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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE de TLEMCEN
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de
l’Univers
Département des Sciences de la Terre et de l’Univers
Laboratoire Promotion des Ressources Hydriques, Minières et Pédologiques :
Législation de l’Environnement et Choix Technologiques
MEMOIRE
Présenté par
KADDOUR Nor El Houda
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
en HYDROGEOLOGIE
Thème
CARACTERISATION, CLASSIFICATION, ET STATISTIQUE MULTI
VARIABLE DES EAUX DU BASSIN VERSANT
DE L’OUED EL MALAH ( NW ALGERIEN).
Soutenu publiquement le, 11 / 10 / 2017, devant le jury composé de :
Présidente M M BENCHOUK. M C B Université de Tlemcen
Encadreur Mme BABA-HAMED K. M C A Université de Tlemcen
Co-Encadreur M A BOUANANI Pr Université de Tlemcen
Examinatrice Mme HEBIB I.F. M A A Université de Tlemcen
2016 – 2017
REMERCIMENTS
L’élaboration de ce mémoire de fin d’études est le fruit de cinq années d’études. Ce
travail n'aurait pu voir le jour sans la collaboration de nombreuses personnes qu'il m'est
agréable de remercier.
Je remercie Allah le tout puissant pour la volonté, la santé et la patience qu’il m’a
donnée durant toutes ces années d’études.
Je tiens tout d’abord à remercier mes encadreurs Madame BABA-HAMED Kamila et
Monsieur BOUANANI Abderrazak, pour m’avoir fait confiance, ainsi que pour leur
disponibilité, leur patience et leurs généreux conseils tant scientifiques qu’humains qui m’ont
été d’une grande valeur.
Merci pour votre aide inestimable, vos précieux conseils avisés m’ont été très utiles
pour améliorer et développer mon esprit critique et scientifique.
C’est un honneur pour moi de voir dans mon jury Monsieur BENCHOUK Moustafa
et Madame HBIB Imen Fazilet. Qu’elles soient vivement remerciées.
Mes remerciements à tous les enseignants du Département des Sciences de la Terre et
de l’Univers de l’Université de Tlemcen.
Et enfin, je tiens à remercier tous mes amis (es) qui m’ont aidé et encouragé pour
réaliser ce mémoire.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail avec toute mon affection :
A la mémoire de ma défunte Mère ABLA qui m’a trompé et ma défunte tante
FATIMA. Sans elles, je n'aurais certainement pas fait d'études longues.
J’espère que ce travail pourra exprimer mes sentiments, mon amour et mon
éternelle gratitude pour elles.
A ma mère qui m’a donné naissance ZOHRA, elle a œuvré pour ma réussite, de
par son amour, son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils.
Mes deux pères, qui peuvent être fiers et trouver ici le résultat de longues années
de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu
faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et le soutien permanent venus de vous.
Mes frères et sœurs qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de persévérance,
de courage et de générosité.
Mes tantes, oncles, cousins et cousines, neveux et nièces paternels et maternels.
A tous les étudiants de la promotion, particulièrement ma très chère Sarah ma
compagne de galère, sans oublier Amina et Nor meymouna.
A mes amies de la cité universitaire Nabila.T, Salima.M, Amina.C, Kheira.G,
Amina.B, pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire.
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fuit de
votre soutien infaillible,
Merci d’être toujours là pour moi.
Nor-Elhouda
I
ملخص
من الغربي الشمال في تقعالتي تموشنت، عين منطقة في حالالم الحوض الهيدروغرافي على ترتكز الدراسة هذه
.من خالل تطبيق بعض المعالجات اإلحصائية لمياهل ائية الكيمي نوعيةال وإدارة أفضل فهم أجل من الجزائر،
إلى باليوزويك بين تتراوح مختلفة جيولوجية تشكيالت هناك حيث ،يتلال شمالال من جزء هي الدراسة منطقة
البلهارسيا وتشكيالت كربونات تشكيالت :نذكر نوعين من التشكيالت الرباعية،
لسهي ما وهو ،للمياه متوسط جريان معدلب أكثر أو حاد بانحدار يتميزو ما، حد إلى ممدود الدراسة حوض
.قاحلة شبه المنطقة مناخ. المياه تسلل
مالءمة مدى إن. والبوتاسيوم الصوديوم كلوروري السحنة السائدة إظهار لحوضل لمياهكيمياء ا دراسة أتاحت
.الري في رديئة حياناوأ ومتوسطة ومقبولة جيدة نوعية يعطينا للري المياه هذه .
المياه أن المالح حوض مياه على الشاربين صندوق و ،التصنيف الهرمي الصاعد الرئيسية، المكونات تحليل أظهر
(.المهيمنة أنيون) الخصائص نفس لها مجموعات إلى تنقسم
التصنيف , ئيسيةالر المكونات تحليل, كربونات تشكيالت, حالالم الحوض الهيدروغرافي :الكلمات المفتاحية
.أنيون المهيمنة, الشاربين صندوق, الهرمي الصاعد
Résumé
Cette étude concerne le bassin versant d’El Malah dans la région d’Ain
Temouchent, situé au Nord-Ouest de l’Algérie, dans le souci de mieux comprendre et de gérer
la qualité chimique des eaux par l’application de quelques traitements statistiques.
La zone d'étude fait partie du Tell septentrional où affleure différentes formations
géologiques allant du Paléozoïque, au Quaternaire, on connaît deux types de formations : les
formations carbonatées et les formations schisteuses.
Le bassin étudiér est moyennement allongé, caractérise par une pente plus ou moins
forte et un taux de concentration de ruissellement moyen, ce qui favorise l’infiltration des
eaux. Le climat de la région est semi aride.
L’étude hydro-chimique, des eaux du bassin, a permis de mettre en évidence un faciès
prédominant Chloruré sodique et potassique. L’aptitude de ces eaux à des fins d’irrigation
montre une qualité bonne, admissible, médiocre et parfois mauvaise par endroit.
L’approche de l’Analyse en Composantes Principales, Classification ascendente
héirarchique, boite à moustaches appliquée aux eaux du bassin versant d’El Malah a fait
ressortir que les eaux sont réparties en groupes ayant les meme caractéristiques (anions
dominants).
Mots clés : bassin versant d’El Malah, formations carbonatées, ACP, CAH, boite
àmoustaches, anion dominant.
Abstract
The study takes place on the watershed of Malah in the region of Ain Temouchent,
located in North-West of Algeria, in order to better understand and manage the quality
chemical of water by the application of some statistical treatments.
The study area is part of the northern Tell, where various geological formations
ranging from the Paleozoic to the Quaternary, two types formations are known; carbonate
formations and schistose formations.
II
The study basin is moderately elongated, characterized by a more or less steep slope
and an average runoff concentration, which favors water infiltration. The climate of the region
is semi-arid.
The hydro-chemical study, of the waters of the basin, made it possible to demonstrate
a predominant facies Chloruré sodium and potassium. The suitability of these waters for
irrigation gives us good, acceptable, mediocre and sometimes poor quality at irrigation.
The Principal Component Analysis, ascending hierarchical classification, Whisker
Box approach applied to the waters of the El Malah watershed showed that the waters are
divided into groups with the same characteristics (dominant anion).
Keywords : watershed of Malah, carbonate formations, , ACP, CAH, Whisker Box,
dominant anion
LISTE DES ABREVIATIONS
III
Liste des abbreviations:
HPO : Hydro Projet Ouest.
S : Surface.
P : Périmètre.
Kc : Indice de compacité.
L : longueur du rectangle équivalent.
l : largeur de rectangle équivalent.
Hmin : altitude minimale.
Hmoy : altitude moyenne.
Hmax : altitude maximale.
Im : pente moyenne.
IG : indice globale de pente.
Ds : dénivelé spécifique.
Dd : densité de drainage.
F : densité hydrographique.
Rc : rapport de confluence.
RL : rapport de longueur.
CT : coefficient de torrentialité.
A.N.R.H : Agence Nationale des Ressources Hydrauliques.
P : précipitation.
Pmoy : précipitation moyenne.
T : température.
Tmoy : température moyenne.
I : indice d’aridité de De.Martonne annuel.
i : indice d’aridité de De.Martonne mensuelle.
IM : indice de Moral.
ADE : Algérien des eaux.
pH : potentiel hydrogène.
Ce : conductivité.
RS : résidu sec.
BI : balance ionique.
KR : indice de Kelly’s Ratio.
Na% : pourcentage du sodium.
SAR : Sodium Alcalinity Ratio.
ACP : analyse en composante principale.
F1 : facteur 1.
F2 : facteur 2.
LISTE DES ABREVIATIONS
IV
F3 : facteur 3.
CAH : classification ascendante hiérarchique.
LISTE DES FIGURES
V
Liste des figures :
Fig.I.1: Situation géographique de la région d'étude (H.P.O d'Oran)…………….…….. 3
Fig.I.2: Localisation du bassin versant d'Oued El Malah (N.Bentekhici,2006)…………. 4
Fig.I.3: Délimitation du bassin versant d'Oued El Malah (H.P.O , 2005)……………… 5
Fig.I.4: Délimitation des principaux sous bassins d'Oued El Malah (H.P.O , 2005)…… 6
Fig.I.5: Carte hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah (H.P.O , 2005)……… 9
Fig I.6 : Courbe hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah…………………… 10
Fig I.7 : Histogrammes des fréquences altimétriques du bassin versant d’Oued El Malah.10
Fig.I.8: Réseau hydrographique du bassin versant d'Oued El Malah (H.P.O, 2005)……. 14
Fig.I.9:Classification du réseau hydrographique du bassin versant d'Oued El Malah
(H.P.O, 2005)……………………………………………………………………………. 15
Fig I.10: Rapport de confluence………………………………………………………… 17
Fig I.11 : Rapport de longueur…………………………………………………………… 18
Fig I.12: Carte géologique de la région d'Aïn Temouchent (G. Thomas , 1985)………… 22
Fig I.13: Carte piézométrique du bassin versant d'Oued El Malah (campagne, 2005)… 24
Fig.II.1 : Variation des précipitations moyennes annuelles à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980 – 2013/2014)……………………………………………………………… 26
Fig II.3: Histogramme des précipitations moyennes mensuelles à la station
d'Aïn Temouchent (1979/1980 –2013/2014)………………….……………………… 27
Fig II.4 Histogramme des précipitations saisonnières de la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014)………………………………………………………………… 27
Fig II.5: Variation interannuelle des températures à la station d’Ain Temouchent
(1979/1980-2013/2014)………………………………………………………………… 28
FigII.6 : Variation mensuelle des températures à la station d’Ain Temouchent………… 29
Fig II.7: Diagramme pluvio-thermique de la station de Aïn Temouchent
(1979/1980 – 2013/2014)………………………………………………………………… 30
Fig II.8: Abaque de l'indice d'aridité de De. Martonne, à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980 – 2013/2014)…………………...…………………………………………… 31
Fig III.1: Localisation des points d'eau étudiés au niveau du Bassin versant d'Oued El
Malah…………………………………………………………………..................... 33
FigIII.2 : Variation du pH des points d’eaux souterraines………………………………. 35
Fig III.3: Variation de la conductivité électrique des différents points d’eaux
souterraines……………………………………………………………………………… 36
Fig III.4: Variation de la minéralisation des points d’eaux souterraines………………… 37
Fig III.5 : Variation du résidu sec des différents points d’eaux souterraines…….…… 37
Fig III.6: Variation du pH des différents points d’eaux superficielles.............................. 38
Fig III.7: Variation de la conductivité électrique des différents points d’eaux
superficielles……………………………………………………………………………… 39
Fig III.8: Variation de la minéralisation des différents points d’eaux superficielles..…… 39
Fig III.9: Variation du résidu sec des points d’eaux superficielles...…………………… 40
Fig III.10.a : Représentation des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah
sur le diagramme de Schöeller-Berkaloff…………………………………...…………… 44
Fig III.10.b : Représentation des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah
sur le diagramme de Schöeller-Berkaloff……………………………………………... 45
Fig III.11 : Représentation des eaux des alluvions quaternaires sur le diagramme
de Schöeller-Berkaloff…………………………………………………………………… 46
Fig III.12.a : Représentation des eaux du Plio-Quaternaire du faciès bicarbonté
sodique et sulfaté sodique sur le diagramme de Schöeller-Berkaloff…………………… 47
Fig III.12.b : Représentation des eaux du Plio-Quaternaire du faciès chloruré
sodique sur le diagramme de Schöeller-Berkaloff………………………………………. 48
LISTE DES FIGURES
VI
Fig III.13 : Représentation des eaux du Pliocène sur le diagramme
de Schöeller-Berkaloff…………………………………………………………………. 49
Fig III.14 : Représentation des eaux du Miocène sur le diagramme
de Schöeller-Berkaloff………………………………………………………………….. 50
Fig III.15 : Représentation des eaux de l'Oligo-Miocène sur le diagramme
de Schöeller-Berkaloff…………………………………………………………………… 51
Fig III.16: Classification des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah
selon le diagramme de Piper…………………………………………………………….. 52
Fig III.17 : Classification des eaux des alluvions quaternaires selon le diagramme
de Piper………………………………………………………………………………… 54
Fig III.18: Classification des eaux du Plio-Quaternaire selon le diagramme de Piper…. 55
Fig III.19: Classification des eaux de Pliocène selon le diagramme de Piper .………… 56
Fig III.20: Classification des eaux de Miocène selon le diagramme de Piper…………… 57
Fig III.21: Classification des eaux d’Oligo-Miocène selon le diagramme de Piper…… 58
Fig III.22: Histogramme présente les variations de Kelly’s Ratio ……………………… 60
Fig III.23: Variations du Na%........................................................................................... 62
Fig III.24: Diagramme de Wilcox……………………………………………………… 63
Fig III.25: S.A.R des eaux du bassin versant d'Oued El Malah………………………… 65
Fig IV.1 : la boite à moustaches pour les cations et les anions de faciès chloruré
sodique et potassique…………………………………………………………………… 70
Fig IV.2: la boite à moustaches pour les cations et les anions de faciès bicarbonaté sodique
et potassique…………………………………………………………………………… 71
Fig IV.3 : la boite à moustaches pour les cations et les anions de faciès sulfaté
sodique et potassique...………………………………………………………………… 72
Fig IV.4 : la boite à moustaches pour les cations et les anions de faciès
chloruré calcique…...…………………………………………………………………… 73
Fig IV.5 : la boite à moustaches pour les cations et les anions de faciès
chloruré Magnésienne…………………………………………………………………... 74
Fig IV.6 : la boite à moustaches pour le faciès générale du bassin versant
d’Oued El Malah……………………………………………...……………………… 75
Fig IV.7 : Valeurs propres de la matrice de corrélation………………………………… 77
Fig IV.8: Projection des variables dans le plan factoriel F1-F2 des eaux du bassin versant
d’Oued El Malah………………………………………………………………………… 79
Fig IV.9: Projection des variables dans le plan factoriel F1-F3 des eaux du bassin
versant d’Oued El Malah………………………………………………………………… 79
Fig IV.10 : Projection (individus) des points d’eau sur le premier plan
factoriel (F1 – F2)…………………………………………………………………….. 80
Fig IV.11 : Projection des points d’eau sur le plan factoriel F1 – F3………………… 81
Fig IV.12 : Dendrogramme de la classification hiérarchique ascendante des points
d’eau par la méthode de Ward……………………………………………………… 83
Fig IV.17 : Dendrogramme de la classification hiérarchique ascendante des
points d’eau par la méthode de lien complet……………………………………… 85
LISTE DES TABLEAUX
VII
Liste des tableaux : Tableau.I.1: Répartition hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah……….…… 8
Tableau.I.2: Calcul de l'altitude moyenne du bassin versant d'Oued El Malah………… 11
Tableau.I.3 : Altitudes caractéristiques du bassin versant d’Oued El Malah…………… 12
Tableau.I.4: Classement du relief à partir de la dénivelée spécifique selon la classification de
l'ORSTOM…………………………………………………………………….…… 13
Tableau.I.5: Classification du chevelu hydrographique selon le système de Strahler… 15
Tableau.I.6: Rapport de confluence…………………………………………………… 17
Tableau.I.7: Rapport des longueurs……………………………………………….…… 18
Tableau I.8 : les résultats obtenus d’après l’étude morphométrique…………………… 19
Tableau.II.1: Présentation de la station de Aïn Temouchent (I.T.M.A)……………… 25
Tableau.II.2: Valeurs des précipitations moyennes annuelles à la station d'Aïn
Temouchent(1979/1980-2013/2014)…………………………………………………… 25
Tableau.II.3: Valeurs des précipitations moyennes mensuelles à la station d'Aïn
Temouchent (1979/1980-2013/2014)………………………………………………...… 26
Tableau.II.4: Valeurs des précipitations saisonnières à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014)………………………………………………………………… 27
Tableau.II.5 : Variation interannuelle de la température (1979/1980-2013/2014)……… 28
Tableau II.6 : variation moyenne mensuel de la température…………………………… 29
Tableau II.7 : Valeurs des précipitations et des températures moyennes mensuelles
(1979/1980-2013/2014)………………………………………………………………… 29
Tableau.II.8: Indice d'aridité de De.Martonne (1979/1980-2013/2014)………………… 30
Tableau.II.9: Indices d'aridité mensuels de De. Martonne…………………………… 31
Tableau.II.10: Indice annuel de Moral………………………………………………… 32
Tableau III.1: Classification des eaux selon le pH (J.Rodier, 2009)……………………. 34
Tableau.III.2 : Calcul de la minéralisation à partir de la conductivité (J.Rodier , 2009)… 35
Tableau III.3: le résultat de la minéralisation…………………………………………… 35
Tableau.III.4: Potabilité en fonction du résidu sec (Rodier, 2009)……………………… 38
Tableau III.5 : Résultats des analyses chimiques………………………………………… 40
Tableau.III.6: Classification des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah
selon leurs faciès……………………………………………………………………… 42
Tableau.III.7: Classification des eaux souterraines du bassin versant d'Oued El Malah
selon leurs faciès……………………………………………………………………… 42
Tableau III.8 : Classification des eaux d’Oued El Malah selon le KR………………… 59
Tableau III.9 : Classification des eaux d’irrigation selon le %Na……………………… 60
Tableau III.10 : Classification des eaux d’irrigation d’Oued El Malah selon le %Na… 61
Tableau.III.11: Valeurs du S.A.R et de la conductivité pour les eaux du bassin versant
d'Oued El Malah………………………………………………………………………… 64
Tableau.III.12: Classification des eaux destinées à l'irrigation………………………… 66
Tableau III.13: les rapports caractéristiques…………………………………………… 67
Tableau IV.1: caractéristiques statistiques de faciès chloruré sodique et potassique
pour les cations et les anions ………………………………………………………… 70
Tableau IV.2: caractéristiques statistiques de faciès bicarbonaté sodique et potassique
pour les cations et les anions …………………………………………………………. 71
Tableau IV.3: caractéristiques statistiques de faciès sulfaté sodique et potassique
pour les cations et les anions ………………………………………………………… 72
Tableau IV.4: caractéristiques statistiques de faciès chloruré calcique pour les cations
et les anions …………………………………………………………………………… 73
Tableau IV.5: caractéristiques statistiques de faciès chloruré Magnésienne pour les
cations et les anions …………………………………………………………………… 74
LISTE DES TABLEAUX
VIII
Tableau IV.6: caractéristiques statistiques de faciès général du bassin versant
d’Oued El Malah……………………………………………………………………… 75 Tableau IV.7: Matrice de corrélation des paramètres chimiques des eaux de bassin
versant d’El Malah…………………………………………………………………………… 76
Tableau IV.8 : Valeurs propres des axes et leurs contributions……………………… 77
Tableau IV.9 : Corrélation entre les variables et les axes…………………………… 78
Tableau IV.10 : Décomposition de la variance pour la classification optimale
par la méthode de Ward……………………………………………………………… 84
Tableau IV.11 : classification des points d’eau par classes et les
caractéristiques correspondants……………………………………………………… 84
Tableau IV.12 : Décomposition de la variance pour la classification optimale
par la méthode de lien complet………………………………………………………… 85
Tableau IV.13 : classification des points d’eau par classes et les
caractéristiques correspondants………………………………………………………… 86
IX
Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Résumé…………………………………………………………………………............ I
Liste des abréviations……………………………………………………...……….... III
Liste des figures………………………………………………………………………..V
Liste des tableaux…………………..………………………………………………..VII
Table des matières ………………………………………………………..………….IX
Introduction générale .................................................................................................................. 1
CHAPITRE I: Présentation de la zone d'étude.
I.1. Cadre géographique général ................................................................................................. 3
I.1.1. Situation géographique du secteur d’étude ................................................................... 3
I.1.2. Délimitation du bassin versant d'Oued El Malah .......................................................... 4
I.1.3. Principaux sous bassins versants d'Oued El Malah ....................................................... 5
I.2. Caractéristiques du bassin versant d’Oued El Malah ........................................................... 6
I.2.1. Caractéristiques géométriques ....................................................................................... 6
I.2.1.1. Surface et Périmètre du bassin ............................................................................... 6
I.2.1.2. Indice de compacité ................................................................................................ 6
I.2.1.3. Rectangle équivalent .............................................................................................. 7
I.2.2. Caractéristiques topographiques (Étude du relief) ........................................................ 7
I.2.2.1. Courbe hypsométrique et répartition des fréquences altimétriques ....................... 7
I.2.2.2. Altitudes caractéristiques ..................................................................................... 11
I.2.2.3. Etude des pentes .................................................................................................. 12
I.2.3. Caractéristiques du réseau hydrographique ................................................................. 13
I.2.3.1. Classification du réseau hydrographique ............................................................. 14
I.2.3.2. Degré de développement du réseau ...................................................................... 16
I.2.4. Coefficient de torrentialité ......................................................................................... 19
I.2.5. Synthèse de l’étude morphométrique .......................................................................... 19
II. Géologie de la région ........................................................................................................... 20
II.1.Unité du massif d'El Malah ................................................................................................ 20
II.2.Aspect régional du site de l'Oued El Malah ....................................................................... 20
II.3.Interprétation de la carte géologique de la région .............................................................. 21
III. Hydrogéologie de région .................................................................................................... 23
III.1. Identification de l’aquifère étudiée (Aquifère des calcaires et grès de l'Oligo-Miocène) 23
X
III.2. Piézométrie ...................................................................................................................... 23
CHAPITRE II: Etude climatique.
I.Introduction : .......................................................................................................................... 25
II.1. Étude des Précipitations .................................................................................................... 25
II.1.1. Etude de la variabilité interannuelle des précipitations.............................................. 25
II.1.2. Répartition des précipitations moyennes mensuelles ................................................. 26
II.1.3. Répartition des précipitations saisonnières ................................................................ 27
II.2. Étude des températures ..................................................................................................... 28
II.2.1. Variation interannuelle de la température .................................................................. 28
II.2.2. Variation mensuelle de la température ....................................................................... 29
III. Synthèse climatique ............................................................................................................ 29
III.1. Diagramme pluvio-thermique de Bagnouls et Gaussen .................................................. 29
III.2. Calcul des indices climatiques ......................................................................................... 30
A.Indice d'aridité de De. Martonne ...................................................................................... 30
A.1. Indice d’aridité annuel (I) ......................................................................................... 30
A.2. Indice d'aridité mensuel (i) ....................................................................................... 31
B. Indice de Moral ................................................................................................................ 32
IV.conclusion ............................................................................................................................ 32
CHAPITRE III: Hydrochimie.
I.Introduction ............................................................................................................................ 33
II.Caractéristiques organoleptiques .......................................................................................... 34
III. Interprétation des résultats d'analyses ................................................................................. 34
III.1. Paramètres physiques ..................................................................................................... 34
III.1.1. Eaux souterraines ..................................................................................................... 34
a)- Potentiel d'hydrogène (pH) ......................................................................................... 34
b)- Conductivité et minéralisation .................................................................................... 35
c)- Résidu sec .................................................................................................................. 37
III.1.2. Eaux superficielles .................................................................................................... 38
a)- Potentiel d'hydrogène (pH) ......................................................................................... 38
b)- Conductivité et minéralisation .................................................................................... 38
c)- Résidu sec ................................................................................................................... 39
Contrôle des analyses chimiques par la balance ionique ...................................................... 40
IV Détermination des faciès chimiques .................................................................................... 41
V.Représentation graphique des faciès hydrochimiques .......................................................... 43
V.1. Diagramme de Schöeller-Berkaloff .................................................................................. 43
V.1.1. Eaux superficielles ..................................................................................................... 43
XI
V.1.2. Eaux souterraines ....................................................................................................... 45
A. Eaux des alluvions quaternaires ................................................................................... 45
B. Eaux du Plio-Quaternaire ............................................................................................. 45
C. Eaux du Pliocène ......................................................................................................... 46
D. Eaux du Miocène ......................................................................................................... 46
E. Eaux d'Oligo-Miocène ................................................................................................. 46
V.2. Diagramme de PIPER ....................................................................................................... 52
V.2.1. Eaux superficielles ..................................................................................................... 52
V.2.2. Eaux souterraines ....................................................................................................... 53
VI.Aptitude des eaux à l’irrigation ........................................................................................... 59
VI.1. Indice de Kelly’s Ratio (KR) ........................................................................................... 59
VI.2. pourcantage du soudium (Na%) et classification des eaux par la méthode de Wilcox ... 60
VI.3. Sodium Alcalinity Ratio" SAR" ...................................................................................... 63
V. Rapports caractéristiques ..................................................................................................... 67
IV.Conclusion ........................................................................................................................... 68
CHAPITRE IV: Application des tests statistiques aux données hydrochimiques.
I.Introduction ............................................................................................................................ 69
II.Boite à moustaches de Tukey ............................................................................................... 69
II.1. Principe de la boite à moustaches ..................................................................................... 69
II.2. Objectif de la boite à moustaches ..................................................................................... 69
II.3. L’étude des faciès chimique par la boite à moustaches .................................................... 69
II.3.1. Boite à moustaches pour le faciès Chloruré sodique et potassique ............................ 69
II.3.2. Boite à moustaches pour le faciès Bicarbonaté sodique et potassique ....................... 70
II.3.3. Boite à moustaches pour le faciès sulfaté sodique et potassique ............................... 71
II.3.4. Boite à moustaches pour le faciès chloruré calcique ................................................. 72
II.3.5. Boite à moustaches pour le faciès chloruré Magnésien ............................................. 73
II.3.6. Boite à moustaches pour l’ensemble des échantillons du bassin versant d’Oued El
Malah ................................................................................................................................................. 74
I.L’analyse en composantes principales (A.C.P.) ..................................................................... 75
III.1. Principe de l’ACP ............................................................................................................ 76
III.2. L’objectif de l’ACP ......................................................................................................... 76
III.3. Application et résultat ...................................................................................................... 76
III.3.1. Matrice de corrélation ............................................................................................... 76
III.3.2. Analyse des graphiques ............................................................................................ 78
III.3.2.1. Espace des variables .......................................................................................... 78
III.3.2.2. Espaces des individus ........................................................................................ 80
XII
III.Classification ascendante hiérarchique (C.A.H.) ................................................................. 81
IV.1. Principe de la classification ascendante hiérarchique...................................................... 82
IV.2. Objectif de la classification ascendante hiérarchique ...................................................... 82
IV.3. Différentes mesures de ressemblance entre groupe d’individus ..................................... 82
VI.3.1. Saut minimum ou lien simple ................................................................................... 82
IV.3.2. Lien complet ............................................................................................................. 82
IV.3.3. Critère de Ward ........................................................................................................ 82
IV.4. Le choix de mesure de ressemblance .............................................................................. 82
IV.5. Qualité d’une partition ..................................................................................................... 83
IV.6. Représentation des résultats ............................................................................................ 83
IV.6.1. Méthode de Ward ..................................................................................................... 83
IV.6.1.1. Dendrogramme .................................................................................................. 83
IV.6.1.2. Décomposition de la variance pour la classification optimale .......................... 84
IV.6.1.3. Résultat par objet ............................................................................................... 84
IV.6.2. Méthodes du lien complet ........................................................................................ 85
IV.6.2.1. Dendrogramme .................................................................................................. 85
IV.6.2.2. Décomposition de la variance pour la classification optimale .......................... 86
IV.6.2.3. Résultat par objet ............................................................................................... 86
V.Conclusion ............................................................................................................................ 87
Conclusion générale…………………………………...……………………………...87
Recommandations…………………………………………………………………….88
Annexes……………………………………………………………………………….89
Références bibliographiques………………………………………………………………….95
INTRODUCTION GENERALE
1
Introduction générale
L’eau tient une place particulièrement importante dans notre vie, nous la trouvons
en effet dans toutes les activités qui rythment nos quotidiens tels que la cuisine, linge, toilettes
et douches, en ajoutant à ces rythmes l’agriculture et l’industrie, cette dernière utilise l’eau
comme source de refroidissement, de transport ou de dilution. L’eau est aussi une source
d’énergie ou une source froide peu couteuse.
Cette substance est un bien précieux, rare puisqu’il ne représente que 0,26 %
d’eau douce sur la surface du globe et est de plus en plus coûteux, elle est indispensable à la
vie et aux conforts des hommes, comme elle peut être la raison de la mort si elle n’est pas
soumise à des normes qu’elle que soit son domaine d’utilisation, industrie, irrigation et
consommation « Eau potable ».
Les ressources en eau souffrent des pressions qu’exercent sur elles les activités
humaines. L’extension des terres agricoles irriguées et l’utilisation de techniques d’irrigation
non économes, la diversification des produits agricoles, l’urbanisation, le développement
industriel et le tourisme sont parmi les nombreux facteurs qui contribuent à augmenter la
pression sur les ressources en eau, et sont aggravés par les effets incertains du changement
climatique. Il n’en demeure pas moins que la qualité de ces eaux présente, néanmoins, un
intérêt majeur.
La qualité chimique des ressources en eau a connu une grande détérioration à
cause de la pollution croissante due à des rejets domestiques et industrielles et aussi à
l’utilisation non contrôlé des engrais, en outre le gaspillage de l’eau et l’exploitation
désordonné des ressources en eau présentent un autre enjeu sur notre source de vie.
L’importance de l’eau en tant que ressource vitale et facteur de développement
est mondialement reconnue, la protection de cette ressource nous amène à évaluer les
paramètres qui jouent un rôle important dans l’écoulement des eaux superficielles.
Ces paramètres englobent les caractéristiques géologiques, géomorphologiques,
hydrologiques, climatiques et hydrochimiques, dont nous nous intéresserons, dans la présente
étude.
Le travail s’articule sur quatre chapitres :
Le premier chapitre s’intéresse à une présentation de certaines caractéristiques de la
zone d’étude (la situation géographique, l’étude morphométrique, l’étude hydrogéologique, et
la géologie de la région).
Le deuxième chapitre étudie les caractéristiques climatiques (précipitations et
températures) de la région d’étude.
Le troisième chapitre est consacré à l’interprétation des paramètres hydrochimiques
basée sur les analyses des eaux, afin de suivre la qualité physico-chimique des eaux de la
INTRODUCTION GENERALE
2
nappe étudiée ainsi que l'évolution des différents faciès chimiques pour connaitre la qualité
des eaux et leurs aptitudes aux différentes utilisations.
Le quatrième chapitre consiste à établir une étude statistique par des différentes
méthodes : boite à moustaches, l’analyse en composantes principales et la classification
ascendante hiérarchique, dont l’objectif de caractériser les eaux de point de vue chimique, la
détermination des origines de la minéralisation et voir l’apport des méthodes statistiques dans
des études hydrochimiques.
Enfin, une conclusion générale mettra le point sur les différents résultats sous forme de
synthèse.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
3
I.1. Cadre géographique général
La région d'étude (fig.I.1) se situe au Nord ouest algérien, elle occupe du point de vue
géographique une situation privilégiée en raison de sa proximité par rapport à trois grandes
villes à savoir: Oran au Nord Est (70 km du Chef lieu de la wilaya), Sidi Bel Abbès au Sud
Est (70 km) et Tlemcen au Sud Ouest (75 km), ainsi qu'a sa façade maritime d'une longueur
de 80 km, traversant huit communes: Beni Saf, Bouzedjar, Terga, Sidi Ben Adda, Oulhaca El
Gherraba, Sidi Safi, Messaid, Ouled Kihel. La wilaya d'Aïn Temouchent s'étend sur une
superficie de 237635 km2. Son relief est constitué par les ensembles physiques suivants:
- La plaine de la M'leta.
- Le Sahel d'Oran (plateau de Guemra, les djebels Touila, Hammar et Touita).
- Les hautes collines de Berkeche.
A noter que la Sebkha d'Oran traverse deux communes de la wilaya à savoir El Amria
et Hassi El Ghella.
Figure I.1: Situation géographique de la région d'étude (H.P.O d'Oran).
I.1.1. Situation géographique du secteur d’étude
Le bassin versant d'Oued El Malah est situé dans la partie nord ouest du territoire
national, appartient au grand sous bassin des côtiers oranais, abritant le chef lieu de la wilaya
d'Aïn Temouchent et ses daïras limitrophes (Terga, El Malah..), soit approximativement entre
(1° 9' 24" et 1° 26' 17" W) de longitude et entre (35° 17' 22" et 35° 16' 37" N) de latitude. Il
est délimité par la mer méditerranée au Nord, les montagnes des Berkeches au Sud, les monts
de Sebàa Chioukh au Sud ouest, les monts de Tessala au Sud Est, la plaine de la M'leta à l'Est
et le bassin de Ouled El Kihel à l'Ouest (fig.I.2).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
4
Figure I.2: Localisation du bassin versant d'Oued El Malah (Bentekhici N., 2006)
I.1.2. Délimitation du bassin versant d'Oued El Malah (fig.I.3)
Le bassin versant représente, en principe, l'unité géographique sur laquelle se base
l'analyse du cycle hydrologique et de ses effets. Le bassin versant en une section droite d'un
cours d'eau, est donc défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours
d'eau et ses affluents à l'amont de cette section. Il est entièrement caractérisé par son exutoire,
à partir duquel nous pouvons tracer le point de départ et d'arrivée de la ligne de partage des
eaux qui le délimite (ADJIM H., 2003). Il est caractérisé par le contour qui passe par les crêtes
des collines, qu'on appelle (Ligne de partage des eaux), on parle alors de bassin versant
topographique délimité par la ligne des crêtes.
Le tracé de la ligne de crête est une opération délicate qui se fait sur la carte
topographique de la région d'Aïn Temouchent qui englobe le bassin versant d'Oued El Malah
à l'échelle: 1/100 000.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
5
Figure I.3: Délimitation du bassin versant d'Oued El Malah (H.P.O, 2005)
I.1.3. Principaux sous bassins versants d'Oued El Malah
Le bassin versant contient quatre grands sous bassins (bassins élémentaires)
correspondant à la surface d'alimentation des affluents se jetant dans le cours d'eau principal
(fig. I.4):
Le bassin d'Oued El Malah Aval d'une superficie de 335,32 km².
Le bassin d'Oued Aghlal d'une superficie de 240,92 km².
Le bassin d'Oued Tayeb d'une superficie de 162,47 km².
Le bassin d'Oued Berkeche d'une superficie de 134,73 km².
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
6
Figure I.4: Délimitation des principaux sous bassins d'Oued El Malah (H.P.O, 2005).
I.2. Caractéristiques du bassin versant d’Oued El Malah
I.2.1. Caractéristiques géométriques
I.2.1.1. Surface et Périmètre du bassin
La surface est la portion du plan délimitée par les lignes de crête, ou contour du bassin,
et le périmètre est la longueur de la ligne de contour du bassin.
La superficie et le périmètre du bassin versant d'Oued El Malah ont été déterminés sur
la carte topographique au 1/100 000 par digitalisation des contours de ce dernier. (Annexe I)
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
7
Superficie : 873,45 km².
Périmètre : 138,32 km.
I.2.1.2. Indice de compacité
L'idée la plus simple est de comparer le bassin étudié à un bassin de forme standard.
C'est ainsi que Gravelius a proposé le coefficient de compacité "compactness
coefficient" défini comme le rapport du périmètre du bassin à celui d'un cercle de même
surface. Si le périmètre du bassin est noté P et sa surface A, le coefficient de compacité
s'exprime par:
= 0.28
Donc Kc=1,31, cette valeur montre que le bassin d’Oued El Malah est de forme
moyennement allongée, Cette forme induit de faibles débits de pointe de crue.
I.2.1.3. Rectangle équivalent
Cette notion a été introduite par M. Roche pour pouvoir comparer les bassins entre eux
du point de vue de l’influence de leurs caractéristiques géométriques sur l’écoulement.
On suppose que l’écoulement sur le bassin est le même que sur le rectangle, de même
superficie, ayant le même indice de Gravelius, la même répartition hypsométrique et la même
distribution des sols, de la végétation et la densité de drainage.
Le bassin versant rectangulaire résulte d'une transformation géométrique du bassin
réel : le bassin devient un rectangle les courbes de niveau des droites parallèles à petites côtes
du rectangle équivalant et l’exutoire un des petites côtes du rectangle.
Donc: Longueur L=52,498 Km et Largeur l =16,638 Km
I.2.2. Caractéristiques topographiques (Étude du relief)
Le relief joue un rôle important dans le comportement hydrologique du bassin versant.
L'influence du relief sur l'écoulement se conçoit aisément, car de nombreux paramètres
hydrométéorologiques varient avec l'altitude (précipitations, températures… etc.) et la
morphologie du bassin. En outre, la pente influe sur la vitesse d'écoulement, le temps de
concentration des eaux, et le taux d’infiltration. Le relief se détermine lui aussi au moyen
d'indices suivants :
I.2.2.1. Courbe hypsométrique et répartition des fréquences altimétriques
Partant de la répartition par tranches d'altitudes du bassin versant d'Oued El Malah,
nous avons pu établir la courbe hypsométrique et le diagramme des fréquences altimétriques.
A. Répartition hypsométrique
Dans la description d’un bassin, on donne également sa répartition hypsométrique
(diagramme des fréquences altimétriques) c'est-à-dire la fraction ou le pourcentage de la
surface totale comprise entre les différentes courbes de niveau. (tableau I.1).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
8
Tableau I.1: Répartition hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah.
Tranches
d'altitudes
(m)
Ai (km²)
Ai Ai
cumulées
(km²)
% Ai
cumulées (%)
0 - 50 35,24 4,034 873,45 100
50 - 100 107,5 12,31 838,21 95,966
100 - 150 106,4 12,18 730,68 83,655
150 - 200 86 9,846 624,33 71,479
200 - 250 81,27 9,304 538,34 61,634
250 - 300 59,24 6,782 457,07 52,329
300 - 350 49,94 5,717 397,83 45,547
350 - 400 47,69 5,461 347,89 39,83
400 - 450 57,35 6,566 300,2 34,369
450 - 500 57,71 6,607 242,85 27,804
500 - 550 61,62 7,055 185,14 21,197
550 - 600 58,95 6,749 123,52 14,142
600 - 650 36,85 4,219 64,572 7,3927
650 - 700 16,54 1,894 27,721 3,1738
700 - 750 7,358 0,842 11,178 1,2797
750 - 800 2,611 0,299 3,8201 0,4374
> 800 1,209 0,138 1,2094 0,1385
Ai = Surfaces partielles (superficies entre les courbes de niveau).
B. Carte hypsométrique
La carte hypsométrique donnera une idée sur la proportion des tranches d'altitudes qui
procure une importance capitale pour les études hydrologiques du fait que la plupart des
facteurs météorologiques et hydrologiques sont influencés par l'altitude (fig.I.5).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
9
Figure I.5: Carte hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah (H.P.O, 2005).
La figure ci-dessus met en évidence la répartition différentielle des tranches d'altitudes
dont la tranche comprise entre 50 et 250m couvre 43,64% de la surface totale du bassin, cette
partie est caractérisée par une pente assez faible tandis que vers l'amont car les tranches
d’altitudes sont éloignés, ces dernières sont plus serrées entre 250m et 800m mettant en
évidence des dénivellations et des pentes importantes.
C. Courbe hypsométrique et l’histogramme des fréquences altimétriques
La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente du bassin donc du
relief. Cette courbe représente la répartition de la surface du bassin versant en fonction de son
altitude.
Le graphe porte en abscisses le pourcentage de surface du bassin qui se trouve au-
dessus (ou au-dessous) de l’altitude représentée en ordonnées.
La courbe hypsométrique (fig. I.6) demeure un outil pratique pour comparer plusieurs
bassins entre eux ou les diverses sections d’un seul bassin.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
10
Figure I.6: Courbe hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah.
La courbe hypsométrique du bassin versant d'Oued El Malah (fig. I.6) est de forme
concave, ce qui indique que le bassin est jeune. Elle montre une accentuation progressive des
altitudes vers l'amont et vers le point culminant au fur et à mesure que les pourcentages des
surfaces cumulés diminuent.
A partir de la répartition altimétrique du bassin versant (fig. I.7), nous avons tiré
l’altitude la plus fréquente qui se situe entre la tranche 50 - 100m, elle correspond au
maximum du diagramme des fréquences altimétriques égal 12.31%.
Figure I.7: Histogrammes des fréquences altimétriques du bassin versant d’Oued El Malah.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
0 20 40 60 80 100
Alt
itu
des
(m)
Surfaces cumulées (%)
H5% =650m
H50% =290m
H95% = 80m
0
2
4
6
8
10
12
14
0 -
50
50
- 1
00
10
0 -
15
0
15
0 -
20
0
20
0 -
25
0
25
0 -
30
0
30
0 -
35
0
35
0 -
40
0
40
0 -
45
0
45
0 -
50
0
50
0 -
55
0
55
0 -
60
0
60
0 -
65
0
65
0 -
70
0
70
0 -
75
0
75
0 -
80
0
> 8
00
Su
rfa
ces
pa
rtie
lles
(%
)
Tranches d'altitudes (m)
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
11
I.2.2.2. Altitudes caractéristiques
A. Altitude maximale et minimale
L’altitude maximale représente le point le plus élevé dans le bassin versant, il est égal
à 824 m, par contre, celle minimale qui représente le point le plus bas dans ce bassin est égale
à 0 m.
B. Altitude moyenne
C’est l’altitude qui correspond à la moyenne de la courbe hypsométrique. Elle est
définie comme suit en se basant sur le tableau I.2 :
Hmoy=
Hmoy: Altitude moyenne du bassin (m).
: Aire comprise entre deux courbes de niveau (km²).
: Altitude moyenne entre deux courbes de niveau (m).
: Superficie totale du bassin versant (km²) = 873,45 km².
Tableau I.2: Calcul de l'altitude moyenne du bassin versant d'Oued El Malah.
Tranches
d'altitudes
(m)
Ai
(km²) hi (m)
Ai,hi
(m.km²)
(m)
0 - 50 35,24 25 880,979 1,00864
50 - 100 107,5 75 8064,22 9,23063
100 - 150 106,4 125 13293,8 15,2269
150 - 200 86 175 15049,4 17,2305
200 - 250 81,27 225 18285,6 20,935
250 - 300 59,24 275 16290,9 18,6513
300 - 350 49,94 325 16229 18,582
350 - 400 47,69 375 17885,5 20,4748
400 - 450 57,35 425 24372,2 27,9051
450 - 500 57,71 475 27412,1 31,3838
500 - 550 61,62 525 32351,6 37,0376
550 - 600 58,95 575 33895,3 38,8073
600 - 650 36,85 625 23031,5 26,3681
650 - 700 16,54 675 11166,8 12,782
700 - 750 7,358 725 5334,3 6,10744
750 - 800 2,611 775 2023,28 2,3167
> 800 1,209 812 982,049 1,12394
Somme =
305,17
L’altitude moyenne est donc égale à 305,17m.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
12
C. Altitude médiane
L’altitude médiane représente l’altitude correspondant à 50% de la surface du bassin
sur la courbe hypsométrique, elle est égale à 290 m. Cette grandeur se rapproche de l'altitude
moyenne dans le cas où la courbe hypsométrique du bassin concerné présente une pente
régulière.
Tableau I.3: Altitudes caractéristiques du bassin versant d’Oued El Malah.
Bassin
versant
Altitude
maximale
(m)
Altitude
minimale
(m)
Altitude
médiane
(m)
Altitude
moyenne
(m)
H5% H95% Altitude
(m) (m) la plus
fréquente(m)
Malah 824 0 290 305,17 650 80 50 - 100
I.2.2.3. Etude des pentes
A. Pente moyenne du bassin versant
La pente moyenne donne une bonne indication sur le temps de parcours du
ruissellement direct - donc sur le temps de concentration - et influence directement le débit de
pointe lors d'une averse.
La méthode proposée par Carlier et Leclerc (1964) consiste à calculer la moyenne
pondérée des pentes de toutes les surfaces élémentaires comprises entre deux altitudes
données. Une valeur approchée de la pente moyenne est alors donnée par la relation suivante:
im =
Où:
im: Pente moyenne (m/km ou %).
: Équidistance entre deux courbes de niveau (m).
: Longueur totale des courbes de niveau (km).
: Surface du bassin versant (km²).
im = 187 m/km.
La pente moyenne (187 m/km) est forte, ce qui présente une faible durée de
concentration des eaux de ruissellement dans les affluents.
Cette méthode de calcul donne de bons résultats, dans le cas d'un relief modéré et pour
des courbes de niveau simples et uniformément espacées.
B. Indice global de pente
Cet indice est déterminé à partir de la connaissance de la répartition hypsométrique du
bassin. Sur la courbe hypsométrique déjà tracée, on prend les points tels que la surface
supérieure ou inférieure soit égale à 5 % de la surface totale. Il est donné par la formule :
IG =
: Dénivelée (m), D=H5% - H95%.
: Longueur du rectangle équivalent (km).
D = 570m, donc Ig = 10,85m/Km.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
13
Dénivelée spécifique "DS"
La dénivelée spécifique donne une idée sur le relief d'un bassin versant d'après la
classification de l'ORSTOM, elle est calculée par la formule suivante:
DS = IG.
Avec:
IG: Indice global de pente (m/km).
: Superficie du bassin versant (km²).
IG = 10,85 m/km et A = 873,45 km².
Donc:
DS = 320,66 m.
À partir de la dénivelée spécifique (DS = 320,66 m) et en se référant au tableau ci-
dessous, nous pouvons dire que ce bassin versant est d'un relief fort.
Tableau I.4: Classement du relief à partir de la dénivelée spécifique selon la classification
de l'ORSTOM.
Relief Valeur de DS (m)
Relief très faible DS < 10
Relief faible 10 < DS < 25
Relief assez faible 25 < DS < 50
Relief modéré 50 < DS < 100
Relief assez fort 100 < DS < 250
Relief fort 250 < DS < 500
Relief très fort DS > 500
I.2.3. Caractéristiques du réseau hydrographique
Il est à souligner que le réseau hydrographique du bassin versant d'Oued El Malah (fig.
I.8) est relativement dense en amont du bassin pour drainer suffisamment les hautes
montagnes des eaux précipitées, contrairement à la partie Nord où, les terrains sont plus ou
moins plats. L'évacuation des eaux sauvages s'effectue difficilement et particulièrement dans
des zones riveraines qui, constituées de dépôts alluvionnaires, ont tendance à former des
dépressions humides en période de crue.
En matière de ruissellement, le réseau hydrographique du bassin d'Oued El Malah est
constitué principalement de grandes artères fluviales. Il s'agit en fait d'Oued Tayeb qui, assez
important, draine la partie occidentale du bassin dans les monts d'Ain Kihel (659 m), Oued
Aghlal au Sud d'Aïn Temouchent, qui longe la zone montagneuse au Sud du bassin (749 m) et
ruisselle même avec un faible débit d'étiage en permanence sous-alimentation continue des
résurgences latérales, Oued Berkeche à l'extrême Est du bassin qui, sur un parcours de 25 km
de la crête (824 m) porte le nom de Metguer avant de venir grossir Oued El Malah à l'amont
immédiat de Hammam Bouhdjar. Ces deux derniers cours d'eau comme pour d'autres
affluents (Oued Tine et Oued El-Ham), particulièrement de rive gauche, convergent tous en
éventail pour former Oued El Malah qui longe littéralement la plaine d'Aïn Temouchent avant
de collecter au dernier ressort Oued Tayeb près de l'exutoire à l'embouchure (Hydro Projet
Ouest, 2005).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
14
Figure I.8: Réseau hydrographique du bassin versant d'Oued El Malah (H.P.O, 2005).
I.2.3.1. Classification du réseau hydrographique
La détermination des caractéristiques du réseau hydrographique est basée sur la
méthode définie par R. Horton (1945) modifiée par Strahler et Schumm (1957) dans laquelle
il est indiqué que tout cours d'eau sans affluents est d'Ordre 1.
Tout cours d'eau ayant des affluents d'Ordre n est d'Ordre n+1 et il garde cet ordre
dans toute sa longueur, ainsi qu'un cours d'eau formé par la confluence de deux cours d'eau
d'ordres différents prend l'ordre du plus élevé des deux. Le tableau I.5, illustre le classement
du réseau hydrographique du bassin versant d'Oued El Malah obtenu à partir de la carte
topographique au 1/100 000 qui a servi de base pour reproduire fidèlement le chevelu
hydrographique (fig. I.9).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
15
Figure I.9: Classification du réseau hydrographique du bassin versant d'Oued El Malah
Tableau I.5: Classification du chevelu hydrographique selon le système de Strahler.
Ordre Nombre
Longueur
totale
Longueur
moyenne Log
(nombre) Log (Lu)
(km) "Lu"
(km)
1 607 789,5 1,301 2,783 0,114
2 138 228,2 1,653 2,14 0,218
3 31 112,9 3,643 1,491 0,561
4 9 70,34 7,815 0,954 0,893
5 3 58,17 19,39 0,477 1,29
6 1 34,23 34,23 0 1,534
Lu = Longueur totale Nombre.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
16
I.2.3.2. Degré de développement du réseau
A. Densité de drainage
La densité de drainage permet l'identification du chevelu hydrographique d'un bassin
versant. Elle est définie comme étant la somme des longueurs des thalwegs drainant sur la
surface du bassin versant. Elle est exprimée par l’équation:
Dd =
Où,
Dd : Densité de drainage (km/km2).
L : Longueur cumulée de tous les thalwegs du bassin (km).
A : Aire du bassin (km2)
Dd = 1,48 km/km².
La valeur de la densité de drainage permet de dire que le bassin est constitué par une
formation géologique perméable, donc l'écoulement est plutôt limité et l'infiltration
importante.
B. Densité hydrographique
La fréquence "F" des cours d'eau (densité hydrographique) est obtenue à partir du
rapport du nombre des cours d'eau à la surface totale du bassin:
F =
Où:
F: Densité hydrographique (km-²).
: Nombre des cours d'eau.
: Aire du bassin (km²).
F = 0,9 km-².
Cette faible valeur de densité hydrographique est due à un sol perméable, un couvert
végétal important et un relief peu accidenté.
C. Rapport de confluence
Le rapport de confluence exprime le développement du réseau de drainage, il varie
suivant l'ordre considéré, c'est un élément important à considérer pour établir des corrélations
d'une région à une autre. Selon Strahler (1964), le "RC" varie de 3 à 5 pour une région où la
géologie n'a aucune influence.
RC=
Où:
: Nombre de cours d'eau d'ordre "u",
: Nombre de cours d'eau d'ordre suivant.
u: Ordre d'un cours d'eau; "u" varie entre "1" et "w" (w est l'ordre du cours d'eau
principal, classification de Strahler).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
17
En se basant sur la classification du chevelu hydrographique du bassin versant d'Oued
El Malah (tableau I.6), nous obtenons les résultats du tableau ci-dessous:
Tableau I.6: Rapport de confluence.
Ordre Nombre Rc
1 607 Rc1=N1/N2=607/138= 4,39
2 138 Rc2=N2/N3=138/31= 4,45
3 31 Rc3=N3/N4=31/9= 3,44
4 9 Rc4=N4/N5=9/3= 3
5 3 Rc5=N5/N6=3/1= 3
6 1 Rc=(Rc1+Rc2+Rc3+Rc4+Rc5) /5 = 3,656
* Le rapport de confluence peut être aussi déterminé grâce à la pente de la régression
linéaire. En reportant sur un papier semi logarithmique (fig.1.10) le nombre des thalwegs "Nu"
en ordonnée et l'ordre des cours d'eau "u" en abscisse, on obtient une droite dont l'équation est
de la forme suivante: Log Nu = ax + b.
Avec la pente: a =
= 0,555.
La valeur de la pente "a" de la droite donne la valeur moyenne du rapport de
confluence sur l'ensemble du bassin.
On a: a = Log RC => RC = 10a = 10
0,555.
RC = 3,589.
Figure I.10: Rapport de confluence.
1
10
100
1000
0 1 2 3 4 5 6 7
No
mb
re d
es t
alw
egs
Ordre
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
18
D. Rapport des longueurs
RL =
Où:
: Longueur moyenne des cours d'eau d'ordre u.
: Longueur moyenne des cours d'eau d'ordre u-1.
u: Ordre d'un cours d'eau.
La longueur moyenne des cours d'eau d'ordre u est la division de la longueur totale
descours d'eau d'ordre u par le nombre de cours d'eau de cet ordre.
En s'appuyant sur la classification du chevelu hydrographique du bassin d'Oued El
Malah selon le système de Strahler (tableau I.5), nous obtenons les résultats représentés au
tableau I.7.
Tableau I.7: Rapport des longueurs.
Ordre Longueur RL
6 34,225 RL6=L6/L5=34,225/19,388=1,76
5 19,388 RL5=L5/L4=19,388/7,815=2,48
4 7,815 RL4=L4/L3=7,815/3,642=2,14
3 3,642 RL3=L3/L2=3,642/1,653=2,2
2 1,653 RL2=L2/L1=1,653/1,3=1,27
1 1,3 RL=(RL6+RL5+RL4+RL3+RL2)/5 = 1,97
Nous pouvons aussi déterminer le rapport des longueurs à partir de la pente de la
régression linéaire, en reportant sur un papier semi logarithmique (fig.I.11) la longueur
moyenne des cours d'eau "Lu" en ordonnée et l'ordre "u" en abscisse.
Figure I.11 : Rapport des longueurs.
1
10
100
0 1 2 3 4 5 6 7
Lo
ng
ueu
r m
oy
enn
e d
es t
ha
lweg
s (K
m)
Ordre
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
19
Nous obtenons une droite dont l'équation est de la forme: Log Lu = ax + b.
Avec la pente: a =
= 0,3106.
La valeur de la pente de la droite donne la valeur moyenne du rapport des longueurs
sur l'ensemble du bassin.
Nous avons: a = Log RL => RL = 10a = 10
0,3106.
RL = 2,04.
I.2.4. Coefficient de torrentialité
C'est un coefficient qui tient compte à la fois de la densité des thalwegs élémentaires
par la densité de drainage :
CT = Dd . F1
Où:
Dd: Densité de drainage (km/km²).
F1: Fréquence des thalwegs élémentaires F1 = N1 A avec; N1: nombre de cours d'eau
d'ordre "1" et A: surface du bassin (km²).
N1 = 607, A =873,44601 km² => F1 = 0,694 et Dd = 1,48 km/km².
CT = 1,027.
La basse valeur du coefficient de torrentialité (CT = 1,027) est liée soit à la faiblesse
des précipitations ou encore à la forte perméabilité des sols, cette faible valeur est due aussi à
la difficulté de représenter tous les thalwegs d'ordre inférieur qui représentent une partie
importante du réseau hydrographique.
I.2.5. Synthèse de l’étude morphométrique
Tableau I.8 : Résultats obtenus d’après l’étude morphométrique.
S (Km2) P (Km)
H max
(m)
H min
((m)
H moy
(m)
H méd
(m)
i moy
(m/Km)
Ig
(m/Km)
Ds
(m)
Dd
(Km-1
) Kc
873,45 138,32 824 0 305,17 290 187 10,85 320,66 1,48 1,31
D'après l'étude morphométrique, le bassin d'Oued El Malah présente une forme
moyennement allongée, une superficie de 873,45 km²; un périmètre de 138,32 km, un bassin
en état d’équilibre, un relief fort et une pente globale plus ou moins forte avec un chevelu
hydrographique d'une hiérarchisation moyenne, une formation dans son ensemble perméable
ainsi qu'un temps de concentration de ruissellement moyen ce qui favorise l'infiltration des
eaux de pluie.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
20
II. Géologie de la région
La zone d'étude fait partie du Tell septentrional où affleure différentes formations
géologiques allant du Paléozoïque, au Quaternaire. La région étudiée appartient au plateau
d'Aïn Temouchent qui correspond à une terrasse néogène et quaternaire, faiblement inclinée
vers la mer à travers laquelle percent des îlots secondaires qui créent des accidents sur la
topographie généralement calme. Le long de sa bordure septentrionale, le plateau d'Aïn
Temouchent est bordé par une ligne de reliefs côtiers secondaires découpés en plusieurs
pointements séparés par des étendues de formations néogènes.
Dans cette étude nous allons faire une synthèse des formations retrouvées à partir des
travaux de G.Thomas, 1985.
II.1.Unité du massif d'El Malah
Il s'agit des massifs de Sidi Kassem, Mendjel, et Tounit (Aicha Touila), appartenant à
une unité charriée sur le para-autochtone de la région d'Aïn Temouchent. Le contact est
souvent jalonné par le Trias qui est représenté par des roches vertes, pélites violacées,
dolomies noires. Ces massifs sont marqués par la présence de métamorphisme et de
déformation intense. On connaît deux formations:
Les formations carbonatées linéament
Attribuées à la base du Jurassique, elles comprennent dans le Djebel Sidi Kassem des
calcaires massifs finement rubanés, intensément recristallisés et très plissés avec un
affleurement local du silex par contre la formation est presque entièrement dolomitisée dans le
Djebel Mendjel, cette dolomitisation conçoit par endroits des calcaires sombres, à silex noires,
des calcaires clairs à silex clair et des calcaires à lits schisteux, prenant l'aspect de "peau de
serpent". Quelques passages dans ces calcaires sont peu transformés.
Les formations schisteuses
Sont en contact anormal avec les calcaires d'âge jurassique moyen à supérieur, les
schistes correspondent à d'anciennes pélites finement litées à niveau quartzeux très fins Ils
sont très métamorphisés dans le Djebel Sidi Kassem, verdâtres et beaucoup moins
recristallisés dans le Djebel Mendjel.
La différence entre les schistes de Sidi Kassem et ceux du Djebel Mendjel serait
essentiellement due au métamorphisme plus intense dans le premier affleurement.
II.2.Aspect régional du site de l'Oued El Malah
Du point de vue géologique le site est caractérisé par une formation alluvionnaire à
caractère sableux limoneux très friable, le site se trouve sur une zone à marais ce qui laisse
confirmer la salinité des eaux d'Oued El Malah à cet endroit plus précisément.
Une végétation abondante caractérise les berges d’Oued El Malah, ce qui cause un problème
de visibilité des formations géologiques.
Le lit mineur de l'Oued est représenté par des alluvions récentes indifférenciées
correspondant aux dépôts de l'Oued, masqué par une végétation abondante.
La berge gauche est constituée d'un glacis récent encroûté formant les terres végétales
rougeâtres, cette formation est bien développée sur cette berge.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
21
La berge droite est représentée par l'apparition d'une formation marneuse, masquée par
une couche végétale.
Par ailleurs la géologie du site de l'affluent Souf et Tell est caractérisée par des roches
éruptives plus spécialement les basaltes ou basanites souvent altérés en surface qui sont des
produits pyroclastiques, et des alluvions pré volcaniques qui forment un glacis sur lequel
reposent les volcans pléistocènes.
II.3. Interprétation de la carte géologique de la région
La carte géologique ci-dessous (fig.I.12) présente généralement une tectonique cassante
dans la région d’Ain Temouchent, telles que les failles normales (5 à 19°) dans le Miocène
post-nappe, les formations de Mettmoura, et aussi les formations du Bel Hacel, et les
décrochements évident dans la nappe Telliennes et Miocène anté et synchronappe, les Glacis
d’ablation SPI, et aussi les épanchements alcalins Plio-pléistocènes.
D'après l'étude géologique du massif d'Aïn Temouchent, on parvient à supposer quelques
arguments structuraux et paléogéographiques concernant l'autochtone de ce massif:
Arguments structuraux:
Dans la région d'Aïn Temouchent, les pélites, grès et calcaires du Jurassique supérieur
sont situées d'après P. Guardia sous la nappe de type Rifain de l'unité d'El Malah et sous
quelques lambeaux de nappes de type tellien. Les contacts avec les unités allochtones sus-
jacentes sont subhorizontaux et le plus souvent soulignés par le matériel triasique. Cet
ensemble inférieur, qui possède les caractères stratigraphiques des unités de type Rifain, n'en
possède pas la complexité structurale. Aucune schistosité, aucun contact tangentiel n'ont pu y
être décalé. (P. Guardia, 1975).
Arguments paléogéographiques:
Si l'ensemble inférieur d'Aïn Temouchent est autochtone au Miocène moyen, cette
région était émergée. Le Miocène synchronappe connu plus à l'Est dans les fenêtres Nord des
Tessala (B. Fenet et J. Magué, 1973) y possède des passages conglomératiques à galets de
calcaires, de dolomies et de quartzites qui ne peuvent que provenir au moins en partie, du
démantèlement d'une zone émergée située soit au Nord Ouest, soit au Sud de la région (de
Hauts plateaux). Cette seconde possibilité est jugée par B. Fenet comme très improbable en
raison de la continuité du bassin synchro-nappe entre le Nord des Tessala et les Hauts
plateaux et de l'absence de poudingues dans tout le Miocène de ce bassin. Rien ne s'oppose
donc à ce que l'ensemble inférieur d'Aïn Temouchent ait appartenu à une zone émergée
pendant le Miocène. Pendant le Secondaire, la série stratigraphique jurassique supérieur de
l'ensemble d'Aïn Temouchent présente de nombreuses similitudes avec celles des régions qui
l'encadrent, la bordure orientale de la chaine du Fillaoussène au "Nord Ouest" et l'autochtone
de la région oranaise (B.Fenet, 1973) au "Nord Est". La partie méridionale du "Sillon Tellien"
a donc pendant la période Jurassique supérieur, une sédimentation de type gréso-pélitique
avec de rares épisodes carbonatés. Dans le contexte paléogéographique l'autochtonie de
l'ensemble inférieur d'Aïn Temouchent est justifiée (P. Guardia, 1975).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
22
*
Figure I.12: Carte géologique de la région d'Aïn Temouchent (G. Thomas, 1985).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
23
III. Hydrogéologie de région
La carte hydrogéologique a été établie à partir de la carte géologique au 1/ 250 000 et
les différents points d'eau sont reportés en annexe II, la campagne piézométrique a été
exécutée en période de hautes eaux par la Direction des Ressources en Eau d'Aïn
Temouchent (D.R.E,2005).
III.1. Identification de l’aquifère étudiée (Aquifère des calcaires et grès de
l'Oligo-Miocène)
Il s'agit d'alternance de marnes, de calcaire gréseux et grès à ciment calcaire qui
affleurent au niveau d'Aghlal et Oued Berkeche. Cet aquifère ne présente que des nappes
perchées et superposées d'extension réduite, donnant naissance à des sources de déversement
de faibles débits (H.P.O Oran, 2005).
D'autre part, la perméabilité des terrains est souvent faible, les débits des exutoires
sont peu importants (en général inférieurs à quelques litres par seconde) sauf dans le cas d'une
disposition favorable (structurale) comme celui d'Ain El Had au Nord- Est d'Aoubellil qui
présente un débit élevé: environ 35 L/s (H.P.O Oran, 2005).
III.2. Piézométrie
Selon la carte piézométrique (fig.I.13) établie sur les calcaires et grés de l’Oligo-Miocène,
nous pouvons constater que:
Au Nord- Est, les lignes de courant divergent, une partie s'échappe vers le Nord-Ouest
et l'autre partie vers le Sud par contre à l'extrême Sud, elles divergent pour contribuer
au drainage vers le Nord-Ouest.
Les lignes de courant paraissent provenir de deux directions, les unes se dirigent du
Sud au Nord et les autres du Nord- Est vers le Nord-Ouest en convergeant pour donner
un axe de drainage qui se poursuit jusqu'à l’exutoire du bassin.
Les courbes isopièzes sont un peu espacées au Nord, ce qui met en évidence un faible
gradient hydraulique donc un faible débit tandis qu'elles se resserrent dans le sens de
l'écoulement de la nappe pour donner un fort gradient hydraulique, ce qui traduit un
débit plus important. Ainsi, l'accroissement du gradient correspond à une zone bien
alimentée.
Les dépressions apparaissent généralement en courbes elliptiques, ces anomalies
peuvent être due à des pertes profondes, à des diminutions locales de la perméabilité
(lentille imperméable, à des dépressions du substratum imperméable et plus
fréquemment à l'action d'un pompage important (cône de dépression).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
24
LA LÉGENDE
100 : Courbe isopièze : Axe de drainage : ligne de caurant
: Ligne de partage des eaux : Point d'eau
Cours d'eau.
Figure I.13: Carte piézométrique du bassin versant d'Oued El Malah
(Campagne A.N.R.H., 2005).
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
25
I. Introduction :
Le climat est l’ensemble des phénomènes (vents, précipitations, température,
évaporation…) qui varient d’un lieu à un autre. L’étude climatique sera effectuée à partir des
données météorologiques recueillies auprès de l'Institut de Technologie Moyen Agricole
Spécialisé (I.T.M.A, Aïn Temouchent) qui dispose d'une station installée à une altitude de
330m, aux coordonnées géographiques indiquées dans le tableau II.1
Tableau II.1: Présentation de la station d’Aïn Temouchent (I.T.M.A).
Latitude Longitude Altitude (m)
35°17’ N 01°07’ W 330
II.1. Étude des Précipitations
II.1.1. Etude de la variabilité interannuelle des précipitations (fig. II.1)
Tableau II.2 : Valeurs des précipitations moyennes annuelles à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014).
Année Précipitations
(mm) Année
Précipitations
(mm) Année
Précipitations
(mm)
1979/1980 677,4 1992/1993 337,6 2005/2006 371,8
1980/1981 602,5 1993/1994 458 2006/2007 239,8
1981/1982 593,6 1994/1995 412,6 2007/2008 355,2
1982/1983 466,9 1995/1996 602,8 2008/2009 610,5
1983/1984 510,8 1996/1997 336 2009/2010 435,7
1984/1985 502,3 1997/1998 422,4 2010/
2011 327,2
1985/1986 555,5 1998/1999 297,2 2011/2012 389,7
1986/1987 618,3 1999/2000 228,4 2012/2013 500,5
1987/1988 514 2000/2001 353 2013/2014 361
1988/1989 612,5 2001/2002 322,5
1989/1990 401 2002/2003 414,2 Moyenne annuelle
1990/1991 714 2003/2004 414,4 =
1991/1992 468,5 2004/2005 295,8 449,2 mm
On consigne d'après la figure II.1 une prépondérance d'un front déficitaire durant la
période comprise entre 1996 et 2008 où plusieurs valeurs annuelles se trouvent en dessous de
la moyenne annuelle qui est de 449,2 mm, par contre la décennie: 1979-1992 apparait comme
excédentaire, où l'on enregistre un maximum durant l'année 1990-1991 de 714 mm.
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
26
Figure II.1: Variation des précipitations moyennes annuelles à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980 – 2013/2014).
II.1.2. Répartition des précipitations moyennes mensuelles
Tableau II.3: Valeurs des précipitations moyennes mensuelles à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014).
Mois S O N D J F M A M J Jt A Pmoy
Précipitations
(mm) 25,3 40,7 60,4 52,4 48,3 54 53,9 41,4 40,5 16 5,5 10,8 449,2
D'après l'histogramme qui représente l'évolution mensuelle des précipitations durant la
période: 1979/1980 – 2013/2014, on observe deux périodes distinctes au niveau d’Oued El
Malah:
Une période Sèche: qui correspond à la saison d'Été (Juin, Juillet, Août), marquée par
une diminution importante des précipitations.
Une période Humide: correspond aux autres mois de l'année, où il y’a une alternance
de mois humides avec certains mois peu secs (fig. II.2),
donc nous pouvons conclure que la pluviométrie est irrégulière dans le bassin étudié.
D'autre part, les mois les plus pluvieux sont Novembre (60,4 mm) et Février (54
mm), par contre le mois de Juillet est le plus sec avec une hauteur de 5,5 mm.
0.0
10.0
20.0
30.0
40.0
50.0
60.0
70.0
80.0
19
79
/19
80
19
81
/19
82
19
83
/19
84
19
85
/19
86
19
87
/19
88
19
89
/19
90
19
91
/19
92
19
93
/19
94
19
95
/19
96
19
97
/19
98
19
99
/20
00
20
01
/20
02
20
03
/20
04
20
05
/20
06
20
07
/20
08
20
09
/20
10
20
11
/20
12
20
13
/20
14
Pré
cip
ita
tio
ns
(mm
)
Années
P moy = 449,2
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
27
Figure II.2: Histogramme des précipitations moyennes mensuelles à la station d'Aïn
Temouchent (1979/1980 – 2013/2014).
II.1.3. Répartition des précipitations saisonnières
Tableau II.4: Valeurs des précipitations saisonnières à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014).
Saison Automne Hiver Printemps Eté
Précipitations (mm) 126,4 154,8 135,7 32,3
La figure II.3, indique que la saison la plus humide est l'Hiver par contre la plus sèche
est notamment celle de l'Été.
Figure II.3 : Histogramme des précipitations saisonnières à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014).
0.0
1.0
2.0
3.0
4.0
5.0
6.0
7.0
S O N D J F M A M J J A
Pré
cip
ita
tio
ns
(mm
)
Mois
0.0
2.0
4.0
6.0
8.0
10.0
12.0
14.0
16.0
18.0
Automne Hiver printemps Eté
Pré
cip
ita
tio
ns
(mm
)
Saisons
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
28
II.2. Étude des températures
II.2.1. Variation interannuelle de la température
Tableau II.5 : Variation interannuelle de la température (1979/1980-2013/2014).
Années Températures
(°C) Années
Températures
(°C) Années
Températures
(°C)
1979/1980 17,22 1992/1993 17,36 2005/2006 18,16
1980/1981 17,2 1993/1994 17,89 2006/2007 18,13
1981/1982 18,46 1994/1995 17,95 2007/2008 18,21
1982/1983 17,18 1995/1996 18,02 2008/2009 17,89
1983/1984 17,87 1996/1997 17,82 2009/2010 18,96
1984/1985 17,68 1997/1998 18,74 2010/
2011 18,57
1985/1986 17,99 1998/1999 17,88 2011/2012 18,22
1986/1987 17,95 1999/2000 18,11 2012/2013 18,13
1987/1988 18,46 2000/2001 18,45 2013/2014 18,53
1988/1989 18,37 2001/2002 18,09
1989/1990 18,83 2002/2003 18,48 Température moyenne
1990/1991 17,59 2003/2004 18,11 =
1991/1992 17,2 2004/2005 17,92 18,04 °C
Le tableau II.5 et la figure II.4, montrent que la température maximale durant cette
période d‘étude a été observée en 2009/2010 avec une valeur de 18,96C, par contre la plus
faible est de 17.20C enregistrée en 1980/1981 et 1991/1992. La moyenne de la série est de
18,04°C.
Figure II.4: Variation interannuelle des températures à la station d’Ain Temouchent
(1979/1980-2013/2014).
0.16
0.17
0.17
0.18
0.18
0.19
0.19
0.20
19
79
/19
80
19
81
/19
82
19
83
/19
84
19
85
/19
86
19
87
/19
88
19
89
/19
90
19
91
/19
92
19
93
/19
94
19
95
/19
96
19
97
/19
98
19
99
/20
00
20
01
/20
02
20
03
/20
04
20
05
/20
06
20
07
/20
08
20
09
/20
10
20
11
/20
12
20
13
/20
14
Tem
pér
atu
res
(°C
)
Années
T moy = 18,04
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
29
II.2.2. Variation mensuelle de la température
Tableau II.6: Variation des températures moyennes mensuelles
Mois S O N D J F M A M J J A
T (°C) 23,5 19,81 15,33 12,45 11,28 11,83 13,51 15,2 18,29 22,49 25,96 26,84
La représentation graphique de la variation des températures moyennes mensuelles
(fig. II.5), montre que le mois de Janvier est le plus froid (11,28°C) alors que Août est le mois
le plus chaud (26.84°C).
Figure II.5: Variation mensuelle des températures à la station d’Ain Temouchent
III. Synthèse climatique
L’étude du climat nous permet de déterminer les périodes sèches et humides, et en se
basant sur des indices, elle permet de déterminer le type du climat de la région à partir des
précipitations et des températures.
Tableau II.7 : Valeurs des précipitations et des températures moyennes mensuelles
(1979/1980-2013/2014).
Mois S O N D J F M A M J Jt A
P (mm) 25,3 40,7 60,4 52,4 48,3 54 53,9 41,4 40,5 16 5,5 10,8
T (°C) 23,5 19,81 15,33 12,45 11,28 11,83 13,51 15,24 18,29 22,49 25,96 26,84
III.1. Diagramme pluvio-thermique de Bagnouls et Gaussen
Les diagrammes pluviothermique de Bagnouls et Gaussen sont établis selon la relation
P = 2T, les précipitations sont reportées à l’échelle double des températures. Cette relation
permet d'établir le diagramme pluvio-thermique sur la période (1979/1980 – 2013/2014)
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
0.25
0.30
S O N D J F M A M J J A
Tem
pér
atu
re (
°C)
Mois
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
30
Figure II.6: Diagramme pluvio-thermique de la station de Aïn Temouchent (1979/1980 –
2013/2014).
La courbe des températures passe au dessus de celle des précipitations pour une
période sèche s’étendant de la mi-mai jusqu’à la mi-octobre, alors que pour une période
humide, la courbe des précipitations passe au dessus de la courbe des températures.et ça
concerne le reste des mois.
III.2. Calcul des indices climatiques
A. Indice d'aridité de De. Martonne
De. Martonne a établi un indice d'aridité annuel et un autre mensuel indiquant le type de
mois, pour:
20 < I < 30 → Climat tempéré,
10 < I< 20 → Climat semi aride,
7,5 < I < 10 → Climat steppique,
5 < I < 7,5 → Climat désertique,
I < 5 → Climat hyper aride.
A.1. Indice d’aridité annuel (I)
I =P/(T+10)
Où:
P : Précipitations moyennes annuelles (mm).
T : Température moyenne annuelle (°C).
Tableau II.8: Indice d'aridité de De. Martonne (1979/1980-2013/2014).
P (mm) T (°C) I
449,2 18,04 16,02
0
5
10
15
20
25
30
35
0
10
20
30
40
50
60
70
S O N D J F M A M J Jt A
Tem
pér
atu
res
(°C
)
Pré
cip
ita
tio
ns
(mm
)
Mois
P(mm) T(°C)
Période humide Période sèche
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
31
L'indice de De. Martonne estimé à 16,02, montre l'appartenance de la station de notre
zone d'étude au régime semi aride, comme le confirme l'abaque de la figure II.7.
Figure II.7: Abaque de l'indice d'aridité de De. Martonne, à la station d'Aïn Temouchent
(1979/1980-2013/2014).
A.2. Indice d'aridité mensuel (i): donné par la relation:
i =12p/(t+10)
Où p et t représentent respectivement les précipitations et la température moyennes
du mois considéré.
20 < I < 30 → Climat tempéré.
10 < I< 20 → Climat semi aride.
7,5 < I < 10 → Climat steppique.
5 < I < 7,5 → Climat désertique.
I < 5 → Climat hyper aride.
Tableau II.9: Indices d'aridité mensuels de De. Martonne.
Mois S O N D J F M A M J Jt A
p (mm) 25,3 40,7 60,4 52,4 48,3 54 53,9 41,4 40,5 16 5,5 10,8
t (°C) 23,5 19,81 15,33 12,45 11,28 11,83 13,51 15,24 18,29 22,49 25,96 26,84
i 9,06 16,38 28,61 28,01 27,24 29,68 27,51 19,68 17,18 5,91 1,84 3,52
Type de
Climat S SA T T T T T SA SA D HA HA
D: désertique, SA : semi aride, T : tempéré, S : steppique, HA : hyper aride.
CHAPITRE II : ETUDE CLIMATIQUE
32
B. Indice de Moral
L'application de cet indice permet selon Moral de fixer la limite de la zone aride pour
un coefficient égal à l’unité:
IM = P / (T² - 10T + 200)
Où:
P: Précipitations moyennes annuelles (mm).
T: Température moyenne annuelle (°C).
Tableau II.10: Indice annuel de Moral.
P (mm) T (°C) IM
449,2 18,04 1,30
Si, IM 1=> climat sec, et si IM 1 => climat humide, dans ce cas IM= 1,30 1, donc
le climat dans la région d’Ain Temouchent est humide.
IV. conclusion
D’après l’étude climatique la région d’Ain Temouchent est caractérisée par un climat
méditerranéen humide avec un hiver relativement froid et pluvieux et un été chaud et sec. La
température moyenne annuelle est d’environ 18,04 °C. Le mois le plus chaud est Août avec
une température moyenne de 26,84 °C.
Le régime général des pluies est celui des zones semi-arides d’après l’indice de
De.Martonne. Il est caractérisé par des précipitations d’hiver avec un maximum enregistré en
mois de Novembre de 60,4 mm, et une période sèche, pratiquement sans pluie s’étendant de la
mi-mai jusqu’à la mi-octobre.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
33
I. Introduction
L’étude hydrochimique nous permet de connaitre la qualité physico-chimique des eaux,
et de confirmer les résultats de la prospection hydrogéologique.
La composition chimique des eaux change dépendamment du temps de séjour.
L'analyse des eaux a porté sur les échantillons prélevés au niveau des différents points d'eau
(puits, forages, sources) appartenant à la nappe des calcaires et grès d’Oligo-Miocène ainsi
qu'au niveau des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah dont la plus grande
partie a été réalisée par le laboratoire de chimie de l'A.N.R.H d'Oran (Agence Nationale des
Ressources Hydrauliques) et l'autre par le laboratoire d'A.D.E d'Aïn Temouchent (fig.III.1).
L'annexe IV donne les résultats des analyses physico-chimiques effectuées sur différents
points d'eau du bassin versant d'Oued El Malah, les concentrations sont exprimées en
milligramme par litre (mg/L) et en milliéquivalent par litre (méq/L). Ces concentrations nous
aide à déterminer la qualité des eaux ainsi que leur potabilité.
Figure III.1: Localisation des points d'eau étudiés au niveau du Bassin versant d'Oued El
Malah.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
34
Caractéristiques organoleptiques
L’odeur
L'eau étudiée ne présente aucune odeur particulière, ceci indique l'absence des produits
chimiques, de matières organiques en décomposition, de protozoaires et d'organismes
aquatiques.(Benhedda N., 2014)
La saveur
La plupart des points d'eau étudiés ne présentent aucun goût, par contre quelques uns
comme le point «El Malah II» révèle une saveur saumâtre dû à la forte quantité de chlorures
(7132mg/L) ainsi que les points situé à l’exutoire (3344mg/L), et oued Metguer (2722mg/L)
qui présentent une saveur plus ou moins saumâtre.(Benhedda N., 2014)
La couleur
L'eau étudiée est incolore et limpide, à l'exception du point d'eau «Bailiche Ouled Taoui»
qui possède une couleur plus ou moins marron.(Benhedda N., 2014), ceci indique la présence
d'ions métalliques qui changent la couleur de l'eau.
III. Interprétation des résultats d'analyses
III.1. Paramètres physiques
III.1.1. Eaux souterraines
a)- Potentiel d'hydrogène (pH)
C'est un paramètre physique qui détermine l'acidité ou l'alcalinité. Le pH est relié à
l'activité en protons: activité en ions H+ à l'équilibre (J.Rodier, 2009).
Tableau III.1: Classification des eaux selon le pH (J.Rodier, 2009).
pH Possibilités d’utilisation
pH 5 acidité forte
pH = 7 neutralité (eau pure)
7 à 8 neutralité rapprochée (eau de surface)
5.5 à 8 majorité des eaux souterraines
pH 8 alcalinité, évaporation intense
La plage des valeurs de pH est comprise entre 6,99et 8,2. Les variations de pH sont
assez homogènes (fig. III.2), donc les eaux sont rangées dans la gamme correspondant à la
majorité des eaux souterraines.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
35
Figure III.2 : Variation du pH des points d’eau souterraines.
b)- Conductivité et minéralisation
La conductivité mesure l’aptitude de l'eau à conduire le courant entre deux
électrodes. La plupart des matières dissoutes dans l'eau se trouvent sous forme d'ions chargés
électriquement. La mesure de la conductivité permet donc d'apprécier la quantité de sels
dissous dans l'eau et par suite donner une idée sur la minéralisation totale d’une eau.
La minéralisation est estimée à partir de la conductivité suivant le tableau ci- dessous.
Tableau III.2: Calcul de la minéralisation à partir de la conductivité (J.Rodier , 2009).
Conductivité (µS/cm). Minéralisation (mg/L).
Conductivité < 50
50 < conductivité < 166
166 < conductivité < 333
333 < conductivité < 833
833 < conductivité < 10 000
Conductivité > 10 000
1,365079 conductivité à 20°C
0,947658 conductivité à 20°C
0,769574 conductivité à 20°C
0,715920 conductivité à 20°C
0,758544 conductivité à 20°C
0,850432 conductivité à 20°C
Tableau III.3 : Valeurs de la conductivité et de la minéralisation
Point d'eau Conductivité (μS/cm) Minéralisati
on (mg/L)
AT3 1100 834,40
El Malah II 18700 15903,08
Aoubellil I 1400 1061,96
Sidi Mohammed 1000 758,54
ITAF Bis 4960 3762,38
Barrette 1210 917,84
Sidi Haddou 2320 1759,82
Faid El Kitane 5770 4376,80
6
6,4
6,8
7,2
7,6
8
8,4
AT
3
El
Mal
ah I
I
Ao
ub
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l I
Sid
i M
oham
med
ITA
F B
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Bar
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Bai
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Kér
ouli
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H.B
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02
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he
Aghla
l
Chab
aat
El
Leh
am
Ben
Do
um
a
Puit
s
Tao
ui
pH
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
36
Bailiche Ouled Taoui 2400 1820,51
Kéroulis 3630 2753,51
H.B 4360 3307,25
Chentouf 02 4800 3641,01
Ain Kihel V Bis 1924 1459,44
Sidi Boudia 700 530,98
Source Berkeche 1770 1342,62
Aghlal 2000 1517,09
Chabaat El Leham 3460 2624,56
Ben Douma 1960 1486,75
Puits 1920 1456,40
Taoui 1780 1350,21
La figure III.3 montre que les valeurs de conductivité électrique varient globalement entre
700 et 18700 µS/cm ce qui caractérise les eaux par une minéralisation élevée (Fig.III.4) c’est
évident dans le point d’eau El Malah II qui se caractérise par une valeur élevée 18700 µS/cm
et ceci est du probablement aux fortes concentrations en ions chlorures. La minéralisation
étant calculée à partir de la conductivité électrique présente la même allure.
Figure III.3: Variation de la conductivité électrique des différents points d’eau
souterraines.
0
4000
8000
12000
16000
20000
AT
3
El
Mal
ah I
I
Ao
ub
elli
l I
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ITA
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Bai
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touf
02
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Aghla
l
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Ben
Do
um
a
Puit
s
Tao
ui C
on
du
ctiv
ité
(μS
/cm
)
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
37
Figure III.4 : Variation de la minéralisation des points d’eau souterraines.
c)- Résidu sec
Le résidu desséché après évaporation de la quantité d'eau est considéré comme résidu
sec. La plage des valeurs du résidu sec est comprise entre 720 et 14040 mg/L, avec une
moyenne de 2510,81 mg/L, la majorité des valeurs du résidu sec est située au dessous de la
moyenne, ce qui implique une potabilité passable (fig. III. 5 ), mais certaines valeurs du résidu
sec sont très élevées comme El Malah II avec 14040 mg/L ce qui exprime une potabilité
mauvaise du à une différence dans le faciès lithologique qui influence le faciès chimique des
eaux.
Figure III.5 : Variation du résidu sec des différents points d’eau souterraines.
0.00
40.00
80.00
120.00
160.00
200.00
AT
3
El
Mal
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Bai
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aoui
Kér
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H.B
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02
Ain
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Bis
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ia
So
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l
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Tao
ui M
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ali
sati
on
(m
g/L
)
Points d'eau
0
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12000
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AT
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ITA
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Bai
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aoui
H.B
Chen
touf
02
Ain
Kih
el V
Bis
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l
Puit
s
Tao
ui
Rés
idu
sec
(m
g/L
)
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
38
La potabilité a été déterminée à partir du tableau ci-dessous.
Tableau.III.4: Potabilité en fonction du résidu sec (Rodier, 2009).
Résidu sec (mg/L). Potabilité.
RS < 500
500 < RS < 1000
1000 < RS < 2000
2000 < RS < 4000
4000 < RS < 8000
Bonne
Passable
Médiocre
Mauvaise
Momentanée
III.1.2. Eaux superficielles
a)- Potentiel d'hydrogène (pH)
Les valeurs du pH sont comprises entre 6,95 pour Oued Sennan et 8,37 au point RN
rive gauche.
Figure III.6: Variation du pH des différents points d’eau superficielles.
b)- Conductivité et minéralisation
Les valeurs de la conductivité oscillent entre 1980 à 7640 µS/cm (fig III.7) où la plus
faible apparait à l’Oued Sennan, ces valeurs sont supérieures à 1000 µS/cm indiquant une
minéralisation élevée (fig III.8).
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
O.A
ghla
l
O.B
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he
Bo
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jar
Exuto
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Ham
O.M
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RN
2 R
D
RN
2 R
G
O.S
ennan
O.T
ayeb
pH
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
39
Figure III.7: Variation de la conductivité éléctrique des différents points d’eau superficielles.
Figure III.8: Variation de la minéralisation des différents points d’eau superficielles.
c)- Résidu sec
D’après (Fig III.9) nous constatons que certaines valeurs du résidu sec sont comprises
entre 1480 et 1860 mg/L dans les points «RN2 RG, O. Sennan, O. Aghlal» exprimant une
potabilité médiocre, d'autres valeurs sont comprises entre 4060 et 5460 mg/L désignant une
potabilité momentanée et celle d’O. Tayeb représente une potabilité mauvaise.
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10000
O.A
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l
O.B
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Exuto
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O.M
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RN
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D
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2 R
G
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uct
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S/c
m)
Points d'eau
0.00
10.00
20.00
30.00
40.00
50.00
60.00
70.00
80.00
O.A
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O.B
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2 R
G
O.S
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O.T
ayeb
Min
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lisa
tio
n (
mg
/L)
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
40
Fig.III.9: Variation du résidu sec des points d’eau superficielles.
III.2. Paramètres chimiques
Contrôle des analyses chimiques par la balance ionique
Les analyses peuvent être contrôlées par la formule suivante:
BI=
Avec:
: Somme des quantités en réactions des cations.
: Somme des quantités en réactions des anions.
BI: Balance ionique en %.
Si :
- BI ≤ 2% Très bonne analyse
- 2%> BI > 5% Analyse acceptable
- BI >5% Mauvaise analyse
Tableau III.5 : Résultats des analyses chimiques.
Point d'eau ∑ Cations (méq/l) ∑ Anions
(méq/l) BI Remarque
AT3 13,31 12,35 3,74 Analyse acceptable
El Malah II 217,64 227,98 2,32 Analyse Acceptable
Aoubellil I 15,29 14,66 2,1 Analyse acceptable
Sidi Mohammed 13,35 12,42 3,61 Analyse acceptable
ITAF Bis 52,59 51,32 1,22 Bonne Analyse
Barrette 12,01 11,61 1,69 Bonne Analyse
Sidi Haddou 25,31 24,76 1,1 Bonne Analyse
Faid El Kitane 63,32 60,12 2,59 Analyse acceptable
Bailiche Ouled Taoui 23,22 25,02 3,73 Analyse acceptable
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
O.A
ghla
l
O.B
erkec
he
Bo
uhad
jar
Exuto
ire
Ham
O.M
etguer
RN
2 R
D
RN
2 R
G
O.S
ennan
O.T
ayeb
Rés
idu
sec
(m
g/L
)
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
41
Kéroulis 37,37 37,82 0,6 Bonne Analyse
H.B 47,11 43,81 3,63 Analyse acceptable
Chentouf 02 59,05 59,2 0,13 Bonne Analyse
Ain Kihel V Bis 24,47 24,55 0,16 Bonne Analyse
Sidi Boudia 13,84 10,17 15,29 mauvaise analyse
Source Berkeche 23,74 20,49 7,35 mauvaise analyse
Aghlal 25,36 24,46 1,81 Bonne Analyse
O. Aghlal 30,18 31,29 1,81 Bonne Analyse
O. Berkeche 69,38 70,44 0,76 Bonne Analyse
Bouhadjar 77,65 81,61 2,49 Analyse acceptable
Exutoire 104,5 110,3 2,7 Analyse acceptable
Ham 39,16 35,84 4,43 Analyse acceptable
O. Metguer 85,26 91,84 3,72 Analyse acceptable
Puits 20,23 21,45 2,93 Analyse acceptable
RN2 RD 65,81 61,99 2,99 Analyse acceptable
RN2 RG 30,54 27,09 5,99 Mauvaise analyse
O. Sennan 24,9 23,58 2,72 Analyse acceptable
Taoui 19,84 19,96 0,3 Bonne Analyse
O. Tayeb 35,44 36,56 1,56 Bonne Analyse
Nous pouvons voir que dans l’ensemble les analyses sont bonnes et peuvent être
utilisées pour la suite du travail.
IV Détermination des faciès chimiques
Les faciès hydrochimiques sont souvent utilisés en hydrogéologie afin d'avoir une idée
sur la composition des eaux naturelles. On les détermine par le calcul des quantités en
réaction, qui sont exprimées par la formule caractéristique ou la formule ionique obtenue de la
manière suivante:
On classe de gauche à droite par ordre croissant les quantités en réaction des anions
ensuite des cations en se basant sur la prédominance de tel ou tel ion.
Les principaux faciès hydrochimiques rencontrés dans les eaux du bassin versant
d'Oued El Malah sont illustrés sur le tableau.III.6 pour les eaux superficielles et sur le
tableau.III.7 pour les eaux souterraines.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
42
Tableau.III.6: Classification des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah
selon leurs faciès.
Faciès chimique Formule caractéristique Points d'eau
Chloruré
Sodique et
Potassique
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r NO3
- O. Aghlal - Exutoire - O. Metguer -
RN2 RD - O. Tayeb r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r NO3
-
Bouhadjar - O. Sennan r Na
++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
r Cl- > r SO4
2- > r HCO3
- > r NO3
-
O. Berkeche r Na
++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r NO3
-
Ham r Na
++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r NO3
-
RN2 RG r Na
++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
Tableau.III.7: Classification des eaux souterraines du bassin versant d'Oued El Malah selon
leurs faciès.
Aquifère Faciès
chimique Formule caractéristique Points d'eau
All
uv
ion
s q
ua
tern
air
es
r Cl
- > r SO4
2- > r HCO3
- > r
NO3- El Malah II
r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
Chloruré
Sodique et
potassique
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Bailiche Ouled
Taoui
r Na++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Hammam
Bouhadjar r Na
++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
Pli
o-Q
ua
tern
air
e
r HCO3
- > r Cl
- > r NO3
- > r
SO42-
AT3
r Na++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
r HCO3
- > r Cl
- > r SO4
2- > r
NO3-
Sidi
Mohammed Bicarbonaté
Sodique et
potassique
r Na++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
r HCO3- > r Cl
- > r SO4
2- > r
NO3- Sidi Boudia
r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
r Cl
- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3-
ITAF Bis –
Barrette r Na
++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
Chloruré
Sodique et
potassique
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Sidi Haddou
r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
r Cl- > r SO4
2- > r HCO3
- > r
NO3- Faid El Kitane
r Na++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
Sulfaté
Sodique et
potassique
r SO42-
> r HCO3- > r Cl
- > r
NO3- Ain Kihel V
Bis r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
43
r Cl
- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Kéroulis
Pli
ocè
ne
r Na++ r K
+ > r Mg
2+ > r Ca
2+
Chloruré
Sodique et
potassique
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Chentouf 02
r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
r Cl
- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3-
Source
Berkeche
Mio
cèn
e
r Ca2+
> r Mg2+
> r Na++ r K
+
Chloruré
Calcique
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Puits
r Ca2+
> r Na++r K
+ > r Mg
2+
Chloruré
sodique et
potassique
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Aghlal
r Na++ r K
+ > r Ca
2+ > r Mg
2+
Chloruré
Magnésien
r Cl- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3- Taoui
r Mg2+
> r Na++ r K
+ > r Ca
2+
Oli
go
-
Mio
cèn
e
r Cl
- > r HCO3
- > r SO4
2- > r
NO3-
Aoubellil I Chloruré
Calcique r Ca
2+ > r Na
++ r K
+ > r Mg
2+
r : Quantité en réaction (meq/L)
V. Représentation graphique des faciès hydrochimiques
Afin de bien identifier les faciès hydrochimiques et d'avoir une indication sur l'aspect
qualitatif des eaux souterraines ainsi que superficielles, la représentation graphique des
résultats d'analyses s'avère un outil inévitable. Pour atteindre cet objectif, on a eu recours au
diagramme de Schöeller-Berkaloff et à celui de Piper. La réalisation de ces diagrammes a été
faite à l'aide du logiciel "Diagrammes".
V.1. Diagramme de Schöeller-Berkaloff
Le diagramme de Schöeller-Berkaloff permet de représenter le faciès chimique des
échantillons d'eau.
Chaque échantillon est représenté par une ligne brisée, la concentration de chaque
élément chimique est figurée par une ligne verticale en échelle logarithmique, la ligne brisée
est formée en reliant tous les points qui représentent les différents éléments chimiques. Un
groupe d'eau de minéralisation variable mais dont les proportions sont les mêmes pour les
éléments dissous, donnera une famille de lignes brisées parallèles entre elles. Lorsque les
lignes se croisent, un changement de faciès chimique est mis en évidence.
V.1.1. Eaux superficielles
Les eaux superficielles sont caractérisées par un faciès chloruré sodique (fig.III.10.a et
b), permettant de dire que la minéralisation des eaux est liée aux cations "Sodium+Potassium"
et aux anions "chlorures".
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
44
Figure III.10.a : Représentation des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah sur
le diagramme de Schöeller-Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
45
Figure 31.b : Représentation des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El Malah sur le
diagramme de Schöeller-Berkaloff.
V.1.2. Eaux souterraines
A. Eaux des alluvions quaternaires
Les eaux de l'aquifère des alluvions quaternaires renferment un facies chloruré sodique
(fig.III.11) dans les points «El Malah II, Bailiche Ouled Taoui, Hammam Bouhadjar».
B. Eaux du Plio-Quaternaire: On distingue trois faciès (fig.III.12)
Un faciès chloruré sodique dans les points d'eau «ITAF Bis, Barrette, Sidi Haddou,
Faid El Kitane», un faciès bicarbonaté sodique dans les points «AT3, Sidi Mohammed, Sidi
Boudia» et un faciès sulfaté sodique dans le point d'eau «Ain Kihel V Bis».
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
46
C. Eaux du Pliocène : (fig.III.13)
Les eaux de l'aquifère pliocène sont chlorurées sodiques au niveau des points d'eau
«Kéroulis, Chentouf 02».
D. Eaux du Miocène : (fig.III.14)
Les eaux de l'aquifère miocène sont chlorurés calciques au niveau de la source
Berkeche et le point d'eau «Puits», chloruré sodique dans le point Aghlal et chloruré
magnésien dans le point d'eau Taoui.
E. Eaux d'Oligo-Miocène : (fig.III.15)
Les eaux de l'aquifère d'Oligo-Miocène comporte un facies chloruré calcique dans le
point Aoubellil I.
Figure III.11 : Représentation des eaux des alluvions quaternaires sur le diagramme de
Schöeller-Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
47
Figure III.12.a : Représentation des eaux du Plio-Quaternaire du faciès bicarbonté sodique et
sulfaté sodique sur le diagramme de Schöeller-Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
48
Figure III.12.b : Représentation des eaux du Plio-Quaternaire du faciès chloruré sodique sur le
diagramme de Schöeller-Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
49
Figure III.13 : Représentation des eaux du Pliocène sur le diagramme de Schöeller-
Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
50
Figure III.14 : Représentation des eaux du Miocène sur le diagramme de Schöeller-Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
51
Figure III.15 : Représentation des eaux de l'Oligo-Miocène sur le diagramme de Schöeller-
Berkaloff.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
52
V.2. Diagramme de PIPER
Ce diagramme permet de représenter plusieurs échantillons d'eau simultanément. Il est
composé de deux triangles permettant de représenter le faciès cationique et le faciès anionique
et d'un losange synthétisant le faciès global, les nuages de points concentrés dans un pôle
représentent pour les différents échantillons la combinaison des éléments cationiques et
anioniques. Le diagramme de Piper est particulièrement adapté à l'étude de l'évolution des
faciès des eaux lorsque la minéralisation augmente, ou bien pour comparer des groupes
d'échantillons entre eux et indiquer les types de cations et anions dominants.
V.2.1. Eaux superficielles
La majorité des eaux superficielles appartiennent au groupe "Eau chlorurée sodique et
potassique mis à part Oued Aghlal, Oued Berkeche qui se trouvent à la frontière car on note
une absence de cations dominants, ces deux points d’eau appartiennent au groupe "Eau
chlorurée et sulfatée calcique et magnésienne" (fig.III.16).
Figure III.16: Classification des eaux superficielles du bassin versant d'Oued El
Malah selon le diagramme de Piper.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
53
V.2.2. Eaux souterraines
Selon le diagramme de Piper, les eaux des alluvions quaternaires (fig.III.17)
appartiennent au groupe "Eau chlorurée sodique et potassique ou sulfatée sodique" sauf le
point «Bailiche Ouled Taoui» qui appartient au groupe "Eau chlorurée et sulfatée calcique et
magnésienne".
Les eaux du Plio-Quaternaire (Fig.III.18) appartiennent au groupe "Eau chlorurée
sodique et potassique ou sulfatée sodique" à l'exception des deux points d'eau «Sidi Haddou»
qui appartient au groupe "Eau chlorurée et sulfatée calcique et magnésienne" et «Sidi Boudia»
qui appartient au groupe "Eau bicarbonatée/carbonatée sodique et potassique".
Les eaux du Pliocène (fig.III.19) appartiennent au groupe "Eau chlorurée sodique et
potassique ou sulfatée sodique".
Les eaux du Miocène (fig.III.20) appartiennent au groupe "Eau chlorurée et sulfatée
calcique et magnésienne".
Les eaux d'Oligo-Miocène (fig.III.21) appartiennent au groupe "Eau chlorurée et
sulfatée calcique et magnésienne".
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
54
Figure III.17 : Classification des eaux des alluvions quaternaires selon le diagramme
de Piper.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
55
Figure III.18: Classification des eaux du Plio-Quaternaire selon le diagramme de Piper.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
56
Figure III.19: Classification des eaux de Pliocène selon le diagramme de Piper.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
57
Figure III.20: Classification des eaux de Miocène selon le diagramme de Piper.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
58
Figure III.21: Classification des eaux d’Oligo-Miocène selon le diagramme de Piper.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
59
VI. Aptitude des eaux à l’irrigation
VI.1. Indice de Kelly’s Ratio (KR)
L’indice de Kelly’s Ratio (kR) est représenté par le rapport des concentrations de Na
La somme de Ca² et de Mg² . Il constitue une base pour la détermination de l’aptitude des
eaux à l’irrigation (Paliwal K.V., 1967).
Une grande concentration en Na+ dans l’eau d’irrigation est considérée comme
inappropriée pour son utilisation, cet indice est donné par la relation suivante :
Si : KR < 1 : l’eau est considérée comme bonne pour l’irrigation.
Si : KR > 1 : l’est est mauvaise pour l’irrigation (elle est déconseillée).
les concentrations de Na+,Ca
2+,Mg
2+ sont en méq/L.
Tableau III.8 : Classification des eaux d’Oued El Malah selon le KR.
Points d'eau Ca2+
Mg2+
Na+ KR Résultat
AT3 1 3,2 8,5 2,02 Mauvaise
El Malah II 25 11,5 180 4,93 Mauvaise
Aoubellil I 5,8 3,99 5,4 0,55 Bonne
Sidi Mohammed 2,1 4,2 6,8 1,08 Mauvaise
ITAF Bis 5 5,62 41 3,86 Mauvaise
Barrette 1,5 2,98 7 1,56 Mauvaise
Sidi Haddou 6,5 6,38 12,1 0,94 Bonne
Faid El Kitane 2,88 7,02 50,5 5,1 Mauvaise
Bailiche Ouled Taoui 6,48 7,09 9,5 0,7 Bonne
Kéroulis 4,1 14,5 18,47 0,99 Bonne
H.B 7 6,35 33 2,47 Mauvaise
Chentouf 02 13,87 12,45 32 1,22 Mauvaise
Ain Kihel V Bis 2,6 1,97 19,7 4,31 Mauvaise
Sidi Boudia 3,8 2,09 7,82 1,33 Mauvaise
Source Berkeche 10,6 9 3,91 0,2 Bonne
Aghlal 9,13 4,05 11,82 0,9 Bonne
O. Aghlal 9,731 6,83 13,31 0,8 Bonne
O. Berkeche 12,82 24,77 31,41 0,84 Bonne
Bouhadjar 16,57 17,03 43,54 1,3 Mauvaise
Exutoire 12,72 12,59 78,56 3,1 Mauvaise
Ham 3,892 7,653 26,62 2,31 Mauvaise
O. Metguer 23,5 18,35 43,02 1,03 Mauvaise
Puits 7,585 5,102 7,395 0,58 Bonne
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
60
RN2 RD 13,67 9,298 42,02 1,83 Mauvaise
RN2 RG 5,788 5,925 18,01 1,54 Mauvaise
O. Sennan 2,894 5,266 15,92 1,95 Mauvaise
Taoui 5,389 7,324 7,003 0,55 Bonne
O. Tayeb 7,635 6,583 20,4 1,43 Mauvaise
Figure III.22 : Histogramme présente les variations de Kelly’s Ratio.
D’après la fig.III.22 nous remarquons que la plupart des valeurs de KR sont supérieur
à 1, qui indique une mauvaise qualité d’eau pour l’irrigation, mis à part les sources Aoubellil
I, Bailiche Ouled Taoui, Kéroulis Source Berkeche, Aghlal, O. Aghlal, O. Berkeche, puits,
Taoui. Cela est dû à la forte teneur en sodium pour la plus part des points.
VI.2. pourcantage du soudium (Na%) et classification des eaux par la méthode de
Wilcox
Il est basé sur la concentration totale des sels dissous et le pourcentage de Sodium par
rapport aux autres sels dans l’eau (Wilcox, 1955).
%
Tableau III.9 : Classification des eaux d’irrigation selon le %Na
Paramètre
Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5
Très
bonne Bonne Admissible Médiocre Mauvaise
%Na 20-40 40-60 60-80
,000
1,000
2,000
3,000
4,000
5,000
6,000 A
T3
E
l M
alah
II
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N2
RD
R
N2
RG
O
. S
ennan
T
aoui
O. T
ayeb
KR
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
61
Tableau III.10 : Classification des eaux d’irrigation d’Oued El Malah selon le %Na
Nom Ce
(µS/cm) Na% Résultat
AT3 1100 68,44 Médiocre
El Malah II 18700 83,23 Mauvaise
Aoubellil I 1400 35,97 Bonne
Sidi Mohammed 1000 52,81 Admissible
ITAF Bis 4960 79,81 Médiocre
Barrette 1210 62,7 Médiocre
Sidi Haddou 2320 49,11 Admissible
Faid El Kitane 5770 84,37 Mauvaise
Bailiche Ouled Taoui 2400 41,56 Admissible
Kéroulis 3630 50,23 Admissible
H.B 4360 71,66 Médiocre
Chentouf 02 4800 55,43 Admissible
Ain Kihel V Bis 1924 81,32 Mauvaise
Sidi Boudia 700 57,44 Admissible
Source Berkeche 1770 17,44 Très bonne
Aghlal 2000 48,03 Admissible
O. Aghlal 2500 45,12 Admissible
O. Berkeche 5520 45,82 Admissible
Bouhadjar 7060 56,73 Admissible
Exutoire 9320 75,79 Médiocre
Ham 3220 70,52 Médiocre
O. Metguer 7640 50,91 Admissible
Puits 1920 37,3 Bonne
RN2 RD 5630 65,1 Médiocre
RN2 RG 2540 61,65 Médiocre
O. Sennan 1980 67,23 Médiocre
Taoui 1780 35,94 Bonne
O. Tayeb 3040 59,88 Bonne
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
62
Figure III.23 : Variations du pourcentage en sodium (Na%)
La figure III.23 et le tableau III.10, montrent que les eaux de la région sont qualifiées
de très bonne, bonne, admissible,médiocre et mauvaise pour l’irrigation.
0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70 0.80 0.90
AT
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Tao
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O. T
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Na
%
Points d'eau
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
63
Figure III.24 : Diagramme de Wilcox.
D’après la figure III.24 nous remarquons que les eaux d’Oued El Malah appartient du
cinq classe excellente, bonne, admissible,médiocre et mauvaise pour l’irrigation.
VI.3. Sodium Alcalinity Ratio" SAR"
Vu le futur développement de l'agriculture dans notre région d'étude, nous avons jugé
utile de déterminer la convenance des eaux souterraines ou bien superficielles à l'irrigation.
Pour cela, nous avons établi le S.A.R qui se définit par l'équation suivante:
222 )÷+rMg(rCa
rNaSAR=
++
+
rNa
+: Concentration du Sodium (meq/L).
rCa2+
: Concentration du Ccalcium (meq/L).
rMg2+
: Concentration du Magnésium (meq/L).
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
64
SAR < 10 : Eaux excellentes (eaux utilisées avec peu de danger d’alcalinisation des
sols).
10 SAR 18 : Eaux bonnes (eaux utilisées avec un danger appréciable
d’alcalinisation).
SAR 26 : Eaux convenables (eaux pouvant provoquer un danger
d’alcalinisation)
SAR > 26 : Eaux médiocres (eaux présentant un danger d’alcalinisation très fort).
Les valeurs du S.A.R et de la conductivité sont données dans le tableau ci-dessous:
Tableau.III.11: Valeurs du S.A.R et de la conductivité pour les eaux du bassin versant d'Oued
El Malah.
Points d'eau SAR Conductivité
(µS/cm) Remarque
AT3 5,87 1100 Excellente
El Malah II 42,13 18700 Médiocre
Aoubellil I 2,44 1400 Excellente
Sidi Mohammed 3,83 1000 Excellente
ITAF Bis 17,79 4960 Bonne
Barrette 4,68 1210 Excellente
Sidi Haddou 4,77 2320 Excellente
Faid El Kitane 22,7 5770 Convenable
Bailiche Ouled Taoui 3,65 2400 Excellente
Kéroulis 6,06 3630 Excellente
H.B 12,77 4360 Bonne
Chentouf 02 8,82 4800 Excellente
Ain Kihel V Bis 13,03 1924 Bonne
Sidi Boudia 4,56 700 Excellente
Source Berkeche 1,25 1770 Excellente
Aghlal 4,6 2000 Excellente
O. Aghlal 4,63 2500 Excellente
O. Berkeche 7,25 5520 Excellente
Bouhadjar 10,62 7060 Bonne
Exutoire 22,08 9320 Convenable
Ham 11,08 3220 Bonne
O. Metguer 9,4 7640 Excellente
Puits 2,94 1920 Excellente
RN2 RD 12,4 5630 Bonne
RN2 RG 7,44 2540 Excellente
O. Sennan 7,88 1980 Excellente
Taoui 2,78 1780 Excellente
O. Tayeb 7,65 3040 Excellente
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
65
Nous reportons les valeurs calculées du S.A.R en fonction de celles de la conductivité
sur le diagramme de classification des eaux d'irrigation qui comporte des classes de
différentes qualités d'eau (fig.III.25).
Figure III.25: S.A.R des eaux du bassin versant d'Oued El Malah.
La position de ce point caractérise la qualité des points d'eau du bassin d'Oued El
Malah pour l'irrigation, ceci est précisé dans le tableau.III.12 (D'après J. Servant 1975,
classification des eaux d'irrigation, U.S salinity LAB).
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
66
Tableau.III.12: Classification des eaux destinées à l'irrigation.
Degré Qualité Classe Description
1 Excellente C1-S1 Eau utilisable sans danger pour l'irrigation de la plupart des
cultures, sur la plupart des sols.
2 Bonne
C2-S1
C2-S2
En général, eau pouvant être utilisée sans contrôle particulier
pour l'irrigation des plantes moyennement tolérantes aux sels,
sur sols ayant une bonne perméabilité.
Principaux problèmes dus aux plantes trop sensibles au sodium
et aux sols à forte capacité d'échange d'ions (sols argileux).
3 Admissible C3-S1
En général, eau convenant à l'irrigation des cultures tolérantes
au sel, sur des sols bien drainés.
L'évolution de la salinité doit cependant être contrôlée.
Principaux problèmes dus aux plantes trop sensibles au
sodium et aux sols à faible perméabilité.
4
Médiocre
C4-S1
C4-S2
C3-S3
En général, eau fortement minéralisée pouvant convenir à
l'irrigation de certaines espèces bien tolérantes au sel et sur des
sols bien drainés et lessivés.
5
Mauvaise
C3-S4
C4-S3
C4-S4
Eau ne convenant généralement pas à l'irrigation, mais pouvant
être utilisée sous certaines conditions: sols très perméables, bon
lessivage, plantes tolérant très bien le sel.
D'après la figure.III.25, nous remarquons que les points d'eau s'inscrivent dans huit
classes: C2-S1, C3-S1, C4-S1, C3-S2, C4-S2, C3-S3, C4-S3, C4-S4.
Et en se référant au tableau.III.12, nous constatons que:
Le point d'eau " Sidi Boudia" situé à la classe "C2-S1", présente une eau de bonne
qualité pour l'irrigation.
Les points d'eau "Sidi Mohammed, Barrette, Aoubellil I, Source Berkeche, Puits,
Taoui" appartenant à la classe "C3-S1" révèlent des eaux convenables pour l'irrigation.
Le point d'eau "Bailiche Ouled Taoui" (classe C4-S1) présente une eau de qualité
médiocre pour l'irrigation.
Les points d'eau "AT3, Aghlal, O. Sennan" localisés à la classe "C3-S2", présentent
des eaux admissibles pour l'irrigation.
Les points d'eau "Sidi Haddou, O. Aghlal, Kéroulis, RN2 RG, O. Tayeb" appartenant à
la classe "C4-S2" révèlent des eaux médiocres pour l'irrigation.
Le point d'eau "Ain Kihel V Bis" (classe C3-S3) révèle une eau médiocre pour
l'irrigation.
Les points d'eau "Ham, Chentouf 02, O. Berkeche, O. Metguer" (classe C4-S3)
présentent des eaux mauvaises pour l'irrigation.
Les points d'eau "Bouhadjar, RN2 RD, Hammam Bouhadjar, ITAF Bis, Faid El
Kitane, Exutoire, El Malah II" situés à la classe "C4-S4", présentent des eaux de
mauvaises qualités pour l'irrigation.
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
67
VII. Rapports caractéristiques
On appelle rapport caractéristique, le rapport de certains éléments chimiques exprimés
en meq/L. Les rapports étudiés dans notre cas sont: rMg2+
/rCa2+
, (rCa2+
+rMg2+
)/rNa+ ,
rSO42-
/rCl- , rHCO3
-/rCl
-.
Tableau III.13: Résultats des rapports caractéristiques.
Point d'eau rMg2+
/Ca2+
(rCa2+
+rMg2+
)/rNa+ rSO4
2-/rCl
- rHCO3
-/rCl
-
AT3 (1ère
analyse) 3,2 0,494 0,091 1,027
El Malah II 0,46 0,203 0,09 0,043
Aoubellil I 0,688 1,813 0,193 0,901
Sidi Mohammed 2 0,926 0,313 1,202
ITAF Bis 1,124 0,259 0,237 0,293
Barrette 1,987 0,64 0,354 0,857
Sidi Haddou 0,982 1,064 0,128 0,417
Faid El Kitane 2,438 0,196 0,124 0,09
Bailiche Ouled Taoui 1,094 1,428 0,116 0,268
Kéroulis 3,537 1,007 0,133 0,211
H.B 0,907 0,405 0,036 0,35
Chentouf 02 0,898 0,823 0,101 0,139
Ain Kihel V Bis 0,758 0,232 1,341 1,294
Sidi Boudia 0,55 0,753 0,261 1,954
Source Berkeche 0,849 5,013 0,22 0,744
Aghlal 0,444 1,115 0,414 0,508
O. Aghlal 0,702 1,244 0,344 0,557
O. Berkeche 1,931 1,197 0,323 0,059
Bouhadjar 1,028 0,772 0,093 0,15
Exutoire 0,989 0,322 0,046 0,121
Ham 1,966 0,434 0,208 0,517
O. Metguer 0,781 0,973 0,036 0,151
Puits 0,673 1,716 0,145 0,677
RN2 RD 0,68 0,547 0,155 0,213
RN2 RG 1,024 0,65 0,073 0,592
O. Sennan 1,82 0,513 0,368 0,888
Taoui 1,359 1,815 0,182 0,481
O. Tayeb 0,862 0,697 0,058 0,741
Le rapport rMg2+
/rCa2+
est supérieur à 1 pour les points d'eau "AT3, Sidi Mohammed,
ITAF Bis, Barrette, Faid El Kitane, Bailiche Ouled Taoui, Kéroulis, O. Berkeche,
Bouhadjar, Ham, RN2 RG, O. Sennan, Taoui"; ce qui traduit la dominance du
CHAPITRE III : HYDROCHIMIE
68
magnésium, ainsi qu'il est inférieur à 1 pour les points restants traduisant la dominance
du calcium, cela est due à la solubilité des calcaires riches en calcium.
Le rapport (rCa2+
+rMg2+
)/rNa+ est supérieur à 1 pour les points "Aoubellil I, Sidi
Haddou, Bailiche Ouled Taoui, Kéroulis, Source Berkeche, Aghlal, O. Aghlal, O.
Berkeche, Puits, Taoui"; ce qui signifie la dominance du calcium et le magnésium,
tandis qu'il est inférieur à 1 indiquant la dominance du sodium pour les points d'eau
qui restent.
Le rapport rSO42-
/rCl- est généralement inférieur à 1 mis à part le forage "Ain Kihel V
Bis", ce qui indique la nette dominance des chlorures sur les sulfates.
Le rapport rHCO3-/rCl
- est inférieur à 1, ce qui indique la dominance des chlorures
pour la plupart des points d'eau sauf aux points "AT3, Sidi Mohammed, Ain Kihel V
Bis, Sidi Boudia" où il est supérieur à 1 traduisant la dominance des bicarbonates qui
est liée essentiellement aux formations carbonatées.
VII. Conclusion
À partir des analyses physico-chimiques, on peut dire que les eaux du bassin versant
d'Oued El Malah ont:
- Une conductivité comprise entre 700 et 18700 µS/cm pour les eaux souterraines, les
fortes valeurs peuvent être liées à une contamination par des eaux salées provenant soit de la
mer ou bien de la Sebkha d'Oran et entre 1980 et 9320 µS/cm pour les eaux superficielles.
- Une minéralisation élevée pour les deux types d’eaux souterraines ou superficielles (les
Oueds).
- Un résidu sec entre 720 et 14040 mg/L pour les eaux souterraines et entre 1480 et 6360
mg/L pour les eaux superficielles, les hautes teneurs peuvent être dues aux venues d'eaux
salées dans le bassin.
- Un pH de 6,99 à 8,2 pour les eaux souterraines et de 6,95 à 8,52 pour les eaux
superficielles.
On constate une prédominance des ions sodium et des chlorures pour la plupart des points
d'eau.
La minéralisation des eaux progresse du Sud vers le Nord, cela est due principalement
à la nature lithologique des formations traversées comme par exemple le Plio-Quaternaire
(Sud- ouest du bassin) est représenté par des basaltes moins solubles dans l'eau tandis que le
Miocène est représenté par des calcaires qui sont solubles dans l'eau et due aussi aux venues
d'eaux salées vers le Nord.
Le diagramme de Schöeller-Berkaloff nous permet de distinguer cinq familles de faciès:
- Chloruré Sodique,
- Chloruré Calcique,
- Chloruré Magnésique,
- Bicarbonaté Sodique,
- Sulfaté Sodique.
La classification du diagramme de salinité présente une qualité bonne, admissible,
médiocre et parfois mauvaise à l'irrigation par endroit.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
69
I. Introduction
Que ce soit à l'issue d'une enquête, par observation directe ou à la suite d'une
expérimentation, nous disposons à présent d'un ensemble de données. Elles nous sont
généralement fournies de façon brute sauf, bien sûr, si elles ont déjà été traitées par ailleurs.
Supposons toutefois que nous ayons déjà franchi un certain nombre d'étapes dans notre
analyse de ces données : nous savons pourquoi les données ont été recueillies, à quelles
variables elles correspondent, quelles échelles de mesure et quels codages ont été utilisés.
Il nous faut à présent traiter cet ensemble de données. Tout naturellement, cela
commence par les organiser, les regarder, les représenter graphiquement, regrouper celles qui
se ressemblent, élaborer les moyens de rassembler l'information sous une forme aisée à
manipuler, cela est fait par l’utilisation des méthodes comme la boite à moustaches, l’analyse
en composantes principales, la classification ascendante hiérarchique. Dans ce chapitre nous
avons expliqué ces méthodes d’après l’utilisation d’une série statistique hydrochimique.
II. Boite à moustaches de Tukey
La boîte à moustaches une traduction de Box & Whiskers Plot, est une invention de
TUKEY (1977) pour représenter schématiquement la distribution d’une variable.
Cette représentation graphique peut être un moyen pour approcher les concepts
abstraits de la statistique.
II.1. Principe de la boite à moustaches
La boîte à moustaches résume seulement quelques caractéristiques de position du
caractère étudié (médiane, quartiles, minimum, maximum).
Il s'agit de tracer un rectangle allant du premier quartile au troisième quartile et coupé
par la médiane. Ce rectangle suffit pour le diagramme en boîte. On ajoute alors des segments
aux extrémités menant jusqu'aux valeurs extrêmes (minimum et maximum).
II.2. Objectif de la boite à moustaches
Représenter schématiquement une distribution statistique en intégrant des paramètres
de tendance centrale et de dispersion, la lecture de ce type de graphique devient complète et
les comparaisons entre plusieurs séries sont visuellement possibles.
II.3. L’étude des faciès chimique par la boite à moustaches
La boîte à moustaches utilise 5 valeurs qui résument des données : le minimum, les 3
quartiles Q1, Q2 (médiane), Q3, et le maximum.
Les données dans notre cas comportent 7 variables la quantité en réaction de
Ca2+
,Mg2+
, Na++K
+,HCO3
-, Cl
-, SO4
2-, et NO3
- et 28 observations (points d’eau).
II.3.1. Boite à moustaches pour le faciès Chloruré sodique et potassique
D’après le tableau IV.1 et la figure IV.1, nous remarquons que les valeurs du milieu
des boites de Ca2+
et de Mg2+
sont plus centrées et homogènes que les valeurs de Na++K
+ qui
sont dispersés et les valeurs du milieu de HCO3-, SO4
2-et NO3
- sont plus centrées et
homogènes que pour le Cl- qui sont dispersées et élevées.
L’écart interquartile est plus étalé pour le Na++K
+ que pour le Ca
2+et le Mg
2+ et la
distribution est plus asymétrique, ainsi il est plus étalé pour le Cl- que pour le reste des anions
et la distribution est plus asymétrique.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
70
Donc on peut conclure qu’il y’a une homogénéité entre les chlorures et le sodium et le
potassium, pour confirmer que notre faciès est chloruré sodique et potassique.
Tableau IV.1: Caractéristiques statistiques du faciès chloruré sodique et potassique
Ca2+
Mg2+
Na++K
+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
1er
quartile 4,78 6,24 15,96 6,2 16,21 2,07 0,11
Minimum 1,5 2,98 7,53 2,92 4,95 1,13 0,08
Médiane 7,32 7,06 29,71 9,12 29,78 4,32 0,28
Maximum 25 24,77 181,14 14,97 201 18 3,03
3ème
quartile 13,03 12,49 42,98 10,03 49,46 6,06 0,62
Figure IV.1 : Boite à moustaches pour le faciès chloruré sodique et potassique.
II.3.2. Boite à moustaches pour le faciès Bicarbonaté sodique et potassique
D’après le tableau IV.2 et la figure IV.2, on peut dire que les valeurs du milieu de
Ca2+
, Mg2+
et Na++K
+ sont centrées et homogènes et que les valeurs de Na
++K
+sont élevées
par rapport aux valeurs de Ca2+
et Mg2+
, et concernant les valeurs du milieu de HCO3-, SO4
2-et
NO3- sont plus centrées et homogènes que pour le Cl
- qui sont dispersées mais les valeurs des
bicarbonates sont élevées par rapport aux autres.
L’écart interquartile est plus étalé pour le Ca2+
que pour le reste des cations et la
distribution est symétrique pour les trois cations.
L’écart interquartile est plus étalé pour le Cl- que pour le reste des anions et la
distribution est plus asymétrique.
Donc on peut conclure qu’il y’a une homogénéité entre les bicarbonates et le sodium
et le potassium (valeurs élevées), pour confirmer que notre faciès est bicarbonaté sodique et
potassique.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
71
Tableau IV.2: Caractéristiques statistiques du faciès bicarbonaté sodique et potassique pour
les cations et les anions.
Ca2+
Mg2+
Na++K
+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
1er
quartile 1,55 2,65 7,5 5,72 3,94 0,65 0,33
Minimum 1 2,09 7,05 5,66 3,07 0,5 0,3
Médiane 2,1 3,2 7,95 5,77 4,8 0,8 0,35
Maximum 3,8 4,2 9,11 6 5,51 1,5 0,68
3ème
quartile 2,95 3,7 8,53 5,89 5,16 1,15 0,52
Figure IV.2 : Boite à moustaches pour le faciès bicarbonaté sodique et potassique.
II.3.3. Boite à moustaches pour le faciès sulfaté sodique et potassique
D’après le tableau IV.3 et la figure IV.3, nous remarquons que la boite n’est pas nette
car il s’agit d’un seul échantillon. Les valeurs du milieu de Ca2+
, Mg2+
, Na++K
+, HCO3
-, Cl
-,
SO42-
et NO3- sont centrées et homogènes et que les valeurs de Na
++K
+ et les sulfates sont
élevées par rapport aux autres valeurs.
La distribution est symétrique pour les cations et les anions.
On peut donc conclure qu’il y’a une homogénéité entre les sulfates et le sodium et le
potassium (valeurs élevées), ce qui confirme que notre faciès est sulfaté sodique et potassique.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
72
Tableau IV.3: Caractéristiques statistiques du faciès sulfaté sodique et potassique pour les
cations et les anions.
Ca2+
Mg2+
Na++K
+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
1er
quartile 2,6 1,97 19,9 8,72 6,74 9,04 0,05
Min 2,6 1,97 19,9 8,72 6,74 9,04 0,05
Médiane 2,6 1,97 19,9 8,72 6,74 9,04 0,05
Max 2,6 1,97 19,9 8,72 6,74 9,04 0,05
3ème quartile 2,6 1,97 19,9 8,72 6,74 9,04 0,05
Figure IV.3: Boite à moustaches pour le faciès sulfaté sodique et potassique.
II.3.4. Boite à moustaches pour le faciès chloruré calcique
D’après le tableau IV.4 et la figure IV.4, on peut dire que les valeurs du milieu de
Na++K
+ sont centrées et homogènes par rapport aux valeurs de Ca
2+, Mg
2+, aussi celles du
calcium sont élevées par rapport à celles de Mg2+
et Na++K
+.
L’écart interquartile est plus étalé pour le calcium et le Magnésium que pour le
sodium avec le potassium et la distribution est symétrique pour le Calcium et le Sodium avec
le Potassium que pour le Magnésium.
Les valeurs du milieu de HCO3-, SO4
2-et NO3
- sont plus centrées et homogènes que les
valeurs de Cl-, nous remarquons une élévation des valeurs de chlorures par rapport aux autres
anions.
L’écart interquartile est plus étalé pour les chlorures que pour les bicarbonates, les
sulfates et les carbonates, et La distribution est dissymétrique pour les quatre anions.
Donc on peut dire qu’il y’a une homogénéité entre les chlorures et le calcium (valeurs
élevées), confirmant ainsi que notre faciès est chloruré calcique.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
73
Tableau IV.4: Caractéristiques statistiques du faciès chloruré calcique pour les cations et les
anions.
Ca2+
Mg2+
Na+
+K+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
1er quartile 6,6925 4,546 4,82 6,785 8,44 1,468 0,13
Min 5,8 3,99 4,14 5,82 6,46 1,25 0,03
Médiane 7,585 5,102 5,5 7,75 10,42 1,686 0,23
Max 10,6 9 7,548 7,885 11,65 2,29 1,13
3ème
quartile 9,0925 7,051 6,524 7,8175 11,035 1,988 0,68
Figure IV.4: Boite à moustaches pour le faciès chloruré calcique.
II.3.5. Boite à moustaches pour le faciès chloruré Magnésien
L’examen du tableau IV.5 et la figure IV.5, montre un autre cas de mauvaise
présentation car il s’agit là aussi d’un seul point. Les valeurs du milieu de Ca2+
, Mg2+
,
Na++K
+ , HCO3
-, Cl
-, SO4
2-et NO3
- sont centrées et homogènes, mais il y’a une élévation des
valeurs de Magnésium et chlorures par rapport aux autres valeurs.
La distribution est symétrique pour tous les ions.
Il y’a une homogénéité entre les chlorures et le Magnésium (valeurs élevées), ce qui
confirme que notre faciès est chloruré Magnésien.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
74
Tableau IV.5: Caractéristiques statistiques du faciès chloruré Magnésien
Ca2+
Mg2+
Na ++K
+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
1er
quartile 5,389 7,324 7,131 5,721 11,9 2,165 0,18
Minimum 5,389 7,324 7,131 5,721 11,9 2,165 0,18
Médiane 5,389 7,324 7,131 5,721 11,9 2,165 0,18
Maximum 5,389 7,324 7,131 5,721 11,9 2,165 0,18
3ème
quartile 5,389 7,324 7,131 5,721 11,9 2,165 0,18
Figure IV. 5: Boite à moustaches pour le faciès chloruré Magnésien.
II.3.6. Boite à moustaches pour l’ensemble des échantillons du bassin versant
d’Oued El Malah
L’analyse du tableau IV.6 et la figure IV.6, montrent que les valeurs du milieu de
Ca2+
, Mg2+
, HCO3 -, SO4
2-et NO3
- sont centrées et homogènes, par contre les valeurs du
Na++K
+ et Cl
- sont dispersés, nous remarquons une élévation des valeurs de chlorures et du
sodium avec le potassium par rapport aux autres ions.
L’écart interquartile est plus étalé pour le chlorure et le sodium avec le potassium que
pour les autres ions.
Donc comme résultat : d’après l’homogénéité entre les chlorures et le sodium avec le
potassium (valeurs élevées), le faciès général de l’ensemble des points d’eau étudié sur la
région d’Oued El Malah est chloruré sodique et potassique.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
75
Tableau IV.6: Caractéristiques statistiques de l’ensemble des échantillons du bassin versant
d’Oued El Malah.
Ca2+
Mg2+
Na++K
+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
1er
quartile 2,887 4,125 8,75 5,795 10,412 1,546 0,122
Minimum 1 1,48 4,01 2,918 3,07 0,5 0,03
Médiane 5,8 6,583 18,522 7,885 16,19 3,265 0,3
Maximum 25 24,77 182,92 14,97 201 18 3,03
3ème
quartile 10,1655 9,149 33,818 9,648 42,16 5,454 0,655
Figure IV.6: Boite à moustaches pour l’ensemble des échantillons du bassin versant
d’Oued El Malah.
III. L’analyse en composantes principales (A.C.P.)
La représentation graphique des éléments chimiques et l’étude des rapports
caractéristiques ont montré qu’un grand nombre de paramètres chimiques et
physicochimiques étaient significatifs, pris individuellement. Pour expliquer l’évolution du
chimisme, la plupart du temps une (ou plusieurs) liaison plus ou moins forte existe entre ces
paramètres. Il est donc apparu intéressant d’essayer de traiter les données statistiquement, en
utilisant une méthode d’analyse multidimensionnelle comme l’Analyse en Composantes
Principales (ACP).
L'Analyse en Composantes Principales peut être considérée comme une méthode de
projection qui permet de projeter les observations depuis l'espace à p dimensions des p
variables vers un espace à k dimensions (k < p) tel qu'un maximum d'informations soit
conservée (l'information est ici mesurée au travers de la variance totale du nuage de points)
sur les premières dimensions. Si l'information associée aux 2 ou 3 premiers axes représente un
pourcentage suffisant de la variabilité totale du nuage de points, on pourra représenter les
observations sur un graphique à 2 ou 3 dimensions, facilitant ainsi grandement l'interprétation
(Kaouani A. et al., 2007).
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
76
III.1. Principe de l’ACP
L'ACP permet de synthétiser l'information contenue dans un tableau de données. Elle
permet d'identifier une éventuelle similarité entre les individus et de déterminer la liaison
entre les variables.
III.2. L’objectif de l’ACP
- Réduction du nombre des variables à un nombre plus petit de variables «
représentatives » et « non corrélées ».
- Classification des variables et individus.
III.3. Application et résultat
Une analyse en composantes principales a été réalisée en utilisant les données hydro-
chimiques des eaux des sources, des puits, et ainsi des eaux d’Oued (29 points d’eau utilisés)
à l’aide du Logiciel XL.stat (version 2016). Les variables sont au nombre de 8 et sont : les
cations (Ca2+
, Mg2+
, Na+, K
+), et les anions (Cl
-, SO4
2-, HCO3
-, NO3
-), Cette méthode est
largement utilisée pour interpréter les données hydro-chimiques.
L’approche est basée sur l'établissement de corrélation entre l'ensemble de ces
variables à partir d'une analyse statistique. L'A.C.P est en fait utilisé pour les études englobant
plusieurs paramètres dont les interprétations sont déterminantes pour la compréhension de
certains phénomènes. Cette méthode permet de mettre en évidence les liens éventuels que
présenteraient ces variables au cours de leur évolution.(Théophile et al, 2012).
III.3.1. Matrice de corrélation
D’après les coefficients de corrélation (r > 0,8) (tableau. IV.7), nous remarquons que les
eaux
présentent les caractéristiques suivantes :
- Le Cl¯ est fortement corrélé au Na+.
- Le Mg2+
, Na+, et le Cl
- sont moyennement corrélé au Ca
2+.
- Le SO42-
est moyennement corrélé au Na+ et Cl
-.
Tableau IV.7: Matrice de corrélation des paramètres chimiques des eaux de bassin
versant d’El Malah.
Variables Ca2+
Mg2+
Na+ K
+ HCO3
- Cl
- SO4
2- NO3
-
Ca2+
1
Mg2+
0,692 1
Na+ 0,679 0,375 1
K+ -0,012 0,017 0,419 1
HCO3- 0,336 0,058 0,26 0,079 1
Cl- 0,799 0,534 0,974 0,332 0,242 1
SO42-
0,532 0,518 0,709 0,242 -0,062 0,69 1
NO3- 0,248 0,384 0,023 -0,073 -0,32 0,098 0,261 1
Très bonne corrélation.
Corrélation moyenne.
Faible corrélation.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
77
D’abord elle consiste à sélectionner le nombre d’axes factoriels que l’on souhaite
conserver. A cet effet il y a quelques règles :
Règle de Kaiser en A.C.P normée: on ne s'intéresse qu'aux axes avec une valeur
propre supérieure à 1 (= inertie d'une variable initiale).
Règle de l'inertie minimale : On sélectionne les premiers axes afin d'atteindre un %
donné d'inertie expliquée (70% par exemple).
Règle du coude : On observe souvent de fortes valeurs propres au départ puis ensuite
de faibles valeurs avec un décrochage dans le diagramme. On retient les axes avant le
décrochage.
Le tableau des valeurs propres (tableau IV.8) qui donne le pourcentage exprimé par
chaque facteur, permet de connaître le nombre de facteurs nécessaires pour l'interprétation de
ces phénomènes à partir du pourcentage cumulé de ces différents facteurs.
Tableau IV.8 : Valeurs propres des axes et leurs contributions
Facteur Valeurs propres Variabilité (%) Cumulé %
F1 3,816 47,697 47,697
F2 1,549 19,364 67,060
F3 1,143 14,284 81,344
Le calcul a été arrêté à trois axes, à savoir les axes F1, F2 et F3. Ainsi, le facteur F1
exprime 47, 70% de la variance, le facteur F2 : 19,36 %, et le facteur F3 :14,28 %. Ces trois
facteurs expriment donc 81,34 % de la variance totale. Donc nous sélectionnons les 3
premières valeurs propres, qui expliquent ensemble plus de 81 % de l’inertie totale du nuage
de points.
La figure IV.7 présente une courbe décroissante du pourcentage de l’ensemble des
facteurs, c’est une représentation graphique qui permet aussi de déceler le nombre de facteurs
nécessaires pour mieux visualiser les résultats:
Figure IV.7 : Valeurs propres de la matrice de corrélation.
47,70 %
19,36 %
14,28 %
7,75 % 5,51 % 3,98 %
1,41 % 0,01 % 0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8
Va
leu
rs p
rop
res
Facteurs
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
78
III.3.2. Analyse des graphiques
III.3.2.1. Espace des variables
L’analyse des variables (tableau IV.9) montre que :
- Le facteur 1 exprimant 47,70 % de l’inertie totale, est fortement corrélé avec les
variables : Sodium, et Chlorures et bien corrélé avec le Calcium, et présente une
corrélation moyenne avec le Magnésium et les Sulfates. C’est le pôle des
minéralisations, il est en bonne partie issu de l’interaction eau-roche.
- Le facteur 2 exprimant 19,36 % de l’inertie totale du nuage, est caractérisé par les
Nitrates.
- Le facteur 3 n’exprimant que 14,28 %, est moyennement corrélé avec le
Potassium.
Tableau IV.9 : Corrélation entre les variables et les axes.
Variables F1 F2 F3
Ca2+ 0,861 0,080 -0,395
Mg2+ 0,701 0,404 -0,251
Na+ 0,903 -0,275 0,169
K+ 0,316 -0,419 0,707
HCO3- 0,245 -0,656 -0,561
Cl- 0,953 -0,158 0,046
SO42- 0,798 0,176 0,268
NO3- 0,250 0,801 0,083
La projection des variables sur le plan factoriel F1-F2 (fig.IV.8), montre que l’axe F1
est déterminé par, Cl-, Na
+, Ca
2+ qui forme une première association, puis SO4
2-, Mg
2+.
Le facteur F2 vertical est déterminé d’une manière positive et unitaire par le NO3-,
formant la deuxième association.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
79
Figure IV.8: Projection des variables dans le plan factoriel F1-F2 des eaux du bassin versant
d’Oued El Malah.
Sur le plan factoriel F1-F3 (fig. IV.9), la projection des variables montre que l’axe F1
est déterminé par l’association formée par Na+ et Cl
-.
Le facteur F3 vertical est déterminé d’une manière unitaire et positive par le potassium
K+.
Figure IV.9: Projection des variables dans le plan factoriel F1-F3 des eaux du bassin versant
d’Oued El Malah.
Ca
Mg
Na
K
HCO3
Cl
SO4
NO3
-1
-0,75
-0,5
-0,25
0
0,25
0,5
0,75
1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F2 (
19
,36
%)
F1 (47,70 %)
Variables (axes F1 et F2 : 67,06 %)
Ca
Mg
Na
K
HCO3
Cl
SO4
NO3
-1
-0,75
-0,5
-0,25
0
0,25
0,5
0,75
1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F3 (
14
,28
%)
F1 (47,70 %)
Variables (axes F1 et F3 : 61,98 %)
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
80
III.3.2.2. Espaces des individus
Les individus se répartissent en fonction de leurs affinités dans les domaines définis
par l’espace des variables.
L’analyse de la projection des individus dans le plan factoriel F1-F2 montre qu’on
peut subdiviser les points de mesure en trois groupes (fig. IV.10).
- Groupe 1 : rassemble les points d’eau 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 16,
17, 18, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28 et 29. Ce sont les points d’eau caractérisés
avec des teneurs élevées en Na+, Cl
- et en HCO3
-. Ces teneurs proviennent
probablement des lessivages des formations carbonatées, ces ions sont responsables
de la minéralisation.
- Groupe 2 : rassemble les points d’eau 13 et 19. Il regroupe les points d’eau qui se
caractérisent par la dominance du Magnésium, qui provient probablement de la
dissolution des roches carbonatées et des minéraux magnésiens et l’échange
cationique.
- Groupe 3 : renferme un seul point d’eau (3), ce point s’écarte clairement et se
caractérise par une très forte concentration en chlorures et sodium, ces
concentrations sont le résultat de l’interaction eau-roche montrant ainsi que
chlorures et le sodium ont une origine commune.
Figure IV.10 : Projection (individus) des points d’eau sur le premier plan factoriel (F1 – F2).
La deuxième analyse de la projection des individus faite sur le plan factoriel F1-F3
montre une grande similitude avec la première (fig.IV.11). En effet:
- Groupe 1 : rassemble 13, 19, 20, 21, 23, 25. Sont des points d’eau caractérisés par
une concentration importante des ions Chlorures, Magnésium, Sodium.
- Groupe 2 : rassemble les points d’eau 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 14, 15, 16, 17, 18,
22, 24, 26, 27, 28 et 29. Sont des points d’eau moyennement chargées.
Le point 3 est très fortement chargé en chlorures du à l’interaction eau-roche.
1 2
3
4
5
6
7
8
9
10 11
12
13
14
15 16
17 18
19
20
21 22
23 24
25 26 27
28
29 -2
0
2
4
6
-4 -2 0 2 4 6 8
F2 (
19
,36
%)
F1 (47,70 %)
Observations (axes F1 et F2 : 67,06 %)
Sens d'enrichissement en NO3-
Sens d'enrichissement en Cl-, Na+,Ca2+
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
81
Le point 9 décalé vers le haut et attiré par le pole K+, ce point est riche en Potassium
K+, cet ion est rencontré dans les roches ignées et les Argiles.
Figure IV.11 : Projection des points d’eau sur le plan factoriel F1 – F3.
L’analyse en composantes principales, portée sur les matrices, les facteurs, et les
cercles de corrélation, a confirmé le mode de minéralisation des eaux du bassin versant
d’Oued El Malah car :
- Certains points d’eau sont caractérisés par de très fortes teneurs en Cl-, Na K ,
indiquent la présence d’une interaction eau-roche.
- D’autres points présentent des valeurs élevées en HCO₃-et SO4
-2, ces éléments
proviennent probablement de la dissolution des formations carbonatées et aussi du lessivage
des formations gypsifères.
Le reste des points d’eau est moyennement minéralisé avec une dominance des teneurs
chlorurées, confirmant le faciès chimique des eaux.
IV. Classification ascendante hiérarchique (C.A.H.)
Il s’agit de regrouper itérativement les individus, en commençant par le bas (les deux
individus les plus proches) et en construisant progressivement un arbre ou un Dendrogramme,
regroupant ainsi tous les individus en une seule classe, à la racine. On parle de classification
hiérarchique car chaque classe d’une partition donnée est incluse dans une classe de la
partition suivante. Ceci suppose savoir calculer, à chaque étape ou regroupement, la distance
entre un individu et un groupe ou la distance entre deux groupes. Cette distance appelée la
distance euclidienne qui sert à faire le lien avec les méthodes d’analyse factorielle qui
fournisse des représentations aussi euclidienne (Bouroche et al., 1980). Le résultat de
classification est présenté sous forme graphique appelé Dendrogramme.
1 2 3
4 5
6 7
8
9
10 11 12
13 14
15
16
17
18
19
20 21
22
23
24
25 26
27
28
29
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
F3 (
14
,28
%)
F1 (47,70 %)
Observations (axes F1 et F3 : 61,98 %)
Sens d'enrichissement en K+
Sens d'enrichissement en Cl-
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
82
IV.1. Principe de la classification ascendante hiérarchique
1. On commence par calculer la dissimilarité entre les N objets.
2. Puis on regroupe les deux objets dont le regroupement minimise un critère
d'agrégation donné, créant ainsi une classe comprenant ces deux objets.
3. On calcule ensuite la dissimilarité entre cette classe et les N-2 autres objets en utilisant
le critère d'agrégation. Puis on regroupe les deux objets ou classes d'objets dont le
regroupement minimise le critère d'agrégation. On continue ainsi jusqu'à ce que tous
les objets soient regroupés.
IV.2. Objectif de la classification ascendante hiérarchique
La production d’une structure arborescence permettant :
- La mise en évidence des liens hiérarchiques entre individus et groupes d’individus.
- La détection d’un nombre de classes naturel au sein de la population.
IV.3. Différentes mesures de ressemblance entre groupe d’individus
VI.3.1. Saut minimum ou lien simple
La distance minimum entre deux groupes est égale à la plus petite distance entre un
élément de premier groupe et un élément de second groupe. (Laurent.C , 2006)
IV.3.2. Lien complet
C’est la distance maximum entre deux groupes et est égale à la plus grande distance
entre un élément de premier groupe et un individu de deuxième groupe.(Laurent.C , 2006)
IV.3.3. Critère de Ward
C’est la plus courante. Elle consiste à réunir les deux groupes dont le regroupement
fera le moins baisser l’inertie interclasse.
Il existe plusieurs mesures de ressemblance entre individus et plusieurs mesures de
ressemblance entre groupe d’individus. (Laurent.C , 2006)
IV.4. Le choix de mesure de ressemblance
Avec la méthode de Ward, on agrège a chaque itération les classes dont l'agrégation
fait perdre le moins d'inertie interclasse il s'agit donc d'une optimisation pas-a-pas, qui ne
dépend pas d'un choix initial arbitraire, mais la méthode du lien simple occasionne des
problèmes de chaînage au contraire la méthode de lien complet ne présente pas ce problème.
Il tend, à former des groupes de taille égale. (Laurent.C , 2006)
C’est pour ca nous avons choisie la méthode du lien complet et la méthode de Ward
pour notre étude.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
83
IV.5. Qualité d’une partition
Pour une bonne qualité de partition il faut que :
- Les individus d’une même classe sont proches c'est-à-dire que la variabilité intra-
classes petite donc à l’intérieur d’une classe il y’a très peu de variabilité, les
individus se ressemble.
- Les individus de deux classes différentes sont éloignés c’est-à-dire d’une classe à
l’autre il y’a une grande variabilité donc une variabilité inter-classes grande.
(Chessel.D et al,2004)
IV.6. Représentation des résultats
IV.6.1. Méthode de Ward
IV.6.1.1. Dendrogramme
Représentation graphique sous forme d’arbre binaire, d’agrégations successives
jusqu’à réunion en une seule classe de tous les individus. La hauteur d’une branche est
proportionnelle à la distance entre les deux objets regroupés.
Figure IV.12 : Dendrogramme de la classification hiérarchique ascendante des points d’eau
par la méthode de Ward.
La figure IV.12 présente une classification ascendante hiérarchique selon le critère de
Ward. Cette classification nous permet d’identifier quatre classes dépendantes de la
concentration de l’anion dominant.
La classe 1 : correspond aux points d’eau dont la concentration massique de l’anion
dominant (dans ce cas les chlorures et les bicarbonates) appartient à l’intervalle 200 mg/L ≤
Anion ≤ 700 mg/L.
La classe 2 : englobe un seul point d’eau numéro 3 « El Malah » caractérisé par une
concentration massique trop élevée en chlorures qui atteignent les 7132 mg/L.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
84
La classe 3 : l’intervalle de la concentration massique de l’anion dominant est entre
700 mg/L ˂ Anion ˂ 1800 mg/L.
La classe 4 : la concentration massique de l’anion dominant varie de 2000 mg/L ˂
Anion ˂ 4000 mg/L.
IV.6.1.2. Décomposition de la variance pour la classification optimale
Pour vérifier la qualité d’une partition nous examinons le ratio inertie inter/ inertie
totale, ce ratio varie entre 0 et 1, et plus il est proche de 1 plus la partition est meilleure. Dans
notre cas le ratio égal à 0,92 indique une meilleure partition (tableau IV.10).
Tableau IV.10 : Décomposition de la variance pour la classification optimale
par la méthode de Ward.
Absolu Pourcentage
Inertie Inter-classes 2581468,241 92,82%
Inertie Totale 2781162,969 100,00%
IV.6.1.3. Résultat par objet
Tableau IV.11 : Classification des points d’eau par classes et les caractéristiques
correspondantes.
Classes 1 2 3 4
Points d’eau
2 : AT3 bis
3 : El Malah
6 : ITAF Bis 20 :Bouhadjar
4 : Aboullil I 9 : Faid El kitane 21 : Exutoire
5 : Sidi Mohammed 11 : Kéroulis 23 :O.Metguer
7 : Barrette 12 : Hammam Bouhdjar
8 : Sidi Hadou 13 :Chentouf02
10 : Bailiche oules Taoui 19 :O.Berkeche
14 : Ain Kihel V bis 22 : Ham
15 : Sidi Boudia 25 : RN2RD
16 : Source Berkeche 29 :O.Taoui 17 : Aghlal
18 : O.Aghlal
24 : Puits 26 : RN2RG
27 :O.Sennan
28 : Taoui
Caractérisation Concentration d’anion
dominant faible.
Concentration
d’anion
dominant trop
élevée.
Concentration d’anion
dominant moyenne.
Concentration
d’anion
dominant élevée.
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
85
IV.6.2. Méthodes du lien complet
IV.6.2.1. Dendrogramme
La classification ascendante hiérarchique par la méthode du lien complet permet de
visualiser six classes, ces classes sont partitionnées selon la dégradation de concentration
d’anion dominant : les classes 1 et 2 sont la même que celle de la méthode de Ward, la
première caractérisée par une concentration d’anion dominant faible (de 200mg/L jusqu’à
700mg/L), et la deuxième caractérisée par un taux assez élevé de chlorures, pour la troisième
classe la concentration varie de 716 mg/L à 1169 mg/L, ensuite la quatrième classe contient
quatre individus dont la concentration d’anion dominant appartient à l’intervalle 1604 mg/L-
1755 mg/L, la classe 5 dont les concentrations de l’anion dominant des points d’eau varie de
2313 mg/L à 2722 mg/L, et la dernière classe est marquée par une concentration en chlorures
atteignant les 3344 mg/L.
Figure IV.13: Dendrogramme de la classification hiérarchique ascendante des points d’eau
par la méthode du lien complet.
IV.6.2.2. Décomposition de la variance pour la classification optimale
Dans cette méthode la qualité d’une partition par le ratio inertie inter / inertie totale
représente 0,96 ce qui indique une bonne partition (tableau IV.12).
Tableau IV.12 : Décomposition de la variance pour la classification optimale par la
méthode de lien complet.
Absolu Pourcentage
Inertie Inter-classes 2681085,845 96,40%
Inertie Totale 2781162,969 100,00%
CHAPITRE IV : APPLICATION DES TESTS STATISTIQUES AUX
DONNEES HYDROCHIMIQUES
86
IV.6.2.3. Résultat par objet
Tableau IV.13 : Classification des points d’eau par classes et les caractéristiques
correspondants.
Classes 1 2 3 4 5 6
Points d’eau
2 : AT3 bis
3 : El Malah
6 : ITAF Bis
11 : Kéroulis
12 : Hammam
Bouhdjar
22 : Ham
29 :O.Taoui
9 : Faid El kitane
13 :Chentouf02
19 :O.Berkeche
25 : RN2RD
20 :Bouhadjar
23 :O.Metguer
21 : Exutoire
4 : Aboullil I
5 : Sidi Mohammed
7 : Barrette
8 : Sidi Hadou
10 : Bailiche oules
Taoui
14 : Ain Kihel V bis
15 : Sidi Boudia
16 : Source
Berkeche
17 : Aghlal
18 : O.Aghlal
24 : Puits
26 : RN2RG
27 :O.Sennan
28 : Taoui
Caractérisation
Concentration
variant entre 200 et
700 mg/L
Concentration
d’anion assez
élevée
atteignant les
7132 mg/L
Concentration variant entre
716 mg/L et
1169mg/L
Concentration
variant entre
1604mg/L et 1755
mg/L
Concentration
variant entre
2313 mg/L et
2722 mg/L
Concentration
atteignant les
3344 mg/L
Donc en peut conclure que le ratio inertie inter classes / inertie totale calculé pour la
méthode du lien complet présente un meilleur pourcentage par rapport à la méthode de Ward
d’où une meilleure partition pour le lien complet.
V. Conclusion
L’application des tests statistiques en hydrochimie tels que la boite à moustaches,
l’analyse en composantes principales, et la classification ascendante hiérarchique montre une
grande importance.
La boite à moustaches est un diagramme qui est a permis la confirmation du faciès des
eaux. L’analyse en composantes principales noud a aidé à diviser les points d’eau en groupes
ayant les mêmes caractéristiques (taux de la minéralisation). Quant à la classification
ascendante hiérarchique, elle a elle aussi aidé à mieux comprendre les interactions eau-roche.
CONCLUSION GENERALE
87
L’objectif principal de cette étude étant d’étudier l’application de quelques traitements
statistiques aux données hydro-chimiques du bassin versant d’Oued El Malah qui est situé
dans la partie Nord-Ouest du territoire national, Il convient de procéder à un récapitulatif des
principaux résultats obtenus :
Le bassin versant d’Oued El Malah s’étend sur une superficie de 873,45 km², et un
périmètre de 138,32 km, est caractérisé par un climat semi-aride avec une température
moyenne annuelle de 18,04°C et des précipitations moyennes annuelles de 449,2 mm
durant la période 1979/1980-2013/2014, ce climat présente deux périodes :
Une période humide : s’étend du début Septembre jusqu’à la fin du mois d’Avril.
Une période sèche : correspond à la saison d’été (Juin, Juillet, Aout).
La région d'Aïn Temouchent appartient au domaine tellien, caractérisé par une succession
de nappes de charriages. Après la mise en place des nappes, une alternance de
transgressions et régressions marines devait donner une succession de dépôts marins et
continentaux. Ces dépôts sont couronnés du Miocène post- nappe au Quaternaire.
Concernant l’étude hydrogéologique, d’après la carte piézométrique, nous constatons
que les lignes de courant indiquent un drainage vers le Nord-Ouest, les dépressions sont
le résultat d’exploitation de la nappe.
L’étude hydrochimique a été réalisée afin de caractériser la qualité physico-chimique des
eaux. En effet, les analyses physico-chimiques des eaux révèlent que celles-ci se classent
en cinq famille de faciès, prédominées par les eaux chlorurées sodiques et potassiques,
suivi de celui des eaux chlorurées calciques et Bicarbonatées sodiques et potassiques, et
un seul point d’eau se range dans le faciès sulfaté sodique et potassique (Ain Kihel V
Bis), pareil pour l’eau de faciès chloruré magnésien (Taoui).
L’aptitude des eaux à l’irrigation présente quatre classes : bonne, admissible, médiocre et
mauvaise à l'irrigation par endroit.
L’étude statistique par les modes d’interprétation (boite à moustaches, A.C.P, C.A.H)
permet de mettre en évidence les liens entre les éléments chimiques et facilite leur
interprétation.
La répartition spatiale des éléments chimiques a confirmé que l’origine de ces
faciès est fortement liée à la nature lithologique et les minéraux qu’elles contiennent dans
l’eau. ainsi que l’hétérogénéité de la lithologie, En effet, nous pouvons citer le faciès
chloruré magnésien, calcique, à sodique caractérisant les eaux provenant des formations
du remplissage mio-plio-quaternaire, le faciès sulfaté sodique résultant des formations
évaporitiques.
RECOMMANDATION
88
Pour protéger cette ressource en eau contre la pollution, il est recommandé d’établir une
carte de vulnérabilité à la pollution du secteur d’étude et limiter l’utilisation intensive des
engrais chimiques.
L’installation des stations d’épuration pour pouvoir récupérer les eaux des Oueds de
qualité mauvaise et médiocre pour l'irrigation.
Il est nécessaire de réaliser des retenues collinaires à travers le bassin versant d'Oued
El Malah (Projet en cours par l'Hydro Projet Ouest d'Oran) de façon à ce qu’une partie des
eaux des retenues soit utilisée pour l'irrigation.
ANNEXES
89
Annexe I : carte topographique (partie d’Ain Temouchent).
ANNEXES
Annexe II : Résultats des analyses physico-chimiques de différents points d'eau au bassin d'Oued El Malah (A.N.R.H d'Oran,A.D.E d'Aïn
Temouchent).
Point d'eau Coordonnées Lambert Ca2+ Mg2+ Na+ K+ ∑
Cations
(méq/l)
HCO3- Cl- SO4
2- NO3- CO3
2- ∑
Anions
(méq/l) X (Km) Y (Km) mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l mg/l méq/l
AT3 (1ère analyse) 151,3 227,5 20 1 39 3,2 196 8,5 24 0,61 13,31 345 5,66 196 5,51 24 0,5 42 0,68 0 0 12,35
AT3 (2ème analyse) 151,3 227,5 20 1 33 2,74 196 8,5 25 0,64 12,88 344 5,64 196 5,51 24 0,5 40 0,64 0 0 12,29
El Malah II 154,7 240,9 501 25 140 11,5 4140 180 44 1,14 217,64 523 8,57 7132 201 864 18 26 0,41 0 0 227,88
Aoubellil I 165,4 213,7 116 5,8 49 3,99 124 5,4 4 0,1 15,29 355 5,82 229 6,46 60 1,25 70 1,13 0 0 14,66
Sidi Mohammed 150,25 221,25 42 2,1 51 4,2 156 6,8 10 0,25 13,35 352 5,77 170 4,8 72 1,5 22 0,35 0 0 12,42
ITAF Bis 151,2 233,05 100 5 68 5,62 943 41 38 0,97 52,59 588 9,64 1169 32,92 374 7,8 60 0,96 0 0 51,32
Barrette 151,3 226,05 30 1,5 36 2,98 161 7 21 0,53 12,01 259 4,24 176 4,95 84 1,75 42 0,67 0 0 11,61
Sidi Haddou 143,18 229,25 130 6,5 78 6,38 278 12,1 13 0,33 25,31 403 6,6 562 15,84 97 2,02 19 0,3 0 0 24,76
Faid El Kitane 150,8 224,95 58 2,88 85 7,02 1162 50,5 114 2,92 63,32 271 4,44 1755 49,45 295 6,14 6 0,09 0 0 60,12
Bailiche Ouled Taoui 154,15 241,75 130 6,48 86 7,09 219 9,5 6 0,15 23,22 293 4,8 637 17,94 100 2,08 13 0,2 0 0 25,02
Kéroulis 159,2 236,3 82,16 4,1 176,17 14,5 425 18,47 12 0,3 37,37 361 5,91 995 28,06 180 3,74 7,3 0,12 0 0 37,82
H.B 165,4 239,8 140 7 77 6,35 759 33 30 0,76 47,11 674 11,04 1118 31,5 54 1,13 9 0,14 0 0 43,81
Chentouf 02 161,75 230,1 278 13,87 151,3 12,45 736 32 28,7 0,73 59,05 384 6,29 1606 45,3 220 4,58 188 3,03 0 0 59,2
Ain Kihel V Bis 148,4 217,85 52 2,6 24 1,97 453 19,7 8 0,2 24,47 532 8,72 239 6,74 434 9,04 3 0,05 0 0 24,55
S.M+Sidi Boudia / / 76,15 3,8 25,4 2,09 180 7,82 5 0,13 13,84 366 6 109 3,07 38 0,8 18,5 0,3 0 0 10,17
Source Berkeche 165 221,136 212,4 10,6 109,35 9 90,1 3,91 9,3 0,23 23,74 473,3 7,75 369,6 10,42 110 2,29 1,8 0,03 0 0 20,49
Aghlal 156,85 218,863 183 9,13 49,21 4,05 272 11,82 14 0,36 25,36 384,3 6,3 440,2 12,41 246,93 5,14 38,3 0,61 0 0 24,46
Chabaat El Leham 154,72 233,509 36 1,8 109,4 9 / / / / / 536,8 8,8 430 12,13 210 4,37 87,6 1,41 0 0 26,71
Ben Douma 146 217 26 1,3 18 1,48 / / / / / 639,3 10,48 / / / / / / 0 0 /
ANNEXES
O. Aghlal 164,4 221,7 195 9,731 83 6,83 306 13,31 12 0,307 30,18 549 9 573 16,16 267 5,559 36 0,58 0 0 31,3
O. Berkeche 164,8 221,8 257 12,82 301 24,77 722 31,41 15 0,384 69,38 178 2,918 1755 49,5 768 15,99 126 2,03 0 0 70,44
Bouhadjar 163,7 236,7 332 16,57 207 17,03 1001 43,54 20 0,512 77,65 598 9,803 2313 65,24 290 6,038 33 0,53 0 0 81,61
Exutoire 143,1 245,3 255 12,72 153 12,59 1806 78,56 26 0,665 104,5 695 11,39 3344 94,32 208 4,331 16 0,26 0 0 110,3
Ham 158,9 239,2 78 3,892 93 7,653 612 26,62 39 0,997 39,16 654 10,72 735 20,73 207 4,31 5 0,08 72 2,4 38,24
O. Metguer 165,5 233,6 471 23,5 223 18,35 989 43,02 15 0,384 85,26 708 11,61 2722 76,78 134 2,79 41 0,66 0 0 91,84
Puits 153,8 249,3 152 7,585 62 5,102 170 7,395 6 0,153 20,23 481 7,885 413 11,65 81 1,686 14 0,23 0 0 21,45
RN2 RD 157,2 242 274 13,67 113 9,298 966 42,02 32 0,818 65,81 589 9,656 1604 45,24 337 7,016 5 0,08 0 0 62
RN2 RG 157 242 116 5,788 72 5,925 414 18,01 32 0,818 30,54 586 9,607 575 16,22 57 1,187 5 0,08 36 1,2 28,29
O. Sennan 150,6 228,3 58 2,894 64 5,266 366 15,92 32 0,818 24,9 564 9,246 369 10,41 184 3,831 6 0,1 0 0 23,58
Taoui 153,5 249,1 108 5,389 89 7,324 161 7,003 5 0,128 19,84 349 5,721 422 11,9 104 2,165 11 0,18 0 0 19,97
O. Tayeb 147,45 242,95 153 7,635 80 6,583 469 20,4 32 0,818 35,44 913 14,97 716 20,2 56 1,166 14 0,23 0 0 36,55
Point d'eau TH (°F) SIO2 (mg/l) PH R.S (mg/l) Conductivité
(μS/cm)
Minéralisation
(mg/l) TA (°F) TAC (°F)
AT3 (1ère analyse) 21 28 7,6 740 1100 682 0 28,28
AT3 (2ème analyse) 18,7 28 7,8 720 1100 682 0 28,2
El Malah II 182,5 20 7,5 14040 18700 11594 0 42,87
Aoubellil I 49 9 7,8 1000 1400 868 0 29,1
Sidi Mohammed 31,5 24 8 800 1000 759 0 29
ITAF Bis 53,1 29 7,9 3220 4960 3075 0 48,2
Barrette 22,4 26,4 8,1 820 1210 750 0 21,2
Sidi Haddou 64,4 / 7,4 1480 2320 1438 0 33
Faid El Kitane 49,5 / 7,9 3660 5770 3577 0 22,2
Bailiche Ouled Taoui 67,85 / 8 1660 2400 1488 0 24
Kéroulis 93 / 7,35 / 3630 3085,5 0 29,6
ANNEXES
H.B 66,75 38,6 7,14 2880 4360 3309 0 55,2
Chentouf 02 131,6 3,39 7,2 3823 4800 3641 0 31,5
Ain Kihel V Bis 22,85 11 7,25 1560 1924 1460 0 43,6
S.M+Sidi Boudia 29,45 / 7,5 / 700 595 0 30
Source Berkeche 98 / 6,99 / 1770 1504,5 0 38,8
Aghlal 66 / 7,21 1150 2000 1517,08 0 31,5
Chabaat El Leham 54 / 8,2 / 3460 2941 0 44
Ben Douma 14 / 7,8 / 1960 1666 0 52,4
O. Aghlal 82,802 / 8,13 1860 2500 1898 0 45
O. Berkeche 187,96 / 8,29 4060 5520 4190 0 15
Bouhadjar 168 / 7,9 5060 7060 5359 0 49
Exutoire 126,57 / 7,81 6360 9320 7074 0 57
Ham 57,725 / 8,52 2360 3220 2444 12 66
O. Metguer 209,27 / 7,72 5460 7640 5799 0 58
Puits 63,433 / 7,54 1360 1920 1457 0 39
RN2 RD 114,86 / 7,65 4080 5630 4273 0 48
RN2 RG 58,566 / 8,37 1800 2540 1928 6 54
O. Sennan 40,803 / 6,95 1480 1980 1503 0 46
Taoui 63,564 / 8,19 1260 1780 1351 0 29
O. Tayeb 71,089 / 7,72 2260 3040 2307 0 75
ANNEXES
Annexe III : Résultats des rapports caractéristiques.
Point d'eau rMg2+
/Ca2+
(rCa2+
+rMg2+
)/rNa+ rSO4
2-/rCl
- rHCO3
-/rCl
-
AT3 (1ère
analyse) 3,2 0,494 0,091 1,027
El Malah II 0,46 0,203 0,09 0,043
Aoubellil I 0,688 1,813 0,193 0,901
Sidi Mohammed 2 0,926 0,313 1,202
ITAF Bis 1,124 0,259 0,237 0,293
Barrette 1,987 0,64 0,354 0,857
Sidi Haddou 0,982 1,064 0,128 0,417
Faid El Kitane 2,438 0,196 0,124 0,09
Bailiche Ouled Taoui 1,094 1,428 0,116 0,268
Kéroulis 3,537 1,007 0,133 0,211
H.B 0,907 0,405 0,036 0,35
Chentouf 02 0,898 0,823 0,101 0,139
Ain Kihel V Bis 0,758 0,232 1,341 1,294
Sidi Boudia 0,55 0,753 0,261 1,954
Source Berkeche 0,849 5,013 0,22 0,744
Aghlal 0,444 1,115 0,414 0,508
O. Aghlal 0,702 1,244 0,344 0,557
O. Berkeche 1,931 1,197 0,323 0,059
Bouhadjar 1,028 0,772 0,093 0,15
Exutoire 0,989 0,322 0,046 0,121
Ham 1,966 0,434 0,208 0,517
O. Metguer 0,781 0,973 0,036 0,151
Puits 0,673 1,716 0,145 0,677
RN2 RD 0,68 0,547 0,155 0,213
RN2 RG 1,024 0,65 0,073 0,592
O. Sennan 1,82 0,513 0,368 0,888
Taoui 1,359 1,815 0,182 0,481
O. Tayeb 0,862 0,697 0,058 0,741
ANNEXES
Annexe IV : La numérotation correspondant des points d’eau.
Numérotation Point d'eau
1 AT3 (1ère
analyse)
2 AT3 (2ème
analyse)
3 El Malah II
4 Aoubellil I
5 Sidi Mohammed
6 ITAF Bis
7 Barrette
8 Sidi Haddou
9 Faid El Kitane
10 Bailiche Ouled Taoui
11 Kéroulis
12 H.B
13 Chentouf 02
14 Ain Kihel V Bis
15 Sidi Boudia
16 Source Berkeche
17 Aghlal
18 O. Aghlal
19 O. Berkeche
20 Bouhadjar
21 Exutoire
22 Ham
23 O. Metguer
24 Puits
25 RN2 RD
26 RN2 RG
27 O. Sennan
28 Taoui
29 O. Tayeb
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https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/287697/filename/12_Boite-a-
moustaches-StatVotre.pdf
http://www.asgq.org/documents/pdf/communication/archives/LaQualiteDelEaudIrrigat
ion.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=SE_4dLh5vXY
ملخص
فهم أجل من الجزائر، من الغربي الشمال في تموشنت،التي تقع عين منطقة في المالح على الحوض الهيدروغرافي الدراسة ترتكز هذه
.للمياه من خالل تطبيق بعض المعالجات اإلحصائية النوعية الكيميائية وإدارة أفضل
نذكر نوعين من الرباعية، إلى باليوزويك بين تتراوح مختلفة جيولوجية تشكيالت حيث هناك التلي، الشمال من جزء هي الدراسة منطقة
البلهارسيا وتشكيالت كربونات تشكيالت :التشكيالت
المنطقة مناخ. المياه تسلل يسهل ما وهو متوسط للمياه، جريان أكثر بمعدل أو حاد بانحدار ويتميز ما، حد إلى ممدود الدراسة حوض
.قاحلة شبه
للري المياه هذه مالءمة مدى إن. والبوتاسيوم الصوديوم كلوروري السحنة السائدة إظهار للحوض كيمياء المياه دراسة احتأت
.الري في رديئة وأحيانا ومتوسطة ومقبولة جيدة نوعية يعطينا .
مجموعات إلى تنقسم المياه أن الحالم حوض مياه على صندوق الشاربين و التصنيف الهرمي الصاعد، الرئيسية، المكونات تحليل أظهر
(.المهيمنة أنيون) الخصائص نفس لها
.صندوق الشاربين, ف الهرمي الصاعدالتصني, الرئيسية المكونات تحليل, , المالح الحوض الهيدروغرافي,الجزائر :الكلمات المفتاحية
Résumé
Cette étude concerne le bassin versant d’El Malah dans la région d’Ain Temouchent, situé au Nord-
Ouest de l’Algérie, dans le souci de mieux comprendre et de gérer la qualité chimique des eaux par l’application
de quelques traitements statistiques.
La zone d'étude fait partie du Tell septentrional où affleure différentes formations géologiques allant
du Paléozoïque, au Quaternaire, on connaît deux types de formations : les formations carbonatées et les
formations schisteuses.
Le bassin étudiér est moyennement allongé, caractérise par une pente plus ou moins forte et un taux
de concentration de ruissellement moyen, ce qui favorise l’infiltration des eaux. Le climat de la région est semi
aride.
L’étude hydro-chimique, des eaux du bassin, a permis de mettre en évidence un faciès prédominant
Chloruré sodique et potassique. L’aptitude de ces eaux à des fins d’irrigation montre une qualité bonne,
admissible, médiocre et parfois mauvaise par endroit.
L’approche de l’Analyse en Composantes Principales, Classification ascendente héirarchique, boite à
moustaches appliquée aux eaux du bassin versant d’El Malah a fait ressortir que les eaux sont réparties en
groupes ayant les meme caractéristiques (anions dominants).
Mots clés : Algérie, bassin versant d’El Malah, , Analyse en compasante principal, Classification
ascendente hiérarchique, boite àmoustaches.
Abstract
The study takes place on the watershed of Malah in the region of Ain Temouchent, located in North-
West of Algeria, in order to better understand and manage the quality chemical of water by the application of
some statistical treatments.
The study area is part of the northern Tell, where various geological formations ranging from the
Paleozoic to the Quaternary, two types formations are known; carbonate formations and schistose formations.
The study basin is moderately elongated, characterized by a more or less steep slope and an average
runoff concentration, which favors water infiltration. The climate of the region is semi-arid.
The hydro-chemical study, of the waters of the basin, made it possible to demonstrate a predominant
facies Chloruré sodium and potassium. The suitability of these waters for irrigation gives us good, acceptable,
mediocre and sometimes poor quality at irrigation.
The Principal Component Analysis, ascending hierarchical classification, Whisker Box approach
applied to the waters of the El Malah watershed showed that the waters are divided into groups with the same
characteristics (dominant anion).
Keywords : Algerie ,watershed of Malah, , Main component analysis, ascending hierarchical
classification, Whisker Box
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