organe des stations hivernales seul journal quotidien de...

ORGANE DES STATIONS HIVERNALES

Seul journal quotidien de Cannes et de l'arrondissement de GrasseABONNEMENTS

FRANCE

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ADMINISTRATION & RÉDACTION : 24, RUE HOCHE

LE NUMÉRO : @S CENTIMES

E3EPTIÈMHt ANNÉE -if-

lqum]ÉRO lea4SAMEDI 27 SEPTEMBRE 1890

INSERTIONSLa ligne : E . 4-1, .yq lig . r . N .O h .26 ; en 3m^pagr, 0 50 ;-o Æn

de chronnlue, 2 h., (lare !e rorh . de la rhromq ur, de gré à gré.

Lee Aanonoo sont repue au Bureau da Journal, 24, rue Bocbe.

Les manuscrite non Insérés ne sont pas rendus .- Les Lettres non affranchies sont refusées .- Les Abonnements partent des 1•1 et Id de chaque mois.

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Ouverture des classes le 2 octobre.On prend des demi-penswuuaires de la

ville .- Lm voitura est au senmo de Péta-blissement pour aller chercher les élèves .

LES JUSTICES DE PAIX

I,a diminution des frais de jus-tice est une des réti>rmes que lepiles attend depuis longtemps.

La Cherté des procès, les inri-dents et les délais infinis qui met-tent obstacle à la solution du plussimple litige toit[ l ' objet de plain-tes quotidiennes.

'rartdis que tout change et pro-gresse, taudis que de nouvellesconditions économiques modifient,l ' allu re et le courant des disputeshumaines, le pouvoir qui francheCes querelles procède avec desl 'ormes iutnrtuables et surannées.

Ou est su rpris de constater quenos lois et nos pratiques de procé-dure n'ont pas l'ait un pus euavant depuis Colbert ; C'est, enellet, l 'ordonnance (le 1G67 quirègle encore la marche des plai-deurs dans un Inb%rinthe d ' actesinutiles, surchargés de inots trèsobscurs.

L'il des mm%ens les plus sim-ples de Commencer ru'uvre (le ré-fiu'me Consisterait à modifier laloi en ce qui conce rne les jugesde paix dont la compétence seraitétendue.

Le Tribunal de première ins-tance est Compétent, sans appel,Jusqu ' à 1,500 francs . Un pou rraitétendre à 2,0011 francs Ivette coDl-pétence, et reculer Celle du jugede paix, àcha rged'appel, jusqu ' à1,000 francs.

Ln Conciliation, qui doit ètrefavorisée par dessus toul, profite-rait largement de celte extensionde Compétence . Il est clair que lejusticiable se r ait souvent plus dis-posé 1 faire (les conves.si,)ii~ 1 -àtransiger, lorsqu'il sauvait que lejuge qui Che nc~ à le concilier sta-tuera par la suite, à l'audience,sur son afTaire.

L ' extension (le la cotupétenreest logique et conforme aux lois6-ont ntilues : .quelles . Depuis lacouléction du rode de procédure,l ' argent a diminué de valeur, lest r•ansact tons orlt augmenté lent'taux, les contestations roulentsur des chiffres plus forts, résul-tant de la cherté des vivres, del ' augmentation des salaires, (le1•ac •r( .issernent des lover :,, de l'a-bondance de la loriuno mobilière.

Tel qui plaidait pour centfrancs autrefois, plaide pour troiscents aujourd 'hui . La cornpéten-ce est restée la même Comme siles intérêts n'avaient pas subi uneplus-value forcée.

La seconde partie le la réformedevrait comporter une augmenta-tion de traitement pour les jugesde paix.

lin dehors desjour :s d 'audience,il Y il les conseils de l'aniille, lesapposiiions et les levées rie scellés,les commissions rogatoires (luParquet, les enquêtes et enfin laisimple police . Vn augmentant letraitement dérisoire des juges depaix, on pou r rait étendre leursju-ridictions territoriales.

Aujou rd 'hui (lue descommuni-cations faciles existent presque

pard,ut,il serait presque possible,en n)ultipliant. les suppléants quilie roùteut rien à l'Ktat, de réunirun ou deux cantons.

Dans tous las départements oitdes Voies ferrées relient les chefs-lieus (le canton, un seul jugepourrait opérer sur deux cantons,parfois trois, en se dépt :u ;ont, sié-go ant un jour olé la semaine dansun canton et l ' autre jour dans lesecond canton.

C ' est d 'ailleurs le s%stème del ' :Angleterre qui a des juges decomté, des juges circulaires, setransportant régulièrement dursles principales cilles du comté . Ilest %rai qu ' un jugede paix anglaislouche environ 7:5 .11110 francs d'é-uutluments.

]lien que la réforme des justicesde paix s ' impose, bien qu ' elle soitune de Celles qui sont certainementmûres puisque le Parlement s ' oc-rupe de la question depuis 1871,elle est néanmoins constammentajournée . l'Ale fut proposée en1871, en 1877, en 1881 ; en 1885:Chaque fois, elle échoua.

Vitre moment, il existe encoreun projet . Il a été déposé 1 laChambre des députés, en 1889, leID novembre par M . Labus .sière.

Espérons,dan, l ' intérèt de tous,qu'un sort meilleur lui est réservé.

Les déplacements :M . et Nue de Falbe, seront nos hôtes

cet hiver . Ils s'installeront très probable-ment à la villa Saint-Jean, appartenant àMonsieur le Comte de Paris.

Disons à co propos que toutes les lieu-velles qui ont circule ;m moment où lemiuistr• de Da-emark à Londres a donnésa démission sont absolument inexactes.

Nous tenons de bonne source que legouvernement danois n'avait chargé sonreprésenuat à Londres d'aucun, négo-ciation relativement à file d'IItgigolandet par suite n ' a pu lui tenir rigueur pouravoir échoué dans une mission qui ne luiétait pas confiée.

La vérité cet que M .de Falbo,qui cmnntequarante-trois ans de service dans lu di-plomatie et qui ne s'est jamais complète-aient remis d'une grave blessure reçuependant la guerre du Sleswig, a demandésa mise à la retraite, afin de jouir d'unrepos si bien gagné après sa longue car-

CHRONIQUE LOCALE

Nos hôtes . - Mme la comtesseAliotti, qui était descendue ces joursdrruiers à 1'h,itel Gouaet et de laltciue, vient de s'installer avec, safautillc à la Villa Numa Blanc, pro-menade de la Croisette.

— Ni . Chamski, avoué à la Courd'a ipel de Paris, et Mmc, viennentde ~euer un appartement, rue d'Auti-bcs.

— NI, le marquis de Cosnac vieilde retenir la villa Alpiva, chemin deMotrtfleury.

1

ministre de ha guerre àCamles :

NI - de Freycinet, président du Criu-seil, nimi,lro de la guerre, a travcrsi',hier m,t1•o gare par le rapide de 3 h .:l2tenant de Paris et se remdaut à Nice.il I~tait acconnpagna du lieuteuaut-ro-lonel du génie Pamard, du chct'd'es-cadron d'artillerie de Lamotlio et ducapitaine de chasseurs à pied ]docile,ses officiers d'ordonnance .

La saison . - Le Figaro et l'F,rhorte Paris assuraient ces jou rs der-niers flue la saibou d'Iniver serait pur-til ulierennet t brill :uue >u• notre luto-ral . Aujourd'hui, l'hiiénenu•nl cons-tate qu'un grand nombre d'étran-gers, do retour des villes d'eaux etdes bains do mer, se trouvent actuel-lemeut à Paris et que, parmi eux, 01remarque beaucoup de russes et d 'a-

Tolus ces Mites, ajoutel '/ioérsemenl, après avoir passé unepartie du mois d'octobre à Paris,toout prendre leurs quartiers d'hivera Cannes, Nice, Nlouaco ou Menton.

La santé de M . Rouvier . - 11.Itouvier devra, sur l'ordre dei méde-cins, ;tarder la chambre pendantune dizaine de jours encore, qu'ildevra passer (laits la ffdus complèteimmobilité . Il u'abaw onnera pus,toutefois, l'expédition des affaires dosou département .

4-éEdilité . - que nous l'avons

dit, le Conseil municipal se réunirace soir samedi, â 8 heures, eu séancepublique.

A l'ordre du jour:1^ Passerelle sur la voie ferrée;

•L•' 'l' rai-aux des égouts ;3'' Cr é dit de 1(N)o francs pour les

dépenses imprrvues.4,, Communications diverses.

-i-eL' .- Officiel» publie une circulaire,

de M . Bourgeois or donnant l'appli-cation immédiate du décret du 8 août

lrortant quo les candidats au haccaauri•at refuses aux épreuves oralesrnnserccrout, rendaut une année, lehi•nilice de l'admissibilité.

Les vacances ! - hélas ! elles tou-chent à -leur fin 1 h:ncore quatrejours . . . et puis il faudra rent rer aufalloir 1

l'lus de longues flâneries, plu, departieài de campagne ou de pèche àKalnt-Houe-rat ou au Travas! . ..

Il va falloir, petits écoliers me rs;tulis, reprendre vos livres et vos ca-liers et t r availler ferme . C 'est ce queanus faisons tous les jours, nous au-fi es, avec les soucis du slraggle /or1i/r• eu plus . Vous êtes donc bien heu-reux I

(lui, vous lûtes bien heureux ; restu/ I•coliers le plus longtemps po-si-file, et uc souhaitez jamais, ent r edeux classes, d ' avoir vingt ails !

\cuir vingtau ., ! Vous ne les aurezque trop t,it.

Théâtre . - I)u l'ai au 15 novembreprochain, une troupe parisienne, di-rigèe par Nt . Albert Chartier, donnerasur lierre scène une reprli sentation(lu Pompier de Justine, la grand suc-cès de l'aimée.

Cette pièce a été représentée, pourla première fois à Paris le ler sep-tembre 1690.

N1 . blalard, artiste du Gyntnasr',jouera le principal rôle . M . AlbertChartier a déjà fait jouer sur notrescène les Surprises da Divorce et1Abbé Constantin.

Grande Fête de Bienfaisance . -Les 27, 28, 29 septembre cou rant, uneg randi• fête (le bieufaisauce, au pr-fit des i ictiDne, de laiot-1?tienne, se-ra irgariisoc, par Io jeunesse Cannoi-se =lit- le bouleva rd de la Foncière.

f?D voici le programme:b'-nedi, 27, à S h. du soir, grand teu

do joie et salves d 'artillerie.DirnanrGr, 28, à 10 h. du matin, sal-

ves d'artillerie - De 'l à 6 h, grand bal.- A 4 heures, concours de valse : prixpour le cavalier, 5 fr . ; prix pour la cava-lière, une magnifique ombrelle. - A 8heures, reprise du bal ; illuminations àgiorno.

Lundi, 29, de 2 h . à 6 là ., grand bal .

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