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Book divers

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PhotographesPhotographes

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore.

BERTHE Henri

MIRONI Christian

BM

3

Photographe depuis 35 ans23 ans d’argentique et 12 ans de numérique avec uneparfaite maîtrise de Photoshop.

Avec son appareil photographique, sa lampe d’Aladin moderne, il sublime les formes, harmonise les couleurs et transcende la beauté. Lorsqu’il photographie c’est tout son corps qui participe à l’action;il est improvisation totale, il retient son souffle et toutes ses facultés convergent pour capter l’instant.

Henri «l’amoureux de la lumière»Il ne capte pas seulement un banal portrait mais il glorifie le corps par la lumière. Il capture la lumière qui rode, qui glisse, qui éclate, qui jaillit et qui rebondit. Il se soumet à la pure présence de la lumière.

Vu par Christian Mironi, ami depuis 1980.

Déjà 40 ans de photographie et toujours soif d’inspiration. Cher-cher, trouver, mettre en image des expressions lors d’une séance de photos.Faire ressortir l’émotion que font naître un sourire,un regard, des gestes… Argentique, numérique savoir évoluer pour faire émerger la qualité.Photographe imagiste, voilà ce que je suis devenu.Tout comme d’autres artistes, je sais par expérience que lors de sa création, une œuvre reçoit de son créateur une première force vitale qui très vite impose sonautonomie et oblige l’artiste à collaborer avec elle.L’œuvre a sa force créatrice interne. Elle conduitsouvent là où l’artiste ne croyait pas devoir aller, comme si elle avait une conscience et une sorte de connaissance du fruit qu’elle porte.

4

Déesse dans l’air répandue, flamme dans notre souterrain ! exauce une âme morfondue…

5

Contemplons ce trésor de grâces florentines.

6

De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène, qu’importe, si tu rends, fée aux yeux de velours ...

7

... rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! L’univers moins hideux et les instants moins lourds.

8

Beaux yeux, versez sur moi vos charmantes ténèbres!

9

Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté, d’un air vague et rêveur elle essayait des poses.

10

Sur ta chair le parfum rôde comme autour d’un encensoir, tu charmes comme le soir, Nymphe téné-breuse et chaude.

11

Que j’aime voir, chère indolente, de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante, miroiter ta peau !

Je veux te raconter, ô molle enchanteresse ! les diverses beautés qui parent ta jeu-nesse, je veux te peindre ta beauté, où l’enfance s’allie à la maturité.

12

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme, Ô Beauté ? ton regard infernal et divin verse confusément le bienfait….

13

Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, Ô Beauté! si ton oeil, ton sourire, ton pied m’ouvrent la porte d’un infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

14

Viens, mon beau chat sur mon coeur amoureux, retiens les griffes de ta patte et laisse moi plonger dans tes beaux yeux…

15

16

Par instants brille, et s’allonge, et s’étale un spectre fait de grâce et de splendeur.

17

A sa rêveuse allure orientale… Quand il atteint sa totale grandeur, je reconnais ma belle visiteuse

18

Le rire joue en ton visage comme un vent frais dans un ciel clair.

19

Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur d’aller là-bas vivre ensemble !

20

Quand tu vas balayant l’air de ta jupe large, tu fais l’effet d’un beau vaisseau qui prend le large chargé de toile, et va roulant suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

21

Ainsi bijoux, meubles, métaux, dorure, s’adaptaient juste à sa rare beauté, rien n’offusquait sa par-faite clarté, et tout semblait lui servir de bordure.

22

O métamorphose mystique de tous mes sens fondus en un ! son haleine fait la mu-sique, comme sa voix fait le parfum!»

23

Parmi toutes les belles choses dont est fait son enchantement, parmi les objets noirs ou roses qui composent son corps charmant, quel est le plus doux.» O mon âme !

24Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides…

25

Charmants Yeux, vous brillez de la clarté mystique qu’ont les cierges brûlant en plein jour, le soleil rougit, mais n’éteint pas leur fl amme fantastique.

26

Que c’est un dur métier que d’être belle femme…

27

Les poètes, devant mes grandes attitudes, que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments, consumeront leurs jours en d’austères études.

28

Fugitive beauté dont le regard m’a fait soudainement renaître, ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

29

Je t’adore, ô ma frivole, ma terrible passion ! avec la dévotion du prêtre pour son idole.

30

J’eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme est grandir librement dans ses terribles jeux.

31

Je suis belle, ô mortel ! comme un rêve de pierre, et mon sein est fait pour inspirer au poète un amour éternel et muet ainsi que la matière.

32

33

Lorsque tout me ravit, j’ignore si quelque chose me séduit. Elle éblouit comme l’Aurore et console comme la nuit.

34

Sous la invisible d’un Ange, l’enfantdéshérité s’enivre de soleil, est dans tout ce qu’il voit et dans tout ce qu’il mangeretrouve l’ambroisie et le nectar vermeil

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Texte de C. BAUDELAIRE ( Les Fleurs du Mal)

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