pleuropéricardite au cours d’une connectivite mixte

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A176 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

ment après injection de produit de contraste dans tous les cas,au niveau du médiastin antéro-inférieur dans 2 cas, et au niveau dumédiastin moyen dans 2 cas. Le traitement chirurgical était indiquédans tous les cas. Une thoracotomie dans 3 cas et une thoracoscopiedans 1 cas. Il s’agissait d’un kyste pleuropericardique dans 2 cas, unkyste bronchogéique dans 1 cas et un lymphangiome kystique dansun autre cas. L’évolution était bonne dans tous les cas, aucune réci-dive n’était notée. À travers ces observations, nous insistons sur larareté de cette pathologie et sur l’intérêt du traitement chirur-gial qui reste le traitement radical permettant la suppression dessymptômes, l’obtention d’un diagnostic formel et la prévention descertaines complications imprévisibles.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.616

571Pneumomédiastin spontanécompliquant une crise d’asthmeS. Morad , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Roch, Casablanca,Maroc

Le pneumomédiastin est une complication rare d’une crise d’asthmeet la prise en charge peut nécessiter un séjour en réanimation.Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 25 ans, sanstraumatisme thoracique récent, consommatrice occasionnelle denarguilé, qui présente depuis l’âge de 16 ans, un asthme mal suivi etmal contrôlé avec plus d’une crise diurne par jour et d’une crise noc-turne par semaine, associé à une rhinite et une conjonctivite, sansallergie alimentaire ou médicamenteuse connue. La patiente s’estprésentée avec une dyspnée, une toux sèche, un wheezing, et unedouleur thoracique rétrosternale d’installation brutale. L’examenclinique a retrouvé une polypnée à 25 cycles/min, une tachycardieà 100 batt/min, un emphysème sous-cutané du visage, du cou, et dela face antérieure du tronc, avec des râles sibilant diffus aux deuxchamps pulmonaires, sans signes de lutte respiratoire. La radiogra-phie thoracique a montré une clarté bordant le bord gauche du cœuravec signe de diaphragme continu, associée à des clartés au niveaudes parties molles eu rapport avec l’emphysème sous-cutané, sanspneumothorax. La patiente est mise sous oxygénothérapie 6 L/min,un repos stricte, �2 mimétiques en nébulisation chaque 4 h, corti-cothérapie orale 40 mg/j, et une association �2 mimétique à longuedurée d’action et corticothérapie inhalée. L’évolution clinique, etradiologique était bonne avec disparition de l’emphysème sous-cutané et du pneumomédiastin en une semaine. Un bon contrôle del’asthme permet d’éviter certaines complications potentiellementgrave, mettant parfois en jeu le pronostic vital.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.617

572Fibrose pulmonaire idiopathique ethépatite C chronique : une associationrareS. Bel Haj Mohamed , N. Rahmouni , A. Berriri , H. Brn Selem ,I. Gargouri , S. Aissa , A. Abdelghani , A. Garrouche , A. Hayouni ,M. BenzartiPneumo-allergologie, Sousse, Tunisie

Introduction.— La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est uneaffection rare dont la cause reste relativement mal connue, elletouche généralement les hommes de plus de 50 ans. Plusieursétudes ont suggéré l’incrimination de certains virus, dont celui del’hépatite C, dans la physiopathologie de la FPI.Patients et méthode.— Nous rapportons l’observation d’un patientatteint d’une hépatite C chronique ayant développé une pneumo-pathie interstitielle diffuse d’allure idiopathique.

Observation.— Patient F.A., âgé de 62 ans, tabagique à 3 PA sevréil y a 25 ans, sans exposition professionnelle particulière, connuatteint d’une hépatite C chronique de découverte récente depuis6 mois au stade de cirrhose et traitée par interféron Alpha. Il pré-sente, depuis 1 an, une dyspnée d’effort stade II Sadoul associéeà une toux sèche sans altération de l’état général ni signes extra-respiratoires. L’imagerie thoracique est en faveur d’une FPI faitede réticulations intra-lobulaires et des images en rayons de mielde distribution bilatérale, périphérique et sous-pleurale sans adé-nopathies médiastinales. La fibroscopie bronchique est normale, larecherche de BK ainsi que des cellules néoplasiques dans le liquidebronchique sont négatives et le LBA a objectivé des neutrophiles à10 % ; le dosage de l’ARN viral est négatif.Conclusion.— D’après les données de la littérature, l’associationhépatite C chronique et FPI est rare, les mécanismes pourvoyeursde cette fibrose sont encore mal connus. Plusieurs hypothèses ontété suggérées et seront discutées au cours de cette étude.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.618

573Trachéocèle : à propos de deux casN. Belloumi , M.A. Baccar , J. Ben Ammar , T. Khmis ,H. BouachaService de pneumologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie

Introduction.— La trachéocèle correspond à une déhiscence de lamuqueuse trachéale congénitale ou acquise. C’est une pathologierare, son incidence pourrait atteindre 1 % dans certaines séries.Observation I.— Il s’agit d’un homme âgé de 68 ans, qui consulte unehémoptysie. L’examen somatique était normal ainsi que la radio-graphie thoracique. L’endoscopie bronchique objective des tracesde sang dans la trachée avec une recherche de BK et de cellulesnéoplasiques négatives. C’est la tomodensitométrie qui a mis en évi-dence une trachéocèle communicant avec la face postéro-latéraledroite de la trachée à hauteur de D1—D2 associée à une DDB du lobemoyen. La décision thérapeutique était l’abstention.Observation II.— C’est un patient âgé de 42 ans, non tabagique,qui consulte pour des crachats hémoptoiques. L’examen clinique, laradiographie du thorax et l’endoscopie bronchique sont normaux.La recherche de BK et de cellules néoplasiques sont négatives. LaTDM thoracique montre une DDB des lobes supérieur et moyen,une cavité latérotrachéale droite avec un fin pertuis qui arrive aucontact de la paroi trachéale sans communication évidente. UneTOGD, une FOGD faites sont normales. Les TDM de contrôle sur deuxans de suivi montrent une stabilité. On sursoit à un acte chirurgicaltant qu’il est asymptomatique.Discussion.— Une revue de la littérature confirme la rareté de cettepathologie, le coté droit de la trachée est le plus souvent atteint ;la symptomatologie peut être frustre ou gravissime. Le diagnosticest souvent chirurgical, mais l’abstention est possible dans les caspeu symptomatiques.Conclusion.— Les formations kystiques bénignes sont à distinguerdes tumeurs kystiques, pour lesquelles l’indication opératoire estindiscutable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.619

574Pleuropéricardite au cours d’uneconnectivite mixteN. Zemed , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor ,J.E. Bourkadi , G.H. IraqiService de pneumologie, hôpital Moulay Youssef, centrehospitalier de Rabat, Rabat, Maroc

Introduction.— La connectivite mixte (CM) associe des mani-festations cliniques de sclérodermie systémique, myopathiesinflammatoires, lupus érythémateux systémique et polyarthrite rhu-

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 A177

matoïde à la présence d’anticorps anti-RNP. L’atteinte viscéralepeut survenir d’emblée ou au décours de l’évolution de la maladie.Observation.— Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 46 ans,hospitalisée pour une pleuropéricardite avec tableau de tampon-nade. L’interrogatoire a retrouvé de poly arthralgies bilatérales etsymétriques. Le drainage péricardique a ramené un liquide séro-hématique, exsudatif à prédominance polynucléaire neutrophile. Leliquide pleural était jaune citrin, exsudatif à prédominance lympho-cytaire. La recherche du facteur rhumatoïde dans le liquide pleuralétait négative. La culture de fragment de biopsie pleurale sur milieude Lohenstein-Johnson est demeurée stérile. Le bilan immunolo-gique a retrouvé un taux positif d’anticorps antinucléaires de typeSm/RNP. Le facteur rhumatoïde était positif. Nous avons retenule diagnostic d’une atteinte pleuropéricarique dans le cadre d’uneconnectivite mixte. La patiente a recu un traitement associant lacorticothérapie orale à forte dose et les antipaludéens de synthèse.L’évolution clinique était favorable sous traitement avec un reculde 2 ans. La radiographie thoracique et l’échocardiographie ont misen évidence l’assèchement des épanchements.Conclusion.— La péricardite est la manifestation cardiovasculaire laplus fréquente puisqu’elle est retrouvée chez 20 à 30 % des patientssouffrant de CM, quelques cas de tamponnade ont été décrits. Lapleurésie n’est pas exceptionnelle au cours de la maladie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.620

575Granulomatose systémique chez uneprothésiste dentaireN. Zemed , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor ,J.E. Bourkadi , G.H. IraqiService de pneumologie, hôpital Moulay Youssef, centrehospitalier de Rabat, Rabat, Maroc

Introduction.— La bérylliose est une granulomatosed’hypersensibilité, survenant chez des personnes exposées aubéryllium. Ce métal est largement utilisé dans l’industrie aéro-spatiale, navale, nucléaire et électronique, ainsi que dans lafabrication des prothèses dentaires. L’expression de la maladiepeut être aiguë ou chronique et le tableau clinique est polymorpheselon les organes touchés, les poumons et la peau le plus fréquem-ment. Nous rapportons une observation d’une bérylliose chez uneprothésiste dentaire.Observation.— Nous rapportons l’observation d’une patiente de55 ans, prothésiste dentaire, admise pour bilan de polyadénopa-thies médiastinales, chez qui l’examen clinique trouve des lésionspapuleuses érythémateuses localisées au-dessus des sourcils et uneobstruction nasale bilatérale. L’étude histologique des biopsiesbronchiques étagées, de la biopsie cutanées et de la biopsie nasalemontre une inflammation granulomateuse. La NFS ne montre pasd’anomalie. Le bilan phosphocalcique est normal, la recherche desANCA est revenue négative. L’examen ophtalmologique est normal.L’ECG est normal. La plétysmograghie ne montre pas d’anomalie, lacapacité de diffusion du CO est conservée. Le test de transformationlymphocytaire au bérillium n’a pas pu être réalisé. Devant la miseen évidence du granulome avec notion d’exposition professionnelle,la bérylliose est évoquée et l’éviction est proposée.Conclusion.— La L’expression clinique, radiologique et histopatho-logique de la bérylliose est très proche de la sarcoïdose, mais sonévolution est beaucoup plus sévère. La mise en évidence d’unegranulomatose chez une personne exposée au béryllium doit faireévoquer le diagnostic.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.621

576Syndrome des anti-synthétases : àpropos de 2 casN. Zemed , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor ,J.E. Bourkadi , G.H. IraqiService de pneumologie, hôpital Moulay Youssef, centrehospitalier de Rabat, Rabat, Maroc

Introduction.— Le syndrome des anti-synthétases (SAS) estcaractérisé par l’association d’atteintes cutanées, musculaires,pulmonaires, articulaires et/ou d’un phénomène de Raynaud, enprésence d’anticorps anti-RNA-t synthétases. La pneumopathieinterstitielle de ce syndrome conditionne le pronostic de la maladieavec une mortalité de 40 %. Nous rapportons 2 observations.Observations.—Cas no 1.— Une patiente de 50 ans, présente depuis 2 mois unedyspnée stade III de la NYHA associée à des polyarthralgies inflam-matoires des grosses articulations. L’auscultation pleuropulmonaireobjective des râles crépitant. Les doigts boudinés avec une hyper-kératose fissuraire. Le bilan biologique retrouve un syndromeinflammatoire. Les AC anti PL-12 sont positif et les AC anti-JO1.L’imagerie thoracique objective un syndrome interstitiel basal bila-téral de type NSIP. L’EFR met en évidence un syndrome restrictifavec une CPT à 66 %, la DLCO/VA est à 86 %. Le diagnostic d’unSAS est retenu. La patiente est mise sous-corticothérapie et aza-thioprime avec une bonne évolution clinique scanographique et àl’EFR.Cas no 2.— Une patiente de 63 ans, suivie en rhumatologie pour SASavec anticorps anti-JO1 positif, se plaint de dyspnée d’effort stadeII de la NYHA. L’examen cutané trouve une hyperkératose fissurairedes mains. La radiographie thoracique montre une discrète atteinteinterstitielle basale bilatérale. La TDM thoracique objective deslésions réticulées discrètes. La plétysmographie trouve un syndromerestrictif léger (CPT à 76 %). Après 18 mois de corticothérapie orale,l’évolution est favorable aussi bien sur le plan articulaire, cutanéeet respiratoire.Conclusion.— Le SAS est une entité particulière et rare ou l’atteinterespiratoire conditionne le pronostic.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.622

577Association de la sarcoïdose et de lamaladie de Takayasu. À propos d’uneobservationA. Rhanim , K. Marc , N. Berrada , M. Soualhi , R. Zahraoui ,J.E. Bourkadi , J. Benamor , G. IraqiService de pneumologie, H. My Youssef, CHU Ibn Sina, Rabat,Maroc

Introduction.— L’atteinte vasculaire de la sarcoïdose est très rare,elle peut parfois précéder la maladie de Takayasu ou apparaîtreen même temps. Plusieurs mécanismes pathogéniques contribuentà l’association entre les deux maladies : facteurs infectieux, géné-tiques et immunologiques.Observation.— Une patiente âgée de 24 ans, sans ATCD particuliers,qui a présenté une tuméfaction cervicale bilatérale, une obstructionnasale et une dyspnée d’effort depuis huit mois. L’examen cliniquea objectivé la présence d’adénopathies cervicales bilatérales et uneabolition des pouls radiaux des deux membres supérieurs. L’examenpleuropulmonaire était normal. L’imagerie thoracique a objectivéla présence d’adénopathies médiastinales, les biopsies bronchiquesétaient non contributives, le LBA était lymphocytaire à 45 %.L’examen ORL a montré la présence d’une hypertrophie obstructivede la muqueuse nasale. La biopsie nasale et d’adénopathies cervi-cales étaient en faveur d’un granulome épithélio-giganto-cellulairesans nécrose caséeuse. Un échodoppler des membres supérieursa révélé un épaississement pariétal des artères sous-clavières

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