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Post on 29-Apr-2017

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Construction de modules HO. (6) Reliefs, rivière et végétation; toujours plus...

Par Hervé Leclère

Il est encore temps de creuser, tailler pour faire des reliefs négatifs, il sera toujours plus facile de rajouter de la matière, pour créer des volumes de collines (en positif). On ne pense pas assez souvent que la voie passe presque toujours sur une aire plane, constituée de remblais issus d’un terrassement et vice-versa. J’ai continué le remblai au droit de la falaise, et j’ai envisagé l’emplacement de la route, qui passera au pied de cette falaise, pour remonter doucement vers le niveau zéro, tout en longeant le bord du module.

L’idée d’un pont routier sur piles a été évoquée, mais sans suite.

J’ai préféré la route dont je n’ai pas encore défini le tracé.

J’ai entrepris un raccourcissement de cette voie de garage, en imitant au mieux la dépose d’une aiguille, les vieilles traverses restant sur place et le ballast n’ayant pas été enlevé. Cette intervention permettra l’implantation du passage à niveau, pourtant prévu à l’avance, preuve que les modifications sont encore possibles à tous les stades d’avancement.

Après quelques recherches d’implantation de cette fameuse route, j’ai décidé de voir cela plus tard, la falaise sera traitée avant.Une rivière coulera paisiblement : c’est ce qui j’ai prévu pour amener encore un relief agréable à l’œil. J’ai donc découpé au cutter le plateau, d’une courbe harmonieuse prévue pour se fondre dans le fond du décors.

La coupe en biseau induit l'existence de la berge, et la création du lit de la rivière du même coup.

La partie sous la voie est dégagée et récupérée pour faire les arches du pont.

Un congé de colle blanche est déposé sur le futur lit de la rivière.

Un carton est placé qui figurera le tablier du pont.

Une première approche de l'arche.

Fixé au carton, le polystyrène est gravé au cutter fin, pour sculpter des pierres, maquillées par la suite à la gouache et au 'Gesso'.

Des tubes métalliques de diamètres différents, genre antenne radio, sont adaptés pour emboutir les pierres. Cette opération se fait simultanément avec la mise en couleur.

La pièce est enfilée ensuite sous les voies et le ballast liège, l’épaisseur du carton est compensée de façon à ne pas surélever les voies.

Le parapet est ensuite installé en cachant au mieux le carton.

J’ai utilisé de l’écorce de pin maritime pour faire des rochers, une recette que j’avais gardée en mémoire de longue date. Il est facile d’imaginer la foule de rochers possibles pour une très grande falaise. De surcroît, son 'poids plume' suit toujours mon idée. Choisissez du gros calibre qui correspond assez bien au 1/87e......

...d’autant plus que je les coupe en long, ce qui me permet de doubler les surfaces à couvrir, en les fixant au pinceau/truelle avec un mélange de crépi coloré à la gouache marron pour l’aspect du grès. L'aspect granit est obtenu en les colorant au pinceau blanc/gris, en plusieurs passes de craie par exemple.

Avec un peu de goût et d’imagination, il est facile de disposer les morceaux de façon plausible. Les couches géologiques apparaissent naturellement.

La préparation est malgré tout assez aisée, au regard de la matière, et tous les morceaux sont différents !

Après avoir garni tout l’ensemble de cette falaise, et laissé sécher pendant 24h, j’ai repeint abondement cet amalgame, bien dans les creux, avec le mélange crépi/ colle/gouache, peu ragoûtant il est vrai, mais efficace sans parler de l’odeur, à la suite de 2 ou 3 jours de conservation hermétique. Il faudra encore attendre que ça sèche avant tout autre traitement.

En attendant, j’ai fait la route en ‘’dur’’, c'est-à-dire en crépi à spatule ; la surface est recouverte de « bitume », composé d’enduit de rebouchage coloré en gris, déjà décrit plus haut, Le fil de guidage sera bien sûr posé ensuite. Cette route passant dans le creux inondable du pied de falaise, est pourvue d’écoulements stagnants, il est facile de creuser ce relief léger.

La végétation est obtenue par mélange de flocages fibre, préparations diverses pour verdir, flocages poudre maison, (voir articles antérieurs), et du zeechium floqué, de la laine d’acier, peinte à la bombe de peinture noire, et floquée au vernis incolore mat également en bombe, plutôt que de la colle « en trempette ».

Première application à la bombe de vernis, avant de souffler dessus, pour redresser les poils et chasser l’excédent.

L’aspect change radicalement, c’est la récompense d’une bonne préparation.

La piste longeant la voie est saupoudrée de sable (déjà vu précédemment).

Une bande de terre va être floquée par courant électrostatique, avec une raquette à mouches modifiée pour la bonne cause.

Une passoire à la place du tamis de la raquette, un des 2 fils à la masse, l’autre sur la passoire métallique, et le tour est joué! Mais je ne suis pas l’inventeur de cet appareil bricolé.

L’herbe en excès est soufflée à la bouche, la colle fait son action à l’endroit délimité par l’encollage préalable.

Après soufflage, on retrouve la piste convenablement désherbée. La perte lors du soufflage est minime, on peut récupérer le flocage avec un aspirateur muni d’une poche faite en bas féminin formant un filtre dans la tuyauterie.

Zeechium et laine d’acier s’accordent ensemble, tout comme les couleurs. J'en reste aux couleurs printanières.

Bien que la route ne soit pas opérationnelle, j’ai voulu voir le rendu photographique.

Fin de l’épisode n° 6.PS : Vivement le n° 7, sachant que j’y travaille à peu près une heure par jour, car le beau temps revient, et la verdure m’appelle dehors, la vraie cette fois !

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