativisme ? Comme toutes les religions sont « relatives », toutes les cultures le seraient aussi…

Tout est conditionné par la culture.

Attention il peut y avoir deux formulations sensiblement différentes :

Ce qui est juste ou bon pour un individu ou une société ne est pas juste ou bon pour une autre, même si les situations sont similaires.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Il n'y a pas, ou il ne peut pas y avoir, de vrais jugements de valeur, objectivement justifiables, conçus de mani.re indépendante de cultures spécifiques.

ii. La culturisation de la croyance

La culturalisation de la croyance – la transformation de nos modes de vie dans les croyances culturelles – a des conséquences idéologiques désastreuses.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Deux exemples :

La sentimentalisation des liturgies.

L'accent sentimental mis sur l'implantation d'églises.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Théologie biblique de la culture (session 2)

I. L’ENGAGEMENT CULTUREL DANS L’ANCIEN TESTAMENT

A) Genèse et la culture en tension

i. La structure du mandat créationnel

Trois aspects du mandat culturel dans l’Ancien Testament :

La bénédiction de Dieu.

Se multiplier et fructifier.

Dominer / embellir la création.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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De même dans le Nouveau Testament.

Cette structure est aussi celle du mandat missionnaire.

ii. Trois dimensions de Genèse 1

Trois dimensions :

son autorité (norme) et royauté : nous manifestons son autorité.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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sa présence : nous sommes présence du créateur.

son contrôle sur notre vie, lui / qui nous voulons rendre gloire.

B) La culture après la chute

i. La malédiction cosmique

Gn 3.

Le travail humain est empreint de futilité et de vanité.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Réduction de la portée de l’effort culturel.

ii. La tension de la culture humaine

Gen.se 11. Apr.s le déluge, la même antith.se apparaît de nouveau.

L’Apocalypse et la culture.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Deux probl.mes :

le premier est d’ordre logique.

le deuxi.me est d’ordre exégétique.

iii. La culture en tension

Tension : tout semble-t-il perd son sens dans un monde sous le soleil – sans Dieu.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Cette tension doit être maintenue car elle est constitutive de ce qu’est ce monde en cours de restauration.

II. LA BIBLE CONTRE LA CULTURE DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

A) Deux royaumes

i. Dieu ou césar

Edgar, Created and Creating, pp. 91-92.

Rendez / César ce qui est / césar, et / Dieu ce qui est / Dieu. Mt 22.15-32.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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Tout est balayure en comparaison de l’oeuvre de Christ :

Philippiens 3.8 : « Et même je regarde toutes choses comme une perte, / cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé / tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ »

ii. Dieu et césar

Edgar, Created and Creating, pp. 108-111.

En comparaison de Dieu et de son royaume, l’ordre temporel n’est rien.

Si l’autorité politique est créée par Dieu, alors payer ses taxes est aussi une preuve d’allégeance / Dieu.

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

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iii. Jésus et Pilate

La royauté de Christ est-elle totalement en dehors du monde ?

Autorité politique n’est pas illégitime, elle représente une autorité donnée par Dieu au sein d’une institution créationnelle mais affectée par la chute.

Cela signifie que le royaume de Christ n’appartient / l’ordre du monde corrompu.

B) Une dichotomie culturelle ?

i. Le « monde » chez Jean

Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants réguli.rement inscrits / la Faculté Jean Calvin, et suivant le cours 6.04 pendant l’année en cours. Son contenu n’est pas public.

33

Au moins trois champs de signification (cf. Carson, Exegetical Fallacies, pp. 121-122) :

Premi.rement, κόσμος comme simplement le monde, l’univers. Cf. Jn 21.25.

Deuxi.mement, et pas étonnant, κόσμος dans l'Évangile de Jean peut être utilisé pour désigner le monde de l'humanité: 1:10, 29; 6:33, 51; 12:19; 14:17, 19; 16:20

Troisi.mement, c'est la description de l'état déchu de « ce monde », il a un souverain (Jean 12:31; 14:30; 16:11) et il « hait » Jésus.

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Pour conclure, trois cercles :

l’univers

le monde déchu

le monde

ii. Les lettres du Nouveau Testament

Impression d’opposition entre Dieu et le monde.

Prenez par exemple Rm 12 : ne pas être conformés / ce monde

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David Engelsma : « Le r.gne de Dieu dans le cœur humain est fondamental / la présence du royaume sur la terre. Outre cette r.gle du cœur, quelle que soit la conformité extérieure au christianisme, tout le projet de christianiser le monde est odieux / Dieu et n'est certainement pas la venue de son royaume. Dieu regarde le cœur ! Dieu est heureux avec le service volontaire du coeur ! »9

Que pensez-vous de cet argument de Engelsma ?

iii. Le sermon sur la montagne

Edgar, Created and Creating, p. 104-108.

9 David Engelsma, « Christianizing the World », article en trois parties, Protestant Reformed Churches of America, http://www.prca.org/show/item/3306-christianizing-the-world-3, consulté le 25 février 2017.

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Quel contraste entre les deux royaumes ?

Comme le dit Edgar, « Le royaume ne signifie pas l’abrogation des composants ordinaires de l’existence humaine. » (Edgar, Created and Creating, p. 104)

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AUTORITÉRoi

PRÉSENCEAllégeance

CONTRÔLEPeuple du roi

C) Vivre dans la culture

i. Résistance et équilibre culturels

Quelle est la nature de la résistance / laquelle nous serions appelés ?

Quel est l’équilibre que cherche / définir Edgar (Edgar, Created and Creating, 102 ss.) ?

De mani.re analogique : le royaume est prioritaire, tout le reste est « en plus ».

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ii. Garder la culture, perdre la vie

Edgar, Created and Creating, 102 ss.

C’est la parole de Jésus en Luc 17.33 « Qui cherchera / conserver sa vie la perdra et qui la perdra lasauvegardera. »

D) Conclusion

i. L’engagement culturel dans la Bible

La validité de l’engagement culturel demeure dans la Bible.

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ii. Un engagement complexe

Impression de deux royaumes : Dieu en opposition radicale avec l’usurpateur et « l’ennemi de nos âmes » (Ps 143, 1P 5.8).

L’engagement complexe créationnel / culturel est en grande partie dû / cela.

Mais alors comment articuler notre place chrétienne dans ce monde ?

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iii. Culture et théocratie dans l’Ancien Testament

Pourquoi une différence quand même importante entre Ancien et Nouveau Testament quant / la place de l’engagement culturel ?

Premi.rement, si tant est qu’il y ait une différence !

Deuxi.mement, et en particulier, la structure théocratique « physique » de l’Ancien Testament laisse place / une théocratie plus « spirituelle » dans le Nouveau Testament

iv. La lecture culturelle de l’Apocalypse

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Attention / la lecture culturelle de l’Apocalypse.

Mouw, « Dieu prend au sérieux le développement historique. De même que la Cité est, en un sens, le Jardin plus ce qui le remplit, ainsi l'Agneau est le Logos plus la Croix »10.

Alors probl.mes exégétiques.

(1) Histoire de l’interprétation.

(2) Question de la méthode d’interprétation : interprétation littérale d’Apocalypse ?

10 Richard Mouw, When the Kings Come Marching In, p. 105.

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(3) Même si c’était le cas le verset 27 dit « il n’y entrera pas de souillure »… Question exégétique qui demeure compliquée.

Ce qui n’enl.ve rien aux autres mérites de l’ouvrage de Mouw.

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La grâce commune (session 3)

I. QU’EST-CE QUE LA GRÂCE COMMUNE ?

A) Définition

i. Le but de la grâce commune

Abraham Kuyper.

La grâce commune ce n’est pas la neutralité de l’activité culturelle.

La notion de grâce commune a donc des implications :

■ politiques. La participation au « bien civil ».

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■ sociales ;

■ historiques.

Kuyper « explique non seulement une fois, mais encore et encore, que la grâce commune est limitée /la dispensation actuelle et réalise son but dans la vie présente dans le temps. »�

Donc la finalité de la « grâce commune » est en fait la « grâce spéciale », le royaume.

Calvin : la grâce commune est un aspect de la providence omniprésente de Dieu (IRC, II.2.iii).

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ii. Premier point de la grâce commune

Soin providentiel de la création

Lien entre grâce commune et Providence.

La bonté encore trouvée dans l'humanité pécheresse, que Calvin maintient que nous éprouvons tous (ICR, II.3.iv), est attribuée non pas aux humains, mais / la bienveillance de Dieu envers l'humanité pécheresse (Cf. Ps 145:9, Mt 5:44, Lc 6:35-36, Ac 14:16-17, 1 Tm. 4:10, Rm. 2:4, Ez 33:11, Ez 18:23).

iii. Deuxième point de la grâce commune

Le second point de la grâce commune enseigne que Dieu retient providentiellement le péché par l'opération générale du Saint-Esprit.

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Gn 20.6 : Dieu « retient » Abimélec.

1 Sam 25.26 : C’est Dieu qui a empêché David de verser le sang de Nabal.

iv. Troisième point de la grâce commune

Synode de Kalamazoo, 1924 :

« Le Synode déclare que, selon l'Écriture et les Confessions, le non-régénéré, bien que n'étant pas capable de faire un bien de sauvetage, peut faire du bien civil, ce qui est évident pour le troisi.me point qui concerne la question de la justice civile… À partir des citations de l'Écriture et des chanoines de Dordrecht, III-IV: 4, et de la Confession des Pays-Bas, article 36, qui enseignent que Dieu, sans renouveler le cœur, influe ainsi sur l'homme qu'il est capable de faire du bien civil… Tandis qu'il ressort aussi des citations des écrivains réformés de la période la plus florissante de la théologie réformée que nos p.res réformés des temps anciens étaient de la même opinion. »�

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B) Objections à la grâce commune

i. Objection aux trois points

Premier point

Critique de Henry Van Til.

« L'action culturelle des croyants ne peut pas être construite sur l'opération de la grâce commune, mais est simplement la restauration de l'appel créationnel de l'homme a travers la restauration en Christ » (Henry Van Til, p. 231)

Réponse : en même temps, Dieu étant le créateur, la création peut-elle vivre séparée de Dieu ?

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Deuxi.me point

Objection au second point est qu'il enseigne que Dieu freine le péché par une opération gracieuse deson Esprit et par une attitude de faveur envers eux.

Réponse : pas forcément une attitude de faveur.

Troisi.me point

Le troisi.me point enseigne que les incroyants qui ne sont pas régénérés peuvent faire de bonnes œuvres

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Deux réponses :

Ce 3e point de la grâce commune ne dit pas que Dieu est satisfait des actions des non chrétiens.

Il faut aussi distinguer entre une action qui est juste et une action qui honore Dieu.

ii. La grâce commune contre la dépravation totale

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iii. La grâce commune contre l’antithèse

La grâce commune nie cette antith.se de deux mani.res :

■ Premi.rement, en ce qu'elle enseigne l'amour et la faveur de Dieu / tous les hommes en commun.

■ Deuxi.mement, la grâce commune enseigne que les incroyants sont impliqués dans les œuvres dans ce monde avec lesquelles Dieu est satisfait.

Deux réponses :

L’antith.se est « de principe ».

L’antith.se ne se manifeste pas radicalement dans les faits.

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iv. Grâce commune ou plutôt bonté commune ?

Plusieurs points / mentionner :

■ grâce n'est pas localisée, ancrée, dans la création mais dans la chute.

■ en parlant de la bonté de Dieu qui s'étend dans la période pré-lapsaire et postlapsaire, nous devrions parler de bonté commune de Dieu.

■ ne considérez pas que la grâce commune sert / faire de la culture quelque chose de neutre devant Dieu.

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■ il ne peut jamais y avoir de grâce commune sans sa contrepartie : la malédiction commune quiest celle de la chute.

II. L’APPORT DE CORNELIUS VAN TIL

A) La grâce commune selon C. Van Til

i. Une troisième voie

La « troisi.me voie » de Van Til .

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1) Van Til ne niera pas la grâce commune.

2) Mais il ne dira pas non plus qu’elle « remplace » la nature.

ii. Une pensée anthropomorphique

Point de départ : doctrine de Dieu

Comme Van Til le dit : « La premi.re chose qui doit être comprise dans toute discussion de la grâce commune est le myst.re qui s'obtient en vertu du caract.re de Dieu et de sa relation / la création. » (Oliphint, p. xi)

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Il s'agit d'une mani.re anthropomorphique de parler : « L'anthropomorphisme sans peur dont parle Van Til a son fondement dans la trinité ontologique. En d'autres termes, nous ne pouvons être correctement anthropomorphes que si nous comprenons d'abord l'aseité du Dieu trinitaire. » (Oliphint, p. xii)

La relation entre Dieu et l’homme

Mais il y a un myst.re qui demeure, et demeurera toujours, celui de la relation entre Dieu et sa création.

Il faut ainsi maintenir que « l'attitude de Dieu a changé par rapport / l'humanité » et que « Dieu en lui-même est immuable » (Oliphint, p. xvii).

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Notre connaissance de Dieu

De mani.re pratique et concr.te : « En théologie proprement dite, nous faisons une distinction entre la connaissance et la volonté nécessaires de Dieu et sa libre connaissance et sa volonté. » (Oliphint, pp. xix-xx)

Condescendance de Dieu : « Il s'est lié librement / sa création, y compris / ses créatures, de sorte qu'il y aurait, / partir de ce point dans l'éternité, des caractéristiques, des attributs et des propriétés qu'il prendrait, par la seule liberté de sa volonté. » (Oliphint, p. xxii)

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iii. Penser de manière concrète

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Par cela il veut dire, « biblique ».

« Raisonner de façon abstraite, c'est par exemple prendre une vérité – par exemple, la vérité de l'élection inconditionnelle de Dieu – et en déduire que l'histoire est vide de sens parce qu'elle est prédéterminée. » (Oliphint, p. xxvii)

Penser de mani.re concr.te en Gen.se

Pour Van Til, ce qui manque de concret / notre théologie sur la grâce commune, c’est… le moment où elle s’applique : en Adam :

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« Il en est de même de la grâce commune de Dieu. L'attitude de Dieu envers Adam, et son offre gracieuse / la vie éternelle, inclut, compte tenu de la direction de l'alliance d'Adam, l'attitude de Dieu envers tous les hommes et son offre gracieuse / la vie éternelle de toute l'humanité. »�

Dieu est gracieux envers Adam

« Adam était le chef d'un peuple de personnes réelles. Et Dieu était donc en attitude favorable envers les personnes réelles, et non vers la notion abstraite de ‘créature’. » (Oliphint, p. xxxiv)

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iv. Les concepts limitants

Le concept limitatif est une notion importante mais pas facile chez Van Til �.

Ses attributs se limitent dans notre compréhension d'eux. Empêchez-nous de rationaliser Dieu. Comme Oliphint l’explique : « Les divers enseignements de l'Écriture ne sont pas liés les uns aux autres dans la façon dont les syllogismes d'une série sont liés. Le «syst.me de vérité» de l'Écriture présuppose l'existence du Dieu triune, éternellement, cohérent, qui se rév.le / l'homme avec une autorité sans réserve. » (Oliphint, p. xxxix)

Dans le Christ, nous avons le concept limitatif de la nature divine (qui est éternelle et essentielle / qui il est en tant que Fils) impliquant sa nature humaine (qui est "relative", en ce qu'elle dépend de la libre décision de Dieu de racheter). (Oliphint, p. xlii)

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B) Importance pour l’apologétique culturelle

i. Portée apologétique

Trois th.mes : (1) Anthropomorphisme sans peur ; (2) Pensée concr.te ; et (3) les concepts limitatifs.

ii. Grâce commune et culture

Quelle importance a la grâce commune dans le développement culturel ?

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Calvin dit que Dieu « remplit, se déplace et vivifie toutes choses par la puissance de l'Esprit lui-même, et n'a donc selon le personnage qu'il accordé / chaque type par la loi de la création. » (IRV, II.ii.16).

Un extrême serait de dire ceci :

La grâce commune seule permet la culture/

Cette perspective est actuellement tr.s répandue. Qu'en dire ?

(1) est-ce la grâce commune qui permet l'engagement culture ?

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(2) est-ce / cause de la seule grâce commune que les contemporains sont capables de créer, d'imaginer, de raisonner ?

Abraham Kuyper écrit : « Dieu est glorifié dans le développement total vers lequel la vie humaine marche graduellement sous la tutelle de la grâce commune. Sans une grâce commune, la graine qui se cachait dans ce domaine ne serait jamais venu et épanouie. A cause de cette grâce commune, cette graine a germé, bourgeonné, et sera un jour en pleine épanouissement, afin de récompenser non pas l'homme, mais le cultivateur céleste … Un monde terminé glorifiera Dieu en tant que constructeur suprême. Ce que le paradis était en germe apparaîtra en pleine floraison »�.

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Théologie de la culture (session 4)

I. APPUIS THÉOLOGIQUES

A) La place de la Bible dans la théologie de la culture

i. L’autorité de la Bible

La culture est toujours en partie une question d’autorité ou de norme supérieure.

Il écrit : « Le calviniste, par contraste, n’adopte pas une vue restreinte selon laquelle l’Ecriture rév.le seulement la voie du salut du péché. Pour lui la Bible est aussi un livre-source qui le concerne en tant que créature culturelle. » (Henry Van Til, p. 161)

Cela explique l’accent de Henry Van Til sur la place nécessaire de l’autorité de la Bible parce que laculture met aussi toujours en jeu une question de sens / signification (Henry Van Til, p. 158).

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Quelles implications pour H. Van Til ?

L’engagement culturel est toujours une question de « coeur » (Henry Van Til, p. 159).

Cela signifie aussi par conséquence que la culture est un moyen par lequel le non chrétien cherche / s’isoler et se protéger de Dieu (Henry Van Til, p. 159).

Enfin, autre implication. La Bible nous dévoile la finalité de notre existence, ce qui est aussi une question de « signification » (Henry Van Til, p. 160).

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ii. Les aspects normatifs et historiques

Quels sont les aspects historique et normatifs de la Bible (164-168) ?

La Bible est normative

Les aspects historiques

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iii. La nécessité de la foi

Il n’y a pas deux mani.res de connaître Dieu : foi et raison. C’est un schéma non biblique. La lumi.re de l’Ecriture est nécessaire pour connaître la raison générale (Henry Van Til, p. 169).

Il ne peut pas y avoir de culture sans présuppositions (Henry Van Til, p. 171)

B) La transformation de la culture

i. Kuyper et la transformation de la culture

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La souveraineté sur les sph.res de la vie.

Cependant, il y a aussi un principe d’antith.se.

Enfin, Kuyper a enseigné que Dieu a donné un degré de grâce / toute l'humanité pour freiner les effets du péché.

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ii. Quelle transformation ?

Premi.rement, pour certains critiques, le mot « transformation » semble se référer / une certaine « culture-guerri.re »

Deuxi.mement, le « transformationalisme» » induit une formulation d'oeuvres centrées sur l'homme

Pour certains spécialistes de Kuyper, ce dernier ne pensait pas que nous allions transformer la culture.

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Le christianisme, a une influence sur la société : « Les chrétiens qui participent / sauver avec succ.sun enfant du trafic sexuel ou / se lier au racisme le font précisément parce qu'ils sont des disciples de la Réformation du Christ. Le fait de délivrer quelqu'un de l'oppression ou de convaincre quelqu'un de l'erreur pécheresse de son idéologie est transformationnel. C’est aussi missionnaire. »�

Richard Mouw nous avertit contre les dangers du triomphalisme.

Les croyants doivent réaliser que : « Les récompenses de la victoire du Christ ne sont pas les moyens appropriés de manifester notre confiance en cette victoire.» Lorsque les écrivains bibliques nous encouragent / montrer notre confiance dans le triomphe du Christ, ils ne nous disent pas de le faire en réclamant le prix de la victoire ici Et maintenant, nous démontrons mieux notre participation aux bienfaits de l'œuvre rédemptrice du Christ par notre volonté de souffrir d'une mani.re Christlike en attendant le résultat qu'il a obtenu. »�

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D) Christ et la culture

i. Le Dieu créateur

Quelles implications de l'acte créateur sur notre compréhension de la culture ?

La signification du monde est inscrite par Dieu lui-même dans la création.

■ II y a un vision chrétienne du monde ; il y a, d.s le début de l'histoire humaine, une dimension créationelle/religieuse / la culture.

■ Enfin, le fait que nous ayons tous, chrétiens ou non,

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ii. Christ, médiateur et souverain sur la culture

Christ le médiateur de la création :

Christ devient donc le réconciliateur du monde. Ainsi… Christ est aussi le réconciliateur des cultures avec Dieu.

Antith.se entre croyant et non croyant :

■ cette antith.se est principielle. Elle agit comme principe totalisateur, mais en principe seulement.

■ car la grâce commune de Dieu agit comme principe limitant.

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Si nous introduisons le concept d'alliance :

■ toutes les relations entre Dieu et l'homme – y compris culturelles – sont caractérisées par l'alliance.

■ tout homme est en relation d'alliance avec Dieu.

■ souveraineté de Christ.

II. LA VOCATION CULTURELLE

A) L’appel créationnel

i. L'appel des chrétiens au sein des cultures

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C. Van Til : « En conclusion, religion et culture sont indissociables. Chaque culture est animée par la religion. À la lumi.re de la définition ci-dessus, une religion qui est restreinte / des pri.res est une monstruosité et s'est révélée historiquement infructueuse. La vraie religion couvre toute la diversité de l'existence humaine. »�

Le but de notre poursuite culturelle, le but de l'accomplissement du mandat culturel n'est pas « la culture pour la culture ».

D'autre part la séparation culturelle est aussi une apologétique.

ii. Culture et vocation

Quelle est la portée de l’image de Dieu dans la théologie de la culture (Henry Van Til, 223 ss.) ?

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Pourquoi la création implique-t-elle la vocation culturelle ?

norme contexte personneDieu culture individuautorité contrôle présence

N’oubliez jamais que : « Il n’y a aucune suggestion que les chrétiens doivent divorcer leur œuvres culturelles de la croix de Christ ou de distinguer dans leur vie deux voies parall.les, l’une culturelle et l’autre religieuse. » (p. 225)

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B) La place de l’Église dans le mandat créationnel

i. Une force d’encouragement

Carl Trueman, professeur d’histoire / Westminster, est tr.s vocal / l’encontre de ceux qui définissent la vocation de l’Église comme étant de transformer la culture.

L’Église doit être la plus grande force culturelle indirecte, souligne Schilder : « En tant que théoricien culturel chrétien, il ne faut plus prendre comme point de départ la« grâce commune »dansle sens rejeté ci-dessus. Le point de départ doit être: l'appel original, la tâche donnée / la création, lebureau original - de peur que nous soyons drogués par l'optimisme culturel ou le mépris culturel. »�

Citation de Calvin, page 233. IRC II.3.iii : « Car si Dieu permettait a tous les humains de se laisser atoutes leurs méchancetés, ii n'y en aurait aucun qui ne se manifesterait pas concr.tement que les défauts, dont Paul accuse la nature humaine, sont bien en lui »

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ii. Exilés et pèlerins dans la culture

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C) La sanctification de la culture

i. La restauration des cultures

Rôle de l'Esprit / grâce communes

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ii. La culture dans la nouvelle création

Il nous faut éviter deux tendances négatives :

■ Désincarner la vie dans le royaume.

■ Faire de la vie dans le royaume simplement ceci : la vie humaine mais sans péché.

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La place de la ville dans la nouvelle création. Quelques remarques quand même :

■ Edgar est plus positif que je ne le serai.

■ Attention / l’exég.se des textes imagés concernant le royaume. Est-ce / prendre comme descriptif ou imaginatif ?

Restons-en / ceci :

■ Ce qui fait la vie humaine, créée par Dieu ne sera pas anéantie.

■ Dieu restaurera sa création, y compris notre engagement créationnel, potentiellement les cultures humaines elles-mêmes.

■ Nous participerons pleinement dans le royaume / l’accomplissement de notre mandat créationnel.

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Apologétique dans le développement culturel (session 5)

I. APOLOGÉTIQUE, CULTURE, ET SOCIÉTÉ

A) Définir l'apologétique culturelle

i. Nécessité de l'engagement culturel

Klaas Schilder : « Le probl.me de la relation entre Christ et la culture concerne de mani.re immédiate les questions fondamentales de la pensée et de l'action chrétienne. Ainsi, un chrétien doitcontinuellement faire face / cette question .»

Il faut créer une « littéralité » (savoir lire) de la culture.

Pourquoi « lire » la culture ?

La culture communique

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La culture oriente

La culture se reproduit (transmet)

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ii. Apologétique et développement culturel

Développement des cultures.

Probl.mes du lien entre culture et individu.

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B) Trois exemples

i. Norme et institutions

Contexte d’une apologétique du « développement culturel » :

Norme morale :

Norme institutionelle :

Le point principal de Hunter (résume Crouch) est que nous pensons que nous pouvons changer la culture, individuellement :

« [Cette perspective] se trompe, / cause de son individualisme : elle ignore le rôle central des institutions dans la transmission de la culture. Elle est erroné parce que ce ne sont pas seulement les institutions qui comptent, mais celles qui sont au ‘centre’ culturel plutôt que la ‘périphérie’. »

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Hunter et le capital culturel.

Exemple : Aston Martin et Peugeot.

Le premier vend 6 400 voitures par an, le deuxi.me 3,9 millions.

Et pourtant le « capital culturel » d’Aston Martin est beaucoup plus grand que Peugeot !

ii. Technique sociale

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T. S. Eliot écrivait ainsi : « Plus le pays est hautement industrialisé, plus la philosophie matérialiste s'y développera et plus la philosophie sera mortelle. La Grande-Bretagne est tr.s industrialisée depuis plus longtemps que tout autre pays. Et la tendance de l'industrialisme illimité est de créer descorps d'hommes et de femmes - de toutes classes - détachés de la tradition, aliénés de la religion, susceptibles / la suggestion de masse: autrement dit, une foule. Et une foule ne sera pas moins une foule si elle est bien nourrie, bien habillée, bien logée et bien disciplinée. »

C’est le pouvoir de la « foule » que décrit Eliot.

Deux conséquences :

La disparition des finalités.

G. K. Chesterton : « Quand on commence / penser / l'homme comme une chose changeante et changeante, il est toujours facile pour le fort et rusé de le tordre dans de nouvelles formes pour toutes sortes de fins artificielles. »

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Le contrôle des hommes par les autres.

« Pour les ‘anciens’, le probl.me cardinal avait consisté / conformer l'âme / la réalité, et la solution avait été la connaissance, l'autodiscipline et la vertu. Pour la magie et la science appliquée, le probl.me est de savoir comment soumettre la réalité aux désirs des hommes : la solution est une technique… et tous deux, dans la pratique de cette technique, sont prêts / faire des choses jusqu'alors considérées comme dégoûtantes et impies – comme creuser et mutiler les morts. »�

iii. L’abolition de l’humanité

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La réduction de la nature humaine :

C. S. Lewis écrit : « Ce que le naturaliste croit, c'est que le fait ultime est un vaste processus dans l'espace et le temps qui se passe de son propre gré. À l'intérieur de ce syst.me total chaque événement particulier (comme votre séance de lecture de ce livre) se produit parce qu'un autre événement s'est produit ... Le naturaliste croit qu'un grand processus ... existe «seul» dans l'espace et le temps, et que rien Sinon existe - ce que nous appelons choses et événements particuliers n'étantque les parties dans lesquelles nous analysons le grand processus ou les formes que ce processus prend / des moments donnés et des points donnés dans l'espace. Cette réalité unique et totale qu'il appelle Nature. »

Peter Kreeft résume l’argument de C. S. Lewis dans L’abolition de l’homme :

« La premi.re partie, ‘Des hommes sans courage’, fait remarquer que nos syst.mes éducatifs produisent déj/… des hommes sans capacité opératoires d'appréhender les valeurs objectives, le droitnaturel…

Apr.s cela, la deuxi.me partie définit et défend la vertu [le Tao dans le langage de Lewis].

La troisi.me partie élargit notre attention en posant la question suivante : Dans quel type de société cette nouvelle éducation est-elle insérée ? Quel est le contexte social du nouveau subjectivisme moral? La réponse est : une société avec un nouvel summum bonum ; la science appliquée… ou « la conquête de l'homme par la nature »…

Le premier chapitre est négatif ; Le second est positif, et le troisi.me (‘L'Abolition de l’Homme') est prophétique.

Le premier est le présent, le second le passé, et le troisi.me est l'avenir, si nous continuons / glisser dans cette direction. »

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II. DOMAINES DE L’APOLOGÉTIQUE CULTURELLE

A) Trois domaines d’une apologétique dans la culture

Andy Crouch, suivant de nombreux philosophes, sociologues, etc., souligne que « les trois domaines de l'éthique pour les chrétiens, nous rappelait Richard Foster il y a une génération, sont l'argent, le sexe [la famille] et le pouvoir. »

i. Le pouvoir

Omniprésence du pouvoir.

C’est / dire que le pouvoir doit être :

localisé : le pouvoir localisé c’est le lieu même où le pouvoir se construit.

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exercé : On comprend une culture, une société, une civilisation, quand on comprend comment le pouvoir se structure, comment il est exercé, ce qu’on attend de lui.

contrôlé : le pouvoir contrôlé décrit le lieu et la mani.re dont le « pouvoir » sera expliqué et transmis.

Que faire en position de « pouvoir » ?

La premi.re chose / faire est de le reconnaître, sans aucune compromission.

Crouch : « nommer et posséder le pouvoir est la premi.re étape vers la responsabilisation du pouvoir. »

La premi.re étape est la suivante : « nommer et posséder le pouvoir est la premi.re étape vers la responsabilisation du pouvoir. »�

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La deuxi.me chose est de pouvoir discerner comment le « pouvoir » est « habillé » par dessymboles, des pratiques, des liturgies.

ii. L’économie

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Le Distributisme :

La place limitée de l’État. Nom technique donné : principe de subsidiarité.

La centralité de la famille dans le développement économique.

Redistribution des « moyens de production ».

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iii. L’éthique familiale

Ethique de la famille est particuli.rement cruciale :

C’est l/ que le sujet de l’éducation doit être localisé.

N’y a-t-il pas une différence entre :

entre une éducation qui met l’accent sur le choix individuel absolu, y compris des genres ;

et une éducation qui met l’accent sur l’étude des vertus (même en philo grecque) ;

entre une éducation qui ignore la formation de la pensée ;

et une éducation qui souligne la valeur de l’écoute, de l’argumentation ;

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entre une éducation qui encourage la conformité / une société sans rep.res ;

et une éducation qui encourage la formation (critique) des idées et nourrie d’une vision biblique du monde.

La lecture des classiques a aussi l'avantage de remettre en question notre perspective moderne, comme le souligne C. S. Lewis : « C'est une bonne r.gle, apr.s avoir lu un nouveau livre, de ne jamais vous permettre un nouveau jusqu'/ ce que vous avez lu un vieux entre les deux. Si c'est trop pour vous, vous devriez au moins lire un ancien pour toujours trois nouveaux. Chaque âge a ses propres perspectives. Il est particuli.rement bon de voir certaines vérités et surtout de faire certaineserreurs. Nous avons tous, par conséquent, besoin des livres qui vont corriger les erreurs caractéristiques de notre période. Et cela veut dire les vieux livres. »

B) La construction et le déclin de la culture

i. La construction philosophique européenne

Du côté réformé, Herman Dooyeweerd discerne quatre motifs fondamentaux religieux :

La dialectique grecque forme-mati.re ;

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La division scolastique nature / grâce, dont Francis Schaeffer fait grande utilisation dans ses livres apologétiques ;

L’impossible choix dans la société moderne (humaniste) entre « nature » et « liberté ».

Le motif biblique création – chute – rédemption (j’ajoute, glorification).

ii. Christopher Dawson et la culture européenne

La principale réalisation de Christopher Dawson était de montrer que toute la civilisation naît de la croyance religieuse, que la culture vient du culte.

Le Moyen-âge.

Dawson n’est pas idéaliste et comprend bien le probl.me d’une fausse notion de chrétienté.

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La Renaissance.

C) Conclusions

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Popologétique (session 6)

I. APOLOGÉTIQUE CULTURELLE : UNE THÉOLOGIE QUOTIDIENNE

A) Où commencer ?

i. Les deux pôles de l’apologétique culturelle

Deux éléments de l’apologétique culturelle :

La culture est totalement mauvaise.

La culture est totalement bonne.

Un discours culturel répond / la dissonance entre la culture et la révélation générale en essayant d'étouffer ou de l'écraser.

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Deux pôles de l’apologétique culturelle :

(1) Le premier est notre unité avec le monde déchu

(2) Le deuxi.me pôle est espoir.

Ted Turnau : « La révélation générale de Dieu persiste même dans la culture tombé, même dans la culture populaire. Il y a beaucoup dans la culture populaire qui est banal, laid, mal et sous-standard… Mais il y a aussi des moments de joie, la paix, la bonté, la profondeur et la beauté / couper le souffle. Ces «fragments de grâce" font partie de la raison que la culture populaire est populaire. »�

ii. L’apologétique culturelle : tension

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Kevin Vanhoozer rappelle les 4 doctrines / prendre en compte dans une apologétique culturelle :

(1) l'incarnation (nous pouvons traduire l'évangile dans la culture) ;

(2) la révélation générale ;

(3) la grâce commune ;

(4) l'image de Dieu.

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iv. La théologie quotidienne

Vanhoozer et la théologie quotidienne :

ce que la culture est ;

ce que la culture fait.

Pour définir ce que la culture est, Vanhoozer travaille d’abord / établir des contrastes :

culture et nature.

culture et société.

La culture accomplit quatre choses, que nous avions déj/ mentionné, mais que je rappelle : elle communique, elle oriente, elle reproduit et elle cultive.

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B) Une apologétique culturelle … mais comment ?

i. La production de la culture

Andy Crouch veut souligner trois points en particulier :

(1) un nouveau vocabulaire pour penser et parler de culture ;

(2) une nouvelle et meilleure façon de lire l'histoire biblique comme guide sur la culture ;

(3) une nouvelle série de questions pour aider / orienter notre discernement sur notre appel enrelation avec la culture.

Le changement culturel prend du temps et de la patience.

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ii. Votre manque de foi me consterne

Je reviens sur J.K.A. Smith.

« Nous ressentons notre façon de vivre notre monde plus que nous ne réfléchissons / celle-ci. Notre vision du monde est plus une question d'imagination que l'intellect, et l'imagination court le carburant des images qui sont canalisées par les sens. Donc, notre disposition affective et non cognitive est un aspect de notre nature corporelle et animale. Le résultat est une image beaucoup plus holistique (et moins dualiste) des personnes humaines comme essentiellement incarnée. »

Approche intéressante car elle met en perspective la formation culturelle :

pas toujours rationnelle : car nos désirs sont parfois irrationnels …

équilibre biblique sur le « coeur » et la rationnalité.

parfois peut sous estimer la mani.re dont nous rationnalisons notre culture.

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Quelques probl.mes� :

Nos attitudes d'adoration préc.dent nos croyances.

La nature humaine est fondamentalement affective et non pas cognitive.

En fait il faudrait distinguer entre cet ordre foi – pratique selon :

avant la conversion :

la révélation spéciale transforme petit / petit notre structure d'être notamment en dévoilant ces pratiques et liturgies qui nous contrôlaient.

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iii. Bref discours des méthodes

Quelle méthode d'analyse culturelle ?

(1) Commence par la « pensée » : nous sommes des êtres pensants.

(2) Analyse qui regarde les choses que nous produisons : Andy Crouch.

(3) Analyse de la culture comme « rituel », comme habitude de désir.

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Pouvons-nous n'utiliser qu'une seule « méthode » ?

pour les objets culturels.

pour les tendances culturelles : beaucoup moins « concr.tes ».

II. POPOLOGÉTIQUE

A) Qu'est-ce que la culture populaire ?

i. La culture populaire est vision d'un monde

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La culture « populaire », puisqu'elle est culture, est une vision du monde.

Populaire vs. Sérieux

Populaire vs. classique

Populaire vs. élite

Populaire vs. esthétique

Culture populaire et vision du monde : l’image de l’arbre

ii. Une apologie du discernement culturel

Compétences dans une perspective chrétienne vision du monde :

(1) l'identification des compétences erronées, les locaux et les pratiques ;

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(2) l'interprétation de la croyance païenne dans une perspective chrétienne ;

(3) théologie biblique comme base pour l'évaluation ;

(4) l'interaction avec les des questions d'actualité et les icônes ou représentations de notre société ;

(5) l'investissement dans des outils nécessaires aux étudiants pour faire apologétique culturels d'une pratique permanente.

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iii. Trois questions–catégories

Les visions du monde nourrit les cultures populaires.

Trois questions :

« Qu'est-ce qui existe (ontologie) ? »

« Comment connaissons-nous ce qui existe ? (épistémologie) »

« Comment y répondons-nous ? (éthique) »

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Cycle nourrit un cycle de production de la « signification culturelle » :

1. Les « producteurs culturels » produisent des œuvres ou des textes culturels / partir de leur propre « vision du monde ».

2. Ces œuvres sont ensuite utilisées et aprpéciées par nos contemporains, ce qui alt.re la vision du monde de l'audience.

3. L'audience fait ensuite un « retour » / ces « producteurs culturels » / travers les records d'audience, etc. A travers aussi un changement de valeurs.

4. Ces « retours » alt.rent / leur tour de mani.re subtile la vision du monde des « producteurs », et ils produisent différentes œuvres culturelles populaires, et le cycle continue encore.

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B) Cinq questions à poser

i. Quelle est l'histoire ?

ii. Quelle est ma place dans le monde créé par cette œuvre culturelle ?

Questions :

Qu'est-ce qui est bon dans ce monde ? Qu'est-ce qui est « mal » ? Est-ce que le mal est réel ou apparent ?

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■ Qu'est-ce qui est beau dans le monde ?

■ Qu'est-ce qui fait que les relations (humaines) sont nourries ou détruites ?

■ Où est Dieu ? Est-ce même une question ? Sinon qu'est-ce qui est adoré dans ce monde ?

■ Qu'est-ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue ?

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iii. Qu'est-ce qui est beau est vrai dans cette œuvre culturelle ?

iv. Qu'est-ce qui est laid et pervers dans cette œuvre culturelle ?

Questions :

■ Qu'est-ce que le salut dans ce monde ? Quel est le centre de la quête, recherche, désir ?

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■ Et la « perdition » ? Qu'est-ce qui conduit au désespoir ?

■ Comment être sauvé ?

■ Qu'est-ce qui ne peut pas être pardonné ?

■ Qu'est-ce qui n'est pas présenté comme péché / idolâtrie et qui pourtant est bien cela dans la vision biblique du monde ?

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v. Comment l'Evangile s'applique-t-il ici ?

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Introduction / la théologie de l’art et de la beauté(session 7)

I. PRINCIPALES QUESTIONS

A) L’art et la Bible

i. La Bible : un livre d’art ?

Clyde Kilby parle de trois faits incontestés : « La premi.re est que la Bible appartient / la littérature, c'est une œuvre d'art ... Le deuxi.me fait incontestable est que ... la Bible est un livre imaginatif ... Le troisi.me fait incontestable est que le plus grand artiste de tous, Le plus grand imaginaire de tous, est celui qui apparaît / l'ouverture de la Gen.se … »11

Alors que nous croyons bien que la Bible est une œuvre d'art, pourquoi tant de pauvreté esthétique dans le milieu évangélique ?

11 Kilby, The Christian Imagination, p. 277.

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ii. L’art de la forme littéraire

Arts dans la Bible :

le potier, nous voyons dans Jérémie et Is (41.25) ;

le constructeur, en Chr, etc. Même une image pour l'Église dans la lettre de Paul aux Corinthiens ;

le charpentier, comme Joseph et Jésus! Il s'agit également de la sculpture sur bois, ex. 31.5 et 35.33. Les Chérubins sont une véritable pi.ce d'art ;

le maçon, travaillant avec de grandes pierres. Cf. Le temple ;

le métallurgiste, le forgeron. C'est lui qui souffle des objets, y compris des bijoux.

le tanneur, également trouvé dans Actes 10 ;

le teinturier, comme les peaux utilisées dans le Tabernacle (Ex 26.1; 36.8).

le musicien.

le po.te.

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iii. La Bible peut être rendue artistiquement

iv. Pourtant pas avant tout un livre d'art

La création et l’art sont présentes dans la Bible, car cette derni.re donne une vision globale de la viehumaine en train d’être restaurée.

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La rédemption est révélée / travers la création… et donc l’art a aussi une place.

B) Obstacles au développement d’une théologie de l’art

i. La captivité moderne de l’art

Von Rad conclut : « Peut-être parce qu'elle n'a pas une signification particuli.re dans beaucoup des déclarations que l'ancien Israël a fait sur la beauté; Et la raison pour laquelle il n'y a rien de caractéristique en eux, c'est qu'ils se déplacent / la place de l'expérience de la beauté commune / tous les hommes. »12

Platon et son influence dans la théologie de la beauté.

12 Von Rad, Theology of the Old Testament, I.364.

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La beauté était considérée comme une « ombre » de la beauté de Dieu.

L’art est plus qu’une pâle imitation de la beauté divine. Elle a une réalité « en soi ».

Dieu a créé la beauté de la création.

ii. Une mauvaise utilisation de la Bible

Nous pourrions être tentés de faire preuve de texte : « Si nous voulons développer un art qui soit compl.tement contemporain et compl.tement chrétien, nous avons désespérément besoin d'une compréhension claire de notre mandat. »13

13 Brand and Chaplin, Art and Soul, p. 37.

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iii. Un dénigrement de la création au profit de la rédemption

II. BEAUTÉ, ART, ET L’HISTOIRE DE LA RÉVÉLATION

A) Création

i. La révélation générale

1) Les créatures non-humaines louent et rév.lent Dieu-parlant

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Comme l'a dit le théologien catholique français Chateaubriand, « ce n'est pas que la création soit « muette », c'est le monde qui nous entoure est sourd »14.

2) Alliance des œuvres (ou créationnelle)

Alliance des œuvres selon Bavinck : « Avant la chute, la r.gle était : par les oeuvres vers la vie éternelle. Maintenant, apr.s la chute, dans l'alliance de la grâce, la vie éternelle vient d'abord, et de cette vie les bonnes œuvres suivent comme fruits de la foi. »15

ii. Le mandat culturel

Dieu a créé avec art et se soucie de son art. Ps 104.24-30.

14 Chateaubriand, Génie du christianisme, 15 Herman Bavinck, The Reformed Faith, pp. 271-272.

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Le soin de la création, le soin de la production artistique de Dieu, est un mandat pour embellir le monde.

Les actes de Dieu sont / la fois justes (Juges 5.11) et belles (Ez 16.13)

B) Chute

i. L’idolâtrie

« Ne vous fabriquez pas de faux dieux, n’érigez / votre usage ni idole ni st.le, et dans votre pays neplacez pas de pierre sculptée pour vous prosterner devant elle ; car c’est moi, le SEIGNEUR, votre Dieu. » (Lévitique 26.1)

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Exode 32.7-8 :

« 7 Le SEIGNEUR adressa la parole / Moïse : Descends donc, car ton peuple s’est corrompu, ce peuple que tu as fait monter du pays d’Egypte.8 Ils n’ont pas tardé / s’écarter du chemin que je leur avais prescrit ; ils se sont fait une statue de veau, ils se sont prosternés devant elle, ils lui ont sacrifié et ils ont dit : Voici tes dieux, Israël, ceux qui t’ont fait monter du pays d’Egypte. »

« Le second commandement interdisant la réalisation d'une ‘image taillée, ou toute ressemblance de tout ce qui est dans le ciel ... la terre ... ou l'eau’(Exode 20.4) ne condamnait pas l'art, mais la pratique de l'idolâtrie / laquelle cela pourrait mener (v. 5). »16

16 New Bible Dictionary, IVP, 85.

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Voir les mots du Catéchisme de Gen.ve, 8.1 / 8.3. En Q144 et 145, Calvin continue / commenter les Dix Commandements :

« 144. M : Veut-il du tout défendre de faire aucune image?E : Non, mais il défend de faire aucune image, ou pour figurer Dieu, ou pouradorer.

145. M : Pourquoi est-ce qu'il n'est point licite de représenter Dieu visiblement?E : Parce qu'il n'y a nulle convenance entre lui, qui est Esprit éternel, incompréhensible, et une mati.re corporelle, morte, corruptible et visible (Deutéronome 4:15 ; Ésaïe 41:7 ; Romains 6:7 ; Actes 17:24, 25).

146. M : Tu entends donc que c'est faire déshonneur / sa Majesté de la vouloirreprésenter ainsi.E : Voire.

147. M : Quelle forme d'adoration est ici condamnée?E : C'est de se présenter devant une image pour faire son oraison, de fléchir le genou devant icelle ou faire quelque autre signe de révérence, comme si Dieu se démontrait l/ / nous.Quelle peinture et défendue

148. M : Il ne faut pas donc entendre que toute taillure ou peinture soit défendue en général, mais seulement toutes images qui se font pour servir Dieu, ou l'honorer en choses visibles, ou bien pour en abuser / idolâtrie en quelque sorte que ce soit.E : II est ainsi. »

Position de Calvin.

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ii. Aliénation et jugement

Triple rupture dans la relation:

Dieu – l'humanité ;

la nature – l'humanité ;

les humains les uns avec les autres.

Comme le dit Van Till / propos de Calvin : « Une caractéristique particuli.re qui doit faire voir aux hommes que Dieu est de retour de cet univers, dit Calvin, c'est la magnificence avec laquelle l'homme est entouré. »17

17 Van Til, Systematic Theology,

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Osée 13.15 :

« Ephraïm a beau prospérer au milieu de ses fr.res,un vent d’est viendra,un vent du SEIGNEUR, montant du désert :la source tarira, la fontaine sera mise / sec– on dépouillera le trésor de tous les objets précieux. »

iii. La souffrance

Frida Kahlo (1907 - 1954). Peintre mexicain. Souffrance et douleur étaient souvent dans son travail.

La douleur et la souffrance sont un sujet constant dans la peinture de Frida. Dans cette peinture, The

Broken Column (1944)

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Kahlo : « J'avais l'habitude de penser que j'étais la personne la plus étrange dans le monde mais alors j'ai pensé qu'il y a tant de gens dans le monde, il doit y avoir quelqu'un juste comme moi qui se sent bizarre et vicié dans les mêmes façons que moi. Je l'imaginerais, et j'imagine qu'elle doit êtrel/ pensant / moi aussi. Eh bien, j'esp.re que si vous êtes l/ et lisez ceci et sachez que, oui, c'est vrai que je suis ici, et je suis aussi étrange que vous. »18

iv. L’honnêteté dans l’art

Comme le rappelle William Dyrness : « Bien que l'expérience des Hébreux avec Dieu ait été la beauté suprêmement incarnée - d'autant plus que la splendeur de l'apparition de Dieu / Moïse se reflétait dans le culte - il est plus juste de dire qu'en raison de leur expérience de la délivrance de Dieu, Pour retrouver un sens de l'intégrité et de la plénitude de l'ordre créé, pour y voir refléter la propre beauté de Dieu. »19

Le probl.me est que dans de nombreuses occasions, en particulier dans les Livres de la Sagesse, la justice et la beauté sont presque interchangeables comme dans Ps 23.3.

18 Frida Kahlo, The Diary of Frida Kahlo.19 William Dyrness, p. 427.

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La ligne entre l'esthétique et la morale semble toujours floue.

C) Rédemption et restauration

i. L’incarnation et l’espérance de la restauration

Chez T. S. Eliot :

« If the lost word is lost, if the spent word is spent If the unheard, unspokenWord is unspoken, unheard;Still is the unspoken word, the Word unheard, The Word without a word, the Word within The world and for the world;And the light shone in darkness andAgainst the Word the unstilled world still whirled About the centre of the silent Word. »

Eliot, « Ash Wednesday », V.

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Eliot s'était préoccupé de la perte et du drame, comme dans The Wasteland ou encore dans The

Hollow Men.

Ici dans Ash Wednesday, « sa découverte au milieu d'une telle perte, d'un centre encore et caché, vient avec une grande force dramatique. Il voit la Parole comme demeurant avec le pouvoir même quand elle est non-dite et incapable de parler elle-même. »20

ii. La réplication du mandat culturel

Dieu continue d'être impliqué dans / dans le monde : « Il est également intéressant de noter que tout au long du récit de la Bible que Dieu a continué sa participation avec son peuple, progressivement les aider / mieux comprendre sa nature, il a souvent utilisé des méthodes créatives pour attirer leur attention. »21

20 Malclom Guite, “Christ and the Redemption of Language,” in Beholding the Glory, p. 35. 21 Brand et Chaplin, Art and Soul, p. 42.

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Grâce commune.

Scott Oliphint identifie trois th.mes qui sont cruciaux pour lire le concept de la grâce commune chez Van Til.

En utilisant le langage de Van Til, ces trois th.mes sont :22

(1) anthropomorphisme sans peur ;

(2) Pensée concr.te ;

(3) Concepts limites.

22 http://faculty.wts.edu/posts/how-to-read-van-tils- common-grace-and-the-gospel /

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iii. Joie ou bonheur

La Confession belge affirme (article 2), concernant la connaissance de Dieu : « d'autant que c'est [lemonde créé] devant nos yeux comme un beau livre, auquel toutes créatures, petites et grandes, servent de lettres pour nous faire contempler les choses invisibles de Dieu, savoir sa puissance éternelle et sa divinité, comme dit l'Apôtre saint Paul. »

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Théologie biblique de la beauté (session 8)

I. LA BEAUTÉ DANS L’ANCIEN TESTAMENT

A) La diversité du vocabulaire biblique

i. Ce qui est admiré

Sebi: la beauté qui provoque l’admiration.

2 Sam 1.19: « Honneur d’Israël, gisant sur tes collines ! Ils sont tombés, les héros ! »

Cf. Es 28.5: « Ce jour-l/, le Seigneur de l’univers sera la couronne éclatante, le diad.me et la paruredu reste de son peuple. »

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ii. Beauté et gloire

Pa’ar : glorifier, embellir.

Esdras 7.27: « Béni soit le SEIGNEUR, le Dieu de nos p.res, qui a mis au cœur du roi d’honorer ainsi la Maison du SEIGNEUR, / Jérusalem. »

Ps 149.4: « Car le Seigneur favorise (rend beau) son peuple ; il pare de victoire les humbles. »

Le travail de rédemption de Dieu est particuli.rement beau parce que c'est un travail qui convient au Dieu d'amour et de grâce.

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Une notion parall.le : La beauté de la gloire

Le mot tip'ara signifie « ornement », « splendeur », ou « gloire ».

Es 49.3: « Il m’a dit : ‘Mon serviteur, c’est toi, Israël, toi par qui je manifesterai ma splendeur. »

Le terme décrit aussi le temple en 1 Chr 22.5: « David disait : « Mon fils Salomon est encore jeune et faible, et la Maison / construire pour le SEIGNEUR doit être renommée dans tous les pays pour sa grandeur et sa splendeur. Je ferai donc pour lui des préparatifs. » Ainsi, avant sa mort, David fit de grands préparatifs. »

Ps 96.6: « Splendeur et éclat sont devant sa face, force et majesté dans son sanctuaire. »

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Dyrness : « Suprêmement, [la beauté] caractérisera le Seigneur au dernier jour (Ésaïe 28.5) ainsi que son peuple : ‘Réveille-toi, réveille-toi, donne de la force, ô Sion, porte de beaux vêtements’ (52.1)»

Une troisi.me notion parall.le : L’honneur et la gloire

Hadar, « honorer / glorifier ». Honneur qui est perçu par les gens et reconnu par rapport / Dieu ou au roi. Le bétail de Joseph a la « beauté » ou la « majesté » (Dt 33.17).

« Lorsqu’on se réf.re / Dieu, c'est ce caract.re de gloire qui apparaît comme l'expression visible de son pouvoir et de sa sainteté. C'est la sainteté perçue ‘devant lui’ (1 Chr 16.27) ; il en est vêtu (Ps 104.1). » Dyrness, p. 426.

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Ps 8.6 : « Tu en as presque fait un dieu : tu le couronnes de gloire et d’éclat. »

L'idée de Calvin que toute la création est un théâtre pour la gloire de Dieu, et ainsi, sa beauté et sa splendeur.

« Pour nous, la beauté est avant tout visuelle ; leurs idées [de la beauté] comprenaient des sensationsde lumi.re, de couleur, de voix, d'odeur et même de goût. » Dyrness, p. 430.

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iii. Le désir du beau

Hamad. Prendre plaisir en, désirer. En particulier / la vue.

Dans un sens positif: dans le jardin, voir Gn 2.9. Ou l'ombre de l'aimé (Ct 2.3)

Dans un sens négatif: le serpent représentant l'arbre interdit comme étant désirable. Akan a convoité l'or dans Joshua 7.21.

Exode 21.17 : « Tu n’auras pas de visées – désir, attraction, attirance – sur la maison de ton prochain. Tu n’auras de visées ni sur la femme de ton prochain, ni sur son serviteur, sa servante, sonbœuf ou son âne, ni sur rien qui appartienne / ton prochain. »

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Philippians 4.8 : « Au reste, fr.res, tout ce qu’il y a de vrai, tout ce qui est noble, juste, pur, digne d’être aimé, d’être honoré, ce qui s’appelle vertu, ce qui mérite l’éloge, tout cela, portez-le / votre actif. »

Deuxi.me notion : ce qui est beau

yapa : ce qui est « beau » ou « juste ».

Ce terme décrit Sarah (Gn 12.11), Rachel (29.17), Joseph (39.6), Abigail (1 Sam 25.3) et Esther (Esther 2.7).

Ez 16.13-14 : « 13 Tes bijoux étaient d’or et d’argent, tes vêtements de lin fin, d’étoffes précieuses, de broderies. Tu te nourrissais de fine farine, de miel et d’huile ; alors tu es devenue extrêmement belle. Tu es parvenue / la royauté. 14 Alors le renom de ta beauté s’est répandu parmi les nations : car elle était parfaite, / cause de la splendeur dont je t’avais parée – oracle du Seigneur Dieu. »

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Sion, la présence de Dieu. Voir aussi Jr 11.16 : « Olivier toujours vert, beau par ses fruits magnifiques’, tel est le nom que le Seigneur t’avait donné. Au bruit d’un grand fracas, par le feu il consume son feuillage, et on casse ses branches. »

Dyrness conclut : « Cette beauté est si importante qu'elle peut faire référence / la présence même deDieu / Sion : ‘De Sion, la perfection de la beauté, Dieu brille’ (Ps 50.2; Ps 48.2). »

Troisi.me notion : ce qui est plaisant

na'em : « être plaisant, agréable ».

Ps 133.1 : « Oh ! quel plaisir, quel bonheur de se trouver entre fr.res ! »

Dieu guidera les justes en « complétant » leurs années, comme en Job 36.11 : « S’ils écoutent et se soumettent, ils ach.veront leurs jours dans le bonheur et leurs années dans les délices. »

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Prov 24.25 : « Pour ceux qui le reprennent il y aura du bonheur et sur eux viendront bénédiction et félicité. »

« Tu me fais connaître la route de la vie ; la joie abonde pr.s de ta face, / ta droite, les délices éternelles. » (Ps 16.11)

« Par extension, le mot peut aussi caractériser Dieu lui-même : ‘Que la douceur du Seigneur soit nous sur nous !’ (Ps 90.17). ‘Chantez son nom, qu’il est possible de l’atteindre !’ (Ps 135.3b). Le croyant peut donc espérer une joie et des plaisirs entiers (des choses délicieuses, ne'imot) lorsqu'il jouit de la présence de Dieu (16.11). » Dyrness, p. 425.

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iv. Ce qui est convenable

Deux sens :

Ce qui est physiquement attirant (Cantique 1.1., 6.4).

Aussi ce qui est plaisant.

Ps 93.5 : « Tes décrets sont vraiment sûrs.La sainteté convient / ta maison,SEIGNEUR, pour la suite des temps. »

Les pieds des évangélistes sont beaux (Es 52.7) :

« Comme ils sont les beaux,au sommet des montagnes,les pas du messagerqui nous met / l’écoute de la paix,qui porte un message de bonté,qui nous met / l’écoute du salut,qui dit / Sion : Ton Dieu r.gne ! »

Prov 17.7 : « Un langage avantageux ne convient pas / un homme stupide, / plus forte raison un langage mensonger / un notable. »

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Prov 26.1 : « Pas plus que neige en été ou pluie / la moisson, un honneur n’est désirable pour le sot. »

Ec 3.11 : « Il fait toute chose belle en son temps ; / leur cœur il donne même le sens de la durée sans que l’homme puisse découvrir l’œuvre que fait Dieu depuis le début jusqu’/ la fin. »

Comme le dit Dyrness : « Pour l'hébreu, la beauté n’était pas spéciale simplement parce qu'elle partageait le sens ordonné de la création de Dieu. Nous verrons que la beauté d'un objet est simplement le fait qu'il est ce qu’il est censé être. »

v. La sainteté et la beauté

Le nom féminin hadara est tr.s intéressant dans sa signification : « ornement sacré ».

1 Chr 16.29 : « donnez au SEIGNEUR la gloire de son nom. Apportez votre offrande, entrez devantsa face ; prosternez-vous devant le SEIGNEUR, quand éclate sa sainteté. »

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Quand on parle de Dieu, cette belle sainteté est ce caract.re de gloire qui apparaît comme la manifestation visible de sa puissance et de sa sainteté (1 Chr 16.7).

Ce sens de la « beauté » est donc présent surtout dans les Psaumes

C) Conclusions

i. La beauté dans l’histoire de la rédemption

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ii. Définition de la beauté

Définition comme suit : « Comme nous l’avons noté plus haut, le beau n’est souvent que ce que nous appellerions ‘ce qui convient’ ou ‘ce qui est bon’ : les cheveux gris du vieil homme, la force dans la jeunesse, la vertu chez une femme, des paroles bien prononcées, etc. » Dyrness, p. 430.

La beauté est ce qui est beau et convenable, ce qui est en « accord » avec la création de Dieu.

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II. LA BEAUTÉ DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

A) La beauté du Fils

i. Incarnation et beauté

Christ est beau et souverain.

Augustin commentant sur le Psaume 45 : « Il est alors beau au ciel, beau sur la terre; beau dans l'utérus, beau dans les bras de ses parents ; Beau dans ses miracles ; beau sous le fléau ; beau en invitant / la vie… beau en déposant sa vie ; beau en la reprenant; beau sur la croix ; beau dans le sépulcre ; Beau beau le ciel. »�

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Triple définition :

Jacques Maritain, en bon thomiste, construit l/-dessus : « Pour la beauté trois choses sont nécessaires: d'abord l'intégrité ou la perfection (integritas sive perfectio), car tout ce qui est imparfait est eo ipso laid; Dans le second, la proportion ou l'harmonie (proportio sive consonantia); Dans la troisi.me clarté (claritas), car il y a une splendeur dans tous les objets qu'on appelle beau. »�

Mais bien sûr il y a un autre moyen d’ancrer ces trois notions :

Appliquons cela / Christ :

Il est d’abord l’image parfaite de Dieu.

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145

Ensuite, il est aussi celui en qui se fait toute clarté. Clarté – splendeur.

Enfin, l’harmonie de toutes choses en Christ.

ii. Incarnation, beauté, et image de Dieu

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B) L’esthétique paulinienne

i. Une force d’encouragement

L’esthétique est liée au temps et / l’espace.

Citation Rm 3.11 : « Il n’y a pas d’homme sensé, pas un qui cherche Dieu. »

Ceci est important car notre sens de l’esthétique et de la beauté se construit dans l’espace que nous habitons.

Or cet espace est transformé par Paul par un domaine « entre deux mondes ». Celui de Dieu dans le monde, mais pas du monde.

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Comme le note Pierre-Marie Beaude : « Le fondement de l’espace habitable et de toutes les constructions qui font une vie humaine, est Christ. »�

Notre vie devient orientée par le royaume :

Cf. Philippiens 4.8-9 : « 8 Au reste, fr.res, tout ce qu’il y a de vrai, tout ce qui est noble, juste, pur, digne d’être aimé, d’être honoré, ce qui s’appelle vertu, ce qui mérite l’éloge, tout cela, portez-le / votre actif. 9 Ce que vous avez appris, reçu, entendu de moi, observé en moi, tout cela, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous. »

ii. L’éthique comme type esthétique

Lien esthétique « spatio-temporel » est la nouvelle citoyenneté paulinienne en Philippiens 3.20-21 :« 20 Car notre cité, / nous, est dans les cieux, d’où nous attendons, comme sauveur, le SeigneurJésus Christ, 21 qui transfigurera notre corps humilié pour le rendre semblable / son corps de gloire,avec la force qui le rend capable aussi de tout soumettre / son pouvoir. »

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Nous avions remarqué que :

(1) A cause du lien entre les deux mandats (identité des trois dimensions : bénédiction, multiplication, souveraineté) ;

(2) Alors l’éthique est le point de croisement de ces deux « appels », de ces deux vocations ;

(3) Cela signifie que cette même éthique est un lieu esthétique.

Mais l’un des grands textes résumant l’éthique esthétique de Paul, est bien sûr celui de Romains 13.8-14.

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Wencelius, résumant Calvin, écrit : « La vie sainte est belle / cause du renoncement qu’elle comporte. Renoncer, c’est être transformé de telle façon que nous ne soyons plus / nous-mêmes, mais / Dieu, c’est laisser présider la volonté et la sagesse / toutes nos actions… »�

Ethique et souffrance :

« Nos souffrances peuvent quelquefois affecter notre splendeur externe, mais elles fortifient d’autant notre personnalité. »�

Et donc la beauté du croyant comme celui qui se « conforme » / Christ, c’est / dire qui devient de plus en plus ce qu’il « devait être ».

Les fruits de l’Esprit

Wencelius, encore lui, conclut : « Ce chef d’oeuvre, qu’est notre vie sainte, est beau / cause de l’harmonie qui arrive / se constituer entre toutes les parties composantes de notre personnalité. »�

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Le royaume de Dieu, rappelle Wencelius, sera le royaume de sainteté.

iii. La justice / jugement comme type esthétique

La justice de Dieu, y compris son jugement, manifestent la « beauté » de Dieu, de ses actes glorieux, pleins de splendeur, et qui « conviennent / » Dieu.

Jean 12.30-32 : « 30 Jésus reprit la parole : Ce n’est pas pour moi que cette voix a retenti, mais bien pour vous. 31 C’est maintenant le jugement de ce monde, maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors. 32 Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai / moi tous les hommes. »

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Théologie de la beauté (session 9)

I. QU’EST-CE QUE LA BEAUTÉ

A) L’apport de Thomas d’Aquin

i. Quatre caractères de la beauté

Commençons donc par une définition de base de ce qu'est la beauté pour le grand théologien médiéval : « La beauté est ce qui fait plaisir quand on le voit. » (ST I-II, 27. 1).

Définition de Thomas : « Car la beauté comporte trois conditions, l’intégrité ou la perfection, car leschoses qui sont altérées sont de fait laides; raison ou harmonie due; la clarté ou la clarté, d'où toutes les choses appelées belles qui ont une couleur vive. » (Louie, 23, citant ST 1.39.8).

1) Actualité : Toutes les choses ont une actualité. Si une chose n'existe pas, on ne peut pas dire qu'elle est belle.

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2) Proportion / harmonie

« La proportion se dit en deux sens : d’une part pour exprimer un rapport quantitatif ; ainsi le double, le triple, ou l’égal sont des esp.ces de proportions ; d’autre part, toute relation d’un terme / un autre est appelée proportion. En ce sens, il peut y avoir proportion de la créature / Dieu, car elle est avec lui dans la relation d’effet / cause et de puissance / acte. L’intellect créé peut ainsi être proportionné / Dieu pour le connaître. » (ST I.12.1).

Harmonie: entre objectivité et organes des sen

3) Clarté ou radiance

« Le rayonnement appartient au fait d'être considéré précisément comme beau : c'est ce qui attire l'œil, l'oreille ou l'esprit, et nous donne envie de le percevoir / nouveau. » (Gilson, 2000, 35).

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4) Intégrité

Un objet a la perfection de l'intégrité quand il correspond / la forme de l'objet dans son ensemble.

ii. L’appréciation réformée

Ici voir Begbie (Voicing Creation’s Praise, pp. 84–101) pour un survol et une critique de la mani.re dont la théologie réformée a été influencée par l’idée classique de la beauté.

Begbie résume ainsi la position de Kuyper : « La beauté doit donc maintenant être comprise / la lumi.re de Jésus-Christ, par qui toutes choses ont été créées et en qui la création est restaurée. »�

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iii. Deux critiques

Cette intégration de l’approche thomiste de la beauté en tradition réformée a été vivement critiquée, notamment par deux théologiens qui ont beaucoup écrit sur l’esthétique : Calvin Seerveld et JeremyBegbie.

L’influence platonicienne :

Seerveld : « Je pense que la beauté devrait être démystifiée… La beauté s’identifie / une sorte de perfection et devient une idole pour beaucoup de gens. De croire que si quelque chose n’est pas beau, ce ne peut être un art que je consid.re comme une tr.s grave erreur. »�

Edgar résume le souci premier de Seerveld : « Le souci de Seerveld est de faire de l'esthétique une chose humaine, tout en restant une alliance. L'art poss.de une fonction qualificative. La clé en est lestyle. Son terme préféré pour décrire l'art est qu'il est allusif. En conséquence, sa définition de l’art est ‘l’objectivation symbolique de certains aspects de la signification d’une chose, assujettis / la loi de l’allusivité’. »�

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Un trop fort accent sur la loi et l’ordre :

Edgar résume la critique de Begbie ainsi : « Begbie sugg.re que la perspective réformée pose un probl.me que même Seerveld n'a peut-être pas surmonté. C'est la tendance / détacher l'alliance de la création (l'alliance des œuvres) de l'amour. La grâce, quand elle apparaît, n'est qu'une réponse / l'échec de satisfaire aux exigences de la loi de Dieu. La notion de ‘mandat culturel’ de Gn 1 est limitée chez ces auteurs / l'obéissance, sans la ‘bénédiction’ requise, signalée dans le texte (Gn 1:28). La grâce commune est une compensation inadéquate pour ce manque. » �

Pour Begbie, il faut re-centrer notre théologie de la beauté sur le couple « amour-grâce », c’est / dire sur Christ.

B) Deux alternatives

i. L’art comme allusion

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Calvin Seerveld propose une qualification alternative de la beauté et de l’art. Il élimine totalement le lien entre « art » et « beauté ». Il remplace cela par la dimension « allusive » ou « évocative » de l’art.

Le probl.me, c’est que Seerveld rejette une définition « classique » de la beauté… mais en rejetant celle-ci il ne se pose pas la question d’une redéfinition de la beauté dans une perspective proprement biblique.

ii. La beauté ancrée dans l’incarnation

Pour Begbie, l’approche réformée classique oublie la centralisé de l’incarnation en s’appuyant trop directement sur une beauté « résidant en Dieu ».

Une conversation sur la beauté, souligne Begbie, n'est utile que si la beauté nous indique le Dieu divin de la foi chrétienne, celui qui est entré dans l'histoire en Jésus-Christ.

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Problème :

C) Evaluation

i. Pertinence

Je m’appuie essentiellement sur Edgar qui comment en notant que, « d.s le début, la culture signifiait / la fois développer le monde avec la technologie et l'artisanat, ainsi que la dimension plusidéologique et axiologique de la vie. »�

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Comprendre ce qu’est la beauté est, pour Edgar, plus que simplement « plastique ». C’est plus que simplement comprendre ce qu’est la beauté visible.

Edgar note que : « Beaucoup de termes traduits par ‘beauté’ sont liés / des notions plus larges, tellesque bonté, gloire, dignité, etc. Bien sûr, la critique de Seerveld va trop loin. » � En fait le probl.me deSeerveld, une fois encore, est qu’il critique une certaine vision de la beauté mais ne prend pas le temps de revenir / une exég.se biblique de la beauté.

ii. Une théologie biblique

Edgar accentue cette importance de la Bible : « Sans les Écritures, nous ne saurions pas quoi faire de la beauté du monde ni comment évaluer sa laideur. »

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iii. Eléments d’une définition de la beauté

Les critiques de Begbie et Seerveld dirigées contre une philosophie « classique » de la beauté éliminent certaines dimensions de la beauté… qui ne sont elles pas nécessairement problématiques.

la dimension objective de la beauté ancrée dans la réalité créée par Dieu.

le fait que Dieu est décrit par le qualificatif de « beau » dans la Bible.

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II. IMPLICATIONS APOLOGÉTIQUES DE LA BEAUTÉ

A) L’apport de D. B. Hart

i. La beauté est objective

Pour Hart, la compréhension chrétienne de la beauté provient de l'affirmation selon laquelle Dieu est une périchor.se trinitaire « dont la vie [de Dieu] est éternellement celle d'un regard partagé, d'undélice, d'une amitié, d'un festin et d'une joie. »�

Hart, une fois encore, souligne que la liberté de la création divine est le fondement de la bonté et de la beauté de la création : « précisément parce que la création est inutile, un objet de ravissement qui partage l'amour de Dieu sans rien apporter que Dieu ne poss.de déj/ dans une éminence infinie ; la création refl.te la vie divine, c’est un délice et une fraternité. »�

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ii. La beauté est une forme de distance

La beauté est ancrée en Dieu, et donc ancrée dans la distance entre le Créateur et ses créatures.

La beauté de Dieu, par exemple, vient en partie de cette distance. Celle-ci crée l’émerveillement, la sainte crainte, l’adoration.

Nous pouvons donc parler d’une « beauté distanciée » enracinée en Dieu.

Même dans l’incarnation par laquelle Dieu vient vers nous, la distance est maintenue, ce qui exige de discerner la beauté de l’incarnation.

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La beauté doit donc rappeler les fronti.res que Dieu a établies au monde.

Ainsi une théologie est « belle » lorsqu’elle affirme et maintient l’intégrité des fronti.res que Dieu lui-même a établies.

iii. Intégration de l’apport de D. B. Hart

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B) La beauté dans la théologie de Jonathan Edwards

i. La beauté du Dieu trinitaire

Pour Edwards, l'Esprit de Dieu est la beauté. Pourquoi ? « La beauté n'est pas tant une chose ou une idée que c'est une personne divine en relation. »

La gloire de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs mani.res :

- dans son éternité et son existence propre (a-se).

- dans sa grandeur et sa gloire. Il est exalté au-dessus de toutes choses.

- dans sa splendeur.

- dans sa puissance. Son contrôle, son royaume.

- dans sa sagesse … rayonnante de beauté pour Calvin aussi.

- dans sa sainteté. Calvin ajoute que la justice de Dieu est « belle. »

- dans sa bonté.

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L'expérience de la beauté

Ainsi, même le jugement refl.te la beauté de Dieu, car une théologie solide de la grâce et de la justice est incorporée / un tout qui le rend beau. Christ est la beauté de Dieu parce que c'est la conjonction de diverses excellences / grâces.

ii. L’’Eglise comme communion esthétique

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Ce que vous pourriez appeler la théologie publique :

Proclamation de la réconciliation.

Pratique de la grâce (et du pardon).

Poursuite de la justice.

Défense des personnes marginalisées.

Image de la beauté pour parler du peuple de Dieu :

L’Eglise est le joyaux de Dieu, les croyants les pierres précieuses qui l’ornent.

L’Eglise doit manifester la beauté de Dieu.

L’Eglise est une “société glorieuse.” C’est pour cela qu’elle doit refléter qui Dieu est.

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Le vrai croyant est le chrétien proportionné.

Il doit être « complet », / la hauteur de la stature de Christ. Il doit être « conforme / » ce que Dieu veut faire de lui en Christ.

Conclusions :

B) Conséquences apologétiques

i. L’esthétique de l’Eglise de Christ

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L’art et la vocation artistique (session 10)

I. QU’EST-CE QUE L’ART ?

A) Dimensions de l’art

i. Une activité humaine

Mais toute création est-elle de l’art ?

On pourrait dire que : « L’art est une compétence supérieure que vous pouvez acquérir par l'étude, la pratique et l’observation. »

Mais l’ancrage anthropologique de l’art peut se trouver avec plus de pertinence dans le mandat, ou la vocation, créationnelle.

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ii. L’imagination

Art et imagination : vous trouverez l’argument selon lequel l’art est une connexion particuli.re avecle divin. Par l’intermédiaire de la notion d’inspiration.

Seerveld voit deux probl.mes :

déifier la créativité humaine ;

faire de l’artiste une sorte de médiateur avec Dieu.

Seerveld sur l'imagination :

Premièrement, ce serait est un mode particulier d’expression de la nature humaine.

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Deuxièmement, la conscience humaine serait semblable / l’intuition

B) Définitions de l’art

i. La création de choses belles ou significatives

Définition suivante : « L'art fait référence / un large éventail d'activités humaines, de créations et d'expressions belles ou attrayantes pour les sens ou ayant une certaine signification pour l'esprit d'unindividu. Le mot ‘art' peut être utilisé pour désigner tout ou partie des arts, y compris la musique, la littérature et d'autres formes. »

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ii. Signification et expérience personnelles

Une autre définitions est la suivante : « Les arts créatifs (l'art en tant que discipline) sont un ensemble de disciplines (arts) qui produisent des œuvres d'art (l'art en tant qu'objets) qui sont poussées par une motivation personnelle (l'art en tant qu'activité) et qui font écho et refl.tent un message, une humeur ou un symbolisme pour le futur. spectateur / interpréter (art comme expérience). »

Réflexion.

Authenticité.

Excellence.

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iii. Une nature allusive

C’est la dimension allusive de l’art qui prend sa place : « L'art est un objet ou même conçu et structuré par le design humain pour être perçu par nos sens, et caractérisé par une fin imaginative et allusive qui donne / la pi.ce sa propre entité indépendante. »

Une autre mani.re de comprendre cette dimension de l’art est de dire ceci : « L’art est une forme de communication, indirecte, suggestive, allusive au monde créé, / l’être humain, / tout ce qui fait la réalité créée par Dieu. »

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iii. L’art et la réalité créée

Mais la création n’a-t-elle aucun rapport avec la réalité créée ?

Rapport / la définition de la beauté donnée par Edgar et rappelée dans les sessions précédentes.

iii. L’art et la beauté

La réalité : « convient / » ce qu’est la réalité.

L’artiste : « convient / » sa motivation (dimension rationnelle) et sa vision (dimension imaginative).

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C) Perspectives sur l'art

Normative : l’art est toujours ancré dans une capacité / imaginer et / créer.

Contextuelle : l’art va toujours avoir une référence avec ce que nous considérons comme étant « réel ».

Personnelle : Mais l'art c'est aussi quelque chose qui est fait et pratiqué.

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II. ART ET APOLOGÉTIQUE

A) Attitudes par rapport à l’art

i. Les réactions à l’art : beau, laid, indifférent.

Seerveld, lui encore, nous le rappelle : « Sauf si l'art est lui-même une réponse de louange, un alléluia / Dieu dans le monde – pas moralisme ecclésiastique ... mais un éloge joyeux – peu importel’élégance de la musique, de la peinture, de la prose et de la poésie. »�

ii. Réactions à l’art et présupposés philosophiques

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1) Il faut nous méfier des « réponses » / l’art encouragées et nourrie par une certaine philosophie.

2) Il y a aussi une vue « idéaliste » qui dit que ce que nous cherchons dans la pi.ce d’art c’est le sens principal voulu par l’artiste.

Easton & Highlander

Falling; fluid mirrors of broken sky

Screen the old world driving away from me:

Rainy tears of cosmic time. On the road,

Bright lines of red and deformed greens. It rains.

Shaded blue, clouds broke down. I look and see:

The showers of refreshing promises

Patter on streets, roofs and walls, all the same,

As I drive mindlessly a path of life.

A vague reflection of lost histories,

Drops and cold in the misty air stand still;

I pause. Then flows through me a renewed life

Out of re-formed echoes of memory.

Still the rain pours down from the ancient hill:

Perfect drops, clear reflections from above.

Then from vapors of life and memory

Rises a son of Man, a Man of Dove.

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G. M. Hopkins, « Grandeur de Dieu » :

Le monde transpire de la grandeur de Dieu,

Jaillie enflammée des feux d’une feuille d’or froissée.

Elle se concentre, encore, comme l’huile comprimée

Suinte. Pourquoi les hommes alors ne courbent-ils pas ?

Des générations ont piétiné, piétiné, piétiné ;

Et tout est flétri de négoce ; de labeur souillé, éclaboussé

Et porte la crasse de l’homme, partage l’odeur de l’homme : le sol

Est nu maintenant, le pied ne le ressent, étant chaussé.

Et pour autant, jamais nature n’est épuisée

Au tréfonds des choses vit la plus tendre fraîcheur ;

Bien que les dernières lueurs sombrent au noir occident

Oh, le matin, au bord bruni de l’orient bondit —

Car l’Esprit Saint au-dessus de la courbe

Du monde le couve d’un sein ardent et d’ailes ah ! radieuses.

ii. Comment lire une œuvre d’art ?

1) Prendre conscience de la dimension allusive de l’oeuvre en question.

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2) Place / la lecture personnelle de l’oeuvre d’art

3) Dimension plus réflexive

ii. La vocation de l’artiste chrétien

Premier aspect : refléter ce que Dieu veut que nous soyons, renouvelés / son image.

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Deuxième aspect : fidélité au mandat créationnel.

Troisième aspect : il doit aussi avoir une certaine authenticité dans la vocation.

Quatrième aspect : cela veut dire que, d'une mani.re ou une autre, le présupposé régénérant de notre foi transforme et informe tout ce que nous faisons.

iii. Six propositions

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Francis Schaeffer, six proposition sur l’art :

1) Les arts ne devraient pas occuper une place périphérique dans la vie chrétienne.

2) Puisque faire de l'art est un commandement issu du mandat culturel de Gen.se 1: 26ff, les sujets religieux ne sont pas exclusivement requis.

3) Nous devons être sensibles aux formes philosophiques qui peuvent être véhiculées / traversl’art.

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4) Rupture dans la pratique artistique.

5) L’art contemporain rend visible la fragmentation de l'homme moderne.

6) Une partie de cette rupture est que les artistes modernes ont sous-évalué l'art comme art et l'ont utilisé / des fins intellectuelles seulement.

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C) Vision finale de l’art

L’art est donc une allusion [1] créative [2] / la beauté [3] qui, / travers la créativité [4](l’imagination) et l’excellence [5] de l’artiste, est transformée [6] en une authentique [7] expression.

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George Rouault et Flannery O’Connor (session 11)

I. GEORGES ROUALT : RAGE ET COMPASSION

A) Biographie

i. Commencement

Georges Henri Rouault est né le 27 mai 1871.

Il était hanté par la mort et l'ombre et la réalité de la souffrance.

Rouault était ambitieux de bien faire dans les arts, mais voulait aussi être engagé dans l'église autantqu'un profane éduqué.

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ii. Les débuts de Rouault

Les premiers travaux de Rouault ont été influencés par son professeur ainsi que par la fascination del'artiste pour l'art médiéval.

L'œuvre artistique de Rouault a été tr.s acclamée tr.s tôt.

Georges Rouault est décédé / l'âge de 87 ans / Paris le 13 février 1958.

B) Thèmes dans l’oeuvre de Rouault

i. Les autorités humaines

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Le vieux roi

Dans le style des icônes.

Les trois juges

La justice est relative.

Rouault ne s'inqui.te pas de la réforme sociale. Il observe et décrit.

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185

ii. La réalité de la souffrance

Il a beaucoup peint de clowns / cause de leur double vie.

iii. Le pouvoir destructeur du péché

Sa série la plus cél.bre s'appelle Miserere.

Miserere et Guerre, les deux volumes proposés, chacun avec une cinquantaine de gravures de Rouault et le texte de son ami, le po.te André Suares (1866-1948), n'ont jamais été terminés.

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186

Contrairement / de nombreux artistes de la sensibilité catholique, il ne s'est pas arrêté / la crucifixion.

Rouault était un homme plein de compassion

iv. Démasquer la réalité

« Pierrot Sage »

« Trois clowns »

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« Ne portons-nous pas tous des masques ? »

Regardez aussi comment Rouault peint le cadre, comme si tout était enfermé dans un tableau.

II. FLANNERY O'CONNOR : L’ART ET LE GROTESQUE

A) Biographie

Née / Savannah, en Géorgie, le 25 mars 1925.

Son p.re est mort en 1941 quand Flannery avait 15 ans (il est mort de Lupus).

En 1945 O'Connor a reçu une bourse en journalisme de l'Université d'État de l'Iowa.

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188

Une chirurgie débutant en 1964 pour une tumeur fibrome a réactivé le lupus d'O'Connor, qui était enrémission.

Le 3 août 1964, apr.s plusieurs jours dans le coma, elle est décédée / l'hôpital du comté de Baldwin.

B) Voir à travers le comportement humain

i. Remarques générales

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Quelques observations générales sur les th.mes de son travail :

La doctrine du péché et du mal est tr.s présente dans la fiction de O'Connor. Le grotesque est l/ pour nous éveiller / l'état de la déchéance du monde.

La grâce est le plus souvent présente de mani.re négative – au moment de la prise de conscience de notre état déchu.

Dans certaines histoires, la grâce devient presque comique, par exemple « Révélation » et « Enduring Chill ».

O'Connor ne devrait pas être jugée comme raciste, mais elle ne se concentre pas non plus sur des solutions politiques et sociales / l'injustice la plus profonde du Sud.

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ii. Théologie du grotesque

Wise Blood, écrit en 1951, et publié en 1952. Hhistoire d'un jeune homme qui tente de se débarrasser de son christianisme.

Elle était cél.bre pour ses personnages grotesques.

Le grotesque : art / la fois dans la forme et le contenu.

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En tant que technique littéraire, le grotesque se concentre sur l'utilisation du bizarre, de l'absurde, ducaricatural, du laid.

Dans le sens prit par O'Connor, le grotesque éveille le lecteur par sa distorsion même.

iii. La puissance du péché face à l’espérance

O'Connor était conscient du fait que de nombreux lecteurs catholiques s'opposaient / son style d'écriture.

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« Les lecteurs catholiques sont constamment offensés et scandalisés par les romans qu'ils n'ont pas l'équipement fondamental pour lire en premier lieu, et souvent ce sont des œuvres imprégnées d'un esprit chrétien. »�

Exemple de « grotesque ».

Ses personnages changent souvent de nom, comme Harry / Bevel dans «The River» et Joy / Hulga dans «Good Country People». Ces changements de nom ont également tendance / augmenter l'absurdité et le caract.re grotesque de l'histoire.

iv. Les moments de grâce

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« A Good man is hard to find ».

Le « moment de grâce ».

Dans Mystery and Manners, O'Connor écrit : « Il y a un moment dans chaque grande histoire où la présence de la grâce peut être ressentie lorsqu'elle attend d'être acceptée ou rejetée, même si le lecteur ne peut pas reconnaître ce moment. »

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un moment de grâce « négatif ». Par vide ou manque. C’est le cas du Désaxé dans « A Good Man is Hard to Find. »

un moment de grâce « positif ».

le dévoilement du péché humain.

La grand-m.re « utilise » Dieu comme bon lui semble.

O’Connor : « Quand je pense qui tout ce que je pouvais avoir été en dehors de moi-même et tout ce que j'ai eu, un peu de tout, et une bonne disposition en dehors, j'ai juste envie de crier: Merci,

Jésus, de faire tout comme il est! Cela aurait pu être différent. »�

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195

v. Déplacement et grâce

Il y a un concept dans ses écrits : le « déplacement»».

Etre « déplacé » du monde où il y a un vrai Dieu et les choses sont justes, dans un endroit où il y a la chute et où il y a des gens grotesques et des monstres.

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Petite histoire de la fin du monde (session 8)

I. L’ATTRAIT DE LA FIN DU MONDE

A) Les fins du monde

i. La fin du monde comme révélation

Cette conscience prophétique est particuli.rement importante lorsque le « post apocalyptique » se double d'une véritable réflexion sur la nature et l'avenir de l'Humain.

Le genre apocalyptique est / la croisée des chemins : fin d'une époque et début d’un monde. Tous traitent d’une certaine mani.re de, la société, de l’humanité et, apr.s l’éventuelle annihilation, de l’espoir de reconstruction.

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ii. L’attrait des films (post-) apocalyptique

Ces histoires nous laissent imaginer que nous sommes soudainement obligés de quitter notre zone de confort et de passer / quelque chose de beaucoup plus héroïque.

Il ne s’agit pas en premier de la fin du monde, mais de la renaissance qui suivra.

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198

B) A chaque société sa fin du monde

II. L’ÉVOLUTION DU CINÉMA APOCALYPTIQUE

A) Les années 1930

i. La fin du monde, 1916

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ii. La fin du monde, 1931

iii. The Things to Come, 1936

C'est le th.me de la de la « réforme » qui fait de ce film un film représentatif de la période des années trente. L'espoir de pouvoir dépasser la fin du monde… qu'une autre société puisse être construite sur les ruines de l'Apocalypse. Mais ce sont aussi les années de films comme Frankenstein ou The Invisible Man dans lequel l’invisibilité recherchée peut être perçue comme la recherche de l'invisibilité de l'homme cherchant / échapper / la fin du monde / venir.

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200

iv. Conclusion

Les années 1920 et 1930… L’humanité est son plus grand ennemi. À la fin de la Premi.re Guerre mondiale émerge une période de grande espérance sociale.

Mais cela pose des questions plus importantes encore : qu'est-ce que l’humanité, comment est-elle définie, que pouvons-nous espérer ?

B) Les années 1940-1950

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201

L'apocalypse politique : La guerre des mondes, 1953

L'invasion extraterrestre est bien représentée dans de tels films apocalyptiques. C'est par exemple le cas du film War of the Worlds qui, même s'il parle d'une invasion extraterrestre, peut être perçu comme parlant d'un type d'invasion tr.s différent.

Mais le désastre est une métaphore : on ne croit jamais en une invasion extraterrestre. Le « monstre » ou l'extraterrestre est souvent un symbole de la fin du monde beaucoup plus proche de nous. En fait, chaque génération a son « monstre », son « invasion ». Nous pourrions même dire quechaque génération crée son monstre.

C) Les années 1960-1970

i. La crise écologique et la menace nucléaire

Les années 1960 ont mis l'accent sur la guerre nucléaire… cf. la crise de 1962.

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202

Les années 1970, pour leur part… marquent le début des films sur les catastrophes écologiques.

1969 : le lac Érié entre le Canada et les États-Unis est considéré comme écologiquement mort.

La premi.re « crise énergétique » que nous appelons le « choc pétrolier » en 1973.

Catastrophe pétroli.re : Amoco Cadiz en 1978.

ii. La mutation apocalyptique de l’humanité

Mais les années 1970 sont aussi les premi.res / avoir une fin du monde liée aux dangers croissants de la science et de « l'apprenti sorcier ». C'est la fin du monde par la disparition de l'humanité ou sa transformation en non-humains.

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203

Logan's Run, 1976. L'introduction du livre dit :

« Les graines de la Petite Guerre ont été plantées au cours d'un été agité au milieu des années 1960. Des sit-in et des manifestations étudiantes ont été organisés pour permettre aux jeunes de faire leurs preuves. Au début des années 1970, plus de 75% des habitants de la Terre avaient moins de 21 ans. La population a continué de grimper — et avec elle le pourcentage de jeunes. Dans les années 1980,ce chiffre était de 79,7%. Dans les années 90, 82,4%. En 2000, masse critique. »

C'est donc une question de liberté face / la technologie.

iii. La violence apocalyptique

Ce qui est pour Mad Max n’était pas simplement une « civilisation », c’était Dieu, le divin lui-même.

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204

Tuer ou être tué, conduire comme un fou ou être vaincu : nihilisme.

Il n'y a pas de force supérieure qui vous sauvera. Film pour une société qui n’entrevoit qu’un avenir qui paraissait médiocre.

iv. Conclusion

À travers ces fins du monde, l’humanité cherche un espoir. La sécurité de notre environnement est devenue de plus en plus importante dans les années 1970. Mais la question est de savoir comment sauver l’humanité et l’environnement. Soylent Green montre que la survie humaine peut prendre des formes oppressives.

D) Les années 1980

i. Le désastre écologie, retour

Une conclusion s’impose rapidement : tout est une question de symboles. Depuis les noms / la musique, aux héros, aux objets. Tout est symbole parce qu'il représente, ce qui donne de l'espoir.

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205

Ce symbole est parfois/souvent humain, parfois c’est un objet, dans d’autres cas c'est l’équivalent d’une terre promise, d’un monde nouveau. Cf. Waterworld.

Quiet Earth, 1985.

ii. L’apocalypse cyborg

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206

E) Les années 1990

i. Après l’apocalypse: la solitude

Mais c’est aussi l/ que se développe un genre de film qui parle d’identité et du futur de l’humanité : le post-apocalyptique. Nous laissons en effet le genre « fin des temps » pour envisager ce qui sera « apr.s la fin du monde ». Dans un monde ravagé, détruit ... des restes d'humanité survivent, parfoisensemble, souvent isolés.

ii. Les sursauts de l'ingénuité humaine

Armageddon, 1998.

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207

F) Les années 2000-2010

i. L’humanité est malade

La maladie est le grand th.me des années 2000 :

I am Legend, 2007.

Doomsday, 2008.

Daybreakers, 2009.

Soit on devient autre… soit on meurt. Parfois… c'est juste que la société elle-même est malade et conduit / un effondrement social. Alors, c’est plus la question de la société elle-même que celle de l’individu qui se pose au cœur du discours.

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208

ii. L’extinction de l’humanité

Melancholia. Il y a tr.s peu de films apocalyptiques qui décrivent une fin compl.te et totale du monde, il y a toujours un espoir, minuscule mais tr.s présent. Un homme, une plante, une renaissance (le fils des hommes). Ce film est l’exception.

Sunshine, 2007

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iii. L’abandon à soi

Les années 2000 et surtout les années 2010 ont également été marquées par des films post-apocalyptiques comme The Road ou The Book of Eli.

Mais cette solitude est présentée avec une force rare dans Melancholia.

Von Trier : « Elle semble être ailleurs—où est-elle, mentalement ? Si vous me le demandez, elle veut des naufrages et des morts subites, comme Tom Kristensen l’a écrit. Et elle les obtient. D’une certaine mani.re, elle réussit / tirer cette plan.te (celle qui détruit la terre) de derri.re le soleil et elle s’y abandonne. »

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iv. L’apocalypse intérieure, Take Shelter, 2011

G) Conclusion

Et comme le film apocalyptique ne dit rien sur l’origine de l’humanité, et ne peut finalement pas en dire beaucoup, il est obligé de nous amener / discerner son avenir en décrivant sa nature.

C'est cette opportunité que nous pouvons saisir pour parler de l'espoir qui est le nôtre: celui d'un monde sans larmes ni douleur (Ap 21:1-4).

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