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POUR UN CLIMAT CONTRE
LA FAIM
DOSSIER DE PRESSEPOUR
UN CLIMAT CONTRE
LA FAIM
S écheresse, inondations, cyclones : depuis les années 1990, le nombre des catastrophes liées au climat a
plus que doublé1, affectant plus de 95 mil-lions de personnes en 20132. Les consé-quences néfastes du changement clima-
tique sur la sous-nutrition sont inévitables et mettent à mal les efforts actuels dé-ployés dans la lutte contre la faim. Au-jourd’hui, 795 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde3 et d’ici à 2080, jusqu’à 600 millions de personnes supplémentaires pourraient être en état de sous-alimentation en raison du change-ment climatique4.Chaque année, le changement clima-
tique est responsable de 400 000 décès, principalement dus à la faim et touchant les populations les plus fragiles des pays en développement. Les impacts du chan-gement climatique contribuent à l’insé-curité alimentaire en mettant en péril les piliers de la sécurité alimentaire – dis-ponibilités, accès économique et maté-riel à la nourriture, utilisation des ali-ments et stabilité dans le temps5.
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2 DOSSIER DE PRESSE
L es catastrophes naturelles liées aux changements climatiques réduisent voire détruisent les ressources de
production des agriculteurs exposant ceux-ci à des risques financiers et à une vulnérabilité accrue. Les changements climatiques ont déjà comme conséquence une baisse des rendements
agricoles, une raréfaction des ressources et une baisse de la qualité nutritionnelle des aliments. Ainsi, si les tendances climatiques actuelles se confirment, les rendements mondiaux de production de blé diminueront entre 1,3 et 9 % d’ici 2030 et cette diminution pourrait atteindre jusqu’à 29 % en 20807. Une des conséquences
sera une flambée des prix alimentaires à l’échelle mondiale dans un futur proche, catastrophique pour les ménages les plus fragiles. Les ressources en eau seront également menacées exposant des milliers de personnes à une pénurie hydrique aux conséquences désastreuses tant sur le plan agricole que sanitaire.
LES POPULATIONS VULNÉRABLES EN PREMIÈRE LIGNELes changements climatiques affectent davan-tage les populations déjà fragiles qui ont peu de moyens de se préparer, de s’adapter aux dé-sastres et de se reconstruire. Les individus sont souvent contraints de recourir à des stratégies extrêmes et non choisies comme la migration définitive. Les femmes et les enfants, qui ont déjà 14 fois plus de risque de mourir lors d’une catas-
trophe naturelle9 sont particulièrement touchés par l’insécurité alimentaire. En 2050, 25 millions d’enfants supplémentaires souffriront de malnu-trition comparé à un scénario sans changements climatiques10. Les enfants comptent pour 80% des décès attribués aux changements clima-tiques11. Pneumonie, diarrhées, et paludisme sont les 3 plus grandes causes de leur mortalité, et les changements climatiques contribuent lar-gement à leur diffusion.
A lors que la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « toute personne a droit à un niveau de vie
suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation »12 le manque de volonté politique de la communauté internationale concernant la prise en compte de l’impact des
changements climatiques sur la sécurité alimentaire condamne des millions de personnes à rejoindre une situation de sous-nutrition. Ce manque d’engagement menace les progrès déjà effectués dans la lutte contre la faim. Des millions d’individus voient ainsi leurs droits humains les plus essentiels bafoués par l’immobilisme international. Pire
encore, les populations les plus impactées sont celles ayant le moins contribué au changement climatique et celles qui sont les moins à même de résister à ces perturbations. Il est estimé que 99 % des décès liés au changement climatique ont lieu dans les pays les plus pauvres.13
La sécurité alimentaire menacée
Face à l’immobilisme de la communauté internationale...
« 25 % des émissions de GES proviennent du secteur agricole et de la déforestation principalement à cause des systèmes agricoles intensifs en intrants chimiques et des énergies fossiles. Pourtant, les pays qui négocient sous la CNUCC refusent d’aborder le sujet agricole au sein des négociations climat et de prendre des engagements. Les cultures d’exportation pour les marchés internationaux, portées par l’agro-industrie, portent parfois atteinte aux agricultures familiales paysannes qui nourrissent 70% de la planète. Ne permettons pas aux industriels et aux états de polluer. Car ceux qui polluent, sont ceux qui affament. Le secteur privé, en proposant de fausses solutions sans redevabilité ni contrôle, barre la route à l’agro-écologie, qui est à nos yeux l’approche en mesure de nourrir le monde tout en respectant la planète. »
Peggy Pascal, Chargée de plaidoyer sécurité alimentaire à ACF
DES CATASTROPHES NATURELLES SONT IMPUTABLES AU CHANGEMENT
CLIMATIQUE6
87 %
Un constat sans appel : D égradation des terres • Destruction des récoltes • Salinisation et pollution des sources d’eau douce • Réduction des terres fertiles et des zones de pâturage •
Fréquence et intensité accrue des inondations et des sécheresses.
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25 à 90% de hausse du taux de sous-alimentation en Afrique8 pour +2°C de réchauffement
Mi-septembre, le rapport mondial sur la nutrition14 a révélé qu’une personne sur trois souffre de malnutrition. Les conclusions insistent sur la saisonnalité comme indicateur de la vulnérabilité des populations au risque climatique. En effet, les cycles saisonniers d’accès à la nourriture, d’infections et de production restent un défi pour assurer la sécurité alimentaire des groupes les plus pauvres. Le rapport recommande une meilleure intégration des enjeux nutritionnels dans les réponses au changement climatique.
La COP21 est l’opportunité de faire de la lutte contre la faim un objectif commun ! Au moment où s’ouvre bientôt la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et alors que les pays du monde s’accordent à éradiquer la faim d’ici à 203015 ; Action contre la Faim appelle les négociateurs de la convention climat à intégrer la lutte contre la faim aux objectifs de l’accord qui devrait être signé à Paris en décembre prochain.
1 › S’engager à mettre en œuvre des plans d’action ambitieux de réduction des
émissions de gaz à effet de serre, ainsi que des politiques d’investis-sement dans les énergies renouve-lables, respectant le principe d’intégrité environnementale, la sécurité alimentaire et les droits des populations locales. L’effet combiné des engagements natio-naux doit permettre de maintenir la température à la surface du globe en deçà de +1,5°C de réchauffe-ment en 2100.
2 › Garantir une cohérence entre l’action climatique et les objectifs de développe-
ment, de lutte contre la faim, les droits humains et l’égalité femmes-hommes, en s’assurant que les changements climatiques ne deviennent pas un alibi pour justifier de « fausses solutions » climat telle que l’Alliance Globale pour une agriculture intelligente face au climat (GACSA) dont la France fait partie.
3 › Reconnaître que les changements climatiques affectent le plus sévère-
ment les populations les plus pauvres qui en sont les moins responsables et dont les capacités d’adaptation sont faibles, notam-ment les femmes, les enfants, les paysan(ne)s, et les populations autochtones. En s’appuyant sur ce constat, il est nécessaire d’ac-croître les financements publics pour l’adaptation, principalement sous forme de dons, en les al-louant de manière prioritaire aux pays et populations les plus touchés par l’insécurité alimen-taire et nutritionnelle.
4 › Faire de la lutte pour la sécurité alimentaire un objectif commun de l’en-
semble des Parties de la CCNUCC en intégrant la « sécurité alimen-taire » dans l’accord de Paris. (préambule, objectifs généraux, et chapitres sur l’adaptation et l’atté-nuation). Il est crucial que l’accord de Paris prenne en considération les impacts de toute politique climatique sur la sécurité alimen-taire, notamment au regard des mesures d’atténuation concernant le secteur des terres.
LA GESTION DES RISQUES ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUEFace aux catastrophes naturelles qui frappent
de façon récurrente et dont l’intensité augmente, la réponse d’urgence ne peut plus être le seul mode opératoire de l’aide humanitaire. Il apparaît nécessaire de préparer les populations les plus vulnérables en amont des incidents et des bou-leversements chroniques induits par le change-ment climatique en développant des stratégies d’adaptation. Depuis les années 2000, Action contre la Faim a mis en place des projets de ges-tion de risques des désastres et d’adaptation au changement climatique. Ces projets ont pour objectif d’appréhender au mieux les consé-quences des aléas climatiques avant que ceux-ci ne se produisent afin de préparer les populations et d’en atténuer leurs impacts. Ils reposent sur une approche transversale et multisectorielle pour la mise en application des mesures de pré-vention, de préparation, de réponse, et de miti-gation des catastrophes.
› Surveiller pour mieux anticiper Parmi ces mesures de préparation, Action contre la Faim met en place des systèmes de surveillance. Au Sahel, ACF travaille avec les dispositifs nationaux de prévention des crises alimen-taires du Mali et du Niger en utilisant des ou-tils basés sur les technologies SIG (Système d’Information Géographique) afin d’analyser la vulnérabilité des populations pastorales et de transmettre ces informations aux popula-tions pour une meilleure préparation.
ACF S’ENGAGE POUR L’AGRO-ECOLOGIE : UNE VISION PERENNE ET EFFICACEEnsemble de pratiques agricoles, l’agro-écolo-
gie recherche les moyens d’améliorer les sys-tèmes agricoles en imitant les processus naturels. Action contre la Faim travaille en étroite collabo-ration avec les gouvernements, les communautés paysannes et les sociétés civiles locales en prenant en compte les ressources disponibles et les sa-voir-faire locaux. A terme, cela permettra de ga-
rantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de tous, d’améliorer les rendements et les revenus des petits producteurs, de développer une agricul-ture durable et indépendante des énergies fos-siles, d’améliorer la résilience des paysans face aux événements climatiques extrêmes et de ré-pondre aux défis d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. De plus, en intégrant les questions de justice sociale et de représenta-tion politique, l’agro-écologie contribue à la réali-sation du droit à l’alimentation.
› Le Zai – technique d’agriculture de conser-vation et restauration des eaux et des sols – est une pratique de culture en poquet per-mettant de conserver l’eau et la fumure, améliorant ainsi la fertilité des sols.
› Les jardins de la santé sont une approche multisectorielle – alliance des programmes de sécurité alimentaire, d’éducation nutri-tionnelle, de santé, d’assainissement et d’ac-cès à l’eau – dans le but de lutter contre la malnutrition.
› L’ECOSAN est une technique qui consiste à transformer les déchets issus des latrines en fertilisants naturels, valorisés dans la production maraîchère.
Intégrer la lutte contre la faim dans les réponses au changement
climatique
NOS RECOMMANDATIONS
Action contre la Faim prépare les populations
sur le terrain
Prévention › mesures permet-tant d’éviter le risque
Préparation› renforcement de la connaissance des risques et renforce-ment des capacités de résilience
Mitigation › mesures permet-tant d’atténuer les impacts négatifs des aléas
Adaptation › mesures permet-tant de s’adapter aux impacts du change-ment climatique
UNE APPROCHE À 4 NIVEAUX :
4 DOSSIER DE PRESSE
HALTE AUX FAUSSES SOLUTIONS : L’AGRICULTURE INTELLIGENTE FACE AU CLIMAT Action contre la Faim s’associe à l’appel « La so-ciété civile dit NON à l’“agriculture intelligente face au climat” et exhorte les décideurs à soutenir l’agroécologie. »16 Soutenue par la France, l’Al-liance mondiale pour l’agriculture intelligente face
au climat17 (GACSA), lancée à New York en 2014 lors du Sommet sur le Climat, refuse toute défi-nition du concept et tout cadre de redevabilité ; ses acteurs ne prévoient par ailleurs aucun critère social ou environnemental. Alors que le monde paysan n’y est que peu représenté, les géants de l’agro-alimentaire, des engrais et pesticides in-dustriels ainsi que des semences et biotechnolo-
gies en sont déjà parties prenantes avec l’objectif de se voir attribuer le label de « climate smart agriculture ». La GACSA ne sera pas en mesure de répondre au double défi climatique et alimen-taire et ne doit pas faire partie des solutions. Elle risque de renforcer le modèle agro-industriel à grande échelle, principal contributeur des gaz à effet de serre dans le secteur.
HAÏTI
MADA-GASCAR
P ays caribéen le plus pauvre, Haïti a subi ces dernières années une succession de crises (aléas naturels, troubles
socio-économiques, tremblement de terre, choléra) qui ont eu de graves conséquences, entraînant notamment une insécurité alimentaire persistante. En 2015, la période de soudure, période avant les premières récoltes et durant laquelle la nourriture peut venir à manquer, a duré 7 mois, au lieu de 3 mois habituellement. Depuis 2011, la saison des pluies commence avec trois mois de retard. Cette situation entraine des diminutions sévères des rendements agricoles et des niveaux de mortalité plus élevés parmi
les petits ruminants qui constituent l’essentiel de l’épargne des ménages ruraux. Conséquence directe, la disponibilité des produits locaux sur les marchés a baissé drastiquement en 2015, tandis que leurs prix connaissent une inflation de plus de 70 %, les rendant inaccessibles aux plus pauvres.Action contre la Faim contribue à la revitalisation agro-écologique et économique des bassins-versants, en consortium avec l’organisation Oxfam. Ce programme a pour but de répondre aux besoins urgents des familles touchées par l’insécurité alimentaire tout en travaillant sur l’amélioration de la production agricole et de la sécurité alimentaire.
D epuis février 2015, le sud-ouest du pays est touché par une forte sécheresse, un phénomène récurrent ces trois
dernières années, entrainant l’assèchement des puits traditionnels. Plusieurs milliers de personnes ont ainsi du mal à se nourrir. Pour faire face au manque de nourriture, la population a adopté des stratégies d’adaptation négatives en consommant une partie de leurs semences, en revendant leurs biens ou en recherchant d’autres sources de subsistance parfois néfastes comme les fruits verts de cactus dont la consommation entraîne des risques de diarrhées qui mènent à la malnutrition.
Pour lutter contre cette insécurité alimentaire, Action contre la Faim a développé un programme pour assurer la diversité des cultures et du bétail sur le long terme. En formant les agriculteurs à une agriculture durable et rémunératrice, ce projet permet aux populations paysannes de maintenir leur activité et construit les capacités des communautés pour minimiser les impacts négatifs du changement climatique et des désastres sur les conditions d’existence des populations.
Comme le note le Programme Alimentaire Mondial « de fortes intempéries, des sécheresses périodiques, mais aussi des invasions de criquets compromettent la production alimentaire au sud de Madagascar. Le changement climatique risque d’exacerber ces phénomènes naturels »18 Prévenir la malnutrition grâce à l’agriculture durable. La région d’Atsimo Andrefana est confrontée à une insécurité alimentaire chronique lors de la saison de soudure, aggravée par les risques récurrents de sécheresse et les invasions de criquets qui prolifèrent après les pluies, causant des dommages considérables à la production agricole.
ANNÉE DU DÉBUT DE LA MISSION 1985
EQUIPE 306 personnes
ANNÉE DU DÉBUT DE LA MISSION 2012
EQUIPE 125 personnes
« Le Nord-Ouest ressent chaque année de plus en plus fortement les effets négatifs des sécheresses récurrentes qui sévissent depuis 2011. La gravité de la crise alimentaire qui sévit est due en grande partie au fort déficit pluviométrique dans les zones agricoles clés, qui ne produisent plus assez pour répondre aux besoins de la population. »
2,6 millions d’Haïtiens en état d’insécurité alimentaire
92 % de la population sous le seuil de pauvreté
50 % des enfants de 6 à 59 mois en sous-nutrition chronique
60 % de la population sous le seuil de pauvreté
Hélène Quéau, directrice des programmes d’Action contre la Faim en Haïti.
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6 DOSSIER DE PRESSE
(1)Oxfam, What happened to the seasons?, 2013 • (2)OFDA/CREDF, 2013 Disasters in numbers. Source of data: EM-DAT (March 2014) : The OFDA/CRED - International Disaster Database www.emdat.be Université catholique de Louvain Brussels - Belgium • (3)FAO, FIDA et PAM, L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015.Objectifs internationaux 2015 de réduction de la faim: des progrès inégaux.Rome, 2015, FAO • (4)UNDP, Human Development Report. Fighting climate change. UNDP, 2007, New York, p. 90. • (5)FAO, FIDA et PAM, L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015. Objectifs internationaux 2015 de réduction de la faim: des progrès inégaux. 2015, FAO • (6)Kellett J. & Caravani A., Financing disaster risk reduction, http://www.gfdrr.org/sites/gfdrr/files/publication/Financing-DRR_Publication_0.pdf • (7)Gerald C. Nelson et al., Food Security, Farming, and Climate Change to 2050: Scenarios, Results, Policy Options, IFPRI 2010, p.85 • (8)Lloyd, S. J., Kovats, R. S., & Chalabi, Z., Climate Change, Crop Yields, and Undernutrition: Development of a Model to Quantify the Impact of Climate Scenarios on Child Undernutrition, Environmental Health Perspectives, 2011, p.119 • (9)PNUD, Gender and disaster risk reduction, Policy Brief, 2013, United Nations Development Programme • (10)IPCC, Human health: impacts, adaptation, and co-benefits (Chapter 11) in: Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects. Contribution of Working Group II to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change, 2014, p.730 • (11)UNICEF, The Challenges of Climate Change: Children on the front line, 2014. • (12)Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 25.1., 1948 • (13)UNICEF, The Challenges of Climate Change: Children on the front line. United Nations Children’s Fund, UNICEF Office of Research, 2014. • (14) International Food Policy Research Institute, Global Nutrition Report 2015: Actions and Accountability to Advance Nutrition and Sustainable Development. 2015, Washington, DC, http://bit.ly/1J9ria4 • (15) PNUD, Objectif 2 des Objectifs du Développement Durable post 2015 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable, PNUD, http://bit.ly/1OO1DJl • (16) Attac, « La société civile dit NON à l’“agriculture intelligente face au climat” et exhorte les décideurs à soutenir l’agroécologie », Appel du vendredi 18 septembre 2015, http://bit.ly/1Qsrl6b • (17) “Global Alliance for Climate-Smart Agriculture” ou GACSA • (18) PAM, 10 choses à savoir sur la faim à Madagascar, 19 mai 2015, http://fr.wfp.org/histoires/10-choses-savoir-sur-faim-madagascar
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