politique du catalogue

POLITIQUE DU CATALOGUE

Alain Jacquesson

Bibliothèque publique et universitaireVille de Genève

Juin 2006

Politique du catalogue

● RERO donne un cadre général ● Mais chaque bibliothèque doit définir sa

politique pour son catalogue– Que met-on dans RERO ?– Quel niveau ?– Niveau déférencié selon le type de

document– Etc.

Que met-on dans le catalogue ?

● Monographies● Périodiques papier● Périodiques électroniques● Tirés-à-part● Mémoires, thèses, etc.● Rapports, littérature grise● E-books● Etc.

Quelle profondeur de catalogage ?

● La profondeur de catalogage peut être

uniforme pour une bibliothèque,

généralement niveau moyen

● Mais elle peut aussi être diversifiée

selon les fonds ou des documents de la

bibliothèque

Exemple

● Une bibliothèque de département peut décider de cataloguer de façon différenciée ses fonds– Ne prendre que les tirés-à-part produits

par le département– “Sortir” tous les auteurs s’ils sont

membres du département quelle que soit leur position, etc.

Seule règle : le bon sens

● Exemple :

● La BPU traitera, selon un haut niveau

bibliographique, les ouvrages genevois

● La BPU a traité toute la séquence

Voltaire

Fonds anciens (1)● Prise de décision quant au fonds ancien● Rétroconversion : oui ou non● Mode de travail

– De A à Z– Chronologique inverse– Par tranches chronologiques (BPU)– Par grands domaines– Etc.

● Rendre des comptes des décisions et de l’avancement

Fonds anciens (2)

● Quelle décision quant à l’indexation du fonds anciens ?– Ne rien faire– Tout indexer – Sélection de documents à indexer– Travailler par grands domaines– Etc.

Le format “sommaire”

● Idée reprise des Américains● Objectifs : économie de temps et

d’argent pour des documents sélectionnés– Dons, tirés-à-part, littérature grise

ancienne, monographies isolées, etc.● Personne n’est obligé de l’utiliser● On peut toujours “enrichir” la notice

en cas de besoin

Déchargement de notices “riches”

● Idée forte– Réutiliser des notices “riches” produites par

d’autres bibliothèques et les introduire dans RERO

● Résevoirs potentiels– Bibliothèque du Congrès– Helveticat– IDS, Nebis– Etc.

Points forts et avantages

● Modifier le minimum d’information dans la notice

● Conserver toutes les informations– Par exemple : l’indexation matière LCSH

● Gain de temps importants● Nécessite la révision des procédures

de travail dans la bibliothèque

Logiciel d’importation : EasyPump

● Logiciel créé en Valais par un bibliothécaire

● En test depuis environ une année● Progrès régulier depuis 10 mois● Arrive à maturité● Mais...● Le temps de catalogage ne tombe pas

à zéro !

EasyPump : état actuel

● Il y a une vingtaine de réservoirs potentiels qui ont été paramétrés

● La liste n’est pas terminée● Nous bénéficions pleinement du passage

aux AACR2● Nous avons commencé par les réservoirs

qui ne posent pas de problème de droit● Grosse réserve juridique et financière sur

la base Electre

Problème juridique principal

● Les notices importées vont dans RERO● RERO est une base « ouverte »● Les données importées dans RERO

deviennent disponibles pour tous ceux qui veulent importer de RERO

● Cette situation est inacceptable pour Electre

EasyPump fonctionne…

● Correctement pour le catalogage● (Il y a encore des points à voir)

● Il doit encore être testé pour les acquisitions

● Ce qui signifie que nous pourrions avoir des notices complétes (avec indexation matière, par exemple) dès la commande des ouvrages

Conclusion provisoire

● L’importation de notices pourrait changer radicalement notre politique de catalogage

● Ce qui ne signifie absolument pas, que nous ne devons pas en avoir une